samedi 4 mai 2013 - par Prometheus

(I) Moins d’Etat, Plus de responsabilité : Les réformes nécessaires

La France doit réaliser que le temps du changement est arrivé. Le modèle français doit changer ou il sera brisé brutalement par des pays étrangers. De la même manière que l'Etat grec est forcé de réformer pour satisfaire Bruxelles et ses créanciers internationaux. Une politique responsable et rigoureuse est nécessaire pour sortir de la crise de la dette et conserver la souveraineté du pays.

Ne rêvez plus ! Mélenchon ne vous sauvera pas en annulant la dette ou en pointant nos ogives nucléaires sur Berlin. La meilleure solution pour se débarrasser de la dette reste de la payer. 

Je sais déjà ce que vous pensez. Néanmoins j'en suis venu à un point que le problème de la dette ce n'était pas la dette en elle-même mais la mauvaise gestion qui avait conduit à cette dette. La prise de conscience à propos de cette dette irresponsable a été le fait de mes voyages. Des pays sont passés par des crises aussi importantes que celles que nous traversons. Et ces pays ont réussi à conserver un système de protection sociale efficace en réduisant leur dette et leur déficit. Cette vérité est dérangeante car elle montre que ce qui pousse un pays dans la crise et la récession ce n'est pas sa dette mais l'irresponsabilité de ses gouvernants. C'est ainsi que la fin de la dette française ne passe que par une seule voie : la réforme du pays.

Voici quelques-uns de ces pays :

Le Canada. Il faut savoir que le Canada a connu une crise de la dette dans les 90. Après plusieurs décennies de dépenses publiques excessives, sa dette passa à 570 milliards de dollars en 1996 soit 75% du PIB. L'Etat était au bord de la faillite. C'est alors que le gouvernement canadien mena une série de réformes draconienne et impopulaire. En un an il supprima 50 000 postes de fonctionnaires, révisa les allocations, augmenta les impôts. En 1998, le gouvernement avait un budget excédentaire. Ils décidèrent ensuite de mettre dans la loi l'obligation pour tous les gouvernements successifs de maitriser la dette et les déficits. Tous ces efforts permirent au Canada de résister à la crise de 2008 bien mieux que les autres pays de l'OCDE, de maintenir une croissance de 2% et d'avoir aujourd'hui une dette de 33,8%. Leur objectif est d'atteindre le 25% de dette en 2015.

La Suède. Ce pays tenta de créer un paradis socialiste où les revenus du travail étaient tous équitablement réparti et où l'Etat pourvoyait à tous les maux de la société. Résultat un impôt sur le revenu allant jusqu'à 87%, un impôt sur les sociétés de 60%, 1,7 million de fonctionnaires pour une population de 8 millions et demi d'habitants. De plus l'Etat pourvoyait tellement bien à la vie de ses citoyens que la plupart ne travaillaient plus car il était plus profitable de vivre des allocations. La pression fiscale, la fuite des capitaux, la déresponsabilisation des citoyens et les déficits amenèrent l'état Suédois à une crise avec une dette de 71% du PIB. Avec un taux de chômage de 12,7% et des recettes en baisse, l'état devait se réformer. Et pour se réformer, il se réforma. On coupa dans le secteur public de 1,7 millions de fonctionnaires, on passa à 1 million. On baissa les allocations. On réforma la fiscalité et les retraites. On libéralisa l'économie et le marché du travail. En quelques années le budget de l'Etat devint excédentaire, la croissance s'établit à une moyenne de 4%, et en 2011 la dette du pays était de 36%. A la suite de ces réformes la Suède a instauré la loi du 2% d'excédent budgétaire. Le budget de l'état ne doit jamais être déficitaire !

Je pourrai continuer en citant l'Islande, la Norvège, le Danemark, l'Allemagne. Tous ces pays ont dû transformer leur vision du socialisme ou en tous les cas du rôle de l'Etat dans la société pour pouvoir conserver un système de protection sociale efficace. Au Canada 90% des citoyens se sont déclarés heureux en 2012, la Suède a le système de santé le plus efficace au monde.

En France, il y a un refus effroyable des évidences. Un égoïsme effarant. Une critique incohérente de tout changement qui se traduit le plus souvent par des manifestations stériles. Un blocage mental incompréhensible sur les questions économiques. Un conservatisme d'un modèle inefficace datant de l'après-guerre dans un monde de plus en plus mondialisé.

La vérité, celle que vous devez comprendre, c'est que oui on peut conserver un système de protection sociale efficace et que non le libéralisme n'est pas une mauvaise chose en soit. Le libéralisme est ce qui permet aujourd'hui à des états dit "sociaux-démocrates" de fournir des services publics de qualité, de réaliser des programmes sociaux efficaces. Pourquoi ? Car ils ont un état rigoureux qui n'imposent pas excessivement, responsable face aux dépenses publiques et qu'ils dégagent des recettes dûes à une compétitivité et à une activité économique accrue.

Plus vous allez dépenser d'argent dans des programmes sociaux sans queue ni tête, plus vous allez taxer, creuser les déficits, faire fuir les capitaux et l'emploi, et plus vous serez obligé de dépenser d'argent dans de nouveaux programmes sociaux.

Quand on écoute la malheureuse dérive économique de Mélenchon. C'est ni plus ni moins ce qu'il nous propose ! Quand on lui explique que son programme va faire exploser la dette, il nous répond qu'il va emprunter à 0% à la Banque de France. Quand on lui explique ce qu'est l'inflation, il nous répond qu'elle est une bonne chose car elle réduit la dette. Mais où est-ce qu'on va ? Où est le bon sens économique ? Est-ce que c'est ça de la rigueur budgétaire ?

Le socialisme étatique est mort il y a plus de 20 ans. Malheureusement la France n'a pas pu appliquer de réformes en profondeur du fait du blocage mental de son opinion sur des sujets comme l'emploi ou la retraite. Aujourd'hui avec la crise, la France est dos au mur ! La seule lueur d'espoir visible pour l'instant est celle d'un Président normale qui a compris les réformes à appliquer au pays. Après dix ans de droite voyou et incompétente, je peux vous assurer que je suis soulagé. Ne vous laissez pas berner par les médias, des populistes avides de pouvoir et la morosité ambiante. Informez-vous, ouvrez votre esprit, remettez-vous en question et offrez enfin un avenir RESPONSABLE à vos enfants dont je fais partie.

La suite à un prochain épisode...

 



43 réactions


  • jaja jaja 4 mai 2013 10:42

    " La vérité, celle que vous devez comprendre, c’est que oui on peut conserver un système de protection sociale efficace et que non le libéralisme n’est pas une mauvaise chose en soit. "

    Remettez vous en question dites vous pour finir... A cela je réponds commencez par vous même... Changez déja la photo de votre avatar représentant le marxiste anti-colonialiste et partisan du non remboursement de la dette Frantz Fanon par celui du chantre du capitalisme Milton Friedman qui correspond davantage à vos idées....


    • moins D ’ETAT NON

      MOINS D ELUS SURTOUT NATIONAUX

      577 DEPUTES ET 348 SENATEURS CUMULARDS ET LOBBYISTES DES GROS GROUPES
      36600 MAIRES
      CHACUN NOUS COUTE 2500 EUROS JOURS

      nous avons 650000 élus dont 10% payes et tres bien bie pensionnes aussi .....5 ans de mandat 2500 euros:mois le double pour 10 ans  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      LE SALARIE BIENTOT TRAVAILLERA 45 ANS JUSQU A 70 ANS .POUR LES PAYER

      NOUS AVONS 10 FOIS PLUS D ELUS QU AUX USA ........................NORMAL ?????


  • amiaplacidus amiaplacidus 4 mai 2013 10:52

    @l’auteur, j’imagine que vous êtes un jeune blanc-bec.

    Tout ce que je peux vous dire, c’est que les peuples vivaient mieux, infiniment mieux, qu’avant la vague Thatcher-Reagan et leur idéologie fournie par les Milton’s boys de l’école de Chicago.


    • OUI MAIS IL A COMPRIS.enfin, peut etre, ?

      il s’expatrie.après avoir été un bankster..........................
      tous nos jeunes foutent le camp de cette FRANCE PARISiENNE JACOBINE PAYS DU DEMI SALAIRE ET DU DOUBLE LOYER


  • Chris 4 mai 2013 11:09

    A défaut d’argumentations il y aura beaucoup d’invectives en réponse à cet article, et ça a déjà commencé.


  • walden walden 4 mai 2013 12:11

    la dette est une pyramide de Ponzi à l’instar des cycles de reproduction élargis. pour le dire simplement, l’argent va à l’argent qui accumule de la valeur. valeur qui ne trouve pas sa contrepartie dans la sphère productive. la concentration de capital assèche l’économie de consommation et, notamment, les salaires. ce faisant, elle déprime la demande, génère une crise de surproduction (voir toutes les crises cycliques aux XIXe et XXe), laquelle se résorbe par une destruction de capital (guerre ou crise financière). l’état n’a rien à voir dans cet affaire, c’est un acteur économique qui peut mener des politiques pro-cycliques (austérité en crise ou investissement en croissance) ou anti-cycliques (austérité en croissance ou investissement en crise) mais le fait que la pyramide de Ponzi ait toujours abouti à une destruction de capital n’a pas connu d’exception à l’échelle de l’histoire. quant aux exemples que vous citez, ils ne fonctionnent que parce que la demande trouve des débouchés chez les voisins mais, si tout le monde mène la même politique, l’avantage relatif disparaît.
    quant à la dette financée par la banque nationale, il faut préciser que la dette française serait réduite à 200 milliards (soit un huitième de sa valeur actuelle) si elle avait été financée par la banque nationale puis remboursée sans intérêt. ce système n’aurait créé aucune monnaie et, partant, aucune inflation. ce système complètement utopique - le financement public des dépenses de l’état - était pourtant à l’oeuvre en France pendant les trente glorieuses (jusqu’en 1973, (re)naissance du chômage de masse dans votre pays).
    en belgique, c’est pire encore, ces 25 dernières années, les intérêts cumulés de la dette représentent une fois et demie sa valeur - c’est dire que, s’il était passé par des prêts publics, l’état belge n’aurait plus de dette et aurait la moitié de son PIB en bas-de-laine.
    le financement des dépenses de l’état par une banque publique sans intérêt, c’est une question de bon sens.


    • The jester 5 mai 2013 09:07

      "mais le fait que la pyramide de Ponzi ait toujours abouti à une destruction de capital n’a pas connu d’exception à l’échelle de l’histoire."

      Entièremenbt d’accord avec vous, et la plus grande pyramide de Ponzi en France est en train de nous mener droit à la catastrophe ..... Ah oui, la plus grande pyramide de Ponzi en France c’est le système de retraite !


    • walden walden 5 mai 2013 13:37

      les retraites fonctionnent par répartition. c’est-à-dire que la valeur ajoutée produite à l’instant t est redistribuée au même instant t à des retraités. la valeur des retraites n’augmente pas exponentiellement mais en fonction de la valeur ajoutée au moment t et du nombre de retraité à ce moment-là. par contre, les retraites par capitalisation s’intègrent parfaitement dans une pyramide de Ponzi puisque leur montant ne correspond pas nécessairement à une valeur ajoutée et que leur rémunération en augmente la valeur.


    • The jester 6 mai 2013 10:27

      LA retraite par répartition est une pyramide de ponzi dans le fait ou pour qu’elle fonctionne il faut qu’il y ait toujours plus de cotisant ou des cotisants toujours plus généreux pour faire vivre ceux qui touchent.

      La retraite pas capitalisation, comme son nom l’indique et une capitalisation d’un individu pour sa retraite pas pour celle des autres.


    • samuel 6 mai 2013 14:10

      Ni la retraite par capitalisation, ni la retraite par répartition ne sont des pyramides de Ponzi.

      Derrière la pyramide de Ponzi, il y a la volonté de multiplier son capital de départ sans que celui-ci ne soit connecté à aucune réalité économique. Juste en arnaquant les gens que l’on va enrôler (cf. affaire Madoff).

      La retraite par répartition permet simplement le transfert des richesses crées par la génération courante à la génération précédente. C’est au contraire un très bon système tant que l’on anticipe les évenements démographiques (augmentation de l’espérance de vie, baby boom, creux démographiques, guerres, etc ...).

      C’est assez facile de saboter le système en omettant d’augmenter les cotisations quand il le faut (souvent très faiblement mais sur de longues durées). C’est ce à quoi les partenaires sociaux ce sont employés depuis 30 ans.


  • Francis, agnotologue JL 4 mai 2013 12:13

    La meilleure réponse que je puisse faire à cet article qui pourrait bien avoir été écrit par l’ennemi,

    est cette réflexion d’Alain Badiou :

    ’’Le démantèlement des acquis sociaux, le fait que les riches paient moins d’impôts, qu’on privatise de façon rampante l’université, qu’on donne les coudées franches aux affairistes. Cette façon de déguiser une soumission au capitalisme mondialisé en révolution nationale relève en soi du « pétainisme », au sens formel. "


  • walden walden 4 mai 2013 12:13

    j’oubliais, il me semble que le danemark, la suède et la finlande font partie des pays où les prélèvements obligatoires sont les plus importants, il me semble, et la roumanie, l’albanie ou haïti font partie des pays où ils sont les plus faibles.
    vous émigreriez où, vous ?


  • Le péripate Le péripate 4 mai 2013 12:36

    Ce qui est remarquable c’est que les pays qui ont réformé leur état l’ont fait finalement de façon limité et que cependant les effets sont très important. Ce devrait être un point que les statolâtres devraient prendre en considération s’ils étaient raisonnables. Un peu fait beaucoup.


    Mais je doute que les États empilés en mille-feuille de la France soient réformables sans passer par une crise profonde.



    • walden walden 4 mai 2013 17:05

      vous n’aimez pas les enseignants, les infirmières, les policiers ? parce que l’Etat, c’est d’abord eux. Vous voulez en faire quoi ? les faire salarier par des clients nantis ? les faire travailler dans des conditions moyenâgeuse (pardon aux amateurs du moyen âge) ?


    • Le péripate Le péripate 4 mai 2013 17:10

      J’aimerai connaître le raisonnement tortueux qui vous mènent à ces « conclusions ».


      Mais vous allez m’expliquer en quoi c’est important qu’un prof ou une infirmière soit nécessairement fonctionnaires. C’est surement puissant.

    • foufouille foufouille 4 mai 2013 20:15

      « C’est surement puissant. »

      ca evites juste de se faire achever comme en GB
      des dizaines de milliers de morts


    • walden walden 5 mai 2013 13:34

      s’ils ne sont pas fonctionnaires, ils prestent nécessairement pour le privé auquel cas les services sont facturés à des clients et, ce faisant, réservés à certains d’entre eux en fonction de leur solvabilité. cqfd


    • walden walden 5 mai 2013 13:41

      par ailleurs, le privé appartient à des propriétaires qui entendent faire du profit. pour ce faire, ils doivent nécessairement
      - diminuer la part des salaires dans la valeur ajoutée
      - et/ou diminuer la qualité des services prestés
      - et/ou augmenter la productivité du travail (recours au management par la haine)
      - et/ou augmenter le prix des prestations
      - et/ou désinvestir dans l’outil de production
      pour augmenter leurs marges. quant aux actionnaires philanthropes, je n’y crois pas : s’ils investissent leur argent, c’est pour avoir du retour.


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 mai 2013 13:07

    En réalité, toutes les mesures décrites (de façon imprécise toutefois), qui consistent à sauver les banques et détruire la part sociale de l’État, le lien qui permet à la société de tenir, ne font qu’empirer les choses.

    Sur le plan social, en destructurant la société, en affaiblissant la santé des gens, en allongeant l’âge de la retraite, on diminue l’espérance de vie, voire on laisse mourir des gens sans soin sanitaire. En diminuant l’efficacité de la justice, on augmente la main mise des mafias sur le territoire, on désécurise la ville. En détruisant le droit du travail, on tend vers des conditions dont on voit les conséquences au Bengla Desh.

    Sur le plan économique, l’austérité engendre la récession qui, par l’affaiblissement des recettes, augmente à son tour la dette. C’est le modèles Hispano-grec, dont on peut constater la réussite. De plus, en augmentant toujours plus la productivité du travail, d’une part on rend inutile une part importante de la population, d’autre part on diminue la capacité d’absorber les produits fabriqués par la consommation. La compensation de la perte de salaire (but de la compétitivité a`outrance) par le crédit a donné la crise des subprimes.
    Donc ce modèle crée à la fois de la récession et de la dette. Ce que nous voyons actuellement.

    Sur le plan financier, lorsque vous diminuez les impôts des plus riches pour emprunter, c’est-à ceux-ci que vous emprunterez. Donc, au lieu de prélever une part de la fortune dont ils n’ont pas besoin, pour contruire des écoles ou des hôpitaux, vous empruntez avec un taux tel que vous enrichissez les plus riches, et ne pouvez plus contruire ni école, ni hôpital. Mais à quoi bon investir pour des pauvres qui de plus, avec un chômge massif, ne serviront pas dans la boucle de la profitabilité ?

    Sur le plan capitalistique, en effet, ces mesures permettent, en abaissant les salaires, diminuant les charges des entreprises, de dégager plus de profits pour redistribuer entre les actionnaires et les grands dirigeants.

    C’est l’histoire du 80-20 (plutôt du 95-5) : pour enrichir 5 % de la population, il faut appauvrir les 95 % restants.

    Vos mesures ne font que renforcer la crise et l’oligarchie.


  • foufouille foufouille 4 mai 2013 13:10

    « D’assistant dans un collège je suis devenu banquier. »

    on comprend mieux
    continue a fabriquer de l’argent fictif
    en accord avec toi meme, ouvres des camps pour les autres


  • Scual 4 mai 2013 13:16

    « Mélenchon ne vous sauvera pas en annulant la dette ou en pointant nos ogives nucléaires sur Berlin. »

    Après un mensonge aussi spectaculaire sur le programme du FdG, on sait au moins qu’il n’y a pas de limite à l’incompétence où à l’ignominie manipulatrice de l’auteur.

    Poubelle.


  • TSS 4 mai 2013 15:09

    Moins il y a d’etat ,plus il y a de pauvres...CQFD... !!


    • Francis, agnotologue JL 4 mai 2013 15:26

      @ TSS,

      « Quand l’Etat est à la baisse, les féodalités sont à la hausse » (Régis Debray)


  • vesjem vesjem 4 mai 2013 16:01

    j’ai l’impression que l’auteur de ce torche-cul plaisante pour nous faire parler


    • walden walden 4 mai 2013 17:03

      je dois avouer que cela m’a effleuré aussi


    • walden walden 4 mai 2013 17:02

      en Belgique, on commence surtout à comprendre que le néo-libéralisme complexé du PS allié au néo-libéralisme décomplexé du MR nous mènent droit à l’apocalypse. vos libertariens ne correspondent pas à un mouvement de fond chez nous, heureusement ! par contre, les succès électoraux récents des partis de gauche laissent augurer un changement de cap dans l’autre sens, quant au parti populiste dont vous proclamez la naissance, il rejoindra le PP dans le cimetière des utopies anti-pauvres. par contre, tiens, vous n’entendez pas le doute qui commence outre-manch ?. Se pourrait-il que l’anti-étatisme fût une erreur, que les meilleurs taux de croissance américains eussent connu un taux marginal d’impôt de 91% ?


    • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 mai 2013 17:26

      C’est-à-dire prôner la supprématie de l’intérêt particulier sur l’intérêt général.

      Le pot de fer n’aura ainsi aucune limite pour écraser le pot de terre, ou le loup pour dévorer l’agneau.

      Ce qui est terrible, c’est que ce qu’ont compris les siècles passés, qu’une civilisation est basée sur l’union des êtres dans un but, dans un intérêt commun, la période actuelle semble le renier, avec pour corrolaire la guerre de tous contre chacun et de chacun contre tous.

      Pour le plus grand bien de l’oligarchie actuelle qui désire une puissance sans limite. Cette oligarchie a tellement peu de sens du bien commun qu’elle ressemble de plus en plus à la mafia, qu’elle devient un mafia dangereuse pour la survie de l’humanité tout entière. Mafia qui garde le caractére archaïque du clan et de la hiérarchie, mais se mondialise en faisant sauter toute barrière à son omnipotence.

      Comme je l’ai écrit par ailleurs, ce liberalisme, voire ce libertarisme, n’est qu’un ploutocratisme.


    • epicure 4 mai 2013 22:47

      Djà avant de parler de liberté à chaque ligne il faudrait comprendre ce qu’est la liberté.
      Ce que vpous défendez ce n’est pas la liberté mais la licence pour les plus riches, les possédants, les restrictions par la privatisation des espaces et services et le manque de moyen pour le reste..

      en fait il faudrait plutôt écrire ceci, cela correspondrait plus à la véracité des propositions :

      «  établir le respect absolu des licences individuelles, civiles et économiques pour les intérêts particuliers les plus égoïstes  »
      *« établir les privilèges implicites pour les actionnaires et propriétaires »
      « laisser à l’arbitraire de riches égoïstes le soin de donner des miettes à certains pauvres pour dorer l’image du système »
      « faciliter la diffusion des drogues parmi les populations pour ne pas qu’elles puissent se révolter contre le système » même plus besoin de religion , directement l’opium comme opium du peuple.



    • epicure 5 mai 2013 15:14

      @Par Los Pollos Hermanos (---.---.---.129) 5 mai 08:38 


      Non pas tous en mal parce sinon je ne serais pas de gauche justement mais d’extrême droite.
      Une idéologie qui repose sur le pouvoir politique (ça s’appelle la démocratie) et économique ( donc la démocratie économique ) collectif de tous ne peut pas voir le mal de partout comme ton mensonge le prétend.

      Mais bon de la part d’un libertarien , il ne faut pas attendre de la subtilité dans les raisonnement,, on est bien là dans le tout ou rien, soit on laisse les loups massacrer les moutons soit on abat les loups, mais aucune possibilité intermédiaire. Comme soit on est libéral soit on est stalinien.

      L’homme est bon, sauf la part de psychopathes, d’égoïstes narcissiques, de manipulateurs, les gens qui perdentle contrôle etc... IL ne faut pas confondre majorité et totalité, mais confondre les mots, les concepts c’est la base du libertarianisme.

      Oui en fait tu viens de prouver que le libertarianisme est une utopie qui repose sur un monde idéal qui n’existe pas.Mais en fait c’est une idéologie pour prédateur qui sous prétexte fallacieux de la liberté , ce que n’est pas le fait de laisser lzes forts agressifs dominer les autres, de justifier leur domination égoïste sur les autres.

      Parce que nous sommes dans un monde réel il faut protéger les libertés et les droits de tous en limitant les comprotement qui portent atteinte aux liberté de tous et les drfoits de tous par ceux qui se permettent de tout faire au nom d’un privilège ou par pur égoïsme,
      Et ceci nécessite un minimum de règles communes sinon la société n’est que conflit et domination par les plus agressifs.


  • julius 1ER 4 mai 2013 18:24

    tous ces lieux communs sont consternants !!!

    la crise que nous vivons a été provoqué par les banques casino et c’est au peuple que l’on envoie la facture, il faut vraiment être un banquier pour déblatérer autant d’inepties !!!!!
    payer la dette sans avoir fait d’audit revient à faire totale confiance aux arnaqueurs, ce qui est le comble de la turpitude !!! depuis 30 ans la France paye des taux d’intérêts sur sa dette entre 3 et 5% l’an alors que l’on refinance les banques à 0,01% si là il n’y a pas problème ???????
    moi je veux bien emprunter et monter une activité à des taux pareils, et je promet que quoique je fasse je n’aurais pas de déficit !!!!!!!!!!!!!!!!!
    continuer à nous nous prendre pour des couillons , en cela l’auteur n’a que le péripate pour soutenir de telles imbécilités !!!!!!!!!!!!!!

  •  C BARRATIER C BARRATIER 4 mai 2013 19:01

    Il est inutile de théoriser sur le sujet. Le moins d’état, on a donné : sidérurgie, banques, trains, hôpitaux, gaz, maternités, école, instituts de formation lucratifs, et même le droit pour notre pays de battre monnaie donné aux banquiers privatisés.
    Le résultat est là, ce moins d’état nous a fait foncer dans le mur. Au temps du plus d’état, on a construit les autoroutes qui privaisées sont juteuses pour le privé, on a inventé et développé le TGV, Ariane, Air bus....au temps du plus d’état, les 30 glorieuses les prédateurs faisaient grise mine : l’Etat, c’est à dire tous les citoyens faisaient du fric, et ils ne s’appropriaient pas les bénéfices pour eux tout seuls. Il n’y avait aucun problème de dette.
    Depuis on est dans le mur et le fric a été gaspillé. 
    En table des news :

    Libéralisme : Bonjour les dégâts 

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=27


    C’est pas mal : quand ce système a mené une entreprise à la faillite, on entend de plus en plus qu’il faut nationaliser les pertes après avoir privatisé les profits. Pas mal, non ? 


    • julius 1ER 4 mai 2013 19:36

      tout à fait Mr Barratier, mais en plus, souvent ce sont des pauvres (ou à peu près) qui répètent tels des perroquets moyens, ce que disent les économistes les plus réactionnaires et les plus intéressés pour que tout continue dans ce sens !!!!!

      on est pas sorti de l’auberge !!!!!!!!!!! 

  • Roubachoff 4 mai 2013 21:47

    « à vos enfants dont je fais partie ».

    Non, monsieur, pas vous.


  • Prometheus Jeremy971 5 mai 2013 00:51

    En tout cas cet article fait réagir, on peut enfin débattre de certains sujets sur Avox... Même si il m’a fallu deux semaines pour être publié, je ne vais pas m’arrêter là.

    Vous êtes tombé dans un sectarisme de gauche ! Vos commentaires sont pires que ceux que je pourrais lire sur un site d’extrême droite parfois. Vous tombez dans le rejet facile de n’importe quelle idée si elle ne vous convient pas...


    • amiaplacidus amiaplacidus 5 mai 2013 09:17

      En parlant de sectarisme et, surtout, de dogmatisme, vous feriez bien de vous observer dans un miroir.

      Vous vous faites le chantre des dogmes bruxellois de l’austérité qui, a déjà crée plus de 20 millions de chômeurs en Europe et est en train de conduire la même Europe à toute vitesse dans le mur.
      Vous me faites penser à ce malheureux qui a basculé d’une fenêtre du 40em étage et qui en passant au niveau du premier se félicite en disant : « jusqu’ici, tout va bien ».

      Vous parlez de partir au Canada, j’imagine que vous ne savez pas que le Canada est beaucoup plus interventionniste que l’Europe. Et a, sans doute, un système social plus développé que bien des pays européen. 

      Et parlons des USA, Obama, en contrevenant à tous les dogmes que vous adulez, a injecté plus de 800 milliards de $ (800.000.000.000 $) dans l’économie US, cela explique sans doute la petite reprise actuelle aux USA. Mais cela porte un rude coup à vos dogmes.

      Comment a-t-il fait alors qu’il ne maitrise pas plus le Congrès que la création monétaire ? Astuce tout à fait simple : émission de bons du trésor qui sont rachetés immédiatement par la FED en échange de dollars fraichement imprimés. C’est une dévaluation « de facto » du dollar, dévaluation qui n’apparait pas franchement face à l’€ (en fâcheuse posture) mais apparait clairement face a une monnaie stable, le franc suisse. En 2009, 1 $ valait 1,25 FS, aujourd’hui, 1 $ ne vaut plus que 0,95 FS.

      De nouveau, une dévaluation va à l’encontre de tous vos dogmes, même si le temple du capitalisme (USA) la pratique intensément.


    • epicure 5 mai 2013 15:22

      La bonne blague, à défaut de pouvoir se défendre, il traite els autres de sectaires, voilà une réponse sectaire.


    • samuel 6 mai 2013 11:20

      « Vous êtes tombé dans un sectarisme de gauche ! Vos commentaires sont pires que ceux que je pourrais lire sur un site d’extrême droite parfois. Vous tombez dans le rejet facile de n’importe quelle idée si elle ne vous convient pas... »

      Bravo, vous venez de découvrir ce qu’est l’essence du débat politique. A savoir une lutte de pouvoir et d’influence entre frange de population aux intérêts divergents.

      Effectivement, une part de la population estime que le pouvoir donné aux dirigeants des plus grandes entreprises est plus que suffisant et outrepasse largement le bien commun.

      Si vous voulez réduire le déficit français, il n’y a pas que les coupes dans les dépenses publiques comme solution.

      Vous pourriez également parler de l’impôt sur les sociétés dans leur détail à savoir que les ristournes fiscales légales des sociétés du CAC40 est un véritable scandale, tout comme la fuite des capitaux via des montages financiers complexes (Holding, LBO, etc... ). L’impôt sur les sociétés et sur la fortune n’a en réalité jamais été aussi bas en France, que ce soit de manière légale ou illégale.

      Je considère d’ailleurs qu’il est outrageux de voir encore les possédants se plaindre du poids de l’impôt en France pendant qu’ils « optimisent » leur fiscalité à tour de bras. Mais il est vrai que si l’état français abaissait l’impôt cela permettrait à ces riches ménages d’économiser le prix de leur conseiller fiscal.

       


  • Le Grunge Le Grunge 5 mai 2013 02:17

    je ne suis pas de gauche ps ni même atteins de mélanchonite aigüe mais du haut de vos 27 printemps vous aurez encore le temps de vous remettre en question et de réouvrir votre esprit après avoir été possédé par le adeptes du chiffre. En gentil cerf docile et plein de certitude que vous êtes, commencez par vous poser la question :
    -qui doit être responsable de l’émission des monnaies ?
    -l’économie a t-elle été créée pour rendre service a l’homme, ou l’homme est il au service de l’économie ?
    -qui a pris la responsabilité d’emprunté cet argent et a qui le devons nous ?

    Si vous cherchez vraiment des réponses a ces question et qu’aucun doute ne vous abites, soit vous êtes un fake soit vous êtes possédé par le diable car « 

    l’Ignorant Affirme Le Savant Doute Le Sage Réfléchit »

    • epicure 5 mai 2013 15:28

      oui voilà un mythe que certains aiment faire croire : la droite est pour la liberté.
       mais la droite défendt un système qui met l’humain au service d’autre chose, mais qui accuse les projets qui veulent mettre la société au service de l’humain des pires choses.


  • julius 1ER 5 mai 2013 09:01

    on est en plein syndrome de Stockholm, notez bien que je comprends que l’on puisse pondre de tels articles lorsque l’on voit ce qui s’est passé aux législatives en Islande dimanche dernier ou le peuple a ramené au pouvoir la coalition libéro-conservatrice qui les avaient si bien emmené dans le mur !!!

    si cela n’est pas le résultat d’ une neuro-dégénérescence c’est à douter de tout, à croire que le Lay avait raison quand il vendait à Coca-Cola du temps de cerveaux disponible !!!!!

  • hunter hunter 5 mai 2013 09:50

    Salut à tous

    Je crois que la « task force »de Barroso annoncée il y a quelques mois, pour « réenchanter » l’europe (pas de majuscule, volontairement, pour cette europe là), a commencé à émettre !

    http://www.tuxboard.com/lunion-europeenne-finance-des-trolls-pour-dissuader-les-eurosceptiques/

    Alors, il paye bien Barroso, Jeremy971 ?

     smiley

    H/


  • foufouille foufouille 5 mai 2013 10:30

    banquier a 27 ans, ca sent le frere a rachida dati


  • ecolittoral ecolittoral 5 mai 2013 13:27

    Je fais un copié/collé d’un paragraphe de l’article. Entre parenthèses(deux fois), le terme original précédé de ma version.

    "De la part de l’auteur (En France), il y a un refus effroyable des évidences. Un égoïsme effarant. Une critique incohérente de tout changement qui se traduit le plus souvent par des manifestations stériles. Un blocage mental incompréhensible sur les questions économiques. Un conservatisme d’un modèle inefficace datant de l’après-guerre dans un monde de plus en plus délabré (mondialisé).

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