lundi 28 janvier 2019 - par Thierry Paul Valette TPV

Les Gilets Jaunes Citoyens co/organisent le Grand débat Mairie du 15e 28 janvier 19H00

Les Gilets Jaunes Citoyens co/organiseront et animeront la première grande réunion dans le cadre du grand débat national afin de faire passer l'ensemble des doléances. Elle sera déroulera le 28 janvier à la mairie du 15e de Paris à partir de 19H00, en présence de monsieur le maire Philippe Goujon qui apporte son aide pour permettre l'expression citoyenne. Thierry Paul Valette

La lettre du président Emmanuel Macron a convaincu peu de monde tant le cadre est mal défini et de nombreux sujets sont passés sous silence. Les réunions sont l'occasion de pouvoir faire un "forcing" démocratique afin que soient entendues l'ensemble des doléances.

Pouvoir débattre et échanger autour des différents thémes est déjà une première petite victoire dans un contexte social particulièrement compliqué ou Emmanuel Macron fait son marathon avec les maires de France. 

Depuis mardi 15 janvier à Grand-Bourgtheroulde dans l’Eure, le Grand débat national est pris en otage par le président de la République. Censé répondre à la crise des Gilets jaunes, ce grand débat profite pour le moment à Emmnanuel Macron qui se réconcilie avec les maires du pays et sonne l'acte 2 de son quinquennat. La course aux élections européennes n'est pas très loin. 

Des réunions d'initiative locale sont organisées partout en France et tant mieux. Les citoyens doivent prendre l’initiative et permettre la discussion la plus large et la plus représentative possible. Il ne faut donc pas hésiter à organiser et participer à des réunions publiques citoyennes. Toutes nos contributions doivent être rendues publiques et analysées.

 Les conférences citoyennes régionales organisées doivent mises en palce afin d'élaborer des pistes concrètes et sérieuses. Pour 77% des Français, le grand débat ne sera pas mené de façon indépendante du pouvoir. C'est pour cette raison que les Gilets Jaunes doivent investir les débats et organiser les réunions de travail.

C'est dans ce cadre que Gilets Jaunes Citoyens co/organiseront la première grande réunion dans le cadre du grand débat national afin de faire passer l'ensemble des doléances. Elle sera déroulera le 28 janvier à la mairie du 15e de Paris à partir de 19H00, en présence de monsieur le maire Philippe Goujon et animée par les Gilets Jaunes Citoyens.

Le président Emmanuel MACRON A cadré et fermé les débats avant même leurs commencements : « pas de questions interdites » et pourtant votre sa souligne une évidente intention de rester fidèle à sa politique. Il ferme la porte à quelques une des revendications majeures : l’ISF, la suppression de l’augmentation de la CSG pour les retraités.

Le « fardeau des retraites » n'est pas assumé. Il n’y aura aucune réindexation des retraites. Le holdup va malheureusement continuer si les Gilets Jaunes laissent faire. Tout ceci n’est pas acceptable. 

Le lancement de ce grand débat laisse donc très perplexes et à juste titre. Au-delà de la démission de Chantal Jouanno des suites du scandale au sujet desa rémunération excessive, sa mise en place est d’une complexité sans nom. De la manière dont sera recueilli l’ensemble des doléances à la façon dont elles seront traitées, nous sommes tous dans une grande incertitude : à savoir si, nous Gilets Jaunes, seront pleinement associés à l’animation des débats.

Par conséquent, nous invitons les gilets Jaunes à ’être pleinement associés à ce grand débat. Les Gilets Jaunes doivent en être les acteurs majeurs.

 Thierry Paul Valette

 



4 réactions


  • bernard29 bernard29 28 janvier 2019 17:21

    vous avez avancé l’heure. ça continue la nuit, alors ?? C’est le Grand débat : la suite !


  • Crab2 29 janvier 2019 11:24

  • zygzornifle zygzornifle 29 janvier 2019 11:57

    Et vous y croyez ?

    Débattez camarades pendant ce temps le gouvernement prépare sa campagne pour les Européennes et le sursaut Européen .....


  • jobmoro 30 janvier 2019 14:26

    Violence etc...


    Monsieur Castaner agite le brouet à grand coups de louche. Une com. bien louche et bien grasse, propre à terroriser le pékin...

    Souvenirs, souvenirs... Les sans culottes qui assiégèrent la Bastille n’étaient que quelques centaines... même pas certain !

    Les « terroristes » qui harcelèrent les troupes nazies d’occupation n’étaient certes pas la majorité des français !

    Les communards qui élevèrent les barricades contre les collabos de l’époque n’étaient pas la majorité, eux non plus !


    D’autres exemples historiques pullulent dans notre histoire de peuple gaulois, toujours râleur, souvent déconsidéré mais toujours vivant n’en déplaise aux financiers, aux banksters et à leurs marionnettes (Salut Manu !) … A vous de compléter...


    Violents les petits habillés de noir et cagoulés ? Violents par ce qu’ils brûle quelques voitures... ? belles images de lumière en plein hiver !

    Oui bien sur ils sont violents, la violence de désespoir, de la faim, de la colère, violence des gueux et des pestiférés par ce que sans travail, sans esclavage, sans soumission, sans espoir...


    Castaner et les autres marionnettes sont ils des non-violents ?


    Leurs pantins sont bardés d’armures et de modernes hallebardes qui éborgnent, amputent et estropient à longueur de journée, ils tirent à bout portant sur le peuple, ils ne lèvent pas la crosse en l’air par ce que les marionnettes les ont grassement augmenté de 300 € !!! Tous vendus !


    La question, that is the question :

    Combien de temps encore la minorité du peuple qui se lève, comme en 40, comme en 1870, comme en 1789... pourra encore retenir ses coups, retenir son envie de se kamikazer contre les banksters et leurs marionnettes engoncées dans leur beaux costumes-cravates de soit disant représentants du peuple ou dans leurs armures noires et méprisantes face à tous ceux qui ne sont vêtus que d’un petit gilet jaune ?


    Je ne suis pas encore sur un rond point, je ne me sens plus assez vaillant, physiquement. Mais quitte à crever, peut-être que je vais y aller, un de ces matins pluvieux et froids...


    « Je n’aurais pas d’arme et ils pourront tirer. »

    Job Moro.


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