lundi 28 janvier 2008 - par antoineray

Le peuple, seul contre-pouvoir légitime

« Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir », disait Montesquieu dans L’Esprit des lois en 1758. Et si cette idée avait été mal interprétée par tous ? Si ce principe que l’on appelle « contre-pouvoir » pour la première fois formulé dans l’esprit des lois, était la cause la plus profonde de l’immobilisme français ? En parlant de contre-pouvoir, Montesquieu montre le chemin qui mène à la démocratie : l’homme, bien trop centré sur lui-même, ne saurait, seul, se contrôler. Il est par conséquent nécessaire de disposer les choses de manière à ce que le pouvoir ne soit pas détenu par un seul homme, certes, mais cela revient-il à dire que le contre-pouvoir doit se faire ressentir dans chaque domaine d’action de celui qui dirige le pays ?

Le contre-pouvoir institutionnel, base incontournable de la démocratie

A la base d’une démocratie se trouve sa Constitution. C’est elle qui dicte les lois fondamentales régissant l’organisation institutionnelle d’un pays, elle peut donc presque par elle-même rendre un pays démocratique ou dictatorial. Ce que dit Montesquieu, c’est qu’il faut diviser le pouvoir, le séparer. Il différencie trois sortes de pouvoirs connus de tous : l’exécutif dirige le pays, le législatif approuve les lois ou les amendes part le biais d’un vote, le judiciaire juge celui qui enfreint la loi.
La base d’une démocratie est respectée à partir de l’instant où chacun de ces trois pouvoirs est détenu par des personnes différentes, capables de se contredire et de limiter le pouvoir de chacune envers l’autre. Si le même homme détient le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, il en abusera en ne raisonnant pas selon ce qui est bien pour l’intérêt général, mais, au contraire, en primant son intérêt propre.
Il découle de cela que l’intérêt collectif de la société est d’avoir une Constitution permettant le contre-pouvoir institutionnel.

Le contre-pouvoir politique, faille démocratique

Dans toute démocratie, le contre-pouvoir institutionnel s’accompagne d’un contre-pouvoir politique - syndicats, représentation proportionnelle (etc.) - permettant au pouvoir de ne pas se concentrer entre les « mains » d’un seul homme ou plutôt d’un seul parti politique.
Après avoir été porté au pouvoir par une majorité des citoyens, le parti vainqueur doit ainsi justifier ses choix, ses orientations, son programme devant ses opposants politiques défaits par le peuple ! Les réformes promises avant une élection devront être acceptées par les perdants de cette même élection sous peine de ne jamais voir le jour ! Comment peut-on concevoir que cela soit démocratique ? Dialogue syndical ? Pour quelle raison une minorité peut-elle bloquer les choix et désirs émis par la majorité du peuple votant ? Un comportement citoyen n’est-il pas, au contraire, d’accepter la décision de la majorité bien que celle-ci ne corresponde pas à nos propres attentes, l’intérêt collectif étant censé passer avant les choix individuels ? Dans ce cas, quelle est la légitimité de groupes de pression sur un gouvernement choisi par la majorité des citoyens ? Voilà ici la première faille démocratique du contre-pouvoir politique.
Une seconde faille existe dans ce que l’on appelle la représentation proportionnelle. La première réaction lorsque l’on entend parler de représentation proportionnelle est : « Pourquoi pas ? Pourquoi chacun ne serait pas représenté selon ses idées au sein d’un Parlement démocratique ? ».
La réponse est simple : la représentation proportionnelle donne une fausse impression d’équité et de démocratie. Chacun pense être représenté du fait que sa tendance politique siège au Parlement. En réalité, la représentation proportionnelle tue la démocratie. Le parti vainqueur ne doit plus gouverner seul, mais se mettre d’accord avec d’autres partis afin de constituer une majorité, seul problème, si ces deux partis n’en forme pas un seul, c’est que leurs idées sont différentes sur bien des points. Les négociations faisant, les deux partis, pour se mettre d’accord, devront chacun abandonner des idées-phares qu’ils défendaient durant l’élection et ainsi dénaturer leur programme propre, au profit d’un consensus mou dans lequel les électeurs ne se reconnaissent plus.
Si vous êtes perdu dans un bois, vous pouvez hésiter entre prendre le chemin de gauche ou celui de droite, peser le pour, le contre, et cela est nécessaire, mais il faut prendre une décision : rester sur place à réfléchir ne vous fera pas avancer ! Il en va de même en politique, suivez un chemin même si vous pouvez vous tromper est mieux que de rester statique. La représentation proportionnelle, c’est ne pas choisir de chemin afin que personne ne soit déçu à court terme, mais finalement, tout le monde le sera à moyen ou long terme lorsque rien de ce qui avait été promis aux électeurs des deux partis ne sera mis en place durant le mandat.

Le peuple, seul contre-pouvoir légitime

Face à cela, comment procéder ? Qui doit assurer le contre-pouvoir et comment ? Premièrement, les partis d’opposition doivent assurer un contre-pouvoir dans le discours, ils doivent proposer aux citoyens une solution alternative à celle du gouvernement lorsqu’ils estiment cela nécessaire (c’est-à-dire pas systématiquement !).
Mais le rôle le plus important au sein d’une démocratie est sans doute celui du citoyen : c’est à lui d’exercer le seul contre-pouvoir politique légitime. Non pas par le simple fait de déposer un bulletin dans une urne une fois tous les cinq ans comme se moquent certains, mais en s’informant sur l’état de leur pays, des réformes mises en place par le gouvernement, ses succès, ses échecs, ce que propose l’opposition, puis, le jour de l’élection, faire un choix. Récompenser le gouvernement pour son travail en le réélisant, se laisser tenter par l’opposition et ses choix alternatifs, sans stéréotypes, avec pragmatisme puisque le peuple, seul détient le contre-pouvoir politique légitime et démocratique.



43 réactions


  • Manuel Atreide Manuel Atreide 28 janvier 2008 11:29

    @ l’auteur ...

    Excellent sujet que le rôle des contre-pouvoirs dans une démocratie. Votre propos est certes juste mais je pense qu’il lui manque la complexité miroir de la complexité de nos démocraties actuelles. Le temps est bien loin où les citoyens d’Athènes, inventeur de ce concept extraordinaire d’un peuple qui n’a aucun maitre, devisaient de tout en place publique, prenaient les décisions ensembles, jugaient, faisaient les lois.

    Nous avons des états regroupant des millions de personnes. Séparées par des centaines, voire des milliers de kilometres parfois. La démocratie représentative est une voie permettant d’instaurer le pouvoir du peuple malgré ces obstacles de nombre et de distance. D’où les partis politiques structurés, d’où les représentants élus dont la voix est celle du peuple.

    Les contre-pouvoirs sont nécessaires afin de représenter la diversité même de ce peuple dont nous parlons. Un système de représentation proportionnel n’est pas selon moi la négation de la démocratie, il est un bon mode de création d’un contre-pouvoir. Mais, pour en éviter les défauts que vous énoncez fort bien, le tout est moins de l’interdire que de le mettre en place là ou il pourra jouer son rôle de voix de la diversité sans pour autant paralyser l’action publique. J’ai peut être mal lu, mais je crois que votre critique sur son existence tomberait si on trouvait le moyen de le faire exister dans une organisation institutionnelle réfléchie.

    Par exemple, de nombreuses voix s’élèvent désormais pour faire du sénat le lieu d’expression de cette représentation proportionnelle. Là ou la chambre basse resterait majoritaire, supportant le gouvernement, votant les lois, permettant à la Res Publica d’être efficace, la chambre haute, par la diversité des courants représentés, serait la voix du peuple dans sa diversité. Elle n’aurait pas le dernier mot, mais elle permettrait sans doute de mieux jauger un texte qui doit s’appliquer à toutes et tous après sa promulgation.

    Enfin, vous oubliez - à mon avis - cet autre contre-pouvoir que représente la presse. Dans ce monde vaste et si divers, il est obligatoire d’être informé pour se faire un jugement, une opinion, à la base du vote. Sans presse libre, sans information libre, point de démocratie.

    Cela dit, je partage quand même vos conclusions. En dernier ressort, le peuple lui même est le contre-pouvoir ultime. Ne serait-ce que parce que c’est de lui que découle toute légitimité. Lui seul la détient en propre. Les autres pouvoirs ne l’ont que par délégation. Délégation qui peut leur être retirée. Cela ne les rend pour autant pas illégitimes, dans la limite du mandat que le peuple leur a donné.

    Notre démocratie actuelle est complexe. Difficile est la tâche de l’analyser, de la comprendre, de la faire vivre et évoluer. Là où je vous rejoins, c’est dans l’affirmation que tout cela nous incombe à toutes et tous. Car, cette démocratie, en fin de compte, c’est nous.

    Manuel Atréide


    • non666 non666 1er février 2008 17:07

      Quelques remarques sur vos illusions

      1) democratie Athenienne :

      Elle n’a pas pas été inventé pour "ne plus avoir de maitre" , c’est une lecture anarchiste de la realité.

      Les Atheniens ont juste voulu trouvé un moyen de gerer les rapports de forcee entre faction autrement qu’en sortant le glaive, ce qui affaiblisait Athene dans son ensemble face aux autres cités grecques et en particulier a Sparte.

      Fondamentalement, la democratie n’est qu’une forme de guerre civile qui choisit de compter les bulletins de vote plutot que les glaives.

      Maintenant, si effectivement on ne tient plus compte des bulletins, la guerre civile peut devenir une option comme une autre.

      2) presse.

      Pour que la presse soit un contre pouvoir serieux, il faudrait encore que ses interets propres, ceux de ses possesseurs soient effectivement en phase avec la population.

      Or ici meme sur A Vox nous avons eu suffisament d’article qui montrait que la totalité des journaux , des radios, des tv privées, des agences de pubs et les instituts de sondages appartenaient tous a une petite dizaine de groupes privés.

      Si ces groupes ont tous des interets dans la mondialisation et son avatar l’Europe du TCE, notre information est assez peu objective...


    • antoineray antoineray 1er février 2008 17:47

      Je ne sais pas si cette réaction est au sujet de mon article ou du commentaire précédent car je n’ai pas jamais parlé de la démocratie athénienne...

       

      Je ne partage pas du tout votre vision de la démocatie qui est tout à fait exagérée. La démocratie est un moyen de vivre ensemble, de se développer puisque seule la vie en société rend l’Homme capable de viser plus haut. La démocratie est seulement un moyen de vivre ensemble dont la fin est le bonheur collectif.


    • non666 non666 1er février 2008 19:10

      Si je vous avez repondu, ce ne serait pas indenté sur une autre réponse, non ?

      C’etait aux illusions de l’atreide que je repondais.

      Sa foi et la votre sur une genèse idealiste de la democratie avec des réferences du 21 me siècle sont bien naives.


    • antoineray antoineray 1er février 2008 20:43

      Je dois avouer que j’ai rien compris à ce commentaire, pouvez-vous développer ?


    • Rétif 14 février 2008 21:44

      @ non606  Définition intéressante de l’origine de la démocratie. On aurait pu y penser tellement c’ est plausible. Cependant, il semble bien que Périclès même en ait rapidement donné une interprétation de type très idéaliste.Hum !


  • Di Girolamo 28 janvier 2008 21:52

    Oui le peuple est le seul (contre)pouvoir légitime . D’après notre Constitution la Souveraineté appartient au peuple.

    Pourtant pas besoin de sortir de St Cyr pour constater que ça fonctionne mal. Pour que les citoyens puissent exercer leur souveraineté dans de bonnes conditions et bien voter , il est nécessaire qu’ils soient éclairés ;c’est à dire qu’ils disposent d’outils d’informations et d’analyses performants et accessibles.

    La meilleure manière de bien s’informer et de se faire son opinion sur un problème , pour un citoyen ordinaire non spécialiste de ce problème c’est de pouvoir assister et participer à une expertise /débat contradictoire de qualité sur ce problème.

    Tout repose là dessus et c’est l’absence d’un débat public de qualité , accessible et participatif qui explique le déficit démocratique en même temps que cette absence en est le signe.

    La clef de voûte de la démocratie c’est la bonne organisation du débat public et son accessibilité à tous les citoyens.


    • antoineray antoineray 29 janvier 2008 17:15

      D’accord à 100% avec votre commentaire


    • non666 non666 1er février 2008 17:10

      Encore faudrait il que l’information soit effectivement disponible et qu’entre des amatteurs qui cherchent et trouvent et des professionels qui desinforment consciemment, le bon peuple ait les moyens d’entendre les deux.

      Or avec TF1/Bouyghes, Lagardères, Rottshild, Bertersmann et les autres, les vérités ne sont pas souvent en Une ni meme en deuxieme page.


    • antoineray antoineray 1er février 2008 17:48

      Cette fameuse théorie du complot !! Allons, soyons sérieux messieurs !


    • non666 non666 1er février 2008 19:15

      Vous trouvez que le referendum du TCE a beneficié d’une information equilibrée de nos médias ?

      Vous trouvez que la présidentielle 2002 , en particlier les interviews des deux finalistes etaient l’oeuvre de journalistes neutres et objectifs ?

      Vous trouvez que la présidentielle de 2007, avec une mise en scene de Sarkozy qui a durée 5 ans et celle de Royal qui a été choisie 2 ans avant ont été sincères ?

      Je vous suggere de relire la presse tous journaux confondus et de noter la frequence des articles consacrés aux deux siamois , semaines apres semaines depuis 10 ans. Vous vous rendrez comte que leur mise en celebrité a commencé bien avant qu’ils aient été "désignés" par leurs partis.

       

      Ce n’est pas du complot, c’est de la gestion d’interets bien compris...

       


    • antoineray antoineray 1er février 2008 20:41

      Comment peut-on sincèrement dire des choses pareilles ? S’il y a bien une réalité au sein d’une démocratie, c’est celle de l’offre et la demande et, je me rend effectivement compte que Nicolas Sarkozy fait plus vendre que Arlette ou Marie George !


    • non666 non666 2 février 2008 12:23

      Il est dramatique de confondre marché commercial et choix politique.

      Cette confusion est a l’evidence celle que les spin doctors de sarkozy ont faites.

      La Ciciolina faisait vendre beaucoup , est elle representative de l’Italie et meritait elle la presidence du conseil ?

      Mylene farmer est l’artiste qui vend le plus depuis des années , doit on la choisir comme présidente ?


    • antoineray antoineray 2 février 2008 16:04

      Vous êtes vraiment à coté de la plaque c’est pas croyable ! Vous me dites que les journeaux parlent plus de Sarkozy et Ryale que des autres, je vous dis oui effectivement, pour vendre, ils doivent aborder des sujets qui intéressent, je ne vous parle en aucun cas de choix politiques ici !

      Par ailleurs, ne me taxez pas de Sarkozysme moi qui n’ai jamais voté pour lui !


    • Rétif 14 février 2008 22:08

      @ l’ auteur et @ Di Girolano

      Je ne vois pas comment le peuple pourrait être un simple contre-pouvoir, puisqu’il est d’abord "Le Souverain" !Il serait alors son propre contre-pouvoir, ce qui est absurde. Si on admet cette rhétorique, on ne voit plus à quoi pourraient servir les élections ! Il est depuis l’origine admis comme définition de la démocratie qu’une fois des députés élus, un gouvernement et un Président, personne n’avait le droit de remettre l’ "autorité de la République", comme disait si bien Mitterrand, en question jusqu’au terme du mandat et jusqu’ aux élections suivantes, sans, d’ ailleurs aucun "mandat électif".

      Ou alors, quel peuple ? et quel contre-Pouvoir ? Vous faites là une étrange théologie, et les propos qui sont tenus ici, dans ce forum semblent relever de l’ atteinte à la sûreté de l’ Etat et de complot contre la démocratie. Complot " révolutionnaire ", apparemment, mais, entre nous, plutôt rigolos !


  • Dalziel 29 janvier 2008 00:00

    en s’informant sur l’état de leur pays, des réformes mises en place par le gouvernement, ses succès, ses échecs, ce que propose l’opposition,

    Où allez-vous chercher que ceux qui souhaitent faire cela, et qui le font, représentent plus qu’une infime minorité ?

    Vous rêvez, avec votre citoyen conscient et organisé, qui s’informe, qui pèse le pour et le contre, afin de choisir en toute connaissance de cause.

    Contrairement à ce que croyait ce long imbécile de Chirac, les gens votent avec leurs tripes plutôt qu’avec leurs cerveaux, et dans bien des cas, ils élisent quelqu’un contre son concurrent plutôt que pour lui-même...

    Alors, comme aurait dit Zazie : "Contre-pouvoir, mon c.. !"


    • antoineray antoineray 29 janvier 2008 17:24

      Je ne crois pas avoir dis qu’ils ne représentent qu’une infime minorité ! Je dis simplement que le seul contre-pouvoir efficace reste l’essence même du pouvoir, c’est à dire le Peuple. Seul lui est en mesure de prendre des décisions légitimes pour le pays par le biais du vote, et le seul moyen de bien voter, c’est de s’informer, comme le disait un autre commentaire.


  • chico_du_33 30 janvier 2008 16:37

    si on prend l’exemple de l’état actuel de la politique, à savoir un président de droite, un gouvernement de droite, plus de 50% de députés de droite à l’assemblée, je ne vois pas en quoi nous pouvons être dans une situation d’immobilisme.

    j’oublie quelque chose ?


    • antoineray antoineray 30 janvier 2008 19:29

      Tu oublies les syndicats qui empêchent le gouvernement de faire les réformes qu’il veut mettre en place. Je n’ai pas voté pour Nicolas Sarkozy, ni au premier, ni même au second tour de l’élection présidentielle mais je ne comprends pas selon quelle légitimité les syndicats d’extrême gauche absolument pas représentatifs des citoyens mettent la pression pour empêcher toute réforme


    • non666 non666 1er février 2008 19:19

      Encore faudrait il que les syndicats soient "representifs" autrement qu’au sens de la loi.

      Car le fait qu’un syndicat soit dit representatif, en France est un qualificatif legal qui obeit a des critères aussi lumineux que " avoir eu une attitude patriotique a la liberation"...

      Il y a une poignée de syndicats qui sont et seront toujours representatifs, meme si ils ne restent plus qu’un pourcent de français a voter pour eux aux elections professionelles.


    • antoineray antoineray 1er février 2008 20:46

      Pourriez-vous donner un exemple de ces syndicats toujours représentatifs même avec seulement 1% des voix ?

      En revanche, pour la première fois je vous suis quand à la définition légale de ce qu’est une organisation syndicale en France. Je trouve vraiment cela ridicule !


  • yannick yannick 31 janvier 2008 09:18

    C’est bien beau, ces histoires de pouvoirs et de contre pouvoir mais je pense tout simplement que le problème réside dans le fait que nous votons pour des gens ou des partis et non pas pour des projets.

    Je ne veux pas voter pour une personne, qui admettons le est susceptible de faire des erreurs, je préfère voter pour une idée ou un moyen de résoudre un problème. Je pense qu’il suffirait de généraliser le référendum pour obtenir une vraie démocratie


  • antoineray antoineray 31 janvier 2008 14:45

    Je ne pense pas qu’il faille généraliser le référendum dans la mesure où une forte part des citoyens n’ont ni le temps ni les compétence pour comprendre le fond des réformes proposées. Le référendum de 2005 sur le traité européen le montre bien : les gens sont tous aller voter sans même lire le projet ! Comment peut-on donner son vote pour ou contre quelque chose que l’on n’a pas lu ? Si le référendum était généralisé, ce problème se répèterait à chaque fois.


    • yannick yannick 1er février 2008 08:45

      En fait, je partais de l’idée de proposer toutes les deux semaines (par exemple) plusieurs sujets sur lesquels voter, si un sujet m’intéresse et que je vais voter pour ça, autant voter pour les autres. Les défenseurs de chaque idée n’ont plus qu’à informer sur les différentes possiblités qui s’offrent à nous.

      De plus cela permet de mettre en place quelque chose qui aboutira, au lieu de changer complètement de direction dès qu’un autre est élu. Si on vote pour un projet, le projet doit aller au bout, si on vote pour quelqu’un, on remet en question tout ce qu’il a fait pendant cinq ans.

      Je pense que les gens n’en ont absolument plus rien à faire de voter pour quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, s’ils doivent voter sur un sujet qui les touchent, ex à la con : Légaliser le cannabis, peu à peu ils s’intéresseront aux différentes décisions à prendre.

      Je ne nie pas que cela n’empêche pas une éventuelle manipulation des médias pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Mais au point ou on en est...


    • antoineray antoineray 1er février 2008 14:51

      Je pense encore une fois que le peuple n’est pas en mesure, seul, de prendre certaines décisions. Encore une fois, la gestion d’un Etat est bien plus compliquée que cela. Sur la question du Canabis par exemple, les gens voteraient selon s’ils sont consommateurs ou non. La majorité des consommateurs diraient "oui", la majorité des non-consommateurs diraient "non", or, la question de la légalisation du canabis va bien plus loin que cela : elle touche la question des marchés sous terrain, donc de la délinquance dans les citées, elle touche des rentrées fiscales, elle touche aux problèmes de la sécurité sociale... Les Parlementaires, lorsqu’ils étudient ce type de projet de loi, ne pense pas à eux, les français penseraient à leur cas personnel ce qui n’est pas souhaitable. Ils n’auraient pas toutes les clés du dossier pour prendre les bonnes décisions. Et encore, nous parlons là d’une question que tout le monde comprend (la légalisation du canabis) mais que se passerait-il lorsque nous aborderions des sujets plus techniques ! Aë...Je pense que ce que tu proposes ne tient pas véritablement la route.


    • yannick yannick 1er février 2008 18:32

      c’est possible, ça a l’air de fonctionner en suisse, mais c’est vrai qu’il peut y avoir un gros travail à faire au niveau de l’éducation avant d’importer ça en France.

      Va quand même falloir qu’on trouve des solutions à tout ça et je serais partisan de poser tous les problèmes sur un site et de permettre aux gens de proposer leurs solutions ( oui je sais, utopique smiley )


    • antoineray antoineray 1er février 2008 19:17

      La suisse compte moins de 8 millions d’habitants, la France en compte plus de 60 millions, je ne pense pas que les 2 pays soient comparables sur le plan de leur organisation politique et sociale.

       

      Je pense que la Solution est de mettre la pression sur les hommes politique afin qu’ils arrêtent de faire des promesses sans lendemains, qu’ils soient enfin honnêtes même si certaines choses sont difficiles à entendre.

       

      Mais dans tous les cas, je ne pense pas que le référendum généralisé soit souhaitable. Les français ne sauraient pas voter, ils ne liraient pas les textes qu’on leur proposerait. Rien que le traité constitutionnel, combien de ceux qui sont allé voter l’ont lu ? Même pas 1% je suis sûr ! Comment voter sur un texte que l’on n’a pas lu ? Les français votent au feeling pas au savoir...


    • non666 non666 1er février 2008 19:36

      "Les français ne sauraient pas voter, ils ne liraient pas les textes qu’on leur proposerait. Rien que le traité constitutionnel, combien de ceux qui sont allé voter l’ont lu ?"

      Pour avoir été de ceux qui ont combattu l’infame traité et avoir notablement influencé certains forums, je desaprouve vos propos( demandez a adama ! )

      Je trouve en plus qu’il est particulièrement monstrueux de faire ainsi l’apologie de la confiscation des pouvoirs par ce qui est en train de devenir une veritable caste d’intouchables.

      Je vous interdit d’insulter ainsi les Français car tous vos arguements justifient dans le fonds la fin de la democratie sur le fond et justifient l’election de "personnalités" pour nous occuper.

      Dire que les Français ne sont pas capables de juger c’est par soustraction faire l’apologie de la technocratie ou des "specialistes" autoproclamés decideraient en notre nom de ce qui est bien pour nous.

      Comme ceux qui ont choisit d’ecrire cet infame TCE par exemple ?

      La democratie c’est le gouvernement DU peuple, PAR le peuple et POUR le peuple pour ceux qui auraient oublié. Qu’a une epoque nous ayons été obligé de passer par des delegations, des elus pour la realiser est du aux contrainte techniques du moment. Mais la Suisse est justement l’exemple qui montre qu’une democratie pouvait fonctionner integralement depuis des siècles et internet prouve que toute les contraintes d’informations , de deplacement n’ont plus lieu d’etre.

      La seule chose qui est vraiment devenue inutile, en fait, ce sont les delegués qui siegent a l’assemblée "en notre nom". Qu’un executif s’umpose , pour diriger, ok.

      Mais pour toute lois, toute decision souveraine, nous pourrions clairement donner notre avis nous meme.

      Histoire d’enfoncer le clou, rappelez nous combien d’elu ont reelement lu le TCE avant le referendum ?

      95% se preparaient a le voter sans se poser de questions ou je me trompe ?

      Combien d’elu du congres US ont voté le patriot act sans le lire ?

      On continue ?

      Les defaut qui sont crachés sur le peuple sont exactement ceux dont nous pouvons legitimement affubler nos elus si absenteistes dans les assemblées ou ils sont elus (assemblée nationale, senat, asemblée europeenne...)


    • dom y loulou dom 2 février 2008 13:44

      @antoneray

       

      vous devriez cesser de penser pour les autres, surtout si c’est pour croire qu’ils sont des babouins dépourvus de logique et de bon sens... et encore, les babouins vous surprendraient n’est-ce pas.

      l’élite... celà fait six ans que "l’élite" nous montre de quoi elle est "capable" : de rien ! puisque cette même élite suit les directives meurtrières qui ruinent l’occident et le moyen-orient et qu’il s’agit avant tout de maintenair les grosses affaires comme elles sont... catastrophiques pour l’ensembl edes populations.

       

      A vouloir continuer de sauver un dollar moribond... même les financiers ne veulent plus cautioner sa remise à flots artificielle... de mois en mois... cette fois s’aura éétle vol pur et simple de 80 milliards dont personne ne semble se soucier dans quelle poches ils ont été placés... à mon avis l’effort de guerre a réclamé encore des sacrifices et des sacrifiés. Ce qui est bien de nos jours c’est que TOUT finit par se savoir.

      La seule chose qui fasse vancer les pensées sont les citoyens eux-mêmes puisque la presse aussi a été confisquée par la même élite qui aime surtout se distribuer les richesses au lieu de veiller à l’équilibre commun.


    • dom y loulou dom 2 février 2008 13:57

      vous êtes assez doué monsieur pour mélanger les genres... c’est intéressant... mais ce n’est pas tant la faculté de voter sur un réfernedum qui est en cause mais le fait que les idées potentielles de réformes nous sont "martelées" par en-haut alors que la base de la pyramide sociétale est bien plus large sur sa base... vous me suivez n’est-ce pas ?

      Donc le potentiel d’idées, plus il est élargi à la population, plus elle a son mot à dire, plus la socété est enrichie de points de vue et d’intelligence, croire en l’élite pensante du haut de la pyramide est non-seulement absolument insultant pour cette immensité majoritaire de la base qui porte cette élite qui se partage les fruits du gâteau, mais réduit la progression de la société immensément.

       

      C’est une si claire évidence que vous pouvez bien continuer à croire à l’excelence de l’élite... la plupart subissent surtout les restrictions opérées par celle-ci et c’est un mouvement qui ne peut avoir de fin heureuse, car tout mouvement comporte en soi sa propre fin et en prépare, parfois malgré elle, un nouveau début. A méditer je pense.

       

       


    • antoineray antoineray 2 février 2008 16:11

      Au vu du titre de mon article, il est drôle que vous me fassiez le reproche de n’avoir aucune considération pour le peuple ! Je dis simplement (dans un commentaire qui n’a pas été posté, je ne sais pas pourquoi...) que les citoyens ne sont pas forcés de s’intéresser à la politique ! Ils ne sont pas tous comme vous ! Certains après le travail réfèrent passer du temps avec leur famille et leurs enfants que s’informer sur l’Etat du pays et je ne les blame pas pour cela ! Chacun est libre de faire ce qui l’intéresse !

      Vos arguments sont dénués de bon sens ! Ne vous en faites pas pour le Dollar, les investisseurs chinois en ont tellement qu’ils ne le laisseront pas s’effondrer !


  • idyllique 1er février 2008 00:41

    Hum, méfions-nous, depuis quelques décennies c’est la street democracy qui gouverne au détriment de notre pays !

    Une classe politique incompétente depuis Mitterrand, des élus plus préoccupés à magouiller dans leur coin pour parvenir au sommet de l’Etat, des Français qui attendent des miracles de l’Etat qu’ils confondent avec Cresus !

    Résultat 30 ans de retard sur tous les compteurs mondiaux ! Des déficits records ! Des politiques qui une fois élus continuent les courbettes et le saupoudrage de millions d’euros à des millions d’assistés ! Argent, qu’ils empruntent sans compter sur les marchés mondiaux... la facture est repoussée de septennat en quinquennat ! Pourvu qu’ils soient réélus ! Le racket fiscal des classes moyennes et supérieures est à son maximum et hélas n’a pas permis de renflouer les caisses puisque nous continuons à dépenser plus que ce que nous gagnons et à subvenir aux besoins d’une population gloutonne qui ne cesse de croître et hélas nous jouons les nababs puisque nous distribuons des milliards d’euros en saupoudrage également à tous les pays du monde parfois moins endettés que nous !!!

    Ne nous réjouissons pas des baby-boom à répétition, ces bébés coûtent très chers dès la naissance à l’Etat (sécurité sociale, mais aussi politiques sociales et natalistes où l’on rémunèrent les utérus les plus productifs ! rappelons que la planète doit subir 7 milliards de bipèdes, nous n’étions qu’un milliard au 19ème siècle ) demain ces bébés seront des adultes pollueurs et destructeurs de planète qui se cumuleront avant de remplacer les assistés d’aujourd’hui ! De plus, ils n’auront pas la santé physique et mentale vu comment on les éduque (autorité parentale inexistante, pas d’hygiène de vie, malbouffe artificielle, polluée, dénutrie, maladies environnementales qui explosent déjà provoquant une augmentation des cancers sans précédent dans l’histoire humaine....) Mais ça fait tourner les labos pharmaceutiques, les cabinets médicaux et les hôpitaux (des millions d’emplois sont créés pour guérir au détriment de la prévention)

    Sur cette planète l’approche systèmique est inconnue !

     

    Chut dormez tranquilles pendant que nous vous préparons des lendemains d’enfer

     

    ce qui nous pend au nez : une affreuse guerre civile pour se disputer les fruits de la misère : de rares sources d’eau potable et de la nourriture digne de ce nom !


    • antoineray antoineray 4 février 2008 00:17

      Vous souhaitez des arguments contre votre simplisme ? Je pensais que cela n’était pas nécéssaire et que vous vous rendriez compte par vous même que votre commentaire n’était pas constructif ! Allons- y donc !

       

      Vous avez sans doute raison dans la première partie de votre commentaire où vous nous montrez que vous êtes au courant du déficit de l’Etat ; nous dépensons plus que ce que nous avons, les déficits se creusent, les hommes politiques plus portés sur leur réelection que sur les problèmes de l’Etat n’hésitent pas à enfoncer le clou ! Je vous suis sur ce premier point.

       

      Puis vous nous parlez de "racket des classes moyennes"... Je dois avouer que je ne comprends pas bien de quoi vous parlez ! Impôts ? Charges sociales ? TVA ? Mais monsieurs, vous avez fait vous même le constat de la croissance de la population et celle de l’âge de vie moyen ! Si vous ne travailler que 40 ans et que vous en vivez 80, il faut bien payer

      1. Votre éducation avant être en âge de travailler

      2. votre retraite et votre santée lorsque vous ne serez plus en âge

       

      Puisque vous avez parfaitement compris que l’on ne pouvait dépenser plus que ce que l’on a, pourquoi parler de "racket" ? Je pensais que seuls les gens inconscients des problèmes économiques réagissait comme cela ! Vous pointez un problème (celui des déficits) mais vous demandez à ce qu’on les creusent d’avantage en arrêtant ce "racket" sur les classes moyennes ! Il faudrait savoir !

       

      Vous reprochez à notre pays l’aide qu’il donne aux autres pays qui en ont besoins, mais que préférez vous : que de pauvres gens traversent la méditérannée pour échapper à la misère ou bien qu’on essaie de leur apporter ce dont ils ont besoins chez eux ? Sachez par ailleurs que ces dons ne représentent qu’une partie infime de notre budget ! J’utiliserais presque le terme dérisoire !

       

      D’autre part vous nous parlez de "surpopulation mondiale" mais où avez vous appri cela ? C’est totalement faux ! Il est vrai que la population mondiale est passé de 1 à 7 million en 100 ans mais cela ne veut pas dire que nous sommes en surpopulation ! La population dans les pays riches a tendance à stagner voir baisser alors que c’est celle des pays en voie de développement qui augmente, là où il y a de la place, où les gens vivent encore dans des campagnes ! êtes-vous déjà allé en Afrique pour vous rendre compte qu’il n’y a absoluement pas de surpopulation mondiale ?

      Par ailleurs, et c’est sans doute la plus grâve erreure que vous faites, où allez-vous chercher que les naissances coûtent de l’argent ? Comment peut-on inventer une chose pareille ? Sachez monsieurs, que, contrairement à vos affirmations, la natalité est la santé d’un pays ! Les naissances font consommer les parents, donc accélérer la croissance économique, les emplois, etc. De plus, ces enfants deviendront des adultes travailleurs, consommateurs cotisants pour votre retraite ! 

      En ce qui concerne l’éducation des enfants, il est certains que chaque parent doit veiller au comportement de son enfant mais encore une fois, vous faites une énorme erreure (un peu dans le genre de celles faites par l’extrême droite française) ! Vous confondez "effet de génération" et "effet d’âge". Vous dites que les enfants sont mal élevés en en déduisant qu’ils seront des mauvais adultes mais cela est faux ! Ce n’est pas une question de génération mais d’âge ; avec le temps, ces enfants sauront devenir adultes, ne vous en faites pas ! J’ai moi même retrouvé des textes du 19e siècles qui disaient que les enfants de l’époque étaient très mal élevés, alors vous voyez...

       

      Juste une petite ligne pour vous raisonner un peu : monsieurs voyons, vous constatez vous-même que la population mondiale est passée de 1 à 7 millons en 100 ans, il est donc normale que le nombre de cancers et autres maladies soit multiplié par 7 lui aussi ! Faites un effort de réflexion avant d’écrire de telles choses !

       

      Pour finir, vous sauriez, si vous aviez passé votre bac, que ce genre de question idiote n’y sont pas posées ! Plutôt que de lire vos bétises, achetez vous un bon livre d’économie, Stiglitz et Samuelson ne sont plutôt pas mauvais, un passage chez le libraire s’impose !

       

       


    • antoineray antoineray 4 février 2008 05:07

      Je viens de voir mon erreure, je veux évidemment parler de milliards et non de millions au sujet de la population mondiale.


  • antoineray antoineray 1er février 2008 02:06

    Raisonnement parfaitement simpliste, et surtout très faux.


    • idyllique 2 février 2008 00:46

      Quand on est incapable d’argumenter une réponse on s’abstient !

      Je vous conseille de lire E Morin pour ouvrir vos horizons .

      De méditer sur une question de philo niveau bac moins le quart : la surpopulation humaine, un fléau pour la planète ou pour l’humanité ?!

      Epreuve de maths : de 1 milliard de bipèdes au 19ème siècle nous sommes passés à 7 milliards aujourd’hui, combien d’années nous restent-ils à vivre avant que les terres arables ne soient stériles après la disparition des arbres !

      Une Piste pour vous aider : l’île de Paques


  • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 1er février 2008 19:48

    Dans le système politique actuel les politiques sont élus, ensuite ils prennent des décisions, écrivent des lois, signent les traités internationaux, engagent des dépenses que des générations futures devront rembourser etc., sans vérifier si la majorité de la population est d’accord avec chacun de leurs actes, et même souvent en sachant que la majorité de la population n’est certainement pas d’accord avec certains de leurs actes.

    La démocratie véritable est assurée par deux conditions indissociables :

    - La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.

    - Chaque décision politique doit être conforme aux désirs de la majorité des citoyens qui désirent prendre part à la décision.

    Il est certain qu’aucune des deux conditions n’est respectée en France.

    Si les décisions doivent être réservées à une élite, alors la démocratie n’existe pas. Rappel : en démocratie toutes les décisions doivent être conformes aux désirs de la majorité des citoyens, de tous les citoyens qui souhaitent exprimer leur volonté. Si la règle est que les décisions politiques doivent être seulement conformes aux désirs d’une certaine « élite » alors on ne se situe pas dans un système démocratique.

    Le système politique qui fait appel aux référendums de façon généralisée peut être mis en place quelle que soit la taille ou le poids économique ou démographique du pays.

    Les États Unis d’Amérique sont un exemple de grand pays qui pour certains types de décisions met en œuvre les référendums.

    Vous pouvez lire d’avantage dans l’article « La France et l’Union européenne face aux citoyens : comment obtenir la démocratie ? » qui a été publié sur AgoraVox :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33505

    Ceci-dit je ne cherche à convertir personne à mes idées. En démocratie toutes les opinions sont permises....

    Je commente non pas pour polémiquer mais pour participer à la diffusion les opinions.


    • antoineray antoineray 1er février 2008 20:57

      Au vu des faibles taux de participation que connaissent les Etats-Unis, je ne pense pas qu’ils soient un modèle en terme de référendum... Je reste persuadé que les représentant élus, experts sont les mieux placés pour prendre des décisions, encore une fois la majorité des citoyens n’est peut être pas comme vous. Par cela je veux dire, pas intéressée par la vie publique ce qui rend le référendum peu intéressant.


    • non666 non666 3 février 2008 10:23

      Au vue de la faible presence dans les assemblées de nos parlmentaires, je ne suis pas sur qu’ils aient plus de merite que les citoyens...

      Vous voyez "antoineray", chaque arguement contre le peuple eput etre un boomerang qui revient dans la tronche des pom pom girl du parlementarisme.


    • antoineray antoineray 3 février 2008 17:20

      Je n’ai jamais dit que notre modèle était parfait ! Les parlementaires absents votent par procurations, encore une fois, je ne les défends pas ! Je pense que l’on peut obliger les Parlementaires à siéger au Parlement, mais on ne peut pas forcer les citoyens à aller voter à un référendum ! C’est aussi à nous tous de ne plus élire les parlementaire absentéistes !

      Enfin pour aller plus loin dans mes arguments contre le référendum pour toutes les lois, je vous rappelle qu’au Etats Unis, il n’est utilisé que par les Etats fédérés dont la population est bien plus faible que la population française ! Que le taux de participation ne dépasse que rarement les 30% !

      Enfin, comment allons nous amander les lois par référendum ?!


    • antoineray antoineray 3 février 2008 17:23

      Par ailleurs, je ne suis pas une Pom Pom girl du Parlementarisme, mais un démocrate et dans toutes les démocraties, il faut un Parlement. Parlementarisme ou présidentialisme n’est pas le débat je pense. Si vous êtes contre le Parlement alors je pense que vos idées sont dangereuses, car on sait tous comment terminent ce genre de régime !


  • Francis, agnotologue JL 4 février 2008 09:27

    L’article est intéressant et plein d’idées. Cependant,

    Dans la République, le Peuple n’est pas un contre pouvoir, il est souverain. Mais un souverain immature et amnésique à la fois. C’est pourquoi il faut des contre pouvoirs pour l’éduquer et le conseiller. Les médias au service des intellectuels seraient ce contre pouvoir.

    Hélas, " Le journalisme moderne justifie son existence par le grand principe darwinien : c’est le plus vulgaire qui survit. " (d’après O. Wilde)


  • Jérémy 4 février 2008 15:42

    Le contre pouvoir est effectivement une base incontournable de la démocratie même si il a du mal à se faire accepter par le pouvoir en place.


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