lundi 8 janvier 2007 - par JDCh

IRPP / retenue à la source, une opportunité historique

Notre minefi, Thierry Breton, a annoncé avant Noël le passage "prochain" (i.e. en 2009) du mode de prélèvement de l’IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques) du mode différé actuel vers une retenue à la source. Il a, de plus, désigné cette semaine un trio (Raymond Viricelle, ancien avocat général à la Cour de cassation, Claude Bébéar, président du Conseil de surveillance d’AXA, et François Auvigne, ancien directeur général des Douanes) pour étudier plus avant les conséquences et les modalités d’un tel changement.

Avant de revenir sur la fameuse retenue à la source, il est sans doute utile de rappeler que :

  • l’IRPP est le principal impôt direct sur les personnes mais il représente moins de 18% des recettes brutes fiscales (cf. graphique) soit environ 55 milliards d’euros (à comparer avec le déficit budgétaire 2006 prévu cette année juste en dessous de 40 milliards et surtout aux presque 75 milliards d’euros rapportés par le fameux triptyque CSG/CRDS/prélèvement social !)

  • l’IRPP repose sur une taxation progressive des revenus dont le calcul s’appuie sur une fonction exponentielle des revenus. Ainsi, 1% des contribuables paient 33% du montant total et 10% en payent 68% ce qui fait que 90% des foyers fiscaux ne paient rien ou fort peu. La combinaison de l’ISF et de l’IRPP fait de la France le "grand pays" (bientôt ex-grand pays) le moins clément en termes de fiscalité sur les particuliers aisés ou riches. A l’inverse, 90% des Français ne peuvent que se féliciter de payer moins d’impôt sur le revenu que la plupart des autres occidentaux sachant que parmi eux, 60% (de ces 90%) ne paient absolument rien !

  • Il est à la fois faux et juste de dire que 90% des Français paient peu ou rien en termes d’impôt sur le revenu. En fait, ceux qui travaillent perçoivent une retraite ou une indemnisation-chômage, paient tous la CSG/CRDS qui est un impôt direct non progressif (légèrement différencié suivant les types de revenu) dont le montant collecté est colossal (pour rappel, 75 milliards d’euros dont plus des trois quarts issus des revenus d’activité ou de remplacement, le quart restant provenant des revenus du patrimoine et plus marginalement des jeux de hasard) et est reversé globalement à la Sécu et à ses différentes branches (maladie, famille et retraite).

  • Il est sans doute enfin nécessaire de constater que notre administration fiscale compte plus de 100 000 fonctionnaires quand un pays comme la Suède n’en a que 3000 avec seulement sept fois moins d’habitants : il y a per capita cinq fois plus de fonctionnaires du fisc en France que dans un pays réformé et modernisé ! (NB : tous ne sont pas affectés à l’IRPP mais il est probable que le ratio soit encore plus défavorable en l’occurrence, vu la complexité dudit IRPP).

Quand Thierry Breton annonce le passage à la retenue à la source, il a donc en tête un nouveau mode de paiement de l’IRPP mais comme 70% des foyers qui paient cet impôt sont mensualisés, cette vision est fort limitative. Une réforme consistant à conserver tel quel le mode de calcul et à en faire effectuer le prélèvement par les employeurs (et organismes versant des revenus de remplacement : retraite et chômage) serait finalement une nanoréforme sans impact autre qu’un peu moins de travail pour nos chers fonctionnaires des impôts (qui, de doute façon, ne peuvent être renvoyés, seront payés jusqu’à leur mort, pourraient peut-être marginalement être réaffectés à d’autres tâches ou administrations et n’auraient simplement pas à être remplacés à leur départ en retraite...). Pas très excitant... Non, ce changement de mode de paiement devrait s’accompagner d’une grande réforme au fond de cet impôt qui ne rapporte pas tant que cela et qui n’est douloureux que pour une minorité.

Il existe d’ailleurs une solution simple : vous créez aux côtés de la CSG, une contribution sur les revenus d’activité ou de remplacement (la CRAR dont le nom est très "sexy" !). Vous fixez le taux un peu en dessous de 10% et vous récupérez plus de 55 milliards d’euros (voir chiffre plus haut de collecte de la CSG qui montre que l’estimation est correcte), en ayant un système d’une simplicité extrême et qui présente quatre énormes avantages (mêmes s’ils sont un peu polémiques...) :

  • l’essentiel des revenus sont taxés et l’impôt associé collecté par un simple ajout d’une ligne de contribution sur les feuilles de paie (ou équivalent). Il reste à nos chers fonctionnaires des impôts à s’occuper des revenus du patrimoine (revenus fonciers, plus-values...) qui doivent concerner un faible nombre de contribuables.
  • La France devient du jour au lendemain un pays où il fait bon gagner sa vie. Les professions à forte valeur ajoutée s’y développent de façon prospère. Les expatriés intellectuels, sportifs, businessmen, financiers ou encore entrepreneurs reviennent... Les sociétés internationales reconsidèrent Paris comme leur possible siège européen... Ces locomotives entraînent le reste de l’économie et tout repart (croissance, emploi...). Un peu simpliste, mais pas utopique du tout...
  • La moitié de Français qui ne paient aucun IRPP ou une somme modique par mois voient leur salaire net baisser le 1er janvier 2009, comprennent ce que veut dire pression fiscale et se mettent à ne plus écouter les démagogues en tous genres qui promettent de coûteuses mesures sociales non financées. Ils savent dorénavant que tout a un prix, deviennent vigilants et accompagnent les réformes nécessaires de notre cher État de leurs voeux et de leurs votes...
  • La multitude de niches fiscales empilées par les années et soutenues par les lobbies corporatistes disparaîtraient ou seraient reconsidérées purement et simplement au motif parfaitement justifié qu’elles profitent principalement aujourd’hui aux plus aisés et qu’elles ont plus à voir avec les revenus du patrimoine (hors du champ de la retenue à la source) qu’avec les revenus d’activités (ou de remplacement).

 

 

Le scénario est provocateur et simpliste, mais il nous faut tendre vers cela.

On pourra bien sûr décider d’une certaine progressivité de la CRAR mais avec un taux marginal qui devra rester en deçà de 20% et qui ne pourra pas être en dessous de 5%.

On pourra aussi accompagner le "choc fiscal" créé pour les foyers les plus touchés par un prêt d’honneur (vous avez bien lu, un prêt, pas une allocation) de 2000 euros remboursés au bout de quelques années (trois à cinq ans) le temps que le "catch up" soit réalisé (le temps que le salaire net amputé de 5 à 10% de CRAR ait redépassé le salaire net d’avant le "choc" ce qui ne devrait pas prendre plus de deux ans). Finalement, que ce soit l’Etat ou les contribuables qui soient endettés, ce n’est pas très différent... et ... il n’est pas plus "immoral" que quelqu’un qui gagne 1500 euros nets par mois paie environ 100 euros mensuels d’impôt sur le revenu que le fait de ne rien lui faire payer parce que sa femme ne travaille pas !

Le libéral (qui gagne bien sa vie) que je suis est évidemment dans son rôle de provocateur quand il écrit tout cela. Ceci dit, même si cette réforme introduit un mauvais moment à passer, la difficulté transitoire serait parfaitement supportable. Le dynamisme économique du pays, la qualité de son débat démocratique et sa détermination collective à ne plus être la France - déclinante, ringardisée par la mondialisation et convaincue de son incapacité à réussir - d’aujourd’hui seraient formidablement enthousiasmants...

Je ne pense malheureusement pas que les inspecteurs des finances qui entourent notre minefi aient pu penser à un scénario si simple et si vivifiant. Il est, d’ailleurs, évident que la période électorale dans laquelle nous rentrons découragerait n’importe quel "renard" de mettre un tel débat politique sur la table : il faudrait être un "lion" et je n’en vois point à l’horizon.

On va donc voir MM. Bébéar et acolytes se pencher sur des questions fondamentales comme :

  • comment introduire le quotient familial dans la feuille de paie d’un homosexuel "pacsé" qui n’a pas fait son "coming out" dans son univers professionnel ? Compliqué, n’est-ce pas... Je suis sûr que certains de mes amis seraient dans l’embarras.
  • Est-ce une atteinte à la vie privée que de demander aux salariés divorcés de donner le montant de la pension alimentaire qu’ils versent à leur ex-épouse pour tenir compte d’un poste de dépense qui peut atteindre un pourcentage très important du revenu net du contribuable ? Vraiment pas évident ni du point de vue du respect de la vie privée, ni du point de vue calcul de la retenue à la source...
  • Comment éviter que le nombre d’emplois à domicile ne baisse fortement pendant la période de transition sachant que la déduction fiscale associée (mais différée) entraînerait forcément un décalage de trésorerie trop lourd pour les classes moyennes qui, par exemple, font garder leurs enfants à domicile ? Pas simple...

On pourrait multiplier les exemples qui feront de cette éventuelle réforme une usine à gaz : une de celles qui complexifiera la vie des entreprises, mettra certains contribuables dans une situation personnelle ou financière très inconfortable, n’aura aucune vertu pédagogique sur la façon dont les Français devraient voir gérer les finances publiques et, comme toujours, démontrera notre incapacité à accoucher de la moindre réforme de fond.

En résumé, je suis "pour" une vraie réforme fiscale de l’IRPP incluant la retenue à la source mais "contre" un simple changement de mode de collecte/paiement de cet impôt.

Pour revenir dans le médiocre débat suscité par cette potentielle réforme, notre minefi a annoncé une année blanche en 2008. Quelle farce ! Autant d’un point de vue bilantiel, il est exact qu’il y a cadeau. Mais celui-ci ne correspond finalement en termes de flux financier qu’aux impôts sur le revenu prélevés l’année suivant votre mort (donc en moyenne dans trente à quarante ans) et de nouveaux contribuables vous auront heureusement remplacés entre temps... De plus et surtout, vous pouvez parier que tous les revenus du patrimoine (notamment plus-value...) qui sont les seuls à véritablement varier d’une année à l’autre ne seront pas concernés par cette retenue à la source et donc garderont un décalage d’un an.

Pour terminer sur une touche d’humour, la seule petite astuce possible à recommander : demander à son employeur de différer le paiement en 2008 de votre bonus 2006 habituellement versé mi-2007 ! Prions le ciel pour que nos amis de Bercy n’y pensent pas dans l’élaboration de leur prochaine usine à gaz !

 



78 réactions


  • Icks PEY Icks PEY 8 janvier 2007 14:39

    Merci pour votre article qui ne manquera pas, j’en suis sûr, de provoquer quelques réactions passionnées.

    J’en profite pour faire le lien avec le mien sur le même sujet, l’IRPP :

    URL TRACKBACK : http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=17265

    Quelques remarques pour réflexion :

    - La CRAR que vous suggérer aurait pour effet de pénaliser les faibles salaires et d’avantager les gros. Je ne prends pas position pour savir si cela est bon ou pas, mais je le signale ;

    - La CRAR aurait également pour effet de renier la politique familiale du quotient familial : est-ce souhaitable ? Je ne suis pas opposé à une refonte de la politique familiale pour simplifier la taxation des revenus du travail, mais dans ce cas, il faut compenser la perte pour les familles en revalorisant très significativement les allocations familiales ;

    - concernant les fameuses « niches fiscales » qui font fantasmer bcp de monde : d’abnord, elles ne sont pas si nombreuses, et ensuite, elles répondent à des logiques économiques. L’arme fiscale est un outil d’incitation et il ne faut pas voir les choses de façon simpliste : les dispositifs de réductions et de crédits d’impôt répondent à des réalités spécifiques qu’il serait erroné de nier. On parle beaucoup aujourd’hui de la pénurie du parc locatifs, il faut quand même savoir que ce serait encore pire si les dispositif Périsssol, Robien, et autre Besson n’avaient pas existé car de nombreux programmes immobiliers ont été financés grâce à eux. Egalement, les réductions d’impôts pour les gardes d’enfants correspondent à une réalité : les crèches sont insuffisantes pour satisfaire la demande et l’Etat assume ses fonctions à finançant en partie des modes de garde alternatifs : s’il ne le faisait pas, cela couterait encore plus cher puisqu’il faudrait construire des milliers de berceaux en crèches.

    Ce qui est bcp plus contestables, c’est que la famille qui ne paie pas ou peu d’IR ne bénéficie pas de ces aides car les réductions d’impôts ne sont pas remboursées mais seulement imputées sur le montant de l’IR : conclusion, les foyers non imposables (et donc, généralement, à plus faibles revenus) sont moins aidés par l’Etat que les foyers imposables.

    Il en est de même concernant les dons à des organismes caritatifs : par ce biais, l’Etat finance des structures caritatives. Si cette « niche fiscale » n’existait pas, c’est tout le tissu associatif qui serait en difficulté et qui irait crier famine auprès de qui ? : auprès des finances publiques locqales ou étatiques. Donc, on habillerait paul pour habiller pierre.

    Bien cordialement,

    Icks PEY


  • Nathanael (---.---.252.201) 8 janvier 2007 15:19

    Que l’impot sur le revenu ne devienne qu’une simple ligne (et un taux)sur la feuille de salaire et on n’en parle plus.... Comme ça tout le monde paiera à la hauteur de l’argent gagné...

    Quand à la perte du quotient familial, une réforme des allocations familiales et basta....

    Bien sûr cette simplification ne toucherait que les salariés mais ça serait déjà un bon début...

    Votre analyse (Icks PEY) est bonne, mais il faut peut être penser qu’il y a une frange de la population française qui commence à en avoir ras le bol de devoir travailler pour la retraite des autres, et les logements sociaux des autres... (désolé d’être égoiste mais bon)

    De toute façon aujourdh’ui il est grand temps qu’une réforme du système étatique soit mise en oeuvre, le prochain locataire de l’Elysée aura du boulot !


  • pragma (---.---.78.227) 8 janvier 2007 16:16

    Mais quel est le but recherché par notre armoricain frisé, et par ses prédécesseurs ? Que je sache, faire rentrer l’impôt plus facilement, et réduire le coût de collecte, si toutefois on parvenait à réduire à due concurrence le coût complet des fonctionnaires collecteurs ! Il se tourne, bien sûr, une fois de plus vers les entreprises, qui assurent déjà mensuellement le prélèvement (et l’« abondement »)des charges sociales, et leur benne le sale boulot ! Mais vers qui croit-on que va se tourner le salarié en difficulté financière parce que son salaud de patron lui aura, en plus, prélevé ses impôts sur sa paie ? A qui va t’il demander une avance, un prêt personnel ? Les agents des impôts ? Bien sûr que non !

    Le prélèvement mensuel obligatoire sur le compte de l’individu répond financièrement au problème posé ; et si l’on veut bien automatiser correctement l’opération, on doit pouvoir économiser autant de personnel sans demander quoi que ce soit aux employeurs, et sans tomber dans des problèmes certains de confidentialité.

    Trop simple, peut-être ?

    A moins, bien sûr, que l’on veuille sciemment faire porter les mauvais effets psychologiques d’augmentations d’impôts à venir sur les employeurs ?...


    • (---.---.148.90) 8 janvier 2007 19:10

      J’ai lu quelque part, que concernant la confidentialité, il y aurait déjà dans les cartons du fisc un système où serait calculé un indice personnel tenant compte de la situation de chacun. Seul cet indice serait donné à l’employeur qui n’aurait qu’à l’appliquer sans en connaître la méthode de calcul. Maintenant en ce qui concerne la CSG, j’ai le souvenir de ma CSG d’épargnant qui a été détournée par Martine Aubry pour payer « les 35H du PS ». Depuis, lorsque l’on me parle du trou de la Sécu, j’ai comme un noeud à l’estomac. C’est une vieille histoire, mais ça me fait du bien d’en parler.


  • Julien (---.---.227.52) 8 janvier 2007 16:16

    « Ainsi, 1% des contribuables paient 33% du montant total et 10% en payent 68% ce qui fait que 90% des foyers fiscaux ne paient rien ou fort peu. »

    Je me sens visé par cette phrase. Je me demande si j’appartient à la catégorie des 10% qui payent 68%, ou à celle de ceux qui payent « fort peu »...

    Je fais, voyez vous, partie de cette France qui gagne le SMIC + la broutille suffisante pour payer des impôts.

    Certes, vous me direz que chaque année, le Trésor vous réclame une somme dix fois supérieure à la mienne et vous aurez raison.

    Alors faisons un rapide calcul : concrètement ça me fait 1245€ nets à la fin du mois et je paye l’équivalent d’un mois de salaire en impots sur le revenu. Avez vous idée de ce que ça représente dans un budget sur une année ? Et si je rajoute une taxe d’habitation à plus de 500€ ? Vous ne voyez toujours pas ? Sachant qu’avec ce que je paye en loyer, alimentation et essence chaque mois, je ne peux mettre le moindre centime de côté, j’aimerais qu’on m’explique comment je pourrais supporter une pression fiscale encore plus élevée et donner encore plus d’argent... que je n’ai pas !

    Contrairement à ce que vous semblez avancer (mes plus plates excuses si je ne vous ai pas bien compris) : ce sont les salaires les plus bas (ceux qui sont imposables s’entend...) qui supportent, proportionnellement, la fiscalité la plus forte.


    • (---.---.43.36) 8 janvier 2007 16:45

      @Julien

      1/ vous avez raison de dire que je paie plus d’impot que vous mais vous sous-estimez le gap. Si je gagne X fois votre salaire, je paie 10X fois plus d’IR. Je préfère, par tradition française, taire mon revenu imposable mais si vous prenez X=5, alors je paie 50 fois plus d’impot que vous.

      2/ Ma CRAR ne serait sans doute pas plus lourde pour vous (entre 5 et 10% du salaire) - au pire égale. En effet vous arreteriez de payer pour les 50% qui ne paient rien. Vous avez raison de dire que les « dindons de la farce » sont les classes moyennes qui ne sont exonérées de rien. Je propose ici que personne ne soit exonéré de l’IRPP.


    • sissere (---.---.188.199) 8 janvier 2007 23:59

      IMPÔT NET A PAYER 681

      TAUX MOYEN D’IMPOSITION 4.79

      MONTANT DE LA RESTITUTION 0

      Revenu fiscal de référence 14222

      IMPÔT NET A PAYER 16536

      TAUX MOYEN D’IMPOSITION 23.25

      MONTANT DE LA RESTITUTION 0

      Revenu fiscal de référence 71109

      dans le premier cas il reste aprés impot 15 121€ annuels

      dans le second cas il reste aprés impot 62 474€ annuels

      je vais être trés franc, je pense qu’il est plus difficile de vivre avec 15 121€ par ans qu’avec 62 474€ par ans et je ne trouve aucune de ces deux sommes extravagantes, je pose un simple constat. Il est reconnu qu’on paye toujours trop d’impots et c’est surement plus disproportionné que ce que vous signalez (un ratio de 24 fois). Mais et là je vais être drole, il existe des possibilités d’évasions fiscales, de trés belles niches qui avouons le quand vous possédez 1200€ à depenser tous les mois ne vous concerne que trés peu (loi robien, loi sarkozy ... en général des lois qui concernent l’immobilier, ou alors les gros sous, surement au niveau des investissement boursiers également).

      Bref j’ai du mal à plaindre quelqu’un qui il est vrai paye plus d’impots que moi. J’ai aussi du mal à comprendre comment on peu avoir du mal à boucler ses fins de mois avec 5206€ net aprés impots. Je ne suis pas jaloux mais réellement estomacé. Si pour vous cette somme est trop faible imaginez la même chose avec mon salaire (c’est une estimation sur l’impot 2007 que j’ai indiqué la haut en fonction de mon salaire, j’ai toujours trouvé stupide la réaction francaise face à l’argent).

      Je pense sincérement qu’il est possible d’assumer le fait de payer 24 fois d’impots que moi quand on à pareil salaire, si pour vous c’est une réelle épreuve permettez moi de vous proposer un échange qui vous rappelera à quel point il est agréable de n’avoir que 4% d’imposition. Il est parfois difficile d’avoir la crémiere et le cul de la crémiére. Je trouve normal que la pression fiscale (au niveau de l’IR vu que les acronymes sont à la mode dans les hauts revenus) soit inexistante pour les bas revenus, et plus élévés pour ceux qui vivent mieux. Je comprends aussi qu’il est de bon ton de se défendre, même et surtout quand on est franchement pas nécessiteux. Je me laisse aussi à penser que quand un salaire est negocié il l’est aussi en tenant compte des impots qui seront otés, tout du moins c’est un peu l’idée que je m’en fait ... pas vous

      Si la pression fiscale est un probléme pour certains je leur rappel que tout le monde peu demander d’être payé le smic et ainsi ne pas payer d’impots, et même profiter d’aides royales de l’état qui vous permettront de vivre comme des princes :))


    • (---.---.229.236) 9 janvier 2007 07:18

      Si on augmentent les impots de pauvres, ils seront stimulé économiquement pour gagné plus, donc ca sera bon pour l’économie.

      En plus, c’est bon pour leur dignité d’arriver à vivre de leur revenu et plus de l’argent des autres.


    • sissere (---.---.78.90) 9 janvier 2007 08:38

      « Si on augmente les impots des pauvres ils seront stimulés pour gagner plus »

      Moi être homme stupide : « si on augmente les impots des riches ils seront stimulés pour gagner encore plus »

      Phrase facile, qui est d’autant plus stupide qu’elle est ridicule. Il est bien connu que si les pauvres deviennent plus riches, personne ne prendra leur place, c’est d’ailleurs pour ça qu’il y a de plus en plus de pauvres, de plus en plus de riches et de moins en moins de tranches moyennes !

      Je tiens à préciser que je n’ai strictement rien contre les riches, par contre j’ai nettement l’impression que eux jalousent mon taux d’impositions qui est facile à atteindre pour tous, demandez à ce qu’on baisse votre salaire et vous payerez moins d’impôts, vous serez donc plus heureux après vu qu’à vous écouter être pauvre est une partie de plaisir smiley


    • ZEN zen 9 janvier 2007 10:59

      @IP:xxx.x33.229.236

      Sacré blagueur !


    • dionysos (---.---.232.178) 9 janvier 2007 13:38

      que tout le monde paie un peu, c’est très bien. Y en a marre de payer pour tous les branleurs, familles nombreuses, etc...


    • dionysos (---.---.232.178) 9 janvier 2007 13:46

      et si la solution c’était de supprimer l’impot sur le revenu ? 18 % d’économies sur le budget, ça doit etre possible ?

      quelques pistes : AME, CMU, fonctionnaires en moins, privatisations diverses, gaspillages en tout genre...


    • dionysos (---.---.232.178) 9 janvier 2007 13:48

      et si la solution c’était de supprimer l’impot sur le revenu ? 18 % d’économies sur le budget, ça doit etre possible ?

      quelques pistes : AME, CMU, fonctionnaires en moins, privatisations diverses, gaspillages en tout genre...


    • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 14:00

      cher julien,

      notre situation est semblable, sauf que moi je suis un salaud de fonctionnaire avec 1039€ de paye mensuelle...

      donc si on prend en compte les élucubrations de JDCH, tu es un salaud de riche !!!


    • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 14:04

      sissere ne répondez pas à l’adolphos, c’est un pauvre (d’esprit) qui ne paye pas d’impôts sur ses réflexions...


    • Yoda (---.---.153.235) 9 janvier 2007 17:37

      Bonne idée ! On pourrait supprimer l’impôt et les aides d’Etat. ça marche bien dans les pays sous-développés alors pourquoi pas nous ?... smiley


  • Nathanael (---.---.252.201) 8 janvier 2007 16:31

    Mon cher Julien,

    Vous faites parti des bonnes vaches à Lait qui payent environ 10 % d’IR en plus des cotisations sociales... Pas de bol, je pense qu’on continuera longtemps à se faire enfler.... mais dites vous q’avec 1245 euros nets par mois, vous faites parti des nantis smiley (à moins de vivre en région parisienne... d’ailleurs n’hésitez plus à donner votre région,sinon cela peut fausser l’appréciation..)


    • Julien (---.---.227.52) 9 janvier 2007 13:43

      « (à moins de vivre en région parisienne... d’ailleurs n’hésitez plus à donner votre région,sinon cela peut fausser l’appréciation..) »

      Très concrètement, je vis à Aix en Provence où, n’ayons pas peur des mots, les prix de l’immobilier sont tout à fait comparables à ceux pratiqués dans la capitale (plus de 550€/mois pour un studio en moyenne, comptez entre 700 et 900€ pour un 3 pièces...).


  • Bof (---.---.71.18) 8 janvier 2007 16:56

    Après lecture de l’article puis des commentaires, j’avoue que cette réforme si attendue pour les uns, car poursuite logique de la Déclaration Pré-Remplie (ou DPR), mais pas vraiment souhaitée par les autres... En effet les informations à caractère personnel (tels que le revenu du conjoint, son sexe, le montant d’une éventuelle pension versée) ne devraient pas être connues de l’employeur. Quelle réputation aurait un homme marié plusieurs fois, père de « nombreux » enfants et leur versant à chacun une pension, ou une femme qui ayant eu des enfants de pères différents touche des pensions des pères ? Par ailleurs la connaissance des revenus du couple serait un facteur de refus de promotion sous prétexte « que votre époux(se) gagne »correctement« sa vie ».

    La composition du « jury » devant étudier cette « idée si novatrice » me sidère un peu, comment une personne non formée à l’IRPP peut-elle savoir comment précéder à une réforme de cet impôt ? Certes les ENArques le font sans cesse... plancher sur des sujets dont seules quelques bribes de théorie font figure de connaissance (je changerai d’avis si j’arrive à réussir ce concours smiley ) mais quand même !

    Juste au niveau personnel, je pense qu’il ne faut pas prendre en exemple ou en comparaison des pays, membres de l’UE ou non, ayant des fiscalités très différentes du nôtre, mais je n’ai pas toutes les infos concernant la Suède ou la Grande-Bretagne, souvent références dans ces débats. Ah oui, et le Minéfi devrait se voir « privé » d’environ 8 000 postes au titre de 2007 smiley


  • monteno (---.---.179.94) 8 janvier 2007 18:12

    @ l’auteur !

    Oui ce que tu écris est limpide ; d’ailleurs il me semble que cet impôt « flat tax » est déja mis en place avec succès ds la « nouvelle Europe » ( certains pays Baltes).

    Seulement, ce faisant tu enlèves du pouvoir aux hommes politiques ( et aux fonctionnaires du Fisc) ; en effet , contrairement à ce qu’écrit l’un des commentateurs, les 500 et quelques niches fiscales ne sont que l’accumulation des mesures proposées par les hommes politiques pour assoir leur clientèlisme ... en particulier on peut tracer le passage (et les lobbys qu’ils voulaient privilégier) des divers ministres des finances de la Répubublique.


  • valepa (---.---.60.60) 8 janvier 2007 20:39

    L’article est à classer dans la catégorie des « Y’A KA FAUT KON ».

    C’est assez classique des professions libérales qui pensent que parce qu’elles ont une situation socioprofessionnelle élevée et gagnent pas mal d’argent grace à leur seul mérite sont les celles qui travaillent et font tourner la boutique France.

    Prenons un de ces français majoritaires qui ne paie pas d’impôts dites vous. Il paie 19,6% de TVA, 11% de CSG et des impôts locaux. On est déjà largement à plus de 30% d’impôts. L’IRPP est un impôt, pas le plus important, qui permet d’introduite un peu de justice dans le système fiscal.

    Le seul point intéressant de l’article est peut être de mettre en lumière que la réforme annoncée en fanfare des prélèvements à la source est une petite réforme. Beaucoup pensent que grâce au prélèvement à la source ils n’auront plus de déclaration à faire... erreur il n’y aura pas beaucoup de différence. Mais cela rend les gens heureux de le croire... ah enfin ça change.

    Pourquoi y a t il autant de fonctionnaires aux impôts, je vous répondrais pourquoi y a t-il tant d’impôts, de niches fiscales, de dérogations, d’exonérations... ? On pourrait en regrouper beaucoup et simplifier en simplifier la gestion. Par exemple si on remplaçait la taxe d’habitation assise en partie sur le logement par une taxe locale assise sur le revenu le système en serait grandement simplifié et le nombre d’agents pour placer et déplacer les foyers fiscaux réduit.

    Attention de ne pas accuser « l’exécutant » c’est à dire le fonctionnaire mais plutôt le « donneur d’ordre » le politique qui couche après couche crée le mille feuille fiscal. A ce jeu, gauche et droite se valent.

    Baisser l’impôt sur le revenu du travail ? je dis chiche !Pourquoi en effet faire peser la charge sur celui qui travail ? Si on est payé en fonction de ses mérites (même si je n’en suis pas sûr) pourquoi ne pas entièrement profiter du fruit de son travail. Pour compenser on imposerait davantage la rente... Mais ce n’est pas du tout ce qui est proposé. On veut supprimer les droits de transmission, défiscaliser l’actionnariat, exonérer les plus values.... On récompence la rente !!

    Pour moi l’impôt n’est pas injuste, s’il est équitable (je gagne plus donc je paie plus), s’il ne pénalise l’effort (ne touche pas surtout les salaires), s’il est correctement employé (par une administration efficiente).


    • (---.---.229.236) 9 janvier 2007 07:21

      « Pourquoi y a t il autant de fonctionnaires aux impôts, je vous répondrais pourquoi y a t-il tant d’impôts, de niches fiscales, de dérogations, d’exonérations... ? »

      Le systéme fiscal des USA est encore plus complexe, mais ils n’ont pas plus de fonctionnaires que nous (et sont un peu plus nombreux).

      En fait, le nombre de fonctionnaire n’est que le résultat du lobby fonctionaire (lire « Notre Etat », ou les gars exigent l’embauche de secrétaire, malgrés le fait que tout le monde tape son courrier sur son PC...)


    • Yoda (---.---.153.235) 9 janvier 2007 17:52

      Comment peuvent-ils faire un système plus complexe aux USA alors que toute la politique économique française n’est bâtie que sur la fiscalité depuis 5 ans au minimum ?!? Par ailleurs, le système déclaratif français est une exception qui impose des contrôles et donc des contrôleurs. Les effectifs du MINEFI sont loin d’être sur-évalués dans un pays où la fraude est un sport national !


  • laurent (---.---.254.42) 8 janvier 2007 21:06

    Bonsoir JDCh,

    Il me semble y avoir une faute de frappe : 1% paie 33% et 10% paie 68% de l’IRPP , donc 11% paie 101% ???

    Ne serais-ce pas plutot 33% et 58% ??

    D’avance merci de corriger ou de m’expliquer.

    Cordialement


    • JDCh JDCh 8 janvier 2007 21:13

      Pas de faute de frappe : les 1% sont inclus dans les 10% ! Comme 50% ne paient rien, 50% paient 100%.

      JDC


  • Forest Ent Forest Ent 8 janvier 2007 21:59

    « Il reste à nos chers fonctionnaires des impôts à s’occuper des revenus du patrimoine (revenus fonciers, plus-values...) qui doivent concerner un faible nombre de contribuables. »

    Je dois dire que cette phrase m’a bien fait rire. Pour un libéral, vous croyez visiblement à l’actionnariat populaire. Ou bien pensez-vous qu’un sujet aussi sensible mérite toute l’attention et la compétence des agents de la DdI ? smiley

    Il est vrai que le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, pas du tout proportionnel, serait délicat. En revanche, l’impôt sur les plus-values a toutes les qualités requises :
    - il est proportionnel,
    - il est géré par un petit nombre d’acteurs,
    - il présente un risque d’évasion significatif.

    Je suis sûr que la BNP serait contente de prélever directement cet impôt sur ses comptes valeurs clients, dont les revenus ne sauraient être confidentiels puisque imposables.


  • valepa (---.---.60.60) 8 janvier 2007 22:41

    pour Forest Ent

    A lire http://www.bip40.org/fr/article.php3?id_article=35

    Comment imposer le patrimoine, cela reste à définir. Je ne suis pas un libéral mais je préfère que les revenus du patrimoine soient plus fiscalisés que ceux du travail. Je préfère que les gens gagnent leur vie par le travail et le mérite plutot que grace à leur patrimoine accumulé ou pire hérité. Depuis 2 ans les plus values professionnelles lorsque la vente est inférieure à 300000 euros est exonérée !! qu’on ait détenu le fond depuis 1 jour ou 40 ans. Merci Sarkozy. Beaucoup de plus values immobilières sont exonérées (première vente et résidence principale).


    • Forest Ent Forest Ent 8 janvier 2007 23:53

      Lien passionnant. Merci beaucoup.


    • (---.---.229.236) 9 janvier 2007 07:25

      « Je ne suis pas un libéral mais je préfère que les revenus du patrimoine soient plus fiscalisés que ceux du travail. Je préfère que les gens gagnent leur vie par le travail et le mérite plutot que grace à leur patrimoine accumulé ou pire hérité. »

      Vous avez compris que vous ne travaillez que parce qu’il existe du capital ? Taxer le capital, c’est encourager la sous capitalisation de l’économie française, bref, mettre en concurence direct le français et le chinois (et en plus, le capital va fuire vers la chine.. Pourquoi croyez vous gagner plus qu’un chinois ?).


    • Yoda (---.---.153.235) 9 janvier 2007 17:56

      Précision : la France est depuis longtemps dans les hit parade des importateurs de capital devant la Chine (je crois qu’ils sont sur le point de nous dépasser ce qui serait logique pour un pays 17 fois plus grand et 20 fois plus peuplé !)...


  • sissere (---.---.188.199) 8 janvier 2007 23:38

    Je trouve que réagir en % à quelque chose de rigolo.

    En fait comme notre ami plus haut je tourne autour des 1200€ net par mois, et il faut etre franc à la fin du mois une fois payé ce qu’il faut pour vivre, bah il reste pas grand chose de coté ... si la pression ficale se fait plus forte il ne me restera rien au final. Ca c’est la réalité.

    Si on prends un salaire mettons 5 fois supérieur au mien : 6000€ net (je suis gentil je ne pars pas dans la déraison), on va retirer mon salaire (dépense fixes) et les 10% il reste ... 3900€ net. C’est ce qu’on doit appeler une logique juste et saine.

    Je trouve qu’avec des chiffres c’est plus parlant, plus vrai plus direct. Alors je trouve que ceux qui payent leur 20% d’impots, pour certains plus ont la part belle. Ils ralent, ils pleurent d’être trop ponctionnés, mais oublient souvent de préciser que leur salaire leur permet de faire mieux que survivre, ils oublient qu’ils peuvent se permettre des vacances régulieres, un logement plus que décents. En fait ils pleurent parce qu’ils sont trop imposés, mais sont ils seulement conscient de leur place de parasites ? (le mot est fort n’est ce pas, mais sans la france qui travaille comment font les dirigeants pour se nourrir, pour vivre pour créer du service ou des produits ?)

    Je reste convaincu que l’inégalité dans les salaires est logique, même saine, mais que quelqu’un qui gagne 50 000€ par mois, viennent se plaindre qu’il paye trop d’impot à la louche à la fin du mois impots déduits il doit rester quelque chose comme 20 000€ pour « survivre » soit plus que mon salaire net avant impot, imaginer que certains dépensent plus en 1 mois que mois je ne gagne en 1 an ...

    J’insiste lourdement pour faire passer le message, les % sont des inepties inventés par ceux qui vivent bien pour donner l’impression d’être des « pauvres petits malheureux à qui on ne laisse rien pour vivre » ... gagner le double et payer 25% d’impot : faut signer ou ?


    • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 14:28

      je suis d’ accord avec vous sisserre, mais pas sur le mot « parasites » ;

      Il ne sont pas parasites mais complètement inconscients de la réalité ;

      J’ai un frère qui gagnait avec sa femme quelques 5000€ par mois et lui aussi se plaignait de payer trop d’impôts ;

      Je lui ai fait remarquer qu’il était loin d’être pauvre, sa réponse a été édifiante : « oui, mais tu as vu tout ce que je dépense ! »

      J’en suis resté estomaqué !

      il voulait dire qu’il payait 6 assurances différentes pour tous ses véhicules (voitures« normales » et de collection,motos,...).

      Le pauvre,quoi !

      mais surtout pauvre d’esprit, je pense, avec un égocentrisme exacerbé !

      On choisit pas sa famille...


  • (---.---.121.76) 9 janvier 2007 03:44

    Quand a l’effet redistributeur de L’IRPP, c’est du puremment politique : On modifie quelle part de la courbe des revenus ? ( voir le lien ) quel serait la forme idéale de la courbe ?

    http://www.alternatives-economiques.fr/site/images_site/imageparnumero/254_003.pdf

    Pour ma part , je suis un peu décu qu’avec toutes les mesures en place ( RMI, allocs ... ) on ait encore des gens en dessous de 500 euros.

    Je suis d’accord avec l’auteur, l’IRPP a la source ne change pas grand chose, il faudra toujours remplir une déclaration ou on indique les revenus autres que le salaire, calculer l’impot payable et payer (ou recevoir ) le différentiel par raport a ce qui a déja été touché. Meme combat pour les mensualisés.


    • (---.---.229.236) 9 janvier 2007 07:30

      « Quand a l’effet redistributeur de L’IRPP, c’est du puremment politique : »

      Enfin ! La redistribution n’est qu’un prétexte et pas la réalité de l’impot. La haine du riche, voila ce qui motive les français pas riche, donc la majorité. Mais cette argent est dérisoir, parce que les riches sont trés peu nombreux (et se cassent, en plus). Bien sur, la plupart des français savent que ces impots ne sont que fumisteries et gaspillage ; mais le fait de faire souffrir les autres est pour eux une douce consolation à leur vie raté. Car si leur vie est raté, c’est forcément la faute de quelqu’un d’autre qu’eux, n’est-ce pas ?


    • sissere (---.---.78.90) 9 janvier 2007 08:50

      Qui a dit que les plus pauvres n’étaient pas content de leur vie et l’avaient raté ?

      Je le répète je trouve indécent que quelqu’un qui gagne des sommes très confortable se plaigne de payer un peu plus (un peu par rapport à l’argent durement gagné car au final il reste de quoi survivre malgré ce taux d’imposition si cruel) quand il est si facile de payer moins : gagnez moins.

      Je n’ai aucune rancoeur vis à vis de ceux qui payent des sommes folles d’impôts, que eux arrêtent d’en avoir vis à vis de moi pauvre petit privilégié qui ne paye que 5% d’impôts ... ça relève de la psychologie là quand même ce rapport obsessionnel à l’argent qu’il est impossible de se séparer d’un peu.

      D’ailleurs il serait intéressant de calculer la somme totale d’impôts payé par quelqu’un comme moi (en ajoutant la TVA et toute les autres joyeuseté de charge salariales, les patronales ne comptent pas) et quelqu’un qui gagne 5 fois mon salaire ... au final j’ai bien l’idée que le plus taxé en % ça sera moi !


    • Grouik (---.---.72.26) 9 janvier 2007 14:15

      En prenant tout en compte, c’est-à-dire les impôts et les aides, on s’apperçoit que :

      - les « pauvres » : ont des revenus insuffisants, payent pas ou peu d’impôt MAIS ont droit aux aides ;

      - les « riches » : payent beaucoup d’impôts, n’ont pas droit aux aides MAIS ont des revenus suffisants ;

      - les « intermédiaires » : ont des revenus insuffisants, payent beaucoup d’impôts, n’ont pas droit aux aides.

      Ah oui, accessoirement, ce sont les « intermédaires » qui bossent.

      NdR : je noircis le trait volontairement, mais est-on si loin de ça ?


    • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 14:31

      pauvre adolphos,

      d’un commentaire à l’autre, tu es capable de dire tout et son contraire !

      allez, laisse tomber tes conneries !


  • JDCh (---.---.43.36) 9 janvier 2007 10:11

    Merci à tous pour vos commentaires qui, je l’avoue, m’étonnent par leur sérénité et leur calme. Bravo à tous d’accepter de regarder une proposition provocante mais potentiellement salvatrice.

    @Valepa, vous avez raison ce « post » est du YAKAFOKON ou plutôt du FODREKON !

    Une remarque générale : vos commentaires font tous l’hypothèse d’une économie statique dans laquelle les revenus des uns et des autres sont stables et le nombre d’emplois/montant des salaires disponibles contingentés structurellement.

    Si notre pays était plus attractif pour les métiers à forte valeur ajoutée (donc pour les plus gros salaires), la dynamique serait fort différente...

    Au contraire de cela, on observe une pauperisation qui est adressée par un système d’assistanat, une classe moyenne qui est le « dindon de la farce » et une « élite » qui, quand elle a le choix, va voir ailleurs. Un cercle vicieux inextricable dont il faut sortir...


    • sissere (---.---.78.90) 9 janvier 2007 12:06

      J’ai du mal à concevoir le moment ou va se faire l’entrée dans le cercle vertueux ...

      Par ailleurs les métiers à forte valeur ajoutée, sur quels critères précis, je reste convaincu qu’un type qui fabrique un produit à une valeur ajoutée forte, tout autant qu’un type qui va faire une plaquette publicitaire, si il n’y a personne pour produire ça ne sert à rien de faire de la pub, la vraie différence se fait au niveau de l’offre et de la demande, plus il y a de personnes compétentes pour un poste donné, plus le salaire proposé à l’embauche sera faible, il me semble que c’est plus ce principe qui prévaut. J’en veux pour preuve le domaine de l’informatique ou l’apport massif de diplômés à fait s’écrouler les salaires !

      Je ne suis pas hyper calé dans le domaine, mais j’ai réellement du mal à concevoir comment une harmonisation du taux d’imposition pourra être bénéfique aux salariés, surtout à ceux ayant les salaires les plus précaires. Manque d’imagination de ma part peut-être ?

      J’accepte volontiers l’idée qu’il faut sortir du cercle vicieux, pour cela l’idée serait peut-être de relancer l’économie. On imagine facilement que les plus aisés places leur argent (j’en ferais autant), et que les moins aisés dépensent tout ou presque. Si on augmente ceux en difficultés ils dépenseront cet argent et relanceront la croissance, et pourront ainsi payer des impôts dans la joie et l’allégresse !

      Bien entendu cela doit s’accompagner d’un effort des plus riches qui acceptent qu’en contrepartie leur salaire soit diminué pour participer à la relance de l’économie !

      Elle est pas belle mon idée ? smiley


    • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 14:33

      cher jdch,

      tout le monde a compris que vous êtes expert en paupérisation, comme beaucoup de financiers et de politiques qui nous le font sentir depuis 30 ans...


    • JDCh (---.---.43.36) 9 janvier 2007 14:36

      @ sissere

      votre idée de relance keynesienne est « belle », a été essayé et ne fonctionne pas car la consommation marginale des bas-salaires lorsque ceux-ci sont augmentés va vers des produits/services qui le plus souvent sont importés ou en tout cas peu créateurs d’emploi. C’est comme verser de l’eau dans une passoire...

      Ce qui marche c’est que les plus aisés ou les plus entreprenants consomment des services ou lancent des « business » qui réclament des ressources humaines et qui, créant de l’emploi, crée de la croissance. cf ce « post » L’emploi crée la croissance....

      @ Philippe R

      Je n’ai sans doute pas été clair. Ce que je veux dire c’est que la seule réponse apportée à la pauperisation est de l’assistance aux moyens d’allocations diverses. La réponse n’est pas un « job », ni un revenu, ni une vraie solution...


    • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 14:38

      sisserre,

      à rien de faire ce genre de proposition, les nantis veulent le rester et n’ont pas envie que ça change.

      sans l’Etat pour les y obliger, rien ne se fera.

      votons pour des être humains !


    • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 14:43

      cher jdch,

      pouvoir aller au cinéma 1 fois par semaine, remplacer ses pneus de voitures avant qu’ils soient complètement usés,acheter un bon steak de temps en temps,ne plus faire attention pour les dépenses de chauffage, etc,etc... c’est de l’importation ?, de l’inutile ?

      Vous êtes complètement à côté de vos pompes !

      continuez à dire vos inepties avec vos copains nantis !

      vous êtes comme mon frangin, une honte ambulante !

      et je pèse mes mots !


    • JDCh (---.---.43.36) 9 janvier 2007 14:58

      @parkway

      je savais que les commentaires allaient un peu s’enflammer.

      Vous faites un raisonnement « moral » là où je décris un pur phénomène économique. La réalité « mécanique » est celle que je décris même si elle ne vous plaît pas.

      Je ne souhaite en aucune façon que les pauvres soient plus nombreux ou plus pauvres : je décris le contexte dans lequel ils ont une chance d’être moins nombreux ou moins pauvres et, aussi bizarre que cela puisse vous paraître, « pour avoir moins de pauvres, faut plus riches » !


    • sissere (---.---.78.90) 9 janvier 2007 15:39

      Alors un produit importé c’est :

      - > 20% de TVA

      - > une entreprise qui fait l’importation qui touche un bénéfice

      - > une entreprise qui fait la commercialisation qui touche un bénéfice

      Donc oui l’importation c’est mal, mais les fabricants francais ne nous donne pas vraiment le choix, jusqu’à il y’a un an j’achetais avec plaisir des produits Seb maintenant j’achète quoi ?

      Bien entendu cette démarche qui consiste à donner un pouvoir d’achat plus élevé aux classes les plus faibles est évidement plus créateur de richesses que donner de l’argent aux plus riches qui s’empresseront de le placer ou bien de partir en vacances à marakech, avec un voyagiste allemand, sur une compagnie anglaise parce que c’est moins cher ! Il ne me semblait pas par ailleurs avoir entendu parler d’un essai de cette méthode à grande échelle, si on parle de l’augmentation de 15€ du smic alors effectivement j’ai du louper une étape vu l’inflation, ça ne va pas relancer la croissance !

      Par ailleurs si l’on souhaite vraiment que la population smicarde française puisse acheter des produits fabriqués sur notre territoire il va falloir relancer la manufacture francaise, et également sacrement augmenter leur salaire !

      Les plus aisés qui consomment plus ? Je me permets de douter, je changerais peut-être d’avis quand je gagnerais des sommes plus importantes (tout peut arriver n’est ce pas ?)

      Je ne critique toujours pas les plus riches, mais je trouve les solutions parfois simpliste, si ce sont les plus riches qui consomment le plus et si on est sur que le fait d’avoir plus de riches créera plus de riches, prenons le risque augmentons le smic directement à 3 000€ net d’impôt, il y aura plus de riches donc ça relancera encore plus vite l’économie, pourquoi faire dans la demi mesure.

      Je ne suis pas sérieux, mais j’ose espérer que vous non plus n’êtes pas sérieux dans vos raisonnements, depuis maintenant 50 ans les richesses sont réparties de façon de plus en plus inégalitaires et c’est bien ce systéme d’augmentation des plus riches et de paupérisations des plus faibles qui nous a conduis ici, la part est belle de chercher des excuses à gauche et à droite.

      Je me demande sincèrement quelle quantité d’argent vous pouvez placer, faire dormir tranquillement. Je n’accuse pas je m’interroge, si augmentation des hauts salaires il y a, alors des sommes encore plus importante seront mises de cotés en banque, et je ne crois pas que ca relance réellement l’économie ce genre de raisonnement, alors que la consommation y compris de produits importés elle relance l’économie, y compris locale.

      J’ai tort dans le raisonnement si oui à quel endroit ? J’ai tort de penser que les plus riches n’ont pas réellement besoin de ce surplus mais que pour eux ca représente surtout une flatterie au niveau de leur ego, se dire « tient je vaux tant cette année » ou « je suis augmenté de tant, ça prouve bien ma valeur » ... si c’est vraiment ça c’est triste, très triste !

      Ma proposition d’échanger nos salaires pour vous permettre de payer moins d’impôts tiens toujours, je peux vous assurer que je prendrais sur moi une pareille infortune !


    • Marsupilami Marsupilami 9 janvier 2007 15:49

      @ Philippe Renève

      Faut pas te fatiguer à essayer d’argumenter avec JDCH. C’est un clone de IP:xxx.x33.229.236 alias Adolfosse-à-purin, le troll HEC le plus con d’Agoravox, un ultralibéral pur jus en version intellectuelle un peu améliorée (ce qui n’est pas difficile).


    • JDCh (---.---.43.36) 9 janvier 2007 15:55

      @ tous

      Essayons de rester courtois...

      Vous semblez penser que l’économie est un jeu à somme nulle. Ce n’est pas du tout le cas, le gâteau est à taille très variable. Le gâteau France est confisqué pour plus de 50% par l’Etat (qui en redistribue un bout sous forme d’assistanant) et en plus il diminue de taille d’où le cercle vicieux que tout le monde vit.

      Pour augmenter la taille du gâteau, il faut de l’investissement, des entrepreneurs, de l’ambition, des gens qui ont envie de gagner des sous,... Tout cela vous parle-t-il ?


    • Marsupilami Marsupilami 9 janvier 2007 17:00

      @ JDCH

      Oui, ça me parle. J’exerce une profession indépendante et je suis un affreux étatiste qui pense que l’économie de marché doit être régulée par des instances qui pensent au bien collectif et à la redistribution des richesses produites par tout le monde et pas seulement par ceux qui s’en mettent plein les fouilles sur le dos des autres. En l’occurrence seuls les Etats en sont aujourd’hui capables.


    • monteno (---.---.179.94) 9 janvier 2007 17:51

      @marsupulami

      Où crois-tu pouvoir trouver des gens qui pensent à l’intérêt général ? C’est une denrée extèmmement rare ! Contrairement à ce que tu affirmes implicitement, la fonction publique n’ que peu de considération pour l’intérêt général, sinon une bonne partie d’entre elle se ferait hara kiri ! Regarde, comme le parlement est trusté à au moins 50% par la fonction publique, on assiste loi après loi, à une dérive constante en faveur de la fonction publique au détriment de l’intérêt général : on peut citer moult exemples de ceci ( par exemple compare les taux de cotisation des fonctionnaires et des employés du privé à la SS ou pour leur retraite, leur durée de cotisation, leur taux de rempalcement, etc...).

      Je crois qu’il faut comprendre que Srvice Public en France veut dire que le Public est au service de la fonction publique et non l’inverse !

      Alors si la fonction publique ne représente plus une force de rappel vers l’intérêt général, où trouver cette force de rappel ? Sans doute en suivant l’esprit de Montesquieux en s’organisant la répartition des pouvoirs de telle sorte qu’ils s’équilibrent et s’autocorrigent mutuellement ! Et surtout pas en donnat à un groupe une sorte de monopole de défense de l’intérêt public qu’il se dépèche de tourner tout naturellement à son profit , de la façon la plus légale du monde, il y a des juristes pour justifier cela !


    • Marsupilami Marsupilami 9 janvier 2007 18:15

      Tu n’as pas tort. Il est évident que l’Etat et la fonction publique doivent être réformés en profondeur pour s’adapter aux nouvelles contraintes démographiques, économiques et technologiques. Et je n’ai rien contre, et cela ne change rien de mon point de vue anti-ultralibéral : il faut un Etat fort pour résister à la mondialisation ultracapitaliste et en réguler les effets sociaux désastreux.


  • Jade Jade 9 janvier 2007 11:52

    @ l’auteur : « il n’est pas plus »immoral« que quelqu’un qui gagne 1500 euros nets par mois paie environ 100 euros mensuels d’impôt sur le revenu que le fait de ne rien lui faire payer parce que sa femme ne travaille pas ! »

    Vous me faites bien rire Jdch et heureusement que vous précisez bien gagner votre vie car ca explique beaucoup de choses. Je fais parti du cas que vous citez ci-dessus (revenu de 1500 euros net et marrié) et je peux vous assurer qu’avec tout qui augmente (chauffage, carburant, elec, produits de consommation, travaux d’entretien du logement etc...) sans compter les enfants bientôt il est deja bien assez difficile de vivre confortablement quand sa femme ne trouve pas de travail.

    bien à vous...


  • erdal (---.---.242.88) 9 janvier 2007 15:02

    @JDCh

    Décidement, vos articles sont toujours excellents.

    Pour ma part, je suis pour la CRAR en essayant de donner un pourcentage adequat selon le revenu du salarié. Et si possible, comme les fonctionnaires auront moins de boulot, je propose de simplifier la fiche de salaire regroupant certaines taxes. Et si possible, ces taxes devront être clairement identifiées par la population.

    C’est bien le problème avec le système actuel, j’ai la vague impression que l’on essaye de noyer le poisson afin de rendre la fiscalité illisible.

    salutation

    erdal


    • parkway (---.---.18.161) 10 janvier 2007 09:34

      cher erdal,

      Décidément vos commentaires sont toujours horribles.Pour ma part, je suis contre la CRAR et les pourcentages inadéquat par justice financiére.

      Vous comprenez(?) que 20% de 5000€ et 20% de 1000€ ne font pas la même chose et que nous préfèrerions que l’on nous prélève 1000€ d’impôts que 100€, que nous préfèrerions vivre avec 4000€ que 900€.

      y a pas besoin de sortir de HEC pour voir ça !

      même les connards comme moi en sont capables...

      alors vous et les jdch, imaginez un peu ce qu’on peut en penser !


    • erdal (---.---.242.88) 10 janvier 2007 19:18

      @Parkway

      je n’ai pas dit cela, vous m’avez mal compris...

      Premièrement, le but serait d’avoir la même recette que celle de l’impôt sur le revenu.

      Imaginons le salaire par mois : une personne touchant 1000 euros taxé à 5 % (50 euros d’impôt), ensuite une autre personne touchant 2500 euros à 10% (250 euros d’impôt), une autre personne touchant 5000 euros à 20% (1000 euros d’impôts), une autre personne touchant 30000 euros taxé à 30% (9000 euros d’impôts), etc....

      donc

      pour 1000 euros par mois reste 950 euros

      pour 2500 euros par mois reste 2250 euros

      pour 5000 euros par mois reste 4000 euros

      pour 30000 euros par mois reste 21000 euros

      Je pense que cela est correcte, non ? et finit la déclaration et les 10% de majoration...

      erdal


    • Jade Jade 11 janvier 2007 11:45

      c’est bien tout ça parkway mais et celui qui va toucher 2501 euros et passer de 5 à 10% d’imposition ? je l’entends d’ici gueuler celui la !.. le calcul d’imposition a justement était fait pour éviter que les paliers franchis ne soient brutaux au niveau imposition


    • JDCh (---.---.43.36) 11 janvier 2007 12:44

      Il suffit d’appliquer par tranche : 5% sur les 1000 premiers euros, 10% sur les 1500 suivants... comme cela pas d’effet de seuil et un mécanisme de tranche déjà en oeuvre sur les cotisations de dans les feuilles de paie.


  • O.Z.Acosta (---.---.144.100) 9 janvier 2007 16:10

    En fait pour les importations, il n’y a pas de TVA payé par l’entreprise, car elle collecte la TVA d’un côté mais la deduit de l’autre, en fait c’est le consommateur qui paie la TVA collécté par l’entreprise.

    N’oublions pas nous somme des con-somateurs, il va valoir apprendre à faire ses achats par exemple ne plus acheter de produit donc les entreprises licencient alors qu’elles font des bénéfices records ou acheter des produits marechais d’un pays détruisant ses ressources naturelles à grande echelle (cf Espagne de toute façon leurs fruits ne sont pas de bonne qualité).

    Ce qui n’est pas réalisable à l’echelle de la France est plus réalisable au niveau de l’Europe des 25 et non des 25 Europe. (480 Millions de consommateur et la zone la plus riche du monde) En ce qui conscerne la Chine, elle à 1,2 Milliard d’habitant (a 200 Millions près ils ne savent pas combien ils sont) mais son PIB est inférieur à celui de la France même à 20% de croissance par an elle mettra plusieurs decenie avant de nous rattraper.

    Les classes superieurs gagnent beaucoup d’argent et paie des impôts qui proportionnellement à leurs revenu est ridicule.

    Les classes intermediaires gagnent moyennement leurs vie, paie beaucoup d’impôts en proportion mais n’ont pas le droit à la redistribution car gagnent trop.

    Donc pour les uns (de droite) les classes moyennes sont des vaches à lait, et pour les autres (gauche) des bougeois qu’il faut faire payer. Mais quand y a plus d’argent y a plus d’argent, on ne tond pas un oeuf.

    Z


    • sissere (---.---.78.90) 9 janvier 2007 17:19

      Qui sont ces classe intérmédiaires ? A partenir de quel salaire est on dans ces classes intermédiaires et jusqu’à quel salaire ?


    • sissere (---.---.78.90) 9 janvier 2007 17:17

      Défendre un groupe auquel on appartient, et vouloir progresser socialement (donc principallement au niveau financier) est une chose « normale » et logique dans cette société.

      La vraie question serait de savoir ce que changerait une augmentation de capital pour les plus riches, savoir ce qu’ils en feraient. Avec mon pauvre petit budget si je suis augmenté (et je compte bien l’être vu tous les compliments que nos chers commerciaux font sur mon travail) je sais que quasiment toute cette augmentation sera dépensée ... tant en service (cinéma, restaurant, vacances, loisirs divers) qu’en produit de consommation courante, peut être même (j’ose l’espérer) par des achats chez des petits commerçants et non plus obligatoirement dans des grande surfaces !

      Je ne pense pas être un cas isolé, et je suis presque sur que toutes les personnes qui ont mon niveau de vie en ferait autant.

      Par contre quelqu’un qui gagne 5 ou 6 fois plus que moi à plus de chance d’épargner cet argent, de le placer, d’investir dans la pierre (belle bulle spéculative)...

      bref pas franchement convaincu que cet apport supplémentaire dans les mains des mieux nantis apporte réellement un plus a la société !

      Je me trompes ?


    • parkway (---.---.18.161) 10 janvier 2007 09:18

      cher sissere,

      je réponds à la place de jdch qui ne peut pas vous répondre : malheureusement, vous ne vous trompez pas !

      les inconscients nantis ne sont pas solidaires, ne l’ont jamais été, ne le seront jamais...

      l’humanisme serait leur seul remède, mais ça risque d’être long !


    • JDCh (---.---.43.36) 10 janvier 2007 12:30

      @ Marsupilami

      vous êtes un utopiste naif et incurable... Je ne peux rien pour vous. Désolé

      @ Parkway, Sissere & co

      les plus aisés ne sont pas les plus généreux, vous avez raison mais ce sont eux qui sont les moteurs dans la création de richesse. S’il n’y a pas création de richesse, il n’y a rien à redistribuer et la majorité s’appauvrit comme vous pouvez l’observer en France depuis 20 ans...

      @ Philippe R

      mon « post » ne concerne que les revenus d’activité. Les revenus du patrimoine méritent une analyse différente, j’en suis d’accord. Pour les plus défavorisés qui travaillent, je vous signale qu’on a inventé en France un « impôt négatif » appelée « prime pour l’emploi » censé compenser les prélévements de CSG... Je préférerais que tous gagnent plus et paient des impôts (CSG, CRAR, TVA) et figurez-vous que ce serait possible...


    • Marsupilami Marsupilami 10 janvier 2007 14:09

      @ JDCH

      Surtout ne fais rien pour moi ! Quel cauchemar ! Et un jour le vent tournera.


    • sissere (---.---.78.90) 10 janvier 2007 14:26

      Le hic c’est que depuis 20 ans une partie de la population s’enrichit de façon exponentielle. Dans le même temps une partie de la population s’appauvrit, et une autre partie (classes moyennes) disparait dans les méandres de je ne sais trop quoi.

      Je suis convaincu que baisser les impôts des plus riches ne fera qu’accroitra leur capacité d’épargne, peut-être d’investissement.

      Le problème en France reste dans ce 10% de chômage, c’est de l’emploi qu’il faut les salaires monteront uniquement avec une baisse massive du chômage, ce qui devrait arriver mécaniquement, en effet baisse du chômage veut dire baisse de main d’oeuvre disponible donc possibilité des salariés de négocier leur salaire de façon plus simple : « vous voulez pas m’augmenter ? tant pis y’a maurice de l’autre coté de la rue qui cherche un profil comme le mien et qui paye plus ».

      Si vous pensez que réduire les impôts sur les classes les mieux nanties permettra le retour à l’emploi je suis intéressé de savoir par quel levier, moi je reste dubitatif.


    • JDCh (---.---.43.36) 10 janvier 2007 13:59

      @ Philippe R

      Je ne suis pas désobligeant avec Marsupilami avec qui j’ai eu souvent l’occasion d’échanger... Marsipulami a son credo, c’est son droit comme j’ai le droit de considérer ses convictions comme utopistes et naives.

      Si j’étais un égoïste forcené, croyez vous que je passerais du temps à échanger sur Agoravox ? Si vous considérez « réaliste » et « cynique » comme synomymes, alors je suis peut-être cynique. Quant à inexcusable, il faudrait que je comprenne ce que j’ai à me faire pardonner : de dire ce que je sais ou pense ? de ne pas adhérer à la pensée unique qui ruine notre pays ? de décrire sams ambages une réalité qui n’est pas forcément satisfaisante mais qui est réelle ?...

      Pour finir, « Le malheur des russes c’est que, non seulement tout ce que leur avaient dit les communistes à propos de l’économie socialiste était faux, mais qu’en plus, tout ce qu’ils leur avaient dit au sujet de l’économie capitaliste était vrai ». Et nous sommes acteurs d’une économie mondialisée et capitaliste qui présente beaucoup de défauts, de risques, d’injustices... mais aussi d’opportunités pour ceux qui les saisissent individuellement et collectivement.


    • Marsupilami Marsupilami 10 janvier 2007 16:00

      @ JDCH

      Ta position a le mérite d’être franche et cohérente. Je le reconnais bien volontiers même si je ne la partage en rien.

      Je ne suis ni naïf ni utopiste. Voici ma vision des choses : il y a les adaptés et les inadaptés au mainstream. Dans les deux camps il y a des créateurs et des suivistes, ces derniers étant gagnants dans le permier camp et perdants dans le second. Les adaptés créateurs s’insèrent pleinement dans le mainstream auquel ils apportent leur quote-part active. Les adaptés suivistes se contentent de profiter passivement de leur insertion dans le mainstream. Les inadaptés-losers n’arrivent pas à s’insérer (pour diverses raisons) dans le mainstream et plongent dans la pauvreté. Les inadaptés créateurs refusent délibérément de s’insérer dans le mainstream : ce sont des contestataires branchés sur d’autres valeurs que celles qui dominent au moment où ils existent - et qui seront peut-être celles du futur. Tu fais apparemment partie de la première catégorie et moi (c’est sûr) de la quatrième. Ça n’empêche pas de discuter, d’autant plus que les extrêmes s’attirent tout en s’opposant.


    • (---.---.29.52) 14 janvier 2007 18:03

      la pensée unique vient des anglo-saxons, dont jch est un fervent adepte, rien qu’à le lire. Le jour où la bourgeoisie redeviendra française, les choses s’arrengeront. Mais pour cela, il faut lui oter le pouvoir qu’elle s’est arrogée au dépens des français en général. Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr


  • Pierre (---.---.4.139) 10 janvier 2007 13:42

    A la lecture des précédents messages, quelques remarques s’imposent :

    1) Les pauvres à €1200/mois ne comprennent pas les riches à €5000/mois. La réciproque est également vraie.

    2) Le riche à €5000/mois s’enthousiasmerait de payer moins d’impôts et de faire contribuer un peu le pauvre à €1200/mois

    3) Le pauvre à €1200/mois s’enthousiasme de payer 5% et de voir le riche à €5000/mois payer 25 à 30% d’impôts...

    4) Je connais quelqu’un qui gagnait €1000/mois. Enfin, c’est ce qu’il déclarait. Et c’était légal : c’était son salaire imposable. En réalité, avec les primes et les aides diverses, il encaissait presque €1800/mois et était non imposable. Si sa femme faisait un mi-temps, ce qu’elle souhaitait, il aurait perdu la presque totalité de ses primes et aurait payé l’impôt sur le revenu. Moralité : lui se laisse vivre dans son petit emploi de pauvre et elle ne fait rien, c’est ainsi qu’ils gagnent plus. Cherchez l’erreur...

    5) Moi qui paie presque 12,5% d’impots sur le revenu, je vous avoue que lorsque je vois ce que coûterait à mon entreprise une augmentation nette pour moi (de charges et d’impôts) de seulement €100/mois, j’ai honte et j’y renonce. Voilà le système actuel. Un système vérolé à mort.

    6) Ce qui est hautement positif dans cette réforme (ET PERSONNE NE L’EVOQUE !) c’est que l’effet retard du paiement de l’impôt est supprimé. Je m’explique. En 2007, que vous ayez des revenus ou pas, il vous faudra payer les impôts sur les revenus encaissés en 2006. Si vous avez un boulot, pas de problème. Si vous perdez votre boulot, vous ne pourrez pas payer : c’est la rue qui vous attend. Avec cette réforme, cet effet retard est supprimé puisque les revenus seront perçus NETS d’impôts. Et ça, c’est une vraie révolution.

    7) Rappelons-nous toujours qu’un pourcentage exprime déjà une proportion. Ainsi, pour un taux de TVA de 20%, celui qui dépense €1.000/mois paie €167/mois de taxe. Celui qui dépense €10.000/mois paie €1667/mois de taxe, soit 10 fois plus !

    8) L’argent collecté par les pouvoirs publics subissent une érosion monumentale : regardez les comptes de la nation, ils sont totalement opaques ! Les chiffres dont on nous rabat les oreilles sont contestés par les mêmes qui les publient. Un exemple ? L’indice du coût de la vie publié par l’INSEE qui ne représente rien et surtout pas l’évolution des prix...

    9) Il y a des riches et des pauvres. Et ce sera toujours ainsi si l’on prend en considération le seul critère économique. Si l’on prend un autre critère, par exemple le temps libre, il est probable que beaucoup de riches sont pauvres et beaucoup de pauvres sont riches !

    10) La recherche de l’équilibre a vu le jour à la Révolution française avec l’avènement de la classe moyenne, dite alors classe bourgeoise : des personnes qui travaillaient normalement et vivaient normalement. Le contraire des nobles qui étaient interdits de travail et des serfs qui étaient interdits de propriété. Aujourd’hui, cette classe disparait et les écarts entre pauvres et riches et de plus en plus immense.

    Conclusion 1 : La personne à abattre, ce n’est pas celui qui touche €1200/mois avec 35h/semaine, ce n’est pas celui qui touche €5000/mois avec 70h/semaine (et le reste), ce n’est pas celui qui touche €1.000.000/mois et travaille fort et risque tout son bien. Non, la personne à abattre (je parle de statut et non pas d’individu), c’est celui qui ne fout rien et gagne tout : les parasites de l’ENA qui tirent les ficelles avec des parachutes dorés, les pantouflages en tout genre qui nous tondent la laine sur le dos et nous laissent juste de quoi continuer à trimer !

    Conclusion 2 : Quand je vois le pauvre à €1200/mois se révolter contre le riche à €5000/mois, je me dis ô combien est facile la tâche de ceux qui nous gouvernent : il suffit de monter une classe contre une autre et retirer les marrons du feu sans se brûler les doigts...

    Conclusion 3 : Vu que mon message est trop long, personne ne le lira. Si quelqu’un le lit, il trouvera forcément quelque chose qui ne lui convient pas et s’inscrira donc en faux. A ce jeu là, seul De Gaulle avait raison : « Français, vous êtes des veaux ! » (sous-entendu : qu’on mène à l’abattoir.)

    Pierre


    • sissere (---.---.78.90) 10 janvier 2007 14:15

      Quelque part c’est l’idée que je défends, je ne dis pas que j’approuve tout.

      Toujours est il que le point sur lequel j’essaye le plus d’insister c’est que je n’accuse pas les plus riches que moi d’être responsable. Je les accuses de dire qu’il est anormal que quand on gagne peu on paye moins d’impôts.

      Je ne m’enthousiasme pas particulièrement à savoir que certains payent 25% d’impôts mais je ne les plaindrais surement pas, au final il leur reste très largement de quoi vivre, se payer une maison ou un appart très confortable, une belle petite voiture et de belles petites vacances.

      Ils veulent gagner plus, et comme je le répète aussi beaucoup, c’est humain. Mais ce n’est pas en déshabillant les pauvres qu’ils vont pouvoir sur la durée gagner plus.

      Je continuerais à répondre (un peu en vrac) que quelqu’un qui gagne 1200€ par mois et se retrouve avec rien en banque à la fin, et quelqu’un qui gagne 5 000€ et en garde 1000 en banque(ou en investissement divers et variés) à la fin du mois, sans être devin je présume que le premier payera plus d’impôts en % que le second. En fait le chiffre qui m’intéresserait ça serait plus la capacité d’épargne, ainsi que le % de dépense effectué en loisir.

      Par ailleurs vous présumez que les plus riches ne sont pas forcements ceux qui ont le plus de loisir, mais les plus riches peuvent se payer des vrais vacances loisirs loin de chez eux 5 semaines par an, ils ne sont pas à la recherche d’un moyen de bricoler un meuble parce que l’acheter tout fait, tout monter coute plus cher. Ils ont souvent le budget pour embaucher une personne pour faire le ménage, le repassage ... et peuvent également se permettre plus souvent une sortie restaurant. Donc dire que le fait de travailler plus réduit les loisirs je suis dans le doute !

      Bref il est difficile de comparer en général. Mais le point que je trouve toujours assez triste c’est que les nantis pensent ne pas avoir d’effort à faire, mais que ces salops de pauvres qui ne payent pas d’impôts pourraient se bouger. Le hic c’est que cette baisse d’impôt se transformerait j’en suis convaincu en une capacité d’épargne supérieur, et pas en dépenses !

      Le vrai problème vient bien d’un mauvais partage des richesses, car comme vous le signalez le concept de classe moyenne tends à disparaitre et c’est bien le problème. Paupérisation massive et enrichissement marginaux ça fait bizarre à dire mais on peu être informaticien et plutôt dans la tranche basse des classes moyennes !

      On est toujours le pauvre d’un autre, quelque soit son niveau de revenu, et on essaye toujours de ne plus être le pauvre de celui ci ;)

      Après la solution pour moi n’existe pas réellement, mais je suis convaincu qu’une certaine oligarchie en est très heureuse !


    • Icks PEY Icks PEY 10 janvier 2007 14:26

      @ Pierre Vous dites :

      « Ce qui est hautement positif dans cette réforme (ET PERSONNE NE L’EVOQUE !) c’est que l’effet retard du paiement de l’impôt est supprimé. (...) En 2007, que vous ayez des revenus ou pas, il vous faudra payer les impôts sur les revenus encaissés en 2006. Si vous avez un boulot, pas de problème. Si vous perdez votre boulot, vous ne pourrez pas payer : c’est la rue qui vous attend. »

      Si personne n’évoque ce problème, c’est tout simplement parce qu’il n’existe pas. En effet, la mensualisation vous permet de réduire en tout ou partie le montant des acomptes si vos revenus baissent.

      Icks PEY


    • Pierre (---.---.4.139) 10 janvier 2007 15:29

      Sans vouloir initier un dialogue qui serait pénible pour les visiteurs de ce site, je me sens obligé d’apporter quelques bémols à l’intervention précédente de sissere :

      « les plus riches peuvent se payer des vrais vacances loisirs loin de chez eux 5 semaines par an » : Ce n’est pas mon cas : mon patron ne m’accorde que quinze jours par an. Le reste est « indemnisé » (triste fin pour du temps libre : on ne verra jamais un tas de fric sur un cercueil)... Quant à mon patron, au demeurant très aisé, ses vacances ressemblent à une montagne d’argent qu’il va claquer pour tenir des conseils d’administrations divers et variés. Bref, des vacances avec lui, c’est du travail. Il en est beaucoup, comme lui, qui habitent un lieu de vacances mais gardent la tête ailleurs, dans le travail, dans les échéances, dans les problèmes à résoudre. Arrivé à un certain niveau, il ne faut pas croire, mais tout se complexifie à un tel degré que le mot « vacance » serait synonyme de « catastrophe économique probable ».

      « Ils ont souvent le budget pour embaucher une personne pour faire le ménage, le repassage ... et peuvent également se permettre plus souvent une sortie restaurant. » L’autre lecture que l’on peut avoir de la conséquence d’être « riche », c’est la capacité à dépenser : emploi de gens de maison, dépenses de restaurant, de pressing, etc. L’argent qui circule est bon pour l’économie. Ainsi, les dépenses du riche profitent également aux pauvres !

      Ce qui tue une économie, c’est l’argent qui dort, le bas de laine aux Bahamas, l’argent planqué, l’argent frauduleux, l’argent détourné, le travail au noir, l’argent sale, les commissions occultes, la MNEF de nos étudiants dépouillée au profit de SOS-Racisme, nos caisses de retraite (AG2R) qui sponsorisent des courses à la voile, des trottoirs que l’on rétrécie pour créer des embouteillages, des voies de tramways que l’on supprime à grand coups de millions et que l’on réinstalle cinquante ans plus tard mais cette fois-ci avec des milliards, c’est la splendeur et décadence de nos villes ultra-illuminées lors des fêtes de fin d’année alors que nos chaumières sont pourvues d’ampoule basse-consommation (quand on peut se les payer), c’est l’arrosage du gazon communal qui inonde la rue, c’est la publicité faite par EDF pour notre « électricité nucléaire » alors qu’ils bénéficient d’un monopole, c’est la grandeur de ces Messieurs à Paris qui se recoivent entre eux, dans les ors de la République, qui dépensent sans compter et ne connaissent pas le prix de la baguette de pain (!), c’est cet enchevêtrement d’administrations inutiles et exubérantes qui s’entassent au niveau européen, national, régional, département, cantonal, intercommunal, municipal qui embauchent les amis, et les amis des amis, et les amis des amis des amis, tous planqués à nous faire remplir sans rature des imprimés stupides qui ouvrent des droits incertains à une distribution de miettes, c’est la dotation de la BERD (Banque de développement pour les Pays de l’Est) qui est passée intégralement dans l’achat de marbre de carrare lors de la construction... de la BERD (!)...

      Ils nous chient dessus : arrêtons de nous frapper entre-nous et ouvrons les yeux, réveille-toi ô citoyen ! Arrêtez de vous laisser manipuler : il n’est pas juste que des CRS frappent des pompiers, il n’est pas juste que des flics fassent rouler à terre des infirmières qui manifestent, il n’est pas juste que les ouvriers se mettent en grève contre leur PME de quartier ! Ce n’est pas juste parce que c’est le peuple monté contre le peuple. Que le peuple arrête de violenter le peuple et s’en prenne finalement aux véritables responsables !!!

      Bonne année 2007 !


    • Pierre (---.---.4.139) 10 janvier 2007 15:37

      Cet avis est bien sûr erroné :

      - La première année où l’on travaille, on ne paie pas d’impôts sur le revenu.

      - La deuxième année, on paie l’impôt sur le revenu de l’année précédente, soit par tiers provisionnels, soit par prélèvement automatique.

      Donc, le prélèvement automatique sert à régler l’impôt dû sur les revenus de l’année précédente et non pas sur ceux de l’année en cours !

      - Ainsi, à la dernière année de travail succède une année de paiement (par prélèvement mensuel ou tiers provisionnel ou un prélèvement unique dit libératoire) qui viendra en diminution de revenus n’existant plus : c’est le crash assuré !

      Pierre


    • sissere (---.---.188.199) 10 janvier 2007 18:54

      J’ai du mal à pouvoir partir en vacances sans un pc portable et une carte edge ... ou quand je reste chez moi une connexion distante. Je peux ainsi également travailler à n’importe quelle heure de chez moi pour tenter de tenir des délais impossible ... ah oui je suis technicien :) donc ca me fait doucement, mais réellement trés doucement sourrire.

      Pour les congés libre à chacun de les prendre ou non, et de se sentir indispensable ou non. Il y’a des choses que je suis seul à savoir faire dans mon entreprise, donc je les faits vu que je n’ai personne sur qui deporter, je concois que ca soit pareil pour vous.

      On continue sur des exemples personnels ou on s’arrete là ?

      Ah oui, moi mes heures supp durant mes congés, ou le soirs, voir même en pleine semaine au boulot ne sont ni remerciées, ni payées, ni récuperées. Triste fin pour un tas de pognon qui n’existe pas.

      Trop con trop bon ? peut-être, ou alors trop mauvais pour tenir des délais dans les temps j’en sais rien.

      Je suis en accord avec vous sur le point essentiel de votre raisonnement à savoir qu’on ne devrait pas être en train de se taper dessus, mais je vois régulierement les mieux nantis venir casser du sucre sur le dos des impots, sur le dos des fonctionnaires ... là ou nos deniers publics sont depensés d’une facon qui ferait frémir la moindre ménagere de moins de 50 ans qui elle arrive à respecter le sien ... tout du moins à gérer ses dépenses.

      Bref au final je suis sur de moins bosser que vous, c’est un fait ! Par contre j’avoue que changer de boite ca ne serait pas du luxe au contraire ... mais j’ai la sensation que je peux encore apprendre un peu dans cette entreprise. La vie est une question de compromis je pense !


  • Icks PEY Icks PEY 10 janvier 2007 14:25

    @ Pierre

    Vous dites :

    « Ce qui est hautement positif dans cette réforme (ET PERSONNE NE L’EVOQUE !) c’est que l’effet retard du paiement de l’impôt est supprimé. (...) En 2007, que vous ayez des revenus ou pas, il vous faudra payer les impôts sur les revenus encaissés en 2006. Si vous avez un boulot, pas de problème. Si vous perdez votre boulot, vous ne pourrez pas payer : c’est la rue qui vous attend. »

    Si personne n’évoque ce problème, c’est tout simplement parce qu’il n’existe pas. En effet, la mensualisation vous permet de réduire en tout ou partie le montant des acomptes si vos revenus baissent.

    Icks PEY


    • Pierre (---.---.4.139) 10 janvier 2007 15:39

      Réponse à Icks PEY sur intervention du 10 janvier 2007 à 14H25

      Cet avis est bien sûr erroné : La première année où l’on travaille, on ne paie pas d’impôts sur le revenu.

      La deuxième année, on paie l’impôt sur le revenu de l’année précédente, soit par tiers provisionnels, soit par prélèvement automatique.

      Donc, le prélèvement automatique sert à régler l’impôt dû sur les revenus de l’année précédente et non pas sur ceux de l’année en cours !

      Ainsi, à la dernière année de travail succède une année de paiement (par prélèvement mensuel ou tiers provisionnel ou un prélèvement unique dit libératoire) qui viendra en diminution de revenus n’existant plus : c’est le crash assuré !

      Pierre


    • Icks PEY Icks PEY 11 janvier 2007 12:27

      Après réflexion plus approfondie, effectivement, je m’aperçois que vous avez raison. Merci.


  • amenis (---.---.51.224) 14 janvier 2007 10:01

    Bonjour,

    Des impôts , j’en paye et je trouve ca normal ... Ce que je trouve moins normal, c’est la façon dont les revenus de l’impôts sont dépensés par l’état. Cette réforme des prélèvements à pour seul but d’économiser des fonctionnaires et je ne peux que y adhérer, même s’il s’agit d’une goutte d’eau, ca va dans le bon sens. Je ne vois rien de critiquable ...


  • topotoma (---.---.22.18) 23 janvier 2007 04:32

    Bonjour, moi je suis expat, avec un bac +2 je gagne 4600 euros net par mois et ce n’est pas imposable. Je suis content. Bonne annee 2007.


  • Maxime (---.---.149.182) 26 janvier 2007 10:37

    Bonjour, Tous ceux qui sont intéressés par le thème de la retenue à la source peuvent venir consulter le blog mis en place par la mission lancée par T. BRETON sur ce sujet. Vous y trouverez des informations, des documents de travail et vous avez la possibilité de donner votre avis sur les différents aspects du sujet. L’adresse : www.laretenuealasource.fr


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