vendredi 21 novembre 2008 - par morytraore.com

Obama, l’Afrique et le Monde

Après l’élection d’Obama président des Etats-Unis d’Amérique, s’est abattue, sur Abidjan, une pluie persistante accompagnée de grondements de tonnerre si forts, si répétitifs et si proches de la terre que je n’ai pu m’empêcher de penser : Est-ce un message des dieux, un signe que Dieu nous envoie pour attirer notre attention sur quelque chose d’important qui nous échappe, mais quoi ?

Ce ne peut être l’élection d’Obama que le monde déjà célèbre, en Afrique encore plus qu’ailleurs. Que ce soit dans les rues ou les titres de journaux le mot incroyable ne cesse de revenir. Nous savons que Dieu ne se mêle pas aux petites manifestations de joie et de peines des humains… et puis, ce qui aux humains paraît incroyable, n’est , du point de vue de la distance divine, qu’un simple signe de la normalité. En effet avec l’avènement de l’ordinateur et des satellites qui ont transformé le monde en « village planétaire » quoi de plus normal qu’un fils de « berger » de la tribu Luo devienne président des USA ?

Alors sur quoi donc les dieux voulaient-ils attirer notre attention ? Qu’est-ce qui ne va pas ? 

Ces grondements de tonnerre ne sont-ils pas un reproche aux humains, de trop vite se réjouir sans avoir compris le sens profond du signe ? Notre naïveté de prendre le premier venu pour le messie. Tous les peuples du monde aspirent au changement. Obama n’est pas un messie et n’apportera pas ce changement profond dont les peuples ont besoin. Obama est un symbole de la réussite individuelle. Bravo pour le symbole et à nous les rêves. Il est aussi le symbole de toutes les minorités victimes d’exclusion. Confondre le symbole et la réalité, c’est prendre les vessies pour des lanternes.

Je suis un noir, mais je ne me mettrai pas en fête pour l’élection d’un président fût-il Obama. Je crois m’être guéri de cette fausse fierté africaine qui n’apporte pas grand chose au monde. Tous les êtres se valent et méritent tous une haute considération. Aucun n’est supérieur à l’autre, quelle que soit sa couleur (bleue, jaune, blanche ou noire), quel que soit le matériau dont il est fait (pierre, métal, liquide ou chair).

Il ne s’agit nullement de banaliser Obama, un homme d’une si haute valeur dont nous n’atteignons même pas la cheville ; mais de réfléchir et d’être conscient du type de changement que nous souhaitons du monde.

Avec ces élections, nous sommes de plain-pied dans le spectacle du politique.

Si la religion est l’opium du peuple (Marx), nous pourrions dire que la politique est un folklore pour divertir le peuple, pendant qu’on l’exploite de toutes les manières.

Ne nous faisons pas d’illusions. Obama élu président ne sera plus Obama, il sera le Président des Etats-Unis d’Amérique. Selon McLuhan, ce prophète de la communication, le contenant est plus puissant que le contenu. Ce pouvoir que le contenant détient sur le contenu est un effet dont il faut tenir compte sous peine de se fourvoyer.

L’Afrique est un continent très instructif à bien des égards, qui nous révèle la véritable nature de certaines notions occidentales. Nous avons bien vu, en Afrique, que les présidents ne sont rien d’autre que la caricature de la dictature coloniale. À tel point que les populations de certains pays en viennent à préférer la situation antérieure. L’Indépendance des pays africains ? Une simple perpétuation de l’état colonial si ce n’est son renforcement. Tout comme aux Etats-Unis d’ailleurs, où l’Indépendance repose sur le génocide des autochtones (Indiens) auxquels les colons n’ont jamais rendu l’indépendance qui leur avait été prise.

Les WASP (blancs anglo-saxons protestants) aux Etats-Unis, ont confisqué le pouvoir pendant des siècles comme étant leur propriété exclusive. Ils sentent que leur temps est terminé et Obama est pour eux une chance de pouvoir maintenir un système anachronique qui aurait besoin de réformes profondes. Pour les populations noires et toutes les minorités exclues, l’élection d’Obama risque d’être cet arbre qui cache la forêt, une façon de désamorcer la véritable restitution du pouvoir aux peuples.

- Pourquoi, me diriez-vous, le pouvoir des WASP serait-il, miraculeusement, terminé ?

- Et pourquoi faudrait-il nécessairement « restituer » le pouvoir aux peuples, ne l’ont-ils pas déjà dans un système démocratique ?

Nous risquons de ne pas trop nous comprendre surtout en ce moment où les esprits excités mettent Obama à toutes les sauces : Un noir à l’Elysée ? Un Pape noir ? Pourquoi pas un noir Premier ministre ou Empereur du Japon ? Un délire de confusion qui fait écrire : « L’élection d’Obama à la tête des Etats-Unis sonne comme l’aboutissement d’une longue marche vers la démocratie. »[1] Pour éviter de fausses polémiques des clarifications sont nécessaires.

Dans le village planétaire, l’on ne jure plus que par la communication. Tout est régi par la communication et rien ne peut être résolu sans elle. C’est encore la communication qui nous induit dans ce « délire de confusion » dont nous parlons (écrivons). Cela fait partie de l’essence même de la communication que de créer des relations et des confusions entre des éléments de natures différentes. C’est un cercle vicieux, comment s’en sortir ?

Pour ne pas tomber dans le piège permanent, nous devons être, continuellement, conscients du fonctionnement de la communication et des effets du médium.

Toute situation de communication met en branle des relations entre des médiums.

Qu’est-ce qu’un médium ?

Toute existence ou toute force matérielle, virtuelle ou imaginaire est un médium : l’Air, le grain de Sable, le Roi, le Pentagone, l’Union Européenne, le Papier, l’Alphabet, la Constitution, la Présidence, la Voiture, Barack Obama, le Livre, la Lumière, l’Electricité, … tout est médium.

Tout médium détient des pouvoirs et produit des effets. Le médium, terme d’origine latine, signifiant : centre, milieu, est créateur d’environnement. La méthode de classification des environnements (médiums ) est des plus simples. C’est celle qui prévaut en matière de communication, par emboîtement des uns dans les autres, telles des poupées russes ou des boîtes gigognes (M. McLuhan [2]).

Face à un problème, tous les médiums ne sont pas impliqués en même temps, le niveau d’intervention dépend de la nature du problème à résoudre. Le succès et l’insuccès de l’action ou du projet sont liés à l’utilisation ou la non-utilisation du courant principal de l’environnement concerné. Comment déterminer ce courant principal ? 

Communication : Le Visible et l’Invisible

Les humains qui ont la chance de connaître le XXIe siècle vivent dans un univers extrêmement riche du point de vue de la communication. Un monde « triséqué [3] » selon le terme du couple futurologue Toffler, c’est-à-dire un monde global habité par trois grandes civilisations en mouvement : « la première vague », la civilisation agraire, « la deuxième vague », la civilisation industrielle et « la troisième vague [4] », la civilisation de l’ordinateur.

Le médium principal de la civilisation agraire est l’Oralité (ondes et vibrations sonores).

La civilisation industrielle a pour moteur l’Alphabet phonétique (visuel).

La civilisation de l’ordinateur fonctionne avec les Ondes Electriques assimilables aux vibrations sonores.

De ces trois grandes civilisations, deux fonctionnent sur des ondes (vibrations orales et électriques) : la civilisation agraire et la civilisation de l’ordinateur. Le village traditionnel et le village planétaire ont en commun le même esprit magique.

Seule la civilisation industrielle, isolée et prise en étau entre les deux, fonctionne sur un médium visuel : l’alphabet phonétique qui exclut les vibrations sonores. Il est clair que le courant principal qui se dégage désormais de ce monde est un courant oral favorable à l’homme et aux peuples dont la vie est liée aux vibrations orales.

C’est à cause de ce courant principal que nous pouvons écrire que le pouvoir (exclusif) des WASP(blancs anglo-saxons protestants) est terminé. En revanche ceux qui auraient le projet d’exclure les WASP du pouvoir n’y parviendront pas car le courant actuel est favorable à l’intégration. Cette idée du courant principal est très importante à comprendre. C’est la compréhension des effets du courant principal qui fait que les victimes pourront accepter l’idée que les « bourreaux » n’étaient pas responsables mais eux-mêmes victimes de la manipulation du courant principal. Il serait injuste d’accuser l’autre de profiter de ce courant principal car à sa place nous aurions fait ce qu’il a fait : profiter du courant principal, ce qui est tout à fait normal.

Tous les maux dont l’humanité a souffert pendant près de quatre siècles de civilisation industrielle : colonisation industrielle, esclavage massif, discriminations, exclusions, génocides et exterminations des communautés sont des effets insoupçonnés de l’écriture et non le fait des hommes.

Les USA sont aujourd’hui le pays le plus exposé aux agressions injustes, ils sont accusés de crimes dont ils ne sont pas les véritables auteurs.

Les Etats-Unis, depuis la Constitution de1787, et pratiquement tous les états du monde moderne, fonctionnent sur un « tapis volant » : Papier-Ecriture. Cela a bien fonctionné pendant longtemps. Actuellement dans un environnement oral ce « tapis volant » devient anachronique et fonctionne à contre-courant. Nous voyons bien, avec la crise financière internationale que ce « tapis volant » est atteint en plein cœur : dans le crédit. C’est toute notre conception de l’économie et des finances, héritée de la période du Livre, qui est remise en cause.

Les Etats-Unis n’ont aucun ennemi sérieux au monde, nous sommes tous des alliés. Simplement, il faudrait arrêter d’imposer au monde une politique anachronique. A commencer par réécrire la Constitution dans un esprit nouveau et sur un support multimédia sensible aux expressions de tous les peuples.

« La constitution des États-Unis est le plus important des produits d’exportation américains[5] »

Le changement du support de cette Constitution (écrite), du papier au support multimédia, ouvrira la voie vers la confection d’une véritable démocratie digne des peuples du XXIe siècle. Car, le modèle de la démocratie imposé au monde par l’Occident, s’avère être la pire des dictatures : celle du parti unique de l’Ecriture contre toutes les croyances tribales et orales des populations de la planète.

 

Yrom

Conseiller en Veille Technologique et Culturelle

Abidjan Cote d’Ivoire Afrique



[1] Tra Bi Charles, « Leçon de démocratie  » Soir Info (quotidien ivoirien) no 4256 du samedi 08 Novembre 2008, p. 4.

[2] McLuhan, Marshall. 1968. Pour comprendre les média. Paris : Mama/Seuil.

[3] Toffler, Alvin & Heidi. 1993. War and Anti-War. New York : Little, Brown and Company. Trad. française, 1994. Guerre et Contre-Guerre. Paris : Fayard.

[4] Toffler, Alvin. 1980. The Third Wave, London : William Collins & Co. Ltd.



29 réactions


  • ASINUS 21 novembre 2008 12:38

    yep alleluia , z allez pas etre déçu !!!


    • morytraore.com Yrom 25 novembre 2008 21:08

       «  Aaaaalleluia, alleluia, alleluia aaaaaaaaah… » Bien sûr que oui, je ne suis pas déçu… Continuons dans l’allégresse, le monde ne se limite pas à la vision chrétienne, « Bismi Allah  » ni à la vision musulmane… Nous sortons du règne exclusif du livre, par conséquent, du monothéisme juif, chrétien ou musulman. Le polythéisme originel revient en force avec l’Ordinateur qui signifie par ailleurs Dieu. 


  • legrosschmoll legrosschmoll 21 novembre 2008 12:41

    Excellente analyse qui dépasse de loin tous les discours ras du plancher que l’on ne cesse d’entendre sur la crise et le monde nouveau


    • morytraore.com Yrom 25 novembre 2008 21:23

       Très gentil, merci infiniment pour votre encouragement. J’espère ne pas en perdre la tête.


  • appoline appoline 21 novembre 2008 12:44

    Yrom,
    Merci pour votre article qui illustre bien les leurres dont il faudra nous défaire si nous voulons enfin vivre un tant soit peu en paix.
    Vos grios sont les seuls à cultiver une communication si précieuse et si rare chez nous. Protégez bien votre culture mêlée de visible et d’invisible dans le respect du passé et du présent.


    • morytraore.com Yrom 27 novembre 2008 12:09

       Appoline,

      Excusez-moi d’être un peu long dans ma réponse.

      L’humanisme, la générosité et la conscience des valeurs qui transparaissent de votre écriture sont aussi précieux. Ce que vous dites du griot est juste. Vous me faites penser à un ami japonais, Paul Eguchi qui a la même conviction que vous. Il est Professeur honoraire au musée ethnographique d’Osaka, et a déjà écrit plus d’une centaine d’ouvrages sur les traditions orales. Il a fini par se dire que la meilleure façon de valoriser l’oralité, c’est par l’oralité elle-même. Il est devenu « griot », le support de son écriture n’est plus exclusivement le papier mais aussi son corps. Sa vie en a été transformée. Depuis plus de quarante ans, il vit entre le Japon et le Cameroun parmi des Fulbé, et tout ce que son corps recueille de sagesse, il le transmet au Japonais à travers des conférences spectacles. Il a crée aussi avec des citoyens, un groupe de formation-spectacle qui s’appelle en japonais, « Chikyu Ohanashi mura »[1] (village planétaire de la parole) 

      Le griot est un personnage généreux et qui a le sens du pardon. 
      J’ai beaucoup d’inquiétude car je sais que de nombreux Africains ont perdu le sens de la générosité et du pardon. Surtout, la gente alphabétisée qu’on appelle les intellectuels (j’en fais partie mais je me soigne), peut être dangereuse, aussi bien pour les Africains, que pour les Occidentaux.

      Vous savez que l’un des effets de l’alphabet sur l’individu est la rupture du cordon ombilical d’avec la tribu, et sur laquelle il exerce un petit pouvoir que lui confère l’alphabet. L’alphabétisé, froid et sans cœur peut se comporter vis-à-vis de sa communauté comme un colon sans grandeur. Face aux Occidentaux, il joue le rôle de « l’Africain spolié » qui attend secrètement son heure de vengeance. Ce double langage imbibé d’ingratitude et de trahison est difficile à gérer.

      Par ailleurs nous avons de nombreux signes qui confirment l’idée que le XXIe siècle est favorable à l’Afrique. Il vaut mieux prévoir les dégâts que de se laisser surprendre, car c’est très souvent des innocents qui paient.

      J’aime bien ce poème de N. X. Ebony :

      «  (la voix calme et forte)

      qui suis-je

      qui je suis

      je suis noir je suis blanc je suis jaune

      transparent

      je suis

      celui qui est né au carrefour des siècles

      celui qui a reçu l’histoire en plein cœur

      celui qui se désaltère à la source mosaïque

      qui gémit des secousses de la planète

      qui s’est fiancé au méridien de greenwich

      je suis

      le prince d’une vestale

      violée à coups de baïonnette

      le funambule en équilibre sur le mince fil des identités

      sous vos soleils tyrans

      entre le baobab et le gratte ciel

      je suis mille »[2]


      [2] Ebony N. X. . 1983. Déjà vu. Paris : Ouskokata. (Texte reproduit avec l’aimable autorisation des ayants droit) 


    • morytraore.com Yrom 30 novembre 2008 00:17

      Bonjour et merci infiniment de me donner l’occasion d’approfondir certaines questions.

      On pourrait écrire effectivement que « la domination et le pouvoir ne sont plus une question d’appartenance ethnique ». Du point de vue de l’individu, vous avez raison, mais c’est trompeur. La question que vous posez est très délicate, et la réponse n’est pas aisée.

      L’individu Obama, malgré le soutien massif de l’électorat noir et des Africains, ne saurait être le représentant de ces communautés pour deux raisons.

      Première raison : M. Obama, pour accéder aux portes de la Maison blanche, a gravi les échelles de valeur de l’Ecriture et non celles des communautés noires et africaines.

      Deuxième raison : Tant que l’Ecriture restera le détenteur exclusif de la domination et du pouvoir, les communautés humaines (tribus, ethnies, croyances et autres…) en seront exclues, car l’oralité demeure le medium principal de communication de toute communauté vivante. Une communauté qui n’est pas admise par le pouvoir ne peut y envoyer de représentant. Le mode d’accès au pouvoir de l’Ecriture est un mode individuel et non pas communautaire. 

      Intellectuellement cette subtilité n’est pas évidente à percevoir. Pourtant, la compréhension de ce point délicat, pourrait nous aider à trouver une solution plus efficace à certains de nos problèmes dont celui, important du terrorisme.

       

    • morytraore.com Yrom 5 décembre 2008 09:01

       Vous auriez pu mépriser complètement mon point de vue en y répondant même pas. Le fait que vous vous donniez la peine de rédiger ce commentaire est un acte de générosité et de sincérité que j’apprécie beaucoup. 

      Certaines de mes affirmations semblent vous avoir offusqué, et vous avez parfaitement raison. Je reconnais qu’il y a une sorte d’insolence plus ou moins choquante dans le fait de mettre en doute des idées communément admises. Selon les sensibilités, cela peut être assimilé à une gifle et il faudrait s’attendre en retour, à recevoir la pareille. Je vous présente mes excuses de vous avoir choqué.

      Cependant, permettez-moi de mieux préciser mes intentions. Votre réaction prouve que vous êtes conscient du fait qu’il s’agit bien d’une remise en cause.

      Dans la pièce de théâtre de Samuel Beckett, « En attendant Godot », Estragon, aux prises avec sa chaussure, après un suprême effort parvient à l’enlever. Il l’examine, la suspecte…

      - Vladimir l’observant, dit : « Voilà l’homme tout entier, s’en prenant à sa chaussure alors que c’est son pied le coupable. »[1]  

      Dans le cas précis qui nous concerne, ce qui est en cause n’est pas l’écriture mais notre vision. Je ne dis pas « votre » vision mais « notre » vision car je ne suis guère différent de vous. Ma démarche s’apparente plus à une autocritique qu’à une critique de l’autre.

      Vous savez dans l’enseignement académique nous ingurgitons beaucoup d’inexactitudes dont il n’est pas facile de se défaire. Il faut parfois plus de temps pour s’en débarrasser qu’il en a fallu pour les apprendre. Pour ma part, il m’a fallu faire une mue parfois douloureuse, comparable à l’équarrissage d’un animal vivant. Je crois être bien placé pour vous comprendre.

      Bien sûr, je n’ai pas le monopole de la souffrance, mais j’ai beaucoup souffert de l’injustice et des absurdités incompréhensibles de ce monde. Des choses sans nom qui pourraient conduire un être à la négation des autres et de lui-même. Heureusement j’ai en moi une dose d’amour qui m’a poussé à chercher à comprendre. Cette recherche, depuis plus de vingt ans, a débouché sur les effets des médiums.

      Évoquer les effets d’un medium ne signifie pas être pour ou contre ce medium. Il ne s’agit pas d’une approche morale (le bien contre le mal). 
      Il est important de connaître le maximum d’effets d’un médium, pour encore mieux s’en servir. J’aime bien l’écriture. Il est, encore de nos jours, certaines choses qu’on ne peut réussir, que grâce à l’écriture.

      Selon Marshall McLuhan (1964) les technologies sont les prolongements de l’homme. On pourrait écrire aussi que l’homme est le prolongement des technologies (médiums). Autant nous manipulons les médiums, autant les médiums nous manipulent. Quand nous utilisons un médium, ce médium nous impose son esprit et ses lois.

      Avoir en conscience les effets nous aide à maintenir la distinction entre les médiums, pour ne pas sombrer dans la confusion, et surtout, pour éviter l’identification au médium. Quand nous nous identifions totalement au médium (par exemple l’écriture) notre humanité s’efface pour laisser agir uniquement l’esprit et les lois de l’écriture.

      M. Obama mérite de ma part une haute considération, en revanche je serai bien ridicule parlant de moi-même de m’attribuer cette haute considération. Cette modestie est une façon de parler conforme à l’esprit de l’oralité. Il n’y a aucune contradiction avec l’affirmation : « Aucun n’est supérieur à l’autre  ». Vous savez certains raisonnements et principes de contradiction des philosophes, tels que le « A et non-A », sont des lois imposées par l’Ecriture.

      [1] Beckett, Samuel. 1952. En Attendant Godot. Paris : Les Editions de Minuit.


  • Francis, agnotologue JL 21 novembre 2008 13:16

    Constat très intéressant. Thèse ésotérique.


    • morytraore.com Yrom 8 décembre 2008 23:58

      Merci. Votre perception est juste. Je vais vous avouer que pour faire mes analyses, je m’appuie sur une méthode que mes recherches m’ont permis de découvrir. Une science de la communication qui pourrait avoir un retentissement aussi grand que « Les Règles de la Méthode Sociologique » (1895) de Emile Durkheim.

      Cette nouvelle vision n’est pas encore prise en charge par l’académisme. Elle n’est donc enseignée dans aucune université, il est normal qu’elle paraisse ésotérique. Et pourtant elle serait très utile aux jeunes qui ont besoin de repères pour circuler dans un monde devenu trop vaste et troublant. 

      Je suis disposé à envisager pour quelques personnes, une initiation gratuite car c’est un honneur qu’elles me font en s’intéressant à ma méthode. Je tiens toutefois à préciser que je ne suis pas un gourou, le risque de confusion n’est pas à écarter. N’oublions pas que l’initiation n’est pas une voie exclusivement réservée à quelques mystérieux gourous.

      L’initiation est le mode de formation qui prévaut dans la civilisation agraire et dans la civilisation de l’ordinateur. Quand nous introduisons un nouveau médium (média) dans un environnement, c’est toujours par le mode de l’initiation, initialisation, formatation… 


  • bernard29 bernard29 21 novembre 2008 13:17

    C’est intéressant votre discours sur la communication, mais je ne comprends pas pourquoi vous rattachez la problèmatique OBAMA a cette affaire. car il me semble que justement OBAMA est un orateur hors pair. Il colle donc bien à votre thèse. ( Il est clair que le courant principal qui se dégage désormais de ce monde est un courant oral favorable à l’homme et aux peuples dont la vie est liée aux vibrations orales.). Et la vibration qu’a donnée OBAMA aux citoyens américains et je crois aux citoyens du monde est justement cette vibration humaine. En tout cas l’Obamania découle un peu de cette vibration. 

    Pourquoi estimez vous avoir besoin de dénigrer OBAMA pour justifier votre thèse ? pourquoi déniez vous l’intérêt de l’élection d’OBAMA quitte à préférer d’ailleurs le statu quo des WASPs ? C’est sans doute parce que vous estimez qu’il est plus facile de contester et de critiquer, que le combat est pour vous plus clair et simple, quand les choses sont franchement déterminées. De fait quand il y a le combat du bien contre le mal. Mais rien n’est jamais, noir ou blanc, vous le savez bien. Et justement, il est métis, le cher OBAMA.

    L’important c’est le combat. 





  • Je suis Fantomas 21 novembre 2008 14:11

    Article fourre-tout.

    Pour ce qui est d’obama, c’est un americain.
    Donc il roule pour l’amerique et l’amerique ne s’interesse au monde que si elle a quelque chose à y gagner.

    Les delires "mystico-constitutionnels" n’interessent pas les americains, eux, ils aiment le concret.


  • Pierrot Pierrot 21 novembre 2008 15:09

    Je ne voie pas ce que viens faire "dieu" dans cet article stupide.

    Lors de l’élection du remarquable OBAMA, il a du pleuvoir quelque part dans le monde, faire beau temps ailleurs, neigé sur le Groenland etc...

    Je me réjouis de l’élection d’OBAMA mais sans y voir la main de dieu ou du diable mais tout simplement des électeurs américains.

    Revenez sur terre ou retournez dans votre asile. 


  • John Lloyds John Lloyds 21 novembre 2008 17:32

    "Les USA sont aujourd’hui le pays le plus exposé aux agressions injustes, ils sont accusés de crimes dont ils ne sont pas les véritables auteurs."

    Non mais qu’est-ce que c’est que ce délire racio-africo-obamaniaque ? Mr l’auteur d’Abidjan, votre continent se fait rincer -euh pardon piller, le mot est plus juste - depuis des décennies, et vous chantez les louanges de vos bourreaux ? Vous avez été payé combien au pays du backchich pour écrire ce brûlot ? smiley L’afrique n’est au moins pas rancunière, une excellente qualité, idéal pour continuer à se faire déposséder smiley ils viendront encore se plaindre avec ce goût de la douleur ...

    Pour votre info, c’est Robert Gates qui est pressenti pour le portefeuille du Pentagone ... Héhé, j’en connais qui vont en bouffer de l’Obama


  • JONAS Virgule 21 novembre 2008 18:11

    @ TOUS :

    Certains commentaires sont le reflet de personnages égocentriques, qui prennent leurs désirs pour des réalités…

    Les USA, ne sont pas la France et le Président OBAMA est assez intelligent pour ne pas toucher à la Constitution de son pays, il signerait sont arrêt de mort.

    En France Monsieur OBAMA, serait l’équivalent de M. Le Pen, car si les métisses sont en général apatrides, ce n’est pas son cas.

    Il est Américain et fier de l’être.

    En France, les Présidents et notre Gouverneur actuel, modifient la Constitution aux grés de leurs fantaisies et l’adaptent aux circonstances du moment, sans risquer leur vie, notre nouvelle devise Nationale étant : " On n’y peut rien ! ".  smiley

    Depuis Le Général, ils ont au moins retenu une de ses phrases : " Les Français sont des veaux ".

    Ce Blog en fait la démonstration tous les jours…Car ceux qui n’en sont pas, sont systématiquement censurés, des fois qu’ils donneraient des idées aux autres !

    @ +  smiley

     


  • Jordan Jordan 21 novembre 2008 18:24

    Beau texte soit. Cependant si Obama a été élu c’est par un accident (heureux) de parcour. Il aurait été battu si la crise financiere n’etait arrivé a point pour lui, ce qui a fait tres peur aux américans grands consomateurs a credit qui est leur mode de vie.

    un américain, qui ne se tord pas les neurones, pour des choses simplement évidentes.

    Mais chapeau bas a l’intelectualisme francais.


  • miwari miwari 21 novembre 2008 19:56

    "Il ne s’agit nullement de banaliser Obama, un homme d’une si haute valeur dont nous n’atteignons même pas la cheville ; mais de réfléchir et d’être conscient du type de changement que nous souhaitons du monde."

    Là j’ai arrêté de lire, c’est quoi cette mentalité ... smiley

    M.. Je n’y crois pas que l’on puisse se sous estimer a ce point, en Amérique il y avait le nègre de l’intérieur et le nègre de l’extérieur, vous assurément vous auriez appartenu a la première catégorie. smiley


  • JONAS Virgule 21 novembre 2008 20:13

    @ Arthur Mage :

    Merci de me donner l’occasion de vous dire ce que représente ce bas-relief que vous appelez " colombin ".

    Il remonte à une civilisation antédiluvienne et comme vous pouvez le constater, il représente grossièrement un homme qui observe le ciel.

    J’ai découvert cette pierre au cours d’une de mes promenades et par hasard dans un banc ail, grâce aux rayons rasants du soleil.

    Celui qui a placé cette pierre-là, creusait un puits ! Il a découvert des choses tellement étranges qu’il en est devenu fou et s’est suicidé !

    Je vois d’ici, les allusions qu’on va faire à mon sujet… !  smiley

    Naïvement, je l’ai apporté dans le département archéologie d’un CNRS, j’ai failli me faire confisquer cette découverte.  smiley

    Depuis, je la conserve précieusement. Je l’ai baptisé " Pierre de Transfert ou Angulaire. Elle est sculptée sur ses quatre faces, puisque celle-ci vous dérange, je la remplacerais par une autre de ces faces.  smiley

    L’intérêt de cette face dévoile l’utilisation d’une lunette astronomique inconnue, même à l’époque grecque, c’était ma première impression lors de sa découverte.  smiley

    Je lis vos commentaires et ne vous considère pas comme un veau, même si je ne les apprécie que rarement. Les veaux ne sont jamais contradictoires, ils sont passifs.  smiley

    Bien à vous.  smiley


    • dom y loulou dom 24 novembre 2008 11:54

      mais enfin arthur ... cessez donc de croire que chacun apprécie les choses de la même manière que vous. C’est une aberration, je le trouves très bien son avatar par exemple et me réjouis d’en entendre d’avantage sur cette pierre angulaire ?

      Une découverte très intéressante en effet.


  • easy easy 21 novembre 2008 20:19
    Yrom bonjour,

    Il y a des éléments dans ton papier qui me parlent et me donnent envie d’en parler.

    Tu es noir, moi je suis moitié Vietnamien moitié Français et j’ai vécu sur place les diverses colonisations ou dominations Blanches. Afin de ne pas trop ressentir le déchirement que mes sangs mêlés provoquent en moi, je suis obligé aux plus grandes acrobaties pour réconcilier tout et tout le monde avec une vision, un espoir dont la pierre angulaire serait "la solidarité" ou en tous cas "davantage de solidarité".

    Selon moi, la solidarité doit s’exprimer aussi bien pour partager un festin que pour partager une famine. Certes, il apparaît à la plupart d’entre nous qu’il y a quelque chose d’utile à s’associer à un festoyeur pour partager ses agapes, alors qu’il n’y a rien d’utile à s’associer à un lapidé pour partager ses souffrances. Mais c’est ainsi que je vois les choses. La solidarité me semble bien plus efficace et profonde - sur le plan humain- quand on se rapproche des damnés et des condamnés que lorsqu’on ouvre les portes de son palais pendant quelques heures à quelques gueux.

    Il me semble que tant qu’il y aura un "courant principal" (sic) indiquant qu’il vaut mieux diriger nos pas vers les palais que vers les prisons ou les tranchées, nous resterons profondément non solidaires.

    S’il est donc hautement symbolique qu’un berger Luo accède enfin au palais, il ne renverse en rien le sens du courant principal. Au contraire, il le confirme.

    Ce qui serait renversant serait le fait qu’un Sarkozy, une Bruni, un Gates ou une Hilton laisse là ses souliers de vair pour rejoindre les bergers Luo et partager leurs difficultés.

    Le fait que le "courant principal" aille au palais est normal et naturel. Darwin nous aura aidé à admettre que la compétition est naturelle, Nietzsche nous aura aidé à admettre que le désir de pouvoir est inhérent à notre nature intelligente. D’où il découle que le plus grand trésor pour chacun serait de posséder des esclaves, sous une forme ou une autre (Les esclaves sont fondamentalement bien plus précieux que des lingots). Alors esclaves authentiques, semi esclaves salariés, addicts ou fanatiques, peu importe, pour avoir le pouvoir il faut soumettre d’autres humains (si possible en bonne santé et habiles) à sa volonté.
    En ce sens, l’écriture a effectivement été l’instrument maître. Il y a bien eu ça et là quelques Vercingétorix et autres Attila illettrés mais généralement, ce sont clairement les gens sachant lire qui ont eu accès au Savoir et de là au Pouvoir.

    L’écriture, qu’elle soit sur argile, sur marbre, vélin, papier ou écran plasma, reste la Mère de tous les Media offrant accès au Pouvoir.

    Il y a donc à s’interroger sur l’intention réelle des premiers missionnaires qui ont enseigné l’écriture donc le Savoir aux nègres de toutes les couleurs. Etaient-ils dans une démarche de solidarité envers les illettrés pour les conduire "vers le palais" ? Si oui pourquoi la progression de ces sauvages s’est-elle systématiquement arrêtée aux sous-sols du palais ? Quel était la finalité de cet enseignement basique, seulement basique ?
    En aucun cas, les missionnaires n’avaient eu comme ambition qu’un nègre devienne leur roi.
    En aucun cas.
    Il était cependant nécessaire, pour que le Pouvoir par l’Ecriture soit admis en son Immense Dimension par tous les nègres du Monde, que ces derniers aient au moins accès au B A BA de cette Sainte Ecriture. Il fallait que les nègres du Monde entier en viennent à abandonner toutes leurs anciennes références (Même les nègres Nordiques furent invités à oublier la transmission orale de leurs transcendances divines) Partout, les sauvages durent se résoudre à l’Ecriture pour obtenir d’abord la vie sauve, puis un vague poste de valet, de soldat ou de contremaître au palais.

    Tous les peuples ayant eu une écriture développée sont devenus dominants. A se faire des guerres entre eux, évidemment.
    Latins contre Grecs contre Perses contre Arabes contre Egyptiens contre Indiens contre Chinois...
    Il y a quoi, une poignée de grandes écritures dans le monde, mais elles règnent sur des milliers de peuples, peuplades et tribus.
     
    Et il va de soi qu’à l’intérieur d’un pays donné, ceux qui maîtrisent le mieux l’Ecriture se retrouvent souvent sous les coupoles et ceux qui la maîtrisent le moins bien se retrouvent souvent derrière les barreaux.
     
    Une fois le courant principal palaïste installé grâce à l’Ecriture, le Monde n’a plus jamais su en démordre. Même toi, tu te sers de la Mère de tous les instruments pour nous faire partager ta pensée. Tu ne sais même plus à quoi ressemble le son d’un tam-tam en bois ni quelle était sa sémantique. Et chaque fois que tu utilises l’Ecriture tu rames dans le sens du courant palaïste.
    Tu te battrais pour que les illettrés qui restent accèdent à l’Ecriture scripturale, pour que les illectroniques accèdent à l’écriture électronique, tu ne ferais que ramer dans le sens du Palais.
     
    Or le sens du Palais est le sens du Pouvoir et bien qu’il soit naturel, il est tout à fait contraire au sens de la solidarité totale, seul sens surhumain, seul sens susceptible de renverser ce très vieux « courant principal » qui nous conduit dans le mur.
     
    Luttant contre notre tendance naturelle à la compétition, il nous faudrait donc Savoir, par l’Ecriture mais aussi par les tam-tam, pour prendre conscience de cette situation et renoncer à faire de notre savoir un instrument de domination personnel, un instrument de puissance individuelle. Il faut donc savoir écrire mé faire volontèrement des fotes ; l’orthographisme étant une des redoutes du Palais.
     
    C’est dire si c’est paradoxal et difficile.
     
     
    Le problème ne se situe pas entre AVOIR et ETRE (simple jeu linguistique avec de banals auxiliaires de conjugaison) mais entre SAVOIR et POUVOIR
    Avouer notre soif de pouvoir d’une part, reconnaître la nécessité de plus de solidarité d’autre part, serait faire déjà la moitié du chemin à accomplir pour sortir de l’impasse.





    • dom y loulou dom 24 novembre 2008 12:08

      le savoir et le pouvoir dites-vous... hmm...

      il manque le deuxième pôle en fait, car le clivage se situe dans l’intimité de notre coeur, il se situe dans le choix simple que doit faire un individu face aux multiples pouvoirs qui sèment leur *%&/=)+" en ce monde. 

      L’AMOUR ou le POUVOIR, vous ne pouvez avoir les deux.

      Le SAVOIR quand à lui permet de relier les deux, de comprendre le pouvoir de l’amour pour arrêter de rechercher des pouvoirs coercitifs pour les autres, mais se relier au pouvoir de l’amour qui transcende tous les aspects de l’univers et devenir force guérisseuse au lieu d’une force destructrice.

      Au moins le tenter, au moins en avoir l’intention, c’est déjà beaucoup, vous savez.


  • ASINUS 21 novembre 2008 20:48

    tiens ! son probable ministre de la justice il est pas mal aussi comme democrate

    Holder a également su mettre à profit son travail aux côtés de Bill Clinton pour rejoindre le cabinet d’avocats international Covington et Berling qui représente la crème de la crème des grandes entreprises, de Halliburton à Microsoft. Et parmi les clients que Holder a défendu figure la multinationale Chiquita Brands International. Celle-ci est plus connue sous le nom tristement célèbre de United Fruit



    yep , il faut le repeteter comment ,pour nous peuples du monde
    obama n est pas noir, obama n est pas blanc , obama n est pas metis

    Obama est un "civis americanus "


  • JONAS Virgule 21 novembre 2008 21:59

    @ Gazi BORAT et à tous @ :

    En réponse ; je fais un copier collé d’un de mes commentaires, sur un sujet très proche dans un autre article de ce Blog.

    J’ai dit et je maintiens, qu’il faut voir dans les races les qualités de chacune.

    Aucune ne dispose des qualités de toutes les autres ! OK.

    Compte tenu de la richesse que représente cette diversification, tant sur le plan physique, intellectuel est biologique, oubliez par pitié vos divergences enfantines, car elles rejoignent les délires du dictateur le plus sombre de l’histoire humaine.

    Lors des jeux Olympiques de Berlin, Hitler voyant un athlète noir remporter la médaille d’or sur une épreuve de course à pieds, il a quitté le stade !  smiley

    Le racisme vrai ! C’est la carence que nous ressentons en nous, l’incapacité que nous avons à posséder les qualités d’une autre race, qui les a acquises aux cours des siècles voire des millénaires.

    Toutes les races sont une richesse pour l’humanité, ne les transformez pas en cauchemars, ou ne les réduisez pas à une prétendument supérieure, qu’elle soit Arienne dite pure ou métisse dite universelle.

    Bonsoir à tous.  smiley


    • Emohtaryp lululu 21 novembre 2008 22:51

      Les races ? de quoi ? les races n’existent pas,il y a l’humain noir,l’humain blanc,l’humain jaune aux yeux bridés et l’humain rouge en grande partie exterminé par les anglais et européens,un point c’est tout,l’humain fait partie de l’espèce dit "homo-sapien",le génome est le même pour tout individu quelque soit sa couleur...au fait ! pourriez-vous répondre au fait qu’il y est ces distinctions entre individus ? ne dites pas que c’est la région et l’ensoleillement qui ont permit l’évolution de nos différentes "ethnies",....la réponse est inconnue à ce jour ,malgré des théories scientifiques qui me semblent bien farfelues....
      Quant à Obama,laissons le en découdre avec le lourd héritage néo-con ! nous pourrons juger de sa détermination dans un an,le premier signe tangible serait de faire le grand ménage dans sa maison,comment pourra t-il y vivre sereinement sans y avoir aseptisé de fond en comble ! smiley
       Les responsables de cet immense gachis de crimes,de guerres,d’escroqueries,de mensonges,de manipulations et pour finir en beauté de faillite agravée,doivent être jugés et condamnés .....dans les états où la peine de mort est encore appliquée......LÀ,LE MESSAGE SERAIT TRÈS FORT !! wait and see...


  • N.E. Tatem N.E. Tatem 22 novembre 2008 00:39

    Salut.

    Le doute dissipé, la victoire d’un noir sur un blanc, le rêve a accouché une rélaité !

    Cependant il y a un brin d’irrationnel dans cet article ? Il a plu à Abidjan, de furtives étoiles filantes ont déchiré le ciel serein de "Tata-Wine"... Un patelin lunaire !

    Je dois reconnaître que cette vision théologique d’un fait politique aurait fait un tabac aux States !

    Aux USA le pays du créationnisme par excellence, on a prié pour John McCain. Mais le créateur semble assouvir le voeu de celui qui ne l’a pas sollicité en public. 

    Peut-être que Barack Hussein qui fréquente l’APAIC (Le puissant Lobby du judaïme), qui porte le même prénom que feu Saddam et qui fréquente l’église... priait secrétement ses dieux... Mon voisin de paliers, contrairement à mon meilleur ami un athée, il en a dix. 

    Si l’auteur me permet de reprendre l’un des passages de son sujet "...nous pourrions dire que la politique est un folklore pour divertir le peuple..." Cette interprétation est une dégradation (abaissement de grade) et une injure à la science politique comme science humaine et sociale. La politique, par respect à ceux qui s’y adonnent, est un acte de dévouement. Une lutte concrète pour exécuter ou exercer l’idéologie (sinon la philosophie que préfèrent certains lecteurs) à laquelle croit l’acteur en politique. Et c’est même l’acte de civilité (née en Grèce antique) que l’être humain a connu en accèdant à son étape historique qui institutionnalise la réflexion et l’action avec autrui, non pas pour chasser un gibier tel que le faisait l’homme des cavernes, mais pour gérer la chose publique. La politique est le propre de la cité, un geste d’urbanité.

    Par contre je ne peux croire que l’étape du livre, de l’industrie et celle du texte soit dépassée par l’oralité. C’est le recul vers l’oralité comme le précise même cet article.

    Il est erroné et dans la rationnalité des choses que la communication (En fait parmi mes diplômes, je suis titulaire d’un master en communication COOP des associations et des organisation, après ...) annihile le verbe, le texte et le visuel. 

    Car l’auteur insiste sur la marche-arrière vers l’oralité, ce qui n’est point le passage vers une culture savante. C’est même une décadence que l’humanité s’en passe de commettre. L’oralité est la forme primaire de communication. Même si cette dernière dans sa forme moderne est visible, comme semble le croire l’ateur sur uniquement son ordi et par le méddium qui lui est donné de trouver, dit-il. On ne revient pas au passé... On arrive à numériser le texte, l’image... Ils ne sont jamais oraux mais accèdent à une transcription plus poussée dans les systèmes et canons du savoir.

    DESOLE ! Il y a tout un langage derrière toute communication. Il est (ce langage qui une une forme textuelle rigoureuse et obéissant à des règles très poussées -loin de l’orthographe/grammaire) d’une intelligence inouie et d’un raffinement scientifique, dans cette ére de com que LE FAMEUX HTML basé d’abord et surtout sur l’écriture, véhicule. Il faut les lecteurs d’Agoravox sachent qu’une image (sur les autoroutes de la communications) est surtout un texte écrit dans un langage qui permet son transfert (couleurs et dimenssions respectées) via cette chère et indéchiffrable COM.

    Que cela ne soit des connaissances de Yrom, sans ce langage écrit AGORAVOX ne pouvait pas communiquer.

    Voici un morceau de l’interveanant Easy, dans ce forum : 
    "L’écriture, qu’elle soit sur argile, sur marbre, vélin, papier ou écran plasma, reste la Mère de tous les Media offrant accès au Pouvoir. " smiley

    A propos de "courant principal" (sic) et WASP, je suis obligé de revenir aux élections de Bill Clinton et de G.W. Bush pour des seconds mandats. Le premier souffrait d’un problème d’adultère (un rapport sexuel avec une des ses secrétaires) et le second de son va-t-en guerre. Ils ont été réélus parce que la société des States, qu’Yrom semble connaître sans maîtriser ses profondes croyances, s’en passe de l’intégration. Les américains sont rationnalistes et cartésiens. 

    Barack Obama, l’africain d’origine est celui qui présente une alternative rationnelle d’abord. Il est l’homme d’une situation... Le père Bush n’a pas été réélu pour une seconde mandature. Parce qu’il ne pouvait être d’une heure où d’autres choix ne figurent pas dans son programme.

    Obama reste un président américain vraiment proche du fameux rêve yankee !

    Cordialement. 



  • ASINUS 23 novembre 2008 11:45

    yep


  • Bois-Guisbert 23 novembre 2008 12:03

    Aucun n’est supérieur à l’autre, quelle que soit sa couleur (bleue, jaune, blanche ou noire), quel que soit le matériau dont il est fait (pierre, métal, liquide ou chair).

    En termes d’individus, c’est parfaitement exact. N’importe qui de n’importe quelle couleur est en mesure d’assumer n’importe quelle fonction. On ne peut donc rien démontrer.

    Mais il en va tout autrement si on se place au niveau des peuples. Si 300’000 Islandais, ça donne l’Islande et ses enfants scolairement surdoués, 300’000 Bélizéens, ça donne le Bélize, qui n’est rien sur aucun plan du point de vue planétaire.

    De même, si 78 millions d’Allemands, ça donne l’Allemagne, 75 millions d’Ethiopiens, ça ne donne que l’Ethiopie et rien de plus... C’est-à-dire un des pays Afrique noire qui a le moins souffert de la colonisation, mais qui ne se porte pas mieux que les autres.


    • Le chien qui danse 23 novembre 2008 13:22

      1.150.000 indiens ne font selon vous que l’Inde mais on y trouve les meilleurs informaticiens, alors ils seront peut-être un grand peuple de la civilisation de l’informatique dans laquelle nous sommes entrés. Alors que nous civilisation du papier/écriture auront besoin de beaucoup plus de temps pour nous transformer.


  • max14z max14z 2 décembre 2008 14:00

    je n’ai eu qu’une idée qui m’ait venu en tête lorsque j’ai vu cet article : LE PROJET HAARP, une technique d’émission d’ondes éléctro-magnétique ultra-basses, qui une fois envoyé dans l’ionoshère ( couche d’énergie électro-magnétique englobant la terre ) permet bien des possibilités dont celle de controler la météo !!!!!!!! Bien entendu, le gouvernement américain nie tout, accompagné de la NSA (National Sécurity Agency ), et certifie que leur instalations en Alaska ne permettent pas ce genre de chose...Pourtant Nikolas Tesla (dont les brevets ont mystérieusement disparus) avait réussir a provoquer des orages et même des séïsmes ... le projet HAARP met en cause les découvertes de tesla, qui pouvait controler la météo...
    cataclisme météorologique ou nouvelle arme secrète de destruction massive ????
    Demander pour plus d’info...j’ai de bonne source ^^


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