mardi 12 avril 2016 - par folamour

L’effondrement économique est en éruption sur toute la planète alors que les leaders mondiaux commencent à paniquer

Les agences de presse mainstream ont déjà commencé à utiliser l'expression « effondrement économique » pour décrire ce qui se passe dans certaines régions de notre monde en ce moment. Pour beaucoup d'Américains, cela peut sembler un peu étrange, mais la vérité est que le ralentissement économique mondial qui a commencé au cours de la seconde moitié de l'année dernière commence à être bien pire. Dans cet article, nous allons examiner les preuves de l’Amérique du Sud à l’Europe, en passant par l’Asie, et bien sûr en Amérique du Nord. Une fois que nous aurons terminé, il devrait devenir évident qu'il n'y a absolument aucune raison d'être optimiste quant à la direction que prend l'économie mondiale en ce moment. Les avertissements de tant d'éminents experts sont en train de devenir une réalité, et ce que nous avons vu jusqu'à présent ne sont que les premiers chapitres d'une crise économique écrasante qui aura une incidence sur chaque homme, femme et enfant dans le monde entier.

Commençons avec le Brésil. Il est à la 7e place de la plus grande économie sur l'ensemble de la planète, et il a déjà enduré sa pire récession en 25 ans. En fait, à la fin de l'année dernière Goldman Sachs a déclaré que ce qui se passait là-bas était, en fait une « dépression ».

Mais maintenant la crise au Brésil a augmenté de manière significative.

Je veux partager avec vous un extrait d'un article récent intitulé « Brésil : un effondrement économique pire que ce que l’on craignait ». Je sais, ce titre sonne fort, car il vient directement du blog The Economic Collapse, mais je ne l'ai pas écrit.

Cela vient en fait de CNN ...

Au milieu du chaos politique, l'effondrement économique du Brésil est pire que ce que son gouvernement ne l’avait envisagé autrefois.

Au milieu des appels croissants pour attaquer la présidente Dilma Rousseff, la banque centrale du Brésil a annoncé jeudi qu'elle s’attend maintenant à ce que l'économie du pays se réduise de 3,5% cette année.

C'est pire que l'estimation précédente de la banque centrale qui avait envisagé une contraction de 1,9%. Les prévisions plus sombres correspondent à ce que le Fonds monétaire international avait prévu pour le Brésil - le plus grand pays de l'Amérique latine - et ce que beaucoup d'économistes indépendants avaient suspecté.

C’est une chose que Michael Snyder vous indique, que le Brésil est en train de subir un « effondrement économique », mais c’est un autre son de cloche quand c’est CNN qui l’annonce.

Et bien sûr, j’ai mis en garde au sujet de la crise au Brésil depuis un certain temps maintenant. Pour beaucoup plus d’informations à ce sujet, s'il vous plaît voir mon article précédent intitulé « l'effondrement économique de l'Amérique du Sud est en bonne voie ».

Pendant ce temps, les choses sont en réalité bien pire au Venezuela qu'elles ne le sont au Brésil. Les aliments et les fournitures de base sont rares, le taux d'inflation a atteint 720 pour cent, et la criminalité est complètement hors de contrôle.

Ce qui suit est un article dans l'Independent intitulé « Le Venezuela est au bord de l'effondrement économique complet » ...

La seule question est de savoir qui, du gouvernement ou de l'économie du Venezuela, sera le premier à complètement s’effondrer.

Le mot-clé est « complètement ». Les deux sont bien en phase d’agonie. En effet, le parti au pouvoir au Venezuela vient de perdre les élections législatives, ce qui a donné à l'opposition une majorité à l’épreuve du veto, et il est difficile de savoir si l’on pourra obtenir d’eux une amélioration assez rapidement - ou jamais.

Les titulaires, après tout, ne risquent pas d’améliorer la situation quand, selon le Fonds monétaire international, leur économie se contracte de 10 pour cent pour l’an, avec un montant supplémentaire de 6 pour cent l’an prochain, et que l’inflation explose à 720 pour cent. Pas étonnant, alors, que les marchés attendent que le Venezuela fasse défaut sur sa dette dans un avenir très proche. Le pays est fondamentalement en faillite.

Une fois encore, nous voyons une publication grand public très respectée utilisant l'expression « effondrement économique » pour décrire ce qui se passe en Amérique du Sud.

Vous pouvez trouver des vidéos étonnantes de l’« Armageddon économique » qui se déroule au Venezuela ici. Je vous encourage à les regarder, parce que ce qui se passe là-bas, finira par se produire ici.

Pendant ce temps, en Europe, l'effondrement du système bancaire italien est entré dans un nouveau chapitre inquiétant. Le ministre des Finances de l'Italie a convoqué une réunion à Rome pour ce lundi qui sera axée sur un plan de sauvetage de « dernier recours » pour les banques en difficulté ...

Le ministre des Finances Pier Carlo Padoan a convoqué une réunion à Rome lundi avec les dirigeants de grandes institutions financières de l'Italie afin d’accepter les derniers détails d'un plan de sauvetage de « dernier recours ».

Pourtant, à la veille de cette rencontre, selon les personnes impliquées dans les pourparlers, des inquiétudes subsistent quant à savoir si le plan sera suffisant pour isoler de la contagion les grandes banques d'Italie, les plus faibles, Monte dei Paschi di Siena.

Les actions bancaires italiennes ont perdu près de la moitié de leur valeur cette année, à cause des préoccupations des investisseurs sur une pile de prêts de € 360bn non performants - l'équivalent environ d’un cinquième du PIB. La rentabilité des prêteurs ayant été frappée par trois ans de récession paralysante.

Comme l'Italie descend dans le chaos financier, le reste du continent devrait mieux y prêter attention.

Vous souvenez-vous combien il était difficile pour le reste de l'Europe de sauver la Grèce ?

Eh bien, la Grèce est la 44e plus grande économie sur la planète.

L'Italie est la 8e...

Il serait difficile d'exagérer la gravité de ce qui se passe en Europe, car c’est non seulement de l'Italie dont nous parlons. Mais partout sur ​​le continent des grandes banques sont en grandes difficultés, et le président de la deuxième banque de détail en France a récemment déclaré aux journalistes que : « Je suis beaucoup plus inquiet que je ne l’étais en 2009. »

Et il a de très bonnes raisons de préoccupation. Le dimanche, nous avons appris qu'un « bail-in » majeur venait d'être annoncé pour l'une des banques les plus en vues de l'Autriche.

Ce qui suit vient de Zero Hedge ...

Et puis aujourd'hui, suite à une décision prise par le régulateur bancaire autrichien, le Finanzmarktaufsicht ou l'Autorité des marchés financiers, l'Autriche est officiellement devenu le premier pays européen à utiliser une nouvelle loi dans le cadre imposé par la Banque de la Récupération européenne et la directive de Résolution visant à partager les pertes d'une banque en faillite avec les créanciers seniors, car cela réduit la valeur de la dette due par Heta Asset Résolution AG.

Les faits saillants de l’annonce :

Aujourd'hui, l'Autorité autrichienne des marchés financiers (FMA) dans sa fonction de l'autorité de résolution en vertu de la loi sur le recouvrement et la Résolution Bank (BASAG - Bundesgesetz über die Sanierung und Abwicklung von Banken) a publié les principales caractéristiques pour les autres étapes de la résolution de HETA ASSET RÉSOLUTION AG. Les mesures les plus importantes sont :

  • Bail-in de 100% pour l'ensemble des dettes subordonnées,
  • Un bail-in de 53,98%, ce qui entraîne un quota de 46,02%, pour tous les engagements préférentiels éligibles,
  • L'annulation de tous les paiements d'intérêts à partir du 03/01/2015, lorsque HETA a été placé dans la résolution en application du BASAG,
  • Ainsi qu'une harmonisation des échéances de toutes les dettes éligibles à partir du 31/12/2023.

Selon le plan de la résolution actuelle pour HETA, le processus de réduction progressive devrait être conclu d'ici à 2020, bien que le remboursement de toutes les créances, ainsi que la conclusion juridiquement contraignante de tous les litiges actuellement en circulation ne pourra être conclue de façon réaliste que d'ici la fin 2023. Seulement, à ce moment, il sera possible enfin de distribuer les actifs et de liquider la société.

Les dominos commencent à tomber en Europe, et j’attends encore plus d'annonces dans les semaines et les mois à venir.

De plus, en Asie, le chaos économique commence à l'emporter aussi.

En Chine, le marché boursier est déjà en baisse de plus de 40 pour cent par rapport au sommet, les exportations chinoises ont diminué de 25,4 pour cent sur ​​un an sur la base du mois de février de l’année passée, et les chiffres économiques chinois globaux n'ont pas été aussi pauvres depuis les profondeurs de la dernière récession mondiale.

Dans le même temps, l'économie japonaise est vraiment mal en ce moment. Comme je l' ai écrit l'autre jour, le PIB japonais a été diminué par deux lors des trois derniers trimestres, nous venons de voir l'expérience de la plus forte baisse en un mois de la production industrielle japonaise que nous ayons vue depuis le tsunami de 2011, et le climat des affaires est tombé au plus bas des trois années les plus faibles. Le Nikkei a chuté d'environ 5000 points par rapport à son niveau de l'été dernier, et certains analystes estiment que les marchés japonais « sont détruits » en raison de l'intervention massive de la Banque du Japon.

Ici, aux États-Unis, nous n'avons pas été frappés tout à fait aussi durement que le reste du monde pour l'instant, mais il y a beaucoup de signes avant-coureurs très inquiétants tout autour de nous.

À la fin de la semaine dernière, nous avons appris qu'il est prévu que le PIB américain aura augmenté de seulement 0,1 ou 0,2 pour cent au cours du premier trimestre de 2016. Et lundi, le rapport saisonnier sur ​​les bénéfices des sociétés commencera à arriver, et il devrait être très, très mauvais. Ce qui suit vient de Business Insider ...

Nous sommes sur le point d'obtenir la confirmation que la croissance des bénéfices pour les plus grandes entreprises de l'Amérique a été négative au premier trimestre, par rapport à la même période il y a un an.

Lorsque le géant de l'aluminium Alcoa publiera ses résultats lundi, cela marquera le début officieux de la plus lourde saison des rapports du S & P 500 des entreprises.

On prévoit que le tableau final montrera une baisse des gains de 9,1% pour le trimestre, selon l’analyste supérieur des bénéfices de la FactSet John Butters.

Si ces projections se révèlent être correctes, ce sera le quatrième trimestre consécutif de baisses de gains. Ceci est quelque chose que nous ne voyons jamais en dehors d'une récession.

Et pour tout un tas d’autres indicateurs, cela démontre que l'économie américaine est en difficulté très grave, s'il vous plaît voir mon article précédent intitulé « 19 faits qui prouvent que les choses en Amérique sont pires que ce qu'elles étaient six mois auparavant ».

Bien sûr, je suis juste une autre voix dans la foule, quand elle vient à prédire que l'économie américaine se dirige vers des moments difficiles. Par exemple, il suffit de vérifier ce que l’économiste de la Société Générale Albert Edwards dit ...

Un raz-de-marée arrive sur l'économie américaine, selon Albert Edwards, et quand il arrivera, il va jeter l'économie dans la récession.

... La récession des bénéfices qui va frapper les sociétés américaines va conduire à un effondrement du crédit d'entreprise.

« Malgré les actifs à risque, bénéficiant de quelques semaines au soleil, notre indicateur fail-safe de récession n’a cessé de clignoter en orange et se tourne désormais vers le rouge. »

Il a continué :

Les Bénéfices entiers de l'économie ne tombent jamais normalement aussi bas sans qu’une récession ne se déroule. Et avec le secteur des entreprises des États-Unis à ses yeux dans la dette, la classe d'actif à éviter - plus encore que le marché des actions ridiculement surévalué - est la dette corporate des États-Unis. L'économie va sûrement être balayée par une vague de défaut des entreprises.

Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas seulement d’une nation ou d’une région du monde dont nous devons nous préoccuper.

Le chaos économique est en éruption littéralement partout sur la planète, et les dirigeants mondiaux commencent à paniquer.

Malheureusement, ils ont eu sept ans pour essayer d'arranger les choses, depuis la dernière récession mondiale, et ils n’ont pas fait ce qu’il fallait. Toute les personne qui croient que, par miracle, ils seront en mesure de nous retirer du brasier cette fois-ci, et que tout se passera bien, sont simplement engagées dans un vœu pieux.

* À propos de l'auteur : Michael Snyder est le fondateur et éditeur du Blog The Economic Collapse. Le nouveau livre controversé de Michael à propos de la prophétie biblique intitulée « Le Verdict Rapture » est disponible en livre de poche et sur Kindle sur Amazon.com. *

 

 

Source(s) : Crashdebug.fr via Theeconomiccollapseblog.com sur la piste de notre Contributeur anonyme

Traduction :  folamour 
Corrections :  chalouette 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr :

 



50 réactions


  • Alpo47 Alpo47 12 avril 2016 14:32

    Je crois aussi que le monde va s’effondrer. Et un effondrement économique tel que décrit ici provoquera le chaos partout. Ce n ’est pas la « fin du monde » évidemment, mais une période plus ou moins longue pendant laquelle il va falloir ... survivre.
    Il y a des dizaines de scenarii différents d’effondrement et nul ne sait encore lequel nous entrainera.

    Attention, parce que de tous temps, les pays riches -occidentaux, USA en tête- se sont souvent servis de la guerre , d’abord pour cacher leur incompétence et pour tenter de relancer la machine économique. Or, ces derniers mois, les USA et l’UE font tout pour diaboliser la Russie et la Chine. Rien ne leur est épargné, à l’encontre des faits et de la vérité. Diaboliser l’adversaire est la première étape pour mobiliser l’opinion, avant de passer aux actes.


    • colere48 colere48 12 avril 2016 15:24

      @Alpo47

      en d’autres temps on appela cela le Moyen Age ou de façon plus explicite en anglais le « dark age »


    • taketheeffinbus 12 avril 2016 17:29

      @colere48

      Le moyen âge n’est pas cet âge noir sans foi ni lois que les politiciens veulent indiquer dans les livres d’histoires scolaires liés au programme officiel. L’histoire telle que présenté, ne donne pas tous les faits, c’est de la politique, pas l’histoire.
      Cette partie de l’histoire n’est pas pire que le quotidien de « l’histoire moderne »...


    • colere48 colere48 12 avril 2016 18:12

      @taketheeffinbus

      Le moyen âge n’est pas cet âge noir sans foi ni lois

      Je le sais bien, mais le français défini mal une trop grande période...

      Le « dark age » commence au 5e siècle à la chute de l’empire romain et s’étend jusqu’au 8e siècle...

      Il me parait difficile pour des contemporains d’imaginer vivre dans le désordre et la violence de ces premiers siècles « d’after » 

      Cette partie de l’histoire n’est pas pire que le quotidien de « l’histoire moderne »...  smiley smiley


  • folamour folamour 12 avril 2016 15:35

    La Grèce devient médiévale – 66 % des salaires payés en troc

    https://www.crashdebug.fr/international/9069-la-grece-devient-medievale-66-des-salaires-payes-en-troc

    Rappelez vous on nous avait prévenu, mais personne ne l’as écouté...

    L’éclatante faillite du nouveau credo, par Maurice Allais (1999)

    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/7613-l-eclatante-faillite-du-nouveau-credo-par-maurice-allais-1999

    Amitiés,

    f.


    • Le421... Refuznik !! Le421 12 avril 2016 20:21

      @folamour
      D’ailleurs, le seul moyen de faire la nique aux « plein de fric » est de ne plus « consommer connement », de se contenter du nécessaire et de développer l’économie solidaire sans argent.
      Sûr, il y en a qui mouilleraient le slip.
      Si il faut se mettre à cultiver des patates !!
      Avec un smartphone, ça ne le fait pas.... smiley


    • folamour folamour 12 avril 2016 20:50

      @Le421

      Écoute longtemps j’ai cru que c’était des conneries consommer bio, penser « long terme », mais force est de constater que j’ai changé d’avis... J’essaye le plus possible de faire tourner l’argent en « local » il y a d’autres système économique que celui basé sur la dette. le plus drôle c’est que nous avons juste à l’inventer....

      Pour le reste..... encore faut il que les gens se réveille, et ça c’est pas gagné, c’est VOUS qui pouvez faire la différence, en expliquant aux gens, que rien n’est du au hasard.....

      Amicalement,

      f.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 avril 2016 22:37

      @folamour

      Pierre Régnier :

       

      Le socialisme n’est pas à inventer. Mais il est certain qu’après l’horrible dérive stalinienne, d’une part, et le ralliement à l’économisme de tous les gouvernants et partis "de gauche", d’autre part, le pire approche.


      Avec, pire que le pire, le sort des populations déjà les plus démunies - comme celles d’Afrique dont l’économie n’est pas évoquée dans l’article - qui vont subir encore plus que toutes les autres.


    • Jeff84 17 avril 2016 11:52

      @Pierre Régnier
      De la Grèce au Venezuela en passant par le Brésil, ce sont des gouvernements socialistes qui ont créé toutes les catastrophes décrites dans l’article.

      Donc non, le socialisme n’est malheureusement pas à inventer.

    • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 avril 2016 09:12

      @Jeff84

      Les « socialistes » qui trahissent le socialisme ne changent rien à cette évidence : l’économisme, la philosophie aujourd’hui adoptée partout dans le monde par les gouvernants de toutes tendances conduit à une catastrophe qui, elle aussi, sera mondialisée.

       

      La mise en application de cette philosophie - qui réduit le sens et le but de la vie humaine à la réussite d’un projet économisque - conduit chacun à s’engager avant toute autre démarche, dans la compétition économique afin d’être de ceux qui « gagneront » une place dans la minorité qui vivra bien quand la majorité autour d’eux s’appauvrira.

       

      Nous avons déjà des exemples illustrant très bien cette dramatique avancée actuellement inéxorable : dans les pays africains les plus pauvres - appauvris parce que leurs richesses sont pompées par les plus futés et les plus entreprenants capitalistes occidentaux - les parents enseignent à leurs enfants que, pour survivre, il leur faudra fuir, même au péril de leur vie, vers les pays où la vie normale existe. Ce sont des parents qui aiment leurs enfants.

       

      Dans les pays riches où ces immigrés iront - vont déjà aujourd’hui - ils aggraveront - aggravent déjà - la compétition, la guerre, de tous contre tous.


      Tous ensemble ils contribueront aussi - contribuent déjà - à la destruction de la planète, faisant que, par exemple, une "belle opération" comme la COP 21 sera réduite à un gros mensonge médiatique n’ayant pas la moindre chance d’enrayer le processus dévastateur.


  • Zolko Zolko 12 avril 2016 16:23

    L’effondrement est financier, pas économique. La raison de l’effondrement financier sont les intérêts manquants, et la raison de « l’effondrent » économique est que le sauvetage de la finance de son effondrement ponctionne de plus en plus de ressources à l’économie réelle. Si on laissait les banques faire faillite, et qu’on cessait de vouloir la croissance économique mais qu’on visait la stabilité économique à la place, nos sociétés re-fonctionneraient à nouveau bien.
     
    Mais pour cela, il faudrait mettre des banquiers en prison, et les papy-boomers perdraient leur épargne.


    • Pascal L 12 avril 2016 17:13

      @Zolko
      pas faux.

      Il faut sortir de la création monétaire par la dette. Il y a d’autres moyens plus intelligents pour créer des contreparties lors de la création monétaire.

    • HELIOS HELIOS 13 avril 2016 01:38

      @Zolko

      Les papy Boomer, comme votre commentaire le laisse supposer, ne vivent pas de rente, mais de services.
      La plupart n’ont pas dépensé tout leur fric dans des forfaits a 50 euros mensuels auprès téléphoniques, ni acheté des appareils a 700 euros pour jouer a des solitaires débiles !

      Avec le fric que cela représente ils ont acheté leur appart plusieurs fois et au lieu de le revendre pour acheter le dernier modèle de bagnole avec connexion bluetooth... hors de prix 

      ..... (en 1972 l’ecart entre le modele le plus économique et le modele le plus cher d’un constructeur allait de 1 a 3 : 12 000 fr pour une ford escort de base a 36 000 fr pour une ford granada ghia - rapporté a aujourd’hui si 12000 fr representent 6000 euros le modele le plus cher aujourd’hui devrait couter 18 000 euros , même pas le prix d’une Megane standard)

      Lorsque les papy boomer sont partis a la retraite, ils n’ont pas été obligés louer un domicile, ils sont proprietaires et ils arrondissent leurs fins de mois avec les loyers d’un ou deux appartements de jeunesse qui furent dur a payer malgrés tout... et leur « pouvoir d’achat » leurs permet aujourd’hui encore d’aider leurs enfants et leurs petits enfants.

      a quelques exceptions prés, les papy boomers n’ont pas d’epargne placée mais de la pierre ou les restes de leur entreprises dont ils on gardé les parts sociales.

      Foutre les banquiers en prison ne changera rien pour eux... vous confondez avec la génération suivante, celle qui a du mal a laisser la place aux plus jeunes aujourd’hui, ceux qui ont 50 ans et qui nous ont mis dans la merde et dont la trahison envers l’Europe que leurs parents avaint souhaité nous ligote maintenant.

      bref, vous avez des raccourcis qui ne correspondent pas a la réalité, et ce n’est pas en répetant mille fois la même rengaine que celle ci deviendra vraie.

      La seule chose que les papy boomer ont raté, c’est l’education de leurs enfants... ils en ont fait des lavettes qui ne descendent même pas dans la rue pour se défendre -pour ceux qui souffrent- et les autres, ceux qui sont actuellement au pouvoir- sont des dictateurs sans foi ni loi.

      Je peux vous dire, sans crainte ni equivoque, que je regrette que la génération des papy boomer, la mienne donc, n’ai pas donné plus de coup de pieds au cul pour l’education de ses enfants afin qu’ils aient appris la bonne education et le respect, et les transmettent a la génération qui se plaint aujourd’hui, probablement la votre, et qui ne descend toujours pas dans la rue reclamer ses droits, vote toujours pour les mêmes et se plaint ensuite.


    • Zolko Zolko 13 avril 2016 12:34

      @HELIOS
       
      « ...la génération des papy boomer, la mienne donc... »
       
      on avait compris, merci.
       
      Votre génération a construit ce système, basé sur l’exploitation des ressources de la planète, des travailleurs de pays lointains, des guerres post-coloniales, des montagnes de dette, de la pollution, de la prohibition ...
       
      Ma génération - la X - n’est pas au pouvoir, TOUS les postes d’importance sont tenus et verrouillés par des papy-boomers (Hollande, Sarkozy, Schulz, Junckers, Merkel, Schäuble, Draghi, Obama, Clinton, Rasmussen....). Duand on arrivera au pouvoir, je peux vous assurer que vous avez intérêt à accrocher vos bretelles. Tsipras a baissé sa culotte, Vourafokis ne l’a pas fait. Cette fois, ça a passé pour vous, mais je pense que c’est la dernière fois : les prochains Vourafoukis prendront le pouvoir aux prochains Tsipras.
       
      « ...n’ai pas donné plus de coup de pieds au cul pour l’education de ses enfants »
       
      C’est un peu tard, n’est-ce pas ? Car là, vous vous feriez un tour de reins, et moi j’en rigolerais. Et quand vous irez chez le médecin, il se demandera si c’est bien la peine de soigner un vieux aussi aigri et haineux. Et vous le supplierez, et vous vous rappellerez de moi.


    • tashrin 13 avril 2016 12:44


      @HELIOS
      Et la marmotte tout ca
      On parle de l’inflation durant la période pendant laquelle vous avez acheté les appart en question ?
      On parle du marché du travail ?
      On parle de retraites ?
      On parle des niveaux de rémunération ?
      On parle de l’endettement généralisé du pays durant la même période « bénie » ?

      Loin de moi la volonté d’en faire des boucs emissaires systematiques, mais de là à adopter votre point de vue partisan et méprisant qui fait soigneusement abstraction de tous ce qui ne vas dans le sens de votre argumentation, ya un certain pas

      Que les depenses des menages soient aujourd’hui differentes de votre epoque, c’est un fait. Mais on ne peut pas non plus oublier que le nombre d’années de travail nécessaires à l’acquisition d’un bien immobilier a considérablement augmenté...

      Les papy boomers ont bénéficié de conditions extremement avantageuses par rapport aux dernières générations
      Personne n’a dit que vous les aviez volées. Mais ne pas le reconnaitre aujourd’hui, c’est limite de la provocation vis à vis des générations suivantes que vous avez tranquillement et consciemmment sacrifiées (apres moi... rien à foutre)

      Merci pour nous


  • sergezzr 12 avril 2016 16:23

    Je partage complètement l’opinion de « ALPO47 ». Attention à la guerre - arme préférée des U.S, .



  • Neymare Neymare 12 avril 2016 16:44

    « Ici, aux États-Unis, nous n’avons pas été frappés tout à fait aussi durement que le reste du monde pour l’instant »

    Non ... il y a juste 50 millions d’américains qui vont à la soupe populaire, mais le « nous » dans cette phrase ne doit sans doute pas les concerner
    http://www.economiematin.fr/news-naufrage-societe-amerique-crise-sdf-nourriture-sannat
    C’était quoi la phrase de la mère tatcher ? « there is no alternative » ben il semble qu’il va falloir en trouver une assez vite d’alternative


  • Anthrax 12 avril 2016 19:10

    Encore des conneries complotistes.

    Dans l’intro tu annonces que des medias « mainstream » ne cessent de parler de l’effondrement économique. Dans la liste de « références » je ne trouve que le site crashdeburg, en matière de de grand média on fait mieux !. 
    Quant à l’inquiétude de Perol, patron de la 3eme banque française, (et pas la 2 eme, ben oui, faut être précis quand on prétend informer), il se dit inquiet de l’état des banques, pas de l’économie.


    • folamour folamour 12 avril 2016 20:40

      @Anthrax Sacré Anthrax quel déconneur.... cela semble t’avoir échappé que c’était une tentative de traduction ? pour le reste adresse toi à la SOURCE.


  • Pie 3,14 12 avril 2016 20:10

    Encore un article millénariste fait d’un amalgame de sources baroques qui nous annonce la fin du monde capitaliste.


    Il doit y en avoir eu déjà trois millions depuis le début de l’année sur le net.

    Aucun intérêt sur le fond mais c’est un symptôme intéressant.

    Quand les temps changent, lorsque des mutations importantes sont en cours les rumeurs de fin du monde pullulent.

  • folamour folamour 12 avril 2016 20:37

    pie 3.14....1592653 toi aussi depuis la traduction de l’Europe était une idée Américaine,

    tu n’as toujours rien compris, ou plutôt tu fais semblant de ne rien comprendre pour égarer les autres...

    Cet article ne fait que pointer des faits, pour le reste, je ne t’ai jamais forcé à le lire... instruit toi en consultant les informations complémentaires en bas d’article, peut-être que cela t’aideras à comprendre.

    D’ailleurs tu dit que les articles sont toujours les mêmes, mais depuis 6 ans les choses évoluent, et ce qui n’est pas rassurant, c’est qu’elles évoluent toujours dans le même sens.

    Et si tu n’es pas totalement inculte, au delà du volet économique, tu dois savoir quel en sera la fin... Pour le reste personne ne connait ni la date ni l’heure... Alors ne me les demande pas....

    Amicalement,

    f.


    • Anthrax 13 avril 2016 09:11

      @folamour

      Si tu écris des papiers pour qu’on ne les lise pas, un conseil : abstiens-toi. ET profite du temps libre pour te cultiver, par exemple sur le site de l’OCDE où tu disposeras de tous les indices, de tous les chiffres, et ça ce sont des faits, pas des interprétations au doigt mouillé comme tu viens de livrer.

    • folamour folamour 13 avril 2016 10:18

      @Anthrax L’OCDE ! LOL, c’est bien ce que je dit tu est un comique en fait Anthrax ; ))))


  • elpepe elpepe 13 avril 2016 03:34

    oui possible que les annees a venir soit vraiment des annees de vaches maigres, si l on évite le cataclysme nucléaire ca serait bien ...
    cette humanite degeneree a reuni tous les ingredients pour que cela arrive, concentration des richesses, pouvoirs politiques et financiers corrompus a tous les etages, surnatalite des populations pauvres, les religions la dessus, franchement je ne vois pas de porte de sortie honorable, a part si les humains tout a coup devenait humain et honnete ... EH


  • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2016 09:14

    Einstein a écrit que la folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent

    La raison des crises systémiques monétaires, est la création de monnaie d’épargne, qui s’accumule et dans le système capitaliste, réclame son intérêt. Qui lui même, s’il n’est pas consommé, réclame son intérêt.

    Les mécanismes de régulations que sont l’inflation, mais surtout, l’impôt, ne fonctionnent que partiellement, et de fait, dans l’histoire des crises, ne fait que freiner l’arrivé de la prochaine crise, car l’économie fonctionnant sur le principe du profit, l’impôt ne peut être qu’en dessous du seuil de profit et des intérêts, qui mécaniquement, crées un décalage toujours plus grand entre l’épargne et l’économie réelle. La première ponctionnant toujours plus la seconde par sa captation de la richesse produite, plus ou moins vite, selon le taux d’imposition.

    Bref, c’est appliqué à la monnaie, la fameuse baisse tendancielle du taux de profit.

    La solution, ne consiste pas à repartir de zéro avec une monnaie d’épargne, car se sera toujours le même scénario, la solution, est de passer à une monnaie de crédit.

    Car il est absurde de voir dans la monnaie de crédit les raisons de la dette, puisque cette monnaie ne peut pas grossir l’épargne étant donnée qu’elle est annulée par le remboursement. La seule chose qui subsiste et est une monnaie d’épargne, c’est l’intérêt indu pris sur le crédit.

    Bref, c’est toujours l’intérêt qui crée le déséquilibre systémique monétaire seulement, sans l’intérêt, la monnaie de dépôt, perd son intérêt et ne reste que la monnaie de crédit.

    Car ce que les gens ne voient pas et qu’on ne leur dit pas, c’est que la monnaie est un contrat d’échange de valeur au porteur. Contrat entre un demandeur de monnaie et un offreur en échange de marchandises, en biens ou services.

    Mais comme dans une économie complexe et au niveau planétaire il est quasiment impossible de fabriquer quoi que ce soit sans établir des règles de travail et de rémunération, il est alors impossible de se passer d’argent, sauf à revenir à une économie de chasseur cueilleur ou remettre l’esclavage au goût du jour.

    Enfin, ne plus penser l’économie en terme de profit particulier avec l’intérêt, mais en terme général, implique obligatoirement, l’abolition de la propriété économique.

    Eh oui, personne, pas même l’humain, ne peut s’affranchir du principe de relation de causalité, sauf dans son monde virtuel.

    Bref, fait ton choix camarade !


    • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2016 09:29

      @Hervé Hum

      Euh, ce qu’on n’explique pas bien au gens, c’est que toute création de monnaie de dépôt, crée de fait, une créance et une dette indéfini, ou plutôt, qui ne s’arrête que lorsque la monnaie s’effondre, donc, fait faillite.

      Tant que la monnaie à cours, la créance et la dette courent toujours. Seule la monnaie de crédit stoppe la créance et la dette.

      Mais la subtilité est que si la créance est particulière, car toujours en possession d’un particulier ou groupe de particuliers, la dette, elle, est générale, c’est à dire, qu’elle concerne tous ceux qui sont en déficit chronique ou perpétuel de monnaie et donc, doivent s’employer constamment pour rembourser la dette et surtout les intérêts que le créancier cherche à obtenir de son épargne.

      De plus, comme l’outil de production est lui même la propriété d’intérêts particuliers, le sens de circulation monétaire, toujours via l’intérêt, transformé ici en profit, va mécaniquement du salarié (ou assisté) vers le propriétaire. Là aussi, le rôle de l’impôt est de réguler ce flux, mais il ne peut que rester en dessous du seuil de profit, car sinon, il vide la propriété économique de son intérêt, donc, de sa raison d’être.

      Bref, le chien n’en finit pas de se mordre la queue !


    • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2016 10:00

      @Hervé Hum

      dernière petite précision, j’ai oublié de préciser que la croissance économique ou plutôt, l’expansion économique, joue aussi un rôle de frein, tant qu’elle permet l’emploi d’une partie de ’épargne et la rémunération des intérêts, mais si elle ralentit trop ou s’arrête, alors, le déséquilibre s’emballe. Les têtes d’oeufs des banquiers ont fait tourner la planche à billet pour faire illusion, comme une pyramide de Ponzy. Sauf que comme écrit plus haut, ce n’est pas arrêter le feu, mais juste utiliser un retardateur qui une fois ses effets terminés, se transforme en accélérateur de feu.

      Le hic, c’est que cette croissance ne peut croitre de manière infini et comme nous sommes face à cette limite !

      Mais bon, l’implosion ne devrait pas venir d’un écroulement financier mondial provoqué par les financiers eux mêmes, mais uniquement par l’explosion sociale généralisée, qui n’en finit pas de couver.

      Bon, le jeu est plus complexe encore, mais on en finit plus !


    • HELIOS HELIOS 13 avril 2016 12:09

      @Hervé Hum

      Hervé, votre présentation est tres interressante. J’ai aimé la lire.

      Mon point de vu est un peu different du votre car je ne veux pas faire de difference entra la mannaie, qui, comme vous l’écrivez, est bel et bien un contrat entre ceux qui produisent quelque chose (des biens ou des services) et ceux qui les « achetent. »

      Alors, s’il n’y a pas plusieurs monnaies, il y a par contre des usages differents, dont un est manifestement un devoiement du concept et c’est ce dévoiement qui nous pose manifestement de gros problemes.

      La monnaie contrat est naturellement adossée a un echange, chose qui disparait dès lors qu’un systeme s’en sert comme une marchandise. La monnaie n’est pas une marchandise.

      Donc, si le systeme est en train de se casser la gueule, c’est bien parce qu’il y a un mauvais usage de la monnaie, il y a speculation (au sens propre) de la monnaie et celle ci ne represente plus la contrepartie d’un contrat, mais un contrat sur un contrat (et la cascade peut aller loin) abandonnant ainsi la relation avec le systeme economique et sa representation. (ce qu’on nomme par ailleurs la « vraie vie » ou la « l’economie réelle »)

      Donc, si on voulait assainir le systeme, il faudrait commencer par deconnecter les usages non désirés de la monnaie, ce qui entrainerait au passage une diminution significative des flux de capitaux entre les places boursieres qui redeviendraient les bases du « capitalisme » mais surtout qui laisseraient SUR PLACE les richesses economiques créees developpant les territoires et les activités.
      La predation dite « financiere » reprendrait sa place d’outil technique pour le plus grand bénéfice de tous.

    • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2016 14:03

      @HELIOS

      La localité a certes son importance, mais n’est pas centrale du point de vue monétaire. Ce qui importe, c’est l’équité et l’équilibre des échanges.

      Le problème central évoqué par les commentaires, est le déséquilibre systémique provoqué par l’intérêt prélevé sur la monnaie et la plus-value sur la production.

      Le capitalisme est le fait de la volonté d’exploitation du temps de vie d’autrui à son profit exclusif, pas de développer les territoires et les activités au sens social, c’est à dire, pour la collectivité, donc, pour les citoyens, les salariés. Autrement dit, la prédation financière n’est pas un outil technique au bénéfice de tous, mais au détriment de tous.

      Ce que vous écrivez est la définition de la folie selon Einstein.

      Mais on peut aussi citer Bossuet écrivant « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes, dont ils déplorent les conséquences ».

      Si vous tenez à préserver la source des crises et guerres, c’est par peur et non par conviction. Par conditionnement et non par réflexion.

      Car non, le capitalisme n’est pas réformable, il ne peut être que dépassé par une autre conscience des relations sociales et économiques. Et la seule valeur supérieure à la propriété économique, dont la seule fonction est de permettre le profit, est la responsabilité économique.

      Aussi, désolé, mais le principe de relation de causalité est implacable, tant que vous défendrez le système capitaliste, vous aurez toujours affaire à un système de prédation, de vivre dans un environnement en état d’urgence permanent et de guerre cyclique ici, mais toujours présente en quelques endroits sur Terre.

      Le capitalisme n’a pu se développer et triompher que par la guerre et la destruction, il ne peut survivre qu’en poursuivant dans cette voie, toute autre option signant à terme sa fin. Autrement dit, la guerre, la violence, la dictature, la manipulation des masses sont les outils indispensables du système capitaliste, car fondamentalement, c’est le système le plus inique et injuste qui puisse exister !


  • Parrhesia Parrhesia 13 avril 2016 09:47

    La prochaine guerre, ce sont nos voisins de palier formatés « mondialistes », ou formaté manière « black muslims », voire tout simplement formatés « débiles profonds » qui nous la feront.

    Ils ont d’ailleurs commencé à la faire sous différentes formes et ceci avec la complicité de certains de nos gouvernants que nous continuons globalement à réélire avec l’intelligence des mulets ou contre lesquels nous continuons à nous abstenir globalement avec le même manque de discernement !!!

    Enfin... puisque « d’honnêtes hommes » recommencent à confier la résistance à des lycéens censés étudier et nous foutre la paix plutôt que de commencer à croire bêtement en leur futur destin d’hommes et de femmes d’état (fort heureusement, tout le monde n’est pas Cohn-Bendit !) ... nous sommes certainement sauvés !!!


  • Jean Keim Jean Keim 13 avril 2016 10:11

    Si l’économie ou la finance comme il vous plaira s’effondre et que dans mon jardin il y des pommes de terre en train de pousser, elles ne vont pas disparaître pour autant.


    Pour construire une école il faut non pas de l’argent mais des savoir-faire, un emplacement, des matériaux, de l’énergie et/ou des bras et une volonté commune (je dois oublier encore qq. ingrédients mais peut importe), seulement dans le système actuel une école doit rapporter de l’argent et voilà le vers est dans le fruit.

    Dans la majorité des articles, dans les commentaires afférents, dans les médias, dans toutes les activités humaines l’argent est omniprésent, dans toutes les luttes de classes, les revendications en tous genres et même probablement dans une part importante de nos pensées, le fric est là plus collant que le cancer. 
    Ouvrons le premier journal venu et nous pouvons en faire le constat.

    Et un monde sans le profit, est-ce possible, est-ce viable ? 
    Avons-nous si peu « d’ouverture d’esprit » - cette expression est incroyablement juste - que nous ne puissions envisager le monde autrement.

    il doit être très difficile de trouver un seul parmi les maux qui rongent notre société dans lequel directement ou indirectement le fric n’est pas en cause.

    • folamour folamour 13 avril 2016 10:27

      @Jean Keim Le démon c’est (entre autre) Mammon... et son maître...

      Séductions et Hérésies de la fin des temps : Dieu ou Mammon ?

      Mammon ou la religion de l’argent (Arte)

      Amitiés,

      f.


    • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2016 11:31

      @Jean Keim

      Mais la question n’est pas d’arrêter ou non le profit, mais de redéfinir cette notion au regard des besoins et contraintes présentent.

      Pour le dire en métaphore, ce n’est pas en jetant le bébé avec l’eau du bain qu’on règle le problème.

      Le profit est jusqu’à aujourd’hui exclusif et particulier, alors que l’économie actuelle, de plus en plus mise en réseau, doit être collectivisé, c’est à dire, porté dans le gain de productivité.

      Or, la manière la plus efficace de gagner en gain de productivité de manière spectaculaire, n’est pas dans la réduction du coût de production, mais dans la fabrication de produits de haute qualité et de haute valeur ajoutée. C’est à dire, où l’obsolescence est réduite le plus possible, c’est à dire, dans la recherche de la plus grande la durée de sa valeur d’usage et donc de sa fiabilité.

      Mais ce n’est possible, que si les moyens de production sont socialisés, donc, la propriété économique de production de masse abolit, mais aussi, conséquence oblige, la monnaie ne plus représenter la valeur d’échange des marchandises, mais du temps de vie dédié, car si l’environnement économique est collectivisé, alors, ce n’est plus les marchandises qui s’échangent contre de l’argent, mais uniquement le temps nécessaire à sa fabrication. Et c’est la meilleure manière de réguler la production et de maîtriser les crises de manière « naturelle ».

      Bon, je doute qu’il y en ait un seul ici qui comprenne réellement ce que j’écris, et donc, à moins que je l’explique plus en détail, de rester lettre morte.

      Mais qui sait, un autre l’a déjà peut être écrit ou en en train de l’écrire...

      Cela dit, ce n’est certainement pas les dirigeants actuels !


    • Jean Keim Jean Keim 13 avril 2016 13:32

      @Hervé Hum
      Je suis heureux de lire à nouveau vos commentaires.

      Il est possible que nous soyons nombreux à dire et/ou penser la même chose mais avec un cheminement et donc une formulation qui nous sont particuliers.

    • Zolko Zolko 13 avril 2016 16:13

      @Hervé Hum
       

      "la fabrication de produits de haute qualité et de haute valeur ajoutée (...), dans la recherche de la plus grande la durée de sa valeur d’usage et donc de sa fiabilité. Mais ce n’est possible, que si les moyens de production sont socialisés« 

      ça manque un peu d’explications, là. Je suis d’accord avec la première partie de votre message, mais je ne vois pas pourquoi ça ne serait possible qu’avec des moyens de production »socialisés« . 

      tout comme votre mantra »la monnaie ne plus représenter la valeur d’échange des marchandises, mais du temps de vie dédié". Si nous fabriquons tous les 2 le même produit avec la même qualité, mais que vous le faites 2 fois plus vite car vous avez mis au point une méthode meilleure que la mienne, le prix de vente de votre produit sera le même que le mien. Vous ferez plus de bénéfice, c’est tout.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 13 avril 2016 18:19

      e@Jean Keim

      Pierre Régnier  :

      Le problème n’est pas profit ou pas profit mais

      - profit avec ou sans destruction des biens naturels necéssaires à nos descendants et
      - quelle répartition du profit quand il y en a : À ses seuls producteurs ? À ceux qui recrutent et commandent ces producteurs ? À tous les autres aussi, qui n’ont pas la possibilité de réaliser les mêmes profits ?

      Bref, la question est : profit socialiste ou profit capitaliste ? Aujourd’hui la réponse des gouvernants de toute la terre c’est : profits capitalistes dans « l’égoïsme collectif ».

      Et l’on s’étonne d’aller à la catastrophe !


    • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2016 19:07

      @Pierre Régnier

      profits capitalistes dans...

      « l’égoïsme collectif ».

      Voilà ce qu’on appelle un oxymore orwélien !

      C’est comme la construction de l’UE, l’union politique, pour la concurrence sociale et économique !
      mais que l’on peut réduire en « l’union concurrentielle ».

      Le traité transatlantique, c’est différent, ici, c’est « la concurrence dans l’union ». ???

      a moins que ce soit l’inverse ? j’arrive pas à trop réfléchir, ça me donne mal à la tête. Est ce normal docteur ?

      En tous les cas, permettez moi de m’en servir à l’occasion.

      Dois je tenir compte du droit d’auteur, c’est à dire, celui d’être cité ?

      Enfin, si la phrase entière, c’est à dire, la relation d’idée est de vous !


    • Jean Keim Jean Keim 13 avril 2016 20:19

      @Pierre Régnier
      Désolé mais si la raison d’être d’une entreprise humaine est le profit - et il n’y a pas que le profit matériel, il peut être également psychologique ou égotique etc. - alors celui-ci deviendra primordial et entraînera inévitablement des excès jusqu’au pire, jusqu’à la catastrophe, bref en qq.sorte la routine actuelle.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 13 avril 2016 21:02

      @Hervé Hum

      Bonjour Hervé Hum

      J’ai mis des guillemets parce que j’étais bien conscient de l’oxymore.

      Tous les travailleurs de mon usine, qui marche bien, avec un patron partageux, se répartissent le fruit de leur travail et ils vivent très bien. Ils se foutent éperdument des employés de l’usine voisine qui vient de fermer faute de commandes. Ils se foutent plus éperdument encore du peuple entier qui, sur un autre continent, meurt de faim. C’est ce que je nomme l’ « égoïsme collectif ».


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 13 avril 2016 21:05

      @Jean Keim

      Ne soyez pas désolé Jean Keim, puisque c’est très exactement ce que je voulais dire.


    • Hervé Hum Hervé Hum 14 avril 2016 00:17

      @Zolko

      L’explication ?

      Comment faire court !

      Comme vous le dites, mon mantra est de voir la monnaie comme mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui.

      Conséquence, tout comme Marx, la plus-value tiré de l’exploitation d’autrui est un prélèvement indu. C’est un impôt sur la production et qui traduite avec cette définition de la monnaie est un vol du temps de vie d’autrui.

      C’est que, comme vous voyez la monnaie représenter ka valeur d’échange des marchandises, le bénéfice ne vous apparaît pas comme un vol de temps de vie, or, dans votre exemple, en divisant par deux le temps nécessaires à produire une marchandise de même qualité, ce gain de productivité se traduit en bénéfice, du moins, tant que la concurrence ou la baisse de la demande ne le pousse à baisser ses prix. Mais ce bénéfice, est un vol de temps de vie, car la personne ne cherche pas à faire profiter aux autres la réduction du temps de travail, mais au contraire à la garder pour lui, autant que possible.

      La personne de votre exemple, peut légitimement réclamer un profit personnel de son apport dans la réduction du temps de travail pour produire la marchandise, mais celui-ci ne peut pas accroitre son capital temps de vie d’autrui au delà d’une partie de ce gain et toujours limité à son propre temps de vie. Le jeu devient alors de plus en plus subtil, mais dès l’instant où il n’y a plus de plus-value tiré de l’exploitation d’autrui, la propriété économique est vidé de sa raison d’être et donc, soit la monnaie temps de vie est interdite, soit la propriété est abolie, mais les deux ne peuvent cohabiter.

      Ceci n’est qu’une partie de l’explication, l’autre touche au fait qu’on ne peut abolir la propriété qu’en lui trouvant un substitut supérieur en valeur et il n’y a que la responsabilité.

      Celle ci est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Donc, au droit de consommer, correspond le devoir de produire (pour celui qui le peut !). Or, cet équilibre n’admet pas la plus-value de l’un sur l’autre dans l’échange, car alors, l’un accroit ses droits, tandis que l’autre ses devoirs, sur le simple fait d’avoir échangé avec des termes non équitables. cette iniquité n’existe qu’avec le capitalisme et est sa raison d’être.

      Il faut donc obligatoirement socialiser l’appareil productif de masse, parce que c’est lui qui demande l’emploi salarial de masse et que cette production n’est pas limité à ses seuls salariés, mais à tous ceux qui participent à la production de richesse au niveau global. Tant que l’appareil productif est privé, même au niveau de ses employés, on reste sur le principe de la concurrence économique et non de la coopération économique, donc, où le gain de productivité sera toujours exclusif et non pas partagé entre tous.

      Mais aussi, parce qu’en supprimant la concurrence entre les produits sur la base du prix, mais sur la base de la qualité, les critères de la concurrence changent aussi. Le but n’est plus de proposer une pléthore de produits, mais de choisir celui qui présente le meilleur rapport, temps de travail/qualité/fonctionnalité. De plus, l’offre ne se situe plus en aval de la production, mais en amont, soit, à l’état de projet. C’est à dire, que la concurrence est au niveau des projets et non de la production qui est le résultat du choix retenu. Bon, là on entre dans les détails qui n’en finissent plus, mais suivent là même logique.

      Encore une fois, le principe de capitaliser du temps de vie d’autrui n’est pas totalement éliminé, mais il est limité à son utilité particulière et à son propre temps de vie.

      Pour finir, cette notion de temps de vie, trouve paradoxalement sa source la plus significative, avec la loi de l’habeas corpus ad subjiciendum. Ceci, car cette loi dit que la souveraineté est dans le corps. Or, le temps de vie d’une personne ne saurait aller au delà de son propre corps.

      quand on sait que la révolution politique qui a fait basculer le pouvoir monarchique vers la bourgeoisie est ce même habeas corpus ad subjiciendum, je trouve cela assez ironique.

      en fait, c’est un véritable procès qui pourrait être fait au capitalisme avec cette loi de l’habeas corpus !

      Bon, je vais m’arrêter là !


    • Hervé Hum Hervé Hum 14 avril 2016 00:34

      @Pierre Régnier

      Certes, ils font comme beaucoup d’autres !

      Mais cela ressemble de plus en plus à préférer jouer du violon ou boire un whisky, pendant que le bateau coule, plutôt que d’essayer de sauver ou le bateau, ou sa peau.

      Maintenant, priez pour que votre patron partageux, le reste aussi longtemps que cela dure.

      Sinon, l’autre image qui convient bien à la situation mondiale, est celle du radeau de la méduse. Je ne sais pas vous, mais je préfèrerais qu’on inverse le sens des embarquements !


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 14 avril 2016 18:48

      @arthes

      Me serais-je mal exprimé ? Ce n’est pas seulement de sentiments que je voulais parler. Je suis résolument socialiste (*) depuis 60 ans (j’en ai presque 78) et je voulais attirer l’attention sur la complicité politique à laquelle conduisent l’égoïsme individuel et « l’égoïsme collectif ».

       

      L’économisme (la philosophie qui présente le sens et le but de la vie comme un projet économique à réussir) ne peut en aucun cas conduire l’humanité, et chacun de ses membres, à l’égalité dans la liberté et dans la paix. Cette conception philosophique, aujourd’hui mondialisée, ne peut conduire qu’à des guerres de plus en plus épouvantables.

       

      Ce qui devrait être enseigné aux enfants c’est que l’épanouissement individuel doit être absolument conçu et entrepris dans la solidarité, la conscience d’être tous, partout dans le monde, de même valeur, de mêmes droits et de mêmes devoirs.

       

      (*) prière de ne pas voir un rapport avec ce qui s’appelle encore aujourd’hui Parti Socialiste. 


    • Hervé Hum Hervé Hum 15 avril 2016 11:59

      @arthes

      us des êtres humains dans le vaste monde , et tous individuels. D accord... mais....Mêmes droits et devoirs dites vous ? Lesquels ? Vis à vis de qui ? Et édictées par qui ?

      Permettez que j’intervienne,

      La réponse est triviale, mais fait l’objet d’une telle manipulation qu’elle n’apparaît pas

      Tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit correspondant

      Car il n’existe pas de droits sans devoir d’application, c’est donc un principe d’équilibre, or, le système actuel ne repose pas sur cet équilibre, mais sur son déséquilibre. C’est à dire, que, comme aucun droit ne peut être respecté sans quelqu’un pour l’appliquer, soit chacun porte en lui même cet équilibre, soit il cherche à faire porter son devoir par autrui, de telle manière qu’il ne lui reste que des droits. Bref, le système actuel est spécifiquement conçu pour permettre à certains d’accumuler des droits et de les faire appliquer par tous les autres.

      Mais si on se base sur le principe d’équilibre, alors, on ne peut plus séparer l’un de l’autre. C’est une lapalissade, tautologique, et tout le talent du capitalisme consiste à le faire oublier. C’est son seul talent, il n’en a pas d’autres.

      De fait, comme la propriété économique sert exclusivement à séparer droits et devoirs, mais qu’on ne peut pas se défaire du principe d’équilibre, même avec la solidarité, il s’agit de penser l’économie en terme d’équilibre entre droits et devoirs. C’est le principe de responsabilité.

      Qui alors se définit comme « la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui ». La responsabilité n’existe pas vis à vis de soi même, le faire croire, est une technique de soumission.

      En effet, vis à vis de soi même, il n’y a que la souveraineté. Mais cette dernière commence et se termine à soi même. Bon, c’est un peu plus subtil, mais cela ferait trop d’un coup !

      La maxime économique basé sur le principe d’équilibre entre droits et devoirs est

      nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

      Si vous voulez aller plus dans le détail, lisez mes articles, mais lentement et plusieurs fois à intervalle d’un ou plusieurs jours, car il faut le temps que ce changement de repère se substitut à celui dans lequel vous baignez.

      Je connais la suite du développement dans ses détails techniques, mais j’attends encore que quelqu’un fasse « eureka ».

      Pierre régner me semble pouvoir être cette personne. Car le principe est la propriété de personne, mais nous sommes sa propriété à lui !

      Bon, là aussi, l’explication est aller trop vite. Ce n’est pas un problème d’intelligence, mais de conscience. Donc, ouvert à tout un chacun, même un simple d’esprit. D’ailleurs plus facile pour ce dernier que pour un grand savant !


  • zygzornifle zygzornifle 13 avril 2016 12:21

    ils ne paniquent pas , ils comptent leur pognon et regardent ou aller se plaquer si cala tourne mal pour eux, mais avant d’en arriver la ils créeront une crise monumentale ......


  • howahkan Hotah 17 avril 2016 12:18

    Salut...à partir du moment ou « on » introduit la pseudo compétition qui comme l’argent n’a aucune existence réelle factuelle et cache le désir incompris car situé dans une zone devenue hors de portée de ce qui nous reste de cerveau , le désir incompris et illusoire d’éliminer les autres pour les voler en pensant accéder à une certaines sécurité imaginaire dans la continuité...

    tant que cela est , non perçu donc non compris donc inchangé...etc et bien tout ce qui se passe et qui n’est que la conséquence logique et inévitable de tout cela...va continuer comme depuis en gros 3000 ans...

    ici et partout ailleurs sauf exceptions biens sur..SALUT JEAN KEIM smiley je vois une majorité de râleurs perdant de la compétiton-élimination qui ont accepté d’y jouer pensant rafler la mise et perdus , effrayés maintenant par leur futur ..
    surtout que l’age avançant, la mort rode de + en + clairement...

    cela sied très bien au sommet pour le moment...car une majorité est juste envieuse d’eux..et il n’y a aucune remise en question profonde de quoique ce soit...

    quand au futur, inconnu il est car lui non plus n’existe pas..

    c’est mon avis mal exprimé et je le partage....c’était plus pour faire un petit coucou à Jean Keim..


  • elpepe elpepe 17 avril 2016 12:33

    ce qui se passe est simple, c est la spoliation de la classe moyenne pour regler les factures cumulees du grand capitalisme, de la finance et des politiciens
    Si les peuples ne se revoltent pas ils finiront dans la misere la plus totale


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