samedi 24 avril 2010 - par Galuel

Bâle III et Acta les deux pôles du Yalta moderne

C’est alors que la seconde guerre mondiale n’était pas encore finie mais que les vainqueurs en connaissaient l’issue inéluctable que la célébrissime conférence de Yalta pris place entre le Royaume Uni, les Etats-Unis et l’URSS.

 Conférence de Yalta en 1945

Acta est une conférence du même type qui commence à peine à être connue. Il s’agit d’un accord international sur les droits de propriété intellectuelles, négocié en secret, et hors de tout contrôle démocratique. Le Parlement européen a récemment menacé d’intenter une action devant la Cour européenne de justice pour être privé de contrôle démocratique sur ces discussions.

Mais le parlement Européen ne se préoccupe pas de Bâle III. Après la disparition de l’Etalon Or en 1971, Bâle I avait fixé les premières règles nouvelles formalisées concernant la création monétaire en 1988, puis en 2004, Bâle II instaurait la deuxième version de ces règles.

Bâle III en cours de négociation, non seulement ne fait l’objet que d’articles sporadiques, très incomplets, et surtout d’une absence de débat démocratique, où les banquiers visés par ces nouvelles règles sont partie prenante de leur élaboration (ou comment se faire justice soi même). C’est ainsi qu’on apprend de façon parfaitement péremptoire que les accords seront publiés fin 2010, et devront être adoptés d’ici 2013. Qui sont ces gens qui prétendent nous gouverner ? Les parlements nationaux ou européens sont parfaitement muets à ce sujet.

 Cohn Bendit a bien piqué une gueulante au Parlement Européen, mais son discours n’a pas approché une seconde le problème de la monnaie, restant concentré sur celui des budgets des Etats. Le Citoyen ? Le politique n’en a jamais eu rien à foutre.

D’ailleurs c’est bien simple, l’opacité est si forte que Wikipedia est totalement muet au sujet de Bâle III. Ce ne sont pas nos courageux "représentants démocratiques" à 47% de votants qui lanceront le débat, évidemment, leur objectif n’a jamais été de servir la démocratie.

Pourtant le risque monétaire est central et le coeur même de cette crise, qui menace de voir exploser la zone Euro, avec soit l’exclusion des derniers de la classe, soit pourquoi pas l’exclusion inattendue du PREMIER de la classe, l’Allemagne, qui commence à être dénoncée pour la jouer solo.

Ces accords sur une nouvelle définition des règles de création monétaires, restent basés sur une monnaie reflétant la "valeur existante" pour l’essentiel, au sens de ce qui n’est pas marchand ne participe pas de la valeur finale des produits, ou que participer à l’élaboration intellectuelle des produits ou des organisations sans échange marchand ne serait pas une valeur. Cela revient à ne pas valoriser le langage, le code informatique, les concepts, les process, les théories, dans la mesure où, de par la volonté de leurs auteurs, ils sont donnés. Le don est pris, dans sa totalité, et rien n’est donné en retour, jusqu’à ce que le donneur meure, ou se résigne à cesser son activité.

C’est un combat entre l’économie du don, et celle de la propriété, qui n’ont pas pour essence les mêmes règles d’échange de valeur possibles.

La crise que nous vivons est non seulement une conséquence d’une création monétaire débridée, centrale, basée sur des règles spoliatrices par rapport à l’échange de valeur individuelle, générationnelle et locale (cf Dividende Universel), mais aussi celle d’une monnaie totalement non adaptée à cette économie nouvelle : l’explosion d’internet et de l’apparition d’une forme d’économie immatérielle "abondante" (la duplication d’un fichier coûte zéro) très différente de l’économie matérielle (dupliquer une maison coûte cher),

Ces deux économies sont interdépendantes, la création d’un modèle open source à coût de duplication zéro peut donner lieu au design, à l’automatisation, et à l’organisation de la production et la vente de biens matériels à coûts de duplication élevé. Mais leur mode de financement ne peut pas être basé sur la même monnaie. La monnaie en vigueur, basée sur la valeur matérielle, rare, et à coût de duplication élevé, n’est pas adaptée à la deuxième, qui crée des valeurs immatérielles à coût de duplication nul. Une valeur très souvent collaborative où la notion de propriété devient évanescente pour ne pas dire "globale".

Il s’agit bien pourtant de valeur, dont l’apport réduit de façon très importante les coûts de développement de process, de recherche, de protection intellectuelle, et tous les coûts afférents quand par exemple une entreprise utilise des produits Open Source, Open Content, (il existe par exemple désormais des modèles d’automobiles voire même des bières open source). Seule une monnaie à dividende universel permettrait de valoriser cet apport non propriétaire à la richesse commune, permettant à ceux qui produisent cette valeur d’avoir leur part des produits matériels qui bénéficient à court moyen ou long terme de cet apport non chiffrable en soi, mais dont l’effet est bien visible dans le prix final des produits "rares".

Il existe pourtant d’autres voix à la seule redéfinition de la monnaie "valeur propriétaire" :

  • L’ajout d’une règle de création monétaire "Dividende Universel" qui rétribuerait la part de création individuellement non estimable, mais globalement évidente, apportée par chacun, et non marchande parce que multipliée à coût zéro.
  • L’existence simultanée de monnaies communautaires à plusieurs niveaux d’organisation (exemple géographique : Régions - Nations - Zones Economiques internationales, exemples communautaires non géographique : support informatique libre, formation libre, communautés de définition de process, de définition de produits ...), qui protègeraient ces organisations des flux de capitaux sortants, qui provoquent des assèchements monétaires violents comme la crise 2000 - 2010.
  • La création de règles de transferts entre monnaies communautaires.
  • La contractualisation individuelle pour l’adhésion à une monnaie, en fonction de ses projets de vie et de création.
  • Le développement de systèmes de transferts monétaires à coût zéro. On ne voit pas pourquoi la duplication d’information coûte zéro sur internet, quand elle est est taxée à 1%, 2%, jusqu’à 30% pour des petits montants par les systèmes de transaction monopolistiques tenus par les Banques ou comme PayPal. Les Banques sont avec les Etats les seuls organismes parasitaires à prélever une taxe sur toute l’économie sans participer explicitement à la création de valeur, mais par le seul fait qu’ils détiennent le monopôle de l’information "monnaie".
  • ...etc...etc...

Bâle III n’envisage pas ces notions, et est à l’économie ce que Windows 98 était à l’informatique, le dernier soubresaut d’un système monétaire unique et monopolistique avant le déploiement universel des solutions informatiques alternatives. Déjà des entreprises, des organisations humaines multiples et variées planchent sur la création de leurs propres monnaies.

Il ne faudrait pas alors que le Dictat tente d’étouffer cet aspiration à la liberté, parce que là, nous vivrions alors une révolution mondiale unique dont le chaos serait historiquement incomparable.
 


11 réactions


  • non666 non666 24 avril 2010 12:13

    La première etape a été de nous priver de nos droits souverains, sous pretexte de les confier a une entité europeenne.

    La deuxieme etape a été de deleguer les decisions a des institutions non democratiques sous pretexte « d’independance des etats » qui cachait mal l’independance des pouvoirs democratiques.

    La troisieme etape s’etale maintenant devant nous.

    Ils decident entre eux, puis exigent de leurs « employés » élus qu’ils valident en notre nom ces desisions.

    Bale II , Bale III, IAS/IFRS pour le monde de la finance.
    OTAN et STANAG pour les forces militaires.
    Simple neutralisation pour la diplomatie...

    Tout se passe devant nos yeux et AVEC le consentement , pire le soutiens des forces des médias.

    Qui a parlé de l’importance de Bale II et du « fair value » dans l’effondrement des fondamentaux des banques ?
    Qui a reelement remis en cause les agences de notations et les critères du fameux AAA qui a poussé l’ensemble des investuisseurs europeens et asiatiques a acheter une bulle speculatibve purement US ?

    Nous sommes depuis le 11 septembre 2001 en face d’un plan majeur pour neutraliser tout pouvoir de decision autre que le leur et pour controler toute ressource financiere en des mains privées.

    Si il y avait un seul honnete homme a l’assemblée nationale, un seul journal independant, ce serait une revolution.
    Mais ils controlent desormais tout.



  • FYI FYI 24 avril 2010 14:49

    @ l’auteur bien vue, sans oublier de préciser que Bâle III va rendre illégal de retirer plus d’une certaine somme en espèce, 1500€, on en sera là.
    Regardez autour de vous et vous allez constater que Visa et MasterCard commandent des sondages dans chaque pays de l’UE afin de connaitre leur sentiment sur la fin de la monnaie papier pour 2012, mais à priori tous les peuples ont répondu au 2/3 pour leur maintient, donc ils vont nous contocter une belle mise en scène à l’identique pour la fin de la possession d’arme à but de défense ...

    Les US (les anglo-saxons) ont gagné la guerre économique, car l’UE n’est qu’une de leur officine, ainsi que les ONG ou toutes institutions dit expert.
    Maintenant les US sont entrain de se partager le butin, en achetant avec leur fausse monnaie (le dollar grâce à la planche à billet que l’UE n’a pas) tous les pans de l’économie UE au détriment de leur peuple.
    Imaginez en 14 lorsque les Allemands voulaient l’Alsace-Lorraine, le résultat fût la guerre contre la France, désormais les amerloques peuvent l’acheter sans que personne ne bouge, vous comprenez, nous sommes en guerre et je pèse mes mots.
    Bientôt tous les français et l’UE vont travailler pour ses parasites d’US, sans le bruit d’une seule arme ...


  • Marianne Marianne 24 avril 2010 16:32

    Beaucoup de confusion dans cet article. Bâle III ne concerne pas la création monétaire mais vise à imposer des mesures prudentielles plus contraignantes en matière d’allocation de fonds propres des banques face aux risques. En effet les discussions s’opèrent entre les banques et les régulateurs. Elles ne sont pas secrètes et ne font l’objet d’aucun complot mais elles sont si techniques que le grand public n’y comprendrait goute. C’est bien là qu’est le problème : la finance devient si complexe qu’elle en devient opaque, incompréhensible pour les non spécialistes. Il faut l’obliger à rester sur des bases simples, transparentes, explicables et faire acte de pédagogie.
    Si j’ai le temps, je ferai un article pour expliquer clairement Bâle III aux Agroravociens !


    • Galuel Galuel 24 avril 2010 16:40

      VOILA une contribution intelligente raisonnée, de quelqu’un qui a TOUT compris, sait parfaitement de quoi il parle, et doit au moins être fonctionnaire, banquier, ou prof d’université, tout ce qui a trait à l’économie réelle quoi...

      Je cite :

      "Bâle III ne concerne pas la création monétaire mais vise à imposer des mesures prudentielles plus contraignantes en matière d’allocation de fonds propres des banques face aux risques« 

      BIEN !!!!

      Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste la création monétaire ? Comment la monnaie est créée ? MERCI DE VOTRE CONTRIBUTION PRECIEUSE.

      PS : Heureusement qu’il y en a qui s’occupent pour nous de cette chose »si technique que le grand public n’y comprendrait goutte" sinon contre quoi les révolutions se feraient ? L’homme n’a-t-il pas dû initialement se révolter contre la nature Simiesque pour la dépasser et sortir du bois ?


    • non666 non666 24 avril 2010 18:15

      Justement les fameuses allocations de fonds propre permettent des X12 (couvertures 8,5% de memoire) . Or ces fameuses allocations de couvertures en fond propre servent aussi bien pour les prets (creation monetaire de facto) que pour la speculation boursiere.

      Meme si des « couvertures » existent ces fameuses couvertures sont des assurances titrisées qui ne font que faire deux choses en fait :
      1) augmenter l’effet levier
      2) deplacer provisoirement le risque du pret vers le titre.

      Comme en fait toutes les banques « assurent » toutes les banques et qu’une partie de leurs fonds propres sont en fait de la cavalerie interbancaire ET que ces fonds sont au « fair value » , eux aussi sujet a l’effet levier des recessions....
      Bale II a amplifier la crise en poussant tout vers la titrisation et la valeur de marché.

      Quand l’edifice de verre s’effondre tout les leviers « positifs » qui permettent de miser 1000 quand on possede 1 se retournent sur ceux qui ont joué.
      Le gain « privé » permanent des banques se transforme en risque systemique pour la banque.
      Les pertes sont transmises aux etats  : les citoyens doivent eponger le merdier

      privatisation des gains, nationalisation des creances.

      Quand a la complexité de ces operations , elles ne sont pas necessaires.
      Si les règles etaient vraiment respectées, si on interdisait tout simplement l’effet levier (vous posseddez 1 , vous ne misez que 1 !) les titres complexes n’auraient pas été créé pour enfumer le controling. 

      L’experience de Kerviel nous montre sans aucun doute que toute la hierarchie de la banque savait.
      les objectifs qu’il avait ne pouvait tout simplment pas etre tenu en respectant les règles.
      Mais c’est comme dab : pas vu pas pris , mais pris ET perdant alors pan pan !
      Kerviel avait deja été signalé plusieurs fois par les autorités de marché allemand.

      Et puis il y a le fond du pb.
      Des traders basé a Paris gerant des fonds qui sont considérés comme etant des fonds domiciliés au luxembourg (because le fisc) pour gerer des speculations sur des titrisations a effet levier US....
      Si on gagne le benef est important ET luxemvourgeois.
      Si on perd, merci aux contribuables français !









    • Galuel Galuel 25 avril 2010 12:06

      @non666

      Merci pour ton commentaire avec lequel je suis évidemment d’accord.

      Je t’invite à pousser un peu plus loin ton excellente analyse qui te conduit à une vérité évidente : On ne mise que ce qu’on a, si on 1 on mise 1, et toute personne ou organisme qui se voit accréditer le droit de miser plus que ce qu’elle possède le fait au détriment des autres.

      Tout à fait.

      Mais donc, imaginons l’économie où l’effet de levier, cette ignominie a disparu. Les banques ne sont alors plus que ce qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’être, à savoir de purs comptables, de purs gestionnaires de comptes et de transferts de comptes à comptes, et proposant des services de paiement tels CB, chèques, etc à prix fixe et transparents évidemment.

      Comment alors se ferait la création monétaire dans ce monde là ? Par quel mécanisme, et au bénéfice ou au détriment de qui ?

      Répondre à cette question permet de trouver les seules classes de solutions équitables (qui sont mathématiquement démontrables), lesquelles ?


    • non666 non666 25 avril 2010 12:40

      Oh Galuel , je sens que tu va me plaire toi...

      Nous avons donc frequenté les memes coquins, les memes banques, on dirait ?
      Je suis un peu timide mais je vais repondre a tes questions qui ne t’apprendrons rien a toi, j’en suis certain.

      1 ) La creation monaitaire est sous-traitée aux banques , via des mecanismes a effet levier , les seuls beneficiaires sont les banques elle-memes et bien sur leurs actionnaires.

      Le fait que la plus value se fasse dans des pays A que l’on appelera Etat-Usine avec transmission comptable immediate des plus value dans les comptes des pays B (que l’on appelera Etat Holding ou Paradis Fiscaux, au choix) ne profite evidemment qu’aux PNB des pays B et aux comptes privés des actionnaires de ces banques.
      Il y a donc spoliation des Etats nations « productifs » et de leurs citoyens au profit d’une finace internationale cachées via des mecanismes complexes dans des chaines de paradis fiscaux.

      2) Si la creation monaitaire se fait dans des banques centrales « nationales » (ce qui etait le cas en France jusqu’a maastricht) qui emettent plus ou moins de monnaie, le prelevement se fait toujours sur les citoyens , mais pour des choix controlés par les parlements (donc démocratiques ?) vers des priorités « nationales » , en tout cas enthéorie.

      Dans les deux cas, les « victimes » sont les memes : l’economie nationale relle.
      Mais dans un cas il y a appropriation du PNB par des interets privés qui prelevent leur dime sur l’economie nationale.
      Dans l’autre cas, on peut considérer qu’il ya des mecanismes de « redistribution » de redirection de la richesse en interne.

      Dans la realité les deux mecanismes sont presque toujours present.
      Ce qui est nouveau, c’est la suppression des mecanismes de banques centrales au seul profit d’un finance internationale Paradisfiscalisée....

      Tu m’arrete si je me trompe , hein ?






    • FYI FYI 25 avril 2010 17:48

      Bâle II ne l’oublions pas est un échec retentissant et on en voit le résultat sous nos yeux.
      Et pourtant ces mêmes spécialistes nous expliquent via Bâle III que c’est abscon et réservé à une certaine élite hyper spécialisée et bien pensante ...
      ça pourrait prêter à rire mais le soucis est que ces mêmes personnes nous ont déjà pondu Bâle II, et donc sont entrain en catimini de faire la même chose avec Bâle III. Heureusement que la Honte ne tue pas.
      ça me rappelle un PDG d’une grosse boîte qui c’est fait piquer la « main dans le sac » pour divers détournement, et qui pourtant m’a dit en fumant son gros cigare cubain : « ce n’est que 5 min de honte ».
      Ah tous ces hypers diplômés d’universités et/ou de grandes écoles, de véritable bras cassé, c’est la même scène de théâtre que les politiques, les populations ont une confiance aveugle de leur bout de papier, alors que c’est sur les faits qu’on devrait les juger.
      Mais la chose ne les rassuerait pas car il devient évident que 80% des diplômés ne sont pas suffisamment compétent alors que 80% des autodidactes le sont, mais ils sont maintenus dans l’oubli gràce à la complicité de toutes ces corporations qui ont non seulement museler le peuple mais surtout les vrais travailleurs ceux qui crééent la véritable VA.

      Ceci dit le peuple a déjà mis fin à l’aristocratie dit de droit divin (ça fait presque rire de l’écrire, mais ils ont existé, c’est beaucoup moin marrant), quand sera t’il des diplômés qui se cooptent entre eux ?

      Wait & See ...


    • fwed fwed 26 avril 2010 16:29

      Merci beaucoup galuel,

      comme d’hab’ vous êtes au coeur du problème. Je suis bien content de lire votre article car je me demandais il y a peu ce qu’il advenait de ce bale 3. Je lis votre blog de temps en temps mais je n’arrive pas à laisser de commentaires ?

      @ Marianne
      Revenez nous abreuver de votre savoir quand vous aurez compris ce qu’est la création monétaire et qu’elle n’est même pas démocratique. Ceci dit j’ai envie de rire en ce moment, j’attend impatiemment votre article.
      Si la finance est complexe c’est justement pour servir vos excuses fallacieuses. J’ai moi même étudié longuement la physique, la chimie et les maths statistiques donc je n’ai pas vraiment de problème de logique. Il suffit de se plonger dans la finance pour s’apercevoir que ce n’est qu’une vaste arnaque intellectuelle sous couvert de formules mathématiques qui ne retranscrivent aucune réalité mise à part celle de l’accaparement des richesses par la mafia des banques privées internationales.
      Retourne jouer avec ta pelle et ton seau, gamin de la propagande


    • Galuel Galuel 26 avril 2010 20:38

      @fwed

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  • FYI FYI 25 avril 2010 17:21

    J’avoue que je ne comprends pas votre attachement à la notion d’Etat Nation.
    Le problème ne se situe pas à ce niveau, mais comment sont décidés les processus structurants et surtout au profit de qui ?
    Concrêtement est-ce normal de confier la création monétaire à des intermédiaires privés qui au passage ne créaient aucune valeur ajoutée... Un commerçant ou un banquier par exemple ne fabriquent absolument rien au besoin de l’humanité, leur importance et surtout leur parasitage est simplement très étonnant (ce qui démontre la grande méconnaissance du peuple) et particulièrement injuste. le risque surtout est qu’une caste prennent la main sur la vie des gens. Le temps que le bon peuple s’en aperçoive, il passera un certain nombre de temps.
    La technique est toujours la même, utiliser la force de travail de la population au profit d’un minimum sous couvert d’intérêt général, les gens ont besoins de s’émanciper, s’ils ne le comprennent pas, on aura beau jacter, les choses suivront leur cours.

    J’ai l’intime conviction de toute manière que la monnaie ne sera plus papier mais entièrement électronique et international, une même monnaie voira le jour très rapidement en fonction de l’habitude des populations. Concernant les règles prudentielles, elles vont disparaître, en tout cas elles seront un leurre, car afin d’éviter les faillites aux heureux propriétaires des banques, l’hyperinflation seront imposer aux peuples afin de résorber les créances dites toxiques.
    Ce que je vous annonce est déjà en cours, la FED via Bernanke himself il y a très peu, vient de décider en catimini qu’il n’y aurait plus besoin de fond propre minimum car compte tenu du nombre assez critique de faillite bancaire au US, cette décision permettra seulement qu’il y en aura plus et que seuls les Etats boieront la tasse et surtout les contribuables ...


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