vendredi 12 août 2011 - par Luc-Laurent Salvador

AA+ et ensuite quoi ? Weimar 2.0 ?

Picasso disait : « tout l’art est dans le commencement, après le commencement, c’est déjà la fin ». Nous savons tous que les processus en développement (comme les histoires d’amour ou, tout simplement, la vie humaine) portent en germe leur propre fin. Il y a des raisons de penser qu’avec le passage à la note AA+ pour la dette américaine, un processus de désescalade a commencé qui est déjà en route vers sa fin. Loin de toute futurologie, cet article interroge la dynamique de cette chute et notamment le devenir de ce qui nous relie tous fondamentalement : la confiance, le crédit, la dette et donc la monnaie. Sommes-nous en route vers l’hyperinflation ou la déflation ?

En économie comme en physique ou en biologie, certains équilibres sont métastables, c’est-à-dire, que la moindre déviation est suivie d’une déviation encore plus grande et le système s’effondre plus ou moins rapidement comme un œuf que vous auriez (miraculeusement) fait tenir en équilibre sur un autre œuf : le plus petit souffle, la plus petite vibration amènera fatalement la chute.

La dette souveraine des U.S.A. pourrait se trouver dans cette situation dès lors que les efforts de régulation (les restrictions budgétaires) contribuent à l’effondrement de l’économie et à la nécessité de recourir encore davantage à la dette et donc à encore davantage de restrictions budgétaires, et ainsi de suite…

Si nous sommes bien dans ce cas de figure, la question qui se pose est de savoir quand cette réalité sera reconnue comme telle ? C’est-à-dire, quand aura lieu l’effondrement, étant donné qu’un tel cercle vicieux ne manquera pas de susciter la panique chez les investisseurs qui tiendront alors les USA en complet « dis-crédit ».

La réponse est dans la question : la réalité de cette situation sera reconnue quand l’effondrement interviendra, c’est-à-dire, quand la foule des acteurs économiques ne formera plus qu’une masse paniquée.

Ce dont les bourses mondiales nous ont donné un petit avant-goût ces jours derniers.

Autrement dit, ne comptez pas sur la rationalité et la lucidité des experts économiques pour vous annoncer une réalité avant qu’elle ne se réalise. Ils sont comme moutons soumis aux intempéries économiques mais qui prétendent encore nous expliquer pourquoi il y a une tempête aujourd’hui sans daigner se rappeler que depuis des années et la veille encore ils annonçaient du beau temps.

Le point qui illustre le mieux cette incurie de la science économique que Ludwig von Mises fustigeait pour sa mathématisation non seulement stérile mais absurde me semble être la question apparemment indécidable de savoir si nous allons prochainement assister à un effondrement du dollar avec hyperinflation ou si, au contraire, c’est la déflation qui nous guette au travers d’un ralentissement économique.

Je voudrais simplement tenter de présenter ici cette question telle que peut se la poser le citoyen lambda que je suis car, je ne sais pas vous, mais pour ma part, j’aimerais bien avoir une bonne idée de la situation présente afin de savoir comment agir, comment me préparer à… ce qui vient. Je vais donc tenter d’esquisser le tableau le plus cohérent possible en comptant sur l’intelligence collective présente sur Agoravox pour lui donner forme et couleur.

* * *

Pour commencer, revenons à notre constat initial : pour la première fois de leur histoire, les USA sont passés de la note AAA à la note AA+. Il aura fallu 70 ans pour cela.

La question qui se pose est de savoir quand et dans quel sens se fera le prochain changement.

Comme l’a laissé entendre le directeur de l’agence Standard & Poor en expliquant la décision d’abaissement de la note, la probabilité d’une prochaine dégradation est déjà de 1 chance sur 3.

Disons-le tranquillement, la probabilité d’un retour à AAA doit être proche de zéro, car il semble que personne n’en parle. Il est douteux que cela revienne de si tôt à l’ordre du jour vu la conjoncture, affreuse, sous le rapport de l’économie réelle, du chômage et des finances publiques.

Le récent accord intervenu in extremis pour le relèvement du plafond de la dette exige en effet que les coupes budgétaires soit supérieures aux dépassements autorisés. Ainsi, pour emprunter 900 milliards de dollars de plus, l’Etat zunien a planifié 917 milliards de coupes ici et là.

Certains experts disent que cette potion amère est une recette sûre pour passer de la récession à la dépression. L’économie étasunienne, déjà en lambeau sous le coup des délocalisations va, tel un toxicomane privé de sa drogue, s’effondrer si elle ne peut plus emprunter comme elle n’a cessé de le faire depuis 1835.

Comment la confiance — sans laquelle nul ne fait crédit, dès lors qu’il n’a pas foi en la capacité de l’emprunteur à rembourser sa dette — va-t-elle pouvoir refleurir dans un si misérable terreau ?

On peut craindre que la défiance ne l’emporte et la chute vertigineuse des bourses mondiales est un indice sûr de l’affolement actuel devant les risques encourus.

Mais l’économie est un système complexe, difficilement prédictible (par exemple : le dollar baisse devant le yen et le franc suisse mais monte face à l’euro) d’autant qu’avec des acteurs bancaires devenus surpuissants ces dernières années toutes sortes de manipulations des cours sont possibles et bien malin qui pourrait démontrer qu’à coup sûr les choses iront ici ou là.

Ce qui suit n’est donc même pas une conjecture, seulement une interrogation à laquelle il faut, je crois, se confronter, concernant la possibilité d’un effondrement du dollar par hyperinflation, c’est-à-dire, en somme, une hypothèse Weimar 2.0 (Zimbabwe 2.0 irait très bien aussi).

Le 2.0 n’est pas ici qu’une coquetterie d’auteur. Il pointe vers une dynamique en réseau social basée sur internet et qui fait que l’action des uns se synchronisant avec celle des autres, une synergie productrice d’effets majeurs est susceptible d’apparaître mécaniquement. Le lecteur aura compris que la finance correspond de plus en plus à cette image. Elle a même probablement été 2.0 avant tout le monde. La récente rumeur autour de la Société Générale a d’ailleurs connu une grande ampleur grâce aux réseaux sociaux, dont Twitter.

Quoi qu’il en soit, ce qui importe ici c’est l’idée que par effet grégaire, par imitation, la dynamique financière puisse mécaniquement aller se jeter du haut de la falaise en entraînant avec elle l’économie entière.

Nous savons bien déjà qu’une part essentielle des flux financiers sur les bourses est contrôlée par des ordinateurs, c’est-à-dire, des programmes informatiques réagissant en temps réel, en une furtive fraction de seconde, faisant passer le meilleur opérateur humain pour, au mieux, un zombie hypnotisé par des feux d’artifice.

Quand l’action est mécanique, orientée vers la maximisation directe du profit, avec seulement des zombies déshumanisés aux commandes, le pire est à craindre. Or, avec l’informatisation et l’interconnexion des marchés qu’a amenées la mondialisation, la possibilité d’une contagion de la peur et de la ré-action mécanique n’a jamais été aussi grande.

Dès lors, ainsi que Marx disait que le capitalisme est perdu parce qu’il nous vendra la corde pour le pendre, il se pourrait bien que les grandes institutions financières n’en viennent, par simple quête mécanique du profit, à scier la branche sur laquelle elles sont assises.

Le problème, c’est que la branche, c’est nous. Nous le bon peuple avec son économie réelle, qui tel un grand corps social (malade), a besoin que ce sang qu’est l’argent constamment l’irrigue par sa circulation.

Or, quand vient l’horreur économique et financière, quand la confiance se perd, le sang se glace et plus rien ne circule, l’économie s’effondre et tombe en dépression. Ce risque pourrait sembler le plus sérieux. C’est celui dont même les journalistes encartés arrivent à parler à présent, après des années de désinformation servile sur l’air de « Tout va bien Madame la Marquise… »

Ainsi qu’un certain nombre de journalistes citoyens zuniens le rappellent [1], le « système bancaire parallèle » (auprès duquel les banques peuvent se financer en cas de besoin) ne cesse de plonger, c’est-à-dire, de se rétrécir depuis 2007. Dès lors, les banques insécurisées prêtent de moins en moins, elles cherchent à préserver leurs liquidités et, les pékins moyens comme les PME ne peuvent plus ni emprunter ni même récupérer aussi librement leurs valeurs qu’ils pouvaient le faire auparavant. Les obstacles aux retraits ne cessent de grandir avec des prétextes plus vains les uns que les autres (cf. le blog de Pierre Jovanovic qui recense ces abus de pouvoir de la part des banques françaises).

Si on prend en compte cet aspect, le risque le plus sérieux semblerait être celui d’une dépression (accompagnée d’une déflation ou d’une stagflation si certains produits (comme les denrées alimentaires) devaient connaître une inflation significative).

Toutefois, la complexité et donc le caractère « chaotique » de la finance actuelle étant ce qu’il est, il semble que nous ne puissions pour autant exclure l’hypothèse apparemment opposée d’une hyperinflation induite par une circulation excessive de l’argent.

En effet, ainsi que Ellen Brown le rappelle, Hjalmar Schacht, l’homme qui a restauré le mark dans les années 20, révélait dans son dernier livre que l’hyperinflation allemande lors de la république de Weimar n’avait pas, malgré les apparences, été la conséquence d’une création monétaire inconsidérée. Car contrairement à la propagande pro-banques privées que l’on nous assène depuis des lustres, la fameuse planche à billet est tout à fait saine et même indispensable dès lors qu’elle s’inscrit dans une économie vivante, en croissance, puisqu’elle fournit les liquidités indispensables à la circulation, c’est-à-dire, aux échanges comme à la croissance économique.

Selon Schacht, l’origine de l’effondrement du mark serait venu de ce que les spéculateurs d’alors pouvaient emprunter du mark à volonté et miser des sommes prodigieuses contre le mark lui-même par le mécanisme de vente à découvert qui consiste simplement à emprunter du mark pour le vendre aussitôt, (ce qui contribue à faire ainsi baisser les cours) et le restituer ensuite lorsqu’il a perdu de sa valeur ; et cela, avec des bénéfices proportionnés aux sommes empruntées et à l’importance de l’effondrement ainsi provoqué.

Ces investisseurs (étrangers ou non, ce n’est pas la question) auraient ainsi réalisé une prophétie auto-réalisatrice de l’effondrement du mark d’autant plus sûre que les sommes en jeux pouvaient être importante.

L’Histoire pourrait-elle se répéter ici ? Elle l’a toujours fait, on ne voit pas tout à coup pourquoi elle s’arrêterait dès lors que les agents économiques sont restés les mêmes depuis des siècles : moutonniers et avides. La mécanicité grandissante de leur action évoquée plus haut pourrait faire que l’argent se mette à circuler monstrueusement là où il y a… de l’argent à se faire même si cela doit tous nous précipiter en enfer.

De fait, comme le dit si clairement Max Kaiser, la perte du statut AAA est une occasion en or pour les banquiers d’augmenter leurs marges, c’est-à-dire, les taux de crédit, et donc, de maximiser les profits.

On pourrait ainsi imaginer pour les USA quelque chose d’équivalent à ce qui a eu lieu pour la Grèce, quand les banquiers de Goldman Sachs lui vendait (à titre très onéreux) une solution à base de CDS (Credit Default Swap) contre lesquels ces mêmes banquiers se sont empressés de parier afin de se faire encore plus d’argent, précipitant ainsi la perte des grecs (si j’ai bien tout compris :-)

Le parallèle qu’il est tentant de faire ici avec Weimar, c’est que les banques ont été submergées de liquidités par les plans de sauvetage et les quantitative easing successifs. Elles l’ont été grâce à la dette souveraine, donc à la population, à la nation, qui se trouve fragilisée d’autant et encore plus exposée à l’appétit insatiable d’un monstrueux système qui grandit en son sein depuis 1913 (la FED) et qui est d’autant plus dangereux qu’il semble se placer non seulement au-dessus de la gouvernance politique mais aussi au-dessus des lois.

Sous ce rapport, le Fond Européen de Stabilité Financière semble ni plus ni moins que le rejeton naturel de la FED.

En bref, il ne semble pas insensé de se demander à quel moment les banquiers jugeront qu’il y a des sommes monstrueuses à se faire en pariant contre le dollar. Car les prédateurs attaquent la bête qu’ils jugent malade et pour sûr, la situation n’est pas folichonne — même s’il y a de bonnes raisons de penser que le dollar pourrait longtemps continuer son bonhomme de chemin, c’est-à-dire, une lente démonétisation peu inquiétante vu qu’elle dure depuis des décennies.

Mon impression est que, si elle vient, l’attaque se fera dans un temps de panique, lorsque la confiance apparaîtra irrémédiablement perdue et que chacun pensera « prend l’oseille et tire-toi ».

Si, par exemple, la population étasunienne résistait à des coupes budgétaires insupportables et fragilisait encore davantage l’autorité politique d’un gouvernement qui apparaîtrait alors incapable de contrôler sa population, son budget et donc sa dette, les investisseurs pourraient être tentés d’attaquer le dollar simplement parce qu’ils anticiperaient sa dévaluation et qu’il est dans leur nature d’aller là où il y a de l’argent à se faire. Leurs attaques, si elles étaient couronnées de succès, leur donnerait raison a posteriori, quand bien même l’effondrement ne serait que le résultat d’une curée financière identique à celle qu’a connu Weimar ou plus récemment le Zimbabwe.

La chose paraît d’autant plus plausible qu’ Hélicoptère Ben, tout acquis à la cause du cartel de banques privées qui constituent la FED, serait peu désireux et, probablement aussi, incapable d’opposer une résistance telle que celle avec laquelle Schacht a fait plier les spéculateurs tant en 1923 qu’en 1924, lorsqu’ils tentèrent d’attaquer le nouveau mark (le Rentenmark) peu après qu’il ait réussi à l’instaurer.

Assurées de se financer à taux zéro auprès de la FED, les banques pourraient aussi facilement enfoncer le dollar qu’elles font monter la bourse au cric. Le plus fou à penser est qu’elles le feraient mécaniquement, parce qu’il y aurait de l’argent à se faire, et sans penser aux conséquences.

Car faut-il le rappeler l’hyperinflation est une punition pour les créditeurs, donc pour les banquiers. Contribuer à l’effondrement du dollar serait pour celles-ci comme se tirer une balle dans le pied. En effet, une dette est vite remboursée lorsqu’on paie en monnaie de singe. Un petit Weimar 2.0 et c’en serait fini de la dette.

Une solution moins dramatique pourrait aussi consister à user du pouvoir que détient encore le congrès de « battre monnaie » (seigneuriage) pour créer quelques pièces de 1 à 5 trillards de dollars qui pourraient être remises à la FED en guise de remboursement de la dette. Mais bien que, comme Ellen Brown, les défenseurs de cette solution s’en défendent, il se pourrait qu’elle soit la goutte d’eau qui ferait déborder le vase de l’inflation en suscitant le dis-crédit de la nation étasunienne.

Celle-ci perdrait alors le seigneuriage international que lui confère le statut de monnaie de réserve dont bénéficie encore le dollar, mais peut-être plus pour longtemps.

On peut imaginer que tout sera fait pour préserver ce statut comme le prouve la violence qu’a subi l’Irak et les menaces dont fait encore l’objet l’Iran, pays qui ont tous deux décidé d’abandonner le dollar pour le règlement des transactions pétrolières et qui en payent les conséquences.

Ainsi que le suggère ici Thierry Meyssan, il n’est pas interdit de penser que la faiblesse bien connue de DSK ait servi à le piéger au moment où il devait amener le FMI à concevoir une nouvelle monnaie de réserve internationale.

Enfin, il est probable que, si besoin était (et besoin est) l’euro sera fracassé sur l’autel de la survie du dollar. Après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, voici à présent l’Espagne et l’Italie en ligne de mire, avec la France en prochaine sur la liste des pays susceptibles de faire défaut. Ce qui est arrivé hier avec les rumeurs sur la Société Générale et sur la note souveraine de la France, n’est probablement qu’une mise en jambe, un échauffement.

Mais sans doute cela sera-t-il un mal pour un bien si l’on en croit François Asselineau qui nous donne ici dix bonnes raisons de quitter l’euro et l’Europe.

Disons pour conclure que le meilleur indice pour savoir si nous allons vers l’hyperinflation, c’est le prix de l’or. La relique barbare n’a jamais été démonétisée. Elle a toujours cours. Et si on la voit grimper, ce n’est que par effet de perspective. Car elle ne bouge pas. Ce sont les monnaies papier qui s’effondrent. Et ce qui se passe actuellement y ressemble furieusement.

JP Morgan annoncerait l’or à 2500 dollars l’once à la fin de l’année. Et ce ne serait qu’un début si l’on en croit la Chronique Agora qui, depuis des années évoque des niveaux largement supérieurs. Pour Egon von Greyerz, 6000 à 10.000 dollars l’once, c’est toujours bien trop bas. Il nous faut penser l’impensable dit-il. Mais pas d’affolement, pour l’hyperinflation, il y a encore de la marge. Car durant Weimar l’or a atteint les 100 trillions de mark. Nous en sommes loin.

Car, comme le montre leur histoire, il reste aux USA une solution de dernier recours pour reprendre la main sur l’économie et sur l’or ; une solution dont la jeune république de Weimar ne pouvait disposer : la guerre.

Pensez-vous que le complexe militaro-industriel US va se laisser couper les ailes pour de basses raisons comptables ?

Ce serait surprenant.

Donc voici mon quarté gagnant pour les prochaines années : la guerre ou l’hyperinflation, avec la dictature ET le plutonium. Choisis camarade…

[1] Suivez (en anglais) par exemple Mike Whitney sur Information Clearing House ou Ellen Brown sur Mondialisation.ca.

47 r�actions

Gardarist 12 août 2011 08:49

un bon compl�ment

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/menteurs-voleurs-tricheurs-tout-98891

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 10:39
  
  Tout � fait d’accord avec le constat que vous op�rez.
  
  Mais la question lancinante qui nous reste est celle de la (possible ?) voie de sortie de l’esclavage de la dette.
  
  Nous sommes pris dans une m�canique dont l’unit� de mesure est le trilliard de dollars et il est clair que mon article laisse � penser que tout cela nous d�passe et nous emporte comme un ma�lstrom.
  
  Ma seule question, pessimiste je le reconnais, est de savoir si l’on peut « deviner » la suite, c’est-�-dire rep�rer les signes que le trou noir de la dette va engloutir les USA et nous avec.
  
  La seule alternative que je vois � ce Charybde de la finance, c’est le Scylla de la guerre. Bref, peu de place pour la voie pseudo-d�mocratique que nous ch�rissons panurgiquement en Occident.
  
  Pour ce qui est des signes, je me demande si je ne me suis pas compliqu� la vie et si la bascule (le « tipping point ») ne pourrait pas �tre que, contraints par le r�cent accord sur la dette, les USA se soit mis la corde au cou et, ne pouvant plus l�galement emprunter, fasse d�faut assez rapidement sur telle ou telle de leurs nombreuses obligations. Ils tomberaient alors de suite � C et ce serait le d�but de la fin.
  
  A moins que les tambours de la guerre ne soient alors d�j� actifs et ne couvrent le bruit de cette chute ?
  
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- King Al Batar 12 août 2011 12:52
  
  BOnjour � l’auteur,
  
  Je crains effectivement qu’ils (les tambours de la guerre) ne soient d�j� actifs...
  
  Qui est aujourd’hui le r�el cr�ancier de la dette ??? NE serait ce pas la Chine qui possede tout l’or qui appartenait jadis aux reserve de la FED.
  L’effondrement du dollar va d’ailleurs servir les interets de la Chine qui va pouvoir remettre en place l’etalon Or, voir en leur monnaie locale.
  
  SI jamais un pays ne veut plus payer sa dette (ca c’est d�j� vu avec l’emprun Russe donc c’est une eventualti�). Ca risque de s’embraser tr�s rapidement en guerre Mondiale.
  
  Et qu’est ce qu’on apprend r�cement, tiens donc, la Chine vient de finir de r�abitilit� un bateu de guerre Ukrainien pour disposer de son premier super mega porte avion de guerre. Il serait meme en train d’en construire un second.
  
  Et je ne vais pas m’etendre sur les march� des ressources energetiques (nottament petroliere ou d’uranium), mais nous sommes en train d’assiter au d�clin du monde occidental, et d’un r�equilibrement international des richesses... Quoi de plus juste aux yeux d’un non occidental, nous avons �t� trop riche pendant les 2 si�cles pass�s, il est normal selon leur point de vue que cela change...
  Pour nous, ce n’est que le d�but, mais ca va �tre dur et long mais je suis que d’ici 15 ans le monde que l’on aura sous nos yeux ne ressemblera plus du tout � l’actuel.
  
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LE CHAT 12 août 2011 10:25

pour l’instant , �a ressemble � de la d�flation , avec des prix en baisse de 0.4% en juillet selon l’INSEE , en particulier -2.6 % sur les produits manufactur�s , avec croissance nulle au second trimestre .
Mais ce n’est que le d�but de la chute finale ..............

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 10:52
  
  C’est vrai que �a y ressemble. C’est une s�rieuse alternative � l’hyperinflation. Les coupes budg�taires ont un effet d�flationniste qui n’a pas de raison de rester dans l’ombre.
  La chose int�ressante est que nul ne peut dire si cela est appel� � se renforcer, � durer pour faire une r�cession ou m�me une d�pression. Et surtout nul ne peut exclure que le dollar implose en hyperinflation � un moment ou un autre d�s lors que la faiblesse de l’�conomie zunienne en fera une proie juteuse pour les charognards de la finance.
  Enfin, comme la d�pression des ann�es 30 a fait le lit de la 2e guerre mondiale qui est bien la seule chose qui a sorti les USA de ladite d�pression, on peut dire qu’une orientation d�pressive augure mal de l’avenir.
  Donc oui, si la r�cession est d�clar�e, je continuerais de penser que cela pourrait �tre le d�but de la fin.
  Pessimiste je suis, pessimiste je reste
  
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Paolini 12 août 2011 11:01

Merci pour cet article qui m’a r�gal� car il expose d’une mani�re claire et concise les bases de la situation financi�re d’aujourd’hui.

Il est certainement utile de pr�ciser que linflation mon�taire est une bonne chose tant qu’elle va de pair avec le d�veloppement de l’activit� �conomique.

On a en effet ocult� le r�le de la sp�culation durant Weimar probablement parce que les sp�culateurs, qui seront, une d�c�nnie plus tard, jug�s responsables de la d�bacle �conomique, deviendront une des cibles « privil�gi�e »de la haine nazie.

C’est (toujours) une bonne id�e que de parler de Fran�ois Asselineau.

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 14:14
  
  Merci pour le compliment, j’appr�cie.
  
  Oui, la question des sp�culateurs n’est pas anodine car Schacht d�signait les sp�culateurs « �trangers » ce qui a de quoi faire froncer les sourcils quand on sait le discours que les nazis ont pu tenir � cet �gard.
  Mais la l�gitime prudence n’est pas une raison suffisante pour se refuser � prendre en compte l’hypoth�se de la sp�culation (�trang�re et non �trang�re) comme cause essentielle et premi�re de l’effondrement du mark.
  La raison pour laquelle on en parle peu c’est plut�t je crois qu’elle est contraire � l’int�r�t des banques qui veulent surtout promouvoir l’id�e que la planche � billet ne doit pas �tre laiss�e aux gouvernements faibles et irresponsables car elle pourrait engendrer de l’hyperinflation « � la Weimar ».
  
  Oui, Asselineau m�rite qu’on lui fasse toute la publicit� possible. C’est rare les penseurs honn�tes (et donc ind�pendants) capables de dire les choses sans compromission avec tel ou tel bord.
  
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- TOUSENSEMBLE retrait� FRONT DE GAUCHE ancien delegue du personnel sante social 12 août 2011 17:18
  
  PROBLEME...POUR NOS GOUVERNANTS ET LEURS AMIS TRES RICHES..et leurs banquiers..
  
  MEME EN GUERRE COMME 14.18 OU LA DERNIERE... C EST PAS FACILE...AVEC UN
  
  PORTE AVIONS...
  
  SINON QUELLE JOIE POUR EUX D ENVOYER LES CHOMEURS...LES CDD...LES IMMIGRES.......A LA GUERRE......ALLONS RAJOUTONS LES SYNDICALISTES
  ET LES JUGES REBELLES..........c bon le compte y est..
  
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Pyrathome 12 août 2011 11:25

Bonjour Luc, et merci de ce billet !

j’aimerais bien avoir une bonne id�e de la situation pr�sente afin de savoir comment agir, comment me pr�parer �… ce qui vient

Bien plus que de l’or ou de l’argent, une petite « maison dans la prairie », un puits ou une source et surtout un potager cons�quent...

Pour maintenir leur syst�me zombie en vie, ils n’ont que l’�mission de papier, ce qu’ils font depuis 2008, ils vont continuer jusqu’� l’implosion totale, Weimar 2.0 sera la cons�quence, une hyper-inflation comme un tsunami de papier en EU et aux US...et de mani�re exponentiel, �a va tr�s vite, tout au plus un an.....

Pendant que les mati�res premi�res vont s’envoler vers des sommets vertigineux, non pas qu’ils montent mais que la valeur du papier monnaie va tomber � z�ro....le cercle vicieux est enclench� !..

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 14:23
  
  Pour la petite maison je cherche...
  
  Concernant l’hyperinflation, j’ai longtemps �t� dans cette vue mais, pr�cis�ment, le temps passait et il m’a sembl� que l’inflation n’�tait pas proportionn� � l’augmentation de la masse mon�taire.
  J’ai donc pr�t� l’oreille au discours des d�fenseurs du retour � la souverainet� populaire en mati�re de cr�ation mon�taire. Ils insistent tous sur le caract�re non n�cessairement inflationniste de la cr�ation mon�taire par « seigneuriage ».
  
  Donc il fallait chercher une cause ailleurs. Et l’hypoth�se des sp�culateurs mise en avant par Ellen Brown me para�t satisfaisante.
  
  La question est donc quand vont-ils se croire en position de lancer la cur�e ? De plus en plus, je pense que la port�e symbolique d’un d�faut US sur une obligation (rendu possible par le dernier accord sur le rel�vement de la dette) pourrait suffire � mettre le feu aux poudres.
  
  Pour moi, les conditions du cercle vicieux sont en place, la m�che est en place, et oui, sans doute, elle est d�j� en feu. Mais quelle est sa longueur ? Telle est la question.
  
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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 14:26
  
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Lorelei 12 août 2011 12:42

L’economie n’est pas complexe c’est le systeme qui a tout embrouill� pour pouvoir imposer son hyper violence envers l’humanit� pour l’a d�pouiller pour le bienfait de quelques psychopathes..

Ces m�mes fous viennent nous dire apres peuple vous savez c’est complexe difficile pour vous, et d�s que l’on entend on devrait comprendre une chose simple c’est qu’il y a un mensonge et manipulation et c’est toujours le cas depuis l’aube des temps, d�s qu’un quidam affirme la complexit� d’une chose il est entrain de vous dire mensonge mensonge mensonge en lettre rouge.

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 14:43
  
  Selon vous, depuis l’aube des temps, le pouvoir fonde sa violence sur un discours (je suis d’accord) qui consiste � dire que les choses sont complexes.
  
  Je ne suis pas d’accord.
  Depuis la nuit des temps, c’est le contraire qui pr�vaut : la violence a toujours �t� fond�e sur le maximum de simplicit� dans l’explication par le pouvoir des r�alit�s de ce monde : « tout ce qui va bien, c’est moi qui l’ait fait, tout ce qui va mal, c’est la faute de ces... monstres, brutes, barbares, malades, sorciers, conspirationnistes, terroristes, salauds, pervers, etc. barrez les mentions inutiles »
  
  La logique du bouc �missaire est celle qui domine le monde depuis la nuit des temps (cf. les travaux de Ren� Girard).
  Cette simplicit� de l’accusation fait violence � la complexit� et l’enchev�trement des causes dans le monde.
  Nier cette complexit� c’est comme dire que la m�t�orologie est un jeu d’enfant. Elle ne l’est pas.
  Au-del� de 3 ou 4 jours les pr�visions sont tr�s fragiles.
  
  Nous sommes des syst�mes chaotiques dans un univers � la dynamique chaotique et c’est cela qui fait l’impr�visibilit� de l’avenir. Cela ne nous emp�che pas de savoir ce que nous voulons et de le r�aliser.
  Je pense que c’est cela que vous vouliez mettre en avant.
  Et je suis d’accord.
  Il ne faut � aucun moment nous laisser raconter qu’on ne peut rien faire.
  N’accepter aucun syndicalisme de l’�chec qui nous laisserait moutonner tranquillement plut�t que d’agir.
  Tout au contraire, il faut voir que tout est possible.
  Mais encore faut-il pour cela accepter le fait que les choses ne sont pas forc�ment simple de prime abord et qu’il nous appartient de les rendre telles (ce que j’essaie de faire).
  Il nous faut ouvrir les yeux sur la richesse et la complexit� du monde afin de ne pas se prendre les pieds dans le tapis ou se heurter � tous les murs quand il existe des voies faciles mais subtiles qui s’offrent � nous.
  
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- Lorelei 12 août 2011 20:23
  
  bjr
  
  je pense que le monde dans sa majorit� peut parfaitement saisir l’�conomie dans son sens originel, et que pour mettre les gens hors du bateau on rendit complexe le sujet pour imposer un systeme inique et voleur
  
  et c’est pour �a que je suis pour reprendre en main tous les domaines et virer dehors tous les incomp�tents...je consid�re perso qu’un syst�me efficace permet � 100 pour cent de l’humanit� de gagner...la barre est haute mais je nivelle par le haut jamais par le bas
  
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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 21:45
  
  Si vous virez les incomp�tents vous allez pas garder grand monde.
  Virons les malfaisants d’abord si vous voulez bien.
  Cad les manipulateurs, d�sinformateurs, extorqueurs etc.
  Mais le plus facile pour r�aliser cela c’est encore de construire un syst�me sain o� ceux-ci n’auront pas leur place.
  Je pense � l’hypoth�se simplissime dite « 100% monnaie » qui transforme les banques en officine sages comme des images.
  Suivre Marc Jutier sur Agoravox (je ne cherche pas le lien, mon navigateur patine)
  
  avec �a, tout le monde serait gagnant-gagnant
  
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- Lorelei 13 août 2011 01:30
  
  virons d�j� les oppresseurs en effet et ceux qui vont perdre l’humanit� en d�truisant l’environnement, l’�ducation, la sant�, l’�conomie etc...
  
  et faisons une e constitution je veux dire pourquoi n’avons pas plus de d�mocratie, ce n’est pas normal enfin vous me direz il y a un tas de choses pas normales mais la d�mocratie, est un fondement...
  
  bien � vous
  
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perlseb 12 août 2011 13:44

Je crois que le capitalisme est all� jusqu’au bout de lui-m�me une fois que la disparition du communisme ne le mena�ait plus. Or, lorsque le monde est unipolaire, bizarrement, il est tr�s instable. Quelque part la Chine a adopt� le syst�me capitaliste et les chinois raisonnent comme tous les occidentaux maintenant, en se soumettant au dieu argent.

Si le syst�me ne donnait pas naissance � un nouveau syst�me concurrent, alors nous devrions assister � une d�flation g�n�ralis�e (comme en 1929), car quand chacun cherche � rembourser ses dettes, l’argent disparait et l’�conomie se grippe.

C’est s�rement lors du grippage complet du syst�me (encore quelques ann�es pour avoir 25 � 30% de ch�meurs dans les pays occidentaux), qu’il se passera quelquechose, mais quoi ? Est-ce que les peuples vont encore se faire avoir par leurs pr�dateurs (organisation d’une guerre mondiale, l�ch� de virus dont on connait l’antidote � la « V pour Vendetta », mise en place de syst�mes fascistes ultra-s�curitaires,...) o� est-ce que le peuple se d�barassera enfin des quelques familles qui nous manipulent depuis des si�cles (Rotschild & Co) ?

J’ai peur que l’histoire ne se r�p�te inlassablement, la raison la plus �vidente, c’est que la grande majorit� du peuple n’a aucun malaise � avoir un travail immoral (obsolescence programm�e pour l’industrie, agriculture et �levage qui nous empoisonnent pour le sectaire primaire, tertiaire aussi inutile qu’hypertrophi�). Si le peuple est comme les pr�dateurs qui nous dirigent, comment pourrait-on esp�rer un quelconque changement ?

Il faut croire que personne ne se satisfait d’une vie facile et sans histoire, telle que la technique bien utilis�e pourrait nous y conduire. L’homme est violent dans le fond, il a besoin de la violence pour ne pas sombrer dans la d�cadence. C’est dommage mais c’est comme �a.

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 14:55
  
  Assez d’accord avec la premi�re observation. Oui, un syst�me profond�ment pervers s’autod�truira d�s lors qu’il n’existe plus rien pour le limiter.
  
  Je note que vous pensez que le blocage viendra de la rue mais qu’il faudra attendre un plus haut niveau de « souffrance ». C’est tr�s plausible.
  Je tends pourtant � priviligier l’hypoth�se d’une rupture catastrophique li�e � quelque �v�nement symbolique comme, par exemple, un d�faut de paiement US induit par des r�gles d’aust�rit� budg�taire insoutenables.
  
  Je suis d’accord pour le peuple en g�n�ral : la conscience de tout un chacun est tr�s accommodante puisqu’il nous suffit de penser que nous ne sommes pas le seul � faire ce que nous faisons et que de plus, c’est l�gal ou m�me obligatoire pour avoir la conscience tranquille. Les humains sont comme les march�s (� moins qu’il ne faille dire l’inverse) : moutonniers et avides.
  
  L’homme n’est pas tant violent par nature que moutonnier, mim�tique. Comme Girard l’a si bien montr�, il d�sire ce que l’autre poss�de (son �ne, sa femme, sa terre, etc.) et d�s lors sa convoitise l’am�ne au conflit, � la violence, qui sera toujours justifi�e par quelque forme de violence qu’on lui aurait faite et qui l�gitime son action de « r�paration ».
  
  Ainsi va le monde je crois...
  
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Guilhem 12 août 2011 15:06

« Le point qui illustre le mieux cette incurie de la science �conomique que Ludwig von Mises fustigeait pour sa math�matisation non seulement st�rile mais absurde me semble �tre la question apparemment ind�cidable de savoir si nous allons prochainement assister � un effondrement du dollar avec hyperinflation ou si, au contraire, c’est la d�flation qui nous guette au travers d’un ralentissement �conomique. »

Pourquoi seulement Hyperinflation ou d�flation ?

Stagflation !!!

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 15:22
  
  Oui, bien s�r.
  Je simplifiais.
  D’ailleurs, on pourrait penser que nous y sommes d�j� dans la stagflation.
  
  Mais ce qui m’int�resse, ce serait plut�t les conditions de l’hypoth�se hyperinflation. Donc je ne m’attarde pas trop sur la stagflation, ne serait que parce qu’elle me para�t comme la situation pr�sente encore insuffisamment propice � une r�action populaire. La stagflation � bas bruit, c’est comme l’eau qui chauffe doucement dans la casserole. Les grenouilles ne r�agissent pas.
  
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- Guilhem 12 août 2011 16:33
  
  Soit changement mon�taire (particuli�rement le $) soit et hyperinflation (ou pas loin).
  
  De toute fa�on il n’y a pas d’argent r�el pour payer toutes ces dettes.
  Les US vont continuer � imprimer pour payer la Chine, leur dire on ne rembourse pas leur ferait perde la face.
  Jamais bon de faire perdre" la face � un asiatique, mais bon les US sont capables de le faire quand m�me.
  
  En tout cas, �a ne sent pas bon.
  
  Pour la France je serais partisan de mangez votre chapeau mais version light :
  
  Un audit de notre dette rendu public, une position officielle bien faux cul :
  Nous refusons de financer les terroriste, les mafieux et autres exil�s fiscaux.
  Nous ne payerons plus aucun int�r�ts dans les paradis fiscaux jusqu’� nouvel ordre..
  L� d�j� t’as gagn� au bas mot 500 milliards d’euros.
  
  Ne pas oublier :
  
  La dette publique, c’est de l’�pargne garantie pour les tr�s gros revenus ?? Lorsque Liliane Bettencourt re�oit un ch�que de 30 millions d’euros au titre du bouclier fiscal, ce ch�que est financ� par de la dette que Liliane Bettencourt ach�te sous la forme d’emprunts d’�tat et, du coup, quand on la rembourse, on lui fait un nouveau cadeau.
  Le bouclier fiscal est une op�ration de passe-passe qui permet d’accro�tre le patrimoine des gros revenus en le faisant financer par l’�crasante majorit� des citoyens.
  
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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 18:43
  
  Comme vous y aller ?!
  
  Imprimer pour rassurer les Chinois ?
  Imprimer oui, tant que �a sauve les apparences.
  Mais viendra t�t ou tard le moment de la goutte d’eau qui fait d�border le vase immense de la masse dollars.
  Si les chinois n’ont pas alors d�pens�s tous les leurs en achetant l’Afrique entre autres, ils en seront pour leur frais...
  Mais quoi qu’il en soit, il y aura de la rancoeur de la part de tous les �pargnants et rentiers.
  Le peuple US et ses retraites ne seront sans doute pas �pargn�s non plus.
  
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sparte 12 août 2011 19:31

Bonjour L L Salvador

Apr�s Weimar il y eut le docteur SCHACHT qui fit un miracle :
Que pensez vous d’une sortie non pas de l’Euro par la France
mais du syst�me mon�taire (mont� par l’empire) par l’Euro , � la fa�on de SCHACHT, ou m�me en r�tablissant l’Euro sur l’or des �tats europ�ens ?

Sortir du syst�me : refuser d’honorer les obligations �chues pr�sent�es par les banquiers
cela serait possible, pas simple certes,
mais vaudrait mieux que de :

payer �ternellement des int�r�ts, de plus en plus �lev�s au fur et � mesure que se d�gradera notre note,

ruiner nos banques nationales ( qui elles vont devoir s’asseoir sur leurs bons )

faire racheter de la « dette publique » par la BCE ( s’il avait un chapeau JCTrichet l’aurait d�j� mang� ... )

surtout : infliger au peuple le rem�de de cheval qui est en train d’�tre pr�par� ?

A mon avis ce serait jouable car les EUA sont eux aussi dans une sale passe �tant donn� que les banquiers de la FED lors ont jou� le m�me tour qu’� nous ...

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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 20:05
  
  Bonjour Sparte,
  
  Oui, bien s�r qu’il faut songer � quelque chose de cet ordre l�.
  Je ne l’ai sans doute pas dit suffisamment explicitement, mais c’est bien � �a que je songeais en �voquant la piste du seigneuriage, cad, l’id�e zunienne de faire battre par le congr�s quelques pi�ces de 1 ou 5 trilliards de dollars.
  Si le parlement europ�en devait durer, il faudrait pareillement lui donner pouvoir de battre monnaie, pour donner � la BCE et � toutes les banques priv�es la monnaie de leur pi�ce.
  Ce serait bien s�r terrible pour nombre de rentiers et d’�pargnants mais la libert� � un prix.
  Et pour une fois, ce serait avant tout les riches qui y seraient de leur poche.
  J’aimerais bien que ce ne soit pas qu’un r�ve.
  
  PS : voir aussi sur Agoravox les tr�s bons papiers de Marc Jutier sur l’hypoth�se 100% monnaie qui r�duirait les banques au statut de boutiques interm�diaires entre le peuple et la banque centrale du peuple qui elle seule cr�erait l’argent. (100 % monnaie veut dire pas de r�serve fractionnaire pour les banques, donc pas de cr�ation de monnaie ex nihilo avec int�r�ts en sus)
  
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- sparte 12 août 2011 20:31
  
  L L Salvador
  
  Continuons
  
  quand vous �crivez « 100 % ... » il s’agit de 100 % or ?
  
  comme ces banques - canadiennes je crois - qui �mettent de sortes de cartes de cr�dit en poid d’or �quivalent � celui que vous leur avez d�pos� ; l’�change d’or se fait lorsque vous faites un achat ou une vente : il faut et il suffit que votre partenaire ait aussi un compte en or
  
  vous devriez trouvez cela sur le blog de georges lane
  
  mais cela ne r�soud pas le pr�alable n�cessaire c’est �� dire la fin des d�ficits de l’�tat et de la s�cu ?
  
  je ne vois pas comment s’en sortir s’en changer de syst�me social ; un monopole pour la sant� et les retraites n’a plus de sens au 21�me si�cle , c’est un peu comme si l’�tat avait le monopole des assurances automobiles ... bonjour les d�g�ts pour se choisir une police et ensuite pour se faire rembourser .
  
  et surtout la cata c’est l’ h�pital qu’on ne sait plus comment g�rer ! ! ! le trou de la s�cu est l� et les cons�quences financi�res sont dramatiques et humaines aussi ( pour ne citer que les 8 � 9.000 morts d’infections nosocomiales )
  
  Les suisses par exemple ont plus de 100 caisses d’assurances sant� et �a marche tr�s bien : le budget de leur �tat n’est pas plomb� par de la dette publique ; chez nous elle est en croissance exponentielle donc �a va p�ter !
  
  or personne n’en parle alors que c’est le 1er sujet
  : pourquoi ce tabou que t�t ou tard il va falloir briser ... mieux vaudrait que ce soit � froid et no � chaud lors d’une cessation de paiement du Tr�sor
  
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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 21:49
  
  100% monnaie veut dire pas de r�serve fractionnaire pour les banques qui ne pr�teront donc que ce qu’elles auront re�u de la Banque Centrale seule habilit�e � cr�er de la monnaie (et pas de l’or malheureusement
  
  Pas du tout d’accord avec la question SS et h�pital. Le d�ficit vient de ceux qui doivent payer ne payent pas et au premier rang l’Etat qui a des impay�s monstrueux aupr�s de la SS si j’en crois mes sources.
  
  La s�curit� sociale c’est le pied. Ce sont mes amis �tasuniens vivant en France qui le disent le mieux !
  
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- sparte 12 août 2011 23:22
  
  Saprte :
  Luc-Laurent Salvador vous avez dit a dit 12 ao�t 21:49 100% monnaie veut dire pas de r�serve fractionnaire pour les banques qui ne pr�teront donc que ce qu’elles auront re�u de la Banque Centrale seule habilit�e � cr�er de la monnaie (et pas de l’or malheureusement OK et d’accord bien s�r
  
  Pas du tout d’accord avec la question SS et h�pital. Le d�ficit vient de ceux qui doivent payer ne payent pas et au premier rang l’Etat qui a des impay�s monstrueux aupr�s de la SS si j’en crois mes sources.
  
  C’est bien ce que je dit ... il y a un probl�me ET C’EST le 1er PROBLEME financier de l’�tat bien avant le d�ficit du budget ( je suis �tonn� que vous l’�vacuiez si vite : craignez vous les mod�rateurs ? - joke - ) On ne peut passez � c�t� d’un budget de 450 MDS EUR qui n’est financ� que par 170 MDS de cotisations par les « assujettis » ( oblig�s ) soit un d�ficit structurels de 280 MDS d’EUR ...
  
  faites le calcul par habitant : 60 millions = 50.000 euro par habitant.
  et par personne du secteur productif ( priv� ) : 16 millions ) 190.000 euros par t�te
  
  donc impossible � rembourser sans s’attaquer gravement aux patrimoines, etc m�me vendre les biens de l’�tat n’y suffiraient pas ( 400 milliards y compris les barrages hydro �lectriques )
  
  L� est l’origine de la crise de la dette publique des �tats concern�s, y compris celle des EUA. Tant qu’on ne mettra pas l’ URSSAF en concurrence comme le pr�voyait la directive europ�enne de 1992, on sera dans le rouge et les banquiers internationalistes se feront des choux gras .
  
  J’ajoute que le d�classement d’un tripe AAA n’a d’autres effet que d’enrichir encore plus lesdites oligarchies mondialistes, puisque les taux et les assurances grimpent alors. S.
  
  G LANE analyse l’URSSAF et donne des solutions je sais pas si vous le connaissez ( voir son blog )
  
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- Luc-Laurent Salvador 15 août 2011 11:48
  
  Je crois que vous pointez une fragilit� dans ma r�pr�sentation de la situation sous ce rapport.
  J’avoue �tre tr�s ignorant en la mati�re.
  
  Disons que pour le moment je ne peux pas croire une seconde que ce soit la s�curit� sociale qui pose probl�me en tant que telle mais bien davantage les cadeaux fiscaux fait aux entreprises qui se chiffrent aussi en sommes colossales.
  
  Je le reconnais, et j’en suis d�sol�, mais c’est juste une impression a priori.
  
  Mais je retiens la le�on, et je vais me renseigner en allant voir notamment ce G Lane dont vous parlez...
  
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- sparte 16 août 2011 00:48
  
  outre son blog ( de Georges LANE ) lire : http://www.editions-du-trident.fr/georgeslane.htm
  et ses excellentes �missions radio sur LUMIERE101 o� il tient une chronique d’une qualit� remarquable exceptionnelle : http://lumiere101.com/2011/08/15/le-coup-detat-monetaire-mondial-du-15-aout-1971/ souvent avec son comp�re F Guillaumat
  
  Lane pr�ne le retour � l’�talon or, comme J Garello http://www.libres.org/
  
  vous avez l� 2 excellents �conomistes universitaires, pas des experts m�diatiques mais de vrqis lib�raux ( pas " extr��^mes )
  
  lire aussi les chroniques de l’ excellent J G Malliarakis : http://www.insolent.fr/
  
  S
  
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jef88 12 août 2011 19:31

Schacht a « oubli� » un ph�nom�ne :
Suite � la d�faite de 1918 l’Allemagne devait de dommages de guerre tr�s tr�s importants......
(pas de chance c’est Bismarck qui avait invent� le truc en 1871...)
Ces dommages �taient libell�s en Mark !
Avec l’hyperinflation de 1923 la dette (par ex en valeur franc) a litt�ralement fondu !

Cherchez � qui profite le crime .

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- Luc-Laurent Salvador 15 août 2011 11:50
  
  Je crois qu’il y a ici une erreur.
  
  Si j’ai bien tout compris, la dette de guerre �tait libell�e en mark-or et d�s lors ne s’est pas trouv�e « bouff�e » par la d�valuation du mark. Au contraire
  
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Winston Smith 12 août 2011 20:01

Encore un type qui tape contre les « sp�culateurs » et pas contre les vrais coupable, les �lecteurs qui ont exig� un paquet de fric de l’Etat pour se goinffrer comme des Porcs... et qui continuent, en plus, les glands !

Hilarant.

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- JL 12 août 2011 20:05
  
  smith,
  
  � J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a ’trahi la confiance du r�gime’ et ’devra travailler dur pour regagner la confiance des autorit�s’. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en �lire un autre ? Bertold Brecht
  
  Smith, vous �tes d�sopilant !
  
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- JL 12 août 2011 20:09
  
  Ceci dit, pour les gens comme vous, le tarif c’est le goudron, les plumes, et un grand coup de pied dans le cul !
  
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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 20:14
  
  C’est amusant, au moment o� je me disais « tiens, j’ai pas encore vu de trolls », vous voil� !
  
  Quel plaisir !
  
  Ce que vous �crivez est vraiment tr�s int�ressant M. Smith
  
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- Luc-Laurent Salvador 12 août 2011 20:16
  
  @ JL
  
  Oui, c’est vrai, le goudron et les plumes, c’est pas mal, �a me fait penser � Averell Dalton.
  
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Oxide 15 août 2011 09:48

Bonjour a tous,

Merci a l’auteur de cet article pour son expos� sans concessions.

Revenons un moment si vous le voulez au concept de monnaie, largement d�battu sur AV.

Depuis la fin des accords de Bretton-Woods, le dollar n’est plus convertible en or � un cours fixe (mais quot� comme une mati�re premi�re ou une action avec ses fluctuations).

L’id�e d’alors �tait que la contrepartie d’une monnaie �tait en fait repr�sent�e par les actifs du pays qui l’�mettait.

L’�conomie d’alors dans une phase de croissance soutenue, n�cessitait une croissance encore sup�rieure de masse mon�taire. La solution de se d�coupler de l’or �tait habile voire n�cessaire.

30 ans plus tard la masse mon�taire en circulation dans le monde entier est :

� 70 % en Dollars US

� 24 % en Euros

� 6 % pour toutes les autres devises.

Cela revient � dire que les actifs US repr�sentent 70% des actifs mondiaux.

Or cette affirmation est manifestement fausse. En effet le PIB US repr�sente environ 23% du PIB Mondial ( voir Lien).

La conclusion logique est donc que le dollar est sur�valu� d’un facteur 3.

Les faits �tant miraculeusement t�tus, cette pr�vision va se r�aliser et le dollar s’effondrer…

Malheureusement, personne ne sais � quelle date.

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Oxide 15 août 2011 09:57

En suivant le m�me raisonnement pour l’Euros, le PIB de l’Europe repr�sente 26% du PIB mondial.

Le taux de change logique Euro-dollar devrait donc �tre de 5 USD pour un Euro.

Ca va s�rement un peu tanguer dans les ann�es qui viennent.

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- Luc-Laurent Salvador 15 août 2011 11:58
  
  Bonjour Oxide,
  
  Vous offrez un point de vue int�ressant car original. Mais je pense que vous extrapolez quelque peu.
  En effet, la monnaie bas�e sur les avoirs d’un peuple, c’est juste un principe abstrait. Il n’y a pas eu d’�tabli une quelconque convertibilit� monnaie-avoirs lorsque ce principe a �t� adopt� par le pass�, par Schacht en particulier, sauf erreur de ma part, pour le lancement du Rentenmark.
  
  D�s lors les logiques de proportionnalit� que vous mettez en oeuvre me paraissent seulement des exp�riences de pens�es int�ressantes car elles donnent des ordres de grandeurs mais je le crois sans lien causal, sans impact sur les logiques �conomiques.
  
  Le dollar va capoter simplement parce qu’� un moment donn�, il n’inspirera plus confiance. Et Asselineau ou Lordon ou je ne sais qui (je ne sais plus, je mettrai les liens plus tard) ont r�pondu � la question que je posais : quand se fera la bascule ?
  
  Quand les USA se trouveront en d�faut de paiement sur telle ou telle obligation du fait que le Budget Control Act sign� pour obtenir le d�plafonnement de la dette impose des restrictions budg�taires qui vont �trangler les USA et aggraver radicalement le probl�me. Bref, c’est �crit, c’est fatal et �a va arriver tr�s vite. Voil� ce que je crois.
  
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- sparte 16 août 2011 00:38
  
  LLS a �crit : En effet, la monnaie bas�e sur les avoirs d’un peuple, c’est juste un principe abstrait.
  
  pas du tout : depuis Nixon la F.E.D. �met de la fausse monnaie , preuve : les QE 1 et QE2
  
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- Luc-Laurent Salvador 16 août 2011 06:44
  
  @ Sparte
  
  Vous r�pondez par un acte de foi dans une abstraction encore.
  
  R�pondez � cette question : y a-t-il jamais eu convertibilit� monnaie-avoirs ? Oui ou non.
  
  Si c’est non, c’est qu’il s’agissait d’une abstraction.
  Quand il n’y a plus eu convertibilit� dollar-or, le dollar s’est concr�tement trouv� bas� sur rien...
  ... d’autre que la confiance que l’on avait dans le dollar et l’�conomie �tasunienne.
  
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Lucadeparis 15 août 2011 15:00

Tr�s bien.
Mes seules critiques :

- Je trouve que la sp�culation sur le mark n’est pas assez bien expliqu�e pour les p�kins que nous sommes.

- Je tique toujours � la version de Meyssan sur DSK. Il faut croire en DSK comme rebelle, ce qui m’�tonne de la part de Meyssan (� part qu’il fait du complotisme syst�matique),. Je pense qu’une menace suffisait � le retourner dans le « droit » chemin oligarchique s’il s’en �cartait un peu. L�, il s’agirait d’un gros montage qui ne tiendrait que par la plaignante dont ne parle pas du tout Meyssan dans son abstraction, restant dans la construction macro-politique.

- " Et si on la voit grimper, ce n’est que par effet de perspective. Car elle ne bouge pas. Ce sont les monnaies papier qui s’effondrent. Et ce qui se passe actuellement y ressemble furieusement."
Tu renverses la perspective, mais elle n’est pas vraie non plus : il n’y a pas d’hyperinflation. Les produits qu’on trouve dans le commerce sont � peu pr�s au m�me prix. Il faudrait que tu affirmes aussi que les prix s’effondrent en m�me temps que la monnaie (ce serait un orocentrisme pareil au g�ocentrisme). Il y a anticipation d’un effondrement, mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tu�.

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- sparte 16 août 2011 00:30
  
  Comme chaque politologue T M a une position de fond dont il convient de tenir compte qaund on le lit. Il est anti atlantiste, ce qui est son droit
  
  Ce sont les banksters ( MDM ) qui poussent � la stabilit� des prix pour emp�cher l’inflation qui ruinerait les obligations qu’ils ont souscrits. Sur 15 ou 20 ans , la dette s’effriterait vite ...
  
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- Luc-Laurent Salvador 16 août 2011 06:52
  
  1) suivre le lien sur Rentenmark, c’est super bien d�taill� par un certain Beaulieu.
  
  2) Lorsqu’il s’agit d’une machination, les rouages importent peu
  
  3) O� ai-je dit qu’il y avait hyperinflation ? J’ai dit que les monnaies papier s’effondrent, relativement � l’or qui sert de rep�re. Et tout est fait pour masquer l’inflation qui en r�sulte. Qui n’est pas contestable je crois. M�me si ce n’est pas encore de l’hyperinflation, c’est s�r.
  
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sparte 16 août 2011 00:52
- Par Luc-Laurent Salvador (xxx.xxx.xxx.152) 15 ao�t 11:48
  
  je vais me renseigner en allant voir notamment ce G Lane dont vous parlez...
- vote : 0
  Par sparte (xxx.xxx.xxx.82) 16 ao�t 00:48
  
  outre son blog ( de Georges LANE ) lire : http://www.editions-du-trident.fr/g...
  et ses excellentes �missions radio sur LUMIERE101 o� il tient une chronique d’une qualit� remarquable exceptionnelle : http://lumiere101.com/2011/08/15/le... souvent avec son comp�re F Guillaumat
  
  Lane pr�ne le retour � l’�talon or, comme J Garello http://www.libres.org/
  
  vous avez l� 2 excellents �conomistes universitaires, pas des experts m�diatiques mais de vrqis lib�raux ( pas " extr��^mes )
  
  lire aussi les chroniques de l’ excellent J G Malliarakis : http://www.insolent.fr/
  
  S
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- Luc-Laurent Salvador 16 août 2011 06:53
  
  Merci pour ces liens !
  
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Marc JUTIER 3 novembre 2011 10:46

f�licitations pour cet article que je viens de d�couvrir suite au lien que tu as mis depuis ton commentaire sur le mien !

J’ai appris un d�tail sur la r�publique de Weimar.

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AA+ et ensuite quoi ? Weimar 2.0 ?

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