lundi 29 septembre 2008 - par Forest Ent

Année noire : épilogue

La crise est finie, la dépression commence. Y avait-il un responsable dans cette économie ?

Cette note achève la chronique d’une crise économique annoncée, chronique commencée en mars et avril 2007. La crise s’étalant maintenant partout dans la presse, et ayant même été confirmée par notre exécutif, cette chronique a achevé son rôle. Des temps difficiles viennent pour tous. J’adresse aux lecteurs mes vœux et prières pour qu’ils les surmontent au mieux.

Je remercie Agoravox d’avoir publié cette longue chronique, et les lecteurs de l’avoir suivie et utilement précisée et corrigée. Je rends hommage aux rédacteurs qui nous ont les premiers alertés sur la situation, comme Franck Biancheri, David Carayol et Gilles Caye. Le fait que de nombreuses opinions aient pu s’exprimer ici sur la probabilité, la gravité et les causes de cette crise avant qu’elle ne se manifeste publiquement est un témoignage de l’intérêt du “journalisme citoyen”. Elle n’a été à la même époque raisonnablement discutée dans aucun “grand” média, ce qui doit encore une fois nous interpeller sur la confiance que nous pouvons leur accorder.

Les difficultés de l’épargne

Au moment où ce dernier épisode est rédigé, l’Etat a déjà nationalisé Fannie Mae, Freddie Mac et AIG, acheté d’énormes volumes de dettes insolvables, par exemple à Bear Sterns, et est sur le point d’acheter pour encore 700 milliards de mauvaise dette. On assiste à un transfert massif de mauvaise dette du privé vers le public.

De telles subventions accordées à de mauvais gestionnaires éclairent cruellement le fait qu’il a manqué chaque année environ 9 milliards pour boucler le programme NCLB (“no child left behind”), lancé en fanfare en 2002 par l’administration actuelle, visant à résorber les déséquilibres de qualité de l’enseignement public (voir , ou ).

L’augmentation de la dette publique aura pour effet mécanique de diminuer la valeur de la monnaie et des dettes de l’Etat. L’épargne investie en dollars perdra ainsi une partie de sa valeur. Cela n’empêchera pas dans le même temps des dettes insolvables de disparaître. Il n’y a rien dans ce mécanisme de nationalisation des pertes qui puisse resolvabiliser les débiteurs des banques, au contraire. Ce n’est pas une crise de liquidités, c’est une crise de solvabilité. Or ces créances condamnées constituaient les actifs d’autres gens, qu’ils le sachent ou pas. Par inflation, déflation ou magie noire, nous allons voir disparaître une grande quantité d’épargne.

D’aucuns pourraient imaginer que cette épargne n’appartenait qu’à de riches financiers, et que ce n’est pas très grave qu’ils soient ruinés. Hélas, les mauvais gestionnaires jouaient avec l’argent des autres – ce qui n’incite d’ailleurs pas à une saine gestion. Les actifs qui disparaissent étaient des dépôts bancaires, des réserves d’assurances ou de caisses de retraites. Ce sont des épargnants qui vont souffrir, et en particulier ceux qui épargnaient pour leur retraite. Ce ne seront pas seulement des épargnants américains, dans la mesure où beaucoup d’établissements financiers sur la planète détiennent ce genre d’actifs, parfois sans le savoir.

Les systèmes de retraite privés

L’épargne retraite privée institutionnelle aux Etats-Unis représentait fin 2007 17 600 milliards (selon cette synthèse de ICI, Investment Company Institute). Elle était investie en quasi-totalité dans des établissements financiers ou en actions des employeurs. Il y en avait par exemple un quart dans des “mutual funds”, soit 4 600 milliards, et à peu près autant en actions des employeurs.

Les biens gérés par les mutual funds étaient estimés alors à 12 000 milliards (plus que 11 600 en juillet 2008), investis aux trois quarts aux Etats-Unis, répartis de la manière suivante :

  • actions : 6 500, dont 	trois quarts d’actions de sociétés américaines 	(5 700 en juillet 2008) ;

    	

  • obligations à 	long terme : 1 700 (1 700) ;

    	

  • dettes à court 	terme (“money markets”) 3 100 (3 500).

Ces trois catégories d’actifs sont exposées à la crise, et seront grignotées soit par l’inflation soit par la déflation. La valeur des actions a déjà pas mal fondu, et c’est dramatique pour certains employés dont le plan de retraite était constitué d’actions d’un employeur en faillite. On voit que la partie investie en dette à court terme a augmenté en même temps que la valeur des actions baissait, mais ceci s’est arrêté en septembre 2008, quand plusieurs “money markets” ont fait faillite, suite à l’annulation de la dette court terme de Lehman Brothers.

Mais ceci ne représente qu’une partie du système de retraites.

Le système de retraite public

Il est en effet peu connu en France que le système de retraite aux Etats-Unis est sensiblement le même que le nôtre. C’est un système public obligatoire, fonctionnant surtout par répartition et incluant une forme de redistribution, appelé “social security”, et contenant un volet santé appelé “medicare”. La “social security” est financée par un impôt, de 4,3 % du PIB en 2007, et le medicare de 3,2 %.

Ce système a été créé dans le deuxième “new deal” de 1936, en partie pour faire face à la ruine des retraités causée par la disparition de l’épargne créée par la dépression. Son budget annuel pour les retraites est d’environ 550 milliards. Mais c’est bien sûr assez mal réparti. Selon l’ICI, 30 % des ménages n’ont pas d’épargne privée, et le système public représente :

  • 86 % des ressources 	pour la moitié des ménages ayant les revenus les plus 	faibles ;

    	

  • 69 % pour la moitié 	des autres ménages ayant les revenus les plus faibles ;

    	

  • 31 % pour le quart des 	ménages ayant les revenus les plus élevés.

On voit que le système privé concerne surtout les catégories aisées. Le rapprochement avec les chiffres du système privé donne une idée du niveau d’inégalités sous-jacent.

La social security est menacée pour trois raisons. La première est l’augmentation des coûts médicaux, qui fait que le déficit du medicare s’accroît beaucoup plus vite que la durée de vie des assurés. La deuxième est bien sûr la démographie et le début proche du “papy boom”. La troisième est la baisse des salaires qui tarit ses ressources.

La social security a dégagé dans le passé un certain nombre d’excédents. Ceux-ci devaient obligatoirement, contrairement par exemple aux mutual funds, être investis en obligations d’Etat. L’Etat est ainsi aujourd’hui débiteur d’environ 2 200 milliards à la social security. Les futurs retraités ne peuvent voir qu’avec appréhension leur Etat s’endetter massivement pour racheter les créances insolvables du système privé.

Le choix de l’inflation contre la déflation est de nature à favoriser les systèmes privés contre les systèmes publics, donc encore une fois les riches contre les pauvres.

Une crise annoncée

Cette crise est simple dans sa manifestation de surendettement massif. Les causes sont plus complexes, et seront discutées encore longtemps : démographie, mondialisation, progrès technique, épuisement des ressources naturelles, coût “colonial”... Il y a sans doute beaucoup de responsabilités. Mais un homme ne peut s’exonérer des siennes : celui qui était aux commandes. Le président Georges W. Bush quittera dans quelques mois ses fonctions en laissant l’économie en miettes, les relations internationales déchirées et les libertés pas vaillantes.

Comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai admiré les Etats-Unis d’Amérique, ses institutions et son peuple, admiration due entre autres au fait que, pour mes parents, le débarquement de 1944 a été la meilleure nouvelle de leur existence. Un tel gâchis me fend le cœur.

Il y a presque huit ans, Georges W. Bush prenait ses fonctions, après une élection dans laquelle il avait remporté une minorité des suffrages, et après des semaines de contestation des résultats. Conscient de l’effet désastreux, il avait prononcé le 13 décembre 2000 un discours d’investiture de réconciliation à l’intention du Parti démocrate. Ce discours contenait des éléments de programme qu’on peut relire aujourd’hui avec amertume :

Ensemble, guidés par le bon sens, le respect et des objectifs communs, nous pourrons unir et inspirer le peuple américain.

Ensemble, nous obtiendrons l’excellence de notre enseignement public, pour tous les élèves, “so that no child is left behind”.

Ensemble, nous sauverons la “social security” et renouvellerons sa promesse d’une retraite sûre pour les générations à venir.

Ensemble, nous renforcerons le “medicare”, et permettrons à toutes les personnes âgées de se soigner.

Ensemble, nous donnerons aux Américains la grande, juste, et fiscalement responsable réduction d’impôts qu’ils méritent.

Ensemble nous mènerons une politique étrangère conforme à nos valeurs, loyale envers nos alliés, et nous aurons une force militaire apte à tout défi et supérieure à tout adversaire.

Cette chronique a pendant dix-huit mois annoncé des lendemains qui déchantent. Il est temps de la conclure sur une note d’espoir. Avec l’effondrement des géants de la finance, nous avons assisté au crépuscule des dieux. L’aube des hommes lui succédera. Cette crise, comme les autres, sera surmontée, parce qu’il le faut et qu’il y a partout des gens moins avides prêts à reconstruire ce que détruisent des Cheney et Rumsfeld.

Mais au moment où il faut mobiliser toutes les énergies pour sortir de ce bourbier, je ne vois pas quelle excuse l’Histoire pourra trouver à Georges Walker Bush.


NDLR : Cet article clôt une chronique de Forest Ent débutée en mars 2007, qui annonçait très précocément la crise financière actuelle, et dont voici les différents épisodes :

2007, année grise ?
2007 année grise, deuxième épisode
2008, année noire
2008 année noire : ouverture
2008 année noire : le crépuscule des dieux
2008 année noire, saison 2, épisode 4 : le prix du pain
Année noire, saison 2, épisode 5 : la nationalisation des pertes
Année noire : épilogue



261 réactions


  • Forest Ent Forest Ent 29 septembre 2008 22:56

    Effectivement, le plan Paulson a été rejeté. Finalement, il semble que les "déflationnistes" aient eu raison contre les "inflationnistes", mais ça a tenu à un cheveu.

    Dans ce cas, le dollar a un sursis, mais les banques n’en ont plus. C’était l’un ou l’autre.

    Pop, goes the weasel...


    • Roche 29 septembre 2008 23:26
      Tenez, Soros prévoyait la crise depuis mars 2007, il prévoit encore pas mal de rififi sur le plan mondial, y compris la réaction de la Chine et du Japon et l’Inde, puisqu’il me semble qu’on ne cesse de parler les US et de l’Europe mais pas de ces pays qui sont essentiellement concerné par le problème pouvant aller jusqu’à des incidents politiques,,,,,,,,,

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/soros/video/x6s57j_george-soros-financier_news

    • laurent 30 septembre 2008 08:06

      Attendez la fin de la semaine. Le plan, un plan sera voté, et dans le fond, les grandes banques obtiendront bon vouloir et le contribuable (US mais aussi EU-Asie) sera taxé avec l’inflation.
      Intéressant le vote démocrate - à voir si la cote Obama va baisser.


  • Lartiste Lartiste 29 septembre 2008 22:56

    L’effondrement des Marchés est la preuve ques les Banques sont occupés par des Trolls !!! Qui attendent une Réponse Emotionnelle...

    "Do not feed the trolls" DNFTT


    • antitall antitall 29 septembre 2008 23:13

       smiley LET IT BE.....


    • Lartiste Lartiste 29 septembre 2008 23:19

      Bonne Année !


    • Lartiste Lartiste 29 septembre 2008 23:35

      que va faire le peuple Américain,maintenant ?....

      Un Bon Jogging, comme d’Hab !


      "Pendre haut et court la clique de trolls néo-con ?
      "

      Pas Besoin, ils adorent vivre sous Pression, c’est leur Moteur. Le Problème de toute "Execution" est qu’après la Pression Rechute !


  • antitall antitall 29 septembre 2008 23:20

    Les questions.....,que va faire le peuple Américain,maintenant ?.........se révolter ? Pendre haut et court la clique de trolls néo-con ?.....ça va devenir explosif ! et si le "coup"avait été prémédité ? .....


  • Frabri 29 septembre 2008 23:45

    Le vieux monde s’effondre.
    Le nouveau monde n’est pas encore en vue ?

    Prions


  • douki 30 septembre 2008 01:23

    Encore bravo pour vos articles ! C’est passionant.

    Cette crise permettra-t-elle de relativiser la valeur de l’argent et des technologies par rapport à la vie des êtres humains ?

    Je mélange certainement mais c’est une aberration qui m’est venue en lisant l’article : Pourquoi produire des tomates en Afrique pour l’Europe alors que des pays africains ne mangent pas correctement ? Si ce n’est que c’est plus rentable pour le producteur. Il ferait mieux de les vendre à ses voisins !


  • grangeoisi grangeoisi 30 septembre 2008 01:26

    Par les temps qui courrent faut courber le dow voire faire le gros... en fait derriere ce dow on aurait comme une belle chute de rien...ce dow qui fut si haut revient vers le sol... ça nous en bush un coin.. sur ce bonne nuit, sais pas si je dormirai sur le dow cette nuit !


  • frédéric lyon 30 septembre 2008 02:41

    La force de la vérité
    Stéphane, Meilleur des Mondes, 28 Septembre 2008

     

    Les Républicains doivent avoir le courage de dévoiler l’implication des Démocrates dans la crise des subprimes.

     

    Il y a quelques jours j’expliquais ici même que Barack Obama n’avait plus guère de chances d’être élu. Depuis, une tempête financière majeure s’est révélée, plusieurs banques ont fait faillite, George W. Bush a engagé le contribuable américain dans un plan de relance de 700 milliards de dollars et John McCain a même suspendu sa campagne pendant quelques jours.

     

    Certes, depuis, les affaires ont repris leurs cours, si j’ose dire. Les uns crient à l’inévitable fin du capitalisme prophétisée par Marx il y a plus d’un siècle ; les autres, qui la veille méprisaient la bourse et les marchés, se mettent à claquer des dents à l’idée que leurs économies partent en fumée ; d’autres encore, s’enorgueillissant du désastre frappant Wall Street, s’inquiètent qu’un ralentissement économique mondial ne vienne les atteindre de ce côté de l’Atlantique. La plupart des gens n’ont rien compris à ce qui vient de se passer. Et la campagne américaine a repris.

     

    Le premier des trois débats entre John McCain et Barack Obama n’a pas tenu toutes ses promesses. Le lendemain de la confrontation, Obama a été désigné vainqueur aux points par les médias. Comment aurait-il pu en être autrement ! Ceux-ci ont perdu toute objectivité depuis longtemps. Ils font simplement campagne pour leur candidat. Un article de Steve Gill du 25 Septembre explique par exemple comment le Washington Post a réussi à donner "neuf points d’avance" au sénateur de l’Illinois, chiffre considérable repris par toutes les télévisions du monde : les sondeurs ont simplement accepté un échantillon biaisé. Lorsqu’on demande qui serait le meilleur président à un panel comportant 38% de personnes s’identifiant comme des Démocrates contre 28% comme des Républicains, pas surprenant que M. Obama soit plus souvent cité...

     

    Le New York Times continue quant à lui son petit bonhomme de chemin, s’approchant toujours plus de la trajectoire de la Pravda, sous-entendant (faussement) que le manager de campagne de John McCain, Rick Davis, aurait été payé par Freddie Mac jusqu’au mois dernier, ou déclarant en gros titre que le candidat républicain aurait touché de l’argent des banques de Wall Street... en oubliant que son adversaire en a touché dix fois plus. Citant un commentaire d’OpenSecrets, site indépendant dédié à la révélation des liens financiers des politiciens :

     

    Pourquoi [Barack Obama] tire environ 300 000 dollars par an de Goldman Sachs, Lehman Brothers, Bear Stearns, Fannie Mae, Freddie Mac, AIG, Countrywide Financial, et Washington Mutual ? Il n’a même pas terminé son premier mandat au Congrès, et a reçu un total de 1 093 329 $ de ces huit sociétés et de leurs employés. Sur la période 1990-2008, donc 18 ans de données, les chiffres de John McCain montrent une collecte de seulement 549 584 $. En d’autres termes, Barack Obama reçoit 273 582 $ par an (et l’année 2008 n’est pas terminée) tandis que McCain ramène misérablement $30 532 $.

    Vous en voulez encore ? Barack Obama a reçu davantage d’une seule source –Goldman Sachs, pour plus de 500 000 $ - que ce que McCain a reçu, tous donateurs confondus. Lequel des deux est le plus vendu aux lobbyistes ?

     

    Les liens financiers entre Barack Obama et les compagnies au coeur de la tourmente de Wall Street ne sont pas surprenants.

    Les Démocrates sont mouillés jusqu’au cou dans la crise des subprimes. Ils en sont à l’origine, avec le Community Reinvestment Act imaginé par Carter [en 1979] puis dopé par Clinton[en 1995, permettant à des gens de contracter des hypothèques alors qu’ils étaient incapables de les rembourser dans la durée.

    Ces hypothèques étaient prises par le biais de Fannie Mae et Freddy Mac et d’autres banques, commerciales, forcées de s’aligner sous peine d’amende. La bombe à retardement a été identifiée par beaucoup de gens à l’époque, dont Alan Greenspan, qui déclarait au Congrès américain en 2005 :

     

    "Si Fannie and Freddie continuent de croître, continuent d’avoir le faible capital dont elles disposent, continuent d’ engager leurs portefeuilles dans une gestion dynamique des risques [la fameuse tritisation], ce dont elles ont besoin pour lutter contre les taux d’intérêt élevés, elles créent un risque systémique toujours croissant plus loin dans la chaîne," expliqua-t-il. "C’est l’intégralité du système financier futur que nous soumettons à un risque majeur."

     

    Mais l’origine de la crise n’est pas due qu’à des politiques des années 90. Celles-ci ont été poursuivies pendant les années Bush avec des Démocrates inamovibles.

    Tous les conseillers économiques de Barack Obama —Franklin Raines, Jim Johnson, Jamie Gorelick, Barney Frank, et même Chris Dodd, membre de la Commission des Affaires Bancaires du Sénat— tous sont impliqués. Tous avaient des positions dirigeantes dans les organismes dont l’implosion emporte les bourses du monde.

    Comme l’écrit James Lewis dans les colonnes de l’American Thinker, le scandale représente, pour les Républicains, l’occasion du siècle.

     

    Plus les Américains s’intéresseront à la crise des subprimes, plus les responsabilités seront révélées, plus les mécanismes seront compris, plus les Démocrates seront exposés. Pourquoi les Républicains ne révèlent-ils pas tout cela au public ? Pourquoi John McCain se bat-il à fleuret moucheté en laissant son adversaire lui jeter du fumier ? J’avoue que je ne comprends pas. J’espère beaucoup que Sarah Palin aura l’audace de dévoiler au public la simple vérité.




     

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    commentaire constructif ?  -10


  • stephanemot stephanemot 30 septembre 2008 07:45

    un peu comme pour la bulle internet, la crise a pris son temps avant d’etre percue par le grand public.

    si la bulle internet a vraiment eclate massivement en 2000-2001, la cause etait entendue depuis un moment. sur le plan plus "mediatisation grand public", le tournant demeure a mes yeux assez tardif : une couv’ de The Economist au tout debut 1998.

    pour la crise actuelle, les unes les plus alarmantes se sont multipliees de facon tres significative en 2006 avec la confirmation de l’emballement durable de nombreux indicateurs, mais la aussi, les pronostics les plus realistes circulaient depuis deux bonnes annees.

    la frenesie internet avait quelques excuses. cela faisait depuis les annees 20 qu’on n’avait pas assiste a un tel engouement pour la nouveaute (pour m’etre cogne 3 start ups au debut des annees 90, j’ai vainement tente de doucher l’enthousiasme de nombreux amis attires par la poule aux oeufs d’or)

    il n’y a aucune excuse de ce type pour le delire qui a suivi. ici, tout le monde savait des le depart qu’il n’y avait aucune chance de "nouveau paradygme". le deni est encore plus orchestre et criminel.

    pour la premiere fois ce lundi, apres l’echec de la V1 du plan Paulson, j’ai "enfin" l’impression qu’on entre dans le coeur de la crise (la depression au sens technique du terme suit logiquement, meme si elle est vecue au niveau micro depuis un moment)


  • manusan 30 septembre 2008 08:33

    Asie, Moscou, Europe, ça péte de partout en même temps. Pour une fois tout le monde est d’accord : faut faire quelques choses ; enfin tout le monde attend surtout que les US fassent quelques choses. Sauf que cette crise n’est pas financière, mais carrément monétaire, aprés l’étalon or/argent c’est la fin de l’étalon "papier dollars". Comme plan écolo, pas mieux que la récession.


  • frédéric lyon 30 septembre 2008 08:58

    Agoravox est vraiment devenu le refuge de tous les médiocres !

    Si l’objet de ce site est seulement de donner une caisse de résonnance à des militants de groupuscules sectaires, du genre du parti de Jacques Cheminade ou du parti de Marie-George Buffet, qui encombrent tous les fils de discussions en raison inverse de leur représentation réelle dans le pays, alors il est évident que ce site perdra beaucoup de son intérêt.

    Je suis et demeure extrèmement perplexe devant la qualité des articles publié ici, qui est extrèmement faible, il suffira de souligner que les principaux contributeurs s’appellent Morice, La Taverne des Poêtes, Bernard Dugué ou Forest End, pour qu’on s’aperçoive sans grande peine que nos "journalistes citoyens" auraient beaucouop de mal à se faire publier n’importe où ailleurs !

    Est-ce le but d’Agoravox ? Est-ce de donner la parole à tous les bras cassés qui s’attribuent généreusement des diplomes qu’ils n’ont pas, ou des compétences qu’ils n’ont pas davantage ? 


    • Francis, agnotologue JL 30 septembre 2008 09:10

      @ Lyon, je ne vous dis pas au revoir, je crains hélas de vous retrouver encore et encore sur ce "refuge de médiocres".


    • frédéric lyon 30 septembre 2008 09:24

      Comme prévu les Bourses ont plongé, les valeurs financières essentiellement, car l’Economie mondiale est fondamentalement saine.

      Qu’y-a-t-il de surprenant au fait que les valeurs boursières des banques qui sont plombées par leurs engagements sur le marché des prêts hypothécaires, soient en train de baisser ?

      Ces établissement doivent être liquidés, ou vendus à des concurrents plus avisés et voilà tout.

      Les banques centrales n’ont plus qu’à faire leur travail, qui est de s’assurer que la liquidité des marchés financiers ne sera pas affectée par la défaillance de quelques acteurs.

      Elles mettront en place les facilités de trésorerie à court terme pour soulager les banques qui en auront besoin, ce qui n’a rien de mystérieux, car c’est ce que font toutes les banques centrales, tous les jours ! Le volume de ces facilités de caisse seront seulement plus importants pendant les quelqques jours ou les quelques semaines qui seront nécessaires pour liquider les canards boiteux.

      A titre d’exemple la banque centrale européenne vient de mettre en place une facilité de 130 milliards de dollars sur 28 jours. Ce qui n’est pas si important que ça, lorsqu’on compare le montant en cause au montant de tous les encours entre toutes les banques européennes !

      Laissons donc les chacals et les vautours et tous les pêcheurs en eau trouble se vautrer dans leurs illusions, laissons la presse se repaître d’un évènement qui lui permet de faire des unes, et de vendre de la salade.

      Ce ne sont que des gesticulations.

      A propos de gesticulations, il faut avouer que notre Président est assez doué, presque autant que Ségolène Royal, puisqu’il organise à l’Elysée une réunion de tous les banquiers de France, dont ceux-ci se seraient sans doute bien passé car ils ont probablement d’autres chats à fouetter en ce moment !

      Car enfin, il n’y avait qu’une seule personne à consulter sur la crise en cours : le Gouverneur de la Banque Centrale Européenne, la seule personne qui ait quelque chose à dire et qui ait un véritable rôle à jouer, ou bien le Gouverneur de la Fed.

      Mais ces deux personnes, soyons réalistes, ne peuvent pâs être convoquées à l’Elysée sur un simple coup de fil !

      Il ne reste donc plus à notre Président de la République qu’à faire perdre leur temps à des banquiers français qui n’auront rien à lui dire, mais qui n’auront pas pu, les pauvres, l’envoyer sur les roses, comme ont pu le faire les deux Gouverneurs ! 



       


    • Gilles Gilles 30 septembre 2008 10:12

      A mon avis les banquiers et assureurs vont subit un long monologue hargneux et culpabilisateur. N’oublions pas que Sarko a réclamé des têtes...les leurs !

      Mais ce RV est juste fait pour montrer au peuple qui s’inquiète pour ses économies l’image d’un président aux commandes, c’est tout. Personne dans les milieux économiques ne croit un instant que cela fera avancer le smilblick, sauf peut être, à la rigueur, affranchir Sarko sur certains points qu’il a du mal à comprendre

      Oublions ça ! Il y a des choses plus sérieuses que l’agenda de Sarko


    • ash ash 30 septembre 2008 10:21

      ... Et apparemment Agoravox vous permet de déverser votre haine du genre humain, vous pourriez lui être reconnaissant(e) ? Si vous engagez le championnat du raccourci vociférant, je tiens à vous prèvenir que vous ne serez pas seul à concourir smiley
      En l’occurrence, sachez qu’à mes yeux vous n’avez pas plus de crédibilité que n’en ont ceux qui vous déplaisent.
      Rectification : vous en avez bien moins
      Car à vitupérer de la sorte, je vous estime dans un état d’intellect particulièrement contraire à la discussion (pour des raisons qui m’échappent, mais passons) : vous ne faites que polluer le sujet, et génez ma reflexion.

      En l’occurrence, entre deux coups de sang, vos remarques sont relativement d’intérêt : respirez, et puis exposez vos idées avec vos moyens, vous serez lu/entendu : n’oubliez pas que vous oeuvrez pour des *lecteurs*, pas pour votre nombril smiley






  • JONAS JONAS 30 septembre 2008 09:38

    JONAS à : frédéric lyon,

    " Agoravox est vraiment devenu le refuge de tous les médiocres ! ".

    J’ajouterai d’une majorité de gens, qui rêve de voir les USA à genoux !

    Inconscients que cette nation est garante de l’existence de l’Occident, et que sans elle, l’Europe implose, l’Euro s’effondre et tous nos intérêts dans le monde sont menacés.

    Leur objectif torpillé le capitalisme avec l’espoir secret d’en récupérer la richesse….

    Malheureusement, la crise démontre que ses coffres sont vides et qu’ils ne sont même pas sûrs de récupérer les économies des personnes qui travaillent.

    Si les pauvres pensent devenir riches, avec cet argent économisé, ils seront cocus.

    Les environs 800 millions d’hommes que nous représentons, se retrouveront à genoux devant le reste du monde, qui n’hésitera pas à nous achever en imposant des prix de l’énergie et des matières premières exorbitants.

    Nos monnaies n’ayant plus de valeurs définissables, c’est le monde entier qui va boire le bouillon.

    Quand des abrutis et des fainéants s’occupent des affaires du monde, c’est comme quand les personnes veulent s’improviser policiers ou pompiers, ça tourne à la catastrophe.

    Bonne journée.


    • manusan 30 septembre 2008 10:04

      "Les environs 800 millions d’hommes que nous représentons, se retrouveront à genoux devant le reste du monde, qui n’hésitera pas à nous achever en imposant des prix de l’énergie et des matières premières exorbitants."

      En parlant de médiocrité, encore un qui n’est jamais sortis de son pays. Jusqu’à preuve du contraire, c’est "le reste du monde" qui immigre au USA et en UE, pas le contraire, et je vais faire un pronostique gratuit, la tendance n’est pas prêt de s’inverser.

      les crises boursières ? c’est juste un luxe de pays de riches. Celle des pays en voies de développement (Moscou, Shanghai, ...) rien qu’un gros casino.

      Au fait, pas de changement en Afrique.


    • herve33 30 septembre 2008 10:12

      "j’ajouterai d’une majorité de gens, qui rêve de voir les USA à genoux !

      Inconscients que cette nation est garante de l’existence de l’Occident, et que sans elle, l’Europe implose, l’Euro s’effondre et tous nos intérêts dans le monde sont menacés.


      Là , je rigole vraiment ... 

      Effectivement , je crois que pas mal de gens dans le monde entier aimerait mettre à genoux , non pas l’Amérique et les citoyens américains , mais les responsables du fiasco actuels ( économiques financiers et milaires etc ... ) que sont l’administration Bush et les néocons 

      Je crois qu’aucun gouvernement n’aura fait plus de dégats au US que cette administration et cela laissera des traces indélébiles pour plusieurs décennies .

      Leur objectif torpillé le capitalisme avec l’espoir secret d’en récupérer la richesse…. " 

      Les trois personnes les plus riches du monde ont une fortune supérieure au PIB total des 48 pays les plus pauvres !

      Le patrimoine des 15 individus les plus fortunés dépasse le PIB de toute l’Afrique subsaharienne.

      La fortune des 32 personnes les plus riches du monde dépasse le PIB total de l’Asie du Sud.

      Les avoirs des 84 personnes les plus riches surpassent le PIB de la Chine avec ses 1,2 milliards d’habitants !

      Enfin, les 225 plus grosses fortunes représentent un total de 1000 milliards de dollars, soit l’équivalent du revenu annuel des 47 % des individus les plus pauvres de la population mondiale, soit 2, 5 milliards de personnes


      En conclusion, « il suffirait de moins de 4% de la richesse des 225 plus grosses fortunes mondiales pour donner à toute la population du globe l’accès aux besoins de base et aux services sociaux élémentaires. »

      Source : http://atelier.rfi.fr/profiles/blog/show?id=1189413%3ABlogPost%3A19562



    • Christophe Christophe 30 septembre 2008 12:08

      @Jonas,

      Vous semblez faire fi de l’histoire qui a permis d’arriver aux temps présents.

      Qui a voulu mordicus une guerre économique sans merci ? Ah !! qu’il était bon le temps où les pays dévellopés écrasaient les autres par leur richesse.

      Vous voulez en plus que les pays ayant des ressources naturelles, pays que nous avons depuis plusieurs décennies exploité tant et plus, nous fasse maintenant des cadeaux ?

      Vous aimez la compétition uniquement quand vous êtes dans le camp des gagnants ?

      Les Etats-Unis à genoux ! Vous pensez vraiment que les gens n’ont que cela à penser, les Etats-Unis sont assez grands pour se mettre à genoux tout seul, il n’ont nul besoin d’encouragement.

      Mais il y a quand même quelques nuances à apporter à votre propos. Car que certains rêves de l’effondrement de l’économie américaine n’est pas un problème en soi, comme vous dîtes, il y a une part d’inconscience, sans doute, et d’irresponsabilité. Mais cette irresponsabilité est très loin d’être au même niveau que ces abrutis de banquiers et assureurs qui ont cru que le monde pouvait tenir dans quelques belles formules mathématiques. Ils en ont oublié qu’entre un monde virtuel et le monde réel, ou, si vous préférez, le monde tel qu’ils voulaient qu’il soit et le monde tel qu’il est, il existe quelques différences.

      Pour la plupart des citoyens, le reste ne se résume qu’au rêve, soit de voire ce monde s’effondrer, comme vous le dites, soit de pouvoir s’enrichir avec les miettes. En aucun cas, la grande majorité n’est acteur du monde, beaucoup le subissent plus qu’ils ne l’orientent. Laissez leur au moins le droit de rêver, quel que soit leur rêve, c’est peut-être la dernière liberté qui nous sera laissée !

      Lorsque l’on joue dans ce grand casino qu’est devenu le monde, il y a obligatoirement des gagnants mais aussi des perdants (dans le monde réel s’entend) puisque le monde est fini. Hier nous étions les gagnants, peut-être demain serons-nous les perdants. C’est la règle du jeu que nous avons imposé au monde, non ???


  • frédéric lyon 30 septembre 2008 10:00

    Les gouvernements français, belges et luxembourgeois, au mépris ouvertement affiché de leurs contribuables, viennent d’injecter 6 milliards d’Euros dans Dexia.

    Dexia est un établissements financier batard dont le rôle consiste uniquement à assurer le financement de collectivités locales, des municipalités essentiellement, par définition insolvables.

    Dexia est une victime indirecte de la défaillance des banques qui sont plombées par la crise immobilère, car cette banque, qui aurait du être liquidée depuis longtemps, n’a pas de dépots car les municipalités ses clientes n’ont jamais un rond devant elles, et Dexia doit donc emprunter de l’argent à des banques pour le prêter à des municipalités qui sont déja couverte de dettes et qui n’ont aucun actif digne de ce nom à mettre en face.

    Encore une fois merci aux contribuables, qui sont d’une générosité sans limite, un filon de richesse inépuisable qui se renouvèle génération après génération, qui vont ainsi renflouer une banque qui ne sert qu’à prêter de l’argent à des entités publiques qui remboursent leurs dettes et payent les salaires de leurs fonctionnaires en tapant, elles-aussi, dans leurs poches !!


  • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 10:26

    M Frederic Lyon écrivait le 23 mars 2008

    http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=37743&id_forum=1657531

    Bien que n’étant pas Prix Nobel d’Economie moi-même, je me hasarderais, sous le regard de nos experts d’Agoravox, à une analyse rapide des prévisions d’évolution des principales zones économiques mondiales, pour l’année en cours.

    Aux Etats-Unis, la croissance sera ralenti en 2008. L’économie américaine était déjà parvenu à la fin d’un cycle à fin 2007, et la crise des subprimes n’arrangera certes pas la situation. La croissance sera donc ramené de 2% à 1,4 %, avec une quasi stagnation au premier trimestre. La plupart des banques américaines, qui ont été les plus touchées par le crunch des actifs immobiliers, ont sans doute fini de nettoyer leurs bilans en provisionnant leurs pertes virtuelles, les dernières banques les plus exposées finiront leur nettoyage au premier trimestre de 2008, et les autorités américaines peuvent à présent envisager une stimulation budgétaire de type Keynesien, en faisant attention à l’inflation.

    En Europe, l’exposition des banques aux risques immobiliers aux Etats-Unis était somme toute limitée, les grandes banques, à une ou deux exception près, ont provisionné suffisamment à la fin de 2007, l’évolution économique en 2008 dépendra donc d’autres facteurs, tels que le prix de l’énergie, les prix mondiaux des matières premières industrielles, ou bien l’ampleur des réformes qui allègeront le poids de l’Etat sur les énergies. Les taux de croissance seront réduits d’environ 0,5% en moyenne, sauf en Grande Bretagne qui a dores et déjà réduit de façon efficace sa dette, qui a mené à bien ses réformes de libération de l’Economie depuis longtemps et qui va poursuivre sa bonne progression.

    Pour ce qui concerne la France, la croissance sera réduite de 0,2 à 0,4 % pour être ramené à 1,5% environ, ce qui ne devrait pas trop perturber le processus en cours de baisse du chômage. En revanche il devient nécessaire de commencer le chantier des réformes de libération de l’Economie française et de commencer la liquidation effective de l’héritage étatiste historique.

    Les cours de Bourse : Après plusieurs années de hausse continue, les boursiers s’attendaient à une année 2008 moins glorieuse. La crise des prêts hypothécaires, qui a provoqué une méfiance et un attentisme compréhensible de la part des investisseurs a comblé, et bien au delà leurs attente. A Paris le CAC 40 a baissé de 20% en trois mois, cette baisse est sensible, bien qu’elle ne soit pas exceptionnelle dans l’histoire boursière, et il est probable que l’essentiel de la purge a eu lieu. On peut donc s’attendre à un rebond des indices si les profits des entreprises se maintiennent à leurs niveaux satisfaisants d’aujourd’hui.


    Tous ces pronostics se sont avérés faux. Ce texte a l’aspect et la couleur de l’économie mais en démontre une grande incompréhension.

    Cet article dit qu’il y a eu un responsable suprême, qui est Georges Walker Bush. Derrière, il y a sans doute eu un certain nombre de gens qui ont orienté les choses consciemment. Et puis il y a des tas de gens, comme M Lyon, qui ont répété sans rien y comprendre ce qu’ils lisaient dans "la tribune". M Lyon dénonce la "médiocrité" d’Agoravox. Il y a des questions à se poser sur la finance et la presse.


    • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 12:04

      N’aurais-je pas été assez explicite ?

      Faut-il vraiment que je vous qualifie de la manière adéquate ?

      La moindre des dignités eût été de justifier vos propres propos auxquels visiblement vous ne comprenez rien.


    • nick 30 septembre 2008 12:07

      @Fred

      On a bien compris que t’y comprenais rien...pourquoi tu t’obstines ? Ridicule...


    • arroc 30 septembre 2008 12:08

      @ frédéric lyon 

      Personne ne peut vous reprocher d’être né idiot, mais il est infamant d’en être fier.


    • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 13:46

      Mais on peut apprendre de tous. J’engage son auteur et tous les lecteurs à méditer sur cette phrase de M Lyon, car elle explique presque la crise à elle seule :

      La Grande Bretagne qui a d’ores et déjà réduit de façon efficace sa dette et qui a mené à bien ses réformes de libération de l’économie va poursuivre sa bonne progression.


    • Francis, agnotologue JL 30 septembre 2008 13:53

      Hélas, c’est à peu près le type de discours qu’on entend et lit sur les grands médias.

      Par exemple : "Christine Lagarde a passé la nuit au chevet (sic) de Dexia. Réunion de crise tôt ce matin à l’Elysée. On peut se réjouir de ce que le politique reprend le dessus sur l’économie". 

      Dit autrement, l’ineptie de Lyon est représentative de l’ineptie des informateurs officiels.


    • ash ash 1er octobre 2008 09:15

      Je ne vois plus que çà : fr.wikipedia.org/wiki/Idiot_utile




  • chmoll chmoll 30 septembre 2008 11:29

    l’plan paulux couic

    s’qui a d’bien chez l’sénat américain eux au moins protège les intérèts des p’tits amerloques si leurs intérèt sont en danger

    i a 5 ou 6 fois + d’habitants qu’en france avec 2 fois moins d’sénateurs qu’en france

    chercher l’erreur


  • Mauvaisens 30 septembre 2008 11:40

    Bonjour,
     j’ai mis une phrase en ligne et j’ai récolté 2 moins

    la phrase, "ce n’est pas parceque qu’on ne fait pas d’emprunt qu’on ne fait pas faillite."

    Il existe des charges fixes et si vous ne rentrer pas assez d’argent pour les couvrir vous faîte FAILLITE ceci n’est qu’un exemple.

    Vous êtes de grands economistes mais pas comptables.
    Je me retire de vos grandes théories .


    • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 12:14

      Une caisse de retraite n’est pas une entreprise industrielle : elle a peu de charges. Son but est juste de garder des sous en caisse. De plus, elles ne s’engagent presque jamais à servir une rentabilité déterminée à l’avance. Les épargnants récupèrent ce qu’il y a dans la caisse. Il peut arriver que ces sous perdent beaucoup de leur valeur, mais ce n’est pour autant pas une faillite, c’est une épargne ratée.

      Pour qu’une caisse de retraite fasse faillite, il faudrait par exemple qu’elle ait, à l’instar d’AIG, utilisé un effet de levier, c’est à dire, encouru des pertes supérieures à ses actifs. Ce n’est normalement pas son rôle. Ou bien il pourrait arriver, à l’instar de Lehman, qu’elle ne détienne que des actifs qui se trouvent tous temporairement invendables et ne puisse faire face à une échéance courte. Ce n’est normalement pas son rôle non plus.

      La faillite d’une caisse de retraite devrait donc être un événement beaucoup plus rare qu’une faillite de banque ou industrie.

      Il y a aussi une autre méthode qui marche avec toutes sortes d’entreprises : quand des dirigeants piquent dans la caisse. smiley


    • JPC45 30 septembre 2008 13:13

      Forest, c’est beaucoup plus compliqué que ça.

      Sur AIG, c’est essentiellement un assureur mais pas que ça. Est ce la partie assurance qui est en faillite ?
      si non, les assurés n’ont rien à craindre car les actifs sont cloissonnés.

      En fait le seul risque (et il existe) est un risque de liquidité mais pas à mon avis d’insuffisance d’actifs.


    • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 13:33

      Vous avez encore raison. Je serai très heureux de lire un article de vous sur les perspectives de l’assurance-retraite. smiley

      Pour AIG, on peut considérer que les CDS sont une forme d’assurance. Il n’y avait pas vraiment de cloisonnement, et c’est pour cela que l’état est intervenu : pour qu’il n’y ait pas de défaut sur les contrats plus classiques, par dizaines de millions.


    • JPC45 30 septembre 2008 13:43

      Faire un article sur l’assurance retraite ! est ce de l’humour ? comment dois je le prendre ?

      CDS, même s’il y a des principes d’assurance (les put et call sont aussi une forme d’assurance si l’on veut) fait parti du monde de la finance avec les règles qui vont avec


    • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 13:47

      Aucune ironie, bien au contraire. Il me semble que vous connaissez le sujet beaucoup mieux que moi. Pourquoi ne pas publier ?


  • 3°oeil 30 septembre 2008 12:20

    http://utangente.free.fr/2003/rothschild.pdf
    chacun sa névrose la leur nous posséder


  • mulder181 mulder181 30 septembre 2008 12:22

    Savez-vous que chaque détenteur d’un compte dans une banque (ce que nous sommes tous) peut réellement agir sur les événements actuels et donner enfin un bon coup de pied dans la fourmilière ?

    UNE SEULE CHOSE A FAIRE : RETIRER TOUT SON AGENT DE LA BANQUE !!!

    si beaucoup de personnes font cela, cela crééra une baisse encore plus importante de la confiance, qui verra la création de queue devant les guichets, effet boule de neige, etc.

    La multiplication de ce geste individuel faire sauter le système, oui c’est possible si tout le monde agit.

    cela peut changer la donne, à tous de le vouloir.

    mais je suis certain que la peur de la crise qui s’en suivra bloque déjà ce geste. C’est dommage.
    Car pour une fois, il est possible de mettre à mal l’économie libérale.

    1+1=1


    • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 13:38

      Je continuerai, je l’espère, à publier sur AV, si cela vous intéresse. Mais il me semble clair qu’annoncer une crise économique n’est plus un job d’actualité. smiley  smiley

      Cordialement


    • Francis, agnotologue JL 30 septembre 2008 13:46

      Y-a d’la morte saison dans la vente des cocardes, du quatorze juillet, ... tout comme dans le job d’annonceur de catastrophes, pourvu que ça dure ... smiley

      Mais les sujets d’inquiétudes ne manqueront pas pour autant, hélas, ni les fauteurs de troubles., et il n’y aura trop de vigilants éclairés pour les le faire savoir.


    • ash ash 1er octobre 2008 09:42

      Même si la pratique de l’augurat peut vous désespérer un homme... Crénom, ca ne manque pas de chevaux de bataille en ce moment !
      Certes ils auront moins d’envergure que l’analyse d’un effondrement planétaire de l’économie, mais restent nombreux ceux qui pourraient bénéficier de ta crédibilité smiley


  • fifilafiloche fifilafiloche 30 septembre 2008 13:30

    Je ne commenterai pas l article, les faits donnent un poids incontestable aux analyses et anticipations de l auteur.

    Je me contenterai donc te témoigner ma sympathie pour la personalité de Forest Ent. Il faut beaucoup d intellligence et une personnalité équilibrée pour rendre accessible sa compréhension large d une réalité complexe, alors que tant s acharnent à vouloir compliquer leur compréhension partisane et donc simplifiée de la réalité. Il faut aussi une bonne maitrise de soi, ou de son moi, pour ne pas tomber dans le "je vous l avais bien dit". Le vieil arbre a des racines profondes.


  • vincent p 30 septembre 2008 13:32

    Un syndrome Chinois de la finance Américaine pourrait-il être en cours ? Si oui combien de temps ?


    • Forest Ent Forest Ent 30 septembre 2008 13:40

      Oui, depuis un an. Il y a tout à fait exactement une "fusion de coeur", qui s’effondre sur lui-même.


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 30 septembre 2008 13:32

    Bravo Forest pour cette saga qui se termine avec la réalisation de vos prévisions. Hélas, mais vous aviez raison. Je suis d’autant plus frappé, que, fidèle lecteur de vos articles, je n’ai trouvé ce son de cloche dans aucun autre journal, y compris dans les fameux magazines économiques. C’est dire si le journalisme citoyen a fait ses preuves en vous publiant.

    Quant à frederic gnon (qui persiste à vous orthographier Forest End), je suis sidéré qu’on ne le lui vire pas son accès, il fait perdre son temps à tout le monde. Et cette arrogante manie d’exiger des diplômes et des CV, non mais, il se croit à la Stasi ? Et lui, d’où il sort, ce cancrelat ?


  • JONAS JONAS 30 septembre 2008 14:06

    JONAS à : Christophe et aux autres….

    Je trouve vos propos parfaitement réalistes.

    Beaucoup n’ont pas encore réalisé qu’en Occident nous sommes tous solidaires de nos fautes.

    Mais l’auto flagellation est parfaitement inutile.

    D’autant que par exemple, les Africains, même si nous avons pillé une partie de leurs ressources, leurs populations sont passées de 450 milles personnes à l’époque de Savorgnan de Brazza, à 850 millions…. ? Par quel miracle ! La pacification des tribus, dont la plupart étaient cannibales, par les soins médicaux, Dr Albert Schweitzer en a été un des pionniers et malgré les apparences, médicaments et autres soins ont abouti à la bombe démographique d’aujourd’hui. Le seul reproche que l’on puisse nous faire, c’est de ne pas avoir éduqué les populations, ce qui aurait évité la situation d’aujourd’hui.

    La plupart des gens qui parlent de colonialisme, surfent sur les idées socialistes, qui ont eu comme conséquences, un abandon de ces pays avant qu’ils soient en mesure de se gouverner et de se suffirent à eux-mêmes.

    Pour ce qui est de notre propre situation actuelle, de nouveaux mensonges, l’État garanti les banques…. ? Avec quoi ! Des caisses vides ! ! !

    Comme je l’ai dit précédemment, nous allons payer solidairement la dette US. Et pour ceux qui ont spéculé sur le fait que l’euro allait se substituer au dollar, ils ont tout faux.

    Cette crise est très certainement liée aux prochaines élections et va permettre au G.O.F :. de faire élire Obama. Mais c’est un chapitre où vous n’avez pas accès.

    Bonne journée.


    • Nobody knows me Nobody knows me 30 septembre 2008 14:53

      Par quel miracle ! La pacification des tribus, dont la plupart étaient cannibales, par les soins médicaux, Dr Albert Schweitzer en a été un des pionniers et malgré les apparences, médicaments et autres soins ont abouti à la bombe démographique d’aujourd’hui. Le seul reproche que l’on puisse nous faire, c’est de ne pas avoir éduqué les populations, ce qui aurait évité la situation d’aujourd’hui.

      Concernant les informations sur les tribus et leur cannibalisme, j’aimerais bien avoir des sources et des références. J’ai du mal à croire que l’Afrique s’auto-régulasse en des temps anciens par le simple fait de s’entrebouffer...
      On peut également citer un léger entêtement du Vatican à préconiser de ne pas utiliser de contraceptifs.

      Bonne journée


    • ARFF 30 septembre 2008 17:12

      rholalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala jonas ...

      elle est où la baleine ?



  • Vitrolaid 30 septembre 2008 18:38

    Bonjour à tous.

    Une réaction à ceci :

    "Agoravox est vraiment devenu le refuge de tous les médiocres !"

    Je suis un des lecteurs d’AV et je n’apprécie pas vos généralités monsieur Lyon, en conséquence vous m’apparaissez comme un goujat et un rustre sans éducation (ce qui ne signifie pas sans culture).

    Et ces affirmations n’ont rien à voir avec la pertinence de vos interventions, mais bien au peu de respect que vous avez pour les lecteurs (y compris ceux qui vous lisent).

    Il est tout à fait possible de faire savoir son déplaisir sans insulter les interlocuteurs et le lectorat.

    Ce constat s’applique à l’ensemble de vos interventions sur ce site.

    Notez que vous n’êtes pas seul à confondre, insultes, provocations et informations, mais que cela ne vous excuse en rien.

    Mes excuses aux intervenants et lecteurs pour ce hors sujet.

    Merci à l’auteur pour cet article, et ce sans porter de jugement sur le contenu (pour lequel j’ai mon avis mais que je ne partagerai pas).

    Mon avis.



    • Nobody knows me Nobody knows me 1er octobre 2008 09:30

      Je suis un des lecteurs d’AV et je n’apprécie pas vos généralités monsieur Lyon

      C’est à dire que c’est son fond de commerce...
      Et encore vous n’avez pas eu droit au "A nos amis du maghreb"...

      Bonne journée


  • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 30 septembre 2008 19:26

    Il semble que M. Lyon soit un néo-ultra-libéral convaincu (ce qui est son droit), qu’il l’exprime ouvertement (ce qui est son droit), voire vertement (ce qui est discourtois). Par contre, il semble qu’il n’a pas encore assimilé la claque monumentale que son cher modèle (de développement ?) économique vient de prendre. C’est encore son droit, mais plus dure sera la chute.

    Le Divin Marché a montré, depuis trente ans et plus, son incapacité à distribuer la richesse phénoménale permise par l’entreprise individuelle. Conserver l’entreprise et la partie dynamisante du marché, mais rejeter les phénomènes qui creusent les disparités de niveau de vie et bouffent la planète sans rien produire de bon, c’est possible ? Parce que finalement, c’est un peu là que pourrait se trouver un certain idéal sociétal, non ? C’est le bon moment pour y réfléchir, ce me semble !

    Brieuc


    • sisyphe sisyphe 5 octobre 2008 21:30

      par Brieuc Le Fèvre (IP:xxx.x1.226.44) le 30 septembre 2008 à 19H26 				
      				

      								
      				
      					Il semble que M. Lyon soit un néo-ultra-libéral convaincu (ce qui est son droit), qu’il l’exprime ouvertement (ce qui est son droit), voire vertement (ce qui est discourtois)

      Vous vous donnez bien du mal pour rien. 
      La vérité est beaucoup plus prosaique ; elle tient en 4 mots :

      Lyon est un con. 
       smiley


  • Céphale Céphale 2 octobre 2008 19:13

    @Forest Ent

    On lit partout que la Chine a une grosse quantité de bons du trésor américains. La question que je me pose est : que peuvent-ils en faire ? Ceci me fait penser à l’affaire des Emprunts Russes en 1914. Les épargnants français étaient désespérés parce que les Soviets refusaient d’honorer les dettes de leurs prédécesseurs. Les Emprunts Russes étaient devenus du papier sans valeur. La Chine ne va-t-elle pas se retrouver dans la même situation face aux USA que la France face à la Russie en 1914 ?

    Qu’en pensez-vous ?


  • Bulgroz 5 octobre 2008 13:32
    					

    Grâce à la perspicacité des dirigeants socialiste comme Royal, Hollande, Bayrou, Moscovici, Vals, Hamon, Dray. Aubry, Delanoé, Pupunat, Peillon, Bianco, Emmanueli, Bartelone, Montebourg, Lienemann, Fabius, Poperen, Cambadelis (1) et après 68 heures d’intenses débats, la responsabilité ou plutôt le responsable de la grave crise financière a pu être identifié avec une diabolique précision : c’est Nicolas Sarkozy qui a foutu le monde de l’économie irréelle dans la merde.

    Une délégation conduite par Mélanchon et Ségolène Royal (tunique bleue et sandalettes de cuir) a été missionnée pour aller expliquer, preuves à l’appui, à Bush, Obama, MacCain, Paulson et Bernanke qu’il est inutile d’aller plus loin dans la recherche des causes de cette dramatique dégringolade. La délégation PS aura aussi pour mission de certifier que la France seule se chargera de punir l’irresponsable Sarkozy qui sera châtié comme il le mérite.

    1) Les traitres Michel Charasse, Michel Charzat, René Dosière, Pierre Aylagas, Jean Codognè, Bernard Kouchner, Jean-Paul Bachy, René Revol, Jean-Yves Gouttebel, Jean-Claude Beauchaud, Georges Frêche, Alain Baudin, Claude Allègre, Gilles Seguin, Eric Loiselet, Roland Daverdon, André Guyot, Éric Besson, Jean Marie Bockel, Jean-Pierre Jouyet, pris par une grippe intestinale ne participaient pas à cet important cercle de réflexion et de cocogitatation qui sera la base d’un nouvel ordre moral où l’amour de soi sera enfin une réalité prise en compte par les banques centrales.

    				

  • Le chien qui danse 5 octobre 2008 20:37

    Lyon et Bulgroz, c’est toujours le dilemne de savoir s’il faut répondre ou pas à vos fanfaronnade mais mon pauvre humanisme ne résiste pas encore à la faire. Vous me faîtes peur, car le désarroi des fanfarrons à quelque chose de pathétique dans son obstination qui amène à penser qu’à l’intérieur de vous même ça doit pas être bien cool, je sais vous n’en avez rien à foutre des considérations de ce genre et je peut me les carrer ou je veux et surtout où vous le pensez mais que voulez vous et sans ironie, j’ai malgré tout de la compassion pour vous. Votre pensée est aussi invivable que celle des gauchos que vous dénoncez et ne vous inquiétez pas mais ouvrez les yeux car le monde est en train de vous le montrer.
    beaucoup d’originalité et d’inventivité et d’humilité vous être nécessaire pour créer un avenir viable et on ne peut compter sur vous c’est certainement dommage mais bon si vous le voulez ainsi...
    Bonne soirée quand même.


  • Christoff_M Christoff_M 5 octobre 2008 22:41

     y a t il un pilote dans l’avion ??


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