mercredi 30 janvier 2008 - par ThatJazz

Ils n’ont qu’un mot à la bouche : croissance, croissance et croissance...

Comme moi, vous regardez la télé, vous lisez les journaux et quel est THE préoccupation du moment, le mot que vous entendez à longueur de lignes et d’images ? La croissance !

Vous l’aviez compris, nous avons une croissance molle et, à entendre nos élites, c’est terrible. Le pays va mal certes, mais ce n’est pas à cause de la dérégulation du capitalisme financier ni à cause de la mauvaise gestion des entreprises ni à cause de la bureaucratie et des énormes et inutiles dépenses de l’Etat, non c’est à cause de la croissance "molle". Si on avait une croissance dynamique, tout irait bien. Vous vous souvenez peut-être, pour ceux qui l’ont lu, que dans un post précédent sur les banlieues je vous avais dis que le mantra de la politique sociale était "police" pour la droite et "logements sociaux" pour la gauche ? Eh bien, le mantra économique tous bords politiques confondus est "croissance".
La question est, pourquoi ?
L’exemple dont on nous rebat les oreilles est la période de croissance des Trente dites "Glorieuses". Apparemment c’était une période idyllique où la corne d’abondance avait les vannes grandes ouvertes grâce à la reprise de l’économie après-guerre. Il est vrai que cette période de l’Histoire a grandement amélioré les conditions de vie des populations occidentales ; seulement, à quel prix paie-t-on aujourd’hui ces quelques années de développement ? Nous avons détruit 80 % de la biodiversité en Europe, engagé une dynamique de réchauffement climatique incontrôlable, bétonné à outrance. Les allergies, les maladies respiratoires, cardiovasculaires, les cancers ont énormément augmenté. Cyniquement, je pense qu’une grande partie d’entre nous aurait pu supporter ces conséquences si notre niveau de vie et de consommation était resté le même, mais ce n’est plus le cas. Vous qui lisez, que pouvez-vous répondre à la question : vivez-vous bien ? Souvent, c’est non... Vous êtes comme tout le monde, vous galérez.
Mais sur quoi se base cette fameuse croissance ?

Il existe principalement deux politiques de relance de l’économie : celle de Keynes et la politique dite libérale. La politique de Keynes se base, pour simplifier, sur l’endettement de l’Etat : l’Etat s’endette pour offrir des aides à la population et/ou lancer une politique de grands travaux. Plus aisée, la population va consommer et donc relancer l’industrie qui va embaucher. Le chômage va régresser, et donc les gens consommeront plus et rembourseront petit à petit la dette de l’Etat jusqu’à le rendre bénéficiaire. L’exemple le plus connu est la politique du New Deal aux Etats-Unis après la crise de 29. Seulement cette politique nécessite un endettement de l’Etat faible au départ, sinon, la pente amorcée est très difficile à relever. Par exemple, la politique de relance de Bush se fonde sur les théories de Keynes, mais comme les Etats-Unis sont actuellement très endettés, elle renforce l’impression que l’économie américaine va très mal et ira finalement à contre-emploi. Autant dire qu’en France une politique de relance keynésienne serait impossible à mettre en pratique tant qu’on a 1 500 milliards d’euros de dette et 45 milliards d’euros de déficit du commerce extérieur. Pour l’appliquer, il faudrait, par exemple, taxer les revenus des actions, les fameux stock-options et, entre autres, réduire drastiquement le train de vie de l’Etat, ce que personne n’est prêt à faire.
La deuxième politique, la libérale, actuellement testée par le gouvernement de Sarkozy, préfère se focaliser sur les entreprises. Elle part du postulat que, si on allège au maximum les charges des entreprises, qu’on les subventionne, qu’on "flexibilise" le marché du travail, alors les entreprises embaucheront. Si les entreprises embauchent, le chômage recule, le moral des ménages remonte, les ménages consomment, l’économie est relancée avec une faible implication de l’Etat. Cette politique fonctionnerait si, au lieu d’être en 2008, nous étions en... je sais pas...1868 ? Cela me fait penser que j’ai oublié de vous dire que les deux politiques datent du XIXe siècle. Cette politique fonctionne dans le cadre d’un capitalisme traditionnel, où les entreprises appartiennent à une seule famille ou à un petit groupe d’actionnaires d’un même pays, l’argent perçu n’est pas trop dispersé. Aujourd’hui, les entreprises sont multinationales et ont des centaines d’actionnaires. Les facilités de l’Etat leur servent à rémunérer les actionnaires et à faire plus de bénéfices, d’autant plus si la conjoncture n’est pas très bonne, comme aujourd’hui.

Et, là, j’imagine vos yeux ébahis : "Comment ! Il n’existe que deux politiques de relance et aucune ne fonctionne ? Et, en plus, depuis le XIXe siècle personne n’a pensé à en inventer une autre ?" Eh bien, non et, d’ailleurs, ces deux politiques étant antagonistes, c’est difficile d’en faire une synthèse. C’est pas faute d’avoir essayé, par exemple en laissant le système social s’endetter, en hurlant après le libéralisme tout en assurant ne pouvoir rien faire contre les délocalisation, à part saborder le droit du travail. J’imagine que ça vous rappelle quelque chose ! Par contre, vous aurez remarqué une chose, ces deux politiques reposent sur la consommation.

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Or, qu’est-ce que la consommation ? Vous avez certainement remarqué qu’à la télé, des soi-disant experts nous appellent le plus naturellement du monde "les consommateurs" ; moi, lorsque je serais en couple, je deviendrais une "ménagère de moins de 50 ans". Réjouissant isn’t it ? Puisque l’économie repose sur la consommation et que l’économie doit croître, il est donc théoriquement nécessaire que nous consommions de plus en plus. S’il faut que nous consommions de plus en plus, il faut que nous ayons des désirs d’objets, et que la société nous encourage, par des moyens plus ou moins honnêtes, à se les approprier (cf. article sur Edward Bernays). Il est donc nécessaire que nous ayons du superflu qui nous donne un statut social (écran plat, ordinateur, téléphone portable...) et que ce superflu soit le plus neuf possible. Vous vous sentez minables quand vous avez un portable qui ressemble à un talkie-walkie, votre Fiat Panda 1988 marche super bien, mais elle fait vraiment vieux, de même que votre tube cathodique des années 80. Il faut acheter du neuf et jeter le vieux, c’est la base. Mais parfois, le vieux mettant du temps à vieillir, il faut lui donner un petit coup de pouce et fabriquer des objets à durée de vie courte. Exemple :
- l’électroménager : les premiers appareils étaient certes chers, mais conçus pour durer 10/15 ans. Aujourd’hui même le bas de gamme est devenu relativement cher et la qualité est inaccessible pour la majorité. Votre électroménager dure donc en moyenne de 2 à 5 ans avant d’avoir une panne dont la réparation coûte plus cher que l’objet.
- l’ameublement : auparavant, on vous proposait des meubles banalement en bois. Les premiers meubles en kit étaient en bois, et c’était la révolution de pouvoir se monter une étagère soi-même et pour moins cher. Problème : le bois dure longtemps et les styles sont souvent indémodables. Donc, on invente le Novopan (ou sciure agglomérée avec de la colle chimique cancérigène) et des meubles peu solides et vite démodables. Les prix augmentant, l’agglo devient lui-même cher, le bois totalement inaccessible et, donc, vous voilà obligé d’acheter des meubles de mauvaise qualité qui dureront au maximum 5 ans voire 10, mais en ressemblant à rien à la fin. Pour vous donner un exemple, mon record perso est un meuble micro-ondes qui a mis une semaine avant de se casser la g***** (pour les médisants, il avait été monté par un cousin bricoleur et non par moi) et qui valait quand même 59 €.
- le hi-fi : télé pourrie, radio pourrie, etc., je ne vais pas vous faire un dessin.
- les vêtements, les chaussures : vous vouliez avoir des chaussures en cuir et des vêtements en coton ? Privilégiés !! Aujourd’hui, impossible d’avoir des vêtements en fibres naturelles sans se ruiner et des chaussures en cuir pour moins de 80-90 €. Vous achetez donc des fringues en polyester et des chaussures en plastique. Outre que ça pollue énormément de les produire, ces produits ont une faible durée de vie. Les chaussures durent une saison, voire deux, et les vêtements un an ou deux. Vous devez donc racheter régulièrement, sans parler de la mode qui vous encourage à refaire régulièrement votre penderie.
- la nourriture : c’est super de manger cher et chimique hein ?

Evidemment, je ne peux pas tout lister, mais vous m’avez comprise. Et vous comprenez une chose : cette consommation de base, sur laquelle repose l’économie, c’est la vôtre. L’économie a besoin qu’une frange importante de la population n’ait pas suffisamment d’argent pour acheter des produits de qualité : nous sommes des roulements à billes. Pour les personnes plus aisées, on peut facilement les dompter par l’image : comment tu gagnes 2 000 € par mois et t’as même pas d’i-Phone ??? par exemple. Il faut que la société tout entière soit maintenue dans un état infantile d’insatisfaction, mais que les classes plus aisées aient conscience de leur "chance" de pouvoir avoir plus de choses que les pauvres qui eux doivent rêver de s’enrichir pour enfin pouvoir vraiment consommer.
Cela nécessite quand même que les gens aient une relative confiance en l’avenir - le fameux moral des ménages ! - pour qu’ils ne soient pas tentés de se replier sur des valeurs telles que l’épargne et la tempérance.

Vous vous dites donc : "Mais alors, quand bien même on aurait de la croissance, on vivrait pas mieux, on nous prend uniquement pour des vaches à lait !! "
http://nicolasriou.typepad.fr/photos/uncategorized/2007/09/10/i_shop_art_pub.jpg

Et vous auriez raison ! Parce que si vous associez cette nécessité aux politiques exposées plus haut, vous verrez que pour booster la croissance, on vous rognera dans la joie vos acquis sociaux (Sécu, retraite...), comme ça vous consommerez du service : mutuelles, sécurités sociales privées, caisses de retraites complémentaires. Et pour éviter que vous vous révoltiez, on vous fera peur avec quelque chose : terrorisme, récession, banlieues qui flambent... Donc cette recherche de croissance, en plus de détruire la planète depuis quarante ans, vous appauvrit au profit de quelques-uns et menace vos droits. Et quand bien même on en aurait, vous ne le verriez même pas.



91 réactions


  • donino30 donino30 30 janvier 2008 13:35

    Sur le fond, se demander si on a besoin de la croissance pour bien vivre est une vraie, difficile et intéressante question. Elle est difficilement dissociable de la démographie d’un pays, voire de la démographie de la planète, car si la population augmente, il faut mécaniquement augmenter la production pour en satisfaire les besoins, ne serait-ce que les besoins vitaux et l’infrastructure. On peut sérieusement s’interroger sur ce point, la raison qui pousse nos politiques à sauter de joie en diffusant les bons chiffres de la démographie française. Qu’est ce que cela peut bien faire, que la population stagne voire régresse un peu ? N’est ce pas finalement salvateur pour la planète à terme ? Si la seule raison invoquée est que c’est une bonne nouvelle car du coup les régimes de retraite et la sécu pourront s’équilibrer dans 30 ans, ça me parait un peu limite... Enfin je suis sans doute trop bête pour comprendre .

     

    Sinon, je ne peux laisser passer :

     

    "... la libérale, actuellement testée par le gouvernement de Sarkozy, préfère se focaliser sur les entreprises. Elle part du postulat que, si on allège au maximum les charges des entreprises..."

     

     

    Oui, comme le dit l’auteur, SI on allège les charges des entreprises. Le fait est qu’en 2008 la France reste le quasi-recordman mondial des charges sociales juste derrière notre modèle nordique.

    NS aurait peut être aimé mettre en place un modèle libéral, ça c’est possible sans en être certain, mais le fait est que non seulement il n’est actuellement pas en place et donc ne peut être testé, mais surtout que on ne semble absolument pas en prendre la direction à la lecture du rapport Attali. Il faudrait que tout le monde comprenne qu’un modèle économique libéral, c’est sur les chiffres de la pression fiscale qu’il se mesure, pas sur les beaux discours.

     

     

     

     


  • Jason Jason 30 janvier 2008 13:39

    La seule croissane que j’ai constatée ces douze derniers mois, c’est celle des prix.

     

    Dans la panoplie des crises, vous avez oublié les crises financières, du pétrole, de l’environnement, de l’empoisonnement public par industrie chimique interposée, des malfaiteurs de tous poils, et autre menaces que nos élus brandissent à l’envi pour faire revenir à eux les petits enfants égarés d’effroi que nous sommes.

     

    "Faites en sorte qu’on ait besoin de vous" (Machiavel, conseil aux princes)

     

    Ah, quelle époque !!!


  • Black Ader 30 janvier 2008 13:44

    "ni à cause de la mauvaise gestion des entreprises,"

    Les entreprises française sont trés bien géré, sinon les fonds de pensions ne les auraient pas acheté.

     

    "seulement, à quel prix paie-t-on aujourd’hui ces quelques années de dévelloppement ? Nous avons détruit 80% de la biodiversité en Europe, engagé une dynamique de réchauffement climatique incontrôlable, bétonné à outrance."

    N’importe quoi.

     

    "Les allergies, les maladies respiratoires, cardio vasculaires, les cancers ont énormément augmenté."

    Nan. Simplement, avant les gens crevaient sans qu’on sache trop pourquoi.

     

    "Il existe principalement 2 politiques de relance de l’économie : celle de Keynes et la politique dite libérale."

     

    Nan. Le politique libérale ne vise pas du tout à "relancer", au contraire.

     

    " La politique de Keynes se base, pour simplifier, sur l’endettement de l’Etat : l’Etat s’endette pour offir des aides à la population et/ou lancer une politique de grands travaux. Plus aisée, la population va consommer et donc relancer l’industrie qui va embaucher. Le chômage va régresser, et donc les gens consommeront plus et rembourseront petit à petit la dette de l’Etat jusqu’à le rendre bénéficiaire. L’exemple le plus connu est la politique du New Deal aux USA après la crise de 29."

     

    Nan ; Le New Deal fut un échec. Seul Hitler à réussi ce genre de politique, qui ne peut réussir qu’avec des conditions trés précise introuvable aujourd’hui. Les gens ne sont pas stupide, et savent que si l’Etat leur donne du fric, c’est qu’il va le reprendre ailleur. Par ailleur, la politique Keynésienne est contradictoire, puisqu’on augmente les salaire, donc du travail, tout en s’imaginant que les patrons vont embaucher. C’est s’imaginer que si l’Etat augmente le prix de la banane de 35%, la consomation de bananes va s’envoler ! C’est ridicule. La politique Keynesienne ne produit donc que de l’inflation, et donc, inévitablement, du chomage et une dette.

     

     

    "la politique de relance de Bush se fonde sur les théories de Keynes,"

    Pas du tout.

     

     

    " Pour l’appliquer il faudrait par exemple taxer les revenus des actions, les fameux stock-options"

     

    AH AH HA AH  !!! Non, mais vous rigolez ?? C’est pinuts ! Quelques millions rien de plus.

     

    "et entre autre réduire drastiquement le train de vie de l’état, ce que personne n’est prêt à faire."

     

    Hu ? Vous êtes sur d’avoir compris le principe de la politique Keynésienne ??

     

    "La deuxième politique, la libérale, actuellement testée par le gouvernement de Sarkozy, préfère se focaliser sur les entreprises."

     

    Ah ? Ou ca ??

     

    "Elle part du postulat que, si on allège au maximum les charges des entreprises, qu’on les subventionne, qu’on "flexibilise" le marché du travail, alors les entreprises embaucheront."

    Elle part du postula que les gens savent ce qui est bon pour eux, et que si on leur fou la paix, feront les meilleurs études, ils trouveront le meilleur travail, le mieux payé, seront inventif et motivé, crérons des entreprises pour devenir milliardaire, embaucheront, feront des enfants, etc..

     

    "Cette politique fonctionnerait si, au lieu d’être en 2008, nous étions en...je sais pas...1868 ?"

    Ca marche trés bien dans qusi tout les pays riches, je vous ferrez dire..

     

    "Cela me fait penser que j’ai oublié de vous dire que les deux politiques datent du XIX° siècle."

     ?? AH AH AH  !! Hayek ? Keynes ?

     

    "Cette politique fonctionne dans le cadre d’un capitalisme traditionnel, où les entreprise appartiennent à une seule famille ou à un petit groupe d’actionnaires d’un même pays, l’argent perçu n’est pas trop dispersé . Aujourd’hui les entreprises sont multinationales et ont des centaines d’actionnaires. Les facilités de l’Etat leur servent à rémunérer les actionnaires et à faire plus de bénéfices, d’autant plus si la conjoncture n’est pas très bonne, comme aujourd’hui."

    On ne voit pas de rapport. Par ailleur vous inversez les rôle : c’est l’Etat qui à besoin des entreprises, c’est lui qui vie d’elle, pas l’inverse.

     

    "moi lorsque je serais en couple je deviendrais une "ménagère de moins de 50 ans""

    Nan. A partir du moment ou vous formerez un ménage, bref, dés que vous serez célibataire et vivrez seule.

     

    "Puisque l’économie repose sur la consommation, et que l’économie doit croître, il est donc théoriquement nécessaire que nous consommions de plus en plus."

     

    L’économie repose sur l’investissement et le travail, la consomation n’en est que la récompense. Par ailleur la hausse de consomation, si vous aviez des yeux pour le voir, c’est essentiellement une hausse qualitative : on n’a pas 10 fois plus de voiture parce qu’on est 10 fois plus riche, mais une voiture 10 fois mieux.

     

    "Il est donc nécessaire que nous ayons du superflu qui nous donne un statut social (écran plat, ordinateur, téléphone portable,....) et que ce superflu soit le plus neuf possible."

    Il n’y a aucun status social a avoir un téléphone ou un écran plat ! (Vous vous baladez avec ca sur la tête pour faire style ??)

     

    "les premier appareils étaient certes chers, mais conçus pour durer 10/15 ans. Aujourd’hui même le bas de gamme est devenu relativement cher, et la qualité est inaccessible pour la majorité. Votre électroménager dure donc en moyenne de 2 à 5 ans avant d’avoir une panne dont la réparation coûte plus cher que l’objet."

    Bref, ils sont moins cher, donc de moins bonne qualité que les anciens produits que vous ne pouviez pas vous payer. Et ? Vous n’aurez JAMAIS une Rolls au prix d’une traban.

     

     

    " Les premiers meubles en kit étaient en bois, et c’était la révolution de pouvoir se monter une étagère soi-même et pour moins cher. Problème le bois dure longtemps, et les styles sont souvent indémodables. Donc, on invente le Novopan"

    Voila : interdisont les meubles pour les pauvres, seules les commode Louis XIV devraient être autorisées..

     

    "Pour vous donner un exemple, mon record perso est un meuble micro-onde qui mis une semaine avant de se casser la g***** (pour les médisants, il avait été monté par un cousin bricoleur et non par moi) et qui valait quand même 59€."

    Et ? Vos ancétres n’achetez qu’un pantalon pour toute leur vie : c’était mieux ?

     

    " L’économie a besoin qu’une frange importante de la population n’ait pas suffisemment d’argent pour acheter des produits de qualité : nous sommes des roulements à billes."

     ??????????????????, Vous vous sentez bien ????

     

    "Pour les personnes plus aisées, on peut facilement les dompter par l’image : comment tu gagnes 2000€ par mois et t’as même pas d’I-Phone ???"

     

    Ca marche avec les gars des cités, pas avec les gens aisé, par définition diplômés et intelligents.

     

    "Il faut que la société toute entière soit maintenue dans un état infantile d’insatisfaction, mais que les classes plus aisée aient conscience de leur "chance" de pouvoir avoir plus de choses que les pauvres qui eux doivent rêver de s’enrichir pour enfin pouvoir vraiment consommer."

    Les classes aisés se foutent totalement de l’opinion des inférieurs. Vous vous imaginez sérieusement qu’un PDG du CAC40 achéte un Ipod pour "faire style" auprés des voyoux des cités ??

     

    "Cela nécessite quand même que les gens aient une relative confiance en l’avenir -le fameux moral des ménages !- pour qu’ils ne soient pas tentés de se replier sur des valeurs telles que l’épargne et la tempérence."

     

     ????

     

    "Vous vous dites donc, "Mais alors, quand bien même on aurait de la croissance, on vivrait pas mieux, on nous prend uniquement pour des vaches à lait !!""

    Vous êtes débile ou quoi ???

     

    "Parce que si vous associez cette nécessité aux politiques exposées plus haut, vous verrez que pour booster la croissance, on vous rognera dans la joie vos acquis sociaux (sécu, retraite...), comme ça vous consommerez du service : mutuelles, sécurités sociales privées, caisses de retraites complémentaires."

    Il n’y a pas "d’acquis", tout est négociable, et par ailleur, tout ca c’est de la consomation, financé pas la croissance. Plus de croissance, plus "d’acquis".

     

    "Donc cette recherche de croissance, en plus de détruire la planète depuis 40 ans vous appauvrit au profit de quelques uns et menace vos droits. Et quand bien même on en aurait vous ne le verriez même pas."

    Formidable. Maintenant, prenon un cas concret. Un type qui n’a pas eu de croissance depuis 40 ans, et qui veut se payer un médicament de 2008 : a votre avis, c’est quoi son avenir ?

    Votre modéle, c’est l’Afrique, c’est ca ? Ou l’on est super heureux dans la misére ?

     

    Vous êtes étudiante en quoi, exactement ?


    • Jason Jason 30 janvier 2008 13:58

      Votre billet-massue m’interpelle. Voulez-vous (pouvez-vous) me dire ce qui vous consume ? Tant de paramètres, tant d’égarements, en deux mots, vous voudriez dire quoi ?

       

      Merci.


    • Djanel 30 janvier 2008 14:33

      Encore deux points pour replier Black Ader


    • Black Ader 30 janvier 2008 18:47

      "Votre billet-massue m’interpelle. Voulez-vous (pouvez-vous) me dire ce qui vous consume ?"

      J’hésite, entre ma facination pour la bêtise, et la pitié que ses adeptes m’inspire.

       

      "Tant de paramètres, tant d’égarements, en deux mots, vous voudriez dire quoi ?"

       

      Qu’avec des idées aussi conne, on va vite rejoindre le niveau de l’Afrique. Je rappel qu’il y a en réalité 25% de chomeurs en France.. 7 millions de pauvres.. Que nos entreprises ne nous appartiennent -presque- plus.. Que 50% des français vie avec moins de 1300€/Mois (plus, vous êtes donc un Riche).. Qu’un SMICARD paye 600€ par mois de SS (parait que c’est un acquis, de se faire enculer).. Et inutile de parler de la dette. A part femme de ménage pour touriste US et Chinois, et l’émigration, on ne voit pas beaucoup d’avenir pour la majorité des français..

       

      C’est tout de même étrange, ces gens qui dansent sur un volcan en s’imaginent qu’ils ne vont pas payer. C’est la même chose que ces Ducs qui avant la Révolution étaient Rousseauiste et trés pour l’égalité et autre droit naturel, que le peuple est toujours bon, formidable ! et qui on finis guillotinés. La, ca sera sur un lit d’hopital, sans soin, parce qu’on a pas le budget.. Vive la recession (décroissance, comme on dit pour faire chicos)..


    • Jason Jason 30 janvier 2008 19:31

      Mais, Black Ader (veine noire) ne vous faites pas de soucis, on y est déjà dans votre monde apocalyptique. Vous dites "on va rejoindre l’Afrique", c’est fait. Nous sommes devenus le tiers monde de l’Asie et du Japon qui nous envoient leurs produits bas de gamme. Je m’explique en ce qui concerne le Japon : nous recevons par conteneurs entiers leurs tracteurs agricoles d’occasion (moyenne d’âge 15-20 ans) revendus en Europe à des prix battant toute concurrence— et sans jamais espoir d’avoir des pièces de rechange. Cela me fait penser à l’époque encore récente où on envoyait nos vieux vehicules fatigués vers l’Afrique.

       

      Pas de quoi s’exciter, on y est bel et bien. C’est le destin des peuples de se faire bouffer. Et nous sommes déjà sur l’assiette de certains. Espérons que l’ivresse de la consommation nous rendra aveugles et sourds.


    • Brieuc Le Fèvre brieuclef 7 février 2008 14:42

      Black Ader est apparemment un libéral convaincu (il dit bien que ce mode économique réussi dans pratiquement tous les pays riches, non ?). La plupart des démentis qu’il oppose à l’article en cause ici sont d’ailleurs faits plus sur le mode incantatoire ou du déni que sur un mode argumenté.

      Le libéralisme, au plus profond de sa structure idéologique, c’est "la somme des vices privés se transforme en bien public" (Mandeville, XVIIIème siècle), à travers l’action de la "main invisible" de Adam Smith (XVIIIème aussi). Ces deux affirmations sont des postulats, qui finissent ces temps-ci par tourner à l’idôlatrie.

      Rien ne prouve que ces deux postulats soient vrais : ils ont été posés comme base de départ à la construction d’un système économique, théorisé par "l’économie politique". Rien ne prouve non plus qu’ils soient les seuls postulats pouvant être pris comme base pour la construction d’un système économique (de base différente, donc in fine différent). Rien ne prouve enfin qu’ils soient des postulats absolus, donc ils pourraient devenir des théorèmes dans le cadre d’une théorie économique plus vaste dont le libéralisme serait une variante possible.

      Ceci dit, si nous considérons ces deux postulats du point de vue philosophique, poussés qu’ils sont aujourd’hui à leur extrême dans la dimension religieuse, il en ressort une divinisation du Marché par tous les acteurs économiques. Or, quand Dieu exige la Croissance, quand Dieu absout toute déviance en vue de satisfaire le Marché (c’est-à-dire Lui-Même), nous observons le phénomène de fanatisation, qui conduit à la barbarie ; dénué de toute culpabilité, de tout remord, le zélote du Marché trucide allègrement son prochain, symboliquement à travers "le fonctionnement du marché" (cf. Société Générale), mais aussi physiquement à travers la satisfaction immédiate de ses pulsions, comme le veut le Marché (viols collectifs, incendies criminels, pulsion morbides en direction des femmes, des homosexuels, des pauvres, bref, de tout ce qui est plus faible que le criminel en question). C’est là une piste pour comprendre l’évolution de notre civilisation vers la violence gratuite et la surconsommation irréfléchie (pudiquement qualifiée "d’achat impulsif" par les marketers).

      Bref, le libéralisme est une forme particulièrement mortifère de l’économie, qui place tout un chacun devant l’obligation de rejeter toute morale (ce pour quoi il est possible de qualifier le capitalisme libéralisé de système a-moral, à ne pas confondre avec immoral).

      Mais soyons clair : je ne suis pas pour autant un défenseur acharné des systèmes étatiques dirigistes à la Staline. L’Histoire nous a enseigné ce que leur application pouvait produire d’horreur. Si une sortie existe, elle passera par une redéfinition des postulats de base, et par la construction d’une autre théorie économique. Entre autre, la planète Terre étant un système limité, de dimensions finies, il est impossible d’y faire tenir quoi que ce soit dont la croissance serait continue et infinie. C’est physique, nous ne pouvons pas dépasser cela. En conséquence, un système qui fait de sa propre croissance une condition structurelle de sa pérennité ne peut pas exister durablement sur notre planète. Par suite, il est logique de conclure que le capitalisme, basé sur la croissance, ne peut que rencontrer crise sur crise, à chaque fois que sa croissance lui aura fait atteindre la limite de la planète au niveau de son facteur essentiel de développement ; par exemple, industrie = crise de 29, colonialisme = guerre mondiale, finance = crise boursière actuelle, etc, en faisant toutefois bien attention à considérer ces crises comme multi-factorielles, exprimant une limite de croissance rencontrée par le capitalisme, limite généralement exprimée à travers un choc dans la civilisation : choc du chômage en 29, choc de l’exacerbation des nationalismes en 33-45, choc du "pouvoir d’achat" aujourd’hui, tous ayant, par effet de propagation, des conséquences profondes sur la société, conséquence dont la visibilité immédiate cache souvent la limite de croissance initiale.

      Nous avons donc ici un indice pour construire une autre théorie économique : elle devra considérer la croissance non pas comme un besoin structurel, mais comme un indicateur de l’évolution de la production globale de richesse. La croissance pouvant donc être positive ou négative, non pas en fonction d’objectifs pré-établis, mais en conséquence d’une réalité au sein de la civilisation (baisse des ressources, baisse des besoins par augmentation du taux d’équipement, variation démographique, etc). Vous noterez ici que, contrairement à certains que l’on entend ici ou là, je ne divinise pas, par réaction, la décroissance ! En effet, placer la décroissance comme contrainte structurelle serait aussi stupide que de diviniser la croissance !

      Je m’excuse de m’être éloigné du sujet, mais j’ai cru important de noter ce qui précède, afin de bien faire comprendre ces deux points essentiels à tous ceux qui, comme Black Ader, sont convaincus que le libéralisme sauvera le monde :

      1- Le libéralisme n’est pas un bon système pour donner une civilisation paisible et équitable (la violence y règne absolument, même si pour nos pays, elle est reportée à la marge : tiers-monde, SDF, etc)

      2- Le libéralisme ne tient que parce qu’il s’est transformé en religion, qui comme toutes les religions dicte à ses ouailles la "bonne" manière de comprendre le monde. Les arguments avancés par les libéraux à l’encontre des propositions non-libérales se traduisent le plus souvent par des credo issus de l’exégèse de la bible libérale (les oeuvres de Smith et Hayek entre autres), et finissent, en cas de résistance, par un refus définitif de discuter, au prétexte que le contradicteur ne sait pas de quoi il parle et que ses idées sont farfelues.

      Si quelqu’un a déjà essayé de discuter du bien fondé des thèses libérales avec un libéral, il saura de quoi je veux parler...


    • ThatJazz ThatJazz 7 février 2008 14:51

      Merci pour ce commentaire intelligent, je suis assez en accord avec votre analyse du système libéral. Seulement un aspect me semble important et vous n’en avez pas parlé, c’est que ce système est lié, je crois, au patriarcat. Le système patriarcal repose sur la possession et la propriété desquelles découlent beaucoup de problèmes, je crois qu’on peut tous en convenir. Notamment tous les problèmes d’exclusion dont vous parlez existent dans des sociétés sans aucune croissance. Mais là je dérive :) .

      Autre chose, vous dites ne pas opposer la croissance à la décroissance. Dans un sens je suis d’accord, et je pense très sincèrement qu’on ne peut imposer le partage, parce que ça doit découler d’une réflexion, d’une évolution de la société, sinon c’est la dictature. Cependant, il est facile de comprendre que si on appliquait le développement durable (même si l’expression est un peu un oxymore enfin bon passons !) la croissance ralentirait, voire elle commencerait à décroître, pour la bonne raison que les choses se stabiliseraient et qu’on consommerait certainement moins. Le paradoxe de la décroissance, c’est qu’elle produirait aussi des richesses, contrairement à ce qu’on tente de nous faire croire.


  • siger99 30 janvier 2008 14:30

    Ce qui est "amusant", c’est que dans les années 80 on parlait de "Décroissance" à la une de magazines comme "Times". C’étaient d’ailleurs plutôt les Japonais qui se posaient cette question.
     

    De nos jours, ce mot à entièrement disparu de notre vocabulaire, alors même qu’on parle de plus en plus des problèmes écologiques.

    Evidemment, la politique est plus facile en période de croissance : quand le gâteau grandit, on peut en donner facilement une plus grande part à tous !!

     


    • Francis, agnotologue JL 30 janvier 2008 15:19

      Non, quand le gateau grandit, ce sont les inégalités qui croissent. La seule croissance est celle des profits. La part de la rémunération du travail était de 70%, celle du capital 30. Aujourd’hui les rapports sont 60 : 40.

      En quelques années, à pouvoir d’achat constant pour les revenus du travail, ceux du capital ont augmenté de plus de 50%. Les inégalités sont facteur de croissance et la croissance est facteur de profits.

      Si le pouvoir d’achat des revenus du travail salariés a augmenté de 10%, cela veut dire que celui des revenus du capital a augmenté de 71%.

       


    • nick 30 janvier 2008 14:54

      meuh non lol....Black Ader c’est notre bon vieux NPM !!! Content qu’il soit revenu...ahlala tant de conneries en si peu d’espace....j’adore !!


    • Vincent 30 janvier 2008 14:54

      Black ader me rappelle plutôt adolphos, les anciens se souviendront peut être de lui .

      Même fautes d’orthographe, même façon de commenter tout l’article en le recopiant, même façon de dénigrer sans jamais argumenter, même façon d’asséner ses vérités comme... des coups de massue.

      bizarre autant qu’étrange...


  • Vincent 30 janvier 2008 14:49

    Bon article, bon constat, surtout pour la durée de vie raccourcie des biens de consommation. D’ailleurs ça me fait bien rigoler d’entendre parler d’écologie de la bouche de tous les politiques et des grandes entreprises : l’écologie et l’économie de marché sont totalement antinomiques, si je crée demain une usine qui fabrique des micro-ondes indestructibles (ou presque, et c’est faisable, on a bien des sondes qui se baladent dans l’espace depuis 30 ans et qui fonctionnent toujours !), que va-t-il se passer ? Tous ceux qui travaillent dans des usines de micro-ondes seront au chomage ? Pourtant, le besoin "four à micro-ondes" sera définitivement satisfait pour tous, si le boulot est fait, pourquoi les employés ne toucheraient-ils pas leur salaire ?

    D’ailleurs, que se passera-t-il quand tout le travail effectué aujourd’hui par des humains sera automatisé ? Tout le monde sera au chômage et crèvera la faim dans la rue, sauf les actionnaires qui auront chacune un million d’ipods, de télés plasma et d’appartements pour chacun d’eux, et toute la nourriture ? C’est complètement absurde !

    Le capitalisme a besoin qu’on consomme et qu’on pollue pour exister, il est fondamentalement voué à l’échec. Quand on aura tout détruit, que la sécheresse la pollution et la montée des mers auront décimé la population mondiale, les élites qui auront survécu (car c’est la populace qui en patira bien sûr) ne referont sûrement pas la même erreur. En attendant ce jour, on continue de tout automatiser (pour pas qu’ils se fatiguent trop quand toute la main d’oeuvre aura disparu), et de tout polluer (pour nous éradiquer à petit feu d’ici là) On leur construit une belle arche, mais ils ne nous ont pas réservé de places.

    La science fiction, depuis les années 50, nous dépeint souvent un futur post-apocalyptique, où les survivants sont des barbares hirsutes et incultes, qui doivent de dépatouiller avec les reliques de la civilisation, lutter contre la sécheresse et la pollution radioactive pour trouver leur nourriture. Moi je crois que l’avenir sera tout le contraire : un petit paradis de tranquilité et d’équilibre. Malheureusement, y’en aura pas pour tout le monde...


  • Francis, agnotologue JL 30 janvier 2008 15:02

     

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34610 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34636

    Par ailleurs vous écrivez : "" L’économie a besoin qu’une frange importante de la population n’ait pas suffisamment d’argent pour acheter des produits de qualité"". Cela est vrai, tant sur la pression opérée sur les salaires que sur les marges bénéficiaires. A ce sujet, l’article "Grenelle de l’environnement et Union européenne : où va le bio ? " apporte un complément d’analyse utile.

     

    Excellent article, et bien écrit.

    Vous dites : ""Et pour éviter que vous vous révoltiez, on vous fera peur avec quelque chose : terrorisme, récession, banlieues qui flambent... "". J’ajoute : N’oubliez pas le cancer que vous avez aussi mentionné plus haut : ""Les allergies, les maladies respiratoires, cardiovasculaires, les cancers ont énormément augmenté"".

    A ce sujet, avez-vous lu cet excellent article : "Le crabe aux pinces d’or" paru hier ?

     

     


  • Emmanuel W 30 janvier 2008 15:53

    Ach, la croââssance. Permet au politicien et à l’économiste de limiter son activité cérébrale à sa moelle épinière.

    Bouc émissaire quand elle n’est pas là, mission sédative accomplie quand elle est là. Tout baigne.

    Encore combien de dizaines d’années pour sortir de ce concept délétere ?

    Croâ, croâ, en démocrassie.
     


  • c.d.g. 30 janvier 2008 16:06

    Article interressant.

    Petites remarques sur la forme :

    1) Keynes c est le XX sciecle, pas XIX. Pour la theorie liberale, c est a l origine Adam Smith XVIII. Le retour au XIX sciecle c est un argument politique de la gauche francaise.

    2) Pourquoi mettre des termes anglais dans le texte (is n’t it, The question) ? Ca apporte quoi ?

    Je suis pas un anglophobe primaire mais soit on ecrit dans une langue soit dans l autre (ou alors c est pour faire couleur locale, comme dans les BD)

     

    Sur le fond.

    Je pense que le principale avantage de la croissance c etait qu on pouvait se permettre de ne pas faire de choix. Si le gateau augmente beaucoup, vous pouvez vous permettre de distribuer une part plus grosse a tout le monde meme s ils ont des objectifs differents. Par exemple l etat pourrait subventionner l energie solaire pour faire plaisir aux ecolos et le nucleaire.

    Quand il n y a plus d argent, on est oblige de faire des choix et donc de mecontenter une partie de la population. On subventionne les pecheurs mais on taxe le poisson (pecheurs contents, consommateurs pas content).

    Etant trop jeune pour me rappeler la qualite des produits dans les annees 50 ou avant, je peux pas dire si ils etaient vraiment de meilleure qualite.

    Mais c est sur qu a l epoque, les gens etaient plus pauvres et donc faisaient attention a ce qu ils achetaient. Et comme c etait cher ca devait etre reparable.

    C est vrai que l objectif des entreprises actuelles c est de faire du non reparable (et avec le cout de la main d oeuvre en europe c est assez facile. meme si la piece a changer coute 1 €, le deplacement + le temps passe par un professionel fera qu il sera moins cher d acheter un produit de remplacement fait en chine).

    En outre, certains savoir (pour reparer) se perdent.

    Tiens juste un test comme vous etes une jeune femme, vous savez coudre ?

    Reparez vous vos vetements ou en achetez vous d autres (a 90% fait en chine) ?


    • ThatJazz ThatJazz 30 janvier 2008 22:27

      Alors pour les anglicismes, je ne sais pas c’est venu tout seul (Jean-Claude Vandamme sort de mon corps !). Pour Keynes, je compte à partir de son siècle de naissance.

      Pour ce qui est de réparer ses vêtements, j’ai des connaissances très limitées en couture. Mais le problème c’est surtout que les vêtements naturels sont très chers, et qu’ayant des revenus limités je dois acheter par la force des choses des vêtements fabriqués en Chine et qui sont souvent irréparables...


  • Itapetininga 30 janvier 2008 16:39

    J’aimerais que l’on m’explique l’objet de ces commentaires notamment de Djamel visant a replier le commentaire de Black Ader.

    Avez vous lu son commentaire dans sa totalité, certes comme souvent il contient quelques absurdités et abus de langage , voir grossiertés

    « Ça marche avec les gars des cités, pas avec les gens aisé, par définition diplômés et intelligents. »

    ou bien encore « Vous êtes débile ou quoi ? ? ? »

    Mais pour le reste il réfute point par point la théorie de l’auteur et certains de ces arguments sont a mon sens des plus juste

    Alors pour lutter contre l’obscurantisme des uns et le repliage des autres voici son texte expurgé de ses mots plus ou moins déplaisant :

    « ni à cause de la mauvaise gestion des entreprises, »

    Les entreprises française sont très bien géré, sinon les fonds de pensions ne les auraient pas acheté.

    « seulement, à quel prix paie-t-on aujourd’hui ces quelques années de développement ? Nous avons détruit 80% de la biodiversité en Europe, engagé une dynamique de réchauffement climatique incontrôlable, bétonné à outrance. »

    N’importe quoi.

    « Les allergies, les maladies respiratoires, cardio vasculaires, les cancers ont énormément augmenté. »

    Nan. Simplement, avant les gens crevaient sans qu’on sache trop pourquoi.

    « Il existe principalement 2 politiques de relance de l’économie : celle de Keynes et la politique dite libérale. »

    Nan. Le politique libérale ne vise pas du tout à « relancer », au contraire.

    « La politique de Keynes se base, pour simplifier, sur l’endettement de l’Etat : l’Etat s’endette pour offir des aides à la population et/ou lancer une politique de grands travaux. Plus aisée, la population va consommer et donc relancer l’industrie qui va embaucher. Le chômage va régresser, et donc les gens consommeront plus et rembourseront petit à petit la dette de l’Etat jusqu’à le rendre bénéficiaire. L’exemple le plus connu est la politique du New Deal aux USA après la crise de 29. »

    Nan ; Le New Deal fut un échec. Seul Hitler à réussi ce genre de politique, qui ne peut réussir qu’avec des conditions trés précise introuvable aujourd’hui. Les gens ne sont pas stupide, et savent que si l’Etat leur donne du fric, c’est qu’il va le reprendre ailleur. Par ailleur, la politique Keynésienne est contradictoire, puisqu’on augmente les salaire, donc du travail, tout en s’imaginant que les patrons vont embaucher. C’est s’imaginer que si l’Etat augmente le prix de la banane de 35%, la consomation de bananes va s’envoler ! C’est ridicule. La politique Keynesienne ne produit donc que de l’inflation, et donc, inévitablement, du chomage et une dette.

    « la politique de relance de Bush se fonde sur les théories de Keynes, »

    Pas du tout.

    « Pour l’appliquer il faudrait par exemple taxer les revenus des actions, les fameux stock-options »

    C’est pinuts ! Quelques millions rien de plus.

    « et entre autre réduire drastiquement le train de vie de l’état, ce que personne n’est prêt à faire. »

    Excusez moi mais Vous êtes sur d’avoir compris le principe de la politique Keynésienne ? ?

    « La deuxième politique, la libérale, actuellement testée par le gouvernement de Sarkozy, préfère se focaliser sur les entreprises. »

    Ah ? Ou ca ? ?

    « Elle part du postulat que, si on allège au maximum les charges des entreprises, qu’on les subventionne, qu’on »flexibilise« le marché du travail, alors les entreprises embaucheront. »

    Elle part du postula que les gens savent ce qui est bon pour eux, et que si on leur fou la paix, feront les meilleurs études, ils trouveront le meilleur travail, le mieux payé, seront inventif et motivé, crérons des entreprises pour devenir milliardaire, embaucheront, feront des enfants, etc..

    « Cette politique fonctionnerait si, au lieu d’être en 2008, nous étions en...je sais pas...1868 ? »

    Ca marche trés bien dans quasi tout les pays riches, excusez du peu

    « Cela me fait penser que j’ai oublié de vous dire que les deux politiques datent du XIX° siècle. »

    Hayek ? Keynes ?

    « Cette politique fonctionne dans le cadre d’un capitalisme traditionnel, où les entreprise appartiennent à une seule famille ou à un petit groupe d’actionnaires d’un même pays, l’argent perçu n’est pas trop dispersé . Aujourd’hui les entreprises sont multinationales et ont des centaines d’actionnaires. Les facilités de l’Etat leur servent à rémunérer les actionnaires et à faire plus de bénéfices, d’autant plus si la conjoncture n’est pas très bonne, comme aujourd’hui. »

    On ne voit pas de rapport. Par ailleurs vous inversez les rôles : c’est l’Etat qui à besoin des entreprises, c’est lui qui vie d’elle, pas l’inverse.

    « moi lorsque je serais en couple je deviendrais une »ménagère de moins de 50 ans«  »

    Nan. A partir du moment ou vous formerez un ménage, bref, dés que vous serez célibataire et vivrez seule.

    « Puisque l’économie repose sur la consommation, et que l’économie doit croître, il est donc théoriquement nécessaire que nous consommions de plus en plus. »

    L’économie repose sur l’investissement et le travail, la consomation n’en est que la récompense. Par ailleur la hausse de consomation, si vous aviez des yeux pour le voir, c’est essentiellement une hausse qualitative : on n’a pas 10 fois plus de voiture parce qu’on est 10 fois plus riche, mais une voiture 10 fois mieux.

    « Il est donc nécessaire que nous ayons du superflu qui nous donne un statut social (écran plat, ordinateur, téléphone portable,....) et que ce superflu soit le plus neuf possible. »

    Il n’y a aucun status social a avoir un téléphone ou un écran plat ! (Vous vous baladez avec ca sur la tête pour faire style ? ?)

    « les premier appareils étaient certes chers, mais conçus pour durer 10/15 ans. Aujourd’hui même le bas de gamme est devenu relativement cher, et la qualité est inaccessible pour la majorité. Votre électroménager dure donc en moyenne de 2 à 5 ans avant d’avoir une panne dont la réparation coûte plus cher que l’objet. »

    Bref, ils sont moins cher, donc de moins bonne qualité que les anciens produits que vous ne pouviez pas vous payer. Et ? Vous n’aurez JAMAIS une Rolls au prix d’une traban.

    « Les premiers meubles en kit étaient en bois, et c’était la révolution de pouvoir se monter une étagère soi-même et pour moins cher. Problème le bois dure longtemps, et les styles sont souvent indémodables. Donc, on invente le Novopan »

    Voila : interdisont les meubles pour les pauvres, seules les commode Louis XIV devraient être autorisées..

    « L’économie a besoin qu’une frange importante de la population n’ait pas suffisemment d’argent pour acheter des produits de qualité : nous sommes des roulements à billes. »

    Vous vous sentez bien

    « Pour les personnes plus aisées, on peut facilement les dompter par l’image : comment tu gagnes 2000€ par mois et t’as même pas d’I-Phone ? ? ? »

    Ca marche avec les gars des cités, pas avec les gens aisés, par définition diplômés et intelligents.

    « Il faut que la société toute entière soit maintenue dans un état infantile d’insatisfaction, mais que les classes plus aisée aient conscience de leur »chance« de pouvoir avoir plus de choses que les pauvres qui eux doivent rêver de s’enrichir pour enfin pouvoir vraiment consommer. »

    Les classes aisés se foutent totalement de l’opinion des inférieurs. Vous vous imaginez sérieusement qu’un PDG du CAC40 achéte un Ipod pour « faire style » auprés des voyoux des cités ? ?

    « Vous vous dites donc, »Mais alors, quand bien même on aurait de la croissance, on vivrait pas mieux, on nous prend uniquement pour des vaches à lait !!«  »

    JE doute ????

    « Parce que si vous associez cette nécessité aux politiques exposées plus haut, vous verrez que pour booster la croissance, on vous rognera dans la joie vos acquis sociaux (sécu, retraite...), comme ça vous consommerez du service : mutuelles, sécurités sociales privées, caisses de retraites complémentaires. »

    Il n’y a pas « d’acquis », tout est négociable, et par ailleurs, tout ca c’est de la consommation, financé par la croissance. Plus de croissance, plus « d’acquis ».

    « Donc cette recherche de croissance, en plus de détruire la planète depuis 40 ans vous appauvrit au profit de quelques uns et menace vos droits. Et quand bien même on en aurait vous ne le verriez même pas. »

    Formidable. Maintenant, prenons un cas concret. Un type qui n’a pas eu de croissance de son salairedepuis 40 ans, et qui veut se payer un médicament de 2008 : a votre avis, c’est quoi son avenir ?

    Votre modéle, c’est l’Afrique, c’est ca ? Ou l’on est super heureux dans la misére ?

    Vous êtes étudiante en quoi, exactement ?

    Fin de la copie des commentaires de Ader

    La prochaine fois lisez avant de replier

    Pour ce qui concerne la croissance cet article est une théorie qui a ses adeptes et ses contradicteurs alors un peu de respect mutuel cela ne fait pas de mal etcela facilite la reflexion

    (surtout pour ceux qui ne prennent pas le temps de lire les commentaires jusqu’au bout)


    • Vincent 30 janvier 2008 17:11

      Vous trouvez ces commentaires constructifs ?? vous appelez ça des arguments ?

      "N’importe quoi." ça c’est étoffé comme argument

      "Nan. Simplement, avant les gens crevaient sans qu’on sache trop pourquoi." admettons, c’est sûr qu’on ne peut pas prouver qu’il y a plus de cancers qu’il y a 400 ans mais bon...

      "Nan. Le politique libérale ne vise pas du tout à "relancer", au contraire." alors à quoi sert la politique libérale ? à tout faire effondrer ?

      "Pas du tout." encore un miracle de la démonstration. On le croit sur parole

      "Ah ? Ou ca ? ?" idem

      Je passe sur le reste mais ça ne vole pas tellement plus haut ; ça pinaille sur des expressions, ça paraphrase sans apporter de réels arguments.

      Par ailleurs, le système de vote existe pour une raison, et quand vous recopiez un commentaire replié, vous supprimez l’utilité de ce système, en plus de consommer des ressources inutilement sur le serveur, d’autre part je ne vois ce qui vous permet de penser que les gens votent sans lire le commentaire, j’ai lu le comm jusqu’a bout et l’ai trouvé inutile et stupide, donc je l’ai voté négativement, mais voilà il y a toujours un extremiste de la bonne pensée qui veut imposer son point de vue aux autres...

      Finalement, recopier un commentaire replié (mais toujours lisible en cliquant sur le lien) est une action exactement au même niveau que voter negativement un post sans le lire jusqu’au bout


    • Emmanuel W 30 janvier 2008 17:27

      "Votre modéle, c’est l’Afrique, c’est ca ? Ou l’on est super heureux dans la misére ?"

      Mais non voyons, c’est la Chine : une croissance à deux chiffres, ça justifie bien de travailler entre 90 et 100 heures hebdomadaires pour 100 euros par mois, tout en bétonnant généreusement, non ?

      Vive le progrès.

       


    • Djanel 30 janvier 2008 18:19

       

      Djanel et non pas Djamel.

       

       

      Je ne veux pas entrer dans des polémiques stériles. L’article de That Jazz n’est pas une thèse de doctorat mais c’est plutôt l’œuvre d’une jeune fille qui s’exprime sur les problèmes qui la préoccupe et j’ai trouvé que dans son texte, elle se posait les bonnes questions et qu’elle nous faisait remarquer que la croissance dynamique des années appelées les trente glorieuses nous avez légué des problèmes de pollution, de choix économique qui nous poseront quelque problème avec la raréfaction du pétrole qui se pointe. Et surtout elle se moque du concept croissance dynamique et je trouve qu’elle a raison parce que nous ne pouvons pas revivre en 2008 comme nous vivions en 1975 !!! L’époque de mes vingt ans. Çà y est vous m’avez foutu le blues. Snif, snif, snif, snif.

       

      Quant à Black Ader il ne respecte pas toujours les idées des autres et forcément il se prend des retours de manivelle. Savez-vous ce qu’est un retour de manivelle. Sur les moteurs qui n’ont pas de démarreur, on prend une manivelle et tente de faire tourner le moteur, si vous n’avez pas été assez costaux pour que le moteur face son tour complet, la manivelle repart dans l’autre sens avec autant de force que vous en avez mis pour le faire tourner. Çà fait mal. Voilà ce qui arrive à Black Ader. Ce ne sont que des retours à l’envoyeur.

       

      Sur le texte de That Jazz il y a d’autres sarcasmes exprimés sur les remèdes miracles de nos politiques qui nous mélangent les théories de Keynes et l’économie libérale dont les théoriciens nous disent laisser faire çà guérira naturellement. C’est la politique du libérale Sarkozy et du coup on voit bien qu’elle fut assez lucide puisqu’elle a vu qu’on peut lui opposer une politique interventionniste. C’est un sujet  polémique qui fâche. Un sujet qui a été traité sur le ton de


    • Djanel 30 janvier 2008 18:25

      ...............le ton de la bonne humeur. Peut pas mieux faire 19,98 sur 20 la perfection n’est pas de ce monde.

       

       

      il manquait un petit bout.


    • ThatJazz ThatJazz 30 janvier 2008 22:39

      Honnètement je ne l’ai que survolé parce que M. La Vipère Noire (et entre nous pour quelqu’un qui prend un pseudo de Mr Bean il a franchement rien de drôle) est très méprisant et pas seulement vis-à-vis de moi.

      ça m’embète :(, mais je vais devoir reprendre certains points :

      -Les grandes entreprises françaises sont mal gérées, désolée d’insister : vivendi, crédit lyonnais, EADS, et maintenant société générale ; elle font perdre bien plus d’argent à l’Etat que les 35 H qu’on accuse tout le temps.

      -J’insiste, 80% de la biodiversité a été détruite en Europe et c’est pas moi qui le dis, c’est Claude Bourguignon un ancien agronome de l’INRA. Et c’est l’industrie qui a provoqué le réchauffement du climat.

      -Les cancers ont augmenté de 25% depuis les années 80, la moitié étant dûe à l’alcool et à la cigarette et l’autre moitié étant de cause inconnue. Et pour votre gouverne on ne dit pas des gens qu’ils "crèvent", ça montre un peu trop votre tendresse pour le genre humain.

      -Bien évidemment que certains objets donnent un statut social, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui s’endettent chez Sofinco pour les obtenir tellement ils se sentent diminués sans. Lisez donc un peu de socio...

      - Le fait de construire des meubles pas solides et diffusant parfois pendant 10 ans du formaldéhyde cancérigène destinés aux pauvres me semble scandaleux, mais apparemment pour vous c’est chacun sa gamme.

      Et voilà je vais pas non plus tout faire, mais ça m’énerve un peu de me faire traiter de débile par quelqu’un qui enfile des perles et en plus qui est agressif. Non mais.


    • Black Ader 31 janvier 2008 10:54

      " Les grandes entreprises françaises sont mal gérées, désolée d’insister : vivendi, crédit lyonnais, EADS, et maintenant société générale ; elle font perdre bien plus d’argent à l’Etat que les 35 H qu’on accuse tout le temps."

       

      EADS n’est PAS une entreprise française. Le Crédit Lyonnais était une entreprise aux ordres de l’Elysé, versant des préts à certains copains du Mitte. Quant à Vivendi, je ne vois pas de quoi vous parlez.

       

      Par ailleur, qu’on m’explique en quoi elle font perdre de l’argent à l’Etat ? Grosse blague ! L’Etat est un parasite. Je ne sais pas combien de dizaines de pourcents cela représentent de son budget, mais ca doit être trés important..

       

       

      " J’insiste, 80% de la biodiversité a été détruite en Europe et c’est pas moi qui le dis, c’est Claude Bourguignon un ancien agronome de l’INRA."

      Et ? Rien a faire ! On vie depuis des siécles sans biodiversité en Europe, la belle affaire !

       

      "Et c’est l’industrie qui a provoqué le réchauffement du climat."

      Trés drôle. D’abord on ne sait pas vraiment pourquoi ca se réchauffe un peu. Et quand bien même : Ce n’est pas "l’industrie" (et pourquoi pas tout le reste ?), c’est l’homme, 6 milliards contre 200 millions il y a 200 ans. Et ce sont les pauvres qui pollu le plus !

       

      " Les cancers ont augmenté de 25% depuis les années 80, la moitié étant dûe à l’alcool et à la cigarette et l’autre moitié étant de cause inconnue."

      Les cancers, qui sont génétiques, sont effectivement detecté de nos jours, ou les pauvres vivent plus vieux. Et ?

       

      "Et pour votre gouverne on ne dit pas des gens qu’ils "crèvent", ça montre un peu trop votre tendresse pour le genre humain."

      Tendresse racial, sans doute ? Je ne vois pas pourquoi je devrais aimer le "genre humain", ce n’est que de l’abstraction vide. Ceux qui aiment tous le monde, c’est qu’ils n’aiment personne..

       

      " Bien évidemment que certains objets donnent un statut social, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui s’endettent chez Sofinco pour les obtenir tellement ils se sentent diminués sans. Lisez donc un peu de socio..."

      Mais bien sur, un écran plat, c’est vachement important pour mon status social dans la rue.. Et toute l’économie est basé la dessus, bien sur, bien sur. Et vous êtes une vache à lait, mais oui, mais oui. Au fond, vous projetez vos phantasme sur les autres. Vous êtes de ces personnes qui sont persuadé que, si le voisin à un 4x4, c’est pour l’humilier.. Quand au gens qui s’endette chez Sofinco, il ne partage visiblement pas votre haine de la consomation, tout comme, heu, tout les gens pauvres dans le monde ! D’ailleur, pourquoi faire des études, si on est contre la consomation ? C’est idiot.

       

      " Le fait de construire des meubles pas solides et diffusant parfois pendant 10 ans du formaldéhyde cancérigène destinés aux pauvres me semble scandaleux, mais apparemment pour vous c’est chacun sa gamme."

       

      Rien ne prouve ca, surtout que vous dites vous même que ces meubles ne dur pas. Les pauvres n’ont qu’a s’acheter de vrais meubles. Sinon, quel est votre solution ? Nada, pas vrai ?

       

      "Savez-vous ce qu’est un retour de manivelle. Sur les moteurs qui n’ont pas de démarreur, on prend une manivelle et tente de faire tourner le moteur, si vous n’avez pas été assez costaux pour que le moteur face son tour complet, la manivelle repart dans l’autre sens avec autant de force que vous en avez mis pour le faire tourner. Çà fait mal."

      Tiens, vous avez connu ca aussi, vous ? Avant que les méchant capitalistes avides de profit et gorgé du sang des travailleurs n’impose au pauvre consomateur sans défense des démareurs electriques, ha, terrible époque que la notre !


  • gnarf 30 janvier 2008 17:09

    Franchement, un peu de serieux. Comment osez-vous ecrire que Sarkozy teste une politique liberale ?

    On voit bien que c’est un conservateur protectionniste de la plus belle eau.

    Le liberalisme, c’est reduire les impots pour tout le monde, en adoptant par exemple la taxe a taux unique. La politique de Sarkozy n’a rien a voir avec le liberalisme. Vraiment, les exemples ou il fait du clientelisme, ou il intervient dans les affaires economiques, ou il introduit des distorsions de concurrence, sont innombrables.

    Arretez la desinformation SVP. Qu’au moins les Francais finissent par apprendre ce qu’est vraiment le liberalisme, comme-ca ils sauront au moins ce qu’ils condamnent exactement.


    • gnarf 30 janvier 2008 17:25

      Une politique de relance liberale se place du point de vue du consommateur, pas du producteur.

      Prenons l’exemple d’un agriculteur qui vend du lait. Il est a la fois producteur et consommateur (il achete comme vous et moi ).

      En tant que producteur, son interet est que le lait soit rare et cher, pour avoir de nombreux clients. En tant que consommateur, son interet est que le lait soit abondant et donc bon marche, pour epargner son porte-monnaie. Interets antagonistes.

      Une politique liberale agit en se placant du point de vue des consommateurs. Par exemple enlever certaines taxes, baisser certaines barrieres protectionnistes....pour que tout soit le plus abondant possible et le moins cher possible aux consommateurs.

      En France au contraire, la politique economique se place du point de vue des producteurs. Elle eleve des barrieres de protections, met en place des taxes, des licences pour favoriser tel ou tel producteur, le proteger des produits etrangers. Quand Sarkozy baisse les taxes des entreprises, il fait tout simplement le jeu des producteurs. Quand il exonere d’impots les pecheurs il agit pour les producteurs. etc...etc...

      De la meme facon, quand un gouvernement fait de la relance Keynesienne et des grands travaux, il arrose d’argent public les entreprises. C’est encore une fois une politique qui se place du point de vue des producteurs...et espere faire du bien aux consommateurs PAR RICOCHET.

      Vous voyez bien que la politique de Sarkozy n’a rien a voir avec le liberalisme, puisqu’elle se place avant tout du point de vue des producteurs et agit en leur faveur. Le liberalisme c’est d’abord permettre la libre concurrence qui est dans l’interet direct et immediat du consommateur. Les entreprises n’aiment pas du tout qu’on libere la concurrence ! Les riches monopoles n’aiment pas le liberalisme. Les copains de Sarkozy, rois du clientelisme, ont une frousse bleue de la libre-concurrence et du liberalisme !

      C’est d’ailleurs pour ca qu’en France, gauche et droite s’entendent a merveille pour tirer sur le liberalisme. Elles auraient autant a y perdre toutes les deux !


    • ThatJazz ThatJazz 30 janvier 2008 22:43

      Même si ça n’est pas ma tasse de thé, je dois avouer qu’une vraie concurrence ne ferait pas de mal à ce pays, si tant est qu’on veuille être libéral. Mais ça voudrait dire qu’il faudrait qu’on soit vraiment très sévère au niveau des ententes sur les prix par exemple. Mon problème c’est que le libéralisme part, je crois, du principe que le marché s’autorégule, or, je crois que le marché peut parfaitement devenir dingue. Ce que nous montre la crise actuelle.


    • gnarf 30 janvier 2008 23:06

      Le seul domaine ou la France est devenue vraiment liberale, c’est celui des fournisseurs d’acces internet. Et ca c’est passe sous l’impulsion de l’Union Europeenne et de precurseurs comme Free CONTRE les gouvernements successifs, qui voulaient que leur petit copain France Telecom reste un monopole.

      Au final, comparez avec les pays voisins, (je connais pour la Belgique, l’Allemagne, la Pologne). Dans ces pays il n’y a toujours pas la telephonie gratuite au forfait (ou alors tres cher), les debits sont moindres, tout est plus cher. En France le consommateur y a clairement gagne et pourtant ca s’est passe dans la douleur (nombreux procesde FT).

       

       


    • Calb Calb 31 janvier 2008 09:52

      ben si justement ! c’est ça le libéralisme mon grand ! individualiser les profits et mutualiser les pertes ! surtout pas d’interventionnisme quand il s’agit de s’imposer et un maximum de protectionnisme quand ça va mal ! Sarko est un libéral pur jus avec toutes les contradictions qui vont avec !


    • Calb Calb 31 janvier 2008 10:08

      bon article, simple et compréhensible, ça change ! en plus j’adhère, na !

      tiens, un petit mot sur la croissance : l’autre jour, j’ai vu un reportage, je sais plus où, qui nous expliquait où nous menaient la religion de la croissance : je vais tâcher de vous relater l’exemple de mémoire ; à mon sens, il est édifiant !

      imaginez une porcherie flambant neuve : elle n’a pas encore commencé à fonctionner mais a déjà generer de la croissance du fait de sa construction ; quelques années plus tard, les sols et les cours d’eau alentours étant tous pollués, on doit construire une station d’épuration, flambant neuve elle-aussi : et hop, la croissance repart et le fait de dépolluer génère également de la croissance !

      donc nickel pour le pays, non ?

      maintenant, imaginez que la porcherie ai décidé d’emblée de ne pas polluer (au passage, elle aurait du investir un peu plus : bon pour la croissance !) nos sols et nos rivières seraient restés propres !

      donc peu de croissance (enfin moins que la première option) mais croissance quand même et qualité de la vie améliorée !

      moralité, le culte de la croissance est de la pure propagande qui ne sert que les intérêts des politiques, des entrepreneurs et surtout in fine des actionnaires !

      vive la décroissance !


    • Calb Calb 31 janvier 2008 10:20

      ce que les français condamnent c’est le libéralisme tel qu’il leur est présenté et tel qu’ils le perçoivent, c’est tout ! le reste n’est que sémantique et n’a que peu d’intérêt !


    • Black Ader 31 janvier 2008 19:31

      "c’est ça le libéralisme mon grand ! individualiser les profits et mutualiser les pertes !"

      Les pertes, c’est ce que vous appeler les Services Publics. Effectivment, on comprend que l’Etat peut payer pour ces services là. Mais le reste doit être privé, car sinon l’Etat en ferra un gouffre financier. Au reste, étant donné que pas mal d’entreprises sont plus importante que l’Etat français, on ne voit pas ce qui reste de non rentable qui devrait rester services publics.

       

      "moralité, le culte de la croissance est de la pure propagande qui ne sert que les intérêts des politiques, des entrepreneurs et surtout in fine des actionnaires !"

      Ce monsieur à dépenser de l’argent qu’il a pris ailleur, il n’y a donc pas croissance.

      C’est seulement s’il fait des profit malgrés ses couts qu’il y aura croissance (augmentation d’une année sur l’autre de la VA).

       

       


  • judel.66 30 janvier 2008 17:10

     

    tant qu’il y aura l’épouvantail inquisition ISF il ne pourra pas y avoir croissance........il y aura délocalisation de capitaux ..désinvestissement Français et la France""A VENDRE""

    l’argent Français qui s’enfuit en suisse ne s’investit pas en France , ne fait pas travailler l’ouvrier Français , ne construit pas du locatif en France .....d’où déficit , chomage , et crise du logement.......

    l’argent etranger qui s’investit en France veut un retour sur investissement rapide .......,l’actionnaire etranger rapatrie ses dividendes sans payer un seul impot en France et ceci aggrave d’autant notre déficit..........l’outil industriel n’est pas modernisé et devient moins concurentiel ......l’emploi Français est fragilisé et a la merci d’un actionnaire etranger........il n’y a que dans le public que les employés peuvent prendre le risque de manifester , dans le privé on craint les délocalisations , et on serre les fesses sans récriminer.......(voir ce qui se prépare chez notre ARCELOR devenu MITTAL)

    et vous voudriez que les Français soient contents et satisfaits......

    faut pas raconter d’histoires avec le paquet bouclier fiscal seuls les gros riches grace aux FIPS et au bouclier peuvent se défiler ; ce sont les petits riches qui paient CSG et ISF..........


  • Frederic Stephan 30 janvier 2008 17:58

    Bel article qui montre qu’on peut être jeune et avoir tout compris. Moi, j’ai mis dix ans à comprendre que la société m’avait conditionné dans un moule qui ne me convenait pas.

    De plus en plus de personnes sont conscientes de l’état navrant de notre société actuelle, notre croisade idéaliste doit être une force de propositions.

    "L’homme blanc sait tout fabriquer, mais il ne sait pas comment le distribuer." Sitting Bull.

     


  • Yohan Yohan 30 janvier 2008 18:10

    Bon article, enlévé. Ne vous laissez pas désarmer par les râleurs de service, qui croient encore au père noël et qui ne pensent qu’à détruire tout ce qui les défrise. Nos étudiantes sont aptes à nous faire la leçon.


  • Brif 30 janvier 2008 19:16

    La politique actuelle du gouvernement est tout... sauf libérale. Arrêtons de confondre capitalisme débridé au profit des grandes entreprises et libéralisme.

    Merci.


  • gany 30 janvier 2008 19:23

     

    Bedos avait répondu à la question "que pensez vous de la baisse du revenu des agriculteurs"

    "Je bouffe , je bouffe autant que je peux"

    Mon propos n’est pas de stigmatiser une corporation agriculteurs ou pecheur amplement protégés dans une société d’abondance et meme si paradoxalement la ressource halieutique se fait rare. Le traumatisme de la faim potentielle , comme celui de la peur de l’agression agit comme un ressort efficace en cas de perte d’audience ou de morosité induite par un essoufflement de croissance. Au secours mes subventions diminuent, mes quotas de peches imposés par les technocrates et le prix de l’essence rogne mes marges !.

    Si tu tardes avec ta pompe à fric gouvernementale pour "chefs d’entreprises", je t’envoie du purin à la préfecture ou je brule un batiment administratif. Les reflexes de peur reptiliennes sont habilement entretenus chez le citoyen comme chez le politicard. Les décideurs et faiseurs d’opinion l’ont bien compris et rien de tel que se refaire dans les sondages en usant de la martinguale sécuritaire ou de l’incontournable visite au salon de l’agriculture pour croquer dans un "chabichou" en pinçant l’arrière train d’une Charolaise sous le crépitement des flahs. (3% de la population active 97% d’audience). On ne plaisante pas avec le "patrimoine" des représentants de la FNSEA ni celui des patrons pecheurs. Les sidérurgistes Lorrains ne sont pas encore estampillés patrimoine, donc c’est externalisable et en plus ils font des trucs en métal qui polluent comme des canons et des bagnoles. Allez ouste avec Lahki Mittal.

    La croissance fait partie irrévocablement de la sémantique du positif. Emettre un avis dubitatif à son encontre relève du blasphème et vous relègue de facto au rang des adeptes du recul. Vous etes définitivement un triste moyen ageux. Face aux manipulateurs de symboles que sont les politiciens, les spécialistes de la com. et les "manipulés", il est tres difficile de faire valoir l’idée de simplicité volontaire sans etre stigmatisé comme anti progres. Vous pouvez etre condamné à des amendes records , histoire de ne pas propager d’idées comparables à celles de Galilée en son temps. Ex une entreprise de semences Kokopelli vient d’etre condamnée à une amende disproportionnée. Son délit ? propager une méthode ancestrale d’agriculture vivrière . Ces semences anciennes ont le tord de se passer de l’agrochimie aujourd’hui devenue indispensable avec les semences "modernes". C’est un crime de lèse profit qu’il faut condamner à l’aide des meilleurs avocats. Consommer est une doxa indestructible et bien protégée. Les exemples sont malheureusement pléthoriques de lobbies puissants qui drainent un "para-business" tres lucratif et qui évidemment ne profite qu’à une minorité. C’est un peu les produits dérivés de la finance, un truc alambiqué de trader qui ne sert à rien pour l’économie si ce n’est planter une banque( bémol:seuls les salariés actionnaires de la Société Générale en patiront) ou faire isolément des profits astronomiques pour golden boy.

     Les adeptes de la croissance à tout crin m’objecteront que "ce qui est bon pour General Motors est bon pour les USA".Cela revient à dire qu’ indirectement les revenus des barons de la drogue retombent en crachin et le "peuple" en profite in fine. Quel rapport entre un produit officiellement illicite et une industrie de voiture ?. Ce sont les pays riches qui sont consommateurs avec la chaine socio-logique qui va avec. Pour les exclus , un business "toléré" par l’autorité, pour les inclus le droit de se payer à crédit le dernier modèle de chez Peugeot ou GM. L’hyper class s’en tamponne car elle est comme les entreprises du cac 40 indestructible et transnationale. Elle ne connait pas la fiscalité locale et se réjouit des émeutes en banlieue. C’est un péplum en life avec bingo sur leurs actions AXA. Tout le monde il est content au banquet de la consommation. Le ziva de banlieue, le prolo, le bobo , le gogo. Cyber gédéon et turbo bécassine sont les noms d’emprunts pour qualifier les afficionados de la croissance qui les amènent à penser comme des porcs dorlotés par la démocratie-marché dans laquelle ils se vautrent et se goinffrent. (Gilles Chatelet). Ils sucitent l’envie dans leur débauche de consommation et se font meme sponsoriser par Cochonnou, le saucisson bien de chez nous.

    Apogée de la croissance,summum de la société de consommation effrenée : vendre à des collectivités des giga incinéra-tueurs pour cramer les montagnes d’ordures générées par le sur emballage , l’absence délibérée de tri séléctif et résultant de la consommation frénétique de denrées et produits aux durées de vie les plus courtes possibles. ça c’est du bon business mon gars payé par les con-tribuables.

     Acheter que ce dont vous avez besoin. Un telle idée relève de l’hérésie qu’il faut éradiquer à n’importe quel prix dans l’orthodoxie de la religion de la croissance, du toujours plus. Et meme si vous avez satisfait vos besoins fondamentaux (se nourrir etc..) votre égo savamment titillé par un extraordinaire besoin de reconnaissance social vous amenera imanquablement à remplir vos placarts bondés de produits futiles. Et je n’échappe pas à cette loi de la pesanteur.

    Mais c’est vous qui avez le dernier mot. On peut toujours pour "sauver la croissance et le cac 40" bouffer, bouffer comme les acteurs de la grande bouffe. On peut aussi rever devant le Grand Prix de Monaco avec ses bolides hors de prix et energétivores évoluant dans un paradis fiscal. Moi je m’en fous, coincé dans ma bagnole et dans les bouchons , je bouffe autant d’essence que les pilotes de F1. En faisant du surplace et du vroum vroum, je contribue autant à la croissance du PIB (via l’action Total). Et toc pour les esprits chagrins de l’ère primaire. (Péèsse : je cherche un job dans une agence de pub, zavez pas une adresse ? )


    • Jason Jason 30 janvier 2008 19:42

      Parfait ! Absolument parfait ! J’ajouterais : ce qui est bon pour les USA est bon pour le monde.


    • ThatJazz ThatJazz 30 janvier 2008 22:48

      Ex une entreprise de semences Kokopelli vient d’etre condamnée à une amende disproportionnée. Son délit ? propager une méthode ancestrale d’agriculture vivrière . Ces semences anciennes ont le tord de se passer de l’agrochimie aujourd’hui devenue indispensable avec les semences "modernes". C’est un crime de lèse profit qu’il faut condamner à l’aide des meilleurs avocats. Consommer est une doxa indestructible et bien protégée.

      Est-ce que vous pourriez me donner la source de ce que vous dites, j’en ai pas entendu parler et ça m’intéresse, merci !

      Bon commentaire en tout cas, avec des traits d’humour qui rendent le tout très agréable à lire.


  • Tzecoatl Tzecoatl 30 janvier 2008 19:40

    Article sain qui appelle à prendre conscience que pour l’économie, nous ne sommes que des rouages.

    Vivement une économie fondée avec des robots travailleurs-consommateurs, les théories économiques pourront enfin être valides.

    L’auteur souligne en même temps la misère des méthodes de relance économique, et les ravages de l’économie sur l’écologie : autant se satisfaire de cette misère méthodique, non ?


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 30 janvier 2008 21:46

    J’avoue que j’ai bien aimé ce billet et que j’adhère au contenu. Il n’y a rien de mieux que la qualité et le durable. Et le son, c’est important le son quand on aime la musique, ça vaut bien quelques impasses


  • gany 30 janvier 2008 23:11

    pour Kokopelli consulter

    http://www.kokopelli.asso.fr/index.htlm

    cordialement


  • gnarf 30 janvier 2008 23:13

    Il y a quand-meme une grosse grosse lacune dans cet article. Vous nous expliquez que la croissance vient de la consommation la plus futile et superflue.

    Alors que c’est la pointe de l’iceberg. Le plus gros de la croissance est du au progres. Progres scientifique, progres dans les techniques agricoles, progres medical...etc.

    Si nous decidons tous d’arreter brusquement de consommer, si nous n’achetons plus aucun equipement futile, si nous reparons nos vieux vetements et nous contentons du strict necessaire, il y aura encore croissance.

    Un ecrivain qui termine un livre, avec une plume sur un papier recycle, cree de la valeur. Et donc de la croissance. Toute croissance n’est pas materielle, loin de la.

    Dire que toute croissance est materielle, et qu’elle mene a l’etouffement, c’est la theorie de Malthus, systematiquement battue en breche depuis 1 siecle et demi. Car elle suppose que la croissance est uniquement materielle.


    • ThatJazz ThatJazz 30 janvier 2008 23:39

      J’imagine qu’on peut dire alors qu’il y a plusieurs types de croissances. Loin de moi l’idée de condamner la recherche médicale par exemple. Quand je parle de croissance je parle d’expansion, de productivisme, mais je n’utilise peut-être pas les bons mots.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 4 février 2008 03:37

      Imaginons que la recherche médicale vienne à bout, dans les vingt ans qui viennent, du sida, du cancer et de diverse maladies exotiques. Que deviendrait l’avenir des labos pharmaceutiques, les hopitaux, les facs de médecine et les O.N G. ? Me permetriez- vous de vous retirer une épine que vous avez dans le pied et de donner la parole à ceux qui ont bien compris le sujet :: 

      http://fr.youtube.com/results?search_query=inconnus+monsieur+gentil&search_type=&search=Rechercher

      Le système est une énorme boule de ficelle complètement nouée, dont une quantité de bouts dépassent. Seul, une légère pression sur le bon peut permettre de décoincer l’ensemble avec à la clé, la libération de deux autres bouts qui eux mêmes ..etc...Un peu comme dans ce débat..


  • ddacoudre ddacoudre 30 janvier 2008 23:35

     

    Bonjour that jazz.

    C’est très bien d’être idéaliste. C’est ce qui manque le plus en ce moment, à tel point que beaucoup pense qu’en rasent la planète il en serons plus heureux.

    Tu as bien raison la croissance n’est pas une fin. Par contre améliorer ses conditions d’existence en est une, et cela exige de sélectionner une croissance sur des biens renouvelables et non polluant et un retour vers les biens durables, plus quelque chose qu’i n’est pas encore accessible à notre société consommatrice, c’est que si nous n’avons pas besoin du travail de tout le monde pour produire des biens il faut générer une source de revenus qui soit autre que sa production, les services en sont un, les loisirs et le développement de l’intelligence d’où surgira les solutions de demain, une autre, plus tout un tas de comportements de consommateurs moins énergétivores.

    La décroissances sélective n’est pas la récession, les performances du capitalisme est du marketing ne sont pas celles d’un concepts mais bien celles des hommes qui y oeuvrent et qui souvent s’abritent derrières lui pour ne pas interroger leur conscience, ils sont les agents ou les acteurs d’une organisation systémique qui perdure par ses normes toujours réactualisé par l’apprentissage, il faudrait leur assigner un autre but sur la base d’autres normes, mais cela ne se fait jamais de manière raisonné.

    Rompre ce processus qui est en phase d’extension mondiale parait utopiste, et aucun parti politique n’est en mesure de si opposer, car les finances et les moyens de communications leur échappent, tout comme l’éventuel soutient des populations, auxquelles il n’est fait appel qu’à leur désir compulsif de consommation et qui s’opposeraient à toutes autres orientations politique. S’interroger sur quelle croissance nous voulons bâtir le futur serait déjà de nature à ouvrir de nouvelles voies économiques mais il ne faut pas qu’elle se veuille rentable et exige donc un autre système financier. Le tout marchand n’est qu’une obsession axiomatique dans laquelle nous nous éduquons, elle est aussi passéiste (XVIIe) que son auteur et nous osons la qualifier de modernité tout en renvoyant Marx (XIXe) dans l’archaïsme. Comme quoi quand l’on est dogmatique l’on ne recule devant rien.

    La solution ne viendra que d’un conflit auquel nous préparons sans le savoir les futures générations en leur expliquant que leur salut ne résident que dans le développement de l’entreprise productrice de richesse par les biens aux forts taux de rentabilité. Si bien que quand la rareté des matières premières se fera jour ils irons par les armes chercher ce qui leur parait vital parce qu’ils auront négligé d’utiliser ce qu’ils ont à leur disponibilités sur leur territoire ou dans leur cerveau.


    • ThatJazz ThatJazz 30 janvier 2008 23:42

      Exactement.

      Comme disais Groz, un jour on sera obligé de sortir du capitalisme et ça se fera soit par la civilisation soit par la barbarie. Je crois qu’on est bien partis pour la barbarie.


    • Calb Calb 31 janvier 2008 10:10

      la barbarie nous a toujours accompagné tout au long de notre "évolution"...elle ne va pas nous quitté de sitôt soyons en sûrs !

       


    • gnarf 31 janvier 2008 10:12

      "Tu as bien raison la croissance n’est pas une fin. Par contre améliorer ses conditions d’existence en est une, et cela exige de sélectionner une croissance sur des biens renouvelables et non polluant et un retour vers les biens durables..."

      Ce qu’on mesure par la croissance, c’est au final l’amelioration des conditions d’existence. Et ca se passe dans tous les pays de la meme maniere. D’abord l’industrie lourde, puis les services et la societe de consommation, et enfin le durable, le bio, le non polluant tout en conservant les acquis de la science.

      La croissance, l’invention, le progres, menent systematiquement a l’amelioration des conditions d’existence. Le bio, le durable, la science moderne appliquee respectueusement de l’environnement, ce melange savant de progres et de tradition....c’est tout simplement une nouvelle et florissante activite industrielle et commerciale generatrice d’enormement de croissance. N’avez-vous pas remarque ?

      Au fur et a mesure que les consommateurs avises se tournent vers le bio, le durable, ces activites deviennent des secteurs a forte croissance et supplantent les industries de consommation de masse. Les investisseurs se tournent donc vers ces nouvelles activites, le reste des consommateurs suit....c’est inevitable.

      Le moyen le plus rapide d’aller vers le bio, le durable, c’est de liberer l’economie et de faire tomber les barrieres economiques. Lorsque les gens pourront se faire construire des maisons de bois pour 3 fois moins cher que maintenant grace a la chute des barrieres economiques, ce sera mieux non ?


    • Vincent Frédéric Stéphane 31 janvier 2008 10:57

      Nous n’avons plus les moyens de ne pas être intelligents

       

      Aimer c’est aussi choisir de toujours mieux comprendre et mieux je comprends, mieux j’aime. Voila un bel exemple de cercle vertueux. La matrice des cercles vertueux c’est la prise de conscience que « faire le bien » c’est le plus efficace. Plus nombreux nous serons à avoir vraiment bien compris, à avoir pris conscience, à avoir expérimenté avec plus de succès que d’échec, que l’intelligence, la véritable intelligence, celle dont on n’a pas honte, c’est la capacité à être heureux et rien d’autre ; plus nombreux nous saurons que notre intérêt personnel c’est de favoriser l’intérêt de chacun plutôt que de s’en protéger, plus cela sera vrai.

       

      Il arrive à chacun d’entre nous de rêver d’un monde plus juste, plus harmonieux, plus paisible, d’un monde meilleur. Il arrive à chacun d’entre nous de cesser d’y croire. La tâche est bien trop énorme pour qu’un être raisonnable ne se résigne à simplement tenter de survivre au mieux. Et pourtant, il arrive à chacun d’entre nous de rêver. Et au moment où l’on rêve, on sent bien que si tous rêvaient au même moment, si tous étaient capables du même élan que soi-même en ce même instant, si l’on abandonnait l’armure en un même mouvement, cette armure qui nous coûtait tant, au nom de laquelle on s’était contraint si souvent, elle deviendrait parfaitement inutile, immédiatement.

       

      Mais c’est un rêve. Que tout puisse changer immédiatement, en mieux, c’est un rêve.

       

      Sauf si.

       

      Sauf si ça a été préparé de longue date, avec persévérance et pas forcément minutieusement. Mais cet immédiat hypothétique là n’est ni ici ni maintenant. Et pourtant. Si je sais que de ce monde ci peut émerger un monde que j’aime, j’aime déjà beaucoup mieux ce monde d’ici et de maintenant. Et j’y puise la force de l’intelligence, la puissance de l’amour, pour prendre conscience que faire au mieux des intérêts de chacun relève de l’efficacité et non seulement de l’altruisme.

       

      « Moi c’est moi et lui c’est lui », c’est vrai mais ce n’est pas la seule vérité possible. Une autre est beaucoup plus puissante désormais : « moi c’est lui et lui c’est moi ». Car, mais pas seulement loin de là, si donc moi c’est moi et lui c’est lui, ce ne sera bientôt plus que lui ou moi et moi ou lui.

      Cela a toujours été plus ou moins vrai mais nous vivons une époque où tout porte à croire que si cela doit à jamais ne rester qu’un rêve, il ne sera très bientôt même plus possible de rêver. En l’espace de quelques générations, dans un temps que nos enfants pourront connaître, ou bien nous aurons radicalement changé de manière d’être ou bien nous serons contraints à renoncer à tout ce qui fondait notre humanité pour simplement éviter de mourir en tuant. Et d’ici au temps de notre inhumanitude, les chaos actuels iront grandissant. Si tu n’aimes pas ton prochain et qu’il n’y en a plus assez pour deux, vous ne trouverez pas d’autre fausse solution que de vous combattre, à mort, et férocement.

       

      Sauf si.

       

      Sauf si l’amour et l’intelligence se liguent de mieux en mieux en de plus en plus d’entre nous.

      Si je suis heureux, je fais tout pour que les autres le soient aussi. Seul celui qui n’a jamais été heureux ne peut le comprendre. Et si donc je ne fais pas tout pour que les autres soient heureux, c’est que je ne suis pas heureux moi-même, et rien d’autre. En vertu de ce que si a implique b alors non b implique non a. C’est aussi con que cela ! Aussi simple à comprendre que cela.

       

      Si quelqu’un contribue sciemment à mon malheur, c’est qu’il n’est pas heureux lui-même.

       

      Un moyen pour qu’il cesse de contribuer sciemment à mon malheur est qu’il devienne heureux. Tous les autres moyens ont déjà été essayés avec les succès que l’on sait. Je fais le choix de tout faire pour que les autres soient heureux. Comme c’est plus facile quand je suis moi-même heureux, je fais aussi tout pour être plus souvent heureux plutôt que malheureux.

       

      Et même quand je suis malheureux, je m’abstiens d’en faire souffrir autrui. Car je sais que moins les autres sont heureux, plus faibles sont mes chances de ne plus être malheureux.

       

      Et aussi parce que je ne suis pas un rat ou mieux, parce que j’ai vu les rats à l’œuvre et que je suis apte à en tirer des conclusions. Voyez le film "Mon oncle d’Amérique" d’Alain Resnais. Voyez ces rats qui tentent d’échapper à leur sort de souffrance en se combattant, en ajoutant de la souffrance à leur propre souffrance le temps que dure la décharge électrique dans leur plancher métallique. Cela leur réussit plutôt bien, aux rats. Cela nous a réussi plutôt bien, à nous aussi. Car faire souffrir autrui procure un plaisir immédiat qui diminue, certes, mais qui ne diminue que provisoirement sa propre souffrance. En devenir conscient c’est déjà y renoncer. La proportion des inconscients a jusqu’à présent été trop importante pour que la logique s’inverse. Mais quand chacun a les moyens de faire souffrir autrui, la recette n’est tout simplement plus efficiente. Quand celui que tu fais souffrir te fais souffrir en retour, c’est l’intelligence qui dicte l’altruisme. Or le monde devient de plus en plus interactif et le temps se raccourcit, les effets sont de plus en plus immédiats. J’ai donc confiance. De plus en plus de mes congénères prendront conscience que faire souffrir autrui n’est pas une solution à leur propre souffrance. Non seulement parce qu’elle n’est que provisoire mais aussi parce que ce provisoire durera de moins en moins.

       

      Et pour tout dire, si l’être humain devait se révéler incapable d’en prendre collectivement conscience, je ne vois pas ce qui pourrait m’amener à regretter sa disparition. Mais je n’y crois pas.

       

      Je n’y crois pas car, notamment, je sais le caractère exponentiel de la contagion de la prise de conscience. Si tu prends conscience, tu restes conscient, quoi qu’il arrive. Et tu sais comment agir, humblement, pour donner aux autres avec lesquels tu interagis, de quelque manière que ce soit y compris en n’étant que vu agissant d’une certaine manière voire simplement en n’étant que lu, un germe de prise de conscience. Ce germe peut tomber sur un sol stérile. Il peut aussi être reçu au moment opportun et devenir un déclencheur. Il peut encore n’être que nécessaire à celui qui sera le déclencheur. Quoi qu’il en soit, celui qui a pris conscience contribue à ce que d’autres prennent conscience qui sauront eux-mêmes faire prendre conscience. On sent bien qu’en deçà d’un certain seuil, la descendance n’est pas assurée ou peine à le rester. Mais on sent tout aussi aisément qu’au delà, tout devient possible en un certain temps de plus en plus court.

       

      Donc je crois que notre aventure n’est pas une impasse. Je crois que des épreuves à venir, sur lesquelles il n’est pas nécessaire de s’étendre ici, nous sortirons grandis. J’aimerais contribuer à ce que l’on n’ait pas à tomber plus bas que nous ne sommes déjà avant que ne survienne le nouveau rebond salutaire, le prochain saut de civilisation.

       

      Une civilisation de la conscience est à venir. Elle sourd de partout. Les contradictions prennent des amplitudes inimaginées et leur résolution globale est proche. Nous ne sortirons des impasses actuelles qu’en inventant une nouvelle conception de la réalité.

       


    • Gilles Gilles 31 janvier 2008 11:05

      Gnarf

      "Ce qu’on mesure par la croissance, c’est au final l’amelioration des conditions d’existence."

      Et bien c’est une idée remise en cause justement. Alors oui les conditions d’existence matérielle s’améliorent en moyenne, mais ce n’est pas pour autant que les gens ont l’impression de vivre mieux. De ce coté là on a mesuré justement que cette impression était stable, voir reculait


    • ThatJazz ThatJazz 31 janvier 2008 11:41

      Vous avez raison, il faut garder la foi en la capacité d’effort commun de l’humanité. Seulement ce qui me fait peur c’est que cet effort ne se fasse uniquement après une catastrophe de grande envergure. Il nous a fallu les deux boucheries successives de la 1ère et de la 2ème guerre mondiale pour enfin prendre conscience du danger du nationalisme et du racisme. Et pourtant ces démons font régulièrement surface...

      Alors j’espère qu’il ne faudra pas une catastrophe comparable pour que la société change.


    • ddacoudre ddacoudre 31 janvier 2008 20:42

      Bonjour gnarf

       

      Ce que tu dis est juste, mais entre établir une mesure et vouloir que cette mesure soit toujours exponentielle c’est s’assurer d’une déception. Je pense que l’on peut distinguer une valeur d’utilité aussi varié soit-elle d’un indicateur dogmatique qui pousse à tous les excès comme nous le voyons avec le marketing pour s’assurer d’une croissance prenne et nous en devenons boulimiques. Entre les deux se situe la capacité de réflexion, celle que justement le marketing veille à museler.

      Cordialement.

       


    • Gilles Gilles 2 février 2008 15:13

      That Jazz

      "Alors j’espère qu’il ne faudra pas une catastrophe comparable pour que la société change."

      Hélas, j’ai l’impression que toute remise en cause du systéme, comme de part les faits historisques que vous citez, ne viendra qu’après une bonne petite catastrophe.

      Seule la raréfaction des matières premières et les dégâts sur l’environnement avec tout les problèmes qu’ils engendreront, mettront à bas cette société de consommation exacerbée. Les survivants seront forcés de se réorganiser en tenant compte des impondérables...et de l’histoire.

      Il semble, que contrairement à ce que certians gauchistes croient, le système capitalistico-financier mondialisé n’est pas aux mains de profiteurs bourgeois (se serait cool, au moins on aurait quelqu’un contre qui lutter) mais est devenu incontrolable, même par ces derniers. La preuve, tout les gouvernements de droite comme de gauche avouent leur impuissance à le réguler et ne parle que de s’y adapter....et pour une fois, je les crois sincères.


  • grangeoisi grangeoisi 31 janvier 2008 01:12

    Je passais et j’ai vu de la lumière  ! Et j’ai même lu !

     

    Bien aimé c’t’ article moi ! Vif, bien écrit, loin d’être idiot ! Du coup j’irai lire vos autres articles qu’à ma grande honte ( si si en plus ça fait bien de le dire) j’avais délaissés. Mais pas cette nuit !

     

    Merci à + !


  • Judesbois 31 janvier 2008 10:03

    Les gouvernements adorent la croissance parce qu’elle les dispense de s’attaquer aux inégalités. Plutôt que de mieux partager un gâteau qui est largement assez gros pour tout le monde (à condition qu’on ne nous endoctrine pas dans un système d’hyperconsommation..merci la pub), on veut encore et toujours le faire grossir. C’est un sédatif politique qui étouffe la contestation.


    • Black Ader 31 janvier 2008 10:59

      "Les gouvernements adorent la croissance parce qu’elle les dispense de s’attaquer aux inégalités. Plutôt que de mieux partager un gâteau qui est largement assez gros pour tout le monde (à condition qu’on ne nous endoctrine pas dans un système d’hyperconsommation..merci la pub), on veut encore et toujours le faire grossir. C’est un sédatif politique qui étouffe la contestation."

       

      Ce gateaux à des propriétaires, il est donc exclu de le partager, les inégalités nes ont pas un problémes, plutôt une bonne chose, ca force les gens à travailler au lieu d’être des parasites.


    • Calb Calb 31 janvier 2008 11:04

      pitoyable !


    • ThatJazz ThatJazz 31 janvier 2008 11:36

      Black Ader vous êtes vraiment misanthrope ou c’est juste comme ça ?


    • Black Ader 31 janvier 2008 19:23

      Et oui, le droit de propriété est le plus important des droits de l’Homme. Il n’y a donc rien à partager, (vous c’est vous, moi c’est moi, nous n’avons rien en commun, j’e n’en ai rien à faire de vous, fichez moi la paix, ne vous occupez pas de moi et de mon argent, il n’y a aucune raison que j’entretienne des parasites, je ne vous dois RIEN), et si l’on vous "donne", c’est pour reprendre aprés. Bref, au travail les féniasses !


    • Emmanuel W 3 février 2008 14:25

      Pourquoi alors tentez-vous de partager votre point de vue ? Un sentiment passager de solitude ? 


  • gany 31 janvier 2008 11:45

    Consommer l’utile ou le futile. Bien malin (e) celui qui tranchera. Suite au pb de la Sté Générale nombres de ténors de l’économie et de la politique se sont interrogés sur la pertinence des produits dérivés quand à leur contribution à l’economie (entendre croissance). Deux d’entre eux (un député et Touati) pinaillaient sur un chiffre oscillant entre 1 et 2%.Oui, les flux financiers mondiaux représentent 99% d’une économie immatérielle et concernent la triade (USA ,UE et Japon). Les fondamentaux de l’économie disent les experts, mais lesquels ?

    Pour une grande majorité de mes semblables contemporains, l’accès à l’eau potable est un problème majeur (voir le rapport Camdessus). Cela devient , pour certains économistes "tiers mondistes" un indicateur baptisé du doux euphémisme de stress hydrique.Tout est donc tres relatif pour juger de l’utile et du futile selon l’endroit planétaire ou vous vivez. Stress hydrique avec dissentrie ou crème hydratante de Loréal avec parfum Lancome... that is the question. La mondialisation c’est pour échanger des junk bond (obligations pourries) et non des process d’épuration d’eau à des PVD (Pays en Voie de Développement). La consommation effrenée d’une partie de la planète fait écran notre humanité. Et Bush le boss de la planète de justifier son intervention en Irak "notre pouvoir d’achat n’est pas négociable". (les ventes de 4*4 explosent aux USA). Pardon si je casse le mythe du slogan Loréal "parce que je le vaut bien" incarné par l’éternel féminin opposé à son homologue bronzée naturelle mais qui va mourir de soif naturelle.(Brassens Bonhomme) ou de pathologie liée à de l’eau contaminée.

    Je vis dans une société de surabondance de biens matériels et immatériels et du haut de mon statut de résidant d’un pays classé 5 ème sur l’échelle des performances économiques, je suis malheureux car je n’ai pas fait un bon coup pendant les soldes. Vous mesurez mon désarroi et celui des économistes qui constatent une baisse de moral ? Meme le figaro en fait sa une, c’est vous dire l’ampleur du désastre. Pis encore, dans le bus j’ai entendu une conversation entre une mère et sa fille qui déploraient leur envie d’acheter. Au secours les stratèges du marketing, sucitez vite l’envie d’avoir envie car meme ceux qui ont du pouvoir d’achat souffrent de morosité. Quand aux nombreux carencés du pouvoir d’achat, l’éminent Attali, a une réponse. En bon prospectiviste qui évalue le nombre d’exclus du banquet à la consommation il prédit une inflation. En effet le logement redevient un obstacle fondamental dans le budget du pékin de base. Se loger engloutit l’essentiel du revenu et le "futile" qui fait tourner la machine est en panne. Faire tourner la planche à billet (prets, subprime) est selon lui, va devenir incontournable pour que ces citoyens puissent acceder à l’achat d’un écran plat ou autre élément indispensable de la panoplie du parfait "homme moderne". C’est amusant de la part d’un contributeur concepteur de l’orthodoxie monétaire. Vous savez ces fameux critères de Mastricht qui fondent l’alpha et l’oméga de la BCE : la lutte contre l’inflation. C’est pourtant un point fondamental qui ,chose rare, fait consensus entre les économistes Keynesiens et les monétaristes (Friedman).

    Voyez vous meme les plus grands d’entre nous renient leur credo pour préserver l’équilibre fragile de l’économie bicyclette. T’arrete le futile , tu te casses la gueule et l’économie avec CQFD. Préparons les cerveaux à consommer, des images sur portable, du reve, de l’illusion. Le célèbre doute Cartesien qui éradiqué avec la célèbre maxime, "je doute donc je suis" a fait place à "je consomme donc je suis". Pas de panique tout est sous controle neuronal , fiscal (TIPP, TVA), et avec notre esprit. Amen.

     


  • mulder181 mulder181 31 janvier 2008 11:52

    @thatJazz, bon article

    je posséde un frigidaire de marque bosch qui a été acheté par mes parents en 1964, vous savez tout en rondeurs avec la fameuse poignée si typique. Et bien il fonctionne parfaitement. Bien sur ce n’est qu’un exemple qui n’a pas valeur de norme.

    Je posséde différnets meubles en bois qui sont toujours en parfait état malgré plusieurs déménagement alors que les meubles en mélaminés tiennet entre 1 et 5 ans maximum.

    La décroissance, chacun de nous peut l’appliquer à sa propre façon de vivre. Je récupère beaucoup d’objets dans la rue, je recycle. les armoires de mes enfants, en bois, je les ai trouvé dansla rue. un coup de peinture, de déco, et voilou.

    ma table basse en fer forgé idem aprés un coup de brosse et de peinture.

    Les vide-greniers sont un excellent moyen de donner une seconde vie à des objets

    pourquoi acheter du neuf de mauvaise qualité alors que pour 10% de la somme vous pouvez trouver la même chose en occasion.

    Je ne supporte pas les produits jetables, c’est une abberation et aujourd’hui on peut même trouver des rasoirs à 5 LAMES avec piles intégrés : question ? vous étiez moins bien rasé avec 3 lames et sans les piles ? et avec ce modèle, votre barbe pousse t’elle moins vite ?

    je ne comprendrais jamais pourquoi il est necessaire d’acheter un écran plat alors que le cathodique est toujours en fonctionnement

    oui, la croissance coute que coute est illogique.

    Mais aujourd’hui, on ne fabrique plus un objet parcequ’il correspond à un besoin réel de l’homme. La vrai logique serait de fabriquer ce qui est nécessaire

    Le systéme capitaliste est totalement ilogique car il ne calcule que sur le court terme. Pourquoi les constructeurs de véhicule ne mettent-ils pas sur le marché des modéles basés sur une autre énergie ? et même si ces véhicules sont plus légers, moins rapides avec peu d’autonomie. A coté de ça, on vend des 4X4 urbains ? mais à quoi cela sert-il un 4X4 urbain ? à mieux monter sur les trottoirs ?

    Les français disposent souvent de deux véhicules. Je me passerais bien de mon HDI si je pouvais avoir un véhicule éléctrique, à hydrogéne, à air comprimé, etc.

    attention pas de méprise, je travaille, j’ai un salaire correct (vu la situation actuelle pour des millions d’individus en france et des milliards dans le monde) et je consomme comme tout un chacun. Mais peut-être en réfléchissant à paine un peu plus sur mes actes d’achat, je posséde une télé (que je rgarde peu d’ailleurs mais là n’est pas la question )un pc (que j’utilise beaucoup comme l’ensemble de ma famille) et je vais aussi au supermarché faire mes courses, bref je suis le français moyen labda.

    mais jour aprés jour je m’améliore.

    mais j’ai une machine à pain et la farine vient d’un producteur local

    Le week-end prochain je vais même fabriquer mon propre paté pour l’année en bocaux et il sera largement plus savoureux et sain que le produit vendu au supermarché pour un cout largement inférieur. bocaux en verre réutilisable chauqe année

    j’achéte ma viande via une association/coopérative directement auprés du producteur, un fermier local pas de frais liés aux trop nombreux intermédiaires etc...un cout plus bas qui permet tout de même au fermier de vivre de son travail et une qualité supérieure ( les bêtes sont dans les champs et non pas dans des hangars entassées)

    Les consommateurs que nous sommes peuvent modifier toute l’économie si chacun agit selon des principes logiques. C’est l’individu qui peut modifier le rapport de force.

    j’ai encoredes dizaines d’exemples et je suis sur que les lecteurs de ce forum en ont aussi, je suis preneur.

    1+1=1


    • Vincent Frédéric Stéphane 31 janvier 2008 13:44

      A mulder181 : je suis en phase avec ce que tu exposes mais ne comprends pas le sens du "1+1=1". Tu m’expliques ?


    • ThatJazz ThatJazz 31 janvier 2008 13:46

      Merci ! Et bravo à vous !

      Vous êtes un adepte de la simplicité volontaire, et vous avez l’air heureux. Preuve que consommer moins est possible et souhaitable, loin de l’image de rabat-joie moyennageux qu’on donne à ceux qui vivent comme vous.


    • gnarf 2 février 2008 11:05

      >> je ne comprendrais jamais pourquoi il est necessaire d’acheter un écran plat alors que le cathodique est toujours en fonctionnement

      Et bien pour comprendre, allez travailler 10h par jour devant un ecran cathodique flou et vibrant, et entre deux migraines vous supplierez qu’on vous donne un LCD. Sauf si bien sur vous avez la "chance" d’etre declare invalide pour cecite entre temps.


  • Frabri 31 janvier 2008 14:21

    Mai 68 dont on va qui va avoir 40 ans au mois de mai a été entre autres choses le début de la critique le la société de consommation et du travail qui sont liés. "travailler plus pour gagner plus",(pour consommer plus). "métro boulot dodo", "ne pas perdre sa vie a la gagner", étaient des slogans de mai 68.Dans les années qui ont suivi des soixantuitards écolos sont partis a la campagne pour vivre simplement.

    Si tout les habitant-tes de la planète vivaient comme les américain-nes il faudrait combien de planètes ?

    Effectivement la décroissance est une altermative. Mais pour le moment c’est une bonne intention qui n’est pas trés crédible.Chez les décroissant il y a deux principales tendances. Celle du journal "la décroissance" dont le sous titre est "le journal de la joie de vivre". C’est la tendance réformistes. Ils veulent passer de la croissance a la décroissance avec la même société, en mieux, c’est a dire sans chômage, avec comme différence de la simplicité volontaire et diminution du temps de travail. Presque tout le monde sait que pour lutter contre le chômage il faut de la croissance.

    La deuxième tendance c’est celle du site "décroissance .info". C’est une tendanceest plus ou moins libertaire. Pour la décoissance ils veulent sortir de l’économie !!!!!!!!!!

    Ces deux tendances qui s’opposent ne sont guère plus crédibles l’une que l’autre. Sans doute parce que la spiritualité ne fait pas partie de leurs principales raisons de vivre, Dieu est témoin. Mais elles ont quand même l’intérét de faire connaître la décroissance.

    La croissance de la consommation étant lièe au travail si on remet pas en question la place centrale du travail dans la socièté il ne peut y avoir de décroissance. A la place il faut mettre la spiritualité, la politique, la culture non marchande, ces activités ne sont pas lièes directement a l’économie de marché, au marché. Donc pour la décroissance il faut réhabilter la spiritualité, la politique, la culture non marchande et remettre le travail a sa place. Le travail est une activité rémunérée parmi d’innombrables activités non rémunérées, comme ce que nous faisons sur AgoraVox, ce n’est pas du travail, c’est de la citoyenneté active. Pour une citoyenneté active a temps complet que faut -il ? un revenu de citoyenneté. Sur internet on trouve des milliers de page sur le "revenu de citoyenneté", la" citoyenneté active", un "nouveau projet de sociètè"

    De toute façon on n’en serait pas là sans le matèrialisme et l’individualisme de droite et de gauche. Quelle différence y a t’il entre le matérialisme et l’individualisme de droâââte et de matérialisme et l’individualisme de gôôôche ?

    Voir le livre de Serge Latouche : le pari de la décroissance aux éditions fayard.


  • mulder181 mulder181 31 janvier 2008 14:36

    @vincent frédéric stéphane

    beaucoup trop personnel

    chacun y trouvera une réponse diférente.

    cordialement

    1+1=1

     


  • gany 31 janvier 2008 16:58

     Peu banal mais symptomatique. Le personnel d’entretien des avions d’air France s’est heurté avec violence aux CRS. La cause :

    Ils mettent l’essentiel de leurs revenu dans le logement (source AFP). Un travail de haute technicité impliquant une rigueur de chirurgien dont le salaire sert pour 3/4 à simplement à habiter. Pour eux et de nombreux autres "nantis", la consommation c’est le logement. Alors les slips en coton , les meubles en formica, keynes et tout le toutim ...c’est comme les gros aéronefs, ça leur passe à 10000 pieds au dessus. Excusez le raccourci brutal.

    Certes cela ne remet pas en cause la pertinence de cet article (eu égard aux nombreuses interventions) mais je souligne la précarisation d’emplois jadis fort bien rémunérés , à haute technicité, mais qui se transforment en soutiers ,en galériens des transports. Ils sont au service de l’explosion du traffic aérien qui permet au bobo parisien de se faire un week end à Nice , au VRP de négocier la délocalisation de sa production ou d’importer des patates d’asie, (la haute saone c’est trop loin d’un aéroport). Enfin bref les nouveaux modes de consommation des citadins devenus rats des villes logés dans les souterrains des mégalopoles hypertrophiées à des loyers dissuasifs imposent le formica, les écrans plats (cause espace réduit et rayonnement electromagnétique) et les slips jetables en nylon (pas de place pour la machine à laver). Mais il n’est pas interdit d’avoir du recul , un jour de greve en balançant un boulon d’avion sur le casque d’un CRS. La simplicité volontaire en mégalopole , c’est une ascèse imposée, une vie de moine. Il est vrai qu’ exercer le métier de technicien d’entretien d’Air France et cultiver ses patates à Vesoul , c’est compliqué. A Orly ou Roissy , y’a encore de l’espace mais les champs sont imbibés de kérosen et les lapins pullulent. La patate c’est comme l’entretien des zincs.... ça eu payé.

     


  • Diego Diego 2 février 2008 19:08

    Mais comment changer ?

    Toutes ses critiques sont valables mais comment faire pour sortir de nos modes de vie ou du moins pour le modifier considérablement , comment convaincre des gens que l’on peut etre heureux en vivant simplement ?

    Je pense que "vendre" le simplicité peut etre interessant (un pacte avec le diable je sais mais il faut se battre avec les armes de ses adversaires non ?)

    Imaginons une comunauté la plus indépendante possible, guidée par la simplicité ou l’on peut s’y intégrer moyennement une somme raisonable. Une fois integre chacun pourrait satisfaire ses besoin vitaux en travaillant pour la communauté. Une sorte de société a petite échelle et guidé démocratiquement.

    Apres c’est une utopie mais je ne vois pas comment changer autrement a part une catastrophe bien sur !

    Si quelqu’un a une idée...

    Il est temps d’arreter de se contenter de critiquer et de reflechir a tous comment passer à l’action !!


    • ddacoudre ddacoudre 2 février 2008 21:18

      bonjour diégo

      il existe des idées, mais elles sont dans nos têtes d’où il faut une raison impérieuse pour l’en faire surgir.

      il en existe mais illeur faut le temps de circuler d’imprégner les esprits et d’affronter la norme populaire, qui est un élément de stabilité dans laquelle par l’apprentissage l’on recommence les mêmes choses puisque nous les apprenons pour cela. ainsi nous ne sortons de ce processus que par choc et conflit. le conflit peur être grave (guerre etc.) mais aussi être d’idées et de conviction.

      pour ma part j’ai écrit un essai où j’invite à tirer une source de revenu de l’apprentissage du savoir en rémunérant les adultes tout au long de l’existence pour qu’ils recoivent un enseignement universitaire, duquel ils en extirperont forcément quelque chose.

      Consacrer une partie de son temps pour acquérir du savoir est certainement ce qu’il y a de plus productif.

      Dans nos échanges souvent d’aucun flattent le capitalisme comme le seul acteur de notre développement.

      Bien sur il ne s’agit que d’un discours de conviction car c’est avec le développement généralisé du savoir que c’est découvert tout ce dont nous faisons usage, et jamais des détenteurs de capitaux. Aujourd’hui où beaucoup d’entreprises disposent de centre de recherche, on a oublié d’où nous vient notre réussite.

      Qui peut croire que c’est la monnaie qui invente et qu’il n’y a pas de salut en dehors d’elle. L’Egypte pharaonique ne disposait pas de capitaliste et ils ont tout de même laissé quelques oeuvres.

      Si aujourd’hui c’est une source de motivation, pour qu’elle soit une régularité incontournable il faudrait que la monnaie soit née en même temps que l’homme. Donc les causes des découvertes qui nous valent notre aisance et nos déchets reposent sue des raison émotionnelle plus complexe parmi lesquelles l’on trouve le profit mais pas que lui.

      Il y a donc de la place pour d’autres idées mais elle ne peuvent se départir d’une motivation et comprendre que par la maîtrise du savoir nous ferons face aux défis du siècle et une projection trop lointaine pour des hommes a qui l’on demande de ne regarder que l’immédiateté. Et pour notre avenir ils vaudrait mieux qu’ils fréquentent les université que les temple de la consommation.

      Quand la république a rendu la scolarité obligatoire les parents disaient qu’ils ne pouvaient pas se passer du travail de leurs enfants. Si cela n’avait pas été tous ceux qui aujourd’hui détiennent les rênes des affaires et des banques grâce à l’usage de leurs connaissances n’existeraient pas.

      Aujourd’hui l’on a le même parie car tout ce qu’il y a à apprendre pour être créatif ne peut se contenir dans la période de scolarité actuelle, et en plus en rémunérant ce temps comme un travail l’on est assuré de n’avoir personne dépourvu de ressource.

      Cordialement.

       


    • Diego Diego 3 février 2008 13:15

      Bien sur qu’il existe des idées mais n’y a t’il pas urgence ?? N’es ce pas le moment de se concerter et d’échanger nos idées sans parti sans syndicat sans "étiquette" . Es ce rever que d’esperer un rassemblement de personnes ayant pour seul motif le fait d’etre des hommes et d’etre en danger ?

      j’espere encore que notre societe ne nous a pas encore enleve l’instinct de survie..


  • karquen karquen 2 février 2008 23:20

    Si la mondialisation est un processus normal, le "mondialisme" est une philosophie ésotérique visant à transformer l’humanité. Chacun de nous deviendrait uniquement un consomateur, un ventre avec des envies canalisées, conditionnés.

    Le "mondialisme" est une philosophie visant à détruire toutes formes de traditions, toutes formes d’identitées, et toutes forme de pensées contraire à la consomation.

    La croissance est le leurre nécessaire à cette forme ésotérique, mi-nazie, mi-religieuse qui vise à faire une humanité de morts-vivants dans de mortes pensées.

    La croissance est l’outil necessaire à pour rendre privé tous les services publiques, les services sociaux... bientôt on choisira son entreprise comme corporatisme et modulation de concept :  : je suis Monsanto, je suis Amital, l’individu étiqueté à sa seule fonction...

    La croissance est donc tueuse d’avenir, que celle-ci croisse on décroisse volontairement, par le jeu subtile de l’OMC qui "gère" le mondialisme par la mondialisation.


  • jipéa 3 février 2008 07:46

    Article énergique et pertinent.

    Cette clarté éblouissante pour nos cerveaux libres ...

    Libres d’acheter..Pour acheter compulsivement en se soignant.

     

    Votre analyse fine rejoint Benjamin Barber qui a écrit un livre sur la nécessité d’INFANTILISER le consommateur.

    Mes hommages et bravo pour votre article utile.


    • ThatJazz ThatJazz 3 février 2008 19:08

      Merci !

      J’imagine que le prochain pas est bien sûr de penser à un nouveau modèle de société, mais il est vrai que je ne maîtrise pas assez le sujet pour proposez quelque chose de complet !

      Par contre, il est tout à fait possible de faire un sujet qui serait moteur d’une réflexion, et ça je peux essayer de le faire si ça intéresse les participants.


    • Diego Diego 3 février 2008 20:31

      That Jazz

      Je ne sait pas si c’est un bon endroit pour mener une réflexion constructive car beaucoup de personnes ne sont pas dans cette démarche, ils sont plus dans la confrontation et le duel.

      Mais on peut toujours essayer..

      Sinon je pense qu’un site internet adapté a cette réflexion ferait un merveilleux outil de construction malheureusement je ne maitrise pas trop la complexité du langage informatique.

      Apres bien sur rien ne remplace le dialogue !


  • earth75 earth75 3 février 2008 10:07

    Bonjour,

     

    Dtoute facon, on pourrait mettre un impot zéro aux " riches" ils n’ invisteraient pas en france, sauf si on se mettrait à travailler pour 100€/mois, et encore avec des subventions à l’ exportation et des réductions de charge !!! Ben oui, 100€ ca peut encore se négocier avec l’ état........ Si l’ état s’ endéte c’ est pas leurs problémes aux entreprises, elles s’ en iront ailleurs comme des sauterrelles....... Mon avis est que seules les produits et services délocalisable mériteraient des subventions.........


  • Fares 3 février 2008 14:25

    Nous ne sommes pas du tout dans rythme de croissance "molle". 2% de croissance, c’est une croissance EXPONENTIELLE.

    Il suffit de regarder la tête que prend une telle courbe : http://souk-fares.blogspot.com/2007/10/une-croissance-exponentielle-infinie.html

     


  • Soleil2B Soleil2B 3 février 2008 19:54

    Je parie que la belle Bruni -pardon Satközy- ne va pas tarder à nous en faire une de croissance !

     


  • Nathan Nathan 3 février 2008 23:07

     Bonjour,

    Un bon article économique écrit par une jeune demoiselle, ça fait plaisir ... 

    La décroissance, on en parle ... Pour moi lorsqu’on traite de ce genre de sujet, sorte de nouvelles idéologies, il ne faut jamais oublier de penser local / global afin de ne pas tomber dans les illusions et l’utopie : qu’un seul pays, au hasard la France décrète la décroissance, seulement sur son territoire et il se ferait ratatiner par le reste du monde ... cf l’élection présidentielle de 2007 avec Nicolat Hulot et son pacte écologique qui appliqué tel quel nous aurait fait perdre encore qq points de PIB ...

    Donc la décroissance, oui, la non-consommation, ou la consommation-besoin cohérents, oui, mais mondiale et simultanée. 

    Localement, ce qui peut se faire se fait déjà dans les pays du nord : restriction des publicités à destination des enfants ; voire même pas de présence d’enfants dans les pubs (travail d’enfants ?), développement durable (terme quasi galvaudé ..), aménagement des territoires, des emplois du temps des travailleurs, etc...

    Consommation "logique" et nécessaire en fait ... fin du gaspillage ... moi je dis oui et trois fois oui, mais pas aux dépens de la puissance économique française ... et donc pour l’instant ... de notre croissance.


  • bob 4 février 2008 10:57

    Les trentes glorieuses ont ete marquees par cette "grande revolution" qu’a ete mai 68. Evenement rapporte des etats-unis, encourage par les anarcho-communistes dans un contexte de guerre froide, les victimes sont de deux sortes : les soixante-huitards qui par leur betise et leur docilite se sont laisse endoctriner par des concepts deja depasses malgre leur faillite retentissente meme a cette epoque (notemment la famine en Chine), ainsi que leur contemporains qui ont du subir cette incoherence historique. Les consequences ont rejailli sur tous les francais apres cette date.
    Cela nous ramene au sujet de ce billet.

    Alors que les soixante-huitards preconisaient le spirituel et le detachement des biens materiels, ils se sont rues sur le materialisme et la consommation a outrance. Grace a leurs actions magnifiques, la bourse s’est liberalisee et mondialisee ( Sous le regne de Mitterand). Cela peut expliquer en partie les echecs de la gauche traditionnelle qui ne protege ni ne represente plus les classes pauvres et moyennes mais les bourgeois jaloux de leurs prerogatives et meprisant le peuple.
    Ils viennent desormais revendiquer les fruits de leur desastreuse action. Quel en est le resultat ? Nous pouvons le voir tous les jours : chute de la demographie, accroissement du temps de travail ( sur la vie professionnelle), absence de travail pour les jeunes car les soixante-huitards spiritualistes ( dans le sens de drole) s’accrochent a leurs fauteuils ( Ils arrivent a en occupper plusieurs sans forcement travailler davantage). Cela peut expliquer les absurdites quotidiennes dans la vie des francais ainsi que les efforts entrepris pour ne rien changer.
    Beaucoups de francais arrivent a concilier consommation a outrance et pseudo-spiritualite. Si vous voulez du changement, commencez par vous-meme et par vos habitudes de consommation. Vous ferez en plus des economies.


  • Rob414 6 février 2008 15:34

    Il sufit de raisonner simplement ,de retrouver le bon sens commun :

    Comment peut-on toujours croitre dans un milieu par définition fermée (la planète) avec des ressources limitées ? les plus irréalistes ou inconscients vous répondront par la technoscience ,je leur laisse leur rêve.

    Décolonisez votre imaginaire bridé par la pub et les verités toutes faites ,et vous verrez ,on s’en remet d’etre enfin libre !.


  • Brieuc Le Fèvre brieuclef 7 février 2008 15:59

    En tout état de cause, nous n’échapperons pas à une analyse critique de ce que nous voulons et des moyens que nous nous donnons pour y parvenir.

    Que veulent les gens ? Vivre peinard sans se soucier de savoir si demain il auront quelque chose à croquer (je parle au niveau mondial, pas seulement des classes moyennes occidentales). Cela implique de nous donner les moyens de remplir globalement 5 objectifs, à savoir donner à tout être humain, sans condition, l’accès à l’eau potable, à la nourriture saine et abondante, aux soins de santé, à l’éducaion et à la justice.

    Bon, les objectifs sont établis.

    Quels moyens avons-nous à notre disposition pour les atteindre ? Réponse : le capitalisme libéral mondialisé (rires).

    Décortiquons le capitalisme. Quelle est la base du capitalisme ? Eh bien, Monsieur de Lapalisse nous apprend que c’est le capital. Qu’est-ce que le capital ? Essentiellement de la monnaie destinée à acheter du travail (les outils de production). On appelle cela "investir". La monnaie est-elle vraiment rare et chère ? Non, car elle est aujourd’hui dématérialisée, et ne coûte rien à produire (quelques électrons bougent dans une mémoire d’ordinateur, et voilà 1 milliard d’euros fabriqués en quelques nano-secondes !!!). Alors, qui fournit le capital, et pourquoi semble-t-il si difficile à trouver ? En général, c’est la banque privée qui fabrique ex-nihilo l’argent qu’elle prête (voir entre autres http://www.faux monnayeurs.org). A qui prête-t-elle ? Aux entreprises rentables à (très court) terme, ce qui explique que certaines activités ne soient pas financées à hauteur des enjeux qu’elles représentent.

    Bon, les moyens sont connus.

    Sont-ils en adéquation avec les objectifs ? La rentabilité de la distribution sans condition d’eau, de nourriture, de médicaments, etc, n’étant pas assurée, force est de constater que non.

    Conclusion : nous n’aurons jamais un monde dans lequel chacun pourra vivre peinard sans se soucier de savoir si demain il aura de quoi croquer tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas construit un système économique qui permette l’allocation massive de ressources matérielles et humaines au développement d’activités nécessaires mais non rentables.

    Le capitalisme est donc par nature inapte à atteindre les objectifs ci-dessus.

    CQFD.

    En corollaire, j’invite tous les agoravoxiens à approfondir la question de la nature et de l’origine de la monnaie, car une par non négligeable de notre impuissance collective vient de là. Pour vous en convaincre, posez-vous cette quesion : pourquoi une civilisation qui possède tout à la fois des besoins immenses en infrastructure, les ressources matérielles pour les construire, les bras disponibles et la compétence technique, doit-elle se résigner à ne rien entreprendre parce qu’il manque de la monnaie ?

    Cette question, qui ouvre donc sur celles de la nature et de l’origine de la monnaie, est une des clés pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, monde qui a vu la confiscation de l’initiative collective par les créateurs uniques de la richesse symbolique qu’est la monnaie, à savoir les banques privées. En effet, ces dernières fabriquent l’argent dont nous avons besoin au compte-goutte, afin de s’assurer qu’il leur en reviendra toujours plus qu’elle n’en ont émis. Ce qui paraît normal dans le cadre capitaliste, mais qui possède une face hideuse : le pouvoir de bloquer toute initiative de développement qui ne serait pas rentable pour une banque.


    • ThatJazz ThatJazz 8 février 2008 13:58

      Rien à dire !

      Bonne démonstration de la nocivité du libéralisme, ça paraît tellement simple qu’on ne peut pas comprendre pourquoi on ne le dit pas plus !


    • gnarf 12 février 2008 09:08

      C’est tellement simple parce que c’est un sophisme economique. Un raisonnement seduisant, parce qu’incomplet. Et il faut deux pages pour montrer pourquoi.

      L’Union Sovietique a ete construite avec des sophismes economiques de ce type. C’est meme exactement cette idee qui est la base de l’URSS....lutter contre le capitalisme en laissant l’Etat gerer la production et placer l’investissement dans les activites a long terme.

      Il a fallu des decennies aux gens pour comprendre la nocivite de ces sophismes economiques. L’enfer est pave de bonnes intentions. L’ensemble des politiques socialistes est base sur l’usage courant de sophismes economiques seduisants. C’est de la demagogie economique.

      L’idee que la monnaie, les taux d’interets, le capitalisme sont la cause de tous nos malheurs date de 1850 environ et a amene le socialisme et le communisme. Il a fallu ensuite pres d’un siecle pour que la nocivite de ces sophismes economiques soit largement reconnue.

      Alors vous vous posez la question : pourquoi n’en parle-t-on pas plus puisque c’est tellement evident ? Parce que c’est faux.


    • ThatJazz ThatJazz 12 février 2008 17:16

      Gnarf, plutôt de dire que "c’est faux", mieux vaudrait développer votre propos. Je ne prétends pas détenir le saint graal du système économique idéal, mais force est de constater que le système actuel fait courir le monde à sa perte. Voyez-vous, je ne suis pas communiste, donc je suis à l’aise pour critiquer ce système, et j’en tire d’ailleurs les conclusions qui s’imposent. Mais vous dites : "L’idee que la monnaie, les taux d’interets, le capitalisme sont la cause de tous nos malheurs date de 1850 environ et a amene le socialisme et le communisme. Il a fallu ensuite pres d’un siecle pour que la nocivite de ces sophismes economiques soit largement reconnue." , croyez-vous sincèrement que les lois socialistes en France par exemple (les lois du Front Populaire et le programme du Conseil National de la Résistance) aient été nocives ? Pourtant elles dérivaient de ces "sophismes", qui voulaient que la richesse d’un pays soient le plus possible également réparties entre les citoyens.

      Franchement ce que vous dites me fait penser à un capitaine de marine dont le bateau serait en train de couler mais qui continuerait de dire "Mon bateau est le plus rapide et le plus solide du monde".


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