vendredi 5 février 2010 - par Ecométa

Du discours de Sarkozy à Davos…

A force de vouloir ménager chèvre et chou… socialisme et capitalisme, à ce petit jeu là les socialistes eux-mêmes s’y sont brûlés les ailes, à force de mariage forcé entre carpe et lapin, eau et feu, de tout simplement de tenter gérer les contradictions au lieu de les lever intellectuellement, il y a dans ce discours, de Sarkozy à Davos, non seulement, tout et son contraire, mais également de véritables impaires pour ne pas dire de pures inepties !

Il est même à se demander s’il comprend réellement tout ce qu’il dit, s’il comprend réellement le discours qu’il tient : les concepts qu’il évoque ; un peu comme s’il était écrit, ce discours, non pas par le cerveau de celui qui le prononce, mais par un autre … comme celui du Maître à penser Guaino ! 

Tout et son contraire… 

« Cette crise n’est pas seulement une crise mondiale. Ce n’est pas une crise dans la mondialisation. Cette crise est une crise de la mondialisation ».

Et un peu plus loin…

 « Nous ne réconcilierons pas les citoyens avec la mondialisation, avec le capitalisme si nous ne sommes pas capables d’apporter au marché des contrepoids, des correctifs. Cela nous concerne tous ».

Comme, avec un cerveau de gauche, tel un alter mondialiste, critiquant la mondialisation, ainsi que le capitalisme, même violemment les vilipendant ; puis, avec cette fois un cerveau de droite, comme un libéraliste libre échangiste dans l’âme, persuadé que ce sont les riches seuls qui font l’économie, vouloir que les citoyens se réconcilient avec cette même mondialisation et ce même capitalisme pourtant tellement critiqué car soi-disant dévoyé ! En fait il n’y a là rien de dévoyé car tout est naturel : forcément et naturellement crisique ! 

La mondialisation et le capitalisme sont ce qu’ils sont, de purs sophismes, des lubies de libéraux libre échangistes et affairistes ; au même titre que l’économie pour l’économie, ou l’« économisme », ce sont des concepts dogmatiques, pour tout dire réducteur, simplificateur et simpliste comme tous les dogmes : qu’ils soient religieux ou rationalo technoscientiste ! Chassez le naturel de la « mondialisation », véritable négation des Etats en tant que tel, et notre Président à un autre moment de son discours semble en convenir, comme le naturel du « capitalisme » et ils reviennent au galop ! Il n’y a pas trente six solutions : il faut se débarrasser de ces concepts sophistes, cyniques, spécieux et fallacieux ; des concepts qui manipule la réalité économique et sociale, qui imposent pour servir leurs seuls tenants et aboutissants leur propre et seule réalité ! 

Des impaires voire de véritables inepties… parfois de très bonnes choses !

- C’est ainsi, au titres des impaires (en quittant un moment la lecture du discours), ceci en toute négation de la présomption d’innocence dont doit bénéficier tout accusé, mais il est vrai qu’il est plutôt coutumier du fait, ceci, bien sûr, sans jamais nommer personne… mais personne n’est dupe ; ainsi qu’il accuse Jérôme Kerviel d’avoir détourné des fonds ! Ce qui est totalement faux car il n’a rien fait de tel, tout juste aurait-il fourni de fausses informations (elles sont généralement légions en matière de marché financier les fausses informations) et tout le monde convient de cela ! Et, que faisait le service contrôle salle des marchés de la Société Générale pendant ce temps là ? Croyez moi sur parole, normalement, dans ce domaine des « autorisations », à faire ou ne pas faire quelque chose, tout est strictement surveillé et suivi dans les banques !

http://larageauventre.blogspot.com/2010/01/davos-sarkozy-accuse-kerviel-de.html

Ce n’est pas Jérôme Kerviel qui a fait le système mais le système qui a fait Jérôme Kerviel… mais c’est certainement trop compliqué de comprendre cela pour notre Président de la République maître ès sécuritaire ou plus exactement sécuritarisme ! 

- Toujours au titre des impairs, alors que son discours prévoyait de lire et de dire : « Il n’y a pas de prospérité sans un système financier efficace, sans que les biens et les services circulent librement, sans que la concurrence ne vienne remettre sans cesse en cause les rentes de situation » ; il dit :

 « Il n’y a pas de prospérité sans un système financier efficace, sans libre circulation… libre circulation (Il insiste), des personnes et les marchandises, sans que la concurrence ne vienne remettre sans cesse en cause les rentes de situation »

La « libre circulation des personnes »… c’est quelque chose de nouveau chez Sarkozy : est-ce qu’on ne va plus reconduire aux frontières ? Là, il va sans aucun doute perdre des électeurs d’extrême droite ! 

- Toujours au même titre, celui des impairs … « Essayons de remonter à la source : ce sont les déséquilibres de l’économie mondiale qui ont nourri le développement de la finance globale ».

Ce ne serait pas plutôt la globalisation économique et financière, précisément la finance globale voulue par les économistes de l’Ecole économique libérale de Chicago (dont Milton Friedman), voulue par les Etats-Unis, désireux d’un nouvel ordre mondial, celui de la mondialisation économique, qui, en réalité, serait à l’origine du déséquilibre de l’économie mondiale, ceci, en niant les économie nationales ! C’est la dérégulation et la déréglementation prônée par les économistes libéraux, tout ceci accepté par les politiques, ainsi que l’ingénierie financière, qui sont à l’origine de tout ce bordel ! 

Au titre des inepties :

 « On a déréglementé la finance pour pouvoir financer plus facilement les déficits de ceux qui consommaient trop avec les excédents de ceux qui ne consommaient pas assez ».

Le déficit des Etats-Unis et leur surconsommation on comprend… mais les excédents de ceux qui ne consomment pas assez ?

« La perpétuation et l’accumulation des déséquilibres a été le moteur et la conséquence de la globalisation financière. Comme l’instabilité des marchés financiers a été le moteur et la conséquence du développement du trading »

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs : honneur et horreur à la globalisation financière !

 La mondialisation a d’abord été la mondialisation de l’épargne »

Une mondialisation de la finance qui a détourné l’épargne, oui, mais il n’y a pas eu de facto une mondialisation de l’épargne ! De plus nous sommes d’avantage dans une économie du « tout crédit » mondialisé même, dans laquelle, hélas, l’épargne compte bien peu !

 Pour mesurer à quel point cette comptabilité peut être absurde il suffit de savoir qu’avec le système de la valeur de marché une entreprise en difficulté peut enregistrer un bénéfice comptable du seul fait que la dégradation de sa signature diminue la valeur de marché de sa dette » !

Que comprenne qui pourra !

« En mutualisant à l’excès la propriété… et le risque, nous avons dilué la responsabilité. »

Quelle mutualisation de la propriété ? Quelles propriétés ? 

« Une des caractéristiques les plus frappantes de cette économie est que le présent y était tout et que l’avenir ne comptait plus »

L’avenir est hypothétique et seul le présent compte, seule la réalité, celle du temps présent, compte, pour bien juger les choses ! Pour ma part, c’est le présent qui est absent, même nié, et l’avenir, qui, seul, est présent ! Dans cette époque de fuite en avant rationalo économico technoscientiste, dans ce monde moderne au modernisme… paroxysme de modernité et plus simple modernité, par la prospective, la prévision, l’anticipation, nous ne justifions le présent que par l’avenir ; c’est ainsi que nous nions toute réalité présente et que nous sommes incapables de résoudre de façon satisfaisante tous nos problèmes ! Nous avons abandonné la temporalité humaine, qui fait l’intelligence humaine (Le temps, la temporalité humaine, est dialectique… disait Plotin), ceci, pour le temps de la science et de la technique qui, visiblement, ruine l’intelligence humaine… « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ! 

« Aujourd’hui nous avons besoin d’un nouveau Bretton Woods ».

C’est grâce à Bretton Woods, véritable jeu de dupes orchestré par les Etats-Unis, que tout ce bordel a été permis ; ce n’est pas d’un nouveau Bretton Woods dont nous avons besoin mais de tout repenser fondamentalement !

Au titre des bonnes choses… assez surprenantes

« En mettant la liberté du commerce au-dessus de tout nous avons affaibli la Démocratie parce que les citoyens attendent de la Démocratie qu’elle les protège ».

« En privilégiant la logique du court terme, nous avons préparé notre entrée dans l’ère de la rareté. Nous avons épuisé les ressources non renouvelables, abîmé l’environnement, provoqué le réchauffement du climat. I1 ne peut y avoir de développement durable quand le profit immédiat et la valeur pour l’actionnaire sont les seuls critères. »

« En dérégulant à l’excès, nous avons laissé s’installer les dumpings et les concurrences déloyales. Nous avons laissé s’installer une mondialisation fondée sur la croissance externe où chacun cherchait à se développer en prenant les entreprises, les emplois, les parts de marché des autres plutôt qu’en travaillant plus, en investissant plus, en augmentant sa productivité, sa capacité d’innovation. »

« La mondialisation dont nous avions rêvée c’était celle où, au lieu de prendre aux autres à coups de dumpings monétaires, sociaux, fiscaux ou écologiques, chacun appuyait son développement sur le progrès social, l’augmentation du pouvoir d’achat, la réduction des inégalités, l’amélioration de la qualité de la vie, de la santé, de l’éducation... »

« Alors, il nous restera à faire émerger un nouveau modèle de croissance, à inventer une nouvelle articulation entre l’action de la puissance publique et l’initiative privée, à investir massivement dans les technologies de demain qui vont porter la révolution numérique et la révolution écologique. Il nous reste à inventer l’État, l’entreprise et la ville du XXI è siècle. »

« Il y a quelques années on prédisait la fin des nations, l’avènement du nomadisme. Mais dans la crise même les entreprises les plus mondialisées, les banques les plus globales ont redécouvert qu’elles avaient une nationalité. »

« Il y a quelques années on annonçait le déclin des organisations, la fin des entreprises. On voulait leur appliquer les principes de la gestion de portefeuilles. On redécouvre qu’elles sont d’abord des communautés humaines, des organismes vivants. »

Serait-ce le retour à l’économie avant tout nationale ?

Il n’a visiblement pas les moyens intellectuels, ni même la capacité, et visiblement il n’est pas le seul car même à gauche on peut mesurer la même défaillance, pour faire en sorte que ses actes correspondent à ses discours : pour qu’il sorte de ses contradictions !

« C’est notre vision du monde qui, à un moment donné, a été défaillante. C’est elle qu’il nous faut corriger »

De quelle vision du monde est-il question ? Celle de la globalisation économique ! Une vision selon la méthodologie dite du « comme si » de l’école économique libérale de Chicago : faire en sorte que la réalité rejoignent la théorie : celle de la mondialisation économique ! Une théorie simplificatrice au simplisme qui se moque totalement de la réalité, qui entend bien la manipuler, et invente sa propre réalité en totale négation de la vraie réalité. Une mondialisation économique, un système économique unique, omnipotent, comme si les Etats-Nations, n’existaient pas, que l’économie mondiale n’était pas constituée d’un ensemble de systèmes « Nationaux », avant tout nationaux, accessoirement, et non principalement ouvert à l’international, mais seulement dans le cadre d’un système d’échanges internationaux, qui, en aucune façon, ne peut constituer une économie à part entière ! 

Cette vision du monde, celle de la mondialisation, n’a rien de défaillante ! Non seulement elle n’est pas défaillante mais elle fausse, même pire, elle est spécieuse et fallacieuse cette vision économique du monde : tout simplement utilitariste et manipulatrice ! Il faut abandonner cette vision économique du monde et non seulement la corriger ! Il nous faut en finir avec ce mondialisme totalement surréaliste, avec ce capitalisme financier, avec le capitalisme tout court, revenir à la réalité de cette économie mondiale qui se compose d’économies nationales, qui est un ensemble de système économiques avant tout nationaux. Des économies nationales ouvertes , nécessairement ouvertes, mais pas permissives, pratiquants nécessairement, mais accessoirement, de manière complémentaire, des échanges internationaux dans le cadre d’un système complémentaire des économies nationales, et non principal ! 

Notre humanité est crétine s’il elle est incapable de se servir du capital en économie sans tomber dans le capitalisme : sans réduire l’économie au seul capital ! Le capitalisme retombera toujours dans es travers : chassez le naturel et il revient au galop ; il n’y a rien à corriger en matière de capitalisme… il faut tout abandonné et tout à repenser sereinement de façon à avoir des économies nationale équilibrées entre sphère publique, service public et protection sociale, et sphère privée ! 

Il n’y a pas d’économie sans société, un individu seul ne peut pas faire une économie : par nature l’économie est sociétale ! Il nous faut donc cesser de raisonner l’économie en termes scientistes d’individualisme méthodologique et la raisonner en termes histologiques : de tissus économique sociétal vivant ! 

Il n’y a tout simplement pas de philosophie sociétale pour soutenir tout ça… il n’y a que de l’individualisme ! Il n’ y a pas d’approche globale, pas de vision « écosystémique » en économie ! En réalité, il n’y a plus de théorie économique, que des pratiques systémiques, qui, quand elles ne se combattent pas, s’ignorent totalement les unes les autres. La « micro économie », cette économie épiphénoménologique, a eu raison de la macro économie ; un macro économie qui est réclamée dans ce discours : est-ce que ce sera suivi des faits ? On peut en douter ! 

Il nous faut également, et comme proposé, repenser l’entreprise, dont « On redécouvre qu’elles sont d’abord des communautés humaines, des organismes vivants » ; ce qui veut dire, abandonner l’individualisme contractuel et revenir à la sociologie d’entreprise ! Là, il y a le risque de se retrouver en porte à faux avec le Médef, qui a tout fait pour détruire la sociologie d’entreprises.

Il faudra se souvenir de ces « bonnes choses » au moment de la réforme de la protection sociale ; l’attendre également sur l’entreprise et la réforme du système monétaire international !

Mais il y a beaucoup de contradictions à lever intellectuellement avant d’avancer !



20 réactions


  • Cug Cug 5 février 2010 13:11

     Sarko est un bonimenteur ... il fait le socialo en parlotte mais détruit la structure de la société au profit de ses amis.

    Ce type est un traitre de la pire espèce ... paix à son âme.


  • Gabriel Gabriel 5 février 2010 13:27

    Quelle maîtrise ! quelle élégance et quel aplomb dans l’art du mensonge et du populisme. Cela étant dit, il y a tout de même des individus qui continuent à le suivre bêlant son nom tel un troupeau de moutons qui de toute façon finira à l’abattoir de la sacro sainte finance.


  • curieux curieux 5 février 2010 14:18

    De toute façon, il ne comprend même pas ce qu’il lit et qu’il est incapable d’écrire. Un bel avocat.
    J’ai retenu de l’article qu’il était libre-échangiste : je savais bien que c’était un pervers


    • Céphale Céphale 5 février 2010 17:00

      Chantecler

      Oui, et maintenant, comme dans le conte d’Andersen, on reconnait que le roi est nu. 

  • non666 non666 5 février 2010 15:55

    « En mutualisant à l’excès la propriété… et le risque, nous avons dilué la responsabilité. »

    ça c’est tout simplement l’argument qui justifie qu’on privatise tout les biens publics en les vendant a vil prix aux copains.
    Du coup , on va renforcer la responsabilité du parain du fiston en lui confiant les prisons privées, financées avec l’argent du contribuable....


  • BA 5 février 2010 16:33

    Etats-Unis : 1,1 million de demandeurs d’emplois découragés sont sortis des statistiques en janvier 2010.

    Lisez cet article :

    L’économie américaine a supprimé 20.000 emplois en janvier mais le taux de chômage a reculé à 9,7 %.

    La baisse du taux de chômage s’explique au moins en partie par une augmentation marquée du nombre d’Américains ayant renoncé à chercher du travail. Le nombre de ces « demandeurs d’emploi découragés » a atteint 1,1 million en janvier, contre 734.000 il y a un an.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7175a7a6c884110a236674eb3e0b0c95


  • plancherDesVaches 5 février 2010 20:23

    Je m’excuse de m’immiscer dans ce débat hautement intéressant à propos d’une grosse saloperie de libéral qui pompe financièrement un pays, mais vous devriez regarder le scoop beaucoup plus intéressant sur harg’auro-people-tv :
    Jeunevieille de fontenay s’est foutue à poil en direct devant les caméras.

    On a compté 15 évanouissements, 150 fuyards, et 12 millions de morts de rire.

    Plus fort qu’Haïti : y’a elle.


  • georges 5 février 2010 22:32

    vous etes dur , le vie est une jungle et Sarkozy est un grand predateur pourquoi avoir des scrupules ? il a bien raison de siphonner le pognon des francais , ces cons masochistes ont quand meme voté pour lui ! 


    • Ecométa Ecométa 6 février 2010 09:22

      @georges

      Seulement un Français sur deux a voté pour lui ; arriver au deuxième tour de la présidentielle, autant jouer notre destin à pile ou face !

      Pour éviter celé, une telle division, une telle dichotomie, je propose que l’on prenne en compte les votes blancs… ceux de protestation !

      La vraie « Liberté » c’est celle des choix : des choix multiples !


  • Pierre Boisjoli Pierre Boisjoli 5 février 2010 22:41

    Otez-vous de la tête qu’il puisse y avoir une entente cordiale avec les néolibéraux. Les néolibéraux croient qu’il y a eu crise parce qu’il n’y avait pas assez de libre marché. Sarkozy dans tout cela, prêche pour sa paroisse, un régime étatique fort dans un capitalisme tout aussi fort. C’est une contradiction absolue. Il faut mettre le capitalisme au pas ainsi que les capitalistes eux-mêmes, foi de Pierre Boisjoli
    Pierre Boisjoli
    Le conseiller divin
    le seigneur des seigneurs
    le roi des rois
    le prince de la paix


    • Ecométa Ecométa 6 février 2010 09:35

      @Pierre Boisjoli

      Il n’y a, ni Dieu, et pas davantage de diable, qui ne sont que boucs émissaires, que faux prétextes… assez généralement à aliénation et domination ; il n’y a réalité que le bon et le mauvais géni du genre humain : actuellement c’est plutôt le mauvais géni qui est à l’oeuvre !

      Les problèmes des humains sont les problèmes des humains, et, actuellement, ils sont suffisamment complexes, ou plus exactement compliqués, nos problèmes pour éviter de mêler un hypothétique Dieu aux problèmes humains !

      Il serait de loin préférable de réfléchir plutôt que de prier !


  • tvargentine.com lerma 6 février 2010 05:49

    Je trouve que le Président Nicolas Sarkozy est le 1er président à s’exprimer avec des mots simples mais que tout le monde comprend car pourquoi Mitterand c’est-il soumis au libéralisme ???
    Pourquoi Chirac s’est-il soumis au libéralisme ?

    Nicolas Sarkozy est avant tout un pragmatique et non un idéologue,car l’idéologie ne même nul part et surtout quand le système fait faillite

    « « Cette crise n’est pas seulement une crise mondiale. Ce n’est pas une crise dans la mondialisation. Cette crise est une crise de la mondialisation  »

    A moins d’etre un abritus du NPA ,tout le monde comprend que cette crise c’est la crise de la mondialisation et non au sein de la mondialisation (qui englobe des pays en difficulté actuellement comme la Grece ou l’Espagne)

    Il s’agit bien d’une attaque en règle d’un système de pensée basé sur la mondialisation
    qui a produit des excès jusqu’ à la faillite

    Je n’irais pas plus loin,car votre article c’est encore de l’antisarkozysme primaire

    C’est dommage

    http://www.tvargentine.com


    • Ecométa Ecométa 6 février 2010 09:08

      @lerma

      Ce n’est pas lui qui s’exprime mais Guaino.

      Il n’est pas un pragmatiste mais un opportuniste ; comme généralement chez tous les politiques c’est la malignité qui le caractérise et non l’intelligence !

      « Cette crise n’est pas seulement une crise mondiale. Ce n’est pas une crise dans la mondialisation. Cette crise est une crise de la mondialisation ».

      Dans la mondialisation… de la mondialisation… c’est du pareil au même ! La crise de la mondialisation, celle économique et financière, c’est la crise du libéralisme économique qui a tout libéralisé : tout déréglementé et tout dérégulé !

      Le libéralisme économique, celui historique, auquel les libéraux libre-échangistes sont revenus, est une  est une théorie du XIX è siècle selon laquelle le système économique doit être considéré comme un système de nature essentiellement « physique » (science dure) fonctionnant en vertu de ses propres lois « naturelles » et, qui doivent être fondamentalement indépendantes de l’intervention de facteurs extérieurs, d’ordre social, institutionnel, politique, idéologique ; autrement dit : en dehors de toutes considérations simplement républicaines voire des principes mêmes de démocratie et d’humanité !

      Je suis un libéral mais aussi un démocrate et vous comprendrez qu’il y a des limites à ne pas dépasser, et l’économie pour l’économie, l’ « économisme » ou le « libéralisme économique », l’économie mathématique pure et dure, se regardant technoscientifiquement le nombril est une  limite que nous avons largement dépassée.

      Personnellement je ne suis pas contre le capital mais contre le capitalisme ! Personnellement je suis un libéral, pour autant je ne prône pas le libéralisme, surtout pas un libéralisme systémique, qui plus est exclusivement économique ; je prône un libéralisme politique mais sans qu’il soit pour autant permissif et me fasse tout accepter de la politique !

      Peut-on utiliser le capital moyen utile et nécessaire à l’économie sans tomber dans le capitalisme réduction dogmatique de l’économie au seul capital ? Peut accepter le libre échange, utile et nécessaire aux économies nationales, ceci dans le cadre d’un simple système d’échanges international et non dans celui d’une économie mondialisée, pour satisfaire les manques et écouler les surplus qui forcément ne manqueront pas d’arriver ? Peut-on être pour une protection économique nationale, somme toute naturelle économiquement parlant, sans tomber dans le nationalisme ? Personnellement je pense que oui !

      La mondialisation, celle économique et financière, est fille du libéralisme économique : même combat !

      De la nuance, de la modération, ne pas abuser les choses, les système et les êtres : voila ce qui manque le plus à ce monde moderne au modernisme paroxysme de modernité et plus simple modernité ; ce qui manque le plus à ce monde de fuite en avant rationalo économico technoscientiste !

      Nicolas Sarkozy est bourré, non pas de bonne intention, mais bourré de contradictions, qu’il est incapable de lever !

      IL est vrai que je n’aime pas le personnage et pour des raisons inverses de ceux qui l’adore ; mais, et pour autant, je ne fais pas de l’« antisarkozysme » primaire, je cherche, je décortique, je réfléchie, j’explique ! Vous, vous êtes aveuglé, comme une groupie devant son idole, comme le lapin devant les phares d’une voiture, et vous faites du « prosakozysme » primaire !

      J’ai pris le temps de vous faire une longue réponse… à mon avis, certainement peine perdue , étant donné votre état d’aveuglement béat !


  • BA 6 février 2010 09:35

    Samedi 6 février, les grands médias traditionnels ont relayé la propagande de l’administration Obama.

    Les télévisions françaises, les radios françaises, les journaux de la presse papier ont répété que le chômage avait baissé aux Etats-Unis.

     

    Ce matin, tous les grands médias traditionnels ont agi comme des perroquets, répétant, et répétant encore, et répétant toujours la même propagande  :

     

    «  Aux Etats-Unis, le taux de chômage a reculé à 9,7 %. Aux Etats-Unis, le taux de chômage a reculé à 9,7 %. Aux Etats-Unis, le taux de chômage a reculé à 9,7 %.  »

    Chose étonnante  : aucun grand média français n’a expliqué comment l’administration Obama truque les statistiques du chômage.

    Voici un graphique concernant le chômage aux Etats-Unis  :

    C’est le nombre de demandeurs d’emploi découragés qui sortent chaque mois des statistiques officielles  :

     

    http://business.theatlantic.com/assets_c/2010/02/discouraged%202010-01-21440.php

     

    En septembre 2009, au total, 700 000 demandeurs d’emploi découragés sont sortis des statistiques officielles.

    En janvier 2010, au total, 1,1 million de demandeurs d’emploi découragés sont sortis des statistiques officielles.

    Avec 1,1 million de demandeurs d’emploi découragés en janvier, le gouvernement Obama peut faire sa propagande  : «  Les chiffres du chômage ont baissé  ! Les chiffres du chômage ont baissé  ! Les chiffres du chômage ont baissé  !  »

    En France, Pôle Emploi a déjà prévénu : un million de chômeurs arriveront en fin de droits en 2010. C’est-à-dire : un million de chômeurs sortiront des statistiques officielles.

    Et là-encore, Sarkozy viendra faire sa propagande sur TF1 :

    «  Les chiffres du chômage ont baissé  ! Les chiffres du chômage ont baissé  ! Les chiffres du chômage ont baissé  !  »


  • Le péripate Le péripate 6 février 2010 10:23

    Quelle puissance ! Ainsi, il nous faudrait raisonner en termes « histologiques ».

    Vous, vous serez de l’os, vous du tissu conjonctif, vous une cellule du sang, et vous la racine d’un poil.

    Bluffant, révolutionnariste...et jamais vu.

    Un homme est une entité qui agit pour obtenir des gratifications, pour fuir la douleur, pour assurer sa propre survie.
    Toute l’économie est là. Difficile à réfuter.
    Il est plus facile de s’en prendre aux discours incohérents d’un socialiste de droite.


  • Ecométa Ecométa 6 février 2010 11:26

    @péripate

    Vous êtes contre tout l’arthropode… simplement contre tout ! Soyez constructif : que proposez-vous ?

    L’histologie relève d’une logique... qui est celle des tissus vivants : d’une logique d’ensemble ! Il est possible de considérer l’économie comme un organisme vivant, de ce point de vue le tissu économique existe mais il est nié par l’individualisme méthodologique dont se réclame une pensée scientifique limitée car simpliste. Nous devons raisonner l’économie non pas en termes d’individualisme mais en termes de tissu : histologique !

    Un homme est une entité qui agit pour obtenir des gratifications, pour fuir la douleur, pour assurer sa propre survie ».

    Plutôt limitée votre définition de l’humain : un bel égoïsme !

    Et assez grossier avec ça !


  • Marc.M Marc.M 6 février 2010 11:53

     
     
    Affirmer tout et son contraire - y.c. des inepties - est une des tactiques de déstabilisation caractéristiques des pervers narcissiques pour décerveler l’interlocuteur ou l’auditoire.

    http://geopolis.over-blog.net/article-6423695.html
    http://callways.com/pervers-narcissique.shtml
    http://familles.blogs.liberation.fr/hefez/2007/05/petite_leon_de_.html
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pervers_narcissique


Réagir