lundi 19 novembre 2007 - par Hermes

Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?

Fin septembre un commissaire européen posa la question : "Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?" et une réponse en diverses langues fut donnée (la version française). De plus suite à cela beaucoup de réponses d’internautes européens dans diverses langues furent données ; ce qui est rare actuellement au niveau de la capacité européenne à appliquer la possibilité de s’exprimer dans sa propre langue, donc un grand coup de chapeau à ce commissaire :

Dans les réponses d’internautes il semble que le sujet tourne principalement sur : quels systèmes ou moyens choisir pour que les Européens puissent se comprendre et apprécier la culture des pays voisins ?

Les réponses possibles étaient soit anglais en priorité, soit le multilinguisme (sous différentes formes) possibles, soit le trilinguisme, soit l’esperanto associé au multilinguisme.

Pour voir ce qui sera totalement utopique ou réalisable à un moment. Nous devons définir les limites de ce que peut faire l’homme au niveau de l’apprentissage des langues. Pour cela je vais prendre appui du texte de Claude Piron : L’Européen trilingue : un espoir réaliste ? (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/europeentrilingue.htm )

Analysons déjà ce qui est le plus difficile à mettre en place : le multilinguisme

Quel type de multilinguisme ? Quel nombre de langues ? Quel niveau de langue ?

Le niveau de langue : selon Claude Hagege "Pour moi, connaître parfaitement une langue, c’est être capable de saisir des jeux de mots débités sur un ton très rapide par des usagers natifs, et la parler sans être identifié comme un étranger" et il conclut en disant : "Le nombre de vrais bilingues (...) est plutôt réduit." (réf. : "Une langue disparaît tous les quinze jours", L’Express). Que cela veut-il dire ? Que pour le commun des mortels, pouvoir maîtriser une autre langue que la sienne comme un natif est quelque chose de rare et posséder d’autres langues par la suite, encore plus rare (mais pas impossible).

Donc il s’avère que le multilinguisme de très haut niveau est impossible au niveau européen.

On peut baisser le niveau de maîtrise de langue car tout le monde ou presque n’a pas besoin d’une maîtrise parfaite d’une langue. Que cela donne-t-il ? Forcément un pourcentage plus important. Une étude récente d’Hanovre a donné que les personnes parlant bien à très bien une langue étrangère chez environ 3 700 étudiants était de 5 %, une étude précédente indiquait au sortir du bac que le niveau était de 6 % (réf. : Udo Van de Sandt, « Access : an Exclusive Study of Lintas Worldwide » (Rapport d’enquête sur la connaissance de l’anglais), Initiative (Lintas Worldwide Media News Bulletin), Londres : Lintas Worldwide, 1989, janvier, pp. 1-2), il s’avère donc que même une langue étrangère maîtrisée correctement ne puisse pas être aussi facile que cela. L’exemple du TOEIC (réf. : http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=13508 ) montre qu’en moyenne que le niveau de maîtrise de l’anglais dans divers pays est plutôt moyen, basique.

La guerre des langues en Belgique (divers articles de Marianne) et en Suisse (oui elle existe, mais on n’en entend pas beaucoup parler) fait que malgré des pays prônant le multilinguisme dans leur territoire, il se trouve que leurs habitants aient besoin quand même d’un compatriote de même langue dans les administrations, les hôpitaux, en bref dans la vie courante car leur maîtrise des langues est insuffisante. Alors comment faire dans une Europe contenant plus de 20 langues alors que dans des pays bilingues ou trilingues, on n’y arrive même pas.

Donc on peut dire que le multilinguisme quelle que soit sa forme (langues de travail, par groupes de langues, trilinguisme, etc.) n’est pas possible pour obtenir une population capable de se sentir à l’aise chez soi et en confiance partout en Europe au niveau du langage et de la qualité de s’exprimer et de comprendre.

Donc il ne reste qu’une possibilité, la langue unique, donc un bilinguisme dévolue à une langue seconde uniquement. Deux cas possibles ? Utiliser une langue soit nationale soit anationale de l’union européenne.

Dans le cas d’une langue nationale unique, il existe un dilemme important par rapport à certains principes de l’union européenne comme "l’unité dans la diversité", ainsi dans les textes fondateurs, si l’on privilégie une langue par rapport aux autres il s’avère qu’au final, une inégalité se forme entre les pays et donc des peuples européens.

Les natifs de la langue unique n’ont pas besoin d’apprendre d’autres langues et donc peuvent étudier plus que les autres d’autres matières. Qui plus est, il s’avère en pratique que cette langue unique absorbe beaucoup de temps et d’énergie dans la capacité de travail à l’intérieur des autres langues. Je m’explique il s’avère que dans les pays nordiques prônant le tout anglais, que ce dernier appauvrisse le vocabulaire technique nécessaire pour travailler uniquement dans la langue maternelle (le suédois par exemple), ou dans le cas de travail tout à l’anglais il s’est avère que chez l’entreprise Renault (réf. : sauvons la langue francaise de Claude Hagege) cela ralentissait la capacité d’analyse des chefs d’entreprises dans les situations où l’anglais n’était pas nécessaire. Bon, on pourrait effacer le principe "d’unité dans la diversité" pour un mal on pourrait obtenir un bien plus grand, mais alors quelle langue choisir ?

Actuellement il s’agit de l’anglais est-ce un bon choix, je vous laisse lire le texte de Claude Piron (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/orban.htm )

5. On trompe le monde en dissimulant qu’à bien des égards la phonétique de l’anglais en fait une langue à part, qui la rend plus difficile à prononcer que la plupart des autres pour la majorité de la population. On évite de dire que le grand nombre de sons vocaliques de l’anglais (24) et la présence de sons comme le /th/ sont une source constante de malentendus, ou de ridicule (entendre et reproduire la différence entre fourteen, fourty, thirteen, thirty, ou entre soaks, socks, sucks, sacks, sex, six, seeks, etc. est hors de portée de la plupart des non-anglophones).

6. On trompe le monde en évitant de souligner que la maîtrise du vocabulaire anglais exige le double d’effort de celui d’une autre langue. Dans pratiquement toutes les langues il y a un rapport de forme, qui facilite la mémoire, entre notions connexes : on dérive lunaire de lune, dentiste de dent, désarmement d’arme. En anglais il faut chaque fois apprendre deux mots différents : moon/lunar, tooth/dentist, weapon/disarmament. Et on ne maîtrise pas l’anglais si on ne connaît pas des milliers de doublets du style buy/purchase, read/peruse, freedom/liberty, threat/menace, etc. La plupart des langues fonctionnent très bien sans un tel encombrement du lexique.

7. On fait croire que l’anglais est une langue aussi précise que la plupart des autres. Tromperie. L’anglais est nettement plus imprécis, faute de repères grammaticaux, et parce que les champs sémantiques sont souvent trop vastes. Quelques exemples :

a) Develop an industry peut signifier aussi bien "créer une industrie" que "développer une industrie déjà existante".
b) Bush warned against attacking Iran peut signifier "Bush a conseillé de ne pas attaquer l’Iran" ou "Bush (est) mis en garde (par quelqu’un d’autre) contre l’idée d’attaquer l’Iran".
c) Une interprète de ma connaissance a commencé par rendre Iraqis today have no power par "les Irakiens n’ont pas de pouvoir" alors que quelques minutes plus tard la suite du discours a montré qu’il aurait fallu traduire par "Il n’y a pas de courant électrique en Irak aujourd’hui".
d) English teacher peut se dire aussi bien d’un professeur anglais qui enseigne les mathématiques que d’un professeur hongrois qui enseigne l’anglais.

Je pourrais multiplier les exemples, mais ces quatre suffiront sans doute. J’ai travaillé dans pas mal de langues, mais je n’en connais aucune qui soit aussi ambiguë. C’est très regrettable pour les textes juridiques et scientifiques.

Donc au final il s’avère que l’anglais est l’une des pires candidates ; l’italien, l’espagnol semblent bien meilleurs car bien plus réguliers.

Ou alors une langue anationale ? : trois choix le latin ou grec ancien, une langue en dehors de l’Europe ou l’esperanto.

- Le latin ou grec ancien, c’est un choix possible, mais il faudrait refaire une mise à jour complète du logiciel et cela prend du temps, c’est le cas par exemple de l’hébreux moderne pour Israël.

- Une langue en dehors de l’union, laquelle choisir ?, il faudrait des lustres pour être d’accord, par exemple certaines ex-colonies africaines qui choisissent l’anglais ou le français comme langue pont.

- La troisième, l’esperanto, c’est la meilleure solution et applicable rapidement (pas de grande mise à jour), principe d’être anationale et n’ayant pas les inconvénients de la langue nationale unique (pas de pays privilégié et la plus facile des langues à apprendre parmi les langues européennes).

Parlons un peu de cette solution, il y a eu de nombreux articles dessus dans Agoravox et il est facile de se documenter dessus, sur le web. Donc nous ne ferons qu’un petit récapitulatif.

Elle s’apprend rapidement 10 à 20 fois plus vite qu’une langue nationale européenne, un mois d’apprentissage correspond en moyenne à un an d’apprentissage d’une langue nationale, elle n’a pas d’exception à la règle, un son égale une lettre, plus de 50 % du vocabulaire est commun aux langues européennes, elle s’adapte rapidement à l’introduction de nouveaux termes et concepts au niveau vocabulaire, elle est propédeutique et donc permet l’accélération de l’apprentissage des autres idiomes (donc pas d’augmentation budgétaire et de temps d’apprentissage lors d’association à une autre langue).

De plus du fait de son apprentissage court, il est possible de lui faire succéder l’apprentissage d’autres langues rapidement, donc on se retrouve avec un bilinguisme opérationnel associé à un plurilinguisme de culture.

Plus haut il a été dit que seulement 5 % de bilingues étaient de bon niveau, on pourrait se poser la question au sujet de l’esperanto, l’esperanto permettrait d’augmenter largement ce pourcentage de bilingues. Pourquoi et comment ?

En pratique, il s’avère que pour 1 500 heures d’apprentissage d’une langue, on baragouine, au bout de 10 000 heures on devient presque comme un natif. Pour l’esperanto, ayant besoin de 10 à 20 fois moins de temps (plus on progresse en esperanto et plus l’apprentissage est exponentiel), pour baragouiner il suffit de 150 heures à 200 heures et de 500 heures à 1 000 heures pour être aussi souple que dans le langage maternel. Pourquoi un tel écart de temps entre les 500 et 1 000 heures ? Cela est dû au fait que plus on est proche des langues latines et plus facilement l’apprentissage du vocabulaire est rapide, contrairement aux langues asiatiques ou le vocabulaire européen est inconnu.

On peut aussi se dire que c’est un système (langue pont d’origine semi-artificielle) qui ne fonctionne pas, mais il existe des exemples de langues anationales comme l’indonésien et le swahili qui permettent à des peuples de langues différente de communiquer entre eux tout en gardant la langue maternelle. Ou encore d’une autre manière le chinois écrit moderne qui sert de langue écrite pont entre les provinces chinoises ayant un oral bien différents les unes des autres.

Donc par cette petite analyse succincte, on peut ce rendre compte que l’utopie n’est pas celle que l’on croit, l’esperanto semble utopique alors que c’est justement le multilinguisme ou de l’anglais comme langue actuelle de langue unique au niveau de la communication européenne, qui justement est utopique. De plus l’indonésien montre en pratique justement, que le système de langue pont peut fonctionner, donc qu’en pratique que l’esperanto pourrait renverser la barrière des langues au niveau européen.



438 réactions


  • Ciucilon Ciucilon 20 novembre 2007 00:17

    Pourquoi s’échiner à apprendre les langues ? Car elles ouvrent l’esprit, et permettent de s’enrichir au contact d’autres cultures, ou encore de travailler à l’étranger dans une langue commune à chacun. Donc de se faire comprendre suffisamment pour coopérer, travailler et se divertir tous ensemble. Et généralement on rigole des expressions de certains (français émigrés, allemands émigrés...)

    Je ne comprendrais jamais les français qui s’arqueboutent sur leur langue, c’est excessivement réactionnaire çà ! On a eu droit à l’anglais c’est difficile, l’anglais c’est imprécis, etc. Sortir une phrase de son contexte en français est également un bon moyen de lui faire dire ce que l’on veut, non ?

    L’anglais n’est pas difficile, c’est dans la plupart des cas un manque de motivation de la part des élèves. J’ai apprit l’anglais en un été, et là le norvégien bien plus simple, je n’aligne pas trois mots (mais je me force par politesse) après un an. Nécessité fait loi et de toute façon l’anglais dans la vrai vie c’est imposé car c’est la langue du commerce, de la recherche et de la diplomatie. La plus grande puissance mondial c’est les US, on accepte donc leur jeu. Vu qu’on a malheureusement raté le coche avant. L’espéranto, qui souffre quand même de son statut de langage artificiel, et d’un ’look’ disgracieux (désolé) ne l’emportera pas, quel que soit ses mérites.

    Ah aussi : vive asp explorer, l’horus vivant ! smiley


    • seespan 20 novembre 2007 00:40

      @ Ciucilon Ce que tu dis n’est vrais qu’en partie quel que soit le pays aucun ne depasse le niveau operationnel de base au toeic ( voir lien si dessou ). Le toeic est l’exament qui fait fois au niveau internationnal dans l’industrie.

      Tu remarqueras de plus que la france n’est pas trop mal placé.

      Ensuite comme tu la dis s’ammeliorer en anglais c’est une question de motivation, mois perso ça fait plus de dix ans que je ne lis qu’en anglais ( livre papier ou audio ) je dois etre a plus de 500 bouquins ( la plus part relue plusieurs fois ). Je n’ais pas la tele et mes seul source d’information son le nytimes , le washingtonpost et c-span.org ( quand il y a eu les emmeutes en france je l’ai appris au 7e jour ( une du new york time ). Mon niveau de comprehension est fluent.

      Dans mon cas c’est un simple passe temps, n’importe qui peut atteindre mon niveau c’est une simple question de temps que tu y passe.

      Le probleme c’est que c’est beaucoup de temps, du temps ou tu ne vas te former ailleur.

      Perso l’anglais m’a etait imposé aujourd’hui il ne me sert ( tres gros cout pour l’etat sur ma formation )a rien, si j’avais put choisir j’aurait etudié le japonais les debouchés sont extrement important au niveau economique et j’aime la culture.

      Ps la grande bretagne fait un forcing pour enseigner le mandarin a ses etudiants sois disant qu’il y aurait des debouchés. Donc pour les anglais, niveau natif en anglais et operationnel en madarin, je penses qu’ils vont partir avec un leger avantage face au reste de l’europe.

      N’oublie pas tu peus certe amelioré le niveau en anglais, mais il y a un prix a payer, tu devras baisser les restes de tes formations pour compenser.

      http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=13508


    • seespan 20 novembre 2007 01:02

      @ Ciucilon

      Les US sont la plus grande puissance pour le momment. Mais ils ont pas mal de casseroles au cus :

      1 Une economie complement dependante du petrol, apres le premier choc petrolier la strategie de l’europ a etait de taxer fortement l’essence, resultat la part du petrol pour l’energie est passé de 60% a 30%. C’est pour ça que l’on commence a s’inquiété du prix de l’essence. Les US se rammasse cette augmentation dans les dents. Aucun moyen de transport alternatif ( le train c’est quoi ) un parc de voiture a forte consommation ( un hybride consomme entre 9 11 l au cent ) et toute leurs infrastructure est basé sur des longs traget en voiture, camion ou avion. De plus l’essence etant tres peut taxé ils ne peuvent pas amortir les hausse.

      2 Ils se sont foutue des deficites collossaux dans des guerres qui ne vont rapporté aucun retour sur investissement ( pour l’irak et l’afganistan 2000 milliards de dollars, pres de deux fois la dette de la france ), detaille cette fois ils se sont endetté aupres des chinois qui contrairement a la chine ou la korée ne dependent pas d’eu militairement.

      3 Un systeme d’education absolument deplorable, qu’ils compenser jusqu’a present par le brain drain. Pb les pays qui se devellope commence a garder leur ingenieurs, l’année derniere il y a eu les premier cas outsourcing de with collar ( ingenieur indien bossant en inde et communiquant par internet ) De plus les US vont avoir plus de mal pour payer les chercheurs pour venir bosser la bas.

      En 2004 les US ont produit 70 000 ingenieur , l’inde 300 000 et la chine 500 000

      ECt ect ect

      Comme dit precedamment je suis la presse US avec beaucoup d’attention je peus te certifier qu’il ne sont joyeux.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 09:38

      « Pourquoi s’échiner à apprendre les langues ? Car elles ouvrent l’esprit, et permettent de s’enrichir au contact d’autres cultures, ou encore de travailler à l’étranger dans une langue commune à chacun. Donc de se faire comprendre suffisamment pour coopérer, travailler et se divertir tous ensemble. Et généralement on rigole des expressions de certains (français émigrés, allemands émigrés...) »

      oui mais quelle langue est la plus apte, malgré sa presence dans le monde l’anglais ne me semble pas la plus apte, c’est tout

      « Je ne comprendrais jamais les français qui s’arqueboutent sur leur langue, c’est excessivement réactionnaire çà ! On a eu droit à l’anglais c’est difficile, l’anglais c’est imprécis, etc. Sortir une phrase de son contexte en français est également un bon moyen de lui faire dire ce que l’on veut, non ? »

      Je suis pourtant francais et je ne m’arqueboute pas sur ma langue, bien que le francais semble plus precis que l’anglais, il est une ds plus difficile des langues europeennes, ai je parlé du francais dans l’article, non aux dernieres nouvelles

      « L’anglais n’est pas difficile, c’est dans la plupart des cas un manque de motivation de la part des élèves. »

      oui dans la pluspart des cas et mais pas tous les cas et encore peut on vraiment dire dans la plupart des cas, moi je pense plutot que est bien plus le nombre d epersonne squi ont vraiment du mal avec l’anglais, mais la dans un cas comme un autre pas de stat, remarque si il y a des stats dans certains diplomes superieurs et au final l’angalis se montre bien difficille par rapport à sa legendaire facilité

      « J’ai apprit l’anglais en un été, et là le norvégien bien plus simple, je n’aligne pas trois mots (mais je me force par politesse) après un an. »

      en un été mais en partant de zero ???? si c’est le cas bravo, mais je ne pense pas faire autant et même je sais que j’en suis incapable

      « Nécessité fait loi et de toute façon l’anglais dans la vrai vie c’est imposé car c’est la langue du commerce, de la recherche et de la diplomatie. »

      pas partout en chine si vous etes dans une entreprise il faut connaitre le chinois

      « La plus grande puissance mondial c’est les US, on accepte donc leur jeu. Vu qu’on a malheureusement raté le coche avant. »

      pas moi et remarque je ne joue pas avec eux car j’en est pas besoin ; oui on a raté le coche la faute a qui

      « L’espéranto, qui souffre quand même de son statut de langage artificiel, et d’un ’look’ disgracieux (désolé) ne l’emportera pas, quel que soit ses mérites. »

      l’esperanto souffre de son artificiel ou plutot semi-artificiel, faites moi rire, l’indonesien est artificiel et ca marche, lhébreux est semi artificiel et il marche aussi. disgracieux, ca depend pour qui, vous le pratiquez, non ?? alors si non vous en savez quoi, moi je l’aprecie et des milliers d’autres personnes aussi, d’autres langues n’ont pas de renomé mondiale sont elles disgracieuses ? je ne pense pas

      « Ah aussi : vive asp explorer, l’horus vivant ! »

      l’utime reponse qui eut tout dire


    • boumboum 20 novembre 2007 10:50

      Juste pour parler un peu des US. Ils ont deja le retour sur investissement, une guerre, c’est fait pour relancer l’economie. Les milliard ne vont pas dans la poches des Irakiens. Et l’approviosionnement en petrole est assure egalement. Qu el ets le pays ou il y a le plus de voitures electriques ?

      Ensuite le TOEIC n’est pas l’unique diplome, c’est le ptit diplome pour les francais :). Le diplome reference est plus le TOEFL.

      Euh, pour le systeme deplorable, n’allez surtout pas etudier la bas, vous pourriez toucher 2x plus qu’en France. Mais c’est vrai, lorsque l’on va etudier la bas, nous sommes des « killers », c’est vrai que ce sont bien des branl...


    • Krokodilo Krokodilo 20 novembre 2007 10:56

      Retour sur investissement, ils auront quand même pas mal de pétrole, non ? Une des raisons officieuses de ne pas se barrer en laissant une immense pagaille.

      Pour le « braindrain » (je ne connaissais pas l’expression), j’ai lu aussi que certains ingénieurs revenaient en Inde, du fait de meileures perspectives de carrière et de salaires en hausse.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 10:58

      le toeic a non pas que pour les francais pour d’autres pays europeen voir le lien dans l’article


    • seespan 20 novembre 2007 19:13

      @ boumboum

      Le toeic c’est pour les affaires, le toefl c’est pour l’université.


    • seespan 20 novembre 2007 20:14

      @ krokodilo

      « retour sur investissement, ils auront quand même pas mal de pétrole, non ? Une des raisons officieuses de ne pas se barrer en laissant une immense pagaille »

      Le sujet de cet article n’est pas la geopolitique, mais juste pour ton informations la justification economique de la guerre ( celle donné par greenspan dans ses memoires, explication donné a bush comme motivation economique ) en irak est :

      Le controle des flux de petrol quittant l’irak ( ils ne prennent pas le petrol mais decide combien on pompe ), ce qui permet de fixer le prix du barril et eviter une augmentation qui serait prejudiciable a l’economie US ( pour l’instand ce que tu as c est une baisse du dollar plus qu’une augmentation du petrol ). Ensuite ils ne peuvent pas quitter l’irak car 80% de la population est chiite, la creation d’un axe chiite irak iran serait un veritable cauchemard pour washington ( pas mon opinion mais celle du pr noam chomsky ).

      Pour en revenir a l’esperanto et le brain drain.

      Tu ne connaissais peut etre pas le terme, mais je te garantie que dans la recherche il est connue. Tu as une tres forte proportion de chercheur etrangers dans les labos US, d’abors parcequ’ils peuvent payer pour les recherches et sont prés a investir. Mais d’autre pays investissent fortement dans ces domaines, le japon, l’allemagne plus reçament la chine ect ect . L’avantage des US c’est que la premiere langue apprise par un chercheur est l’anglais il est donc plus enclins a aller dans un pay anglo saxon.


    • seespan 20 novembre 2007 20:27

      @ ciucilon

      Un autre quote, c’est la fête. Ça ne doit pas être pratique à écrire avec un clavier qwerty tout çà !

      En effet un argument de notre cher asp explorer nationnal, avec ce type de raisonnement c’est a ce demander comment font les japonais ( deux systemes sylabaire de plus de quarante signes chacuns, le systeme de charactere chinois et enfin l’alphabet latin ) pour ce servire d’un clavier. L’explication c ’est qu’ils font semblant, un des plus gros bluff de l’histoire.

      Personne n’a vue l’explication d’asp epxlorer sur le faite que les hannetons ne peuvent pas voler ?


    • Ciucilon Ciucilon 20 novembre 2007 21:42

      @seespan

      je faisais juste référence à la profusion d’accent sur les lettres. Et faut maintenant que je trouve cette histoire de hanneton ma curiosité étant piquée.


    • seespan 20 novembre 2007 21:58

      @ Ciucilon

      Pour la profusion d’accents, il n’y en a qu’un seul le probleme est donc facilement resolut en utilisant un programme simple qui convertit une lettre non utilisé du clavier par l’esperanto ( le x en general ).

      Pour les hannetons asp explorer n’a jamais soutenus cette thése. Il s’agit d’une histoire vrais qu’un de mes enseignants aimait bien raconté en ecole d’ ingenieurs. Des etudiants de normale sup ou polytechnique ont un jour demontré avec un raisonnement qui semblait parfaitement valide que les hannetons ne pouvaient pas voler. Depuis dans certains milieu l’expression est utilisé pour designer un raisonnement qui demontre un fait que l’observation infirme de maniére evidente.

      Dans ce cas preçis que l’alaphabet de l’esperanto etait un obstacle majeur a son usage avec un clavier.


  • Blastm 20 novembre 2007 08:35

    Et pourtant l’apprentissage du japonais est encore plus populaire que celui de l’esperanto... étonnant, non ?

    Enfin, personnellement, je suis un gros fainéant, et comme des millions de personnes, Si le parlement européen sous la précison de quelques iluminés monomaniaques me demande de mettre au rebus mes connaissances en anglais accumulées au fils des ans pour me forcer à apprendre l’esperanto de 0, je lui demanderais gentillement d’aller se faire cuire un oeuf. Une langue qui même mal parlée permets aux avions du monde entier de voler tous les jours sans trop de soucis dans le monde entier doit pas être si mauvaise et imprécise, de toute facon :o


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 08:50

      et pourquoi mettre au rebut votre anglais, vous pouvez le garder mais il se trouve que dans certaines entreprises comme en amerique du sud ce soit plutot l’espagnol dont on ait le plus besoin, alors à ce moment vous avez trois choix, refuser dans le cas ou c’est possible, vous adapter ou partir de l’entreprise, si plus tard on a besion de l’esperanto dans certaines entreprises vous aurez le choix et surtout dans l’article il s’agit pricipalement d’avoir un moyen de communication entre européens et pas seulment dans les entreprises donc la done est bien differente

      mais il est tellement plus facile de denigrer en resserant le sujet sur les quelques points ou l’anglais est très utilisé

      à l’avion, si vous saviez tout ce que l’on ne vous dit pas et pas que sur l’anglais vous seriez étonnez, mais chut faut pas faire peur, oui j’ai pas mal d’hotesse stewart et pilotes de l’aviation civile comme patient (l’avantage de travailler à coté d’un aeroport)


    • seespan 20 novembre 2007 09:23

      @ esperantulo

      Si tu as le temps regarde la conference sur le systeme metrique, c’est a peut pres la meme problematique que l’esperanto.

      Et les arguments opposé pour le passage au systeme metrique sont a peut pres du meme ordre que pour l’esperanto ( point repris dans le rapport grin ).


    • Henri Masson 20 novembre 2007 09:29

      A propos de l’anglais comme « langue de l’aviation », il y en a qui n’en sont jamais revenus et n’en reviendront jamais : http://www.esperanto-sat.info/article193.html

      Bel exemple de la langue de l’aviation :
      http://shanghaiist.com/2007/09/01/what_goes_on_between_air_china_pilots_and _control_towers_around_the_world.php
      http://www.esperanto-sat.info/article351.html

      Les pionniers de l’aviation sont eux-mêmes passés pour des « illuminés ». Les « illuminés » ne sont pas ceux que l’on pense. Cette « illumination » coûte cher en vies humaines et en dégâts :

      ABCNEWS ON TV (2000.03.24)

      Danger on the Runway

      75 Percent Increase in Near Collisions and Plane Crashes When a Northwest Airlines’ pilot mistakenly taxied onto an active runway, the plane collided with another aircraft that was taking off, resulting in 8 casualties. (ABCNEWS.com)

      March 24 - After an uneventful 6-hour flight, Paula Garvaglia’s USAIR plane was ready to land in Los Angeles. Just a few minutes later, she and 88 other passengers were jolted as the plane crashed into another aircraft that was waiting to take off. Both planes skidded off the runway and plowed into an unoccupied fire station, bursting into flames. The accident, which resulted in the death of 34 passengers, was later blamed on problems with the air traffic control system. Noting a dramatic increase in near collisions - called runway incursions - experts fear too many people will die in runway crashes that could have been avoided. Some say the situation has become so bad that the most hazardous part of any flight may be when it’s on the ground. “Runway incursions are the number one aviation safety problem in the United States,” says Jim Hall of the National Transportation and Safety Board. According to the NTSB, there were 322 runway incursions last year - a 75 percent increase over the past seven years. “The situation, if not addressed, is not a subject of if there’s going to be another accident,” adds Hall. “It’s when there’s going to be another accident.”

      What’s the Problem ?

      Pilots and air traffic controllers agree that part of the problem is the woefully outdated and overloaded radio system that’s supposed to keep planes out of each other’s way. “We have 1960s technology in our radio equipment,” says Barret Byrnes, a veteran air traffic controller. “Third world nations have better air traffic control equipment than we do.” For example, the radio can become jammed with pilots and controllers trying to send and receive instructions at the same time, leading to missed communications and potential disasters. Also contributing to the situation is that many airports are handling far more flights than they were designed for, while traffic controllers may be directing more than 50 planes at once across active runways. “It’s pretty easy, unfortunately, for a pilot to make a mistake taxiing around because we’ve got so many things to do and think about,” says John Nance, a commercial pilot and ABCNEWS aviation analyst. Pilots can be distracted while listening for crucial radio instructions from the tower, because, at the same time, they are often going through instrument checklists and studying maps. Language barriers can also be responsible for runway incursions. Though English is aviation’s official language, pilots are not tested or certified. “There’s a lot of times that I have absolutely no idea what that pilot is saying to me,” says Byrnes, “and I’m sure he has absolutely no idea what I’m saying.” Even when pilots do understand the controller’s instructions, it can be difficult to carry them out. Misleading and confusing surface markings and signage, combined with poor lighting, often leave pilots uncertain about where to taxi and where to stop. On a runway, merely crossing a double yellow line can threaten hundreds of lives. Almost 10 years ago, the FAA said reducing runway incursions was a top priority. But, with hundreds of near collisions each year, some critics say the agency has failed to meet its own deadlines. Knowing all too well that mistakes on the runway are a matter of life and death, Hall says, “We have got to do better. We have got to fix what’s wrong.”

      (2000.03.24)

      ===

      Pour ceux qui comprennent le portugais :

      TRIBUNA DA IMPRENSA, terça-feira, 24/10/06

      A CULPA É DA « SINERGIA NEGATIVA »

      Brasília - A possibilidade de ter havido erro de entendimento do inglês falado entre o piloto do Legacy e o controlador de vôo de Brasília que possa ter se transformado em um forte fator para o choque com o Boeing da Gol está sendo examinada pela comissão de investigação da Aeronáutica que analisa as causas do acidente.

      Ontem, o presidente da Empresa Brasileira de Infra-Estrutura Aeroportuária (Infraero), brigadeiro José Carlos Pereira, disse que pode ter havido erro de interpretação, lembrando que « algumas tragédias no mundo já aconteceram por conta de idioma ». No entanto, ele fez questão de ressaltar que « um acidente nunca é fruto de um só erro, é um somatório de erros, que vou chamar de sinergia negativa ».

      Para o brigadeiro José Carlos, mesmo que tenha havido erro de entendimento do inglês entre o piloto e controle, o comandante da aeronave deveria ter questionado os controladores porque ele é o responsável pelo vôo e não pode ignorar o plano de vôo pré-determinado.

      « Neste caso específico do vôo 1907, pode ter ocorrido erro dos pilotos do Legacy, falha do controle de vôo, falha de regras, pode ter acontecido interpretação errada de uma palavra e, por isso, temos de esperar o resultado das investigações », disse o brigadeiro. « Quando os erros começam a aparecer, começam a se somar, ninguém percebe e corta o erro logo na raiz, chega a um ponto que o acidente é irreversível », prosseguiu.

      Para ele, confundir a expressão « vigilância radar » com « vetoração radar », embora considere « inaceitável », em se tratando de um piloto internacional que é qualificado para voar em qualquer país do mundo, « até pode acontecer ».

      ..............

      As fitas das conversas entre os controladores de vôo e os pilotos do Legacy estão sendo passadas, repassadas e repetidas várias vezes pelos responsáveis por esta etapa da investigação. Eles querem saber se pode ter havido algum « entendimento errôneo », de um lado ou de outro, na última conversa entre os dois, antes do Legacy chegar a Brasília, de acordo com fontes da Aeronáutica.

      ...................................................

      Uma alta fonte da FAB admite que este « entendimento errôneo » por causa do inglês pode ter sido um « forte fator contribuinte » para a ocorrência do acidente. Este mesmo oficial ressalta que « isto não justifica que ele (piloto do Legacy) entre na contra-mão de uma aerovia ». E acrescentou : « o piloto tem de ter estudado seu plano de vôo. É assim que se faz. E, se o piloto tiver dúvida de comunicação, no mínimo, ele tem de perguntar de novo ao controlador para se certificar do que fazer ».

      ===

      Les « illuminés », il y en a toujours eu, il y en a encore et il est douteux qu’il n’y en aura plus jamais :

      Dans la préface qu’il avait accordée à Ernst Archdeacon, mécène et pionnier de l’aviation, pour son livre « Pourquoi je suis devenu espérantiste ? » (Arthème Fayard, Paris, 1910, p. 11), l’avionneur Henri Farman avait écrit : « Vous trouverez encore nombre de gens qui vous diront »A quoi l’espéranto peut-il servir, maintenant ?« ... Oh ! cette phrase !! l’ai-je assez entendue, lorsqu’on raillait nos premières expériences d’aéroplanes !... » Et il saluait l’auteur de ce livre qui avait le courage de braver l’opinion.

      Astronome renommé, Jérôme Lalande avait écrit en 1781, dans « Le Journal de Paris » : « Il est absolument prouvé qu’il est impossible à l’homme de s’élever ou même de se tenir dans l’air en se servant d’ailes artificielles ou par tout autre système. L’homme est fait pour la terre et les êtres ailés pour l’atmosphère. Ne cherchons donc pas à violenter les règles de la nature. »

      Et l’Académie des sciences décida un jour, pour ne plus avoir à en débattre, que certains problèmes étaient insolubles : - celui du mouvement perpétuel,
      - celui de la quadrature du cercle,
      - celui du plus lourd que l’air.

      Bien plus tôt, Galilée dut s’agenouiller devant le tribunal de l’Inquisition (« Sainte » comme ils disaient !) et abjurer sa thèse. Un savant du nom de Mercier, membre de l’Institut, alla jusqu’à écrire qu’il était inadmissible que la terre tournât « comme un chapon mis à la broche. »

      Que dire aussi de ceux qui qualifient aujourd’hui les usagers de l’espéranto d’« utopistes » alors qu’ils sont eux-mêmes largement usagers d’utopies d’hier pour lesquelles des hommes plus lucides et ingénieux que la moyenne et ont dû faire preuve de courage et de ténacité.

      Pour finir (ça va dans le sens de l’article d’esperantulo) :

      « Je suis convaincu que l’on a besoin de la Langue Internationale. Si une personne connaît et parle plusieurs langues et connaît l’origine des mots, elle peut clairement se rendre compte, même de ce point de vue, que l’espéranto est une langue excellente. Il facilite même l’étude des autres langues, et nous nous en sommes convaincus aussi lorsque l’un d’entre nous apprenait le latin, un autre le français, l’anglais ou l’allemand. Nous avons perçu la parenté des langues, nous avons pu les comparer avec l’espéranto. ». Ces mots ont été prononcés par un ex-pilote de chasse devenu le premier cosmonaute hongrois : Bertalan Farkas.

      http://www.esperanto-sat.info/article919.html


    • Krokodilo Krokodilo 20 novembre 2007 09:33

      En plus, c’est officiel : plusieurs rapports d’accidents aériens ont mis en cause la mauvaise compréhension en anglais comme co-facteur de l’accident. Il faut reconnaître que les enquêtes sur les accidents aériens sont soignées, détaillées... mais c’est après dans les médias que ça s’autocensure !


    • Henri Masson 20 novembre 2007 09:55

      Le problème est que tant de gens en ont bavé en anglais quand ils étaient jeunes pour ne savoir rien de plus que « se débrouiller » qu’ils n’ont plus envie d’apprendre une autre langue, pas même une langue de loin plus facile que toutes les autres. L’anglais est en cela une langue inhibitrice, une langue de blocage chez une très large majorité de ceux qui l’ont appris.

      Claude Hagège, qui n’est pas espérantiste, a dit a juste raison qu’il fallait interdire l’anglais comme première langue étrangère. Je me souviens que Bernard Cassens avait dit la même chose quand il était directeur du département d’anglais de l’Université Paris VIII-Vincennes.


    • Blastm 22 novembre 2007 08:36

      Ai-je dit que tous les pilotes parlaient parfaitement anglais ou qu’il n’y avait jamais eu de problème ? non. mais maintenant, osez affirmer qu’il n’y aurais pas eu les même problèmes avec l’esperanto. Une bonne dose de mauvaise foi vous permettrait de le faire, mais cela serait de toute façon invérifiable... Que deux ou trois avions se soient pétés la gueulle a cause de l’incompétence en langue étrangère d’un pilote ou d’un contrôleur aérien ne rends pas pour autant l’anglais inefficace. Et permettez moi de douter du fait qu’une langue artificielle principalement dérivée des langues latines soit considérablement plus facile à intégrer et a prononcer par un chinois que l’anglais.

      et sieur espérantulo, en amérique du sud, on parles peut être principalement espagnol, mais on arrive déjà à se débrouiller avec l’anglais... Alors que le niveau d’espéranto des chiliens par exemple est a mon avis considérablement moins bon que leur niveau de français, c’est dire. Si d’aventure j’allais m’installer la-bas, rien ne m’empêcherais de rafraîchir mon espagnol de lycée ou d’apprendre le portugais. Je part du principe que deux langues utiles valent toujours mieux qu’une seule inutile que personne ne comprends, et que personne n’a réellement envie de comprendre...


  • Rapetout 20 novembre 2007 09:23

    Bon, on a compris, c’est une pub pour l’espéranto. On ne discute pas avec une pub, on regarde les prix affichés.

    La précision. Toute langue est nécessairement imprécise. Traduisez-moi donc « bâtiment » sans savoir le contexte. Vous avez trouvé ? Traduisez-moi maintenant « dé » toujours sans savoir le contexte. C’est fait ? Mes compliments. Et un dernier pour la route : « pied. » Oh voui voui voui, j’entends déjà la musique : en espéranto justement c’est pas pareil ! C’est pas pareil ? Tiens donc. Traduisez-moi donc « ni. »

    — Comment ça, ni ?

    — Ben oui, ni. Vous savez tout de même ce que ça veut dire, « ni » en espéranto ?

    — Ben, c’est « nous » !

    — En français, mais en indonésien ?

    — Ben c’est leur mot à eux qui veut dire « nous » !

    Non, justement. Il n’y a pas un mot pour dire « nous, » il y en a deux et ils ne sont pas interchangeables du tout. Je ne vais pas me fatiguer à expliquer, puisque c’est en bas de la page ici. Allez-y voir.

    — Ah, mais c’est juste un seul mot !

    Un seul mot ? Chaque fois que vous utilisez un verbe, c’est ambigu... pour quelqu’un qui parle quéchua. L’article de la wikipédia est bien incomplet, hélas. Mais il précise : « Le quechua est particulièrement riche et nuancé pour exprimer l’implication du sujet dans les processus exprimés, et notamment les modalités de sa connaissance desdits procès. » En bref, chaque fois que vous dites quelque chose vous êtes forcé de préciser si vous en avez été le témoin direct ou non. Pas moyen d’y échapper : c’est dans la conjugaison du verbe. Autant essayer d’échapper à la distinction singulier/pluriel en français (ou... en espéranto !).

    Ce qui est précis pour Pierre est imprécis pour Paul. Ça dépend des langues qu’ils parlent.

    Facile ou difficile à apprendre ? Si c’est à la seule régularité grammaticale qu’on juge, alors il faut apprendre le turc ou... le quéchua. Si c’est au petit nombre de règles et d’exceptions aux règles, et à la facilité de la prononciation, alors c’est l’indonésien. Et ça vous fait 200 millions de gens avec qui causer, c’est toujours ça de pris, alors que le quéchua... smiley Certes, il y a encore beaucoup plus simple et plus facile, mais ça manque de mots pour parler d’autres choses que l’élevage des cochons et la culture de l’igname smiley et ça manque aussi de locuteurs smiley

    Tiens, je vais répondre à la question « Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ? »

    Ça n’est pas important, c’est intéressant. Parce que ça montre les chausse-trappes inhérents à ne savoir qu’une langue, entre autres. La distinction « nous exclusif/nous inclusif » par exemple, vous y auriez pensé tout seuls ? Mais « important » ? Sûrement pas !


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 09:58

      « Bon, on a compris, c’est une pub pour l’espéranto. On ne discute pas avec une pub, on regarde les prix affichés. »

      en partie oui, mais c’est surtout pour montré que ce que l’on voudrais en europe n’est pas forcement realisable

      « La précision. Toute langue est nécessairement imprécise. »

      oui mais il en existe des plus precisent que d’autres, l’anglais semble moins precis que que le francais et il n’y pas que la precision, il y a par exemple le son, il suffit de relire des différents points evoquées pour dire que l’anglais n’est pas le mieux placé comme langue unique utilisable correctement

      Traduisez-moi donc « bâtiment » sans savoir le contexte. Vous avez trouvé ? Traduisez-moi maintenant « dé » toujours sans savoir le contexte. C’est fait ? Mes compliments. Et un dernier pour la route : « pied. » Oh voui voui voui, j’entends déjà la musique : en espéranto justement c’est pas pareil ! C’est pas pareil ? Tiens donc. Traduisez-moi donc « ni. »

      vos exemple ne sont pas sort le m^me registre donc inaplicable, bien que vous aillez raison sur cette particularité

      « Tiens, je vais répondre à la question »Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?"

      Ça n’est pas important, c’est intéressant. Parce que ça montre les chausse-trappes inhérents à ne savoir qu’une langue, entre autres. La distinction « nous exclusif/nous inclusif » par exemple, vous y auriez pensé tout seuls ? Mais « important » ? Sûrement pas !"

      Oui mais ce n’est pas que cela, mon article en propose un autre angle


    • vendredi 20 novembre 2007 10:47

      Parce que la pub pour l’anglais, le matraquage pour l’anglais, le conditionnement à l’anglais, ça n’existe pas. Plus c’est gros, moins c’est visible pour certains !

      Qui peut parler de pub pour l’espéranto dans les médias traditionnels ? Que l’on ait le courage de comparer avec ce qui se fait pour l’anglais.

      Le pari de David Rothkopf est en bonne voie pour être gagné : « Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines ; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent. » (“In Praise of Cultural Imperialism ?”, Foreign Policy, Number 107, Summer 1997, pp. 38-53).

      Mais au profit des « Américains ».


    • seespan 20 novembre 2007 23:52

      @ rapetout

      Et le klingon ça avance ? ou tu t’es enfin aperçus que pour faire plus nerd ce serait dure ?

      J’ai pas l’impression ...


  • stephanemot stephanemot 20 novembre 2007 09:44

    Il n’y a pas une langue anglaise mais plusieurs. Au-delà des distinguos classiques (UK / US), l’Anglais international actuel s’avère déjà une forme d’Esperanto à la fois proche et éloignée de la langue d’origine (méprisée par les Anglais de souche).

    Mais l’Esperanto n’est pas une langue vivante, maternelle, pratiquée dès la plus petite enfance. Cette sympathique utopie n’a pas pris parce qu’elle n’était portée ni par le sommet, ni par la base.

    La diversité linguistique demeure essentielle, et tout en accélérant la diffusion des langues les plus puissantes, le web lui a donné une nouvelle jeunesse, offert de nouvelles opportunités.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 10:04

      « Il n’y a pas une langue anglaise mais plusieurs. Au-delà des distinguos classiques (UK / US), l’Anglais international actuel s’avère déjà une forme d’Esperanto à la fois proche et éloignée de la langue d’origine (méprisée par les Anglais de souche). »

      vous avez raison en partie, il est encore demandé un angalis ireprochable pour faire les contracts et l’naglais modifié reste justement encore plus imprecis que l’anglais d’origine

      « Mais l’Esperanto n’est pas une langue vivante, maternelle, pratiquée dès la plus petite enfance. Cette sympathique utopie n’a pas pris parce qu’elle n’était portée ni par le sommet, ni par la base. »

      ha si il existe des natifs et qu’est ce qu’une langue maternelle en fait, celle des parents, cele de la nation ou l’on vit oùon grandit ?????

      « La diversité linguistique demeure essentielle, et tout en accélérant la diffusion des langues les plus puissantes, le web lui a donné une nouvelle jeunesse, offert de nouvelles opportunités. »

      oui et non


    • Henri Masson 20 novembre 2007 10:22

      La moindre des choses, avant de traiter un sujet, est de l’avoir étudié. Des natifs espérantophones, ça existe, du fait que des couples se sont formés avec l’espéranto comme seule langue commune. De ce fait, les enfants ont appris l’espéranto avec les langues des deux parents ou la langue de l’un d’eux, en fonction du pays de résidence. Aujourd’hui, il existe des sites qui leurs sont dédiés dont : http://www.helsinki.fi/%7Ejslindst/denask-l.html

      Curieuse coïncidence, ce site avec une liste a été créé par un universitaire finlandais alors que le premier couple qui s’est formé à Turku, Finlande, grâce à l’espéranto a été finno-suédois : Valdemar Langlet et Signe Blomberg, en 1899. Après la mort de son épouse, Langlet s’est remarié avec une espérantiste russe : Nina Borovko. Pour plus de détails sur le destin de Langlet : http://www.esperanto-sat.info/article1031.html

      Pour ce qui est de l’« utopie » et des « utopistes », une réponse a déjà été donnée. Je puis quand même ajouter quelques réflexions d’un pionnier de la radio : Edmond Privat.

      Dans « Aventuroj de Pioniro » (p. 123 et 124), Privat livra ainsi son avis sur les « utopies », sur la myopie intellectuelle de certains politiques et décisionnaires, de ceux qui, d’une manière générale, font l’opinion :

      «  (...) Si je regarde maintenant un demi-siècle d’action publique et d’écrits, je constate ce qui suit : durant toute la vie, il fut nécessaire et il est encore nécessaire de lutter contre les préjugés. Des choses que l’on jugeait utopiques sont maintenant devenues des réalités. « Jamais des hommes de divers pays ne se comprendront entre eux avec l’espéranto à cause des différences de prononciation » disaient mes professeurs au lycée. Nos congrès ont prouvé le contraire.

      « Jamais les hommes ne voleront dans l’air car c’est une utopie » disaient-ils. Eh bien, je voyage aux congrès par voie aérienne. « Jamais les femmes ne voteront. C’est une utopie ». Elles votent maintenant presque partout dans le monde.

      « Jamais les Polonais ne retrouveront leur propre État. C’est une utopie » écrivaient les journaux quand je plaidais et écrivais pour cette résurrection. En 1918, la Pologne devint un État. « Jamais les Anglais ne quitteront l’Inde. C’est une utopie » écrivaient les mêmes journaux lorsque je tentais d’expliquer le but de Gandhi. Maintenant, ils rapportent tous les jours sur l’Inde et Nehru.

      « Jamais vous ne réussirez à ce que les hommes s’abonnent à l’écoute de la radio. Ils ont déjà des gramophones » disaient les banquiers que je visitais pour fonder Radio-Genève. Maintenant, ils regrettent qu’une société coopérative, pas eux, nous ait procuré l’argent, et le budget atteint des millions, heureusement sans profit privé.(...) »

      Qui a dit ou écrit que l’espéranto était opposé à la diversité linguistique ? Il en est au contraire le garant le plus efficace, comme l’avait reconnu l’ex-présidente de la république d’Islande, Mme Vigdís Finnbogadóttir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vigdís_Finnbogadóttir : « Il est temps que les diverses nations comprennent qu’une langue neutre pourra devenir pour leurs cultures un véritable rempart contre les influences monopolisatrices d’une ou deux langues seulement, comme ceci apparaît maintenant toujours plus évident. Je souhaite sincèrement un progrès plus rapide de l’espéranto au service de toutes les nations du monde. ».

      Ce genre d’argument, présentant l’espéranto comme étant en opposition avac la diversité linguistique, comme bien d’autres, n’existe que dans le cerveau de gens qui ne se sont pas donné la peine d’étudier la question et qui s’accrochent à leurs préjugés basés sur le ouï-dire.


    • Krokodilo Krokodilo 20 novembre 2007 10:47

      stephanemot,

      Utopie ? Comme je l’ai dit plus haut, un forum comme Agora vox ainsi que Wikipedia, encyclopédie collective en libre accès et polyglotte étaient il y a vingt ans eux aussi des utopies... l’utopie d’aujourd’hui est peut-être la réalité de demain.

      « Mais l’Esperanto n’est pas une langue vivante »

      Etonnant ! Une langue parlée, écrite, qui dispose de journaux, de radios, de congrès petits et grands, de clubs, d’un tas de sites Internet, de sites d’organisations ou de sites persos, qui vit et s’adapte au vocabulaire de son époque, qui évolue, bref qui a toutes les caractéristiques d’une langue vivante ne serait pas vivante ? Un peu de curiosité d’esprit, SVP, si vraiment vous le souhaitez, plutôt que de lancer des affirmations basées uniquement sur des présupposés, des convictions, je peux vous fournir des liens vers des articles, des radios, des vidéos montrant des gens en train de chanter en eo (des vivants, pas des momies), et même une classe d’enfants français faisant de l’espéranto au primaire, expérience diffusée par France 3 et l’émission Les maternelles (vidéo sur You tube). Seule la grande presse nationale et les infos du 20 heures persistent encore dans leur censure dogmatique. La ville de Montpellier l’utilise sur son site officiel (en 8 langues) et les promenades en bateaux sur les canaux de la ville de Strasbourg (sauf erreur de ville) viennent de l’ajouter à leurs langues de commentaires audios disponibles pour les touristes pendant la visite. Pas mal pour une langue morte, non ?

      Pas langue maternelle ?

      Il y a peu de natifs, très peu, mais il y en a, en général des enfants de couples de deux langues différentes qui ont choisi l’eo comme langue commune. Ils avaient même une revue particulière, peut-être qu’elle existe toujours. De toute manière, son vrai destin, c’est d’être une langue auxiliaire, permettant ainsi une vraie diversité linguistique.

      « La diversité linguistique demeure essentielle, et tout en accélérant la diffusion des langues les plus puissantes, le web lui a donné une nouvelle jeunesse, »

      Oui et non, la toile, le réseau, Internet a donné à l’anglais un sévère coup de vieux : peut-être est-il à son apogée sans que nous le voyions déjà, (demain son déclin ?) Du fait de la montée en puissance de l’Asie et de l’afflux d’internautes asiatiques et de leurs langues. Parallèlement, il a aussi donné un formidable coup de jeune à l’espéranto en le rendant plus visible. L’Union européenne vient d’ouvrir un forum sur le thème « pourquoi apprendre les langues », eh bien parmi les intervenants, il y a de très nombreux espérantophones, polyglottes, certes parce que le sujet nous intéresse, mais aussi parce que la plupart sont polyglottes et qu’une langue auxiliaire est le meilleur garant de la diversité linguistique.

      http://forums.ec.europa.eu/multilingualism/fr

      L’UE et la Commission nous embobinent en répétant sans cesse plurilinguisme, en payant un salaire mirobolant à un commissaire au plurilinguisme et en finançant tout un service qui s’agite et brasse du vent pour amuser la galerie, mais dans les faits, elle nous pousse à l’anglais lingua franca. Les preuves en sont très nombreuses, mais là encore autocensure des médias, ou plutôt boycott puisqu’ils adorent les anglicismes !

      Dans le dernier rapport de ce service censé favoriser le plurilinguisme, il est détaillé trente projets en faveur des langues : tous les acronymes sont en anglais ! Où est le respect de la diversité ? De plus, c’est une énorme injustice sur bien des points, économique, politique, personnelle : des milliers d’heures à travailler l’anglais tandis que les natifs disposent de ce même temps à leur guise. Peut-on bâtir une Europe politique sur cette injustice ? L’anglais international n’existe pas, ce n’est qu’un anglais basique ; mettriez-vous sur votre CV, langues parlées : anglais international ?


  • Erastel 20 novembre 2007 10:22

    Tiens revoilà le comité pro-espérento, ça faisait longtemps je dois dire.

    Alors vu que la façon d’argumenter à la mode semble être de prendre des exemples et des anecdotes je vais vous confier ceci :

    Je travaille avec des asiatiques, des européens et des américains. Je parle donc toute la journée en anglais et je dois dire que je n’ai jamais rencontré de problèmes qu’en à la précision de cette langue (je suis dans l’industrie). De surcroît comme c’est la langue la plus répandu dans le monde professionnel actuellement c’est assez pratique...

    Je me demande réelement une chose : quel intérêt d’apprendre l’espéranto ? Pour une large partie de la population cela reste aussi difficile à apprendre que l’anglais (je parle des japonais ou des russes par exemple). Ensuite je me demande si on peut qualifier l’espéranto de plus « précis » que l’anglais ; enfin vu que l’espéranto n’est jamais utilisé à grande échelle comment peut on affirmer (sans preuves donc) que cette langue serait plus éfficiente que l’anglais ?


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 11:15

      « Tiens revoilà le comité pro-espérento, ça faisait longtemps je dois dire. »

      « tiens un nouveau du comité antiesperanto, ca faisait longtemps je doit dire »

      « Alors vu que la façon d’argumenter à la mode semble être de prendre des exemples et des anecdotes je vais vous confier ceci : »

      en science on apprend qu’ un seul exemple peut demolir une theorie, la teorie actuelle est en dehors de l’anglais point de salut, dans l’international que angalis, l’angalis est facile, chaque exemple montre que la theorie est fausse

      que disent les esperantophones que l’esperanto est facile, que le multilinguisme n’est pas accessible pour la plupart, que l’anglais n’est pas la meilleure solution, ect, des exemples qui le contredisent aucun donc la théorie reste valable mais en plus cette theorie à ses application et auccunes ne va contre elle donc elle reste rellele cette idée

      « Je travaille avec des asiatiques, des européens et des américains. Je parle donc toute la journée en anglais et je dois dire que je n’ai jamais rencontré de problèmes qu’en à la précision de cette langue (je suis dans l’industrie). De surcroît comme c’est la langue la plus répandu dans le monde professionnel actuellement c’est assez pratique... »

      et oui et d’autres on travaillez aussi dans cette langue et ont trouvez des problemes avec. elle est assez pratique que dans l’indsutrie et encore tous les pays ne s’en servent pas totalement, dans certains pays la langue de travail c’est le francais, l’allmand, le chinois, le japonais, donc pratique tout est relatif rien est absolu

      « Je me demande réelement une chose : quel intérêt d’apprendre l’espéranto ? Pour une large partie de la population cela reste aussi difficile à apprendre que l’anglais (je parle des japonais ou des russes par exemple). Ensuite je me demande si on peut qualifier l’espéranto de plus »précis« que l’anglais ; enfin vu que l’espéranto n’est jamais utilisé à grande échelle comment peut on affirmer (sans preuves donc) que cette langue serait plus éfficiente que l’anglais »

      qu’en savez vous ??? l’esperanto reste beaucoupmoins difficille que l’anglais même chez les russe ou les japonais, documentez vous, il est tellment facile de dire quelque chose sans en donner les preuves

      l’esperanto est bien plus precis que l’anglais, vous avez des preuves du contraire, moi si l’esperience personelle et surtout les experiences scientifiques realisées ca et la et pur le moment je n’ai jamais rencontré de personen qui ai appris l’esperanto et qui le trouve moins ben que l’anglais et bien au contraire superieur sur beaucoup de points pas sur tous les points quand m^me avant qu’on sorte une autre connerie

      des preuves justement il suffirait de faire cohabiter à égalité l’angalis et l’esperanto qui ce dernier s’apprend beaucoup plus rapidement que l’anglais et laisser les personnes choisir lequel des deux serait le mieux, pour moi c’est l’esperanto et le multilinguisme


    • skirlet 20 novembre 2007 12:30

      « Pour une large partie de la population cela reste aussi difficile à apprendre que l’anglais (je parle des japonais ou des russes par exemple). »

      Je suivais la discussion sans avoir envie de répondre aux clones d’Asp, mais là, j’interviens :) Vous avez posé la question aux Japonais et aux Russes avant de déclarer une bêtise aussi monumentale ?.. Le japonais est une langue assez pauvre phonétiquement (c’est dit sans aucun mépris), les voyelles sont claires (comme en espéranto) ; par contre, les voyelles anglais diphtonguées posent un gros problème. Sans parler de la grammaire (régulière), l’écriture (on a appris l’alphabet = on sait lire), tandis que même les natifs anglophones ne savent pas, comment prononcer un mot inconnu.

      Quant aux Russes, j’en suis une. Pour moi et mes compatriotes qui ont fait un effort pour étudier l’espéranto, y a pas photo - l’espéranto s’apprend beaucoup plus vite et il est incomparablement plus facile que l’anglais. Conclusion : avant de dire quelque chose, réfléchissez ne serait-ce qu’un peu.

      « Ensuite je me demande si on peut qualifier l’espéranto de plus »précis« que l’anglais »

      En espéranto, pas de confusion entre un nom, un adjectif, un verbe et un adverbe (mais en anglais c’est très courant). L’espéranto est bien moins « contextuel », moins sensible aux distorsions aussi bien phonétoques que écrites.

      « enfin vu que l’espéranto n’est jamais utilisé à grande échelle comment peut on affirmer (sans preuves donc) que cette langue serait plus éfficiente que l’anglais ? »

      L’espéranto s’est répandu sur tout le globe sans violence aucune. Les gens d’origines très variées l’utilisent quotidiennement et se comprennent très bien. Deux million de communiquants qui testent une langue pendant 120 ans, ce n’est pas négligeable.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 17:27

      C’est limite pénible de se voir traiter sans cesse de clone d’ASP. Les Esperantistes n’ont vraiment aucun respect envers ceux qui ne sont pas de leur avis. C’est affligent. Et c’est ça qui est sensé promouvoir une langue qui repose sur la tolérance et le respect ? C’est juste pas crédible.


    • skirlet 20 novembre 2007 19:40

      Lymb : premièrement, je n’ai pas précisé par pseudos, de qui j’avais parlé. Deuxièmement, je m’adressais à Erastel. Faut-il comprendre que vous êtes la seule et même personne ? smiley


    • lymb lymb 20 novembre 2007 19:43

      Parler de clones d’ASP ne me parait tout de même pas très respectueux.


    • seespan 20 novembre 2007 19:47

      @ lymb

      « Et c’est ça qui est sensé promouvoir une langue qui repose sur la tolérance et le respect ? »

      L’esperanto est une langue, tu ne souscris a aucun code ethique quand tu l’apprends. Ensuite pour la defendre c’est pareil, a ma connaissance il n’y a pas de chartre de bonne conduite a signer.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 20:21

      L’idée c’est quand même un langue pont pour favoriser la compréhention et la fraternité entre les hommes, si je me souviens bien.


    • seespan 20 novembre 2007 23:19

      @ lymb

      Ca c’etait la motivation philosophique du createur de l’esperanto. Il a lui meme renoncé a toute idée de propriété sur sa langue, reconnaissant qu’il s’agissait avant tout d’un moyen de communication. le raisonnement est le suivant :

      1 la plus part des conflits viennent de l’incomprehension entre les hommes

      2 Si on facilite la comprehension le nombre de conflit devrait diminuer.

      Ensuite se raisonnement peut etre vrais ou faux. Il a juste creer un moyen de communication facilement maitrisable et pas une langue dont la pratique change magiquement la nature humaine.

      C’est pas la pratique de l’esperanto qui va te rendre vegetarienne et danser dans les prairies avec un collier de fleur sur la tete.

      De nombreux esperantiste souscrivent a l’idée philosophique de base mais pas tous. Dans mon cas je trouves juste que c’est un moyen de communication qui devrait etre plus repandus pour des raisons pratique tres terre a terre.

      Ps : Le createur du systéme metrique avait une idee philosophique tres forte qui presidé a ça creation. Il voulait essayer de recreer un language aussi pur qu’a l’epoque d’adam et eve ( debut de la conference sur le systeme metrique j’ai mis le lien plus haut pour asp ). Maintenand le systeme metrique est utilisé pour des raisons pratique et de rentabilité. Et le principe philosophique de base qui avait animé le createur n’est qu’une anecdote.

      Pour l’esperanto si il simplente se serat pareil, c’est un outils et rien de plus. La situation actuelle est un peut particuliere car c’est la seule langue qui te permet de dialoguer avec des gents d’un peut tout les pays, la solidarité est tres forte et l’idee philosophique aussi. Si l’esperanto se generalise il en serat comme le systeme metrique.

      Conclusion : tu peus te faire insulter en esperanto par un esperantiste comme en français par un français, dans les deux cas c’est des Hommes.


    • lymb lymb 21 novembre 2007 00:10

      D’accord. Dis comme ça c’est plus clair.


    • seespan 21 novembre 2007 00:16

      @ lymb

      A noter il y a une frange non negligeable d’esperantiste qui ne veulent pas le voir se generaliser pour ne pas perdre cette etat d’esprit. Mais cela tu ne les veras jamais sur ce type de discussion. Par contre sur les sites esperantistes c ’est un argument que j’ai vue plusieur fois.


    • lymb lymb 21 novembre 2007 00:57

      Ca va paraitre méchant, mais c’est étonnant, de la part d’une langue qui se veut universelle. Ce que je veux dire, c’est qu’on a là une langue universelle qu’on ne veut pas voir se développer, il y’a là un paradoxe intéressant, je trouve.


    • seespan 21 novembre 2007 01:08

      @ lymb

      Non pas de paradoxe, comme indiqué precedamment ce n’est qu’un outil pas une entité. Certain esperantiste aime le coté solidarité et privé dont la communauté a beneficé jusqu’a present ( tu peus facillement te faire heberger gratuitement dans a peut pres tout les pays du monde si tu parles esperanto, y a une organisation qui s’occupe de ça ). De plus le mepris et la desinformation associé a l’esperanto a creer un fort effet de solidarité ( une sorte de solidarité juive ). Un esperantiste qui t’acceuille chez lui sera vraiment la pour t’epaulé si tu as un pepin dans le pay.

      Si l’esperanto est generalisé tout ça saute.

      Une partie des esperantiste est juste plus attaché a cette etat d’esprit qu’a une facilitation globale des communications qui a un coté nettement moins romantique.

      Sur un autre domaine j’avais rencontré le meme phenomene chez des fumeurs reguliers de cannabis qui etait contre la legalisation. Tout le coté rebel contestataire ainsi que leur reseau sociaux ( qui tournait globallement autour du porduit ) aurait sauté de la meme maniere.


    • lymb lymb 21 novembre 2007 01:15

      Je vois, oui. Cela reste néanmoins paradoxal. Mais j’aime bien ce qui est paradoxal, et absurde (et je ne dit pas que ça l’est) ! C’est justement ce qu’il y’à de plus intéressant dans tout ça.


    • seespan 21 novembre 2007 01:31

      @ lymb

      Un paradoxe c’est quand il te manque un element pour comprendre un probleme. Par exemple :

      Une situation tres paradoxal, j’ai un couple d’amie qui vivent ensemble depuis plusieurs année alors que lui c’est un homme et elle c’est une femme ce qui est etrange parceque a la base ils ont rien en commun. En plus elle s’interresse au homme et lui au femme, tu vois en plus ils ont meme pas les meme gout. C’est a n’y rien comprendre.

      Sinon pour les deux autres probleme c’est juste que les hommes sont differents et vivent dans des conditions differentes. Sur le meme phenomene ils tirent donc des conclusions differente.

      Surtout sur l’esperanto qui a une connotation emmotionnelle extrement forte. Je me souvient avoir trouvé un livre sur les traducteurs automatiques utilisant l’esperanto comme langue pont ( tu traduit d’une langue a vers l’esperanto puis de l’esperanto vers un langue b ), la premiere machine de ce type avait etait developée pendant la guerre froide pour traduire des documents russe et donnée d’exelent resultat.

      Le probleme qu’avait les concepteurs de ses machines a notre epoque etait purement commercial ( il s’agissait de traducteur de poche pour les particuliers ).

      Explication de l’auteur : Les etudes ont montrés que seul 5% des acheteurs de nos machines les utilisais vraiment pour les autres il s’agit uniquement d’un achant de prestiges ( tu montres que tu peus t’acheter un traducteur de poche mais justement il quitte jamais ta poche ). Vue les connotations negatives dont souffres l’esperanto il serait suicidaire commercialement de l’integré a nos machine. Ils devaient travailler sur le coté prestige plus qu’efficacité.

      La c’est un beaux paradoxe

      Sur ceux bonne nuit.


    • lymb lymb 21 novembre 2007 02:28

      Un paradoxe, dans le sens qu’il à aujourd’hui, est plutôt un énoncé, généralement court, qui accole, de manière apparament logique, deux énoncés contradictoire. C’est dans ce sens là que j’entendais le terme.


  • Charon 20 novembre 2007 11:43

    Jusqu’à preuve du contraire, il ne s’agit pas d’une preuve. Aucune expérience n’a jamais été menée en esperanto dans le monde de l’industrie (on s’en souviendrait : qu’est-ce qu’on se serait marrés...). Le multilinguisme, oui, pourquoi pas, même s’il est mieux d’avoir une langue que tout le monde peut comprendre (à savoir l’anglais, donc), il est toujours bon de comprendre quelques autres langues quand on travail dans l’international, comme l’espagnol, le chinois ou le japonais. Mais l’esperanto...

    Non, vraiment, il faut arrêter de rêver : vous pouvez avoir autant de congrès que vous voulez, l’esperanto est une expérience qui a raté, reconnaissez-le. Après plus d’un siècle d’existence, seuls quelques fanatiques convaincus hantent encore Agoravox, faute d’un autre média assez placide pour accueillir leurs gémissements sans les tourner en dérision. L’esperanto ne vivra jamais et ne remplacera jamais l’anglais, pour la simple et bonne raison que l’esperanto, ça fait chier le monde, ça fait une autre langue à apprendre, et que tous ceux qui ne sont plus au collège ont déjà appris l’anglais, quel que soit le pays où l’on soit.

    L’anglais est l’avenir, parce que c’est la langue des sciences (n’en déplaise à ceux qui croient qu’on peut avoir bac+8 sans avoir fait d’anglais... naïfs), de l’industrie, du commerce, de la diplomatie et, mine de rien, de pas mal de littérature, à l’inverse criante de l’esperanto, qui n’a jamais produit de Keats, de Shakespeare ou de Pratchett, par exemple. L’anglais est une langue vivante, très facile à maîtriser avec un peu d’entraînement (je traduis pratiquement sans dictionnaire des articles scientifiques en anglais depuis quelques semaines et je suis à bac+4 sans cours d’anglais réel depuis le lycée, cette anecdote pour sacrifier à la tradition de « l’exemple-qui-constitue-l’argument » - ce qui est faux : en science, on apprend d’abord « un exemple ne constitue pas un argument » et « toutes les bonnes théories ont des exceptions », parole de biologiste), utilisée naturellement par pas mal de nations et largement répandue dans les études.

    Donc remplacer l’anglais par l’esperanto, d’une part c’est une utopie qui ne verra jamais le jour, et d’autre par, c’est une utopie contre productive qui forcera à une régression (laisser l’anglais pour apprendre l’esperanto) pour arriver finalement à une amélioration même pas certaine. Autant dire beaucoup de bruit pour pas grand chose.

    Allez donc bosser vos cours d’anglais au lieu de chercher des excuses bidon pour ne pas chercher à pallier votre nullité en cette matière. Et tant qu’on y est, avant d’enjoindre à apprendre d’autrss « langues », apprenez donc la vôtre. Je ne relève pas les fautes de votre dernier message par pure bonté, mais sachez que si j’étais prof de français je vous collerais.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 12:09

      j’ai rien compris à votre argumentaire, vous pouvez être plus clair


    • Charon 20 novembre 2007 12:20

      Comment dire... Non.


    • skirlet 20 novembre 2007 12:42

      « même s’il est mieux d’avoir une langue que tout le monde peut comprendre (à savoir l’anglais, donc) »

      Tout le monde ? Redescendez sur terre et ouvrez les yeux.

      « l’esperanto est une expérience qui a raté, reconnaissez-le »

      Impossible, car c’est faux. Comparons, où en était l’anglais à l’âge de 120 ans... Certainement pas parlé sur tous les continents.

      « L’esperanto ne vivra jamais »

      Trop tard, il est déjà vivant smiley

      « ça fait chier le monde, ça fait une autre langue à apprendre »

      Quel langage... Si vous parlez de l’anglais, je doute fort que vous l’avez vraiment appris, et en général le niveau d’anglais est si faible que ça ne compte presque pas.

      « que tous ceux qui ne sont plus au collège ont déjà appris l’anglais »

      Plus précisément, ils ont passé du temps à essayer, et une fois l’école terminée, le niveau régresse très vite.

      « L’anglais est l’avenir »

      L’anglais subit des coups aux Etats-Unis de la part de l’espagnol, il baisse rapidement sur la Toile, alors mettez-vous au mandarin smiley

      « du commerce, de la diplomatie »

      Il faut vendre dans la langue du client. Et un diplomate qui n’apprend pas la langue du pays où il est accrédité ne verra pas sa carrière décoller smiley

      « qui n’a jamais produit de Keats, de Shakespeare ou de Pratchett »

      Qu’avait produit l’anglais, quand il avait 120 ans ? L’espéranto le dépasse sur ce point smiley

      « Donc remplacer l’anglais par l’esperanto, d’une part c’est une utopie qui ne verra jamais le jour »

      Je vous salue, M. Paco Rabanne smiley

      « je traduis pratiquement sans dictionnaire des articles scientifiques en anglais depuis quelques semaines »

      Reste à savoir, quelle est la qualité de ces traducions smiley

      « Allez donc bosser vos cours d’anglais »

      Ne diru al mi, kion fari, kaj mi ne diros al vi, kien iri.


    • Wlad Wlad 20 novembre 2007 15:13

      « Ne diru al mi, kion fari, kaj mi ne diros al vi, kien iri. »

      C’est assez clair, sauf le dernier mot. Que signifie « iri » ?


    • vendredi 20 novembre 2007 16:07

      A wlad : la racine « ir » se trouve dans le verbe français « aller » : irai, iras, ira, iront, irez, irais, irions...

      Et comme l’infinitif en espéranto est marqué par la terminaison « i », Il ne reste plus qu’a deviner.

      Savoir conjuguer un seul verbe, en espéranto, c’est savoir tous les conjuguer, sans exception.


  • dna 20 novembre 2007 13:50

    « Qu’avait produit l’anglais, quand il avait 120 ans ? L’espéranto le dépasse sur ce point » —> cet argument est débile...

    parce que pour qu’il ait de la valeur, il faut etre capable de dire quand l’anglais a eu 120 ans, ce qui risque d’etre difficile, surtout que l’on ne sait pas de quel anglais on parle..

    Mais si l’on veut jouer à ce petit jeu, il est autorisé de considerer que le françAis a moins de 200 ans, vu qu’auparavent, on parlais le françOis et dans ce cas, je pense qu’on peut dire qu’au bout de 120, le français avait produit beaucoup plus que l’espéranto.

    Alors effectivement, si on parle en vitesse de développement, l’espéranto est la langue qui a évolué le plus rapidement pour l’instant, et qui sait peut-etre que dans 5-6 siecle, la langue descendante de l’espéranto sera reconnue.. et encore il faut remercier internet..

    Et vous n’arretez pas de répeter à longueur de posts, l’espéranto est facile, l’espéranto est facile.. Personnellement, je n’attends pas qu’une langue soit facile. cet argument, ça reviens à comparer les meccanos(tm) à des ’vraies’ maquettes en disant regardez c’est plus facile.. effectivement, c’est plus facile, c’est marrant 5 minutes, mais à un moment, on leve la tête et on se dit, c’est marrant ces jouets, mais si je passait à des loisirs d’adultes maintenant.

    Ce que j’attends d’une langue, c’est qu’elle soit tout en nuances, qu’elle me permette de jouer sur les sonorités Quand un son s’écrit toujours pareil, comment faire des jeux de mots foireux ? Je suis un artiste, j’aime une langue pour l’art qu’elle permet justement..


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 14:01

      Ce que j’attends d’une langue, c’est qu’elle soit tout en nuances, qu’elle me permette de jouer sur les sonorités Quand un son s’écrit toujours pareil, comment faire des jeux de mots foireux ? Je suis un artiste, j’aime une langue pour l’art qu’elle permet justement..

      mais on peut faire des jeux de mots, jouer sur le son, faire de l’humour intraduisible dans une autre langue comme toute langue peut le faire , l’esperanto sait le faire

      dna continuez à argumenter là où vous savez rien, ca nous permet encore mieux de nous expliquer. merci

      ps : n’en faite trop en même temps pour qu’on est le temps de repondre quand même


    • vendredi 20 novembre 2007 14:37

      A l’artiste dna : Pour ce qui est des jeux de mots en espéranto, il en sera question au prochain Salon du Livre de Pau. Extrait du programme :

      "L’humour verbal en esperanto

      Comment peut-on jouer sur les mots, ou avec les mots, dans une langue comme l’esperanto, pourtant construite dans un souci maximal de rationalité, et produire ainsi un humour international, capable d’amuser un public esperantophone, par définition multiculturel ?

      Marie-Thérèse Lloancy est l’auteur d’une thèse de doctorat : Esperanto et jeux de mots dans l’oeuvre de Raymond Schwartz (1894-1973)/ [ http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Schwartz ]/ espace animation, dimanche 25 novembre, 10 h 30."

      Il existe une base artistique de données en espéranto : http://artista.ikso.net/


  • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 13:53

    tiens une anecdote medicale, un college par un congres aux usa, il parle bien l’anglais et fait un bout de conférence, bon on arrive bien a le comprendre sauf sur quelques sons (même lui avoue que parfois son oral s’affaisse un peu), donc il parle avec appuit de diaporama et texte dans la salle ( les diapos et les textes surtouts ca permet de comprendre bien mieux qu’un simple oral) donc lui tout va bien, ila fini va en salle et ecoute les autres orateurs, lui pas de problème il est un habitué tout va bien dans l’ensemble, par contre il remarque qu’autour de lui beaucoup de personnes ont du mal à suivre et pour s’aider regardent beaucoup le diaporama et leur texte ( autant envoyer à chacun le texte et ne pas faire la conference cela va aussi vite), ces personnes sont des non anglophones donc il se dit bon ils sont pas bons autour de moi. puis à un moment un autre orateur parle personne ne comprend ce qu’il dit même les anglais, en fait on comprendt des grands bouts mais on n’arrive pas à les associées pour faire quelque chose de construit, tout le monde est alors dans le diaporama ou dans le texte même les anglais, et bien sur tout le monde fait des grand oui de texte pour dire qu’ils comprennent, qu’elle compations les gens ont entre eux. Puis viens la fin de conference et bizarement le plus souvent c’est nationalité par nationalité qu’on retrouve les gens pour en fait être sur d’avoir tout bien compris, personne ne s’en rend pas vraiment compte, certains essayent de parler par l’anglais medical que se soit avec des natif ou des non natifs, mais la discution est hachée laborieuse penible, fatigante et il faut beaucoup repeter, chercher à contourner le problème de comprehention pour enfin avoir l’idée precise finale, bien sur certains se debrouillent mieux que d’autres mais c’est pas la plus grande partie ;

    d’autres connaissance confirment aussi cela et tout le monde dit que c’est plus agreable une conference dans sa propre langue qu’en anglais car au moins on peut poser beaucoup plus de question qu’avec l’anglais (en angalis le temps de comprendre de traduire,e ct ca fait perdre un temps fou)


  • Cthulhu 20 novembre 2007 13:56

    Faire débat sur l’importance d’apprendre les langues c’est se conforter sur sa position avec tout les participants, puisqu’il semble peu probable que quiconque s’annonce comme étant contre la compréhension entre les individus issus de différentes cultures.

    Visiblement l’auteur de cet article s’engage plus sur la question suivante : « Pourquoi est-il important de parler Espéranto plutot que toute autre langue mondialement parlée ? » ; Question à laquelle il apporte ses réponses, que je ne jugerais pas étant donné que je m’en fous.

    A mon avis le problème de l’espéranto, c’est que c’est gravement Has Been... Parler Espéranto, ce n’est pas dans le move, il faut repenser votre politique marketing, faire de l’Espéranto LA langue qu’il faut parler, par parceque c’est JUSTIFIÉ, mais parceque ça le fait grave, parce c’est funky et que c’est trop a la mode.

    Le jour où les jeunes enverront des SMS en espéranto, où l’espéranto sera la langue officielle de la gay pride, alors que le dernier tube en espéranto de Tokyo Hotel sortira, alors elle aura peut-être une chance.

    Mais bon de toute façon I WILL SWALLOW YOUR SOUL !


    • lymb lymb 20 novembre 2007 14:08

      Je crois que le principal problème de l’Eo, c’est que tout le monde s’en fout. En plus, de ce que j’en ai vu, je ne l’ai pas trouvée si géniale que ça, votre langue.


    • vendredi 20 novembre 2007 14:14

      L’auteur de ces propos, Lymb, ne doit pas être lui-même un génie puisque des gens d’une autre stature intellectuelle ont vu dans cette langue « un chef d’oeuvre de logique et de simplicité » (42 savants de l’Académie des sciences, en 1924, « une langue constuite avec intellignce » (prof. Umberto Eco, en 1994) et dans son initiateur « un génie » (Maxime Rodinson)...


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 14:15

      non ce n’est pas sur ce chemin, j’explique seulement des differentes possibilités offertes, les analyse, montre celles qui vont dans le mur et au final celle qui me semble être la meilleure, après chacun est libre de choisir mais chacun doit assumer les consequences, mois je parle esperanto, un peu anglais, comprend un peut d’italien et d’espagnol écrit, pour moi l’esperanto peut cohabité avec l’anglais, mais certins ne veulent pas de cette cohabitation

      le rapport grin (pour faire plaisir à l’autre neuneu) explique justement les trois cas au niveau économique, il ne dit pas lequel choisir, il dit seulment voilà le rsustat des trois possibilités avec les pours et contre, à vous de decider


    • lymb lymb 20 novembre 2007 14:39

      Vendredi, tu ne devrais pas te complaire dans ce genre d’insultes à peine voilées. Il est vrai que je n’ai pas la stature d’un Umberto Eco, cela n’empèche pas que j’ai tout de même le droit à la parole. De plus, refuser ce droit à quelqu’un parce qu’un spécialiste reconnu à dit le contraire est un erreur logique que l’on nomme argument d’autorité. En général, cela démontre l’étroitesse d’esprit de celui qui la commet. Que je sois un génie ou non n’a rien à voir la-dedans, je persiste et signe, votre langue, je la trouve pas si génial que ça, tout particulièrement selon des critères esthétiques, certes subjectifs, mais également en ce qui concerne ça structure même.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 14:47

      alors lymb si vous la trouvez pas pratique, vous avez dut la pratiquer, l’apprendre un peu, donnez des explications


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 14:54

      si vous la trouvé pas genial alors vous ne pouvez pas trouver toutes les langues isolantes geniales,

      moi, je l’aime elle est facile, prononcable, ecoutable et elle amene l’équité, par rapport à l’anglais que je respecte bien sur, c’est mon opinion, certains trouve l’arabe barbare, l’allemand dur, l’italien melodieux, certains mais pas tous, pour l’esperanto c’est pareil certains aprecie d’autres non, mais pour le moment je n’ai pas encore rencontré ceux qui ne l’apprecie pas


    • lymb lymb 20 novembre 2007 14:55

      La pratiquer, non, je l’avoue, ce que je sais de cette langue vient de quelque recherches que j’ai fait pour me faire une idée. C’est pour cette raison que j’ai pris soin de dire que ma critique portait sur ce que je sais de cette langue. Il faut prendre le mot critique au sens large, car je n’ai ni développé, ni argumenté.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 14:57

      D’autre part, je préfèrerais être tutoyer, car j’estime que le vouvoiement n’a pas sa place sur internet, ça introduit une distance qui n’a pas lieu d’être.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 15:13

      simoi aussi je fesais quelques recherches comme vous et bien il y aurait pas mal de langue que je n’apprecirais pas, qui plus est votre argumentaire devient néant puisque vous être incapable de dire pourquoi vous ne l’appreciez pas, votre argumentaire se resume à tiens une pomme, elle est pas rouge donc elle a pas bon gout, tiens une pomme rouge donc elle a bon gout, et bien dans la vie la couleur n’indique pas si c’est bon ou pas, il existe de spomes rouges pourries et il existe des pommes qui sembles pourries et qui sont delicieuses, en fait vous reagissez comme un gamin dans le cas de l’esperanto


    • lymb lymb 20 novembre 2007 15:43

      Ok : Tout d’abord, pour ce qui est de la phonologie, les mots viennent de n’importe où, on ne sait pas vraiment quelles séquences de sons sont permises ou non dans cette langue. Le fait de pouvoir prendre n’importe quel mot de n’importe quelle langue Européenne fait qu’elle risque d’avoir assez rapidement de nombreux barbarismes, voir même à la création d’Eo « régionaux », sans doute en fonction de la nationalité des locuteurs. En faire une langue agglomérante est peut-être une bonne idée, mais rien ne prouve, comme je l’ai lut plusieurs fois sur AgoraVox, que ça la rend supérieur à une langue flexionnelle. La structure de la phrase, qui n’est pas figé, n’est pas forcément une bonne chose, cela signifie que l’on ne peut pas moduler le sens en intervertissant l’ordre des mots dans la phrase, ou alors, cela n’est pas systèmatisé, et donc risque de produire des difficultées pour ce comprendre, il eut mieux valu que l’ordre des mots soit fixé, et que jouer avec permette de modifier le sens de la phrase. Comme je l’ai déja dit, je n’aime pas entendre cette langue, je la trouve moche, mais, comme je l’ai également dit, ce critère n’engage que moi. De plus, votre alphabet n’est pas réellement phonétique.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 15:44

      Pour finir, je ne vais certainement pas apprendre une langue qui ne m’attire pas du tout simplement pour pouvoir te dire pourquoi je ne la trouve pas géniale.


    • vendredi 20 novembre 2007 16:02

      Décidément, si l’on en croit le raisonnement de Lymb, Asp Explorer et autres clônes de ce dernier, celui qui se trompe est celui qui a réellement étudié la question. Imaginons un explorateur, un vrai, qui irait dans un pays et qui ferait le récit de son voyage avec preuves à l’appui, eh bien c’est lui qui serait dans l’erreur face à des énergumènes qui seraient restés dans leur coin !


    • lymb lymb 20 novembre 2007 16:12

      Rien n’empeche d’avoir une discussion critique sur le sujet. Et je trouve ce genre de commentaire, Vendredi, assez étrange de la part de ceux-là même qui conspuent les linguistes qui n’ont pas eu la bonne idée d’aimer l’Eo. Je part bien sûr du principe que tu eest un clone de Masson, Skirlet, Esperantulo etc...


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 16:15

      « Ok : Tout d’abord, pour ce qui est de la phonologie, les mots viennent de n’importe où, on ne sait pas vraiment quelles séquences de sons sont permises ou non dans cette langue. »

      Moi pas comprendre, les mots viennent de la recherche du mot le plus comment au plus grand nombre de langue pour un concept

      « Le fait de pouvoir prendre n’importe quel mot de n’importe quelle langue Européenne fait qu’elle risque d’avoir assez rapidement de nombreux barbarismes, voir même à la création d’Eo »régionaux sans doute en fonction de la nationalité des locuteurs. «  »

      oui comme dans toute langue, mais la difference reside que l’esperanto sert de langue pont donc les eophones, qui plus est depuis 120ans il n s’est pas transformé en dialecte locaux, contrairemen à certianes en moins de 50ans, n’oublions pas que l’esperanto est vivant donc se modie dans le temps

      « En faire une langue agglomérante est peut-être une bonne idée, mais rien ne prouve, comme je l’ai lut plusieurs fois sur AgoraVox, que ça la rend supérieur à une langue flexionnelle. »

      Chacune à les avantages de ses inconvenients, en esperanto le but est de suprimer l’irregularité tout en donnant l’apprentissage le plus rapide les langues isolantes ont cet avantage qui est important dans une langue pont

      « La structure de la phrase, qui n’est pas figé, n’est pas forcément une bonne chose, cela signifie que l’on ne peut pas moduler le sens en intervertissant l’ordre des mots dans la phrase »

      si c’est possible par les preposition et la marque accusative comme en francais,

      « , ou alors, cela n’est pas systèmatisé, et donc risque de produire des difficultées pour ce comprendre, il eut mieux valu que l’ordre des mots soit fixé, et que jouer avec permette de modifier le sens de la phrase. »

      En francais l’ordre de smots n’est pas fixé , en anglais aussi en russe aussi en allmand aussi, porquoi pas en esperanto

      « De plus, votre alphabet n’est pas réellement phonétique. »

      Un son egale une lettre je ne vois pas phonetique que ce type d’alphabet

      Bien sur tout exemple de contradiction de votre part est la bienvenue


    • vendredi 20 novembre 2007 16:20

      Une lettre, un son, que faut-il de plus à l’espéranto pour être plus phonétique ?

      http://fr.lernu.net/enkonduko/lingvoprezento/alfabeto.php


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 16:21

      « Pour finir, je ne vais certainement pas apprendre une langue qui ne m’attire pas du tout simplement pour pouvoir te dire pourquoi je ne la trouve pas géniale. »

      pour dire qu’elle n’est pas genial faut quand même un peu l’apprivoisée UMBERTO ECO etait de votre avis avant mais l’a tenté et a changé d’avis, dans votre raisonnement « c’est je connait pas mais je me permet de donner un avis », mais plus haut vous tentez d’argumenter au moins on va plus loin maintenant, maintenant est de voir qui a eut de bonnes ou de mauvaises informations pour ma part je pense que c’est vous qui avez eut droits aux mauvaises


    • lymb lymb 20 novembre 2007 16:34

      En Français, l’ordre des mots est fixé. Si je dis « il est l’heure », ça ne veut pas dire la même chose que « est-il l’heure ». Changer l’ordre des mots permet, par exemple, de transformer un phrase affirmative en phrase interrogative.

      >>>Moi pas comprendre, les mots viennent de la recherche du mot le plus comment au plus grand nombre de langue pour un concept

      Et le résultat, c’est qu’on a l’impréssion de voir un gros patchwork non finalisé.

      >>>Un son egale une lettre je ne vois pas phonetique que ce type d’alphabet Bien sur tout exemple de contradiction de votre part est la bienvenue

      La section C de cette page revient sur ce point : http://www.xibalba.demon.co.uk/jbr/ranto/

      >>>si c’est possible par les preposition et la marque accusative comme en francais

      Oui, mais en Français, c’est également possible par variation de la place des mots dans la phrase.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 16:37

      Je me suis permis d’argumenter en faisant bien attention à ce que je disais, et en annonçant directement que mes critique ne touchaient que ce que je connait de cette langue.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 16:38

      Désolé pour le triple post. Même si on est pas expert dans une matière, on à le droit de donner son avis. Sinon, on aurait pas le droit de vote, par exemple.


    • vendredi 20 novembre 2007 16:46

      Lymb a une bonne façon de démontrer que le savoir, c’est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 16:48

      Très constructif, Vendredi. Tu dois toi-même être l’homme le plus savant de l’univers, si on se base sur le contenu de tes commentaires.


    • vendredi 20 novembre 2007 16:55

      Surtout que c’est grâce à Asp Explorer que j’ai découvert l’espéranto puis Henri Masson, et qu’au début j’étais plutôt du côté d’Asp Explorer.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 16:56

      Grand bien te fasse, mais je vois pas le rapport.


    • vendredi 20 novembre 2007 17:17

      La différence, c’est que les commentaires de vendredi sont largement documentés et donnent beaucoup de références vérifiables. Quant à ceux de lymb, en dehors de xibalda, ça ne va pas loin, surtout que c’est une collection de tous les préjugés habituels.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 17:21

      Je vois mal ce qu’il y’a de documenté dans les différents posts que tu as écrit, et qui m’étaient destiné. Si ce que j’écrit n’est pas exact, alors opposes-moi tes arguments, plutôt que ces basses attaques personnelles.


    • Henri Masson 20 novembre 2007 19:31

      Ah bon ?

      Et sur la prétendue précision de l’anglais ?

      Ces commentaires manquent de références et de liens ?

      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 06H57

      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 12H16

      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 10H47

      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H37

      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H14

      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 16H20

      Les autres apportent la réponse qu’il est digne de donner à des âneries.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 19:38

      Je ne me suis pas prononcer sur la précision de l’Anglais, et je le répète, les commentaires de Vendredi à moi adressés sont de basses attaques personnelles, qui ne se préoccupe pas du tout de débattre. Au cas ou vous ne l’auriez pas vu, ce que je dis de l’Eo est précis et peut donc être discuté, enfin, si vous préférez vous attaquez à moi plutôt qu’à mes arguments, cela ne regardent que vous, vous vous couvrez juste de ridicule, c’est tout.

      Et, je serait toi je ne parlerai pas trop d’âneries, Henry.


    • Hermes esperantulo 20 novembre 2007 20:05

      a lymb : maintenant je commence a comprendre tes arguments mais ils sont basée sur du faux, pour la phonologie, je confirme un son egale une lettre, la personne qui en parle justement est totalment à coté de la plaque la dessus, ce jour là il a fumé, je pratique l’esperanto quotidiennement je n’ai jamais vue de problème dans phonétique et le rapport avec aves l’écrit

      maintenant les mots dans les phrases je comprend mieux, mais cela ne se passe jamais come tu peux le penser

      j’ai lu differents auteurs de pologne, de suede de norvege, anglais, francais, japonais, beninois, allemand, russes, je n’ai jamais eut de probleme à les comprendre par l’esperanto sour la centaine de livres, de document, d’article de magazines, jamais vu ce probleme, uniquement par contre des problemes d’absence d’accusatif mais m^me ceux la sont rares

      après tu peux me croire ou pas c’est ton choix, mais regarde par toi même c’est le seul moyen d’être sur, fait au moins le cours en dix lecons c’est pas long, c’est rapide m^me en 15 jours tu peut largement le faire et là on en reparlera

      de voir par toi même c’est la meilleure solution après à toi de voir si tu a le cran d’aller y voir

      moi de mon coté je n’ai jamais entendus d’insatisfais, remarque enfin si ceux qui ont pseudo-appris la langue et encore ils sont peux


    • lymb lymb 20 novembre 2007 20:19

      Le truc c’est je n’ai pas envie de l’apprendre, je ne trouve pas cette langue belle et je n’en ai pas l’utilité. Enfin, il se peut que je me trompe, je n’ai jamais prétendu le contraire.


    • vendredi 20 novembre 2007 20:23

      Merci à Henri Masson d’avoir pris la peine de relever mes commentaires.

      Quand on n’a que xibalda comme unique source de documentation, comme lymb, ça montre une certaine disposition à ne chercher que ce qui est négatif. Nul ne prétend que l’espéranto est la langue parfaite dans le rôle de langue internationale.

      Accuser l’accusatif de tous les maux est l’attitude habituelle de ceux qui défendent des tentatives avortées de langues internationales. Son utilité est largement démontrée sur http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/structures.htm

      Pour ne pas être pris pour un clône d’Asp Explorer, le mieux serait de ne pas se comporter comme lui...


    • lymb lymb 20 novembre 2007 20:32

      J’ai pas parler de l’accusatif. Et je cite bien les sources que je veux d’abord. Il se trouve que je me souvenais de celle-là. Maintenant, si ça ne te convient pas, Vendredi, tu sais ce que tu peux faire, en ce qui me concerne ?


    • vendredi 20 novembre 2007 20:52

      C’est vrai, on peut ne pas utiliser le mot « accusatif » mais le critiquer sans avoir l’air d’y toucher :

      « La structure de la phrase, qui n’est pas figé, n’est pas forcément une bonne chose, cela signifie que l’on ne peut pas moduler le sens en intervertissant l’ordre des mots dans la phrase, ou alors, cela n’est pas systèmatisé, et donc risque de produire des difficultées pour ce comprendre, il eut mieux valu que l’ordre des mots soit fixé, et que jouer avec permette de modifier le sens de la phrase. » (par lymb (IP:xxx.x25.45.107) le 20 novembre 2007 à 20H32)

      L’espéranto offre beaucoup plus de facilités que le français pour ce qui concerne l’ordre des mots. Claude Piron en a donné de très nombreux exemples http://claudepiron.free.fr/articles.htm . Rien n’empêche de commencer une phrase par un verbe, un adjectif, un substantif, un article défini...


    • lymb lymb 20 novembre 2007 21:23

      C’est là ce que je disais, ce parti pris empeche qu’il y’ait du sens qui découle de l’ordre des mots dans la phrase. Du coup, en sacrifiant, sur ce plan tout du moins, à la facilité d’aprentissage, je pense que sa limite pas mal la langue. Quoique, je vous le concède, on puisse insister, si j’ai bien compris, sur un groupe de mot ou un autre en modifiant leur place dans la phrase. Maintenant, l’accusatif , j’ai rien contre, c’est un concept intéressant, utile et qui permet de vraiment raccourcir certains énoncés, sans que ça se fasse au détriment du sens.


    • lymb lymb 21 novembre 2007 01:10

      Le problème, j’en ai l’impréssion, est que mon argument à été mal compris.

      Ce que je pense, c’est que justement cette possibilité de modifier très facilement l’ordre des mots dans la phrase est limitatrice de sens. Ou, du moins, que cela necessite des mot suplémentaires, qui ont tendance à alourdir la langue, sans que ce soit necessaire. Du moins, c’est l’impréssion que j’en ai. Je pense que tout ce qui peut être dit en modifiant la structure de la phrase permet, d’une part, de la rendre plus compacte, et d’autre part, d’éviter qu’il y’ai des mots superflus, utilisés dans un grand nombre de phrases et qu’on entend sans arrêt, ce qui contribue, selon moi, à rendre la langue désagréable à l’oreille.


    • Zalka Zalka 21 novembre 2007 15:18

      Tiens, c’est marrant, Vendredi parle une fois de lui même à la troisième personne. Et un post de Lymb plus tard, Henri Masson et lui ont exactement la même adresse IP.

      La différence entre Asp et Masson est la suivante : les « clônes d’asp » sont appelés ainsi car ils partagent le même point de vue que Asp. Masson lui ne se contente pas d’avoir des personnes d’accord avec lui : il utilise visiblement plusieurs compte pour s’approuver lui même, pour s’encenser...

      A défaut d’être pertinent sur les qualités de l’esperanto, cet aspect du sieur Masson est révélatrice de sa malhonnêteté. Se prend il pour Jean-François Kahn ? En tout cas il n’a pas comme lui la présence d’esprit de laisser une signature différente.

      Le post « j’ai découvert Masson grâce à Asp Explorer et maintenant, je suis d’accord avec Henri Masson » prend une saveur particulière. De même que celui ou Masson (sous sa véritable identité) dit « Les liens de Vendredi sont pertinents ».

      Mr Masson, comment vivez vous avec le poid moral de cette manoeuvre, vous qui dénoncez la propagande anglo saxonne à tout bout de champs ?

      La prochaine fois que vous tentez une telle manoeuvre, pensez à vous connecter chez le voisin, mr Masson.

      Merci à celui qui a remarqué la supercherie.


    • Wlad Wlad 22 novembre 2007 11:23

      Je me disais aussi que la profusion de liens dans les posts de Robinson... de Vendredi, pardon, me rappelait vaguement quelqu’un. smiley

      On comprend mieux à présent d’où vient à Masson cette connaissance des arcanes du multipseudo.


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 20 novembre 2007 16:54

    Ĉar mi uzas Eon jam de jaroj, mi legis la 133 intervenojn antaŭajn. Kun iom da naŭzo, ĉar ĉiam la samajn kontraŭlojn kun la samaj argumentoj oni renkontas. Mi daŭre ne komprenas kion signifas la portreto vere aĉa de kvazaŭ mortinto de la plej akra kontraŭulo. Espereble li rekonos sin kaj serĉos en sia memoro ĉu ne ekzistus por li pli bela visaĝo ? Ĉu tiel imagis lin liaj gepatroj aŭ ĉu ili ne amis lin ? Sed tio restas lia persona afero. Alio : Mi volas ankaŭ saluti l’Utopiston. Estonte li ricevos de mi diversajn informojn por ke l’utopio iĝu realeco en la estonteco. Plej amike al ĉiuj.


  • seespan 20 novembre 2007 19:43

    @ henri masson

    Je vais poser une question bete, mais as tu deja vus un enseignant d’anglais venant au secoure de l’anglais comme langue internationale facil a apprendre pour tous ?

    Mois en tout cas jamais.


    • Henri Masson 20 novembre 2007 20:05

      Effectivement, je ne me souviens pas d’avoir entendu ou lu que l’anglais était une langue facile de la part d’un professeur d’anglais. Ceux qui le connaissent vraiment sont donc plus modestes. Bonne remarque !

      J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’écouter, en espéranto, des conférences du professeur John C. Wells http://www.phon.ucl.ac.uk/home/wells/, de l’University College London (UCL) au cours desquelles il avait expliqué que l’anglais convenait mal au rôle de langue internationale et qu’il lui préférait l’espéranto. Sa conférence peut être écoutée sur une cassette que l’on peut trouver au service librairie de SAT-Amikaro.


  • Ciucilon Ciucilon 20 novembre 2007 20:06

    En tout cas on peut dire ce que l’on veut mais le trolling sur l’espéranto est très actif. Mais l’on peut constater que sa grammaire déviante porte atteinte au phrasé de certain. Bon voilà une attaque personnelle, comme cela je suit le tempo donné sur ce thread (épique, je me dois de le souligner, et je béni pour cela l’existence de l’espéranto). Non je voulais revenir sur une remarque de l’auteur à propos des conférences, de médecine je présume. Quand on fait une présentation on a toujours un support, vidéoprojecteur ou powerpoint, j’imagine que comme en sciences on montre les points importants de ses diagrammes et autres résultats. De même que l’on cède bien facilement à la tentation d’écrire son speech sur le ppt. Je ne vois pas où est le problème là, envers le niveau d’anglais du présentateur ou de l’auditoire s’entend. Vu que c’est la norme. Distribuer son ’cours’, ben, j’imagine que vous conaissez la fac et la tendance des étudiants à lire plutôt qu’a écouter.

    Si vous me permettez de vous citer, la raison pour laquelle l’EO ne s’est pas diversifié est peut être l’insuffisance de locuteurs. Je veux dire que cette langue est maitrisée plus ou moins individuellement, mais n’est pas parlée couramment, confrontée au jour le jours aux éléments extérieurs qui affecterait ici ou là son développement. Donc il s’il se modifie c’est volontairement, et non pas involontairement comme une langue normale.

    <Ĉar mi uzas Eon jam de jaroj, mi legis la 133 intervenojn antaŭajn. Kun iom da naŭzo, ĉar ĉiam la samajn kontraŭlojn kun la samaj argumentoj oni renkontas.> Un autre quote, c’est la fête. Ça ne doit pas être pratique à écrire avec un clavier qwerty tout çà ! Tout à fait subjectivement je trouve cela visuellement disgracieux et peu plaisant en bouche, j’imagine que l’on s’habitue. L’Utopiston (le mot) est particulièrement rigolo.

    J’avoue être un fan d’Asp, qui doit être en petite forme si l’on en juge par son manque d’argument. La lassitude de se répéter peut être.

    Allons fraternisons donc tous ensemble en englishe. Les faits Watson, les faits.

    Hilsen.


    • Ciucilon Ciucilon 20 novembre 2007 20:09

      Mille pardons mes citations ce sont perdues dans le vent : 1 oui comme dans toute langue, mais la difference reside que l’esperanto sert de langue pont donc les eophones, qui plus est depuis 120ans il n s’est pas transformé en dialecte locaux, contrairemen à certianes en moins de 50ans, n’oublions pas que l’esperanto est vivant donc se modie dans le temps

      Et deux : Ĉar mi uzas Eon jam de jaroj, mi legis la 133 intervenojn antaŭajn. Kun iom da naŭzo, ĉar ĉiam la samajn kontraŭlojn kun la samaj argumentoj oni renkontas.


    • lymb lymb 20 novembre 2007 21:30

      >>>Tout à fait subjectivement je trouve cela visuellement disgracieux et peu plaisant en bouche

      Je suis bien d’accord avec toi.


  • seespan 20 novembre 2007 20:40

    @ henri masson

    C’est juste que d’apres mon experience d’agoravox un moyen tres sur d’obtenir une reaction est de critiquer les enseignants ( semble etre asser bien representer sur le site ).

    Et miracle sur tout les debats que j’ai suivie sur l’eo pas un seul professeur d’anglais pour venir defendre sa matiere.


  • maelarchat maelarchat 20 novembre 2007 21:06

    Tiens, c’est vrai ça. Pas un seul prof d’anglais...

    Bizarrement, ça me fait penser à ce forum américain de créationnistes qui se targuaient de voir qu’aucun scientifique évolutionniste ne venait débattre de la justesse de leurs hypothèses. Certainement de peur d’être riducules ou bien de dévoiler au grand jour les inexactitudes du darwinisme face à la seule vérité divine...

    Mais bon, je dis ça...


    • lymb lymb 20 novembre 2007 21:28

      Personne n’a prétendu que le Darwinisme est une théorie parfaitement exacte (une théorie scientifique, par définition, n’est jamais totalement juste), il reste encore de nombreux points sombres sur lesquels travaillent de nombreux biologistes (notament le rôle des symbioses dans l’évolution, et celui des virus il me semble), mais c’est une théorie qui à le mérite de fonctionner, contrairement au créationnisme.

      Veuillez excuser ce petit HS.


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