samedi 30 janvier 2016 - par hugo BOTOPO

BREXIT : un bouleversement salutaire pour l’économie !

Le BREXIT ou l'auto-exclusion de l'Angleterre de la CE et de sa gouvernance suscite côté anglais des inquiétudes et des espoirs alors que, pour l'instant, les réactions continentales sont pour le maintien d'un "statu quo" avec des négociations "à la Munichoise" se pliant au dictact de Cameron. Les analyses de fond ne font pas florès. Et si le BREXIT était une chance pour l'économie de l'UE et l'Eurogroupe ?

Thomas Piketty a fait une évaluation récente des impacts d'un BREXIT sur les économies des pays concernés et sur leurs relations économiques : dans les échanges les perturbations seraient faibles car beaucoup de réglementations commerciales existantes ne posent pas de problèmes. Et il n'y a aucune raison que des avantages octroyés par l'UE à un grand nombre de pays extérieurs ne soient pas systématiquement accordés au RU sans que ce dernier se plie à certaines règles sociales de l'UE et aussi aux règles financières existantes et à venir. Cameron veut obtenir que l'UE lui laisse autant de liberté d'action dans les domaines économiques, sociaux, financiers et politiques que s'il sortait de l'UE ! En dehors d'un chantage propice à la réélection de Cameron, traumatisant pour les constructeurs de l'Europe des Six, puis de ses extensions à ne plus finir, les partisans de la belle idée d'une grande Europe, pacifique, solidaire et progressivement intégrée dans une Fédération ou à tout le moins dans une solide Confédération, doivent être éclairés sur les avantages d'un BREXIT.

Les relations ont toujours été conflictuelles entre, d'une part l'Angleterre, l'Empire britannique, le Royaume-uni et d'autre part, les Royaumes de France, l'Empire napoléonien, l'Espagne de Charles-Quint et du saint Empire, puis in fine de l'Empire Allemand magnifié par les nazis. L'Angleterre se retrouvait soit seule en tête à tête (contre l'invincible Armada et les guerres de trente et cent ans), soit fomentait des alliances avec d'autres nations du continent européen (guerres napoléoniennes), afin de briser toute possibilité de création d'un Empire continental européen qui, une fois bien stabilisé et accepté par ses constituants, serait devenu dominant et supérieur à la puissance britannique ! Seul l'Empire de Charlemagne, constitué de l'Europe primitive des Six et de la péninsule ibérique, ne s'est pas confronté aux Anglais du fait de l'inéxistence d'une nation britannique. Le partage de ce Saint-Empire entre les trois fils de Charlemagne a brisé le rêve d'une europe continentale pour un millénaire.

L'Europe des Six s'est formée autour d'institutions communautaires (CECA, Euratom, ESA, CED (mort-née). Il manquait l'Espagne de Franco et le Portugal de Salazar pour reconstituer l'Empire de Charlemagne, car ces dictateurs ne voulaient pas abandonner une once de leur pouvoir absolu sur leurs peuples. Fort heureusement, le Général De Gaulle mit son veto à l'entrée du RU dans la CEE, car déjà le RU n'acceptait pas toutes les règles et la philosophie de la CEE, et De Gaulle y voyait l'introduction du cheval de Troie de l'Amérique partisane d'un libre-échange sous sa domination. A l'époque les premiers ministres britanniques, encore auréolés de la splendeur passée du grand empire colonial britannique, croyaient faire jeu égal avec les présidents des USA !

De Gaulle disparu, Pompidou accepta l'entrée du RU et l'extension du marché commun sans un approfondissement des liens économiques, sociaux et financiers entre les pays membres. La City devenait alors la grande place financière de l'Europe, les monnaies nationales pesant peu devant le dollar et la livre sterling. Madame Thatcher matraqua avec toute sa vigueur la pauvre CEE afin de la transformer en une simple zone de libre-échange. Il y eu cependant quelques résistances : le serpent monétaire créé pour lisser les écarts compétitifs liés aux dévaluations, s'est mué en EURO avec la création de la zone euro -crime de lèse-majesté-. Le RU a pu éviter Schengen et a dû se contenter de rêver à la dislocation de la zone euro, qui résiste beaucoup mieux que prévu. De plus, l'UE pour se maintenir doit se consolider au lieu de se diluer : l'extension/dilution est quasi terminée, alors vive la consolidation. D'où la sortie de l'artillerie britannique !

Quels sont les missiles de Cameron ? Que veut-il nous faire avaliser ? Ses quatre points indispensables pour maintenir le RU dans l'UE, et donc - selon son point-de-vue- pour éviter l'exposition de l'UE -sous les coups britanniques !- sont :

- 1- renforcer le rôle des parlements nationaux et simplifier le fonctionnement bureaucratique de l'UE. Sur ce seul point il y a accord de principe. Chaque nation y voit un regain démocratique alors que les politiques de chaque pays se retranchent derrière des décisions européennes, qui soit-dit en passant, sont prises à l'unanimité des membres !

- 2- permettre aux pays non-membres de l'Eurogroupe de s'opposer et d'interdire des décisions de l'Eurogroupe qui pourraient leur être en partie néfaste : c'est un droit de veto -sans compensation- essentiellement pour les britanniques ! C'est empêcher l'approfondissement des liens économiques, sociaux, financiers et politiques au sein de l'Eurogroupe !

- 3- de dispenser le RU (et autres pays) d'oeuvrer selon la disposition fondamentale du traité de Rome stipulant que les Nations de la CEE s'engagent "à oeuvrer pour une union plus étroite". L'UE deviendrait alors un self-service selon les besoins de chaque nation pour lui permettre de conserver un maximum d'avantages et d'indépendance.

- 4- de dispenser le RU des règles de libre circulation des travailleurs au sein de leur union et des règles de protections sociales, adaptées de façon discriminatoire : les travailleurs polonais hier les bienvenus deviennent indésirables ou des travailleurs de seconde zone, comme d'autres travailleurs issus principalement des pays de l'Est. Par exemple, les travailleurs britanniques précaires à temps très partiel reçoivent une allocation compensatoire et complémentaire des services sociaux britanniques ; les travailleurs immigrés réguliers n'auraient aucune allocation les quatre premières années de présence !

 

Il est évident qu'en cas de BREXIT, le RU appliquerait le point -4- et serait entièrement souverain pour le point -1- mais pour les 2 autres points le RU verrait son influence déconstructrice fortement diminuer : l'UE et l'Eurogroupe retrouveraient leur respiration et leur aspiration pour construire une meilleure Europe. Ce serait un échec flagrant de Cameron et des Anglais, d'autant plus qu'en cas de BREXIT, l'Ecosse exigerait son indépendance et son maintien dans l'Europe.
Alors pour enfin construire une Europe économique forte de ses capacités et de ses valeurs, pour coordonner des actions contre les effets du réchauffement climatique et pour construire des industries nouvelles, les Nations européennes et la Communauté Européenne doivent proposer et imposer les orientations et décisions suivantes au RU s'il souhaite maintenir sa présence et son influence dans l'UE  :

- 1- les 27 reconnaissent la nécessité d'une meilleure coordination entre la l'Eurocratie bruxelloise et les Parlements nationaux, et la double nécessité de simplification et de forte limitation de la présence et de l'influence des lobbies industriels, commerciaux et financiers (principalement des entreprises anglo-saxonnes) ;

- 2- en cas de BREXIT, les fonctionnaires britanniques oeuvrant en priorité pour les intérêts du RU retourneront dans leur pays d'origine ;

- 3- les 27 définiront entre eux leurs positions pour les négociations "quasi secrètes" entre les USA et l'UE portant sur la libéralisation du commerce aux poulets javellisés, aux viandes aux hormones, aux produits OGM et à base d'OGM, et aussi sur les produits culturels transmis par internet avec espionnage systématique et utilisation des données par diverses entités américaines privées et publiques. Et sur tout les points dont on ignore la liste ;

- 4- les 27 définiront leurs règles de fonctionnement pour le système bancaire (protection des déposants, séparation des activités de dépôt et de trading spéculatif), ainsi qu'un cadre de base des conditions de travail : durée maximale, salaire minimum (variable selon le niveau de vie dans chaque État), protection sociale et sécurité ;

- 5- les 27 confirmeront leur volonté d'oeuvrer "pour une union plus étroite" et une meilleure coordination et une solidarité dans de nouveaux domaines : en particulier, du fait de la libre circulation des travailleurs, pour commencer la formation supérieure (universités et grandes écoles) et la formation professionnelle devraient être mutualisés. Actuellement des jeunes bien formés, au frais des contribuables de leur pays, comme au Portugal, en Espagne, en Grèce, entre directement dans le marché du travail en Allemagne, en Irlande, en Angleterre,... sans la moindre compensation versée par les pays d'immigration de travail aux pays d'émigration. Une mutualisation, d'abord dans l'Eurogroupe, puis dans toute l(UE serait la bienvenue. Au RU la tendance est de faire payer fortement et de plus en plus les étudiants, limitant les formations supérieures aux enfants de familles riches et éliminant les rejetons des pauvres ! L'Allemagne par exemple importait -avant l'afflux des réfugiés- plus de 300 000 travailleurs principalement issus des pays européens, avec une économie budgétaire annuelle d'une cinquantaine de Mds€ (par rapport à une formation en Allemagne). Les 27 pourront également mutualiser la surveillance aux frontières, par un partage des coûts, par des unités communes de surveillance (navires, drones, véhicules, renseignement), tout en maintenant une prérogative de souveraineté de chaque État sur ses frontières, soit un contrôle des opérations et interventions.

Les 27 et l'Eurogroupe doivent affirmer et imposer leur volonté de construire l'Europe au RU de Cameron : le chantage au départ doit se retourner contre Cameron car il n'y a pire position pour les Anglais de se voir exclus de l'UE et de ne plus pouvoir freiner la construction européenne en la maintenant dans une zone de libre échange ! Leur maintien doit se faire sous des conditions opposées à celles destructrices de Cameron !



12 réactions


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 janvier 2016 07:59

    Bonjour,
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    Stiglitz : les premiers qui quitteront l’euro s’en sortiront le mieux
    Le prix Nobel d’Economie, connu pour ses positions keynésiennes, compare les politiques d’austérité actuelles à la pratique de la « saignée dans la médecine médiévale ». Seul l’investissement public peut casser cette spirale infernale, juge-t-il.
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    L’Europe, a jugé l’économiste, est en train de « rendre la faveur aux Etats-Unis », en exportant à son tour une crise de plus en plus inextricable et globale. En cause : des politiques d’austérité « clairement insoutenables ». Au lieu de finaliser, dès 2010, l’édifice politique qui aurait rendu la zone euro cohérente et tenable, les pays d’Europe ont imposé à la Grèce un serrage de ceinture qui n’a fait qu’augmenter le poids de sa dette publique -car l’effondrement de la conjoncture a fait fondre les recettes fiscales. « Bien que l’austérité soit néfaste, la réponse politique est d’en exiger toujours plus », a critiqué le professeur de l’université américaine Columbia. Avant de comparer cet acharnement à « la pratique de la saignée dans la médecine médiévale ». Au final, la crise voit vaciller des pays comme l’Espagne et l’Irlande « qui avaient pourtant des budgets excédentaires avant la crise ».
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    Depuis les dérégulations des années 1980, « la fréquence des crises financières ne cesse de s’accélérer ». Et le coût collectif de ces crises, ajoute Stiglitz, est « très nettement supérieur à ce qu’aurait coûté la mise en place de régulations adéquates ».
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    Milton Friedman n’a jamais jugé nécessaire de cacher ses sentiments à l’égard de la création de la monnaie unique, qu’il n’appréciait guère. Il avait estimé qu’il était peu probable qu’elle puisse survivre à une sérieuse épreuve économique.
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    Liste des 175 économistes envisageant la sortie ou la dissolution de l’euro comme un premiers pas nécessaire pour une solution à la crise !
    http://www.altereconomie.fr/175-economistes-anti-euro/
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    L’UPR vas plus loin dans son analyse sur la construction défaillante de l’UE
    Pour l’UPR il est nécessaire de sortir de l’UE, abolir le TUE et le TFUE, de quitter l’Euro et de sortir de l’OTAN organisation qui nous entraine dans des guerres qui nous ne concernent pas !
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    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdf
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  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 janvier 2016 08:01

    Indépendamment des éventuels coûts économiques et financiers d’un Brexit, le Royaume-Uni doit quitter l’Union Européenne car, depuis son adhésion, il a largement démontré sa tendance égocentrique (I want my money back) et, de facto, opposé à l’esprit européen ! ! !


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 30 janvier 2016 09:16

      Brève réflexion sur l’Europe et l’Euro :

      Depuis les tout débuts de l’Union Européenne, chaque fois que se présentait un problème, nos politiques à Paris nous disaient que le problème était « la faute de Bruxelles » quand bien même ils participaient aux décisions du Conseil Européen à Bruxelles.

      De ce fait, l’Union Européenne est devenue symbole de problèmes et non pas symbole de solutions.

      Certes, l’Union Européenne et l’Euro ne sont pas parfaits.
      Mais, pour qu’ils s’approchent de la perfection, il faudrait encore plus d’Europe et non pas l’inverse !
      À bon entendeur...

  • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 janvier 2016 08:09

    Faut-il avoir peur de sortir de l’Euro ? - Part 01 - François Asselineau - Saint-Pierre de La Réunion
    https://www.youtube.com/watch?v=LCOJzgjFYgY&t=1h00m43s


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 janvier 2016 08:39

    Bonjour,
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    Une propagande pro UE incessante interdit de faire un bilan critique de la construction européenne et rend a fortiori sacrilège toute idée de remise en cause, mais ses résultats de plus en plus désastreux dans tous les domaines empêchent décemment tout motif de satisfaction.
    http://www.upr.fr/dossiers-de-fond/autre-europe
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    Ainsi s’est noué, au fil des décennies, un formidable quiproquo. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, il ne se trouve certes pas un seul responsable politique qui ose se déclarer contre le principe même de la construction européenne. Mais, sur tout l’éventail politique, il ne se trouve pas non plus un seul responsable politique qui se déclare favorable à l’Europe telle qu’elle existe. On a d’ailleurs pu le noter lors de la campagne pour le référendum de mai 2005 sur la Constitution européenne. Car, chose insuffisamment relevée par les observateurs, si les partisans du Non affichaient explicitement leur refus de l’Europe telle qu’elle existe, les partisans du Oui affichaient implicitement le même refus puisque l’argument qu’il avançaient était que cette Constitution apporterait enfin les changements nécessaires (« votez Oui pour une Europe qui marche », « Oui à l’Europe sociale », etc.).
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    En somme, tous les responsables politiques français se déclarent pour le principe de la construction européenne et contre la manière dont on constate qu’elle se déroule.
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    Pour tenter de résoudre cette contradiction, chacun se proclame invariablement pour une « autre Europe » et laisse miroiter, devant des électeurs de moins en moins crédules, que cette « autre Europe » serait en quelque sorte une France en plus grand.
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    Mais aucun ne précise que cette séduisante perspective n’est qu’un vœu pieux qui restera sans aucun effet. Car ce n’est ni par hasard ni par inadvertance que l’Europe est telle qu’elle est. C’est parce qu’elle est la résultante de 28 intérêts nationaux antagonistes et que la France, avec désormais un Commissaire sur 28 (soit 3,7%) n’est tout simplement plus en mesure de faire prévaloir son point de vue, ses valeurs et ses intérêts dans un cénacle où les pays alignés sur les États-Unis sont très majoritaires.
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    L’UPR estime que c’est justement dans cette schizophrénie politique généralisée que réside le principal point de blocage de la situation française. Parce qu’ils ne veulent pas, ou n’osent pas, aller jusqu’au bout du diagnostic et du nécessaire rejet en bloc de toute construction européenne, les partis politiques français dans leur ensemble ne peuvent donner à l’opinion publique et aux médias qu’une impression confuse et désastreuse pour la démocratie : celle de critiquer l’Europe, mais d’en approuver le principe, tout en n’ayant – pour rendre ses résultats plus attrayants pour les Français – aucune proposition qui puisse recueillir l’accord des 27 autres États-membres.
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    Du coup, l’ensemble de la politique française devient incohérente et perd toute puissance de mobilisation, laissant grande ouverte la voie libre à l’oligarchie financière pour faire aspirer la France dans le trou noir de la mondialisation.
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    IL faut sortir de l’UE de l’Euro et de l’OTAN ... pour pouvoir restaurer un fonctionnement démocratique en France, pour instaurer un autre modèle de société que celui propose par l’oligarchie financière qui est la mondialisation, pour restaurer les services publics, tout en mettant en place le programme que propose l’UPR aux français, programme qui est basée sur celui du CNR (Comité National de la Résistance), programme qui à fait ses preuves durant la période des 30 ans glorieuses.
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    Http ://www.upr.fr


  • placide21 30 janvier 2016 15:09

    Si j’ai bien compris , le brexit ,c’est gagnant / gagnant ? Mais qu’attendez vous Messieurs les anglais ? Le plus vite sera le mieux .


  • lsga lsga 30 janvier 2016 15:27

    Si les crétins réactionnaires votent pour la sortie de la grande Bretagne de l’UE, immédiatement, l’Écosse, l’Irlande du Nord, et Londres prendront leur indépendance pour rester dans l’UE.
    Vivement. 


  • chantecler chantecler 31 janvier 2016 11:06

    Le R.U quittant l’U.E ?
    Ce serait trop beau !
    Je n’y crois pas .
    Depuis toujours la politique du RU est de foutre la merde sur le continent européen à son profit .
    Et je dois dire que c’est particulièrement réussi .
    Cela dit au point où nous en sommes arrivés ça ne peut plus changer grand chose .
    Nous avons avancé à grand pas vers le pire et le pire nous y sommes .
    Manque plus que la prochaine crise financière et la guerre .


  • zygzornifle zygzornifle 31 janvier 2016 11:19

    Depuis le temps que certains pays veulent quitter l’EU on attend toujours hein les Grecs ?
    les grandes gueules de la récré....moi je moi je et pchitt ça se dégonfle .....
    les Anglais sont en train de faire chanter l’EU pour essayer encore de glaner des avantages sans contre parties, ils sont passés maitres dans ce domaine ...... il n’ont cas demander a avoir leur étoile au drapeau américain .....


  • Enabomber Enabomber 31 janvier 2016 13:05

    On commence à avoir l’habitude. La menace d’un Brexit permettra à la Grande Bretagne de négocier des conditions avantageuses au détriment de ses partenaires. De Gaulle les connaissait bien, lui qui avait dû les fréquenter par la force des événements.


  • Bataillons 2 février 2016 20:25

    Encore un leurre !


    Cameron fait miroiter à son peuple le mythe de « l’autre Europe » en prétendant renégocier les traités.

    L’UPR a démontré l’impossibilité de renégocier les traités et donc une autre Europe en vertu de la règle d’unanimité des 28 états membres requise par l’article 48 du TUE, mais rappeler l’existence de l’article 50 du TUE qui permet de sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN par l’article 50 du TUE.


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