lundi 7 mars 2011 - par francois DESVIGNES

L’Etat français en faillite : la spécificité française

La France vient de franchir le seuil fatidique de 1700 milliards d’euros d’endettement : elle est en faillite, sinon aujourd’hui, demain, inexorablement.

Cette série d’articles vise à démontrer la spécificité de la dette française quant au cumul de la dette avec l’impôt (I), quant au volume hors contrôle de la dette (II), quant à la la structure insoluble de la dette (III) et enfin quant à la philosophie de la dette (IV) qui sont les quatres raisons de son impossible apurement.

I LA SPECIFICITE DE LA DETTE & DE L’IMPÔT EN FRANCE

La normalité française

Une dette est un impôt différé et l’impôt une dette évitée.

Il ne faut pas reprocher « l’impôt » à la République : il a toujours existé et chacun comprend sa necessité ; Il ne serait pas sérieux en singeant proud’hon de prétendre que l’impôt en général et celui de la France en particulier est un vol d’Etat.

Sous l’Ancien Régime il éait toujours négocié en fait d’être imposé, le plus souvent par le vote aux Etats généraux. Pareillement, la République n’est pas voleuse au sens où on l’entend habituellement c’est-à-dire que sa gloutonnerie insatiable d’impôts ne constitue pas en soi la preuve de son vol manifeste, aurait-elle enrobé ses vols de promesses inconsidérées.

Et, pour sa défense, il faut dire que cette manière de voir de ses détracteurs, assimilant n’importe lequel de ses impôts au vol, quel qu’en soit le montant, est une démarche à la fois erronnée et démagogique.

Elle est erronnée parce que l’impôt voté par le parlement, censé exprimer la volonté générale, n’a jamais été imposé par surprise ou à l’insu du contribuable. Légalement s’entend.

Certes, ceux qui le votent ne sont pas toujours ceux qui le paient et le simple coup d’oeil sur la composition socio-professionnelle de nos assemblées suffit à démontrer que c’est en définitive plus souvent l’inverse qui se produit : une assemblée dont les membres sont issus par leur formation ou par leur occupation de la fonction publique lato sensu (http://local.attac.org/parisctr/doc...) demandant aux forces vives de la nation de payer l’impôt, une noblesse de fonction républicaine régissant un Tiers-Etat impuissant, sans accès réel aux pouvoirs, définitivement noyautés par eux.

C’est un procédé grossier de confiscation de la démocratie.

Il ne faut donc pas faire le procès de l’impôt même excessif à la République et surtout pas en prétendant que parce que c’est une république son impôt est systématiquement injuste. Ou que parce qu’elle est noyautée par une oligarchie, l’oligarchie ne fait que ce qu’il y a de pire, surtout lorsqu’elle nous impose. C’est vrai que l’oligarchie est toujours arrogante. C’est encore plus vrai que la République est noyautée par elle. C’est vrai que son impôt est injuste comme tout ce qu’elle fait mais pour d’autres causes.

Au fond, aussi longtemps que nous aurons la liberté d’aller et de venir, c’est-à-dire le droit inaliénable de lui claquer la porte au nez quand notre patience et nos deniers seront epuisés, on ne devrait pas parler de vol de la République mais plus sûrement de consentement forcé à l’impôt. L’impôt est certes voté mais le consentement à sa levée auprès des Français au lieu d’être préalable au vote lui est postérieur et au lieu d’être libre est contraint http://www.performance-publique.gou....

Contraint par les discours culpabilisants des élus, jusqu’à la démagogie, à l’adresse des forces vives chargées de le payer, toujours dirigés à l’encontre de ceux qui vont être victimes de la nouvelle mesure, jusqu’au lavage de cerveau. Pour faire accepter ce que tout un chacun sincère finit par trouver inacceptable, les augmentations d’impôts sont toujours presentées comme exceptionnelles et temporaires, toujours avec des taux minimes pour commencer et donc comme tels insuffisants à déclencher une insurrection.

Par exemple, l’impôt sur le revenu a été voté pour la première fois en France le 15 juillet 1914 ; il était de 2 % et à l’époque il avait declenché une vague de protestations sans précédent. Simplement comme seuls 1,7 % des foyers y était assujettis, l’insurrection n’avait pas plus de chances de voir le jour qu’un pétard mouillé de faire sauter l’assemblée qui l’avait voté. Le cancer va faire ses métastases : en 1980, l’impôt sur le revenu est devenu un impôt sur l’activité des personnes, l’immense majorité des Français ne tirant plus, dès cette époque, leur subsistance des fruits de leur épargne mais de leur travail. La tranche supérieure s’elève à 75% et 65% des foyers fiscaux y sont soumis.

Les dangers insurrectionnels ou d’exil fiscal sont alors réels à cause du caractère confiscatoire des tranches élevées et pour prévenir ces risques d’exode (car les riches ne montent jamais sur les barricades pas plus en 89 qu’aujourd’hui) les taux refluent pour la première fois de leur histoire en 2000, sous un gouvernement de gauche, et en 2007, sous un gouvernement de droite. Sous l’effet de l’émigration des riches de l’hexagone le taux marginal d’imposition est ramené à 40%, les droits de succession sont allégés : César n’obéit qu’à la menace.

Et ne craint que deux choses : sa solitude qui le rend vulnérable. Et notre union déterminée qui nous rend invincibles.

Aussi, César en soumettant tout le monde à l’impôt, et de plus en plus, a-t-il ruiné l’impôt !

Ce qu’il recommence à faire après avoir tenté de s’amender en cherchant à revenir sur les baisses consenties antérieurement, le bouclier fiscal lui coûtant trop cher, aujourd’hui ceci, demain cela http://www.lepoint.fr/economie/fill...

Une dette est un impôt différé et l’impôt une dette évitée.

Du côté de la dette, une critique de son montant, de sa structure ou de sa periodicité, au seul pretexte qu’elle serait française ou républicaine, ne serait pas plus légitime.

La dette est inhérente à l’Etat et à la guerre, les Etats finançant toujours leurs guerres par la dette, les ressources ordinaires de l’impôt étant insuffisantes à financer leurs engagements militaires ce qu’illustre le graphe suivant, celui de l’endettement du Royaume Uni :

Ainsi, la dette britannique a représenté jusqu’à 300% de leur P.I.B. au lendemain des guerres napoléoniennes et de la seconde guerre mondiale, des chiffres bien supérieurs à ceux que nous connaissons aujourd’hui.

La spécificité française ne vient même pas, contrairement au titre annoncé, à ce qu’elle serait en faillite car, sur ce terrain, si le fait est d’ores et déjà indéniable comme il sera démontré, la France ne sera pas la première à essuyer une faillite par exemple celles, retentissantes et en chaine, de Philippe d’Espagne en 1557, 1575, 1596, 1607, 1627 à comparer à celle partielle de la France en 1797 avec le vote de la loi du "Tiers consolidé", une littote signifiant que seul le tiers de la dette serait payée (et non sera) http://fr.wikipedia.org/wiki/Tiers_....

En matière de dette publique ou d’impôts ces tendances, mouvements de balanciers, coups de force et boomerangs ne sont donc pas spécifiques à la République.

Car au fond, tous les Etats à toutes les époques adoptent des procédures analogues avec plus ou moins de bonheur et d’intelligence c’est-à-dire de mesure et de justice.

La spécificité française

La spécificité française est ailleurs. La spécificité républicaine encore autre part. Ni l’une ni l’autre ne permettrait de qualifier la République de voleuse. De suicidaire oui, de voleuse non.

La specificité française vient de ce qu’elle a toujours été en guerre depuis sa création en ce sens que chaque génération a connu sa guerre, ayant à chaque fois mobilisé l’essentiel des forces vives du pays. Très tôt, l’Etat s’est donc construit sur des nécessités de guerre et l’impôt levé l’a été à des fins de financement de la guerre. Dans cette culture de guerre, même lorsque la France est en paix, elle est encore en guerre, en après-guerre ou en avant-guerre.

Aussi, même lorqu’elle est en paix, elle n’oublie pas la guerre. Au contraire, même en paix, elle ne sait que réparer la guerre précédente et préparer la suivante. Quand elle ne se trouve pas d’ennemis à l’étranger, elle s’en découvre à l’intérieur ; quand ils n’existent pas, elle se les fabrique : guerre étrangère, guerre civile, guerre religieuse, guerre coloniale, guerre de décolonisation, guerre des croisades, en guerre, en avant-guerre, en pré-guerre et en après-guerre, dans sa culture de guerres tout est prétexte à des guerres et sa diplomatie se réduit le plus souvent au nombre de ses canons (http://francoisdesvignes.over-blog.com/).

Aussi, la spécificité française est d’être traditionnellement surimposée et d’avoir en temps de paix une rentabilité de l’impôt et de l’Etat déplorables : ni l’un ni l’autre ne sont institués pour la paix et pour tout dire, en temps de paix, hors leurs environnements naturels, l’impôt ne sait plus comment se justifier et l’Etat ne sait plus comment se tourner.

Total des prélèvements obligatoires, en % du PIB, dans quelques pays de l’OCDE, en 2005 :

La France est traditionnellement surimposée par rapport à ses voisins car plus qu’eux elle finance des guerres.

Et c’est donc par l’endettement, toujours, qu’a été financé cet effort de guerre, le budget étant traditionnellement à peine équilibré c’est-à-dire sans les marges de manoeuvres nécessaires à des engagements extérieurs pour fait de guerre.Puis pour le service de la dette et le remboursement des emprunts de guerre par une tradition de surtaxation par rapport à ses voisines.

Mais retenez bien que le "Puis" est très important : d’abord le surendettement pour financer cette belliciste ; suivi de la surimposition pour le remboursement, jamais les deux à la fois. (en principe).

L’anomalie républicaine

La guerre étrangère en moins, le système est donc resté inchangé de nos jours et le tableau supra autant que la remise en cause récente des allègements fiscaux illustrent tristement cette vérité.

Sauf que le système s’est en plus aggravé pour cause de guerre économique : notre système d’imposition est non seulement un des plus lourds du monde mais notre endettement atteint 80 % du P.I.B après les plans de relance, en constante augmentation depuis 1981 où il n’était que de 20% :

Pour le dire autrement, nous sommes encore plus en état de cessation des paiements que Louis XVI qui comparé à nous l’était à peine... quand nous le sommes absolument.

Et contrairement à l’idée communément reçue nous sommes les seuls dans cette situation si exceptionelle (et tragique) et pourtant si typiquement républicaine. Car nos voisins, eux, sont soit surendettés soit surimposés mais jamais les deux à la fois.

Nous si.

C’est la nouveauté de l’exception française.

La spécificité française s’est d’être soit surimposée soit surendettée pour fait de guerre et l’anomalie républicaine, phénomène nouveau, sans précédent, c’est d’être surimposée ET surendettée sans aucun motif de guerre à avancer c’est-à-dire STRUCTURELLEMENT en banqueroute.

Par exemple, un Japonais est surendetté à hauteur de 200 % et plus de son P.I.B. Mais il est de ceux les moins imposés : en fait il a fait payer son impôt par la dette.

Un Suédois est surimposé. Mais il est "sous-endetté" ou à tout le moins dans un processus d’apurement de sa dette même si le Danemark fait beaucoup mieux qu’elle. En fait, chez eux les générations futures seront libres de toute dette.

Le vrai mal français, sa triste exception, est dans ce cumul : l’Etat a surimposé les parents et surtaxés les enfants. Les parents parce qu’ils paient l’impôt, les enfants parce qu’ils devront rembourser la dette.

Dira-t-on, demain est un autre jour. C’est vrai. Même si ce n’est pas très moral. Et d’autres avant nous ont dit « Après nous le déluge ».

Si les budgets (Etat, collectivités territoriales et protection sociale) mangent 50% du P.I.B. chaque année, sans pour autant être en équilibre, et s’il faut en plus rembourser le capital des dettes d’hier pour un montant égal à 80 % du P.I.B., comment voulez-vous avec 100 payer 130 ? On va étaler la dette ? Si vous voulez.

Mais déjà nous optons pour des solutions « subsahariennes ». La qualité de notre signature va s’en ressentir. Mais admettons : rééchelonnement de la dette sur dix ans.

Mais alors parlons franc : nous avons bien volé les générations futures en leur imposant une dette que nous avons déjà entièrement consommée ! Et si nos budgets ne sont toujours pas en équilibre, autant dire les choses clairement et honnêtement : nous sommes en banqueroute.

C’est cela l’exception française. Ou plus exactement républicaine.

La dernière fois que nous y avons été confrontés, nous avons fait quatre choses : on a ruiné tout le clergé en leur volant tout ce qu’ils avaient pour un maigre profit. On a récidivé avec les biens des émigrés sans beaucoup de profit additionnel. Et donc comme cela ne suffisait pas, on a fait une troisième chose : on a spolié les banques avec la loi du tiers consolidé de 1797 en ne s’engageant plus à leur payer que le tiers de ce qu’on leur devait. Comme cela ne suffisait toujours pas, on a fait la chose que l’on savait le mieux faire : on a fait la guerre à l’Europe entière pendant quinze ans imposant à nos vaincus des indemnités de guerre colossales.

Pour en définitive aboutir à un désastre à la fois militaire, Waterloo, et démographique ; la France devra attendre un siècle pour se remettre des saignées des guerres révolutionnaires et impériales, entamant un siècle d’instabilité et de division, politique, morale, économique : toujours à partir de cette date l’astre France est descendu dans le firmament des nations alors même qu’en essuyant des éclipses comme celle de la guerre de cent ans la France était toujours montée dans le concert des nations avant cette date.

Aussi, ne croyons pas qu’une dette est une dette et qu’on finit toujours par la rembourser.

Aujourd’hui, pour la France, encore moins qu’hier : elle a perdu le droit de se mettre en faillite en perdant sa monnaie ; pour des raisons analogues, et de bon sens qui l’honorent, elle ne peut davantage spéculer sur la fuite en avant guerrière ; elle ne peut pas augmenter les impôts sans asphyxier pour de bon le pays ; elle ne peut non plus augmenter son endettement, le seul service des intérêts étant déjà devenu le premier poste du budget, avant celui de l’Education nationale, 40 % de son montant, que l’impôt sur le revenu lui-même ne permet plus d’amortir.

Sire, gardez-vous à droite ! Sire, gardez-vous à gauche ! Elle avance un pas de plus dans l’endettement, elle tombe ! Elle recule dans l’imposition, elle s’écroule ! Elle relance, elle s’effondre ! Elle serre toutes les vis, elle s’asphyxie !

Elle vient, avec le service des intérêts de la dette devenu premier poste du budget, de perde toute liberté de manoeuvre.

Le signe de croix est son seul salut et l’enfer qu’elle vient d’ouvrir son seul avenir. (à suivre)

François DESVIGNES



73 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 7 mars 2011 11:11

    Il est malhonnête de parler de dette sans examiner les avoirs. On n’est pas en faillite simplement parce-que l’on est endetté, mais seulement quand on a plus de dette que d’avoir…lire la suite :
    http://2ccr.unblog.fr/2010/10/16/la-dette-de-la-france/


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 7 mars 2011 11:21

      Malheureusement non :

      Une entreprise, un Etat, est en état de cessation des paiments quand elle (il) ne peut plus faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

      Les actifs de la France, reels, ne sont pas tous disponibles, cessibles, et la répétition de ses deficits démontre qu’elle finance ses deficits par l’emprunt, les remboursements de sa dette par la dette.

      En droit commercial, ca s’appelle une banqueroute ;

      De meme que chez n ’importe quelle personne intellectuellement honnête.

      Cordialement.

      FD


  • Pyrathome Pierre-Aline 7 mars 2011 11:15

    N’oubliez surtout pas de dire que la dette de la France comme bien d’autres pays n’est que les intérêts des banques et de la finance internationale, et ce depuis la loi 1973 Pompidou/Giscard....
    Autrement dit, c’est une dette infinie dans le seul et unique but est de vassaliser les peuples...
    Voir ou revoir « l’argent dette » de Paul Grignon....
    Une dette infinie qui ne sera jamais remboursée par aucun pays, les US a eux-seuls représentent un déficit d’au moins 15 000 milliard mais certainement beaucoup plus en réalité,
    un système d’escroc et de dupe qui arrive au bout du rouleau et qu’il faut liquider promptement pour se libérer des chaines.....


    • TOUT A FAIT

      NOS IMPOTS SERVENT A RENFLOUER LES BANQUES.. pour payer des salaires et commissions et frais aux élus parisiens (sénateurs...ministres...députés....charges de mission...de l’élysée...avec voitures de fonctions...)

      RECEVOIR DES DICTATEURS....payer les intermediaires vendeurs d armes...vendre a perte les avions de dassault....on hallucine tousensemble


    • sisyphe sisyphe 13 mars 2011 18:11

      Par Pierre-Aline (xxx.xxx.xxx.100) 7 mars 11:15

      N’oubliez surtout pas de dire que la dette de la France comme bien d’autres pays n’est que les intérêts des banques et de la finance internationale, et ce depuis la loi 1973 Pompidou/Giscard....
      Autrement dit, c’est une dette infinie dans le seul et unique but est de vassaliser les peuples...
      Voir ou revoir « l’argent dette » de Paul Grignon....
      Une dette infinie qui ne sera jamais remboursée par aucun pays, les US a eux-seuls représentent un déficit d’au moins 15 000 milliard mais certainement beaucoup plus en réalité,
      un système d’escroc et de dupe qui arrive au bout du rouleau et qu’il faut liquider promptement pour se libérer des chaines.....

      Pas mieux. 

      La dette est L’ESCROQUERIE du XXème siècle (et suivant) perpétrée par les vassaux des banquiers et de la finance, pour asservir (et, à plus long terme se débarrasser) des états. 

      Réforme monétaire, et annulation des dettes vis à vis des banques et usuriers privés, et basta ! 


    • Leo Le Sage 13 mars 2011 19:06

      Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.90) 13 mars 18:11
      La dette existe depuis la nuit des temps...
      « Tu me dois de l’argent » par exemple existe depuis que la monnaie existe.
      Pour faire en plus court on dira même « tu me dois quelque chose... »

      Donc ce n’est pas une escroquerie depuis le XXé où alors il faudra développer votre idée.
      remarquez qu’une entreprise pour développer sainement doit s’endetter.
      C’est l’effet de levier dont parle les économistes...

      Si tous on du travail encore pour le moment c’est bien grâce à cela.
      La France emprunte sur le marché international pour avoir le crédit le moins cher en espérant que le gain futur soit supérieur au coût...


    • sisyphe sisyphe 13 mars 2011 23:43

      Non ; je ne parle pas du principe de la dette, je parle, bien évidemment du système de la dette institué par, en France, la loi de 1973, dans le monde par les Accords de la Jamaique (1976), puis entériné par Maastricht et l’Europe ; à savoir la dette créée en interdisant aux états d’emprunter sans intérêts à la Banque Centrale, et de devoir passer par les banques privées avec intérêts ; c’est ce différentiel qui crée la dette actuelle (depuis 1974) 


      Une dette scélérate, qui a ralenti les investissements dans les infrastructures, pénalisé les états, et entrepris la privatisation du monde. 

      Une dette qui doit être annulée, et les états restitués dans leur DROIT d’emprunter sans intérêts, contrairement aux banques. 

      Soit le système financier finance l’économie, soit il se sert de l’économie pour se surfinancer ; c’est vite vu .... donc, dans n’importe quel cas, il ne doit pas avoir LES MOYENS de le faire, au détriment de l’économie et des états. 

  • Alpo47 Alpo47 7 mars 2011 11:34

    N’oublions pas non plus de dire que la dette est creusée, idem pour les comptes sociaux, par les multiples exonérations dont bénéficient les entreprises et détenteurs de capitaux.
    Sauf erreur, 170 milliards annuels, sans que personne ne puisse en démontrer le moindre bénéfice sur l’activité économique et l’emploi.

    Intérêts dus aux banques privées et exonérations, vous avez toute la recette pour endetter un pays et le rendre dépendant des financiers ou « rentiers-actionnaires ».

    Notre survie en tant que pays, peuple et individus libres ne pourra venir qu’en mettant fin à ces deux abus.


    • SI VOUS ETES ROYALISTE...VOUS N ADMETTEZ DONC PAS LA REPUBLIQUE FRANCAISE ET SES DEFAUTS....LE GASPILLAGE...EN ANGLETEERE AVEC LA REINE ILS GASPILLENT ENCORE PLUS.......
      ANECDOTE  : il ya peu longtemps j’ai halluciné....au square marie-antoinette dans le 75018...j’ai vu sortir la messe intègriste...de la chapelle...avec des tradis...des curés inègristes...des enfants déguisés en "chouans’ avec faux et fourches...ignoble...mais SARKO FAIT DE MEME IL VA DANS LE MORBIHAN seul départemenr de droite et chouan...pire qu en vendée...il prie avec eux...avec les autres départements.de gauche....bretons il tient un autre langage (casse toi pov...con...descends ici que je te casse la gueule..j’en ai rien a foputre des bretions...et d’autres )
      INNOMABLE DANS LA BOUCHE DU SOUVERAIN SUPREME...quel mépris pour le peuple
      ca ne lui portera pas de chance a moins qu’il se mette en couple avec m le pen...autre chouanne bretonne...il en est capable pour garder une partie du pouvoir TOUSENSEMBLE


  • cathy30 cathy30 7 mars 2011 11:43

    Pas mieux que Robert Gil sur l’endettement, car vous oubliez le patrimoine de l’Etat et des français, qui lui est très solide.
    D’ailleurs vous dites que, nous sommes encore plus en état de cessation des paiements que Louis XVI qui comparé à nous l’était à peine... quand nous le sommes absolument.
    Quel mauvaise foi, est ce que les français sous Louis 16 avaient un patrimoine comparable à celui d’aujourd’hui.
    Ok notre gouvernement vends tous les biens de la France aux fonds de pension américains, mais les français vont bientôt dire stop et retrouver leur liberté.
    Je vous ai posé la question de la bannière, et je n’ai pas eu de réponse  ?


  • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 7 mars 2011 12:11

    Bonjour cathy,

    Merci de votre petit mot.

    il y a beaucoup de questions...

    Concernant ma bannière : je ne vois pas de quoi vous parlez ; Si c’est le drapeau avec une croix noir qui était sur mon site, c’est le signe de ralliement des royalistes vendeens.

    Concernant le patrimoine des Français qui est tres solide : votre patrimoine personnel n’a pas vocation à venir en garantie de la dette de l’Etat (sauf à nationaliser vos biens comme ceux du Clergé sous la révolution, ce contre quoi je m’élève). Occupez vous plutot de rembourser vos prêts : l’Etat aura besoin de votre solvabilité demain.

    Concernant le patrimoine de l’Etat qui est tres solide : il n’est pas cessible, celui qui l’est ne suffirait pas à éponger la dette sinon ce serait dejà fait.

    Sur la richesse des Français sous Louis XVI : leur quotient Actif / passif tait bien meilleur que le nôtre sans aucune hésitation possible. Mais c’était hier...

    Sur la vente de tous nos biens dEtat : ce serait une liquidation ; il ne faut pas faire cela ; ce serait la mort de l’Etat. C’est ce vers quoi nous nous dirigeons lorsque dépensant 2, nous gagnons 1,5

    MAIS SURTOUT merci de reconnaitre qu’au train où vont les choses vous n’hésiterez pas demain pour rembourser les dettes de votre entêtement à voir la réalité en face à :

    - vendre les actifs de l’Etat

    - vendre les actifs des français

    la lune si vous pouviez !

    Mais ne vous donnez pas cette peine !

    Robespierre et Pol Pot vous ont précédés !!!!

    Cordialement,

     

    FD

     


    • Pyrathome Pierre-Aline 7 mars 2011 12:16

      Sur la richesse des Français sous Louis XVI : leur quotient Actif / passif tait bien meilleur que le nôtre sans aucune hésitation possible. Mais c’était hier...

      Nostalgique de la brioche de Marie-Antoinette ? 
      L’auteur aurait-il perdu la tête ?.... smiley


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 7 mars 2011 12:38

      @ Pierre Aline

      Non, je vous assure pour une double raison très simple :

      - notre taux d’imposition à l’époque était de 30 % (pour cause de guerre d’Amérique) moindre que le nôtre aujourd’hui (45%) ; sur une vie c’est très important...15%/an

      - nous n’étions pas comme aujourd’hui « une puissance moyenne » marchant à reculons mais la première puissance : ce n’est pas pour rien que nous avons battu les Anglais à Yorktown et pas sans moyens que nous avons cofondés les Etats-Unis d’Amérique.

      Donc faites moi plaisir : tout cela est de l’histoire mais cessons de persifler de manière si petitement républicaine

      C’est passé de mode.

      Dans quelques jous, quand je vous soumettrai les chiffres de notre endettement ,vous verrez qu’on ne parle pas de brioche (au fait marie Antoinette n’a jamais dit cela quoique prétendent les républicains)

      Cordialement,

      FD


    • cathy30 cathy30 7 mars 2011 13:23

      m. Desvignes
      Les vendéens n’étaient ni royalistes, ni républicains, ils étaient pauvres, d’où leur soulèvement. Donc votre propagande ne marche pas.
      Heureusement que mes biens n’ont pas à venir payer les dettes de l’Etat. Mes biens sont à moi.

      Mais vous avez un train de retard, nous avons déjà payé pour la construction des biens de la France, et nous en étions fiers, car ces biens nous appartenaient, et ils nous assuraient notre sécurité. Mais ça y est ils sont en grande partie vendus.


    • sisyphe sisyphe 13 mars 2011 18:14

      Mais ne vous donnez pas cette peine !

      Robespierre et Pol Pot vous ont précédés !!!!

      Curieux amalgame, qui dévoile les penchants profonds de l’auteur...... et ruine l’ensemble de ses propos... 

      Gaffe à la guillotine ! smiley 


    • Leo Le Sage 13 mars 2011 19:09

      @cathy...
      « Heureusement que mes biens n’ont pas à venir payer les dettes de l’Etat »

      Vous ne payez pas d’impôts ?

      Des personnes ont dû vendre leur bien ou une partie pour pouvoir payer les droits de succession...
      Et je ne parle que des droits de succession...


  • Mich K Mich K 7 mars 2011 14:41

    Bonjour MR Devignes !

    Merci pour cet article qui met sur la table le problème de la dette et retrace un peu l’Histoire de celle-ci pour qu’on y voit un peu plus clair...

    Puisque vous semblez avoir creusé le sujet, j’aurais une question.

    Vous répondez à ceux qui parle du capital et des biens de l’Etat comparés à nos dettes... Mais jamais vous ne répondez à ceux qui vous interpellent sur l’illégitimité de payer les intérêts de la Dette !!?? Sur l’interdiction faire en 1973 à l’Etat de se financer auprès de sa banque centrale, sans intérêts.

    Vous mentionnez bien que la France a perdu sa monnaie et qu’aujourd’hui les intérêts de la Dette sont le 1er poste de l’Etat... Mais que pensez-vous de la vidéo de Paul Grignon sur l’Argent Dette ???

    Le volume de la dette doit s’accroitre indéfiniment pour rembourser les intérêts non créés lors des crédits qu’accordent les banques privées !
    Est-ce normal de payer des intérêts sur de l’argent créé Ex Nihilo par les banques privées ???

    Il y a là selon moi une impasse flagrante : Toutes ces dettes ne seront jamais remboursées (d’autant que la croissance exponentielle du PIB touche à sa fin faute de ressources, mais c’est un autre débat).

    Pourriez-vous répondre sur ces points SVP ?????????


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 7 mars 2011 15:21

      Bonjour M. Mich K

      La France est interdite d’emprunter à sa Banque centrale à taux zero depuis 1973 car il s’agirait d’une création indirecte de monnaie sans contrepartie d’actifs, donc la mise en route de la machine à billets, terreur des Allemands qui se souvienent douloureusement ce que l’expédient leur coûta par le passé.

      Mais il faut bien se financer : et ce qui nous est interdit de nous procurer à taux zero, nous pouvons l’emprunter sur le marché financier à un taux fixé par des sociétés de rating car aux yeux de la B.C.E il s’agit alors d’un honnête prêt gagé sur nos richesses et votre capacité à rembourser par l’impôt. On nous traite comme des gosses tendqant la main. De gaulle s’étrangle dans sa tombe. Et. les intérets en plus pour la finance. Solution qui donc, sur lautel de l’othodoxie nous coute plus cher.

      Des gens très intelligents, on fait judicieusement remarquer qu’il y avait bien création de masse monétaire à défaut de billets dans l’exemple précédent, alors que cette masse résultant de simples jeux d’écriture ne repose sur aucune création d’actifs qui les contrebalanceraient. Il y a ainsi une masse flottante d’argent dans le monde pour 70% faite en dollars.et donc 30% en d’autres devises, l’euro pour 15 %.

      Les memes gens intelligents et en plus prudents, ont donc fait remarquer que le premier qui demanderait massivement le remboursement anticipe de son pret, ou qu’on le paye avec les actifs de la monnaie et non plus la monnaie ferait imanuablement s’écrouler le système.(Ce pourquoi la Chine achète à tout va du dollar)

      Y a t il un précédent : oui au moins deux. la faillite de la banque law mais c’était une banque.et tant pis pour les actionnaires. Et les assignats français lors de la révolution plus ou moins sérieusement gagés sur les biens nationaux mais en fait en surnombre d’autant que les anglais avaient fabrique des faux en quantité industrielle pour tenter de ruiner la revolution.

      Et qu’a t on fait ? Trois choses :

      _1/ La guerre (ca fait taire les opposants)

      -2/ On a spolié la banque avec la loi du tiers consolidé

      -3/ On est revenu à l’étalon or (le franc naopléon) et ses trois corollaires : le paiment comptant et non plus a credit ; le travail et non plus la spéculation ; le chacun pour soi et non plus la solidarité.

      E t je pense que c’est ce vers quoi nous tendons : un jour, nous laisserons les banques mourir sous le tas de leurs speculations et de leurs emprunts-prêts, car nous ne pourrons plus les soutenir ; nous reviendrons à l’étalon or (achetez en !) ; on ne voudra plus que le paiement comptant (meme les banques sont douteuses)  ; on ne croira plus dans le mythe de l’enrichissement par la péculation qui aura fini de nous ruiner et de saccager nos usines ; on ne voudra plus payer pour l’assisté, la victime, l’isolé, l’étant devenus nous-mêmes, à cause de ces memes théories.

      Et c’est ce vers quoi nous tendons car c’est ce à quoi nous assistons.

      Donc gardons courage ...

      Cordialement,

      FD

      PS : je ne peux pas répondre sur P.Guignon car je ne parviens pas ici (Malaisie) à recevoir la video ; mais je pense qu’il serait à peu près d’accord avec ce que je viens de vous dire.


    • agent orange agent orange 7 mars 2011 17:34

      Selamat petang tuan

      Il est malhonnête de prendre l’exemple de l’hyperinflation monétaire allemande des années 20 pour justifier la loi « Pompidou-Giscard ». La crise en Allemagne à cette époque trouve ses racines dans l’énorme dette des réparations de guerre du traité de Versailles de 1919.
      Sinon, jamais entendu parlé des « 30 glorieuses » quand l’état empruntait à la banque de France à taux zéro ?
      Et le QE2, n’est ce pas un financement à taux zéro ou près de zéro ?


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 8 mars 2011 05:23

      Salamat pagi Tuan,

      Saya setuju !!!!

      Moi y en a pensé qu’en 73 au moment du vote de la loi, la crise de la république de Weimar était dans tous les esprits. Et qu’elle, la crise de 1929 et les évènements qui les ont suivi ont servi de background :à la hantise de l’époque éviter à tout prix l’inflation. weimarienne, l’hyper inflation, en interdisant aux gouvernants l’accès au robinet et son corollaire le pret à taux zero.


    • Liberté_chérie 9 mars 2011 11:12

      Ou alors autre explication plus plausible : M. Pompidou ayant travaillé pour la banque Rothschild et Giscard étant ce qu’on sait, ils se sont tous deux littéralement couché devant la Banque et vendu la souveraineté de la France.

      Là tout s’explique. Ah es conflits d’intérêt...


    • sisyphe sisyphe 13 mars 2011 18:21

      Par francois DESVIGNES (xxx.xxx.xxx.134) 7 mars 15:21


      La France est interdite d’emprunter à sa Banque centrale à taux zero depuis 1973 car il s’agirait d’une création indirecte de monnaie sans contrepartie d’actifs, donc la mise en route de la machine à billets, terreur des Allemands qui se souvienent douloureusement ce que l’expédient leur coûta par le passé.

      NON. 
      La France est interdite d’emprunter à sa Banque Centrale à taux zéro en raison d’une loi scélérate, imposée par les banquiers et milieux financiers. Pendant les 30 glorieuses, pas de dette.... mais moins de bénéfices pour les usuriers...

      Mais il faut bien se financer : et ce qui nous est interdit de nous procurer à taux zero, nous pouvons l’emprunter sur le marché financier à un taux fixé par des sociétés de rating car aux yeux de la B.C.E il s’agit alors d’un honnête prêt 

      Ben voyons ! smiley

      Honnête pour qui, le prêt ? 

      Eh bien, mais pour les usuriers et mafias divers (banques privées, organismes financiers, assurances, etc....) ; on voit tout de suite quelle conception vous avez de « l’honnêteté » : privatisation des bénéfices, socialisation des dettes... 

      Vous êtes banquier ? 

       smiley 


    • DG. DG. 13 mars 2011 19:05

      "La France est interdite d’emprunter à sa Banque centrale à taux zero depuis 1973 car il s’agirait d’une création indirecte de monnaie sans contrepartie d’actifs"

      faux :

      - lorsqu’il s’agit de dépense d’investissement, en infrastructure par exemple.

      - lorsqu’il s’agit d’avance sur recette (et non financer un déficit, entendons-nous bien) qui en tant que telle émanant de l’impôt, portant donc sur un travail (création d’actif) ou d’actif financier

      ce qui signifie que l’actif sera crée par la dite avance


  • BA 7 mars 2011 14:54

    Lundi 7 mars 2011 :

    Dette publique des Etats-Unis :

    14 219 milliards de dollars, soit 97,33 % du PIB.

    http://www.usdebtclock.org/


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 7 mars 2011 16:05

      les chiffres ici sont nets et non bruts, uniquement en dettes d’Etat vis à vis des créanciers extérieurs avec un classement par pays qui permet de comparer ce qui est comparable : https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2186rank.html

      Mais meme si on retient un taux de 100 % d’endettement pour les USA contre 80 % pour la France, les USA qui ont ce taux avec des prelevements obligatoires à hauteur de 27 % sont mieux lotis que nous avec des taux à 44 % : il y a environ 15 points d’écart. Avec ce seul écart ils pourraient éponger la totalité de leur dette en 7 ans ; Nous avec des taux déjà a maxima c’est impossible de nous demander un quelconque effort supplémentaire....


  • Ferdinand_Pecora 7 mars 2011 15:26

    La France est en faillite uniquement pour ceux qui le croient. Inspirez-vous d’Hamilton, braves gens !


  • patdu49 patdu49 7 mars 2011 16:29

    un état en faillite, soit disant, ... tout du moins endetté.

    - mais qui quand même, a des dirigeants, à sa tête, qui mènent des trains de vie de pacha, + de 6 000€ d’argent de poche non imposable par mois, tout frais payés, en + de leurs revenus par ailleur énormes.

    - un état qui vient d’augmenter les médecins de 4€ de l’heure, alors même qu’ils sont tous dans les 5% les + riches des contribuables, en se basant sur un 35h semaine, soit une augmentation environ de 7280€ / an. ( les smicards crèves la dalle aprécieront, ou les RSastes 2 fois sous le seuil de pauvreté, avec leur 6€ d’augmentation par mois pour 2011)

    - état qui distribue des allocations familiales, sans conditions de revenus, donc des millionnaires par exemple, avec 5 enfants, percevront + de 8000€ d’allocs par an, alors qu’ils en ont absolument pas besoin... ( mais c’est + la prime de noel de 150€ aux pauvres qui fait scandale chez la populasse docile )

    - en France + de 1400 MILLIARDS d’euros, sur les seuls comptes ASSURANCE VIE, qui à 4% d’intérêts environs rapportent donc par an à leur detenteurs : 56 MILLIARDS d’intérêts.

    - en France, un foyer fiscal, dans la tranche des 15% les + riches, n’aura payé que 8% d’impots sur le revenu, alors mêmes que ce foyer fiscal, vivra dans la surconso, ou pourra épargner 50% de ses revenus mensuels, ou jouer au monopoly avec, en s’offrant des biens immobiliers, payés au besoin par l’état, via les APL et les mesures de defiscalisations, pour ensuite leur assurer des rentes à vie.

    - en France, on remet des légions d’honneur, aux pires escrocs de la planète, qui fraudent le Fisc, font de l’évasion fiscale à grande echelle, usent des paradis fiscaux etc ... en toute impunité.

    - en France Monsieur Sarkozy, par exemple, avec + de 2 MILLIONS d’euros en assurance vie, ça rapporte quand même en intérêts 6 666€ par mois.

    bref et j’en passe et des meilleurs ..


  • titi titi 7 mars 2011 17:56

    @l’auteur

    « Une dette est un impôt différé et l’impôt une dette évitée »

    Votre vision est celle d’une insuffisance de recettes par rapport aux dépenses.

    On peut aussi voir celà comme un excédent de dépenses par rapport aux recettes et se poser la question de la justification de la dépense.

    « La France est traditionnellement surimposée par rapport à ses voisins car plus qu’eux elle finance des guerres. »
    Etes vous sérieux ? L’Allemagne et le Royaume Uni étaient donc des archanges de paix ?



    Voici un paramètre que je trouve très intéressant... c’est le jour de libération fiscal.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_de_lib%C3%A9ration_fiscale
    En moyenne en France chacun travaille du 1er janvier au 15 juillet pour l’Etat.
    Puisque nous avons en France beaucoup de chomeurs et peu de contributeur.
    Mais bon mettons.
    Nous consacrons donc plus de la moitié de notre temps à l’Etat.
    De fait nous sommes donc techniquement plus près d’une économie communiste que libérale.
    Malgré celà l’Etat est en cessation de paiement en Octobre et doit emprunter  !!!

    Comme disait Coluche « à un technocrate tu lui donnes le sahara, dans 4 ans il te demandera du sable ».


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 8 mars 2011 04:13

      @ Titi

      La faillite de lEtat est historiquement du à des engagements militaires.

      La France a été plus souvent engagé à cause de son histoire sa eographie dans des conflits militaires : de 486 à 1962 elle n’a jamais connu plus de quarante ans de paix. Et souvent sa paix teintée d’avant guerre ou d’après guerre.

      Comme tout état elle a financé ses guerres par l’emprunt.

      Elle a payé ses emprunts par l’impôt

      Elle est donc traditionnellement surimposée

      Aujourd’hui qu’elle emprunte sans excuse de guerre elle est à la fois surimposée et sur endettée.

      C’est à dire en faillite.

      Sorry : c’est un fait.

       


    • titi titi 8 mars 2011 07:30

      C’est aussi le cas de l’Espagne, du Royaume Uni, de la Russie, etc...

      Pays, certe de création plus récente, mais qui eux aussi ont eu pour tradition de mettre sur la gueule de leur proche voisin.


  • epapel epapel 7 mars 2011 18:32

    L’auteur confond impôt et prélèvement obligatoires, c’est la tarte à la crème des libéraux pour dire que les français sont trop imposés. Mais qu’on si à une assurance santé ou à un fond de fonds pension pour obtenir le même service on paiera aussi cher si ce n’est plus. (Contrairement à ce qu’on pense les cotisations à un fonds de pension ne sont pas de l’épargne du point de vue du cotisant car le capital n’est jamais restitué, on touche une rente ce qui est la même chose qu’une retraite et cette rente est nécessairement assise sur les richesses produites par les actifs comme les retraites).

    L’impôt (hors CSG) c’est 23% du PIB : c’est le poids effectif de l’administration française qui est dans la moyenne des pays occidentaux. C’est sur cette partie là qu’on trouve 90% de la dette et des déficit budgétaires.

    Les cotisations sociales et la CSG c’est 24% du PIB : fortement étatisé à la différence d’autres pays tels que les USA (fortement privatisé mais qui dépensent beaucoup plus pour un résultat moins bon), ce secteur des dépenses est peu endetté et il est totalement illusoire de penser qu’en le privatisant on obtiendra moins de dépense et plus de pouvoir d’achat (la GB a les coûts de santé les plus faibles de l’OCDE avec un secteur totalement public et des résultats certes très moyens). Ce poste de dépense est dans la moyenne des pays occidentaux si on prend la peine d’additionner tous les financements (public+privé).
    .


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 8 mars 2011 04:15

      Personne en confond cotisations sociales et impots tous deux prelevements obligatoire donc un impot lato sensu.

      N’est ce pas ?


    • OuVaton OuVaton 8 mars 2011 09:23

      Monsieur Desvignes, soit vous êtes de mauvaise foi, soit vous ne comprenez pas la différence expliquée par epapel. Dans les deux cas, vous êtes disqualifié.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 9 mars 2011 09:36

      Non non je comprends très bien ce qu’il me dit.

      Simplement ce n’est pas le propos.

      Ce n’est pas moi qui distingue rien, c’est lui qui est hors sujet.


  • logan 7 mars 2011 18:42

    Comme à chaque fois quand un « expatrié » vient s’ingérer dans nos affaires françaises, je ressens un certain malaise, car bien loin des réalités françaises, tout à ses yeux n’est que vu par la petite lucarne de la propagande des médias français, et forcément cela s’en ressent dans ses opinions.

    Cela ne tiendrait qu’à moi, les expatriés devraient ne plus avoir le droit de voter, n’étant pas concernés par les décisions qu’ils prennent, il s’agit d’une ingérence très malsaine, ils forment un électorat d’appoint pour tous ceux qui oeuvrent contre le peuple et son intérêt général.

    C’est particulièrement frappant dans cet article dont les bornes de pensées correspondent exactement à la voie tracée par la propagande gouvernementale et médiatique.

    Voici quelques idées totalement intégrées par l’auteur et qu’il ne remet pas en cause.

    - La loi de 1973 nous sauve de l’hyper inflation. ( intégration totale des arguments libéraux qui affirment que création monétaire = inflation, pourtant totalement réfutés par les évènements depuis 70 ans ( la création monétaire n’a jamais été aussi importante que depuis qu’elle a été donnée aux banques privées ).
    - Il faut rembourser la dette. ( l’auteur ne se pose aucune question sur sa légitimité, en effet cette dette est elle légitime ou est-elle purement fictive, est-ce de l’usure ? )
    - Il faut sauvegarder la qualité de notre signature. ( l’auteur a totalement intégré le de financement public actuel comme indépassable et ne se questionne pas sur l’illégitimité et le caractère antidémocratique de la dépendance, qui ressemble ici à une forme de soumission, de tout un état et de tout un peuple à des institutions financières privées, et à des banques privées. Il ne se questionne absolument pas sur l’existence possible d’alternatives à ce système de financement des déficits de l’état. )
    - Il n’est pas possible d’imposer les riches car ils fuient avec leurs capitaux. ( l’auteur intègre totalement cette idée insinuant que l’état n’a aucun pouvoir pour les en empécher et prend un exemple qui n’a rien avoir, celui de la révolution, où les riches avaient surtout peur de passer à la guillotine, évidemment pour l’auteur la connivence du gouvernement avec les riches n’a rien avoir dans la fuite des capitaux, pas plus que les lois qui autorisent leur libre circulation, notamment dans des paradis fiscaux ? et surtout l’auteur ne semble pas au courant de ce qui se passe dans les pays du maghreb ou alors il oublie de nous expliquer pourquoi eux arrivent à geler les capitaux de leurs riches épargnants et pourquoi nous on n’y arriverait pas ? c’est évidemment un épouvantail que la droite utilise depuis 200 ans à chaque fois qu’on parle de mettre à contribution les gens les plus aisés, les entreprises etc ... Peut-être l’auteur est-il d’ailleurs expatrié pour raison fiscale ? )

    Et enfin même s’il écrit tout un article sur le sujet, il ne s’agit pas d’une démonstration, mais plutôt d’une série d’opinions tournant autour de l’idée que :
    - La france est en faillite.
    ( sans se poser la question des conséquences de cette croyance, car nul ne peut nier qu’aujourd’hui cette question de la faillite et de la dette publique constitue le principal ( voir bien souvent le seul ) argument qui justifie les politiques de régressions sociales qu’ils appliquent dans leur pays )


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 8 mars 2011 04:43

      @ Logan

      Excusez moi d’être exilé (et non expatrié) , d’être français, et concernant mes medias de ne pouvoir regarder que ceux de nationalité étrangère.

      Je ne pensais pas en écrivant cet article pour tacher de prendre un peu de recul sur notre cancer de la dette, devoir lire votre proposition de retirer la nationalité française à tous ceux, expatriés ou exilés, qui auraient eu le malheur de sortir de leur village.

      Je constate que vous êtes resté au chaud dans le votre..

      .Néanmoins, par courtoisie, je réponds à vos observations puisque, de toute évidence, par xenophobie, vous me pretez des propos que je n’ai pas tenus :

      La loi de 1973 nous sauve de l’hyper inflation. Je suis d’accord avec vous, ce n’est pas elle qui nous épargnera l’inflation à venir ; mais ce ne sont pas les banques privées qui, sous pretexte qu’elles creent de la monnaie, en seront les seules responsables ; il y aura sur inflation car il y aura eu sur endettement ; le recours sans retenue à l’emprunt est seul suicidaire.

       Il faut rembourser la dette : oui ; si vous voulez continuer à emprunter et après vous, vos enfants à leur tour oui, il faut rembourser la dette ; si ne voulez plus emprunter et interdire à vos enfants d’emprunter, vous avez raison : faites un doigt aux banques en leur servant votre excuse sur l’illégitimité de la dette ; néanmoins quand vous l’avez boullotté vous ne l’avez pas trouvé illégitime, votre emprunt. Vous auriez pu ,si la confiture n’était pas à votre gout, rendre le pot avant de l’avoir vidé.

      Il faut sauvegarder la qualité de notre signature : je trouve vos commentaires totalement irresponsables ; aucun de nos cocontractants ne doit pouvoir seulement suspecter notre bonne foi encore moins notre honneteté, encore moins notre volonté de rembourser ; car si cela devait arriver, ce serait la fin du commerce, une perte de confiance telle que nous en serions réduits à vivre en autarcie. Mais il est vrai, pour comprendre cela il ne faut pas être planqué à l’arrière dans son village...

      Il n’est pas possible d’imposer les riches : ce n’est pas ce que j’ai dit ; j’ai dit surimposez les riches ils fuieront, surimposez les pauvres ils s’insurgeront. ; l’histoire et l’actualité me donnent raison.

      Merci néanmoins d’avoir reconnu que la France en faillite, vue de loin ou de près, est UN FAIT.

      Cordialement,

      FD


    • logan 8 mars 2011 10:05

      Oh je ne demande pas le retrait de la nationalité française aux expatriés, je demande le retrait du droit de vote, je sais que la nationalité est une affaire de personnalité et de coeur, et vous avez tout à fait le droit d’être français.

      Cela dit le fait de ne pas vivre en France fait que vous n’êtes pas concernés par les décisions politiques collectives qui sont prises, vous êtes donc dans une position assez malsaine d’irresponsabilité.
      De plus comme j’ai expliqué vous êtes totalement soumis à la propagande médiatique, ce qui fausse votre vision des choses. Vous n’avez donc pas les informations nécessaires pour pouvoir voter en toute connaissance de cause.
      Vous êtes donc mal placé pour participer à nos décisions collectives, et en toute cohérence vous ne devriez pas avoir le droit de voter, par contre vous devriez avoir le droit de voter dans le pays où vous vivez parce que vous êtes concerné par ce qu’il s’y décide et ce qu’il s’y passe.


  • Julien Julien 7 mars 2011 19:16
    La loi de 1973, c’est le point principal à ne pas manquer.

    D’abord regarder les trois liens suivants très attentivement. Les trois vidéos sont nécessaires pour bien comprendre, la première n’est pas suffisante. Ne pas hésiter à revenir en arrière lorsque cela passe trop vite.
    (prendre à partir de 40:00, et jusqu’à 42:30)

    Ensuite se demander pourquoi les intérêts sont aussi importants :
    « Dans une étude des années 1985, l’économiste allemande Margrit Kennedy démontre qu’il y a, en moyenne, 40% d’intérêts cumulés dans les prix hors taxes de TOUTES les consommations, en analysant des comptabilités en cascade (donc y compris celles des fournisseurs). Elle arrivait par exemple à :
    - 12% d’intérêts financiers cumulés dans le ramasse public des ordures.
    - 38% dans le prix de vente de l’eau.
    - 77% dans le prix des loyers des habitations sociales.
    Dans une autre étude plus récente (2001), Ralf Becker, par une méthode totalement différente, celle de l’analyse des postes des comptes nationaux allemands, arrive à une moyenne de 46% ».
    (« Les 10 plus grands mensonges sur l’économie » par AJ Holbecq et P. Derudder)

    Ensuite, voir la réaction de Juppé et Hollande quand un gars avec une caméra cachée leur parle de la loi de 1973 :
    (comment ça, l’inflation n’est pas déjà là ?)
    A comparer avec l’interview de André-Jacques Holbecq :

    Voir le site suivant pour les bases :


  • paul 7 mars 2011 19:21

    Article d’un décliniste ou déclinologue comme il en existait beaucoup entre 2003 et 2007, jusqu’à l’avènement de notre néocon. français - Nicolas 1er - adepte de l’ultra libéralisme .

    Depuis, malheureusement pour ses théories,et pour nous qui payons la folie des financiers,
    le renflouement des banques a couté à l’Europe en 2 ans 4589 milliards d’euros, soit le PNB
    de l’Allemagne +celui de la France .
    Le mécanisme de la dette a été mis au point, comme vous le savez , en 1973 par Giscard et Pompidou ex directeur chez Rotschild, et aujourd’hui le seul remboursement des intérêts aux
    banquiers est le premier poste de dépense de l’État . Une dette qui a commencé sa montée
    vertigineuse en 2002 . Voyons, qui était aux manettes à cette époque ... ?
    Depuis cette date, cadeaux et niches fiscales en tout genres n’ont pas permis les rentrées fiscales que l’Etat pouvait espérer .Par exemple 22 milliards en 3 ans pour les entreprises
    exonérées d’impôts sur les plus values lorsqu’elles vendent leurs filiales .....

    Je ne vais pas m’attarder à relever les multiples contre vérités et assertions complètement fantaisistes de l’article .En ce qui concerne simplement l’endettement français qui serait lié à
     la guerre - ah bon,nous sommes en guerre - je vous signale que votre modèle étatsunien
    dépense près de 45 % du budget mondial pour « sa défense » : 800 000 hommes et 700 bases à l’étranger . En tant que supplétif des US en Afghanistan, le coût de l’armée française
    est de 1 million d’euro par jour .Pas bon pour la dette ça .


    • titi titi 7 mars 2011 19:44

      Faut pas dire n’importe quoi.

      Déjà 1973 ca répond, ou pas, à la question de comment financer la dette.
      Or personne ne nous a forcer à fabriquer de la dette.
      Il suffisait de ne pas dépenser plus que les recettes ne le permettaient.
      Où alors de réserver l’utilisation de la dette pour l’investissement qui provoque normalement à terme une hausse de recettes.

      Ensuite incriminé Sarko, ok, ca vous défoule, mais il n’empêche que la dette augmente constamment depuis 30 ans
      http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/03/Dette_publique_france_%25_du_PIB.png

      Ce qui amène à cette réflexion : même lorsque la conjoncture est excellente (1986, 2000) nos gouvernements sont incapables de sortir un budget équilibré.

      Y a un problème culturel ? ou bien ?


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 8 mars 2011 04:48

      @ Paul

      Nous sommes surendettés quand le poste des seuls intérêts de la dette représente plus de 40% de notre budget et que ce poste est de ce fait passé HORS CONTROLE.

      Nous sommes surimposés si bien que les efforts additionnels qui pourraient être demandé à la nation pour faire tourner le compteur dans l’autre sens sont soit illusoires soit insuffisants.

      Nous sommes donc dans un processus de banqueroute.


    • DG. DG. 13 mars 2011 19:14

      @titi

      « Il suffisait de ne pas dépenser plus que les recettes ne le permettaient. »

      l’emprunt est indépendant de l’équilibre budgétaire, vous ne savez pas de quoi vous parler


  • jymb 7 mars 2011 20:13

    Merci pour cet article qui stimule la réflexion.


  • Lutin Lutin 7 mars 2011 20:42

    Des petits compteurs qui tournent qui tournent.........

    http://cluaran.free.fr/dette.html

    http://buttonwood.economist.com/content/gdc


  • ddacoudre ddacoudre 7 mars 2011 22:31

    bonjour françois

    intéressant ton article. la comptabilisation de l’existence n’est pas la vie, tout comme la génétique.
    et un état n’est pas une entreprise, s’il ne peut pas régler sa dette par la réalisation de ses avoirs, il ne règle pas sa dette un point c’est tout, avec les conséquences qui en découlent, et demain deviendra un autre jours.

    l’impôt n’est rien d’autres que le paiement des activités et services que l’on fait réaliser par l’état, si l’on ne veut plus d’impôts il faut que chacun règle individuellement en fonction de leur utilisation tous les services qu’il attende des autres. cela porte le nom de privatisation de l’état, et la cerise sur le gâteau serait que les élus exerceraient leur mandat sur leur propres ressources, cela exclurait de fait les sans ressources suffisantes, comme cela nous n’aurions plus de liberté, plus d’égalité, plus de fraternité, le monde béni des totalitarismes.

    il y a plus de besoins que nous ne pourrions en produire, s’il fallait satisfaire la demande nous n’aurions pas assez de mains d’œuvre pour produire et en l’espace d’une année nous aurions épuisé nos ressources minières, nous ne sommes donc pas devant un problème d’impôt ou de dette, mais de répartition de la rareté, et dans cette lutte là nous avons donné les moyens à quelques particuliers de disposer des fonds pour les acquérir, en financiarisant la société, en faisant passer le pouvoir des population vers les marchés financiers, et ceci ont endetté les états au point qu’ils doivent demander à leur citoyens d’avoir moins d’exigences donc de moins prétendre à disposer de la rareté.

    alors l’on peut avec un certain intérêt comparer les usages des impôts aux différentes époques, mais la solution à l’endettement n’est pas dans son remboursement, mais dans la création de monnaie vers des biens et services renouvelables accessibles pour tous et se trouver un autre intérêt à l’existence que de consommer pour s’assurer la richesse, il y a tout l’avenir disponible pour cela, mais encore faut il sortir de nos névroses.
    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=86740.
    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=87951.
    Le blog de ddacoudre .over-blog.com .
    cordialement.


  • Prometheus Jeremy971 7 mars 2011 22:50

    La France est suimposée à cause de la guerre ???? Je croyais que c’était à cause de son système social ???

    lol, non mais c’est tintéressant, donner une dimension historique à l’économie pourquoi pas ? On est plus à ça près...

    Pour info, la dette des états augmentent aussi vite que l’inflation, et la masse monétaire. Il y a une relation entre la dette, et l’argent car contrairement aux époques passées, l’argent ne repose plus sur une matière comme l’or mais sur la dette, ou plutôt l’offre et la demande...

    Exemple :

    Je suis banquier j’ai de l’or, je dis que cet or vaut 1000 billets que je distribue. Mis à part si mon or disparait, il y aura toujours que mille billets. Après je peux faire la Guerre, et faire comme les nazis en confiscant l’or pour augmenter la masse monétaire, et créer de la richesse/croissance.

    Par contre aujourd’hui l’argent est devenu un produit et les banques centrales sont les grossistes. Je suis Banquier, mes clients ont besoin de 1000 billets, je vais à la Banque centrale elle me les donne, et crée de l’argent « ex nihilo » (à partir de rien). Après je vais prêter cet argent à mes clients dont les états, les entreprises, les particuliers, et je continue à créer cet argent tant que la demande est là.
    Et ce qui est ultra pervers avec une banque centrale indépendante c’est que cet argent elle va me le créer comme par magie ! Mais mes clients devront me le rembourser à un taux d’intéret. Là où quand elle était étatique il suffisait de prélever l’impôt pour rembourser la dette... lol

    Et tout ça soit disant pour réduire l’inflation, et préserver la croissance.... On voit le résultat...

    Bref l’impôt effectivement n’a pas de sens en France, il faudrait soit le supprimer, soit comme le propose l’auteur l’augmenter. Avec bien sûr comme conséquence respectivement fin de l’état providence, ou la fin des privilègiés lol. Mais être le cul entre deux chaises ça empêche le développement du pays surtout tant que l’on restera dans l’Europe.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 8 mars 2011 05:08

      Bien sûr qu’il faut donner une dimension historique à l’économie : c’est toute l’économie politique.

      c’est une oeuvre de bon sens en plus d’être une oeuvre de modestie : croyons-nous que nous aurions inventé le fil à couper le beurre ?

      Le cul entre deux chaises nous tue plus surement que la dette qu’elle génère encore plus vite et plus surement que l’emprunt ? Tout à fait d’accord.

       Nettoyons les dettes au pas de course.

      C’est à dire commençons par fusiller les 3000 cancrelats privilégiés qui nous en empêchent

      Comment voulez vous sollciter l’effort et la solidarité de tous pour nous libérer de la dette lorsque ceux qui sont censes montrer l’exemple, s’allouent une prime mensuelle de 1500 euros, et hier ceci, et demain encore autre chose, alors que la nation crève la faim, voyant chaque jour un peu plus ses postes s’évaporer, ses entreprises fermer ?

      Combien de temps devront nous encore supporter et financer ce mur d’arrogance et d’égoisme ?

       


  • Dogen 7 mars 2011 23:35

    Serieusement ?
    Y a-t-il encore des gens inteligent qui croient que l’economie mondiale ne genere plus d’inflation ??

    Faut vous reveiller les cocos :)


    PS : J’emploie familierement « coco » pour individu, et non pejorativement pour comuniste.


    • Dogen 7 mars 2011 23:46

      L’inflation a ete la cause directe de :
      - La crise asiatique de 97
      - La crise des nouvelles technologies de 2001
      - La crise du credit de 2008

      Et elle sera la cause de la prochaine crise, et de celle d’apres, etc... Jusqu’a ce que le systeme s’effondre.

      L’article est agreable a lire, un peu caricatural dans ses prises de position, mais interessant.


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 8 mars 2011 05:10

      Merci.

      Je suis très touché.

      Cordialement,

      FD


  • Prometheus Jeremy971 7 mars 2011 23:46

    Alors pourquoi on nous impose une politique de rigueur afin de prévenir de l’inflation, et que ce grand manitou de Trichet nous sort qu’augmenter les salaires seraient la denrière bêtise à faire ?

    Où est le bon sens dans tout ça ?


  • Dogen 8 mars 2011 16:36

    Il n’y a pas de bon sens.
    Il n’y a qu’une fuite en avant, avec un terrible manque de courage politique pour certains, et de scrupules pour d’autres.

    La situation est pourtant simple, et des gens comme monsieur Trichet sont bien trop inteligent pour ne pas le comprendre.

    Lorsque l’on injecte des milliards dans une economie ex-nihilo, lorsque l’on maintient des taux directeur entre 0% et 1% pendant des annees, on genere inevitablement de l’inflation. Beaucoup, beaucoup, beaucoup d’inflation.

    Pas dans le panier de la menagere, bien sur, puisque ses milliards ne sont pas touches par les consomateurs mais par les investisseurs.

    Apres, on peut accuser les banques de tout ce qu’on veut, c’est du foutage de gueule !
    Ce serait comme aller voir un menage, et leur dire :
    « On vous prete autant d’argent que vous voulez, vous le rembourserez quand vous voudrez, sans interet... Mais s’il vous plait... Soyez responsable ! » WTF

    Non... Les coupables sont les politiques de tout pays qui depuis deux decenies, soignent des junky en leur refilant des railles de coke

     :->







  • TDK1 TDK1 9 mars 2011 22:45

    Bonsoir Monsieur Desvignes,


    Votre exposé est en tous points exact.

    Une précision qui va dans votre sens : Un certain nombre de commentaires évoquent la différence entre prélèvements obligatoires et pression fiscale. Notons au passage que votre tableau, issu des statistiques de l’OCDE et établi selon leurs normes est totalement à l’avantage de la France. En effet, la créativité française en matière de prélèvements obligatoires est telle que beaucoup n’entrent pas dans les cases. Je ferai remarquer à nos défenseurs du système actuel que le vrai chiffre de ce qu’ils reversent en prélèvements obligatoires est 80% et non 44.1 ! En effet, qu’ils pensent que 50% de la plus value que leur entreprise ou leur activité leur octroie en rémunération de leur travail part en « charges sociales ». Que 20% de tout ce qu’ils dépensent part en TVA (je sais, 5.5 sur la bouffe, mais 80% sur les carburants, l’alcool, le tabac). Que là dessus ils paieront l’IRPP (dont une partie sur la CSG déjà versée, un impot sur l’impot, fallait l’inventer, celle là !). Qu’en plus ils paieront la taxe d’habitation et toutes les taxes inimaginables (le règne de Sarko aura été marqué par la création en moyenne d’une nouvelle taxe par mois !!). Nous sommes le pays dont les prélèvements obligatoires sont les plus lourds au monde !

    Une seconde précision qui accentue votre exposé : Vous n’avez nulle part pris en compte les retraites dues aux fonctionnaires. Il s’agit bien d’une charge constatée d’avance, d’un engagement de l’Etat, d’une dette à l’égard de ses anciens employés. Or, contrairement à bien des pays (vous citiez la Suède) la France n’a RIEN capitalisé pour payer ses futurs fonctionnaires en retraite. Il s’agit là aussi d’une lourde dette que paieront, en plus de celles que vous avez cité, nos enfants et les enfants de nos enfants....

    Je formulerai une remarque : 
    Votre analyse, bien que se voulant économique reste essentiellement financière. En effet, les situations ne sont pas statiques et il est toujours possible de mener une politique économique qui évite (comme il est toujours possible du contraire, malheureusement). Imaginons une politique qui permette le redémarrage économique et la re-création de plus value. Les recettes fiscales augmenteraient, le PIB croîtrait, diminuant, en valeur relative le poids de la dette... Utopie ? Non, les solutions existent.

    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 10 mars 2011 04:20

      Nous sommes le pays dont les prélèvements obligatoires sont les plus lourds au monde !


      Je n’ai pas osé leur dire ils m’auraient lyncché...
       
      Vous n’avez nulle part pris en compte les retraites
       
      Les retraites publiques n’ont pas à être comptabilisées d’avance dixit Bercy. : la créance n’est pas née...(...). Bon, devant autant de mauvaise foi...
      Combien ? 45 points de plus d’endettement, 900 milliards...
      Ah oui, mais ellee st pas « née »...
      Sublime escroquerie..
       
      Je formulerai une remarque :
      Votre analyse, bien que se voulant économique reste essentiellement financière. En effet, les situations ne sont pas statiques et il est toujours possible de mener une politique économique qui évite (comme il est toujours possible du contraire, malheureusement). Imaginons une politique qui permette le redémarrage économique et la re-création de plus value. Les recettes fiscales augmenteraient, le PIB croîtrait, diminuant, en valeur relative le poids de la dette... Utopie ? Non, les solutions existent.
       
      Entièrement d’accord.
       
      une solution ? il faut urgemment restaurer la valeur travail. Bosser comme des Chinois (et non pas comme Guerlain)
       
      Et comment bossent les Chinois : toujours plus de qualité toujours plus de quantité, sans compter : on ne compte pas l’effort, uniquement le résultat.
       
      Si la France réapprenait cela, un endettement de 80 % de son P.I.B. serait essuyé en quatre ans. Sans aucune VRAIE difficulté. Nos usines réouvriraient ; le secteur assisté serait fermé ; la retraite serait facultative (et jamais prise) ; les malades n’existeraient pratiquement pas ; les vieux préfèreraient mourir tranquilles que de se voir transformer en cobayes cliniques ; il n’y aurait pas de statut du fonctionnaire, seulement des statuts de métiers ; les salariés seraient par ailleurs investisseurs ; chacun aurait au moins deux métiers de front , pour répartir les risques et engranger de l’épargne ; les écoles tourneraient à plein régime, les gosses travaillant 35 heures ; les batiments seraient encore ouverts la nuit pour les cours du soir ; les magasins aussi pour les courses ; la technologie serait partout ; l’investissement systématique ; des villes pourraient pousser en six mois ; on apprendrait dès cinq ans aux enfants à parler au moins deux langues ; à dix ans l’ordinateur n’aurait plus de secret pour eux ; etc etc
       
      cette soicété ne serait pas aussi doucereuse que celle que vous connaissez mais elle a un avantage sur celle que vous vivez : même le plus humble, le plus handicapé, le plus exclu y a un avenir. là où notre société n’a plus qu’un passé.
       
      Cette société de l’avenir, vous l’avez devine, a un nom : elle s’appelle l’Asie. 
       
       

  • netreferendum 9 mars 2011 23:47

    Bonne analyse...une de plus...
    Toujours beaucoup d’analyses , certaines plus renseignées et plus pertinentes que les autres ...
    Chacun a raison dans son coin...

    La dette publique pour moi est le cancer de la 5ième République, on peut la soigner avec la chimio et ses effets indésirables !!! 

    regarder le plan valmy EFP sur www.netreferendum.fr 


  • thierry M 13 mars 2011 08:15

    Article bourré d’erreur factuelles.
    Ainsi :« La tranche supérieure [de l’impôt sur le revenu en France] s’élève à 75% et 65% des foyers fiscaux y sont soumis. » (..)
    est une affirmation tout bonnement fausse.
    D’où cela sort-il ?

    A propos du Japon (et des autres pays) , il aurait été rigoureux de spécifier qui possède les dettes des états. En l’occurrence la dette du Japon est possédée par les japonais.... Pas comparable à la situation française.


  • Nicolas Gora 13 mars 2011 09:02

    Simple question : à qui profite la dette ?
    A qui l’Etat verse-t-il les intérêts ?

    Biens
    intentionnés,
    louables
    destinées ?
    en
    richesse
    bancaire,
    en
    réussite
    glorieuse...


  • Francis, agnotologue JL 13 mars 2011 09:03

    Comme d’habitude, Desvignes-lucilio dit n’importe quoi !

    exemple , je cite : « en 1980, l’impôt sur le revenu est devenu un impôt sur l’activité des personnes, l’immense majorité des Français ne tirant plus, dès cette époque, leur subsistance des fruits de leur épargne mais de leur travail. La tranche supérieure s’elève à 75% et 65% des foyers fiscaux y sont soumis. »

    En plus il est d’une mauvaise foi crasse dans ses réponses aux arguments les plus pertinents : quand vous lui dites qu’il amalgame impôts et taxes (cf. epapel) il répond « non c’est vous ».

    Il écrit : « La France est traditionnellement surimposée par rapport à ses voisins car plus qu’eux elle finance des guerres » Dans le même temps il affiche des taux de prélèvement obligatoire de 44.1 pour la France et 50.7 pour la Suède ! Allez comprendre.

    A l’écouter, la France, le pays qu’il a fuit serait une abomination suicidaire ! D’autres ont eu la tête coupé pour n’avoir dit que le dixième de ce que dit ce monsieur. Il a bien fait de partir, mais je constate que d’où il est il a déclaré la guerre à la France. Ce n’est pas un émigré, c’est un traitre à sa patrie.

    Et il nous promet une suite. Je ne comprends pas comment il peut publier ces romans fleuves de boue jetés criminellement sur notre pays.

    Il n’y a pas une dette, il y a des dettes, nuance. Dans un article tel que celui-ci, verbeux à vomir n’est même pas dit.

    Je distingue la dette aux Français et la dette aux investisseurs lesquels ne sont pas tous , loin s’en faut, des Français. Et je distingue les dettes de l’Etat de celles du gouvernement : parmi ces dernières, le poste le plus important est au service de ces politiques déclarées abusivement keynesiennes, en vérité au service d’une politique de l’offre, un comble dans une société de production qui crève de productivisme. A moins que ce ne soit pour les dépenses secrètes du gouvernement en prévision des retours d’ascenseur attendus aux prochaines échéances électorales.

    Ajoutons que plus la dette sera excessive, et plus il sera difficile de sortir de l’euro. Cette dette est un bonheur pour les libéraux qui font mine de cracher dessus ! En vérité, leur haine vient de ce qu’ils crèvent de peur à l’idée que les Français pourraient se réveiller un matin et décident de refaire 1789.

    Lucilio-desvignes ment à la puissance 10, puisque son interprétation de la dette est une pamphlet anti-France en même temps qu’il exonère les véritables saboteurs de ce pays, ses « frères » de l’intérieur", de toute responsabilité.

    Cet article ne serait même pas publié sur un blog libéral qui craindrait de se discréditer avec tant de contresens et contre vérités. Il faut vraiment qu’Agoravox soit descendu très bas pour accepter des torchons pareils


    • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 13 mars 2011 10:26

      La colère a dû vous égarer.

      Vous allez bientôt regretter ces mots qui ont sans doute dépassé vote pensée.

      Mais pour vous faire plaisir et vous montrer à quel point je ne voudrais pas vous empêcher de vous exprimer, je signale votre prose comme un « abus de langage » à Agora vox puisque parait-il « Lucillio-Desvignes ment à la puissance 10 » « dit n’importe quoi » « En vérité leur haine (la mienne et celle d’Agoravox ? » vient de ce qu’ils crèvent de peur ...« , »il exonère les véritables saboteurs de ce pays, ces frères de l’intérieur, de toute responsabilité«  » « il faut vraiment qu’Agoravox soit tombé très bas pour accepter des torchons pareils. »

      etc. etc.

      Que vous trouviez que mon article soit un torchon, c’est bien votre droit, et je vais vous faire une confidence : venant de vous ça me rassure.

      Que vous mettiez Agora vox plus bas que terre pour m’avoir publié parce que les modérateurs le lui avait demandé : je suis certain que les mots ont dépassé votre pensée.

      Moi je vous aimais bien J.L. : si vous trouvez qu’Agoravox et ses auteurs ne sont qu’un ramassis de connards imbuvables, au fond, comme je vous l’ai déjà dit, personne ne vous retient....

      Et si je vous suis insupportable parce que je suis royaliste, personne ne vous oblige à me lire, surtout pas moi.

      Vous me détestez. Soit. ce n’est pas pour cela que je vais vous tuer.Pourquoi vous me lyncher ? C’est très totalitaire de réagir ainsi. Vous êtes un nostalgique du N.S.D.A.P. ? De la Loubianka ? Ah c’est ça...oui...oui...je comprends...

      Vous savez bien que vous pourriez tout nous dire ici, véritable espace de liberté et de respect mutuel.

      Miaou miaou

      N’est ce pas ?

      Bon allez : c’est dimanche, jour de pardon.

      Je ne signalerai pas votre délire : il est, dans l’incorrection, au delà de l’abus.

      PS : vous m’avez signalé pour me faire interdire de publication  ; et bourre et bourre et ratatam j’ai encore été publié ! un article royalistant ! Zut ! Ces cons d’Agora vox ils laissent publier n’importe quoi, n’importe qui ! Des bouffons monarchistes dans les colonnes ! on aura tout vu !

      Eh ben J.L. faut pas être jaloux comme un poux comme cela mon gars : pourquoi tu publies pas ta prose si t’es si bon . Je te donnerai un avis favorable. Juré ! Mais à part lever ta papatte pour faire pipi partout aux quatre coins de la toile pour donner tes jugements sans appel, on t’a pas vu beaucoup écrire.

      C’est dommage dans un aussi bel espace de liberté et de respect mutuel grace à des gens comme toi.

       


    • Francis, agnotologue JL 13 mars 2011 11:00

      « Eh ben J.L. ... pourquoi tu publies pas ta prose si t’es si bon . ... on t’a pas vu beaucoup écrire. » (desvignes)

      Oui, c’est vrai, 22 articles en 4 années de présence, c’est peu, mais c’est comparable à vos 7 articles en un an, non ?

      Bon, la colère c’est vous qu’elle égare, dans ce post où vous perdez votre sang royal et froid, où vous dites tout et son contraire, des menaces et des retournements, du vouvoiement et du tutoiement ! 

       smiley

      Vous écrivez : « si vous trouvez qu’Agoravox et ses auteurs ne sont qu’un ramassis de connards imbuvables ».

      Ne faites donc pas, desvignes (je me moque de savoir si vous êtes ou non un clone de lucilio) de votre cas une généralité : c’est une preuve de manque d’intelligence comme de mauvaise foi. Et aussi, un hommage du vice à la vertu, puisque vous en êtes réduit à m’inventer des défauts que je n’ai pas, des erreurs que je ne commets pas.


    • Yohan Yohan 13 mars 2011 11:00

      Laisse tomber, JL est un con


    • Francis, agnotologue JL 13 mars 2011 11:02

      J’imagine qu’il faut voir un lapsus révélateur, quand vous écrivez, je cite : « C’est dommage dans un aussi bel espace de liberté et de respect mutuel grace à des gens comme (JL) » ?

      Mdr !


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 13 mars 2011 11:03

      Je dirais même plus : laisse tomber JL est un grand con....


    • Francis, agnotologue JL 13 mars 2011 11:05

      Ah, voilà la meute qui rapplique ! Cette appréciation de yohan me va droit au coeur ! 

       smiley  smiley  smiley


    • sisyphe sisyphe 13 mars 2011 23:33

      Deux interventions particulièrement pertinentes et argumentées de yohan et rocla ; des cadors !


      Posts évidemment signalés comme abus

       smiley 

  • TSS 13 mars 2011 09:48


    il faut abroger la loi de 1973 que la France redevienne maitreese de sa monnaie et le probleme

    sera en grande partie resolu !!le reste ce n’est que du bla.. bla.. bla... !!


  • francois DESVIGNES francois DESVIGNES 13 mars 2011 10:40

    @TSS

    Weimar reviens ! Weimar reviens !

    Et après :

    Merci Hitler ! Merci Hitler !

    Et après...

     


  • DG. DG. 13 mars 2011 19:38

    ce que ne veut pas voir l’auteur a propos de la loi de 1973, c’est quelle a pour effet la considération que l’Etat adopte la fonctionnement d’une entreprise, avec la garantie du paiement de la dette par l’effet coercitif de la loi.

    l’Etat n’a aucun moyen d’échapper à la dette sauf a avoir des budget excédentaire, un budget équilibré ne suffit pas.
    pour 2 raisons, les budgets sont des budget prévisionnel et l’obligation du recours au marché privés.

    Explication :
    vous devez tout d’abord imaginez un budget en équilibre :

    Le fait est que le rythme des dépense et des recette est asynchrone (c’est le point essentiel) ; c’est a dire que le moment des dépense et des recette ne sont pas les même : les dépense sont grosso modo également répartie sur l’année, mais les recettes sont inégalement répartie sur une année ; la TVA vient lisser, alors que l’impôt sur le revenu se paye en fin d’année par exemple. il y a donc un décalage entre le moment des recettes et le moment des dépenses.

    cette différence infra-annuelle de « petit » moment (quelque jours), pourrait aisément être comblé par une avance de la BDF, sans frais, car la BDF à la garantie de la loi de finance qui par l’impôt viendra rembourser cette avance.

    or , les loi de 1973/1993 et traité européen rendent impossible cette pratique, qui pourtant est quasi sans effet sur l’inflation. ce qui oblige les Etats, pour combler, ces trous spontané à emprunter sur le marché. mais ce ne sont pas des emprunt a quelque jour non plus, car pour si peu de temps, les taux serait proche de zéro, soit sans intérêt pour le péteur et inutile sur le plan de la rentabilité pour lui. De fait, la durée est au minimum de quelque moi, au taux du marché.

    dans ces conditions, et je parle d’un budget en équilibre, l’endettement est un phénomène inévitable, c’est une sorte de contrat forcé, par défaut. 

    il est aussi intéressant de noter que les emprunt se faisant par adjudication avec un taux plancher, mais pas avec de taux plafond. autrement dit, l’Etat ne peut que difficilement négocier son taux d’endettement. Pire, cela laisse, une place de flou sur les dépense futur de l’Etat, car au moment ou il vote le budget, il ne sait pas précisément de combien sera le taux durant l’année a suivre. contrairement a un particulier qui peut maitriser ses dépenses, car s’il a emprunter un taux fixe, il sait quelle seront ses mensualité pour le année a venir.

    nous arrivons donc a un moment clée, qui est le changement d’année, une partie des emprunts sera reporté sur l’exercice suivant, grévant ainsi le budget de dépense « utile » (un service pour le contribuable) pour cette même année. le processus se répète chaque année. il a alors 3 voies ;

    1- les recettes augmentent, pour garder le même niveau de service, soit en augmentant l’assiette ou les taux d’imposition, soit qu’il y a une meilleurs année économique avec plus de taxe rentrant due a cet effet.

    2- les dépenses « utiles »diminuent, avec des recettes stable

    3- on fait du déficit, c’est a dire qu’on émet des bons du trésor en surplus des recettes

    dans la réalité, les 3 sont mélangés

     première conclusion ; il existe une dette structurelle qui dans le cadre d’un budget équilibré, qui compresse les dépenses « utile », qui telle que démontré ici est indépendante de l’existence d’un déficit.

    deuxième conclusion ; il existe aussi deux source de déficits ; celui résultant de l’effet de compression (si on souhaite garder le même niveau de service), lesquelles se renouvellent mécaniquement année sur année, et le déficit politique (niche fiscale, sauvetage de banque, dépense superflue...ect), qu’on appellera dette conjoncturelle.

    remarque finale : l’alternance politique ump-ps, consiste pour le premier a provoquer de le déficit, et au second en privatisant au nom de la rigueur.


  • le journal de personne le journal de personne 28 mars 2011 21:33

    T’es Trop Con !

    Peut-on mettre un terme à cette fuite en avant de tout un continent qui s’appauvrit, qui voit creuser ses déficits et fondre ses acquis ?
    Après de longues études, nos chercheurs ont fini par mettre le doigt sur l’origine de cette anomalie : il s’agit de la connerie.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/tes-trop-con/


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