vendredi 31 décembre 2010 - par Zevengeur

L’esprit de Munich

Depuis une vingtaine d’années, la finance a réussi à finaliser son contrôle de la planète grâce à une stratégie tous azimuts établie sur le long terme.

Cet article fait une synthèse des moyens employés par cette oligarchie maligne qui terrorise les décideurs politiques. Ces derniers, bien qu’ayant les moyens de reprendre le contrôle de la situation se retrouvent dans le même état d’esprit que leurs prédécesseurs de 1938 face à la puissante Allemagne nazie...

En 1938, alors que la France et l'Angleterre ont un traité d'alliance avec la Tchécoslovaquie, Hitler annonce qu'il annexera "quoi qu'il arrive" la région des Sudètes à majorité germanophone
Cette annonce équivaut alors à une déclaration de guerre entre l'Allemagne et les 2 alliés de la Tchécoslovaquie.
Toutefois, pour préserver la paix à tout prix, une conférence de la dernière chance est organisée en septembre 1938 à Munich sous la houlette de Mussolini.

Les accords de Munich
La France de Daladier et l'Angleterre de Chamberlain décident alors en violation de leur parole et de l'accord d'assistance au peuple Tchèque d'abandonner la région convoitée à Hitler.
Le 5 octobre 1938, le parlementaire Winston Churchill fit la déclaration suivante devant le parlement Anglais (les Communes) :
“Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre.”

Cette victoire diplomatique renforça fortement le prestige d'Hitler en Allemagne réduisant au silence ses derniers opposants et Churchill fut alors considéré par l'intelligentsia de l'époque comme un va-t-en-guerre.
L'histoire a aujourd'hui retenu les noms de Chamberlain et Daladier pour leur veulerie, leur lâcheté et la trahison de la parole donnée.

Septembre 1938 : le symbole de la lâcheté et de l'impuissance des états

 

PARTIE 1 : LA FINANCE EST EN POSITION DE DOMINATION MONDIALE

L'ennemi mondialisé
La finance dont la vocation initiale était d'être au service de la société a largement débordé cette fonction pour s'emballer et se mettre à son propre service.

Concrètement cette dernière est constituée d'un petit nombre d'individus regroupés en oligarchie internationale (*) autour de 4 axes :

1. Une croyance : "Tout absolument tout peut se voir attribuer une valeur marchande"
2. Un objectif unique : "Prendre l'argent partout où il se trouve quel qu'en soit le prix"
3. Une arme imparable : La Mondialisation
4. Une stratégie : "Contrôler la planète par le biais d'une pensée unique"

(*) La question que certains se posent est de savoir si cette oligarchie est ou pas organisée avec un objectif long terme précis.
Les faits ne semblent pas le démontrer d'une manière flagrante au vu des catastrophes financières auxquelles on assiste même si l'on note quelques indices suspects comme les réunions périodiques très discrètes des Bilderberg et autres groupes.

La guerre totale
En général, les guerres sont déclenchées pour s'approprier des ressources convoitées que possède le voisin :
. Expansion territoriale (Ex : Israël > Palestine)
. Appropriation des ressources naturelles (Ex : USA > Irak)

Partout où l'on peut définir une valeur marchande, la finance fait tout pour s'approprier cette dernière et sauf accident, sa puissance et son appétit se renforcent sans cesse.

La finance mène donc une guerre totale pour s'approprier les ressources :
- des citoyens
- des entreprises
- des états

Prise de contrôle des cerveaux
La prise de contrôle des cerveaux se fait grâce à l'établissement d'une pensée unique à travers la domination de l'école néolibérale depuis 30 ans. Le Keynésianisme a cédé la place à l'ultralibéralisme économique avec les croyances suivantes :
- Les intérêts particuliers sont prévalents
- L'intérêt général est la somme des intérêts particuliers
- Il faut entretenir la confiance des marchés (faire ce qu'ils demandent)
- Il faut de la croissance pour créer des emplois

Ces croyances sont relayées par les médias, enseignées dans les universités et ce discours reste le même malgré la preuve de son échec cuisant démontré par la crise en cours.
Les médias mainstream contrôlés par une poignée de grands groupes liés à la finance nous matraquent ad nauseam avec les mêmes formules clés :
"Si la la bourse augmente c'est bon pour l'emploi"
"Une inflation trop forte, c'est pas bon !"
"Il faut redonner confiance aux marchés"
etc

Les économistes qui s'opposent à cette doxa ont été muselés durant 30 ans.
On constate cependant que l'étau se desserre un peu depuis quelques mois avec des voix comme celles de Paul Jorion, Frederick Lordon, Jacques Sapir ou Joseph Stiglitz aux USA qui commencent à être relayées.
Car en effet, certains de ces derniers ont tout de même été les seuls à avoir annoncé la crise 2 ans avant qu'elle n'éclate.

Le salut dans la croissance : une contre-vérité
L'idée concernant la croissance qui est le meilleur moteur pour créer des emplois est irréaliste et mensongère :
1. Elle est irréaliste...
...car une croissance de 3% annuelle sur 1 siècle correspond à un coefficient multiplicateur de ...20 ! (1.03E100).
Dit autrement si on continuait sur cette lancée, dans 100 ans la planète subirait 20 fois plus de dégâts qu'aujourd'hui, sans compter que de nouveaux grands pays émergents (Chine, Inde...) sont à leur tour entrés dans la course au pillage des ressources.
Peut on réellement croire que l'on pourrait tirer 20 fois plus de ressources d'une planète déjà exsangue ?
2. Elle est mensongère...
... car les fruits de la croissance ne profitent aujourd'hui qu'à la finance grâce à l'arme des taux.

L'arme des taux
L'arme la plus utilisée par la finance pour contrôler ses victimes est celle des taux d'intérêts.
Si une entité qui use de flux financiers (Etat, entreprise, etc) n'a pas une politique qui induit la confiance des marchés, comprendre "dans l'intérêt de la finance" alors cette entité est dite mal gérée.
Si cette entité est décrétée comme étant mal gérée, les agences de notation vont abaisser leur note de confiance.
Or les taux d'intérêts accordés par les marchés sont directement liés aux notes attribuées par les agences, ils vont donc augmenter faisant peser sur l'entité un poids financier qui peut rapidement devenir insupportable.
Par ce biais, l'entreprise ou l'état est "invité" à maitriser ses dépenses, et notamment ses couts salariaux ou sociaux.

Prise de contrôle des entreprises
Toute entreprise contracte en permanence des prêts auprès des marchés pour se développer ou pour sa gestion courante.
En gros la valeur ajoutée créée par une entreprise est partagée entre :
- le patron
- les salariés
- les investisseurs

L'apparence
Les patron et les salariés négocient.
Si les salariés arrivent à obtenir des augmentations de salaire, le patron peut alors pour compenser augmenter ses prix l'année suivante.
Ce mécanisme bien connu est celui qui peut provoquer de l'inflation.

La réalité
Rappelons nous que l'inflation est l'érosion du capital, les investisseurs (prêteurs et actionnaires) n'en veulent donc à aucun prix.
Un indicateur appelé NAIRU a donc été imaginé pour contrôler l'inflation car cette dernière est inversement proportionnelle au taux de chômage.
La technique pour l'investisseur va consister faire pression sur le patron à travers l'augmentation de ses taux d'intérêts.
La conséquence est que le pourcentage prélevé par l'investisseur sur les gains de l'entreprise va mécaniquement augmenter.
La part restante réservée aux salaires, aux frais fixes incompressibles et au patron va arithmétiquement diminuer d'autant.
Si l'investisseur décide d'augmenter très fortement ses taux, le patron sera à l'extrême obligé de licencier des salariés pour assurer la survie de son entreprise.
Les salariés restants vont ensuite avoir peur de subir le même sort et ils se tiendront tranquilles en terme de salaire, l'inflation est alors maitrisée et l'investisseur s'est rempli les poches.
Il est dès lors clair qu'un taux de chômage minimum est nécessaire à une bonne maitrise de l'inflation car en période de plein emploi, les salariés sont en position de force pour revendiquer des hausses de salaires.

La conséquence est qu'avec une inflation même faible et avec une productivité maximisée, la part revenue au salarié sur les gains des entreprises s'est réduite au profit de celle des investisseurs.
La mondialisation est également un facteur très favorable à un nivellement par le bas des salaires.

Tout cela explique la baisse ou la stagnation des salaires dans les entreprises occidentales depuis 20 ans.

Il est remarquable de constater que les improductifs (parasites) ont réussi à phagocyter la plus grande partie de la valeur du travail de ceux qui produisent les richesses.
Ces improductifs ont encore fait plus fort en proposant de prêter aux salariés appauvris une partie de l'argent qu'ils leur ont détourné. Cet argent est une avance sur les futurs gains de ces salariés qui est effectuée moyennant finance à travers des taux d'intérêts !

Prise de contrôle des états
Les états étant les seules entités ayant la taille de s'opposer à elle, la finance a mis en place sur le long terme de nombreux mécanismes pour faire pression sur ces derniers.

Méthode de Clausewitz
Pour contrôler les états, la finance utilise le principe d'escalade des moyens offensifs héritée des techniques établies par Carl Von Clausewitz.
Les armes utilisée par la finance pour la prise de contrôle des états sont les suivantes :
- contrôle du monde politique par l'argent
- arme des taux d'intérêts
- FMI

Financement du monde politiques
Le financement des campagnes électorales est le premier moyen de mettre les partis politiques et les élus en position d'être redevables.
Une récente décision de la cour suprême américaine (sous contrôle Républicain) a récemment déplafonné les montants allouables aux campagnes électorales par les entreprises privées.
En clair, cela signifie qu'une barrière très importante vient d'être levée, un budget virtuellement illimité peut donc être alloué dans des opérations de dénigrement ou de soutien politique menés par les lobbies.
Cette mesure loin d'être anodine est passée inaperçue de ce coté de l'atlantique. Elle a fait dire le 1ier mai dernier au président Obama que le pouvoir qui lui est institutionnellement garanti n’est pas de taille vis-à-vis de celui dont disposent les lobbies financiers.

Armes financières d'attaques frontales
Nous avons comment l'arme des taux d'intérêts est utilisée pour attaquer les états. Si cette arme ne suffit pas, la finance dispose d'une force de frappe encore plus puissante à la mesure de la taille d'un état : le FMI.

Le FMI : Fonds Monétaire International
Lorsque le marché refuse de prêter de l'argent à un état pour cause de risques supposés trop élevés, le FMI est susceptible d'intervenir.
La mission officielle du FMI était à l'origine de lutter contre la pauvreté dans le monde.
Ce dernier propose alors des prêts à des taux très élevés dont les versements sont associés à des conditions drastiques dépendant de la situation du pays concerné.

Le FMI est une institution post Bretton Woods créée en 1944 sous contrôle américain. En effet, les USA disposent du droit de veto pour toute décision importante de cet organisme... !
Le fait que son directeur soit traditionnellement un Européen montre bien qu'il ne s'agit que d'un habillage car ce dernier est inféodé aux américains.

50 ans après sa création, le bilan du FMI est catastrophique avec une paupérisation de la majorité des populations soumises à ce dernier.
L'ex rapporteur de la FAO pour l'ONU Jean Ziegler a très bien dénoncé les agissements passés du FMI dans les pays du tiers monde.

Les conditions imposées par le FMI tournent en général autour de 2 exigences :
- privatisation des entreprises rentables, en particuliers celles qui exploitent les matières premières. Ces dernières sont alors rachetées par des entreprises transnationales.
- réductions des dépenses de l'état, sous entendu les dépenses sociales comme la santé, l'éducation ou la couverture chômage qui par nature ne sont pas rentables.

Les états qui ont commis l'erreur de faire appel au FMI se sont retrouvés dépouillés de leurs richesses et du contrôle de leur politique intérieure.
Dans certains cas, ces arrangements ont eu lieu dans des régimes dictatoriaux qui ont conduit en échange de la bienveillance des chefs d'état à leur enrichissement personnels.

Encore une fois, il y a d'un coté le discours et de l'autre coté les actes qui sont aux antipodes les uns des autres.

Les armes de contrôle globales : les banques centrales
La finance possède avec les banques centrales des armes de contrôles globales qui échappent à toute autorité des états .
Les plus connues sont la FED aux USA et la BCE en Europe qui déterminent la valeur des taux d'intérêts dits taux directeurs pour ces régions.
Ces taux servent à accélérer ou ralentir le crédit interbancaire, la politique décidée par les banques centrales sans aucun contrôle des peuples n'a qu'un objectif : contrôler l'inflation et assurer les taux les plus élevés possibles.

En cas de crise majeure, les banques centrales peuvent aussi se transformer en usines à billets en effectuant des prêts massifs aux grandes banques agréées qui sont en déroute.
Ces prêts à taux symboliques servent alors à refaire en cascade de nouveaux prêts de la part de ces même banques à des taux très supérieurs, par exemple ceux liés aux appréciations des agences de notation sur certains états très endettés.
Dans le cas de la Grèce, les banques se financent auprès de la BCE à des taux inférieurs à 1% pour lui prêter à leur tour à des taux compris entre 6 et 15% !
Grace à ce mécanisme, les banques refont leurs marges et renflouent leurs déficits dus à leurs erreurs passées et à des prises de risques trop importantes.

L'objectif étant de recommencer comme avant !

Le grand jeu de casino mondial
Recommencer comme avant signifie reprendre le grand jeu mondial de la finance sur les marchés en faisant porter les risques sur le dos des états et donc des populations.
C'est pour ce jeu que l'on a inventé le concept d'innovation financière !

L'innovation financière
L'"innovation financière" est une expression logomachique inventée par les spéculateurs pour jouer entre eux à la roulette mondiale en faisant prendre les risques par les autres.
Les produits financiers correspondants sont des objets souvent basés sur des concepts mathématiques très sophistiqués et qui ne servent strictement à rien sinon à créer des bulles financières qui finissent toujours par exploser.
Qui plus est l'introduction et l'utilisation de ces produits est complètement libre et incontrôlée.

Voici quelques exemples de produits financiers aujourd'hui médiatisés :
- Titrisation (revente à un tiers de créances ou du risque associé)
- CDS (spéculation sur un risque pris par un autre)
- LBO (Rachat d'une entreprise par emprunt en assurant son remboursement sur le dos de ses salariés)
- VAD (Spéculation à la baisse de la valeur)
- HFT (High Frequency Trading)

Le HFT est l'une des dernières innovation qui consiste grâce à des ordinateurs ultra rapides à lancer des ordres boursiers à hautes fréquences sans intervention humaine.
On considère que 60% des transactions mondiales passent aujourd'hui par ces systèmes. Le seul hic c'est que comme tout logiciel contient des erreurs (les fameux bugs), si l'un d'eux se met à dysfonctionner ou s'il rencontre l'un de ses pairs, il risque de faire exploser le système comme l'a montré le flash krach du 06 mai dernier qui n'a jamais été véritablement expliqué mais où ces algorithmes sont plus que soupçonnés.

Le cycle sans fin des bulles financières
La majeure partie des produits issus de l'ingénierie financière sont en gros construits pour être revendus en cascade avec des plus values basées sur la tromperie de l'acheteur.
Le résultat se traduit par une augmentation continue des indices boursiers appelées "bulles". Ces hausses sont de plus en plus indépendantes des performances des entreprises puisqu'il s'agit d'une stratégie purement spéculative.
Lorsque la hausse spéculative est brutalement stoppée par un krach, alors des cascades de faillites d'établissements financiers sont annoncées.
Cela se nomme une crise financière.
Les états se sentent obligés de couvrir les pertes des banques pour éviter la destruction totale du système économique induite par celle du système financier, on entend alors des expressions telles que TBTF (Too Big To Fail) !

L'innovation financière est donc l'art et la manière de gagner (et perdre) de l'argent entre 2 crises sans travailler !

PARTIE 2 : L'ESPRIT DE MUNICH

La crise de 2007/2008
La dernière catastrophe en date a eu lieu en 2007 où la finance s'est une nouvelle fois pris les pieds dans le tapis avec la crise des subprimes qui continue de provoquer des dégâts aujourd'hui.

La bonne nouvelle pour la finance est que les états (les citoyens) ont épongé les pertes car on les a convaincus qu'ils n'avaient pas d'autres choix.
La moins bonne nouvelle est la médiatisation générale de ses méthodes scélérates aux service d'objectifs enfin visibles de tous.
Les dégâts collatéraux tels que le chômage ou la mort induite de populations réduites à la misère (exigences politiques du FMI) ne la concernent pas.

En 2007, les principales banques auraient dû pratiquement toutes faire faillite comme toute entreprise dont le bilan est irrattrapable.
Les états déjà surendettés à cause des taux d'intérêts imposés par le marché ont alors emprunté encore plus pour éponger les déficits des banques, se retrouvant à leur tour en situation de quasi faillite même si cela n'a pas de sens légal pour un état.
Malgré ce sauvetage, les banques ont du jour au lendemain coupé les robinets du crédit aux entreprises (celui qui est utile) induisant alors la crise économique.
Cette crise à son tour a provoqué une forte augmentation du chômage estimée à environ 30 millions de personnes dans le monde.
Ce chômage a contraint les états à plus de dépenses de couverture et une diminution des recettes fiscales les forçant à augmenter leurs dettes par de nouveaux emprunts.
Aujourd'hui, le système se retrouve sous la forme d'une montagne de dettes, ces dettes sont largement supérieures à la capacité de création de richesse qui serait nécessaire pour les rembourser

L'impuissance des Européens
A Munich en 1938, la France et l'Angleterre ont abdiqué lâchement devant la puissance de l'Allemagne Hitlérienne, aujourd'hui, le comportement des chefs d'états Européens vis-à-vis de la finance est complètement similaire.
L'analyse de la crise est faite et les véritables causes sont connues. Les moyens d'une contre attaque contre la finance sont cependant identifiés comme nous le verrons plus loin.

Et à quoi assistons nous dans les faits ?

A une succession de sommets stériles comme les G8, G20 et tutti quanti. Aucune décision n'est prise car les lobbies avec leurs moyens colossaux veillent au grain.
Les seuls résultats de ces sommets sont des déclarations de pure rhétorique qui tentent maladroitement de dissimuler leur vacuité.

G20 2009 : le symbole de la lâcheté et de l'impuissance des états

En Europe, quelques opérations de diversion telles que les stress tests bidons de quelques grandes banques sont menées et des discussions sans fin sur des mesurettes à apporter sur les règles de gestion des banques dans le cadre de la réforme bancaire de Bâle 3.

La mesure phare en discussion consisterait à relever les fonds propres des banques de 2% à 7% d'ici .... 2019 !

Et le leitmotiv habituel reprend, à savoir comme le dit très bien Paul Jorion :
"...chacun n’a plus qu’une chose à dire : ce qui pourra « rendre confiance aux marchés », en d’autres termes : ce que les marchés lui enjoignent d’affirmer..."

USA : La Bérézina d'Obama : Financial overhaul
Aux Etats Unis, le président Obama associé à Paul Volker (Ex directeur de la FED) a semblé montrer une réelle volonté de réguler le système afin d'éviter au minimum une nouvelle crise qui lui serait cette fois fatale si bien sur on arrive déjà par miracle à sortir de celle ci.
Une loi de régulation, le "Financial overhaul" qui devait être une sorte de "Class Steagal Act light" a été proposé au sénat américain.
54 lobbies financiers et 300 Millions de dollars déboursés pour faire des pressions ont vidé cette loi de sa substance, il n'en reste plus que 2500 pages d'arguties truffées de failles rédigées par les banques.

La Hongrie : une poche de résistance
Nous avons avec la Hongrie une illustration parfaite de l'ingérence de la finance dans la politique des états.
En effet, ce pays a décidé de taxer les banques à hauteur de 650M€ pour réduire son déficit et refuse la politique d'austérité dictée par le FMI (Directeur : D Strauss Kahn - Socialiste).
En retour le FMI refuse de lui verser la dernière tranche du prêt négocié.
Le FMI est en tout état de cause égal à lui même, il met en avant de grands principes humanistes alors qu'il n'est en réalité que le bras armé des américains dans le dépeçage des états vulnérables.

PARTIE 3 : LES ARMES D'UNE CONTRE-ATTAQUE
Certains économistes indépendants ont cependant déjà réfléchi aux mesures à prendre dans la situation actuelle.
Les principes directeurs ci-dessous pourraient servir de base à l'établissement d'un plan d'action complet :
- interdiction des paris sur les variations de prix (Paul Jorion)
- interdire la spéculation sur les matières vitales (Nourriture, eau...)
- séparer les activités de marché des banques des activités commerciales ("Class Steagall Act like")
- renforcer les fonds propres des banques pour diminuer les risques, les ratios actuels entre les engagements et les fonds propres sont d'un ordre de grandeur de...100 ! (En vague discussion à BALE 3)
- casser le pouvoir monopolistique des agences de notations pour éviter les dérives et les erreurs passées, présentes et à venir
- lutter contre la dictature des taux d'intérêts qui sont l'arme n° 1 de l'ennemi
- autoriser les banques centrales à faire des prêts à taux nuls aux états
- et enfin, sortir de la globalisation qui est un échec démontré par les faits. Cela implique la sortie de l'illégitime Europe actuelle (Jaques Sapir)

CONCLUSION
Une concentration des richesses telle que celle à laquelle nous assistons est sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
La finance est une bête féroce et affamée qui ne sera repue que lorsqu'elle aura avalé la planète entière.
Dès lors où elle aura tout détruit, elle se retrouvera à la tête d'un empire en ruine, car comme le cancer, la finance tue à petit feu l'organisme qu'elle parasite.
Comme en 1939, les états sont tétanisés par la puissance déployée en face d'eux, depuis 20 ans la dérégulation systématique a conduit le système financier dans un contexte de non droit total, une véritable anarchie financière.
Une bête féroce ne comprend qu'un seul langage : la force.
En 2007, l'animal était blessé à la suite du krach des subprimes et il fallait en profiter pour le museler.
C'est le contraire qui fut réalisé puisque les états ont soigné ses plaies.
Il est aujourd'hui beaucoup plus difficile de reprendre son contrôle car la bête a pour un temps repris des forces.
Il ne faut toutefois en aucun cas baisser les bras et poursuivre la lutte en imposant à travers la vox populi à nos représentants de prendre les armes contre cette maladie maligne qui s'est développée dans notre société.

Les mesures de contrôle à prendre contre la finance sont identifiées, Il reste à les imposer à cette dernière au besoin par la force sans avoir aucune crainte car...
...après tout, la finance combien de divisions ?

Liens
. Jacques Généreux sur France Info
(Merci pour le titre !)
. Comment les banques centrales triomphent de l'inflation (Jorion)
. Jacques Sapir : changer l'Europe, pour rompre avec la globalisation
. L'illégitime traité de Lisbonne
. Déclaration Winston Churchill
+ Hebdomadaire français Match du 29 septembre 1938, p. 4

Sur mon blog
. G20 - G Vain ?
. Le pouvoir exorbitant des agences de notation
. Le NAIRU ou pourquoi le chômage ne baissera jamais
. La spéculation attaque notre (R)UE
. Traité de Lisbonne, article 123 : le coup d’état de la finance



105 réactions


  • eric 31 décembre 2010 10:53

    Esprit de Munich ? Oui certes, mais lequel ?

    Munich, 24 février 1920v

    Le programme du NSDAP

    Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei : extraits choisis

     

    7 - Nous demandons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence

    11 - Nous demandons la suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l’esclavage de l’intérêt.

    12 - Considérant les énormes sacrifices de sang et d’argent que toute guerre exige du peuple, l’enrichissement personnel par la guerre doit être stigmatisé comme un crime contre le peuple. Nous demandons donc la confiscation de tous les bénéfices de guerre, sans exception. 

    13 - Nous demandons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.

    14 - Nous demandons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.

    15 - Nous demandons une augmentation substantielle des pensions des retraités.

    16 - Nous demandons la création et la protection d’une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l’administration communale et leur location, à bas prix ; aux petits commerçants. La priorité doit être accordée aux petits commerçants et industriels pour toutes les livraisons à l’État, aux Länder ou aux communes.

    20 - L’extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l’accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d’enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L’esprit national doit être inculqué à l’école dès l’âge de raison (cours d’instruction civique). Nous demandons que l’État couvre les frais de l’instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.


    A noter : le au besoin par la force est plus précis que chez l’auteur...


    Questions : Hitlerisation des esprits ? Bonne questions, bonne réponses, mais mauvaise couleur politique ? Les extrêmes se rejoignent ?

     


    • Rivière 31 décembre 2010 13:44

      Ne pas mélanger n’importe comment les idées. Lisez « mein kampf », vous verrez comment Hitler méprise à fond la démocratie. Vous pourriez aussi citer Sarkosy, campagne présidentielle 2007, et le faire passer pour un adorable homme d’Etat...


    • eric 31 décembre 2010 13:45

      Moi aussi,
      Le fait de couvrir une vision du monde et un programme fachiste en accusant la terre entière de fachisme est un grand classique mais cela fait au moins depuis la chute du mur que cela ne marche plus du tout.
      Partisan de la liberté d’expression telle qu’elle existe dans l’exemplaire démocratie américaine, je ne saurai m’indigner de la publication ce ce type d’article fachiste, mais il me semble que nous devons au devoir de mémoire de rappeler que c’est du fachisme.
      D’ailleurs remplacez par travailleurs citoyens race germanique, et étranger par oligarques bourgeois ultra mondialises apatrides anglo saxons et vous pouvez reprendre les 25 points texto pratiquement sans rien changer, ni a l’analyse ni aux préconisations ni aux méthodes.


    • Morpheus Morpheus 31 décembre 2010 17:31

      « L’exemplaire démocratie américaine » écrit Eric.

      Ah, ah, ah, ...

      C’est sûr, oui.

      Exemplaire.

       smiley


    • simplesanstete 1er janvier 2011 19:36

      Le rêve américain, une DÉMAGOGIE EXEMPLAIRE FASCINANTE (sans S à la place du N) c’est la fusion de « l’état » où nations unis( des gangs envahisseurs, déjà) avec la finance et dieu, c’est écrit sur leurs biftons, une peste de plaisir/fantaisie très armés et virulente. Georges Clooney n’est pas membre à vie du CFR pour des prunes, il est tous les jours sur tous les écrans, la marchandise divine dont le siège divin se situe à Jérusalem comme par hasard.
      Les religions et la finance, voilà 2 paris fabuleux, y a beaucoup de parieurs dans ce grand casino.
      Voilà ce qu’est aujourd’hui l’esprit de Munich où plutôt de Tel Aviv et son processus de pet. CREDO ABSURDUM c’est très populaire et INTÉRESSANT, pas comme la révolution qui elle est bien finie, l’individuation est bien là. Faites vos jeux.


    • gimo 2 janvier 2011 00:56

       à l’auteur bon article 
      merci 

      « car les fruits de la croissance ne profitent aujourd’hui qu’à la finance »

      depuis toujours et toujours aux mêmes


    • rastapopulo rastapopulo 2 janvier 2011 14:19

      2 choses :

      1° les USA ont été historiquement franc-maçonne dans l’esprit des lumières, d’où les symboliques que je trouve baveuses mais qu’il s’explique historiquement. La vérité est que les pionniers du Massachusetts ont créé la première république à battre monnaie et à s’opposer frontalement et militairement à l’empire dominant de l’époque avec de l’industrie et du protectionisme. De cette expérience naîtra les théories économique de List qui donnerons les moyens à Lincoln de battre les britaniquse (esclavagiste) même si il le payera de sa vie et que Wall Street restera un point d’ancrage anglosaxon. Et alors les indiens d’amérique, pardon, mais ils se foutaient sur la gueule d’eux même et des président ont même accueilli des assassins notoires à la maison blanche en signe de réconciliation ! Tout ça pour ne pas exclure les massacres mais recadré le débat dans un monde amnésique sur l’anti-impérialisme historique des USA. Je ne défendrais par contre jamais ce que les USA sont devenu maintenant...

      2° Ce qui est rigolo, c’est d’oublier que le fascisme est de l’impérialisme. Rien avoir avec la nation. Le REICH allemand se retrouve avec Warburg. l’EMPEREUR Mussolini se retrouve avec Morgan.

      Conclusion : arrêtez de confondre empire et nation. L’Allemagne est historiquement impérialiste, tout comme les anglosaxons. Les USA... non, mais sont sous contrôle de la pensée anglosaxonne actuellement tout comme l’UE ! Ce « gentil privé vs. méchant état » est une abstraction de l’histoire. Comme si l’impérialisme n’avais jamais existé et que la nation n’était pas un progrès pour protéger les peuples de l’impérialisme !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    • eric 3 janvier 2011 19:57

      A riviere, et le type qui ose écrire, on imposera ces mesures au besoin par la force, vous croyez qu’il pense quoi de la démocratie ?


    • Zevengeur Zevengeur 3 janvier 2011 21:36

      @eric

      Ces mesures de protection des intérêts de la population doivent faire l’objet d’un vote démocratique, ensuite si l’oligarchie financière refuse de les appliquer, alors le recours à la force est légitime.

      D’autres questions ?


  • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 11:02

    « séparer les activités de marché des banques des activités commerciales ( »Class Steagall Act like« ) »

    Citez vos sources, et les vraies ! il s’agit du GLASS-STEAGALL ACT tout court ! :)

    Etudiez donc ce que dit Jacques CHEMINADE depuis 1995 et battez-vous !

    Au passage, apprenez que les ressources ne sont pas limitées, ce sont les matières premières qui le sont. Vernadsky a mit le coup de grâce au malthusianisme en 1920. Tout le continent asiatique connaît Vernadsky, comme nous connaissons Kennedy.


    • Zevengeur Zevengeur 31 décembre 2010 11:52

      J’ai appelé cette mesure « Class Steagall Act like » car cette loi a été supprimé en 1999 sous l’administration Clinton suite à la pression des lobbies.
      Si une nouvelle réglementation similaire était remise en ligne, elle porterait sans doute un autre nom, d’où le « like » !

      Notons par ailleurs, qu’une telle réglementation ne résout en rien le problème de la main mise de la finance sur la planète, elle permettrait (permettait) seulement d’éviter d’impacter l’activité commerciale normale des banques en cas de crash spéculatif.


    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 14:55

      Vous dites : « Si une nouvelle réglementation similaire était remise en ligne, elle porterait sans doute un autre nom, d’où le »like«  ! »

      Permettez-moi de vous rétorquer le contraire. Aux Etats-Unis, lorsque le 10 mai 2010, Mme Marie Cantwell (démocrate) et M. John McCain (républicain) ont introduit un amendement rétablissant l’intégralité de la loi Glass-Steagall dans le passoire financière qui fut appelée la loi Dodd-Frank, dans les deux semaines qui ont suivi l’introduction de cet amendement jusqu’au vote de la loi qui n’intégra pas cet amendement, les médias, et notamment le vitrine internet des démocrates progressistes Huffington Post parlaient tous non pas tant de l’« amendement Cantwell-McCain » mais on pouvait lire sur les écrans de télévision : « Réintroduction du Glass-Steagal ».

      Et j’en viens à votre deuxième point. Vous dites :

      "Notons par ailleurs, qu’une telle réglementation ne résout en rien le problème de la main mise de la finance sur la planète, elle permettrait (permettait) seulement d’éviter d’impacter l’activité commerciale normale des banques en cas de crash spéculatif."

      C’est tout l’enjeu. Lorsque l’amendement Cantwell-McCain a menacé les intérêts de La City de Londres d’être réintroduit, le Foreign Office britannique a appelé le Département d’Etat Us pour signifier que si les Etats-Unis réintroduisaient le Glass-Steagall, ce serait considéré comme un Casus Belli par la Couronne britannique. Pourquoi ? Parce que, dans le cadre de l’Alliance des Quatre Puissances (Etats-Unis, Russie, Inde, Chine) ces trois derniers pays n’attendent qu’une chose : que le Glass-Steagall soit réintroduit aux Etats-Unis pour le mettre en place eux-même AU NIVEAU INTERNATIONAL.

      En clair, si les Etats-Unis réintroduisent le Glass-Steagall, ce sera dans le cadre d’un GLASS-STEAGALL GLOBAL. Il s’agira d’un standard bancaire international qui interdira au niveau mondial à la spéculation de mettre des Etats en faillite. Le tout est prévu d’être implanté dans le cadre d’un nouveau BRETTON WOODS (parités fixes) et de la mise en place dans les pays qui le souhaiteront du Crédit productif public.

      En un mot : si les Etats-Unis réimplantent le Glass-Steagall, c’en est fini du groupe bancaire britannique Inter-Alpha qui contrôle 70% du système financier et monétaire international. C’est pour cette raison que la Couronne britannique a menacé de représailles les Etats-Unis s’ils le réimplantaient. C’est pourtant la seule solution globale à la crise globale, et comme vous venez de le lire, il est loin de s’agir d’une simple mesure technique. Il s’agit d’un changement géopolitique international majeur.


    • Zevengeur Zevengeur 1er janvier 2011 21:08

      @ Ferdinand_Pecora

      La reprise ou pas du nom d’origine de cette loi importe peu en fait.

      Votre commentaire est intéressant en ce sens qu’il met un nom (à savoir le puissant groupe inter-alpha ) sur la finance qui reste un concept un peu général dans mon article.
      Ce groupe comme d’autres a donc intérêt à lutter bec et ongles contre la réintroduction du Class Steagal Act.

      Ceci dit, en effet la réintroduction de cette loi au niveau mondial pourrait faire office de barrière de protection pour éviter une nouvelle crise, idée que j’avais d’ailleurs défendue dans mon article « Crisis what crisis ».

      Mais qui dit protection en cas de nouvelle crise ne dit pas résolution de celle qui est en cours, car les actifs pourris sont loin d’être absorbés par le système même si des magouilles comptables tout à fait officielles ont permis d’en cacher une partie sous le tapis.
      De plus, d’autres actifs pourris vont se présenter comme par exemple l’immobilier de bureau américain.

      Et je ne parle pas de la dette privée ou publique qui d’après certains spécialistes (Encore Jorion !) serait impossible à résorber pour des raisons d’insolvabilité mondiale.

      Dit autrement, le système serait déjà cassé définitivement....


    • Ferdinand_Pecora 2 janvier 2011 00:27

      @Zevengeur.

      Très intéressant propos. Permettez que je vous reprenne.

      « La reprise ou pas du nom d’origine de cette loi importe peu en fait. »

      Tout au contraire. Un président américain qui réinstaurerait le Glass-Steagall, avec le caractère et l’intention politique d’un Roosevelt, ferait passer, diplomatiquement parlant, les fuites de Wikileaks pour une blague de collégien.

      Rappelez-vous les mots de Roosevelt à Churchill, rapportés dans le « As I Saw it » du fils de Roosevelt : « Churchill, quand la guerre sera finie, il n’y aura plus d’empire britannique sur cette Terre ». L’empire britannique d’alors est le système financier et monétaire international d’aujourd’hui. (Il n’est qu’à lire les réguliers propos d’Ambrose Evans-Pritchard dans le Financial Times pour finir s’en convaincre.) Le Glass-Steagall annula purement et simplement tous les avoirs spéculatifs fictifs de Wall Street, réétablissant l’émission de crédit productif public inscrit dans le Constitution des Etats-Unis.

      Un Glass-Steagall réintroduit aux USA, serait immédiatement suivi par son introduction en Russie et en Inde (la Chine le possède depuis fin 90) et ces 4 pays, de par leur poids démographique et diplomatique et l’application d’un Glass-Steagall Global, feraient disparaître, comme en 1933, l’ensemble des actifs pourris au niveau international. Comment ? Pourquoi ? Parce que, encore une fois, réinstaurer le Glass-Steagall n’est pas une mesure technique, mais le signal politique le plus dévastateur qui puisse être fait aujourd’hui envers le système financier et monétaire international. La tragédie, vous l’aurez deviné, c’est que cette prise de position est aussi inéluctable, qu’extraordinairement engageante politiquement. En clair, il faut les tripes qu’exige, parfois, l’Histoire.

      "Ceci dit, en effet la réintroduction de cette loi au niveau mondial pourrait faire office de barrière de protection pour éviter une nouvelle crise, idée que j’avais d’ailleurs défendue dans mon article "Crisis what crisis« . [...]

      Ce n’est pas ainsi que les choses sont prévues. L’instauration du Glass-Steagall ne se fera jamais SANS un nouveau Bretton Woods, qui instaurerait à son tour le crédit productif public dans les pays participant. Ces trois »éléments« sont un seul et unique acte politique, non des actes économiques techniques. A ce stade de l’Histoire, le Glass-Steagall n’est plus une quelconque »barrière« , c’est une bombe qui fait disparaître le monétarisme keynésien. A l’heure actuelle, hélas, les seuls documents francophones qui expliquent ce que sont en train de faire la Russie, la Chine et l’Inde avec les Etats-Unis sont ceux-là. Je dis »hélas" car on est en train de perdre beaucoup de temps.

      En espérant lire vos points de désaccords pour tenter d’y répondre.


    • rastapopulo rastapopulo 2 janvier 2011 14:41

      Je tiens aussi au terme « Glass Steagall » mais encore plus à son histoire !!!!!

      La Belgique est le premier pays hors-USA (merci Albert 1° mort « accidentellement » peu après) a l’avoir adopté en 1934 soit 10 ans avant la France !

      En fait, la belgique était très touché par la crise (avec l’Autriche) et c’était une nécessité première de laisser couler les banques en garantissant les actifs viables !

      La France avec les grandes familles sous influences anglosaxonne (or d’Espagne gardé chez eux donné à Franco en pleine guerre civil, refus de financer l’armé française,...) qui dirigeait la Banque de France n’en voyait certainement pas l’utilité...

      Et par qui a été abandonné le Glass steagall de nous ou des USA ? ouiouioui c’est l’UE en 84 !!!!!!!!! C’est donc nous qui avons créé les to big to fail. Les USA nous ont suivi sous la pression de la concurrence (argument officiellement utilisé) que 15 ans après !!!!!!!!!!

      Bref, LE Glass Steagall n’est pas une fin en soit mais c’est de la logique pure. Il est particulièrement risible de voir des libéraux exigés que les banques n’aient pas de procédure de mise en faillite spécifique.

      Quand à la fin en soit... c’est le crédit publique sans intérêt mais uniquement pour le productif (les crédits pour couvrir les dépenses de fonctionnement restant découragé par un intérêt pour garantir une cohésion international). Là les nations retrouveront le rôle dynamique que l’impérialisme financier anglo-saxon veut empêcher à tout prix par la privatisation et l’interdiction du crédit publique... même productif (alors que cela ne provoque pas d’inflation) !!!


    • Zevengeur Zevengeur 3 janvier 2011 12:50

      @ Ferdinand_Pecora

      J’admets ne pas voir de failles dans le discours de La Rouche.

      Par rapport à votre remarque, je suis d’accord sur le fait qu’au delà d’une mesure technique, la réintroduction du Glass Steagall serait un geste politique fort en direction de la finance, mais Obama avec Paul Volker a tout tenté pour en réintroduire une version allégée (la « Volker rule ») début 2010.

      Je cite Paul Jorion dans son post « Bérézina avancée » :
      « ...ce qui m’intéresse dans l’article du New Yorker, c’est une remarque faite au journaliste par Anthony Dowd, le bras droit de Volcker au comité qu’il préside, le President’s Economic Recovery Advisory Board – « whatever that means », comme on dit en américain. Cette remarque, la voici : « On a tous les deux le sentiment qu’on a été mis sur la touche au dernier moment. Mais avec un peu de recul, il y avait en face de nous cinquante-quatre lobbys et trois cents millions de dollars dépensés pour nous contrer. Alors, tout compte fait, on ne s’en est pas mal tirés ». Comme si Napoléon au retour de la retraite de Russie avait dit à un journaliste : « Mais vous savez : il faisait très froid ! » ... »

      Les lobbies semblent donc avoir été les plus forts dans cette bataille d’influence, on a donc d’un coté :
      - le président des USA
      - le congrès à majorité démocrate (c’était début 2010)
      - l’opinion publique

      De l’autre coté :
      - le poids des lobbies de la finance

      Et ces derniers ont gagné !

      Alors lorsqu’on parle de pouvoir totalitaire de la finance et de disparition de la démocratie, on voit bien que l’on commence à être proche de la réalité.

      Et dans la foulée, je reste relativement mesuré par rapport à Obama qui même s’il était le candidat de Wall Street en 2008 a cependant compris que l’on ne pouvait pas continuer ainsi. Sur son blog, il a d’ailleurs reconnu que les lobbies sont plus puissants que lui, c’était en mai 2010 je crois, il a déclaré que son mandat ne lui permettait pas de contrer efficacement la finance....


  • jaja jaja 31 décembre 2010 11:14

    « ..après tout, la finance combien de divisions ? »

    Et bien presque toutes les divisions existantes à travers ce monde sont à son service. La « mondialisation » n’étant qu’un vague concept masquant l’hégémonie de l’impérialisme et de l’armée US sur ce monde.

    Chaque tentative de se libérer de ce joug se solde par une intervention militaire ou par des manoeuvres visant à mettre au pas les récalcitrants.

    Les USA tiennent le Conseil de sécurité de l’ONU, le FMI, l’OMC et imposent leur volonté à tous les pays de cette planète, de gré ou de force... Jusqu’à quand ? C’est une autre question à laquelle Russes et surtout Chinois travaillent actuellement.

    La « gouvernance mondiale » de la « Finance » n’est qu’un leurre aujourd’hui, n’existe pas et n’est pas prête d’exister en raison même de ces rivalités entre les grandes puissances. Par contre la mondialisation capitaliste, sous hégémonie américaine, définit bien le camp occidental en lutte larvée, avant de devenir ouverte, contre les autres blocs à vocation impérialiste. C’est bien cet impérialisme US l’ennemi principal des peuples. Autant le savoir et surtout le dire et le dénoncer !

    On sait comment ces contradictions entre les Nations finissent. Par la guerre entre les requins de la finance des différents blocs rivaux qui ne se font aucun cadeau entre eux ! L’impérialisme des puissantes Nations et leur rivalité est loin d’être en voie de disparition.


    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 11:19

      "On sait comment ces contradictions entre les Nations finissent. Par la guerre entre les requins de la finance des différents blocs rivaux qui ne se font aucun cadeau entre eux ! L’impérialisme des puissantes Nations et leur rivalité est loin d’être en voie de disparition. "

      Vous déposez les armes en pleine bataille ?


    • Le péripate Le péripate 31 décembre 2010 11:26

      Moi aussi je le trouve mou du genou Jaja. J’espère qu’il ne couve pas un épisode de social-traîtrise, c’est contagieux.
      Vous devriez épurer rapidement Ferdinand, la révolution est en danger si on laisse les agents de l’ennemi nous corrompre.
      Les riches paieront.


    • jaja jaja 31 décembre 2010 11:26

      Je ne vois pas où est le dépôt des armes... D’autant plus que je soutiens ceux qui les prennent contre l’impérialisme et que je sais que les guerres de la bourgeoisie engendrent les Révolutions. Soyez plus explicite...


    • jaja jaja 31 décembre 2010 11:34

      Péripate vous avez réussi à me faire sourire.... Mon post n’avait comme but que de dire que la « mondialisation », ou le « mondialisme » (cher à Marine) ne sont que des notions creuses qui masquent la réalité de ce qu’est l’impérialisme US dominant d’aujourd’hui...
      Rien d’autre...
      Bonne année 2011 à vous...


    • Zevengeur Zevengeur 31 décembre 2010 12:02

      Ceci est exact, cependant il y a un facteur qui peut faire la différence lorsque des lois de régulation sont proposées par les députés : c’est l’opinion publique.

      C’est tout l’impact du travail de vulgarisation d’un Paul Jorion par exemple qui peut permettre d’aller dans ce sens et je tente d’y contribuer à mon humble niveau !


    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 12:05

      @Le Péripate

      Dommages que vous preniez mes propos au premier degré et que vous en fassiez fi d’un revers. Mais je vous invite à comprendre mon ironie, mordante je vous le concède.

      @jaja

      Vous dites : "On sait comment ces contradictions entre les Nations finissent. Par la guerre entre les requins de la finance des différents blocs rivaux qui ne se font aucun cadeau entre eux ! L’impérialisme des puissantes Nations et leur rivalité est loin d’être en voie de disparition. "

      Il y a de la fatalité dans votre conclusion, d’où ma réflexion dont je vous remercie de m’en demander un développement. Mon idée était effectivement d’être ironique. Cinglant peut-être aussi, vous m’en excuserez je n’en doute pas si notre dialogue nous élève tous deux.

      Le combat des empires contre les républiques est l’histoire de l’humanité depuis Platon. Mais il n’a rien d’éternel et peut s’arrêter dès demain matin. Je m’explique. En 1933, le pouvoir financier de Wall Street était tout puissant, puisqu’ils avaient causé la Grande Dépression. Or Wall Street est le bras, sur le sol américain, de la City de Londres qui est, historiquement l’empire britannique de Lord Parlmeston (qui n’est ni l’Angleterre, ni la Grande-Bretagne). Sachez que la Constitution des Etats-Unis a été rédigée en OPPOSITION à cet empire britannique qui s’est bâti sur la notion de libre-échange.

      C’est à cette mentalité d’empire (britannique) que les Etats-Unis, sous la plume d’Alexander Hamilton, a créé le véritable système d’économie politique américain : le crédit productif public. La Constitution des Etats-Unis est le seul document de la seule République au monde qui stipule que le mode de fonctionnement économique du pays N’EST PAS le libre-échange, mais le crédit productif public.

      En 1933, l’empire britannique avait (presque) réussi, en installant ses pions tories sur le sol américain, à tuer dans l’œuf son ennemi ontologique : la seule République au monde qui ne fonctionnât point sur le mode du libre-échange, mais du crédit productif public.

      A ce moment-là, qui eut pu croire qu’un pauvre italien de Sicile, issu de la première vague d’immigration vers les Etats-Unis, habitant les quartiers pauvres de New-York et né d’un modeste père cordonnier allait faire tomber, purement et simplement, cet empire ? Ce fut pourtant le cas. F.D.ROOSEVELT réalisa l’impossible : il missionna celui qui était devenu un petit procureur de New-York, Ferdinand Pecora, pour faire juger, en public et sous les yeux du monde entier, la fine fleur de Wall Street. Ce fut un tel « show », dirait-on aujourd’hui, que cet événement est désormais connu (sauf dans nos livres d’histoire) comme la Commission PECORA.

      Mais il faut bien savoir une chose : la veille où Wall Street tomba, où F. Pecora fit savoir au monde entier que Wall Street avait effectivement créé la crise de 29 et avait financé les régimes fascistes en Europe, la veille même de la mise en route de la Commission Pécora, personne n’imaginait cela possible.

      Aujourd’hui, nous en sommes au même point, sauf que cet empire britannique, qui a pris aujourd’hui la forme du groupe bancaire (11 banques) britannique Inter-Alpha fondé par François Garelli, est le plus gros empire financier de l’histoire de l’humanité. Et à problème mondial, solution mondiale : il faut des hommes qui risquent leur vie, leur réputation, leur honneur, leur carrière pour s’attaquer frontalement, ouvertement et publiquement aux plus gros intérêts financiers de tous les temps. En France, Jacques CHEMINADE a pris ce risque lors de la campagne présidentielle de 1995.

      Maintenant que vous connaissez ce modeste petit bout d’histoire, vous avez la possibilité d’étudier ce qu’implique une mentalité de crédit productif public… et de prendre les armes !

      En espérant approfondir ensemble cette discussion, telle, peut-être, la fameuse correspondance Leibniz-Clarke…


    • Le péripate Le péripate 31 décembre 2010 12:57

      Encore une histoire, oncle Ferdinand. S’il te plait.


    • 2102kcnarF 31 décembre 2010 15:10

      non non ca va .... c’est le réveillon, ferdinand, une autre histoire en 2011, s’il vous plait !

      Ce péripate quel pousse aux crimes, quand on y pense !


    • NEPNI NEPNI 31 décembre 2010 15:21

      impérialisme us et leurs amis infiltrés


    • simplesanstete 1er janvier 2011 20:57

      Essayez de parler à l’imposteur Jorion de l’esprit de Tel Aviv, voir plus bas mon poste, votre mémoire disparaitra de son blog, avatar virtuel d’Attali, très impressionnant la vitrine de cet enfoiré cool et séducteur.


    • rastapopulo rastapopulo 2 janvier 2011 14:52

      Le terme globalisation est du marketing anti-nation et du jeunisme. Le vrai terme est impérialisme anti-nation.

      Alors traiter de traître celui qui se reconnait dans la première république à battre l’impérialisme, c’est cocasse !

      Le plus cocasse étant de méconnaître que c’est l’UE qui a sabordé le Glass Steagall qui empêchait les to big to fail en premier !!! Les USA nous ont suivi... 15 ans après et en utilisant notre concurrence financière déloyal comme argument !!!

      Évidement si on exclue de l’histoire, l’opposition historique des USA à l’impérialisme avant d’être coulé par les anglosaxons... (tout ressemblance avec l’Europe n’est pas fortuite vu que nous sommes dans le même bloc transatlantique maintenant mais on a le choix, soit Blair soit sa bonniche à la diplomatie par exemple).


    • rastapopulo rastapopulo 2 janvier 2011 14:55

      Mais bon rejeter la faute d’avoir débridé la finance folle est tellement commode pour dire « c’est eux, c’est pas moi ! » nanana


    • ddacoudre ddacoudre 2 janvier 2011 21:02

      bonjour zevengeur

      toute proportion gardée, nous sommes dans la même structuration.
      je suis d’accord qu’il y a des groupements qui se pensent indispensable au monde, certain qui rêvent d’en être les organisateurs, d’autres qui imaginent des modèles systémiques, nous pouvons vérifier l’exactitude de cela, et en trouver hier comme aujourd’hui les traces dans notre histoire. nous en retrouvons les trace dans une espèce d’invariance d’échelle, inégalement réparti, et qui est une émanation directe de la permanente confrontation dominant dominé culturalisé par la sédentarisation.

      ce que je dis à peut paraitre compliqué, mais c’est d’une simplicité évidente.
      le fait que nous nous soyons regroupés dans des espaces plus ou moins restreint nous a contraint a édifier des structures déterministes, qui font toujours apparaître l’émergence d’un dominant.

      la problématique est que si l’un laisse la place libre, elle sera occupé par un autre.
      c’est ton exemple de 1938. être dominant n’est pas synonyme d’exploitation de l’autre.
      nous connaissons cela avec la bible qui est un dominant systémique qui voulait le bien de l’humanité par son universalisation du christianisme, mais qui n’a été écrite que par des hommes pour des hommes et donc posent pour régler leur différent des structurations déterministes qui seront toujours amendable, et qui détermine a sont tour des modèle dominant qui se désignent des individus, et nous passons ainsi à une représentation nominative, et le défaut consiste à penser qu’en suppriment l’individu ou les individus cooptés nous supprimerons les maux dont nous nous plaignons.

      ainsi ce n’est pas parce que nous supprimerions les personnes appartenant à tel ou tel groupement qui sont représentatif du dominant du moment que nous changerions les choses.

      la puissance de la finance, n’est pas le produit de quelques individus ou groupement mais d’une organisation strucurelle dont un maillon a faibli (à laissé une place vide) que la finance à occupé.

      en fait il y en a deux, l’espace abandonné par les politiques, et l’insuffisance de possibilité d’investissement pour les masses financières disponibles.
      c’est deux positions dominantes une en politique l’autre en économie ont été occupé par la finance.

      maintenant pour revenir à ton exemple de 1938, la place abandonné par les politique et les entrepreneurs, il faut aller la conquérir par la lutte et tout abandon comme nous le faisons aura les mêmes conséquences (sous d’autres aspects) que celle ou nous a conduit le dominant d’alors.

      il m’est toujours difficile de faire comprendre que l’on ne peut attribuer à Hitler tous les mots qui furent les nôtres, il n’a été que l’émergence d’un processus engagé bien avant lui dont les gens d’alors, le vivant, n’en pouvaient en retirer l’exemple historique, puisque la notion d’invariance d’échelle n’étaient pas connu. je ne dis pas que c’est mieux aujourd’hui, mais quand ’on comprend cela, l’on comprend qu’il ne suffit pas de changer d’hommes pour que les structurations en places se modifient.

      c’est structurations sont des modèles certes indispensables mais qi sont l’émanation de nos propres structures mentales organisés en dominants systémiques, et nous élisons donc les hommes qui correspondent à ces dominants.
      c’est en cela qu’il est important de ne pas se tromper d’adversaire ou savoir ce qu’il faut combattre.
      ddacoudre.over-blog.com .
      cordialement.


  • non666 non666 31 décembre 2010 13:03

    Je vous invite tous a lire et à relire les Protocoles des sages de sion qu’on trouve sur internet.

    Il faut ensuite se poser la question suivante :
    Ce qui est decrit ressemble t’il, oui ou non à un plan de bataille pour un controle du monde ?
    Ce qui est décrit est il en train de se produire sous nos yeux, en ce moment, oui ou non ?

    Apres on peut epiloguer, sur le fait que ce soit, les juifs, les francs-maçons, les interets financiers en général, les coteries politique qui soient derriere ou pas.
    On peut se poser la question de la genese des protocoles , du dialogue de machiavel aux enfers , des pastiches sur le cynisme du 18eme siecle.
    Vrai ?, faux ? , vrai faux ?, Faux vrai ? , mauvaise traduction enjolivée ou pas ?

    Mais Toutes les questions de l’auteur sur un pouvoir derriere les catastrophes y sont la.
    Deus ex machina ?

    Qu’Hitler ait utilisé et deformé ces textes ne signifie pas, qu’ils soient faux, au départ.
    En tous cas, ce n’est pas ce que dit le deuxieme jugement de Berne...

    Que pendant la révolution française, l’abbé Sieyes et quelques autres se soient posés des questions sur le messager foudroyé et le contenu de ses sacoches n’est pas vain.
    On n’a pas décapité Mirabeau pour rien, quoiqu’en pense les révisionistes de l’Histoire officielle.

    Relisez Gary Allen.


    Donc oui, il faut braquer le projecteur sur les cafards qui se cachent dans les méandres du système.
    Oui, il faut etaler au grand jour, les actions de la Trilatérale, du Groupe de Bilderberg, des Francs maçons , des lobbies ethniques , du CFR et de sa petite soeur l’IFRI, de la franco-americaine fondation et tous ces relais de pouvoirs occultes.
    Sans oublier le groupe de Bale qui decide , a notre place des « bonnes pratiques bancaires » sans que le bon peuple ne soit jamais informé de rien....sauf au moment de payer l’addition, cela va de soi.



    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 15:13

      Très bien, et au-delà du conspirationnisme, que PROPOSEZ-vous ? Voici peut-être de quoi inspirer l’action...


    • 2102kcnarF 31 décembre 2010 15:19

      Je ne les ai pas encore lu, mais maintenant que vous me le dites : Deuxième jugement de Berne, Gary Allen..je prends des notes.

      Alors Sieyes, Mirabeau , je vais peut-être pas remonter si loin .... d’autant que viens seulement d’apprendre qu’il avait été décapité...oups.. et moi qui pensait qu’il était mort dans son lit ! Décidement cette révolution, quelle période dangereuse !! Je me demande ce qui est pire ... une révolution ou une guerre civile....j’hésite, j’hésite ....

      ...et joyeuses fêtes à tous !


    • 2102kcnarF 31 décembre 2010 15:21

       smiley

      j’ai oublié le smiley  !


    • liberta 31 décembre 2010 15:29

      @ non 666

      merci à vous de rappeler souvent d’où viennent les coups

      Mais c’est tellement surréaliste que l’on a beaucoup de mal à faire admettre la véracité de l’existence de cette oligarchie occulte qui dirige le monde

      Actuellement il y en a un qui fait l’unanimité et qui est pourtant extrêment dangereux par ses idées d’eugénisme , c’est Bill Gates et il est très difficile de faire comprendre autour de soi les véritables intentions cachées sous le caritatif qui sont les siennes

      On finit au mieux par être considéré par un peu « dérangé » quand on ninsite pour informer sur la réalité

      De vous lire est pour moi un soutien dans mon combat contre l’inculture organisée avec l’aide des médias alignés

      http://lesouffledivin.wordpress.com/2010/10/08/bill-gates-travaille-a-reduire-la-population-mondiale/ (le plus interessant est à la fin de la vidéo)

      http://lesouffledivin.wordpress.com/2010/10/08/bill-gates-travaille-a-reduire-la-population-mondiale/


    • dup 1er janvier 2011 11:12

      les protocoles sont vrais . Leur histoire diffère un peu avec celle que l’on connait. Ils ont une origine très ancienne,mais leur exactitude sur ce que l’on observe est ahurissante. Ce sont de vraies prophéties. Et qui peut en faire sans recours au monde occulte ?. Le monde de la grande finance est le business de satan. Des gens que la loi Gayssot m’interdit de nommer ont affirmé que c’est des faux . Habile ,non ?


    • simplesanstete 1er janvier 2011 18:56

      Lisez l’original des protocoles, comparé côte à côte.Editions ALLIA.

      Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu Maurice Joly
      “Avec des sociétés nouvelles, il faut employer des procédés nouveaux : il ne s’agit pas aujourd’hui, pour gouverner, de commettre des iniquités violentes, de décapiter ses ennemis, de dépouiller ses sujets de leurs biens, de prodiguer les supplices ; non, la mort, la spoliation et les tourments physiques ne peuvent jouer qu’un rôle assez secondaire dans la politique intérieure des États modernes. Il s’agit moins aujourd’hui de violenter les hommes que de les désarmer, de comprimer leurs passions politiques que de les effacer, de combattre leurs instincts que de les tromper, de proscrire leurs idées que de leur donner le change en se les appropriant.”
      Maurice Joly expose dans le Dialogue aux enfers les procédés du despotisme moderne, qui se mettent en place à son époque et règnent encore aujourd’hui. Plutôt que par l’emploi brutal de la force contre l’opposition, l’État moderne doit créer lui-même son opposition, l’enfermer dans des formes convenables et y attirer les mécontents. Joly lui-même sera victime des mécanismes qu’il avait si bien analysés, son dialogue, falsifié, ayant servi à la fabrication des Protocoles des sages de Sion par la police tsariste.

    • non667 1er janvier 2011 22:56

      à ferdinand pecora
      merci à l’auteur et à vous pour le lien qui complète l’article
      Voici peut-être de quoi inspirer l’action...
      A VOIR ABSOLUMENT

      concernant le volet population de ce lien j’ajoute une hypothèse des manigances du N.O.M. qu’il faut voir venir ,dénoncer ,prévenir contrer avant qu’il ne soit trop tard
      voila ce que j’écrivais le 18/12/2010

      SI SI ils y songent mais l’élite mondialo-capitaliste veut résoudre le problème dans son seul intérêt et à l’insu /contre la populace .

      observation : ils savent qu’au contraire du pharaon qui avait besoin de millions d’esclaves pour assurer sa magnificence eux n’ont besoin que de quelques esclaves (bien bêtes pour éviter les révolutions ) et des millions de robots informatisés qu’ils possèdent déjà pour assurer la leur

      voila une réaction que j’ai du poster une dizaine de fois sur A V :( les chiffres sortis à la louche de ma tête ne sont pas si éloignés des vôtres )

      ils savent (l’élite )depuis longtemps que la terre ne peut nourrir de façon pérenne plus de 2 milliards d’habitants ! (les centaines de milliers d’années d’avant le progrès technique /médical le prouvent )
      le problème de cette élite ,de ce peuple élu est donc : comment supprimer 4,5 milliards d’habitants
      comment faire baisser la consommation /pollution des survivants afin de mieux leur en laisser(a l’élite ) et pour plus longtemps :
      en augmentant les prix pour la consommation .(ça vient )
      en mettant des taxes pour la pollution .(c’est parti taxe carbone !)

      pour les 4,5
      avortement ,préservatifs , destruction de la famille , hédonisme ..... en route pour l’occident
      mais ça n’irait pas assez

      vite alors il faut ajouter d’autres solutions !

      vous dites :"L’économie mondiale va s’effondrer, puis ce sera l’affrontement global. Les bons ingrédients sont déjà présents : Dissémination des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires"

      la bombe atomique ? impensable ça pêterait de tout les cotés , elle ne fait pas de détail , contamine trop longtemps le territoire , de plus le vent tourne et n’a que faire des frontières ! alors ?
      bombes à neutrons : pas assez ciblantes
      les armes chimiques, bactériologiques même problème

       euréka j’ai trouvé !
      et si on fabriquait un virus génétiquement modifié (genre sida + ) qui épargne seulement un type de population qui possède un génome particulier acquis (ogm ,« vaccins préventifs » ) ou inné (gène d’Abraham par exemple , les israëliens font des recherches dans ce sens ,vérifiez sur net )

      un comble :la recherche coute cher alors on peut la faire financer par des dons de la populace en organisant des génétons et en disant que c’est pour soigner des maladies héréditaires etc.....


    • Attilax Attilax 2 janvier 2011 22:26

      Deux informations flippantes qui me reviennent en lisant ces lignes : il y a deux semaines, Monsanto a acquis la société de mercenariat Blackwaters. Une sorte d’armée privée.
      Deux jours plus tard, je découvre que Bill Gates achetait 40% de Monsanto.
      Là il n’y a pas anguille sous roche mais cachalot sous dolmen.
      Je doute que Monsanto ait acheté Blackwaters pour assurer la sécurité de leurs locaux, comme je doute que Bill Gates ait acheté la moitié de Monsanto pour apporter bonheur et paix dans le monde.
      Que préparent-ils ?


    • Zevengeur Zevengeur 31 décembre 2010 15:14

      Heu non, je suis le seul, les autres ils s’en fichent :))


    • rastapopulo rastapopulo 2 janvier 2011 15:01

      C’est vrai quoi dans tes livres d’histoire Warburg ne finance pas Hitler et Morgan ne finance pas Mussolini....

       ouuuuuf toute trace d’ingérence est éliminée, tout les tords peuvent être sur la gueule des peuples (par ailleurs affamé par 29 et servi « miraculeusement » par une soupe populaire en pleine dépression, vraiment méchants les peuples !!)


  • Ariane Walter Ariane Walter 31 décembre 2010 14:58

    Excellent article. Hélas !

    J’espère que tout ceci sera suffisamment su pour s’abattre, comme une vague de tsunami, sur DSK et consorts, qui représentent ces forces mortelles !!


    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 15:05

      Et vous, vous seriez prête à faire quoi pour que ça se sache ? :) Parce qu’il ne suffit pas d’espérer, bien sûr :)


    • Zevengeur Zevengeur 31 décembre 2010 15:13

      DSK : directeur général du FMI,
      l’organisme bras armé de Wall Street qui après avoir ruiné les pays du tiers monde s’attaque maintenant aux pays occidentaux affaiblis par la crise.

      DSK : membre du parti socialiste Français

      DSK : le candidat de la « gauche » le plus populaire pour 2012

      Cherchez les erreurs !


    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 15:14

      @Zevengeur

      Merci de remettre les pendules à l’heure !


    • bo bo 31 décembre 2010 15:50

      Ariane

      Pour DSK voir http://www.voltairenet.org/article151921.html

      Mais tout est déjà « bidonné »...a été bidonné.....faut rien attendre non plus du pro-américain qui a fait réintégré la France à l’OTAN et a envoyé les soldats français en Afghanistan

      http://www.voltairenet.org/article157210.html#article157210

      et continuera à être bidonné, nos 1.000 élus (assemblée nationale, sénat, assemblée européenne) plus leurs dizaines de milliers de conseillers sont d’insupportables marionnettes....complices.....ils ne se préoccupent que de continuer à surfer au dessus du peuple et à préserver « leur statut »......

      Bonne année quand même


    • Ariane Walter Ariane Walter 31 décembre 2010 18:06

      @ pecora,

      ben...J’ai déjà fait un petit article là-dessus. ici-même. « ségolène Royal s’est suicidée en direct ».

      Et pour la suite, je vous le dirai fin janvier....


  • cmoy patou 31 décembre 2010 15:22
    @zevengeur,
    Merci pour cet article, L’esprit de Munich tout a fait, la fuite en avant et pour conséquence le désastre mondial qui s’en est suivi la logique semble implacable alors que l’on dit que l’histoire ne se répète pas , mais les obus et la mitraille seront remplacés par BANKSTERS qui feront autant de dégâts humains dont nous commençons a voir les prémices.

    Les agences de notation sont des sociétés privées et cotées en Bourse. Elles sont supposées vivre de la rémunération que leur octroie la société ou l’État qui demande à être noté. Ce fonctionnement pose le problème de leur indépendance : comment s’assurer que la note d’un demandeur de notation n’est pas influencée par la rémunération qu’il leur propose ? Qui contrôle que les agences ne sont pas en conflit d’intérêt avec la société qu’elles notent ?

    Les agences avancent que leur réputation est le meilleur garant de leur indépendance et que leur crédibilité dépend du sérieux de leur notation. Mais la réalité ce n’est pas celà du tout !

    Voyez plutôt dans ces fausses affirmations une tentative de crédibilisation qui n’as pas lieu d’être . Pour ceux qui ont lus le Rapport Annuel du 20 février 2008 de l’agence Moody’s il est clair que ce rapport nous apprend que les emprunts hypothécaires à haut risque (les fameuses « subprimes ») qui constituaient à l’époque 42,32% de son chiffre d’affaires annuel.......- Il ya mieux comme référence non ?

    Comme toutes Entreprise cette agence préfère ses bénéfices à sa réputation, Moody’s a donc largement sur-noté les produits structurés assis sur des emprunts immobiliers, laissant la spéculation lancer une machine infernale qui explosera avec les conséquences catastrophique que l’on connaît sur l’ensemble des économies de la planète. De par les conflits d’intérêt auxquels elles sont soumises, les agences de notation ont donc une lourde responsabilité dans la crise de 2008. Elles n’ont pas eu pour autant à subir la moindre sanction. Elles se sont contentées de la jouer profil bas pendant quelques mois.

    Sur quelle base de légalité ces agences ? Comment les remplacer puisque nous voyons qu’elles ne sont pas fiables et surtout pas Indépendantes ?

    • Zevengeur Zevengeur 31 décembre 2010 15:38

      Les agences de notation sont en effet l’un des rouages essentiels du système financier,
      et lorsque l’on constate leur incompétence lors de la crise pour ne pas dire plus, on ne comprend pas qu’elles continuent à faire référence pour les acteurs du marché, le seul terme qui me vient à l’esprit est - excusez moi -  : imbécilité !

      Voir mon article :
      . Le pouvoir exorbitant des agences de notation


    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 15:49

      Vous dites :

      "lorsque l’on constate [l’incompétence des agences de notation] lors de la crise pour ne pas dire plus, on ne comprend pas qu’elles continuent à faire référence pour les acteurs du marché, le seul terme qui me vient à l’esprit est - excusez moi - : imbécilité !« 

      Vous me décevez : les ’acteurs du marché’ comme vous dites savent parfaitement ce qu’ils font et quel est leur rôle. Après si on estime que ce n’est pas au »marché" de faire la loi, alors on fait en sorte que ce soit les hommes et les femmes réels, et non pas une pseudo main invisible, qui prennent les décisions. Et jusqu’à présent, en France, c’est seulement en 1995 qu’on a pu voir ça.


    • Zevengeur Zevengeur 31 décembre 2010 16:17

      Démontrer l’impéritie des agences est aisé, dans mon article « Le pouvoir exorbitant... » j’écrivais :

      Sur la crise de 2007 au sujet des CDS :

      "...nos 3 principales agences ont accordé la note maxi à 5000 fonds dont une bonne partie d’entre eux ne vaut aujourd’hui plus un clou....« 

      Sur les grandes faillites des années récentes :
       »...On se souviendra également que la société Enron avait reçu une bonne note jusqu’à 4 jours avant sa faillite.
      Lehman Brothers était encore crédité d’un A+ le matin même de sa chute !..."

      Alors dans ces conditions, comment expliquer que les acteurs du marché continuent à prendre en compte leurs analyses après toutes ces erreurs passées ?


    • Ariane Walter Ariane Walter 31 décembre 2010 18:21

      Cher Zevengeur,
      parce qu’ils conjuguent le verbe « mafiater » à tous les modes et à tous les temps. Et qu’il y en a qui sont plus habiles mafieux que d’autres.

      Ces agences de natation ’Hihihihi !! je laisse mon erreur, c’est trop drôle ! D’où l’expression « nager en eaux troubles » !
      Donc ces agences de notation appartiennent au côté obscur de la Force.
      Pour les dégommer, il va falloir demander aux organisateurs du 11 sept un plan bien saignant ! hein quoi ? Vous me dites que... ? Ah Bon ?.....Remarquez, je m’en doutais un peu...


    • Ferdinand_Pecora 31 décembre 2010 18:34

      @Zevengeur

      Vous dites : "Alors dans ces conditions, comment expliquer que les acteurs du marché continuent à prendre en compte leurs analyses après toutes ces erreurs passées ?"

      Si elles refusent de sortir du système keynésien (le monétarisme), elles n’ont pas le choix que de continuer dans leurs erreurs axiomatiques. C’est la tragédie : le système financier et monétaire mondial s’effondre ; tout le monde sait qu’il faut revenir au crédit productif public également au niveau mondial, mais ça implique un tel tournant à 180°, tel que le NAWAPA, et une telle révolution en termes de conception de l’économie ou de l’infrastructure, que personne n’ose faire le premier pas. Ce sera pourtant inéluctable.


    • bo bo 31 décembre 2010 19:18

      à Zevengeur,

      Les agences de notation ont des méthodes complétement dépassées :

      - les fonds bougent en permanence et ne peuvent être fiablement notées d’autant plus que dans les fonds figurent des placements dans d’autre fonds.

      - les bilans publiés montrent un arrêté comptable établi en fonction d’un résultat que l’on veut faire apparaître.

      Les commissaires aux comptes sont incapables de vérifier les comptes qu’ils signent. Les points invérifiables sont très nombreux : notamment consolidation des filiales et des participations (vous n’êtes pas obligés de réactualiser la valeur de certains titres acquis), valorisations des créances, valorisations du hors bilan (notamment ceux du marché des futures. A cela s’ajoute le petit jeux de la localisation de « certains bénéfices » via des instruments financiers complexes et totalement invérifiable à une date donnée car adossé entièrement sur des produits spéculatifs.....une multinationale comprends des centaines de filiales et de sous filiales (et certaines dans des pays très « accueillants »)...et à cela rajoutez la « valorisation » des valeurs incorporelles (nom, marques, brevets etc...)

      Vous voyez pourquoi les agences de notation sont de fait une escroquerie intellectuelle.

      Le drame, c’est que tous les établissements financiers ont quasiment supprimé leur service d’analyse financière pour se « reposer » sur l’analyse de ces agences.....sauf pour le particulier et les PME.....et leur grosses CASSEROLES sont justement sur les ensembles NOTES...
       smiley smiley....et cela est du aux théories mathématiques de comportement et aux modèles statistiques de tous les économistes sorties des universités américaines depuis 40 ans.

      Pour marcher tous ces modèles ne peuvent être qu’en « expansion permanente »...on en voit le résultat aujourd’hui et ce n’est pas fini.

      Seul moyen pour remédier à la crise réglementer fortement toutes les opérations à découvert (achats et ventes) voire les supprimer car toutes autres mesures seront inefficace.... Jusqu’au début des années 80, elles avaient un impact restreint et il y avait obligation d’un déposit de garanti...tout cela a disparu. ....la spéculation est donc libre et sans limite pour les « signatures »....

      .


    • Zevengeur Zevengeur 1er janvier 2011 21:22

      @ Ferdinand_Pecora

      En effet lorsque l’on s’aperçoit qu’on s’est planté sur toute la la ligne, l’une des attitudes consiste à ne surtout rien changer de manière à racler une dernière fois les fonds de tiroir avant la fermeture définitive !


  • Hadrien 31 décembre 2010 16:23

    et pendant ce temps là la racaille d’’extreme droite blanche nous bassinnent avec leur islamisme à toutes les sauces...
    ils roulent pour le systeme ,ces chiens galeux ... !!!!!
    viva la revolucion !!!! .


  • daniel paulmohaddhib 31 décembre 2010 17:09

    En 1972 j’avais 12 ans , j’ai vu le monde d’aujourd’hui , pas comme un devin qui voit le futur mais en utilisant a fond la logique amplifiee de ce que je voyais a une petite echelle...un talent que j’ai encore et le dernier tournant fut, non pas sarkozy, mais la defaite de jospin dans ma vision, sarko est une peripetie ne lui en deplaise ! Jospin, bien que + national socialiste que a gauche toute ,aurait frene certains.
    par contre , a partir de recemment je n’ai pas de « vision », car pour une fois le present ne montre pas le futur, tellement les auto proclames puissants sont mauvais.....mauvais en eux meme et dans ce qu’ils font....c’est le developpement des techniques qu’ils se sont attribue qui a tout permis...
    Sans cela , la majorite serait tres pauvre....
    A quoi bon etre puissant si les autres ont l’air content ?
    il y a un choix binaire , notre vision du monde de ce jours avec hierarchie= competition = perdant = guerre , il procede de l’utilisation du collectif pour une ultra minorite violente...
    plus que tu tues , plus que tu gagnes....meme la 7eme compagnie le savait...

    l’autre choix est l’abandon de la competition, du profit , de la valeur donneee a un travail , aux choses ,aux animaux , ....
    sans aller aussi loin, ce qui ne va pas arriver par decret .... le futur se devine aisement...
    Pour l’instant on ne regarde toujours pas ou il faut, car le probleme est en chacun..ce sont les humains qui font ce monde....pas l’argent, les systemes , etc etc....
    les humains sont enfermes dans une partie du cerveau ,celle qui ne peut gerer la vie...
    mais la ,a quoi bon aller plus loin..j’ai mal je fuis est notre facon de vivre , et pour fuir ma peur de la mort , le pouvoir et l’argent sont des drogues puissantes , et comme toutes drogues elles demandent de + en +...
    Le drame est aussi que une immense majorite soutient cela, veut rejoindre le haut du pave ce n’est donc pas un hasard que rien ne se passe , et que tout depend du bon vouloir du maitre, l’esclave rale , un peu mais attend que son sort soit scelle..

    L’univers ou mere nature a donne la souffrance physique pour ne pas se bruler et la souffrance mentale pour regarder a fond ce qui fait mal...
    comme on utilise seulement la partie du cerveau qui calcule , elle est aussi le cerveau animal de survie , or ce cerveau dit si j’ai mal : fuyons....or mentalement on ne peut faire cela , c’est impossible..c’est la que le mal psychologique prend sa source , la folie aussi.

    voila l’humain est prisonnier dans ce coin du cerveau , il ne regarde pas en lui ...
    le reste est pure logique et le mal aussi, car cet humain a mal , il souffre ,ca l’entraine a une situation de demence....
    salutations..


  • lebreton 31 décembre 2010 17:19

    Notre Daladier ou Chamberlain du 21eme S A p Jésus ,il est a l’Elysée ,il se couche devant les ricains ,fait le cake en cote d’ivoire ,avec quels moyens ? et pour quelle cause ,il y a quelques jours encore les 15000 Français étaient en sécurité ,ce soir on leur demande de déguerpir parce que ce n’est plus possible ,manifestement les élucubrations du nain ont été entendue par les ivoiriens qui n’ont pas apprécier les ingérence d’un président Français qui leur semble aussi corrompu que Gabgbo, ou ouattara voir pire,la question n’est pas là . Grace a cette politique de merde les ricains vont enfin foutre les Français dehors et a eux le Control économique en CI,le cacao, le pétrole et tout le reste ,et dire que notre c ;; ;fait réintégrer la France dans l’otan ,je jugement pour haute trahison ça existe encore ou pas ? pov France ta république bat de l’aile comme en 39. !!!!!!!!!!!!


    • bo bo 31 décembre 2010 18:33

      Les américains contrôlent déjà la production de cacao depuis plus de 15 ans en Cote d’Ivoire, comme la plupart des matières premières du continent africain....... Le cacao de Cote d’Ivoire est un des meilleurs en qualité de la production mondiale.


  • candide candide 31 décembre 2010 18:17

    Excellent article ! celui-ci et les autres déjà publiés...


    Encore une fois, le clivage entretenu Groite/Dauche n’est qu’une comédie pour amuser le peuple, le vrai clivage maintenant devenu criard pour les lecteur d’Agoravox est Mondialisme / Nationalisme. 

    Espérons que les français en auront conscience en 2012. (Le Non au traité de Lisbonne en 2005 me laisse un petit espoir)







  • Michèle DRAYE 31 décembre 2010 18:29

    Lors de la réunion BILDERBERG de l’année 2009

    Il a été décidé que le FMI deviendrait le « MINISTERE DES FINANCES MONDIAL »

    Pour ce faire « ILS » sont en train de faire payer à l’EUROPE les énormes DETTES

    des ETATS-UNIS


  • moebius 1er janvier 2011 01:58

    Les américains controleraient déja la production de CACAO...ça fait froid dans le DOS quand ON y pense UN PEU comme me le disait récemment mon BEAU FRERE 


  • lagabe 1er janvier 2011 10:06

    j’ai juste une question à poser
    tous nos problèmes sont liés à la finance ?
    c’est pas plutot lié à l’exploitation insensé de la terre
    cf 21 août 2010 : le jour du dépassement - AgoraVox le média citoyen
    si on se réfère au poids de la finance en France
    cf http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1305/ip1305.pdf
    donc comparer le finance aux accords de Munich me fait vomir
    quand vous dites que les américains controlent la finance , ça me fait rire, la finance est morte , regardez de que les chinois achètent des entreprises industrielles mais pas de sociétés financières


    • Ferdinand_Pecora 1er janvier 2011 15:19

      Le groupe britannique Inter-Alpha , à l’origine de la fin des accords de BRETTON WOODS, contrôle 70% environ du système financier et monétaire international. A problème international, solution internationale : la seule chose qui effraye les financiers c’est que les politiques, sous la pression d’un peuple formé, exigent un Glass-Steagall Global.


    • Ferdinand_Pecora 1er janvier 2011 15:29

      Dans ce texte, je lis :

      "AU PROGRES TU TE SOUMETTRAS

      La première norme imposée est celle de l’économie ouverte : on ne peut aller contre le progrès technologique. Tout ce qui est possible doit être réalisé. Le mondialisme découle du progrès technologique. Il est donc forcément bon. Etre contre le mondialisme c’est donc être contre le progrès, et c’est voué à l’échec.« 

      Le libéralisme va s’efforcer d’utiliser tout progrès technologique contre le bien-être de l’humanité. Exemple concret : AREVA exploite à mort une technologie vieille de 50 ans - le nucléaire - pour uniquement faire du profit financier aux dépends de la population.

      Dans le cadre du Crédit productif public, on peut citer un seul exemple contraire (c’est à dire qui utilise effectivement le progrès technologique mais pour le bien-être de la population, car il s’agit d’une utilisation légitime) étudiez les »mini« centrales nucléaires de type HTR dites »à lit de boulet" développées par l’Afrique du Sud afin de déssaler l’eau de mer en masse pour donner à boire aux populations. Chose qui demande une densité énergétique que seul un nucléaire responsable (non non approprié par une oligarchie type AREVA) peut offrir.


    • rastapopulo rastapopulo 2 janvier 2011 15:17

      S’opposer au nucléaire civil, c’est comme se couper un bras !

      Les anglosaxons n’ont pas besoin de bras dans autres choses que les matières premières pour dominer donc le pape de l’anti-nuc est... anglosaxon !!! Goldsmith (aristo, malthusien, et pro-financiers) a noyé sous son fric le mouvement écolo pour que les peuples se coupent les ailes face à eux.

      Par contre, vu que les seules techniques renouvelables valables au niveau énergivore sont le chauffes eaux-solaires et les barrages, je suis enclin à penser que les chauffes-eaux solaires sont capable de déssaller mais certainement pas dans des proportions comme le nucléaire.

      Le plus rigolo étant qu’avec la Z-machine et le laser hyperjoules nous sommes à l’aube de la fusion inertielle (contraire de fusion magnétique de ITER qui est une impasse). Etre anti-nuc à notre époque est comme être contre internet.


    • Zevengeur Zevengeur 3 janvier 2011 11:15

      @Rastapopulo

      On digresse un peu mais cela prouve que tous les sujets sont liés !


  • pierrot123 1er janvier 2011 15:46

    Très bon texte.
    Explications très claires et irréfutables.

    Ce qui est « rageant », c’est que ce discours de vérité, tout simple, est tenu en France par un certain J.Cheminade, depuis...1995 ! (voir le lien donné par Ferdinand_Pecora ici :http://www.dailymotion.com/video/x72xdl_krach-1995-2008-dire-la-verite-au-p_news )

    Depuis 15 ans, cet homme voit et anticipe tout ce qui arrive...aucun écho !!!
    Même Paul Jorion arrive bien plus tard.

    Communiquez ce lien, faites connaître ce monsieur Cheminade, faites partager son indignation (c’est à la mode...) répercutez sa colère.


  • Kalki Kalki 1er janvier 2011 21:17

    L’argent ne se mange pas : l’argent n’est pas la finalité : c’est du reste un moyen

    la finalité c’est le pouvoir

    ET LA TECHNOLOGIE

    Vous vous trompez également en parlant de « croissance » , et de taux de croissance : qui ne serait que de 20 ... c’est comment dire une CONNERIE : vous voyez ce taux, cette vitesse, s’accèlére également

    1) on s’en fous qu’il y a pas assez de liquité, ou que les banques soit insolvable
    2) Le taux monétaire qui dois « augmenter » de 5% hein : c’était bon il y a des années : le monde est un système : l’économie est fais ( en théorie ) pour les être humain : c’est une valeur d’échange : mais bon si il y a plus besoin de travail le peuple peut crever, et si il y a trop de pouvoir concentré en continuant bien sur dans cette volonté de puissance


  • LE CHAT LE CHAT 1er janvier 2011 21:30

    il y a de l’espoir , les super riches ont bientôt tout raflé dans la partie de monopoly géante !
    à la fin du jeu , on est obligé d’arrêter et si on veut faire une nouvelle partie , faudra redistribuer à chacun la même mise de départ ! c’est ce qui va se passer !  smiley


    • Croa Croa 1er janvier 2011 23:36

      « faudra redistribuer à chacun la même mise de départ ! c’est ce qui va se passer ! »

       smiley Rêve pas trop ! smiley

      En ce qui concerne les richesses réelles* nous allons à la ruine, alors partager quoi ?

      (* les richesses virtuelles sont à l’abri. Virtuelles n’étant pas synonymes de « sans pouvoirs »)


  • Abou Antoun Abou Antoun 1er janvier 2011 21:47

    Le salut dans la croissance : une contre-vérité
    L’idée concernant la croissance qui est le meilleur moteur pour créer des emplois est irréaliste et mensongère :
    1. Elle est irréaliste...
    ...car une croissance de 3% annuelle sur 1 siècle correspond à un coefficient multiplicateur de ...20 ! (1.03E100).
    Dit autrement si on continuait sur cette lancée, dans 100 ans la planète subirait 20 fois plus de dégâts qu’aujourd’hui, sans compter que de nouveaux grands pays émergents (Chine, Inde...) sont à leur tour entrés dans la course au pillage des ressources.
    Peut on réellement croire que l’on pourrait tirer 20 fois plus de ressources d’une planète déjà exsangue ?
    2. Elle est mensongère...
    ... car les fruits de la croissance ne profitent aujourd’hui qu’à la finance grâce à l’arme des taux.

    Tout à fait d’accord, et les ’vrais’ écologistes sont parfaitement conscients de ce problème. Mais une décroissance économique est-elle compatible avec une croissance démographique continue ?

    Cet aspect des choses, pourtant capital, n’est même pas abordé.


    • Croa Croa 2 janvier 2011 00:04

      La croissance financière est exponentielle, la croissance énergétique aussi mais nous savons que la croissance démographique va s’infléchir avec une population terrestre à son maximum ver 2050.

      Tout considérer est compliqué et on ne saurait reprocher à l’auteur cet « oubli » qui peut tout à fait faire l’objet d’un article spécifique. Le sujet ici est la finance et je le trouve assez complet.

      Merci pour les « vrais écologistes ». Effectivement le MEI, qui dispose de vues cohérentes, a comprit depuis toujours !

      Les Verts et EE sont incohérents. Ils ont des « tendances » qui leur permettent de dire tout et les contraires de tout... Comme en plus c’est Dany qui parle....  smiley smiley (riressmiley smiley Le soutien des banques est assuré avec eux !


    • Abou Antoun Abou Antoun 2 janvier 2011 07:03

      que la croissance démographique va s’infléchir avec une population terrestre à son maximum ver 2050.
      La croissance démographique est, elle-aussi, exponentielle. La stabilisation vers 2050 n’est qu’une hypothèse, dont je doute si des mesures anti-natalistes ne sont pas prises immédiatement, et de toutes façons même en cas de stabilisation, le niveau actuel est déjà beaucoup trop haut. C’est donc bien une décroissance qui est nécessaire pour un retour au plein emploi


    • Croa Croa 2 janvier 2011 17:51

      La croissance démographique a été exponentielle en effet au XXe siècle. Toutefois, dès qu’elles arrivent à se contrôler les femmes n’ont plus d’aussi nombreuses progénitures et les populations se stabilisent comme c’est le cas général en Europe. La Chine a de son coté pris de vrais mesures anti-natalistes efficaces. Le problème est le reste du monde mais le contrôle des naissance s’étend partout donc l’hypothèse d’une stabilisation n’est pas utopique. C’est vrai que le niveau actuel est déjà trop haut mais à moins de tuer les gens on ne peut pas faire mieux. La solution la plus humaine est dans le partage auquel nous devrons bien nous résoudre en limitant nos déplacements et révisant notre alimentation qui devra être quasi végétarienne même en occident en 2050 afin qu’il y en ait pour tout le monde. La croissance a fait décrocher l’emploi après l’avoir un temps développé. Pour autant croire que la décroissance va obligatoirement les restituer est inconcevable. Le progrès a fait simplement fondre le travail. Le concept de travail est donc à réviser complètement et ses fruits devront être partagés. Une « décroissance » n’a pas vraiment de sens, une société sobre est la solution.


    • Abou Antoun Abou Antoun 2 janvier 2011 23:00

      De toutes façons, quel que soit notre niveau de consommation, si nous ne contrôlons pas la natalité cela sera toujours trop !
      En outre, il y a des incompressibles : nourriture, logement, chauffage, éducation, soins. Nous vivons d’ores et déjà à crédit.
      Il existe des possibilités de réduire volontairement la population sans tuer les gens. Tout est une question de volonté, de politique. tant que des pays comme la France auront une politique nataliste on peut s’attendre au pire. De nombreuses organisations de par le monde s’efforcent de répandre ces idées.
      C’est le cas en France de http://www.demographie-responsable.org/


    • Zevengeur Zevengeur 3 janvier 2011 11:11

      @Croa

      Lorsque l’on parle de croissance, il faut déjà bien définir ce que cela signifie, dans mon article je lie ce pourcentage à la consommation des ressources non renouvelables et à toutes les nuisances induites par notre mode de vie, pollution, etc...
      Une croissance verte peut être envisagée mais en effet plusieurs axes devront être proposés :
      - le partage comme vous le dites très justement, nous devrons donc réduire notre consommation dans tous les cas de figure, cette consommation s’apparente plus à du gaspillage d’ailleurs
      - des changements de mode de vie comme en effet de passer à une alimentation à base de céréales et de végétaux. Quand on sait qu’il faut 8 kg de céréales pour fabriquer un kg de viande, alors il vaut mieux manger les céréales.

      Ce problème est complexe et pourrait faire l’objet d’un article complet, du boulot en perspective pour zevengeur !


  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 2 janvier 2011 00:03

    Article trop long, décousu, allant dans tous les sens...


    • Croa Croa 2 janvier 2011 00:09

      Nous n’avons pas dû lire le même article !

      Je le trouve au contraire très clair et quasi complet grâce à des énumérations parfaitement explicites et des liaisons de cause à effet explicites également.

      Par ailleurs ça colle bien avec le constat.


    • pierrot123 2 janvier 2011 23:39

      Commentaire trop court, pas cousu du tout, n’allant dans aucun sens... ;—))


  • kitamissa kitamissa 2 janvier 2011 14:32

    autrefois ,on avait trouvé un remède bien efficace aux crises,on en créait des diplomatiques ,on exacerbait les sentiments patriotiques,on se foutait sur la gueule ,ça devenait mondial,ça durait environ cinq ans le temps de tout casser,d’éliminer les futurs chômeurs qu’il y aurait eu si il n’y avait pas eu de guerre,et quand le compte de millions de morts était atteint on déposait les armes puisqu’il fallait tout reconstruire et redémarrer de zéro,l’industrie,le bâtiment,le commerce ,bref toute l’économie tout ça fonctionnait à fond la caisse,les ennemis d’hier étaient devenus clients,fournisseurs ou partenaires .


    la dernière a fournie nos trente glorieuses que j’ai vécu,étant né durant la seconde guerre mondiale,tout baignait dans l’huile,on arrivait à se trouver un boulot intéressant,et même sans diplôme ni études,un gars courageux et pas trop con arrivait à se faire une bonne situation....

    et puis les temps ont changé,plus de guerre froide qui faisait tourner l’industrie, on se foutait bien sur la gueule un peu partout,mais c’était loin et les gens s’en foutaient un peu ! vu qu’ils avaient un appart,la téloche,les congés payés,la bagnole et la caravane,les filles avaient la pilule et pouvaient s’envoyer en l’air à bon compte,et la femme mariée en profiter pour aller voir un peu ailleurs histoire de sortir du train train et de changer de viande !

    y’avait bien sûr les protections sociales,les fameux Zakis obtenus parles dures luttes ( et même parfois par les turluttes) ouvrières,bref,c’était le bonheur en HLM, ça ronronnait et c’était parti pour mille ans comme ça,promis juré qu’ils disaient les politiques lors des campagnes éléctorales .....mais voilà,nos grands penseurs et nos stratèges avec Bac + 10,Normaliens,Centraliens,Polytechniciens et Enarques n’ont pas prévu que tous les gens des pays qui vivaient encore comme au Moyen âge,ou pris dans les nasses de régimes soit disant démocratiques avec à leur tête une bande de personnages sectaires et dictatoriaux,ces pays allaient petit à petit se mettre à bosser à bas coût et que les investisseurs alliant foutre le camp dare dare là bas,où le coût de la main d’oeuvre est ridiculement bas,et remplaçable à merci, parce qu’ils sont des milliards d’individus qui ont quitté la terre pour venir bosser à l’usine ...et que nos beaux systèmes ne peuvent pas lutter contre cette concurrence déloyale ......

    la suite on la connait,chez nous y’a plus rien, plus de ronds,on est dans la merde et les gouvernements sont obligés de naviguer à vue ,que ce soit la droite ou la gauche,personne ne peut affirmer de ce que ça va devenir,un vaste merdier et des guerres civiles ? allez donc savoir ! 

    • Ferdinand_Pecora 3 janvier 2011 15:18

      Vous dites :

      "autrefois ,on avait trouvé un remède bien efficace aux crises,on en créait des diplomatiques ,on exacerbait les sentiments patriotiques,on se foutait sur la gueule ,ça devenait mondial,ça durait environ cinq ans le temps de tout casser,d’éliminer les futurs chômeurs qu’il y aurait eu si il n’y avait pas eu de guerre,et quand le compte de millions de morts était atteint on déposait les armes puisqu’il fallait tout reconstruire et redémarrer de zéro,l’industrie,le bâtiment,le commerce ,bref toute l’économie tout ça fonctionnait à fond la caisse,les ennemis d’hier étaient devenus clients,fournisseurs ou partenaires .


      la dernière a fournie nos trente glorieuses« 

      Apprenez cher monsieur que ce raisonnement, que l’on a tous appris à l’école, est complètement faux. En 1933, aux Etats-Unis, Roosevelt a sauté à la jugulaire de Wall Street avec 1) la commission PECORA , 2) le GLASS-STEAGALL ACT et 3) le retour du CREDIT PRODUCTIF PUBLIC inscrit dans la Constitution des USA.

      En quelques années, grâce à la Tenessey Valley Authority et autres engagements de ce type, Roosevelt a fait des Etats-Unis la première puissance physique au monde. Le moment venu, il a pu transformer cette économie productive en machine de guerre contre le nazisme. Suite à quoi, la Belgique adopta en 1934 le Glass-steagall, et en France, le Conseil National de la Résistance le mit de l’avant et le Gouvernement provisoire instaura le Glass-Steagall français sous la forme de la loi 45-15 du 2 décembre 1945, permettant l’émission de Crédit productif public... ce qui permit les 30 Glorieuses, et non la guerre.

      [...]
       »la suite on la connait,chez nous y’a plus rien, plus de ronds,on est dans la merde et les gouvernements sont obligés de naviguer à vue ,que ce soit la droite ou la gauche,personne ne peut affirmer de ce que ça va devenir,un vaste merdier et des guerres civiles ? allez donc savoir !"

      Dès 1995, vous pouviez vous réveiller. Il n’est jamais trop tard, mais il va falloir mouiller le maillot.


  • webrunner webrunner 2 janvier 2011 15:01

    article vraiment excellent qui explique en quelques lignes le processus dans lequel nous sommes « englués »


  • Tuscany 2 janvier 2011 17:22

    Je trouve que cette histoire est vraiment bien fait
    Merci
    By Tuscany


    • Ferdinand_Pecora 3 janvier 2011 15:23

      L’auteur a 15 ans de retard. Visionnez ce qu’a eu le culot de dire le seul homme politique français qui osa (et ose plus que jamais) affronter les intérêts financiers de La City et de Wall Street, publiquement, sur le plateau de TF1, lors de l’élection présidentielle française de 1995...On sait comment on tenta de le faire taire... Mais le 17 octobre 2008, c’est lui que la diplomatie française fit intervenir sur le plateau de FRANCE24.


    • Zevengeur Zevengeur 3 janvier 2011 15:36

      Lorsque je dis que la stratégie de la finance est sur le long terme, cela signifie entre autres que cette dernière a commencé il y a bien longtemps à prendre le contrôle.

      Napoléon avait déclaré :
      ...la main qui donne est au dessus de la main qui
      reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de
      patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est
      le gain....

      Ce qui a un peu changé, c’est que la dernière crise a mis un gros coup de projecteur sur les mécanismes de la finance qui sont aujourd’hui relayés par Internet.

      Alors ce n’est pas 15 ans de retard, mais au bas mot 200 ans !!


    • Ferdinand_Pecora 3 janvier 2011 18:09

      Bien dit.
      Alors autant carrément remonter au début de ce combat des républiques contre les empires : 2.500 ans avec, notamment, le Ménon ou le Parménide de Platon :)


    • Zevengeur Zevengeur 4 janvier 2011 10:50

      @Ferdinand_Pecora

      En effet, dès lors où l’on applique la logique Aristotélicienne, on retombe inévitablement sur les fondations établies en Grèce antique !


  • BA 2 janvier 2011 18:15

    Wikileaks vient de révéler un document historique : dès le 17 mars 2008, les dirigeants anglais et étatsuniens savaient déjà que les grandes banques privées étaient en faillite.

     

    Lundi 17 Mars 2008, 18:27

    SUJET : LA CRISE BANCAIRE EST MAINTENANT UNE CRISE DE SOLVABILITE ET NON PAS DE LIQUIDITE, AFFIRME LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ANGLETERRE.

     

    Classifié par : AMB RTUTTLE, raisons 1.4 (b) et (d).

    Résumé :

    §1. (C/NF) Depuis l’été dernier, la crise des marchés financiers a changé de nature. Le problème est maintenant non pas celui de la liquidité présente dans le système mais plutôt une question de solvabilité systémique, selon les déclarations du Gouverneur de la Banque d’Angleterre (BOE) Mervyn King lors d’une rencontre à déjeuner avec le Sous-Secrétaire au Trésor Robert Kimmitt et l’Ambassadeur Robert Tuttle.

    Mervyn King a mis en avant deux impératifs. Premièrement, trouver le moyen d’éviter aux banques l’infamie d’avoir à vendre des billets de trésorerie dont personne ne veut à des prix bradés, ou de devoir réclamer l’aide d’une banque centrale. Deuxièmement, s’assurer qu’il existe un effort coordonné qui pourrait devoir aller jusqu’à recapitaliser le système bancaire dans son intégralité.

    Quant au premier impératif, King a suggéré de développer un système de regroupement et d’enchères de manière à débloquer l’important volume d’investissements financiers pour lesquels il n’existe pour le moment aucun marché. Quant au second impératif, King a suggéré que les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la Suisse, et peut-être le Japon puissent former un nouveau groupe provisoire qui dans un commun effort réunirait le capital nécessaire afin de recapitaliser toutes les principales banques. FIN DU RESUME.

    L’insolvabilité systémique est désormais le problème.

    –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

     

    §2. (C/NF) Mervyn King a déclaré que la liquidité est nécessaire mais non suffisante dans la crise du marché actuelle car le système bancaire mondial est sous-capitalisé en raison d’un effet de levier trop important. Il a dit qu’il est difficile de penser que les quatre principales banques anglaises (Royal Bank of Scotland, Barclays, HSBC, et Lloyds TSB) n’ont pas besoin de capitaux supplémentaires. Un effort coordonné des banques centrales et des ministres des finances sera peut-être nécessaire afin de développer un plan de recapitalisation du système bancaire.

    Débloquer les titres adossés à des hypothèques qui ne trouvent pas acheteur.

    –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––—–

     

    §3. (C/NF) King a déclaré qu’il est également impératif de trouver un moyen pour que les banques puissent se débarrasser de leurs titres qui ne trouvent pas acheteur, ce qui inclut les titres adossée à des hypothèques, sans devoir les solder à des prix bradés. Il a dit que les ventes à prix bradés ne servent qu’à abaisser la valeur plancher à laquelle les banques doivent évaluer leurs actifs (cote au marché), et par là-même obligent à entériner des ventes forcées supplémentaires injustifiées. Il a déclaré que nous devons inventer un système d’enchères où les banques pourraient placer les billets de trésorerie qu’elles veulent vendre sans craindre d’être stigmatisées par les marchés qui interpréteraient des ventes à faible prix comme le signe que la banque est en difficulté. King a pourtant indiqué qu’il ne savait pas encore comment structurer de telles enchères et que des discussions supplémentaires étaient nécessaires. Kimmit a convenu qu’il fallait trouver le moyen de débloquer ces marchés et a déclaré que nous devrions rester en contact aussi bien bilatéralement qu’à travers le G7, le Forum de Stabilité Financière et les banques centrales.

    Une méthode éventuelle de recapitalisation.

    ––––––––––––––––––––––––––––––––––

     

    §4. (C/NF) Le G7 est presque complètement inopérant au niveau économique a déclaré King. Des économies jouant un rôle-clé ne sont pas représentées, en particulier celles qui ont d’importantes et croissantes réserves en capital. King a dit qu’un nouveau groupe international était nécessaire pour remédier à cela. Cela pourrait être un groupe provisoire, et il a suggéré que peut-être les banques centrales et les ministres des finances des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Suisse pourraient coordonner les discussions avec d’autres pays qui ont de vastes réserves de capitaux, incluant les fonds souverains, à propos du recyclage de dollars pour recapitaliser les banques. King dit que le Japon pourrait ne pas être inclus car il n’a pas grand-chose à offrir. King a observé pourtant qu’inclure les Japonais pourrait les forcer à finalement évaluer au prix du marché des actifs dépréciés. Kimmit a déclaré qu’il était réticent à susciter de nouveaux regroupements dans la communauté financière internationale en raison des inévitables débats visant à déterminer qui inclure.

    Commentaire.

    –––––––––––

     

    §5. (C) Les propositions de King n’étaient pas des idées en l’air comme on peut en lâcher pour faire la conversation au cours d’un déjeuner. Il était clair que son objectif principal lors de cette réunion était de faire connaître à Kimmit, dans les grandes lignes, ses idées originales sur la question. King n’est pas rentré dans les détails quant à ses propositions et se satisfaisait de présenter des idées générales, posant ainsi les fondements pour une discussion future. FIN DU COMMENTAIRE.

     

    §6. (U) Participants : USG : Ambassador Robert Tuttle ; Deputy Secretary Kimmitt ; Eric Meyer, Office Director for Europe ;

    SIPDIS Robert Saliterman, Spokesman, International Affairs, U.S. Treasury ; Warren Chane, ECONOFF. UK : Mervyn King, Governor, Bank of England ; Chris Salmon, Private Secretary.

     

    §7. (U) Le Sous-Secrétaire Kimmitt a approuvé ce message.

    Visit London’s Classified Website : http://www.state.sgov.gov/p/eur/london/index. cfm TUTTLE

    Visit London’s Classified Website : http://www.state.sgov.gov/p/eur/london/index. cfm TUTTLE

    ===============================

    NB : Merci à Nikademus pour la traduction.

     

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=19899#more-19899


    • Zevengeur Zevengeur 4 janvier 2011 16:34

      @BA

      Ces informations divulguées par Wikileaks sont très importantes, non pas par leur contenu dont l’analyse d’une crise d’insolvabilité a été faite par plusieurs économistes indépendants mais par la preuve apportée par leur divulgation que :
      - ceux qui sont aux manettes de la finance mentent depuis le début et qu’ils ne sont donc pas incompétents (hypothèse basse)
      - que le choix a été fait de faire régler les ardoises par les peuples et pas par les investisseurs qui sont les seuls responsables de la crise

      Indignez vous !


  • pseudo 2 janvier 2011 21:00

    Le parallèle entre la finance et le fascisme n’est pas un hasard. Combien directeur de grande banque sont adepte du satanisme, au soirée sadomasochiste en tenue nazi ? 

    Pourquoi les banquiers Anglo-américain qui ont financé Hitler, n’ont ils pas été jugé ? 
    La vermine de l’humanité qui se cache derrière le système financier mondial, FMI, banques centrales devront être jugé !

  • moebius 2 janvier 2011 22:34

    Le paralelle entre la finance et le faschisme s’il n’est pas un hasard (et il ne l’est pas) est une stupidité sans nom .
     Des mots comme « vermine de l’humanité » ont éte utilisé par le systéme qu’apparemment vous dénoncez avec vigueur et... que dire d’autre....allez donc vous faire foutre


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