Chaque année en France prés de 140.000 élèves décrochent un BAC section ES ou L, 25.000 élèves sont diplômes d une école de commerce, et prés de 50.000 obtiennent divers diplômes de sciences humaines(INSEE). Une question subsiste : mais que font ces gens là pour que la situation soit aussi dramatique aujourd’hui ?
Le problème avec la vérité, c’est qu’elle finit toujours par nous éclater au visage. La rhétorique laisse tôt ou tard place aux faits. L’heure des comptes approche et la théorie économique dominante doit passer à la caisse.
Le résultat, le journal télévisé ne vous le dira surement pas, est affligeant. Nous vivons dans un monde ou la publicité progresse partout quand l’éducation régresse, le progrès est en panne quand le profit est en hausse, l’intérêt commun disparait pour laisser place aux droits de propriété privés. La situation est si dramatique en réalité que nous ne nous attarderons pas dessus, excepté pour citer l’existence du très bon site Equality Trust, dans lequel vous trouverez divers graphiques sur les inégalités sociales. Trois graphiques en bas de ce texte en sont extraits.
Comment en sommes-nous donc arrivés la, alors même que chaque année des promotions impressionnantes de talentueux étudiants sortent des écoles de commerce, politique, économie, jeu de paume, tir au canard et mon cul sur la commode, dans d’élégants costumes qui ne peuvent qu’augurer de fantastiques compétences.
Eh bien il se trouve que pendant que les scientifiques sérieux réfléchissaient à des problèmes mathématiques, physiques et biologiques cruciaux et complexes, a émergé la science économique. Les scientifiques ont alors mis à la disposition du tout venant leur arsenal d’outils logiques pour s’occuper de cette problématique secondaire et a priori triviale de la conduite des affaires de la colonie humaine. Le résultat fut désastreux.
Les outils logiques ont été dévoyés, et sous la pression, il faut bien l’admettre à la décharge des guignols de l’économie, des grandes fortunes privées de ce monde, nous n’avons jamais vu émerger le début d’une idée pour faciliter les échanges et assurer l’égalité entre humains. Au lieu de cela, une armada de bras cassés a fabriqué la publicité, la politique moderne, la rhétorique... En réalité, ils ont développe l’art de bafouer les outils logiques de base, celui de mentir, de dissimuler la vérité, de convaincre le plus grand nombre que des idées scabreuses sont valables.
Les grands intérêts s’en sont mêlés et nous vivons aujourd’hui dans un monde ou le travestissement de la vérité est systématique. Car ne nous y trompons pas, les inégalités, les guerres, les services secrets, la publicité, la propagande et toute cette déperdition d’énergie humaine n’est pas une fatalité, elle est le moyen pour une élite privée compacte d’imposer sa loi au reste du monde.
Ne nous laissons donc pas impressionner par l’apparente crédibilité de ce système faite de discours péremptoires et autres nœuds de cravate double Windsor. Les économistes ont lamentablement échoué. J’appelle donc tous les scientifiques sérieux, les mathématiciens, les physiciens, les biologistes, les médecins a se pencher sur l’actualité, à formuler enfin une pensée libre et cohérente pour la colonie humaine, à mettre de l’ordre dans la copie rendue par nos amis économistes, et apprendre aux beaux parleurs tirés à quatre épingles dans leurs costumes a 500 balles à se torcher correctement le fondement.
Pour paraphraser Coluche, j’irai plus loin et j’appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à nous proposer une nouvelle théorie économique. Pas de complexe, votre théorie ne pourra pas être pire que celle qu’on nous impose.
Les sciences humaines n’ont pas disparu au sens capitaliste, nous en avons tiré la quintessence pour mieux servir les projets d’asservissement à un système. Comme nous avons assisté à un glissement sémantique généralisé dans le langage politique qui est devenu affairiste, la reprise de tous les concepts chers aux humanistes pour en faire un immonde bouillon, nous rendons utilitaire tout ce qui nous entoure et dont nos vies d’humains dépendent. Aujourd’hui, ça sert à cela les sciences humaines : dévoyer, transformer, manipuler pour mieux assurer un pouvoir des riches sur nous, pauvres « victimes consentantes », selon l’expression chère à Chomsky... Alors oui ! Faisons des propositions, pensons un autre monde parce que s’il doit y avoir crash il serait temps de se faire une idée sur « l’après ». Les objecteurs de croissance depuis 2007 s’attachent à penser un monde fonctionnant sur la base d’un système de redistribution par répartition équitable des richesses et certains poussent même le bouchon jusqu’à penser un monde de gratuité... Les bougres... En plus, il en est parmi eux qui sont des gens très compétents en la matière, ni barbus couverts de paille, ni doux rêveurs. Je ne joins pas de lien, ils sont faciles à trouver en tapant : http://les-oc.info/appel/ Sinon, oui, c’est un bon appel !
Un article bien nauséabond, qui flirte malgré lui, avec les propos du Figaro d’il y a un ou deux ans qui visait la mort du Bac ES. Faire passer tous les enseignants en Sciences économiques et sociales pour des disciples du capitalisme actuel, belle connerie. Et faire en plus faire l’amalgame avec les écoles de commerce, pfff.... Enfin, penser qu’il n’y a qu"une école de pensée en sciences humaines, n’importe quoi... Au programme de Terminale ES... En vrac : conflits sociaux, Marx et les luttes de classes, inégalités et mobilité sociale, exclusion sociale, développement durable, chômage au sens éco et socio, altermondialisme... Mais, vous avez raison, c’est vrai qu’il faut mieux laisser les élèves dans l’ignorance du monde actuel et en faire des bureaucrates en ingénierie... Ça me gave d’être obligé de défoncer des portes ouvertes. Restez dans vos certitudes avec vos discours de comptoir...
L’économie, on le sait depuis Marx, et même Keynes pour ceux que Marx effraye (lorsqu’il le confondent avec Staline), n’est pas forcément un instrument du capitalisme ; elle peut en constituer au contraire la critique la plus virulente, en se fondant sur une analyse minutieuse des mécanismes d’extorsion de la plus-value.
Les Terminale L n’ont pas de SES dans leurs matières (mais le prof de philo peut leur enseigner la théorie marxiste qui est encore au programme de philosophie).
Les Terminale ES ont de l’économie et de la sociologie ; tout dépend après du niveau de ces classes ; que voulez-vous qu’on vous dise ?
L’appel fraternitaire et gauchiste de la fin de l’article est ridicule : ce n’est pas parce qu’on est faignant, crasseux, etc. qu’on est forcément moins con que les économistes libéraux officiels. On peut être faignant, crasseux, etc (la liste est longue dans l’article) et être aussi con que n’importe qui. La beaufitude, par exemple, ne préserve pas de la bêtise.
" j’appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les
alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les
vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les
Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous,
les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes « la vache ! mon portrait tout craché ! » En réalité, ils ont développe l’art de bafouer les
outils logiques de base, celui de mentir, de dissimuler la vérité, de
convaincre le plus grand nombre que des idées scabreuses sont valables. " en effet, une génération entière est formatée à ces bêtises où les rumeurs circulent comme la poudre en réseaux solidaires et la vérité va au pas et demande des années à restaurer l’image du lésé.
Dans un monde qui se construit sur les mensonges à propos de Kennedy et du 9/11, ds agences de notations, des rumeurs de bourses, de madoff etc...il ne faut pas s’étonner que sur ce shéma, la vérité capote.
Principal problème : on n’enseigne pas sérieusement le fonctionnement du système économique à ces futurs diplômés. Parle-t-on de création monétaire pendant ce cursus ?
Les vrais problèmes ne sont pas abordés :
1/ Le fait que les banques prêtent avec intérêt de l’argent qu’elles n’ont pas.
2/ Le fait que les Etats sont obligés d’emprunter aux banques privées (depuis 1973 pour la France : loi Pompidou Giscard ; voir aussi article 104 du traité de Maastricht et article 123 du traité de Lisbonne).
Un ancien directeur de banques américaines en Europe Interviewé sur France Info :
« Je suis toujours assez surpris de voir que finalement il n’y a jamais de
manifestations devant les banques, je trouve ça assez étonnant »
Bon article sur le fond et 100 % d’accord avec julien.
Nous avons deux problemes incontournables avec la monnaie. - Le statut de sa creation n’est pas democratique c’est à dire que ce ne sont pas les Etats (unique représentant des peuples) qui crée la monnaie - La dynamique de la masse monétaire est calée sur une croissance géométrique (car les interêts sont calculés en taux) , la gestion de celle ci devient insoutenable autant pour la majorité des travailleurs que pour l’environnement.
les com de tfyrys et paul roche m’ont bien fait rire (jaune). Mention spéciale à la blague du prof de philo qui enseigne Marx, Le capital est à mille lieux des méditations metaphysiques ou d’un grand ouvrage philosophique. Ca doit sûrement être une tentative de décrédibiliser la pensée de Marx, pourtant les 100 premières pages du capital restent l’analyse l’une des plus intéressantes de ce que sont la monnaie (qu’il nomme forme equivalence) et les marchandises (dont il distingue la valeur d’usage de la valeur d’echange). Le capital de Marx est un ouvrage economique et non philosophique.
Aux sciences humaines ne manque que la science ... et l’humain !
L’« E »conomie, avec un E majuscule s’il vous plaît, a fait l’économie de l’humain. Ou plutôt elle la réduit à « l’homo economicus consomatoris » réduit à des chiffres, des statistiques, des « comportements » prévus mais imprévisibles.
Et dire que c’est cette « science » économique qui guide nos sociétés !
D’accord avec l’article, et également avec la réaction de champolitain ; les sciences humaines ont été dévoyées et sont maintenant détournées et utilisées pour servir les processus d’asservissement au système libéral tout puissant, de privatisation du monde.
Les « économistes » et autres énarques sont formatés pour servir ce système, sans aucune capacité à l’analyser, donc à le remettre en cause.
Et pourtant que de profit à tirer d’analyses sérieuses de sociologie, de psychologie sociale, de psychologie des médias et des discours dominants... Mais le monde n’est pas aux mains de dirigeants qui défendent l’intérêt public, ou celui des citoyens qu’ils sont censés représenter ; il est aux mains de ceux qui entreprennent sa privatisation et son asservissement.
Le monde et le système global qui le prend à la gorge n’est plus, depuis longtemps, au service de l’homme, mais au service des hommes qui le maintiennent sous leur joug, à leur seul profit.
Pas besoin d’analyse savante pour ce constat ; le quotidien fait office de preuve, accablante...
"L’heure des comptes approche et la théorie économique
dominante doit passer à la caisse.«
N’y comptez pas !
Pour cela, encore faudrait-il qu’il y ait des hommes indépendants, courageux et possédant une éthique républicaine, à la tête et dans les institutions formant les trois pouvoirs d’un état démocratique : exécutif, législatif et judiciaire.
En réalité, tout n’est que tartuferie. L’état n’est pas démocratique et les hommes aux manettes du pouvoir sont tous liés (sinon vendus) au pouvoir exécutif, ce dernier étant tout entier entre les mains d’un seul homme : »Le pire d’entre nous" comme pourrait dire Chirac.
Inutile de se faire des illusions, notre nation est condamnée à se dissoudre dans l’Union Europénne, elle-même promise à une satellisation dans l’orbite des USA.
Ils ne nous laisseront aucune chance. L’offre politique est entièrement contrôlée par 2 partis (UMP et PS) qui sont tous les deux libres échangistes et atlantistes. Ils nous jouent la comédie du pouvoir mais en réalité, il ne s’agit que de s’attribuer les meilleures places au banquet offert par les actionnaires des multinationales qui s’enrichissent de l’exploitation des peuples.
La paupérisation en cours ne fera que s’aggraver car rien
ne sera fait pour mettre fin aux délocalisations et aux transferts de
savoir faire vers les pays à bas coûts. Nous ne sommes pas dans un conte de fées, la fin ne sera pas morale. Les tricheurs et les menteurs triompheront et les peuples trahis, trompés et manipulés, paieront les pots cassés. Au bout, il n’y a que plus de misère et plus de répression pour les plus malchanceux.
@tfyrys Il n’y a pas qu une seule ecole de pensee evidemment, ce que je dis ici c’est que grace a une science bien organisee du genie civil votre maison tient bien debout monsieur. Pourtant l ordre economique est tres mauvais (la aussi je ne vais pas vous la refaire dans le detail). @Luc paul roche la aussi votre reponse est confuse vous passez sur tous les points importants pour me reprendre sur les faineants. Je vous rappelle que c’est une phrase de Coluche que j ai reprise pour la citation et l’incapacite notoire des gens que j appelle a formuler une theorie economique sert ici a contraster avec le serieux presume des capitaines de l’economie, la figure de style sert ici a souligner l incompetence de ces derniers. C’est curieux que j aie besoin de vous reexpliquer tout ca, car vu le niveau de raisonnement de vos commentaires vous avez du suivre des formations economico-lettreuses non ? :p A bon entendeur.
A mon avis, vous avez une vue globalisante d’un phénomène brownien totalement aléatoire. Vous parlez de la « colonie humaine ». Celle-ci n’est qu’une vue de l’esprit. Elle n’existe pas plus que la branche des invertébrés qui n’a aucune conscience de groupe. La colonie humaine n’est qu’une représentation cérébrale de 6 milliards d’individus. Redescendez au niveau des nations et vous aurez déjà quelque-chose de plus réel sur lequel on pourrait influer dans le bon sens.
Quand vous écrivez « ...elle est le moyen pour une élite privée compacte d’imposer sa loi au reste du monde. » on sent la machination. On s’imagine que l’élite se réunit secrètement et tire des plans pour baiser Mohamed la semaine prochaine au coin de la rue. Là encore je n’y crois pas du tout.
Dans des nations métissées et égalitaires il n’y a plus aucune conscience de classe n’y d’appartenance à un groupe humain. En ayant cassé toutes les structures sociales, la seule chose qui reste à défendre est son intérêt personnel. C’est en fait la pensée de gauche 68arde qui est à l’origine du néo-libéralisme égoïste que nous subissons actuellement.
Les groupes d’intérêts se combinent et s’associent momentanément lorsqu’ils trouvent des points communs. Le tout dans un mouvement perpétuel d’adaptation où ceux qui sont dans les boucles de contre-courants restent enfermés en eaux-mortes prés du bord.
Prenez le mondialisme. Il est à la confluence de trois intérêts 1 - les idéologue globalisants qui croient que l’humanité existe et devrait donc être gouvernée par un pouvoir mondial qui règlerait selon eux tous les problèmes, comme par enchantement. C’est le groupe des 68ards attardés, des altermondialistes et des écolos. Les médias et les centre d’éducation en sont truffés. 2 - les grand marchands internationaux. Ils ont vite compris que l’ouverture aux autres, si chère au premier groupe, leur permet de fabriquer là où ce n’est pas cher et de revendre là où cela paye bien. En plus, l’immigration augmente leur marge lorsqu’ils sont obligés d’utiliser de la main d’oeuvre dans les pays développés. 3 - le pouvoir juif. Pour des raisons historiques il est contre l’existence de nations fortes car il croit que leur groupe vivra mieux si elles disparaissent. Il fait tout pour propager les idées permettant de les affaiblir (métissage, égalitarisme à outrance, relativisme culturel, mépris de notre histoire, abolition des droits de douanes, invention du délit d’opinion).
Il n’y a aucun complot là-dedans, juste la convergence momentanée d’intérêts actif et j’insiste sur le mot actif. Ceux qui bougent sont ceux qui mènent la barque. Si seulement les vieux européens pouvaient se ressaisir, reprendre la conscience de leur existence alors ils seraient denouveau les champions du monde.
Bon article (fond et forme) mais les scientifiques sont relégués à des postes d’experts ou de traders. c’est la notion de bien commun qui est oublié et on nous propose comme seule alternative vraiment différente un totalitarisme communiste. Le vrai ennemi c’est la paresse intellectuelle.