jeudi 18 août 2011 - par REMY Ronald

Eurobonds : une solution urgente et évidente... pleine de pièges

Le terme "Eurobonds" revient dans toutes les conversations sur l'actuelle "crise des obligations", appelée aussi "crise de la dette" (des Etats). Une conséquence objectivement directe de la "crise des subprimes" et du renflouement des banques par les contribuables sans aucune véritable contrepartie régulatoire (les banques délaissent autant l'économie réelle et financent autant la spéculation qu'hier, créant en toute impunité, autant de menaces de bulles spéculatives et d'effondrement qu'hier).

Mais l'imprécision voire le vide de nombre de commentaires sur ces éventuels "Eurobonds" fait peur. Parfois rien de plus qu'un bla-bla cosmétique sans consistance, faisant penser à un caquetage de poules en panique gesticulant dans tous les sens. Rien là dedans qui ne puisse rassurer les marchés et... les électeurs.

Et si on mettait un peu d'ordre dans l'observation des projets "d'Eurobonds" ? Car il y a plusieurs manières de les concevoir. Y compris catastrophique.

La création d'Eurobonds proposée par François Hollande et par d'autres personnalités politiques ou économiques attire l'attention des journalistes. Une bonne chose. Mais divers propos sont trop vagues. Et sans certaines précisions, cela veut même rien dire ou bien faire craindre une catastrophe financière future !

1°) Quel type d'Eurobonds ?
==> Avec 0,5% d'intérêt ou moins, comme aux USA ? Ou avec un taux médian européen masochiste à 7% ? Ce qui n'intéressera pas la France et encore moins l'Allemagne (puisque se finançant avec un taux 3 fois moins cher que ce taux médian). Un taux de 5 à 7% moutonièrement diffusé par des journalistes et politiciens peu compétents (mais "judicieusement" conseillés par certaines notabilités bancaires ?).

2°) Des Eurobonds pourquoi faire ?
==> Pour alimenter sans cesse et en toute impunité des déficits du budgets et des déficits commerciaux. Une masse monétaire complémentaire, inflationniste ou non, se retrouvant stockés au fur et à mesure... en Chine ?! Les USA le font déjà depuis longtemps et l'on en aperçoit les terribles conséquences maintenant. Va de retro satanas !

Oui, nous répétons que le terme d'Eurobonds ne veut rien dire dans le contexte actuel et peut même s'avérer une arme à double tranchant, voire une solution toxique (que les allemands ont d'ailleurs parfaitement et légitimement entrevue).
C'est comme être pour l'Europe ou l'Euro : Quel type d'Europe, d'Euro et pour quoi faire ? Une Europe technocratique et capitaliste aveugle et sans âme au seul service de la rente et de la spéculation internationale ? Ou une Europe des nations, des peuples, démocratique, sociale, dynamique avec un véritable idéal et espoir pour notre jeunesse ?

Il faut donc analyser les panoplies proposées de "fabrication monétaire" puis "d'usage concret" avant de se déterminer sur le projet d'Eurbonds.

Faut-il envisager une institution nouvelle, avec un mode d'emploi précis : OUI, une institution nouvelle et indépendante, sous étroit contrôle parlementaire internationale. Même si elle peut-être adossée à des institutions existantes, y compris dans les mêmes locaux par soucis d'économie. Car sa fonction stratégique ne peut en aucun cas se trouver dans les mêmes mains technocratiques et dépensières actuelles.

Quel type d'Eurobonds ?
==> Un "Eurobond dit d'investissement" qui devrait avoir un taux d'intérêt faible comme aux USA, c'est-à-dire de moins de 1%.

Quel objectif principal pour l'Eurobond ?
==> Remplacer les étouffantes dettes actuelles des Etats par des dettes à taux moindre, inférieur à 1%. Pourquoi ? Parce que le seul poids des actuels intérêts de la dette représente souvent le premier poste budgétaire, et parfois la moitié du budget d'un pays mal géré. Rappelons que des Etats comme la Grèce se retrouvent dans l'impossibilité d'emprunter à moins de 12 à 15%, entraînant un inévitable processus de surendettement que des millions de foyers connaissent bien avec le sentiment de ne jamais pouvoir s'en sortir.

==> Redonner de l'oxygène budgétaire, de l'espoir, pour ne pas uniquement subir de la rigueur. C'est-à-dire, comme le dit son qualificatif "d'investissement", Les Eurobonds doivent réglementairement et systématiquement adosser la "bonne gestion budgétaire" à un plan de relance économique, technologique, environnemental, éducatif et social. Un plan de soutien à l'économie et à l'emploi, dans les cadres définis en commun par les membre d'une véritable Banque Européenne au service de la croissance qualitative durable (rien à voir avec les simples plans actuels de rigueur pour rembourser et engraisser la haute finance spéculative*).

*NB/ Une haute finance qu'il faudra également réguler et taxer pour qu'elle se mette majoritairement au service de l'économie réelle et ne demeure pas stérilement et toxiquement au service de la spéculation (comme c'est le cas à 90% aujourd'hui). Ce sera une bonne source de revenus pour stabiliser le système financier et... relancer l'éducation, la recherche et l'économie en Europe.

Universalité du principe des "Eurobonds". On ne peut enlever le poids des intérêts uniquement aux seuls pays en difficulté. (Ce serait -notamment- une prime à la mauvaise gestion : donc légitimement peu compréhensible par les électeurs). Il faut donc un allègement des intérêts pour la totalité des Etats, sans exception, y compris l'Allemagne.

Cependant, ce libre accès aux "Eurobonds" doit être "conditionnel", c'est-à-dire disponible pour chaque pays ayant signé et respecté une "règle d'or de gestion" (à débattre et ratifier démocratiquement par le Parlement).

Avouons-le franchement et sans détour, le contrôle de cette "bonne gouvernance confédérale" (autonome, propre à chaque pays) implique un contrôle collectif, donc de facto, implique un embryon d'Etat Fédéral européen sous tutelle du Parlement Européen et des parlements Nationaux.

L'urgence financière ne doit surtout pas s'embourber dans une quête d'unanimité à 27 pays. "L'Europe à géométrie variable" est jugé "politiquement peu correct", mais au delà de l'hypocrisie de langage pour polémistes de salon (ne subissant pas les pertes d'emplois, les saisies et les expulsions), c'est déjà d'actualité : Dix pays européens sur les 27 signataires de l'Union... ne font pas partie de l'Euro (dont la Grande Bretagne).

Mais cette expérimentation librement acceptée par les Etats via procédure Parlementaire, ne doit pas être un prétexte à perte de démocratie au profit d'un pouvoir technocratique rampant. Suite aux acceptations expérimentales des Etats emprunteurs et des résultats économiques concrets observés, la modernisation, sécurisation et démocratisation progressive de la finance européenne représentera une évolution institutionnelle notable. Elles feront donc l'objet à terme d'un référendum récapitulatif sur ce thème précis.

En conclusion, parlons direct et clair : 

Pour certains pays, il faut laisser place à l'imagination créative, à l'action et vite faire disparaître le poids des intérêts, ou bien... c'est leur mort économique à terme, avec toutes les crises sociales et politiques en cascade. Des conséquences financières bien plus coûteuses en définitive que les intérêts bancaires de la dette elle-même. Imaginez les révoltes urbaines, les saccages, les grèves et blocages successifs, faites l'addition et constatez. Les autres pays seront, bien entendu, indirectement et fatalement touchés.

Ce risque systémique est aussi évident pour nous que lors de la crise des "subprimes" : Nous avions dit, écrit, répété (en vain) que le coût de l'aide aux salariés solvables surendettées par l'escroquerie bancaire (d'une scandaleuse augmentation des taux variables, c'est-à-dire 90% des cas aux USA) coûterait moins cher que la crise immobilière puis financière qui suivra. Personne n'a voulu nous écouter. Résultat, les millions de maisons saisies mises avidement sur le marché par des "Banksters" recherchant le maximum de profit immédiat ont fait chuter l'immobilier (et tous les actifs immobiliers sains avec, y compris... les actifs de toutes les banques). S'est ensuivi l'endettement et l'effondrement en dominos de nombre de banques (et pas automatiquement les plus "anti-sociales"). Le faramineux coût du renflouement des banques a coûté 10 fois plus cher que nos propositions de départ (minoration amiable et subventionnée des intérêts avec décalage sur quelques années et maintien dans les lieux). Rien à voir avec le coût économique et social monstrueux de 12 millions de familles saisies et ignoblement jetées à la rue. L'histoire retiendra la déshonorante image de ce massif aveuglement suicidaire due au profond égoïsme bancaire et étatique occidental. Voulez-vous continuer ainsi avec la "crise des obligations" (de la dette) ?

Si certains hommes politiques ne comprennent pas qu'il faut de suite débattre et légiférer sur l'expérimentation des "Eurobonds dit d'investissement", s'ils s'entêtent à nouveau dans leur aveuglement et dans leur "brouillonne inaction", les citoyens le leur feront comprendre démocratiquement en 2012 par les urnes (dans l'espoir que ce ne soit pas la rue qui le fasse d'ici-là par la violence).



27 réactions


  • Le Yeti Le Yeti 18 août 2011 12:37

    Personnellement, quand la maison est en feu, je ne me préoccupe pas de la tapisserie qui se décolle.
    L’Eurobond n’est pas une idée nouvelle mais l’emprunt d’une vieille ficelle financière russe ...

    A mes yeux cela s’inscrit parfaitement dans la tendance gouvernementale européenne consistant à vouloir faire du neuf avec du délabré.


  • LE CHAT LE CHAT 18 août 2011 13:26

    Une manière de repousser le problème d’un an ou deux avant la chute finale , L’euro crévera quand même , mais tous ( Sarko , Merkel , Zapatterro , Berlusconi ) ont des elections en 2012-2013 et ne veulent pas être complétement laminés si ça arrive avant !


  • Antoine Diederick 18 août 2011 13:59

    A l’auteur,

    Vous pensez donc avec Jacques Delors que ces euro-bonds sont indispensables sinon l’euro disparaitrait et la zone euro se déliterait ?


    • Antoine Diederick 18 août 2011 14:02

      a propos des saisies immobilières, remarquons tout de même, qu’en Europe, ce n’est pas encore le cas et qu’heureusement personne n’a suivi les sages conseils d’un certain Sarkozy à ce sujet pour l’accès à la propriété...(ironie bien sûr....).


  • Antoine Diederick 18 août 2011 14:04

    sur que dans la situation actuelle

    « Pour certains pays, il faut laisser place à l’imagination créative, à l’action et vite faire disparaître le poids des intérêts, ou bien... »


    il se fait que l’imagination créative nous a mené là où nous en sommes....


  • jef88 jef88 18 août 2011 14:18

    Tant que le problème de la gouvernance de l’Europe ne sera pas réglé, rien ne fonctionnera.


    • Antoine Diederick 18 août 2011 14:35

      ....et comme cette question de gouvernance suppose un big-bang institutionnel, culturel auquel personne n’est préparé, duquel personne ne veut dépendre....


  • Antoine Diederick 18 août 2011 14:40

    « ....en commun par les membre d’une véritable Banque Européenne au service de la croissance qualitative durable (rien à voir avec les simples plans actuels de rigueur pour rembourser et engraisser la haute finance spéculative*). »

    ce sont surtout les banques US qui sont spéculatives et les banques européennes ont du suivre le mouvement....

    mais d’accord, nos impôts ne doivent plus aller à la dépense inconsidérée et à la course des agios


    • REMY Ronald REMY Ronald 18 août 2011 17:43

      Bonjour Antoine Diederick.
      Bonjour aux autres Internautes.

      Les « sages conseils » d’origine dont vous parlez étaient en réalité ceux de VLC (« Vaincre Le Chômage » = collectif électoral des chômeurs, des précaires et des SDF), bien avant l’arrivée de Sarkosy au Ministère puis à la Présidence.

      (NB/ Non, Jacques Delors ne fait pas partie de notre humble « groupuscule intello-clodo » comme nous ont affublés dans leurs notes certains seconds couteaux auprès de leurs supérieurs depuis 1995).

      Notre plan « Zéro SDF » était bien entendu plus vaste, avec construction massive de logements (projet « Gaullien » également critiqué, car sa massivité désirée risquait -selon les détracteurs- de faire baisser les prix de l’immobilier, et donc de mécontenter électoralement la majorité des français, déjà propriétaires).

      L’un des autres chapitres du plan « Zéro SDF » comprenait notre principe de « l’accès à la propriété pour tous », y compris pour les pauvres (à revenu néanmoins réguliers). Il reposait sur le couplage d’un volontariat et d’une opportunité dont le crédit ne devait pas être supérieur à un loyer régulièrement assumé depuis 3 ans. L’indispensable « mais injuste » loi Neïertz devait être amendée (disparaître) dans ce cas immobilier très précis. Une partie des intérêts était prise en charge par l’Etat. Le tout articulé autour d’un crédit mutualisé avec un taux d’intérêt bas et fixe. Ce plan « Zéro SDF » n’entrainait aucun problème de production immobilière ou de déficit de balance des paiements, puisque la France détient en matière d’exportation BTP la 1ère place mondiale !

      Deux énormes bulles spéculatives immobilières ont rendu cet original projet « temporairement » caduc. L’incompétence de presque toute la classe politique française en matière de logement sociaux s’est ajoutée à la 2eme bulle immobilière (qui n’a pas encore explosé). Les prix parisiens ont augmenté en moyenne de 12% en 2009 et de 23% en 2010. Soit 35% pendant les 2 années de crise financière puis économique. (Cela va se payer très cher aux prochaines élections nationales et locales. Nous y veillerons soigneusement).

      La grande différence entre le projet des « sociétaux » et ce qui s’est passé aux USA se trouve au niveau de l’arnaque instaurée par les banques américaines, genèse véritable et hélas méconnue de la crise des « subprimes » : les « Banksters » américains ont fait signer des contrats de crédit avec taux d’intérêt variable (et non fixe comme c’est généralement le cas en France). Les banques ont par la suite augmenté ces taux variables en toute impunité. Puis ont saisi en toute impunité les maisons de 12 millions de familles qui ne pouvaient plus payer (des salariés à 90%, contrairement à la fable médiatisée culpabilisant des pauvres qui achetaient au dessus de leurs moyens). Mais comme les « Banksters » ont tous procédé à cette immense magouille en même temps, la masse des maisons mises en vente à fait s’effondrer les prix immobiliers. Résultat, les actifs de l’ensemble des banques (comprenant toujours une part d’immobilier) ont fondu, diminuant 12 à 15 fois d’autant leur capacité à emprunter ou créer de la monnaie de crédit. Tout ce que l’on vous a raconté d’autre n’était que du camouflage pour gogos. C’est cette arnaque monstrueuse et massive qui est à l’origine réelle de la crise des « subprimes ». La crise vient exactement et précisément de cette escroquerie demeurant impunie à ce jour.

      (NB/ Info technique : le taux multiplicateur de 12 à 15 résulte du capital initial bloqué par « sécurité » dans la banque et représentant 5 à 7% seulement de la masse financière utilisée.

      Bref, un immense hold-up bancaire américain que les médias US et européens n’ont jamais ou pratiquement jamais dénoncé. Encore aujourd’hui, Des élus de droite et de gauche se battent en France, dans leur propre collectivité territoriale, pour sortir de ce type de crédit toxique dit « exotique » (à taux variable). Ils se gardent bien d’en faire la publicité !...

      1°) D’abord parce que passant pour des incompétents en ayant signé de tels contrats de « crédit vampire », au préjudice des contribuables (obligés maintenant de payer des fortunes pour ces taux d’intérêts variables, avec hausse systématique des impôts locaux, puisque ce ne sont pas les élus qui payent de leurs poches les erreurs, mais les citoyens). Preuve aussi que même des Enarques n’y comprenaient pas toujours grands choses dans le charabia bancaire écrit en petits caractères (donc imaginez la vulnérabilité du citoyen emprunteur...).

      2°) Ensuite parce que ces élus pris au piège des contrats de crédit exotiques (aux taux d’intérêt variables) ont réclamé en 2009 et 2010 pour leur propres dossiers, via couteuses démarches judiciaires (toujours aux frais du contribuable) ce qu’ils avaient refusé d’accorder en 2008 et 2009 pour les citoyens pris dans le même piège. (NB/ Heureusement pas plus de 10% des emprunteurs en France).
      Ces élus réclament donc pour eux-mêmes, via un procès, exactement ce que les « sociétaux » avaient proposé en 2008 pour ces familles victimes de l’escroquerie bancaire.
      (car nous maintenons que c’est une escroquerie qui doit être interdite et punie par la loi).
      C’est-à-dire : Une renégociation des contrats de crédit, une baisse des intérêts avec instauration cette fois-ci d’un taux fixe et un décalage d’échéance d’une à trois années. Les familles saisies et jetées à la rue n’auraient-elles pas pu profiter aussi de cette mesure de sagesse et de bon sens ? Une modification de contrat de crédit aurait pu être imposée par une loi parlementaire ou un simple décret ministériel et n’aurait peut-être coûté à l’Etat, en bout de course, que l’encre d’un stylo (démo disponible).

      Excusez-moi d’avoir été un peu long, mais c’est difficile de résumer en 10 lignes tout ce que les partis et les médias n’ont pas fait, ont peu traité ou ont caché en 4 ans.

      « L’imagination créatrice » des citoyens doit maintenant palier « l’insouciance » (les « sociétaux » savent aussi être diplomate) de nos politiciens et contrer la formidable « imagination destructrice » des spéculateurs professionnels et des « Banksters ». Cette mobilisation citoyenne doit oeuvrer et porter ses fruits maintenant, en France et en Europe, au delà des enjeux politiciens, donc sans attendre la mise en place d’un nouveau gouvernement l’année suivante.
      A+ Cordialement.


    • Antoine Diederick 18 août 2011 18:30

      Bonsoir,

      Merci pour votre réponse.


    • TDK1 TDK1 19 août 2011 01:08

      @ Remy Roland


      Vous écrivez que la crise des subprimes est due aux « banksters » qui ont appliqué des taux variables. C’est une erreur. Les taux appliqués étaient fixes. Le montage, l’arnaque si arnaque il y avait, vient de la nature des crédits accordés. Il s’agissait de crédits « in fine » hypothéquaires, hypothéqués sur la valeur du bien immobilier. 
      Pour faire court, voici l’engrenage :
      1) Une volonté politique, celle de Clinton, de voir le taux de noirs propriétaires de leur logement arrivé au même niveau que le taux des blancs. Leur pouvoir d’achat étant inférieur, il faut trouver une « astuce », d’où l’invention du crédit in fine hypothécaire. N’ayant que les intérêts à payer, le nombre de familles ayant accès au crédit explose.
      2) Devant la demande, l’immobilier explose (voir les photos prises à l’époque de villes enrières en construction). SI l’immo explose, la valeur des maisons aussi.
      3) Arrive le piège. Le banquier repasse voir les familles qui ont emprunté. Leur maison ne vaut plus 100, mais 120, 130, voire 150 ! Disposant d’une hypothéque sur la valeurs de la maison, il propose aux familles américaines de leur p^rter aux mêmes condition la différence entre ce qu’ils ont déjà souscrit et la valeur de la maison, histoire de se payer un SUV, des vacances, une inscription au club de golf etc.. (souvenez vous, nous ne comprenions pas comment la consommation explosait aux USA alors que la production était plus que moyenne...)
      4) je passe sur les CDO et CMO, même si leur cas est intéressant car les « foutus » eurobonds qu’on veut nous imposer sont COPIE CONFORME de ces CDO et CMO....
      5) Comme toutes les bulles, celle ci connait un essouflement. La valeur de l’immo stagne, puis baisse légèrement. Le banquier repasse alors chez les gens et .... leur réclame la différence entre le montant des sommes prêtées et la valeur de leur immo qui a baissé. On vend le SUV, on largue tout ce qu’on peut. L’immo continue de baisser. Le banquier repasse. Pas moyen de payer ? On saisit. Des saisies ? La valeur de l’immo baisse, le cercle infernal est lancé.
      6) Aux USA, contrairement à la France, c’est la règle de la responsabilité qui s’impose. SI un professionnel prend un bien en gage, il ne peut réclamer autre chose au prétexte que le bien ne couvre pas la dette. Par contre, une expulsion se règle en trois mois et pas en deux ans. u coup, un certain nombre d’Américains, sans être saisis, passent chez le banquier et lui refilent les clefs de la maison en lui disant de la garder, qu’ils ne paient plus... et vont s’installer plus loin, avec leur SUV, dans une maison qu’ils paient moins cher puusque l’immo dégringole...
      7) je pâsse sur la crise des CDS et la bulle financière qui s’est greffée.

      En aucun cas des taux variables n’ont été responsables de la crise. e plus, lorsque vous parlez de banksters, vous faites dans la démagogie facile. A l’origine, les banques ne voulaient pas prêter aux familles qui avaient du mal à rembourser. Un crédit in fine à une famille qui ne peut pas rembourser, c’est lui coller un loyer ad vitam eternam en lui faisant croire qu’elle est propriétaire. C’est la volonté politique qui a imposé cela. Les banquiers, d’abord réticents, ont suivi quand ils se sont vus infliger des amendes parce que le taux de familles noires aux quelles ils avaient accordé des prêts était inférieur au taux de la population de référence sur la zone de chalandise et quand les organismes d’Etat, fannie Mai et Freddy Mac leur ont apporté des « garanties » et le montage. Les « gangsters » sont les politiques qui croient toujours qu’on peut trifouiller, triturer, tricher. Le résultat, c’est que c’est toujours la population qui paie et que c’est toujours aux plus démunis que cela coute le plus cher.

    • REMY Ronald REMY Ronald 19 août 2011 18:56

      Bonjour « TDK1 ».
      Je maintiens que la « crise des subprimes » de 2008 est due, comme aujourd’hui, aux « Banksters ». Cela n’empêche pas de vous donner aussi raison sur les prêts hypothécaires à taux fixe et sur la responsabilité des politiques qui ont laissé faire et même fait croitre les risques de catastrophe.
      La divergence (momentanée ?) de point de vue entre nous est probablement due à un quiproquo sur la définition de quelques termes techniques, notamment « crédit hypothécaire », « CDO », « EuroBonds », etc. Pourquoi ?
      Parce que chacun des termes peut définir une variété de situations.

      Pour les « EuroBonds » :
      Dans cet article, je viens d’expliquer mes craintes à ce sujet qui rejoignent celles des allemands (et en fait aussi les vôtres).
      Nos politiques sont très capables de nous produire la même situation qu’aux USA, consistant à n’alimenter que l’économie virtuelle
      (animée par les banques « shootées » à la très rentable spéculation dérégulée ; le trafic de drogue est également très rentable),
      au dépend de l’économie réelle.

      Si la population ne s’initie pas rapidement à la différence entre diverses politiques d’Eurobonds, le risque est immense que nos « têtes d’oeuf » nous choisissent l’architecture d’Euro-obligations la plus mauvaise, au seul profit des « Banksters » et de l’inflation et non de l’investissement et de l’emploi. Je souhaite que nos avertissements obtiennent plus d’impact que ceux de 1992 et de 2008. Des avertissements et des prévisions que les politiciens avaient refusé d’écouter et dont des centaines de millions de citoyens ont ensuite subi quasi-passivement les terribles conséquences. Au point que la responsabilité des « Banksters » pourrait être autant partagée par les politiciens incompétents et autistes que par les citoyens eux-mêmes, en raison de cette incroyable passivité et de la globale reconduction des mêmes partis fautifs au pouvoir
      (et aussi en exagérant un peu dans la polémique... Car beaucoup de facteurs empêchent les citoyens d’accéder à cette prise de conscience et de réagir « de manière efficace » et « constructivement » : 2 termes qui intéressent maintenant les « sociétaux » trans-partis lassés des échecs. Termes qui feront l’objet d’un autre exposé-débat dans Agoravox).

      Pour les prêts hypothécaires.
      Là aussi, problème de définition, de clarification, et comme plus haut avec les « Eurobonds », je ne cherche nullement à brouiller les choses. Au contraire.
      Les prêts hypothécaires, avec ou sans taux variable, il se trouve que je connais plus qu’un peu.
      La maman de mes enfants vivant outre-atlantique n’a utilisé que des « prêts hypothécaires à taux variable » pour 3 achats immobiliers successifs dont elle possède toujours les biens. Elle est Bac+7 en droit et économie et a un très gros salaire. Mais surtout, elle a la capacité de comparer les contrats, de lire toutes ces petites lignes bien tassées et de repérer les pièges. Une capacité que n’ont pas la grande majorité de nos citoyens, ni certains élus (y compris en France, qui se sont fait piégés), ni parfois... moi-même ! Je peux témoigner qu’avec ses soigneuses analyse et ses « vigilances », elle a pu faire jouer la concurrence à chaque fois, y compris en cours de contrat (oui, « en cours » : inimaginable pour le commun des mortels).

      Il y a 15 ans, j’appartenais aussi à la rare catégorie des français, pauvres, chômeurs (oui chômeur et même SDF !) ayant bénéficié d’un « crédit hypothécaire à taux fixe ». J’avoue que le taux d’intérêt fixe qui m’a été imposé était largement moins rentable. Les fréquentes conversations avec ma compagne éloignée à ce sujet étaient à chaque fois, pour moi, une source de grande frustration. Cependant, je maintiens, j’affirme que pour le citoyen lambda comme moi, lorsqu’on a la chance de trouver une opportunité immobilière et un miraculeux accès à un crédit hypothécaire, il faut foncer sans hésiter. Il est impératif néanmoins de préférer le taux fixe, dans le doute, face à la formidable inventivité des « Banksters » pour embobiner les emprunteurs et les escroquer. Notamment avec ces fameux « démarrage en douceur des crédits » qui se termine parfois en catastrophe.

      Il existe d’autre types de prêts hypothécaires que le crédit hypothécaire à taux variable généralement utilisé pour l’immobilier aux USA (mais plus rarement en France). Ce sont tous ces crédits portant sur des biens mobiliers complémentaires (et non pas immobiliers) : voiture, TV, frigo, piscine, etc. Et ce sont ces types de prêts hypothécaires abusifs et à taux fixe qui ont aussi été massivement utilisé par ces « Banksters ». Ils avaient été gagés sur l’hypothèque du bien immobilier initialement acheté. Sans parler des scandaleux « crédits revolving » (automatiquement renouvelable) au taux usuraire de 16 à 21% qui sévit également en France. Votre remarque est tout à fait exacte.

      Vous avez donc raison sur la moitié des points concernant les prêts hypothécaires et vous avez raison de dire que les politiciens sont responsables. Je ne cherche pas à être diplomate avec vous en disant cela. Puisqu’ils ont laissé faire tout et n’importe quoi par les « Banksters », et ont eux-même parfois signé des contrats exotiques léonins démentiels au grand préjudice des contribuables (les procès à ce sujet s’éternisent encore). En réalité, votre texte complète plus qu’il n’infirme le mien. Et croyez-moi, complices ou pas, victimes eux-mêmes ou pas, ce ne sont pas les politiciens qui ont créé tous ces contrats arnaques et tous ces outils de spéculation massive.

      Donc, en conclusion de notre convivial entretien :
      (en essayant de ne pas sombrer dans une polémique de salon style « sexe des anges »),
      Responsabilité n°1 : Les « Banksters ».
      Responsabilité n°2 : Les politiciens manipulés par les « Banksters » et incapables de se mettre d’accord pour s’y opposer.
      Responsabilité n°3 : Les contribuables « votant mal » ? Oui et non, car victimes, fatigués par notre société compliquée et paperassière, aux cerveaux médiatiquement lessivés, au point d’avoir déjà passivement et très largement payés avec leurs taxes et impôts les fautes des élus.

      L’urgence maintenant est de
      1) remettre collectivement au pas le système bancaire aveuglément dérégulé (toute action règlementaire et fiscale isolée est vouée à l’échec ; propositions dispos à suivre), restaurer la stabilité des échanges en ne laissant plus le dollar comme unique monnaie de réserve mondiale.
      2) lancer une construction massive de logement sociaux (cela fera chuter la valeur de l’immobilier, mais c’est un choix politique et social que les « sociétaux » réclament aussi de longue date (et aussi en vain) aux partis (propositions dispos et bientôt sur Agoravox)
      3) relancer l’éducation, la recherche, l’économie et l’emploi en cessant l’angélisme suicidaire des frontières totalement ouvertes aux concurrences déloyales, à la délocalisation abusive, au dumping salarial, écologique et social (propositions dispos également à venir)
      A+ Cordialement.


    • Liior 23 août 2011 11:52

      @TDK1 : Je suis assez largement d’accord avec vous, c’est à partir du moment où l’on a garanti les prêts des banques par Fanny May (FNMA) et Freddy Mac (FHLMC) que celles-ci se sont mise à prêter sans considération à des ménages insolvables.


      Le tout étant, à des buts politiques louables, certes, de procurer des maisons à des pauvres qui n’avaient pas les moyens d’être propriétaire. Les banques s’en foutaient, puisque les prêts étaient repris et vendus à Fanny May ou Freddy Mac à des conditions avantageuses.

      Certains pensent même que sans le CRI (Community Reinvestment Act), les banques auraient tout de même fini par prêter à ces ménages noirs et pauvres, tout simplement parce que leur situation financières, malgré tout, va dans le bon sens.


      Mais Clinton et Roosevelt (ça date de la fin de la guerre de 45) ont voulu intervenir pour accélérer le processus .. Et voilà :)

      Cordialement,

    • Liior 23 août 2011 11:54

      Et alors ça tombe bien parce que je suis aussi largement d’accord avec la réponse de l’auteur .. Comme quoi ! On peut trouver le consensus sur AgoraVox :D


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 août 2011 16:28

    Tiens, les bourses s’effondrent... encore.


  • Antoine Diederick 18 août 2011 18:37

    Sur les « euro-bonds »

    Beaucoup estiment que c’est la solution ..« .the big one »

    Cela supposerait une intervention des instances européennes dans la gouvernance économique de chaque pays européen. Celle-ci , serait-elle tolérable ? Bref, quid des possibles pertes de souveraineté des Etats d’Europe ?


  • Antoine Diederick 18 août 2011 18:50

    Enfin autre question.

    Le confédéralisme est souvent la voie conduisant à la fédération , serait-ce pour vous la solution pour l’Europe ?

    Bonne soirée à vous.

    ( il y a beaucoup de points intéressants dans votre article, c’est en effet assez complexe à illustrer, comme toute réflexion politique par ailleurs )


    • REMY Ronald REMY Ronald 18 août 2011 20:20

      Rebonjour.

      Concernant le sujet délicat de la souveraineté.
      Lorsque vous empruntez, vous perdez automatiquement une part de votre souveraineté, parce qu’en principe vous ne pouvez ensuite choisir de rembourser ou de ne pas rembourser (à moins d’être catalogué à l’avance de personne peu sûre, voire de voleur ou d’escroc potentiel).
      Des pays se sont comportés ainsi par le passé (où ont habilement remboursé en monnaie de singe via dévaluation que certains proposent aujourd’hui). D’où la crainte des banques à leur prêter encore plus. D’où l’énorme hausse des taux actuels.

      Ici, avec les Eurobonds (des Euro-obligations), nous demandons aux Etats qui désirent emprunter +, de le faire mieux, plus intelligemment, avec un taux d’intérêt moindre et de gérer cela eux-mêmes à la place des banques commerciales parfois usuraires.

      Les Etats seront libres ou non de participer à cette « future banque coopérative européenne ». Là se trouve le maintien de la souveraineté.

      Veiller ensuite à ce que cette banque européenne ne fasse pas ensuite faillite fera partie de la responsabilité des Etats participants, donc de leur perte sectorielle de souveraineté. Car les Etats librement emprunteurs ne seront pas censés appliquer une « souveraineté de voyou ». Tout contrat financier quel qu’il soit implique une part « d’assujettissement » à des règles de bonne conduite morale et économique. Il n’y aura rien de déshonorant à respecter jusqu’en fin de remboursement le futur « traité financier européen » librement analysé et signé par chaque Etat emprunteur, surtout avec un tel taux d’intérêt aussi bas (et... non variable !!!).

      L’Europe conservera toujours une part de complète indépendance des Etats dans de nombreux domaines. Avec obligation d’obtenir l’unanimité des Etats pour modifier une partie de ces « complètes souverainetés ». C’est la partie de facto « confédérale » de l’Europe : Les décisions ne peuvent être prises que de manière unanimes et ratifiées traités après traités. Protection complète de la souveraineté de chaque Etat qui conserve à chaque fois son droit de « véto ».

      On entre dans un « fédéralisme parcellaire » de fait lorsque ces Etats décident de mettre en place telle ou telle structure commune de contrôle des engagements des uns et des autres, ou de gestion sectorielle, avec un budget autonome et stable.

      Le véritable fédéralisme européen consiste à transférer des pans entier de « souveraineté exécutive » à un Gouvernement Européen élu (qui n’existe pas encore) et de « souveraineté législative » à un Parlement Européen élu (qui existe).

      En élisant à l’avenir tel ou tel fonctionnaire européen, (voir un Président, un Premier Ministre et des Ministres strictement européens) on donnera de facto un pouvoir complémentaire à ceux-ci au dépend de chaque Etat. C’est cette élection que réclame justement les fédéralistes européens et que refusent les confédéralistes (appelés aussi « souverainistes »).

      Que les plus hauts fonctionnaires puissent être un jour nommés et virés par le peuple européen (via le Parlement Européen dans un premier temps, très probablement), ce serait une démocratisation des institutions européennes et une avancée fédérale.

      Les gaullistes ont veillé à imposer une validation systématique des décisions par les Parlements nationaux. Ce qui est une bonne chose. Mais ce « verrouillage confédéral » actuel (à conserver), n’a aucune raison logique d’empêcher cette éventuelle future démocratisation de l’Europe. Le ralentissement dans l’application de chaque décision demeurera (maintenant cette image « technocratique lointaine » et de « lenteur bureaucratique » perçue par les citoyens). Même aboutie dans 10 ou 50 ans, à cause de ce verrouillage, l’Europe Fédérale (qui n’existe hélas pas encore) n’aura jamais la même vitesse de décision et d’application que les autres véritables fédérations comme aux USA, en Russie, au Brésil, etc.). là bas, les décisions n’ont pas à être re-étudiées (voire bloquées) par chaque Etat fédéré aux compétences clairement sectorisées, séparées.

      Même évoluée, et renforcée, l’Europe demeurera toujours à la fois confédérale et fédérale. Le dossier européen ne sera donc jamais aussi simple que l’ont suggéré les « NONistes » et les « OUItistes » lors du dernier référendum. Et le document soumis à référendum n’avait rien fait pour y voir clair, puisque les nouvelles mesures d’humanisation et de démocratisation avaient été étouffées par la grande masse des anciens traités (essentiellement technocratiques et commerciaux, totalement hors sujet, puisque s’appliquant même avec vote NON).
      Le vote NON de la France et des pays-Bas a donc bloqué les améliorations, les avancées et le début de démocratisation, en nous faisant conserver tous les défauts des anciens traités. Une cata. Le document scandaleusement indigeste produit par la technocratique commission Giscard (incompréhensible pour le citoyen de base) et la médiocrité des explications et argumentation de nombre de notables OUItistes (non initiateurs et parfois non motivés par nos revendications de longue date) sont à la source cette catastrophe référendaire. Les « sociétaux » veilleront à l’avenir à ce que les futurs référendum européens*
      (*indispensables ! Cette crise et cette impuissance européenne l’ont bien démontré)
      ne soient pas aussi bêtement sabotés par nos « têtes d’oeuf »**
      (**les ENArques de droite et de gauche).
      A+ Cordialement
      (avec mes excuses d’avoir été un peu long sur le dossier confédéralisme et fédéralisme européen, pas facile à vulgariser)


    • Antoine Diederick 18 août 2011 21:27

      Re-bonsoir,

      Voilà qui est clair de votre part. Merci.

      (En réalité , je me suis rendu compte il y a peu, que sur Avox , des personnalités politiques proposaient de s’exprimer. Ainsi, Monsieur Asselineau, Monsieur Dupont-Aignon et certainement d’autres...Cela fait partie du débat démocratique, vu le côté instantané du site internet, nous ne sommes pas toujours prêts comme lecteur à poser les questions pertinentes. Je pense aussi à Monsieur Pinsolle à qui j’aurai pu poser les même questions. Voilà donc un moyen bien pratique d’information politique, j’espère que l’exercice fera l’habitude et communications franches valent mieux que supputations).

      Bonne soirée.


    • victor latent 18 août 2011 22:46

      « Le vote NON de la France et des pays-Bas a donc bloqué les améliorations, les avancées et le début de démocratisation.... »

      Je pensais qu’il n’ avait rien de plus démocratique qu’un référendum !!

      Les Français ont voté NON en 2005.

      Si l’UE était « démocratique » et respectueuse de ces « citoyens », jamais la France aurait fait parti de cette UE. Au contraire, en acceptant la volonté d’un traîte (M. Sarkozy) à son peuple, l’UE démontre son côté totalitaire.


  • bigglop bigglop 18 août 2011 23:50

    Bonjour,
    Je vous adresse l’appel européen contre la dictature financière de Médiapart

    http://www.europe-infos.fr/le-site-mediapart-lance-un-appel-europeen-contre-la-dictature-financiere-3-4-110.html


  • zakari 19 août 2011 10:35

    Évidente ... mon œil (qui nous envoie a cette pyramide ) du dollars


  • zakari 19 août 2011 10:38

    désolé , mon poste précédent n’a pas tenus compte de tout mon article

    EUROBONDS / UNE SOLUTION URGENTE ET EVIDENTE .... PLEINE DE PIEGES


  • platon613 19 août 2011 18:01

    Le monde se crashe

    La fin est-elle proche ? Rarement dans l’histoire de la bourse, des actions ont perdu autant en si peu de temps et ce, dans le monde entier. Le prix ​​de l’or continue d’exploser. - Peut-on espérer une réaction technique de la bourse ? Ce crash d’août 2011, revêt d’ores et déjà la même symbolique que celle de 1929...

    http://www.news-26.com/econmie/946-le-monde-se-crashe.html


  • miska 27 octobre 2011 23:35

    « En aucun cas des taux variables n’ont été responsables de la crise »


    et pourtant...en quelques années le taux directeur de la Fed qui était tombé à 1% et remonté à 5.25, ce qui a fait exploser les dettes hypothécaires d’emprunteurs le plus souvent à risque. Certains qui ont tout perdu racontent qu’on les suppliait d’accepter de l’argent pour acquérir n’importe quoi, même s’ils étaient SDF...car à cette époque les prèts à risque étaient garantis par l’Etat...

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