vendredi 21 décembre 2012 - par Caleb Irri

L’évasion fiscale comme symptôme de la schizophrénie ambiante

Comme tant d’autres avant lui, Gérard Depardieu quitte la France pour aller s’installer en Belgique, là où les lois fiscales sont plus protectrices…

Ce n’est donc ni le premier ni le dernier à agir de la sorte, et nombreux sont les riches qui se laissent tenter par l’évasion fiscale, ou pour être plus poli « l’optimisation fiscale ». Rien de bien nouveau sous le soleil en définitive.

Je ne sais si c’est parce que le moment est « mal choisi » ou si c’est parce qu’il est estampillé « de gauche » (ce qui date quand même un peu), mais traiter Gérard Depardieu de « minable » parce qu’il agit ainsi (comme les autres donc) n’a pas de sens : si les lois l’y autorisent, comment espérer que l’optimisation fiscale ne soit pas préférée à un « patriotisme » qui n’a aucune raison d’être privilégié par rapport aux règles « supra-nationales » qui instaurent que l’intérêt individuel prime sur toutes les autres considérations ?

Ce qui aurait été minable, c’est justement qu’un individu riche ne profite pas des possibilités offertes par un Etat complice pour lui permettre de conserver « le plus possible » de son argent, selon les règles établies et acceptées par ceux-là même qui critiquent aujourd’hui des comportements qu’ils ont eux-mêmes légalisé (et dont ils profitent parfois) : la maximisation du profit.

Car il ne faut pas oublier une chose : nous vivons à l’intérieur du cadre capitalisme, et ce sont donc les règles capitalistes qui s’appliquent : payer ses impôts en France alors qu’on a les moyens de n’en pas payer du tout (ou moins), c ‘est presque une faute de gestion. C’est perdre de l’argent « bêtement », et mettre de la morale là où rien ne l’exige.

Alors que tous les économistes du monde s’échinent depuis des décennies à nous expliquer que la somme des intérêts individuels contribue à la satisfaction de l’intérêt général (la fameuse « main invisible »), on voudrait aujourd’hui nous faire croire que le « patriotisme » doit l’emporter sur la rationalisation de l’individu ?

Mais c’est le patriotisme qui va à l’encontre du système, pas le comportement des exilés fiscaux, qui sont eux tout-à-fait rationnels ! Comment reprocher à un homme de ne penser qu’à lui, alors même que c’est le premier principe du système que le monde entier défend absolument ?

A travers cet exemple symbolique mais néanmoins banal, c’est la contradiction inhérente au capitalisme qui se trouve ainsi mise en lumière : la rationalité c’est l’égoïsme, l’individualisme, tandis que c’est la solidarité qui est du point de vue capitaliste totalement irrationnelle. Et en même temps que nous acceptons ce principe théorique, nous faisons constamment référence au devoir de solidarité (des autres) pour lutter contre l’égoïsme que nous méjugeons d’un point de vue moral.

Il serait temps que nos hommes politiques (et nous avec) cessent leur hypocrisie : le capitalisme fonctionne selon des règles qui sont instituées internationalement d’abord, nationalement ensuite, et seuls les gouvernements ont le pouvoir de changer ces règles (et nous celui de changer nos gouvernants). L’optimisation n’étant pas illégale, les gouvernants n’ont qu’à faire voter de nouvelles lois pour la rendre illégale. Changeons nos gouvernants pour qu’ils modifient les lois, supprimons les paradis fiscaux ou rendons-les inaccessibles, et le problème sera réglé…

Il serait temps aussi que nous comprenions que ce ne sont pas les hommes qui sont à blâmer mais le système qui les conduit à cette schizophrénie entre leur propre morale et les contraintes établies par le système de « maximisation du profit ». Car comment savoir à partir de quand cessons-nous d’être égoïstes pour devenir irrationnels… au point de devenir altruiste ? Tout dépend le point de vue qu’on adopte, moral ou capitaliste !

C’est donc aux hommes politiques de faire cesser cette schizophrénie, car ce sont eux qui ont le pouvoir de faire la Loi ; et qu’ils n’aillent pas ensuite critiquer ceux qui la suivent…

Et pour nous, qui sommes si prompts à dénoncer l’égoïsme des autres, n’oublions jamais de nous poser cette question : « et moi, si j’étais à sa place, qu’est-ce que je ferais ? »

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr



21 réactions


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral 21 décembre 2012 09:15

    il ne s’agit meme pas de capitalisme. La question de l’harmonisation fiscale n’est pas transnationale mais juste locale. Exemple concret : la contribution territoriale (taxe pro) ou la taxe d’habitation. Elle change d’une ville à l’autre. 


    Accuse t on pour autant les habitants de Puteaux de faire du dumping fiscal par rapport à Sevran ou Meaux ?

  • Fergus Fergus 21 décembre 2012 09:34

    Bonjour, Caleb.

    « Comment reprocher à un homme de ne penser qu’à lui, alors même que c’est le premier principe du système que le monde entier défend absolument ? » écrivez-vous.

    Faux ! Partout, la solidarité existe, à des degrés divers. Ici, elle est étatique ; là elle est privée ; ailleurs, elle combine les deux. Mais nulle part les plus faibles, les handicapés, les indigents, les personnes âgées ne pourraient survivre dans un monde d’une telle dureté si la solidarité n’existait pas.

    L’imposition a pour objet de rendre systématique cette solidarité au lieu de la laisser aux seules initiatives privées. De même la péréquation des tarifs a pour but de rendre les territoires solidaires. La solidarité est donc l’un des fondements de la société, même si le système libéral agite comme un étendard l’individualisme comme la clé de voûte de l’organisation sociale.


    • caleb irri 21 décembre 2012 21:36

      @ Fergus

      Heureusement qu’elle existe encore ! mais elle va à l’encontre des principes capitalistes. La solidarité est le résultat d’une lutte entre notre morale humaniste et les contraintes économiques auxquelles nous sommes soumis : je voudrais bien donner mais si c’est pour me mettre financièrement en danger, moi ou mes proches, dois-je le faire quand même ?

      Et si effectivement l’Etat-Providence a été créé pour lutter contre les excès du capitalisme, force est de constater que cet Etat-providence se réduit peu à peu à peau de chagrin. L’Etat lui-même est aujourd’hui, à travers la mondialisation, contraint à cette schizophrénie : il voudrait bien aider plus sans doute, mais les dettes se creusent à mesure que la pauvreté augmente. Et l’Etat doit respecter un taux d’endettement « satisfaisant » pour continuer à emprunter sur les marchés.

      La solidarité et le capitalisme sont opposés à tous les niveaux, individuel ou étatique. Plus il y a de capitalisme et moins il y a de solidarité, plus il y a de solidarité et moins il y a de capitalisme.


  • COLRE COLRE 21 décembre 2012 11:49

    A observer aussi la tendance séparatiste de certaines régions. Les visées autonomistes ne sont pas une nouveauté, mai aujourd’hui, au lieu d’être surtout soutenues par des souhaits d’autonomie culturelle, linguistique et en un mot : politique, elles émergent aujourd’hui d’une motivation supplémentaire : économique.

    Ce séparatisme touchent les régions riches qui ne veulent plus payer pour plus pauvres qu’eux : Catalogne, Ecosse, Flandre, Lombardie, Pays Basque…

    Cet « égoïsme territorial » fait écho à la cupidité ambiante à l’échelle de l’individu, du toujours plus et du tout pour ma gueule, où on piétine sans scrupule la solidarité / fraternité. 

    Une avidité décomplexée, en quelque sorte.


    • Fergus Fergus 21 décembre 2012 14:07

      Bonjour, Colre.

      En réalité, cela fait au moins 15 ou 20 ans que ce séparatisme est en germe. Et il est directement la conséquence de la construction européenne telle qu’elle est conduite : plus le pouvoir se déplace à Bruxelles, plus il détricote les nations en les affaiblissant, et plus il exacerbe les identités régionales.


  • ZenZoe ZenZoe 21 décembre 2012 12:45

    Je suis d’accord à 100% avec l’article.

    @Fergus : je ferais une différence entre la solidarité collective et la solidarité faite à titre personnel.
    En France, nous avons décidé en tant que peuple d’un système collectif de redistribution qui a pour objectif de compenser les injustices. Ce système me semble très juste sur le principe et doit être poursuivi. Ce système est alimenté par nos impôts, rien de plus normal.
    Maintenant, venons-en à la solidarité personnelle, qui doit être saluée bien sûr, mais pourquoi l’exiger de tous, alors que nous vivons déjà dans un système solidaire ? Si l’un d’entre nous décide que ce système ne lui convient plus et décide de quitter le navire, pourquoi l’insulter ? Chacun fait ce qu’il veut et la liberté d’aller et venir ne doit jamais être remise en cause, jamais !

    Je pense que les insultes envoyées à des individus cachent des vérités que beaucoup ne veulent pas voir : notre système fiscal est une gigantesque farce et notre système de redistribution est une déroute quasi complète.
    Pour rappel : près de 50% des gens en France ne paient pas d’impôt. On a tout dit.


    • sleeping-zombie 21 décembre 2012 15:14

      La solidarité est collective ou n’est pas. Solidarité individuelle, c’est un contresens.

      Pour rappel : près de 50% des gens en France ne paient pas d’impôt. On a tout dit.

      Pour rappel : les impôts c’est aussi la TVA. Ce qui fait qu’en terme de taux, un sdf paye plus d’impôts que mamy Bettencourt, papy Arnault ou tonton Depardieu...


    • ZenZoe ZenZoe 21 décembre 2012 16:49

      1) je répondais à Fergus qui parle d’une solidarité privée.
      2) la TVA : l’article parle de l’impôt sur le revenu, et donc moi aussi. Pour la TVA, Depardieu la paiera quand il viendra faire ses courses en France - et certains Français iront payer une TVA ailleurs qu’en France, quand ils partiront en vacances par exemple. Pas de solidarité là-dedans. Ne mélangeons pas tout.


    • Fergus Fergus 21 décembre 2012 17:33

      Bonjour, Zenzoe.

      Personne en France ne paye pas d’impôts, les 50 % en question ne payant certes pas d’impôts directs, mais payant plein pot les impôts indirects comme la TVA. Et comme ces personnes, modestes ou pauvres, doivent dépenser leurs maigres ressources jusqu’au dernier euro pour vivre, elles paient proportionnellement beaucoup plus de taxes que les personnes fortunées.


    • Fergus Fergus 21 décembre 2012 17:36

      Bonjour, Sleeping-zombie.

      Désolé pour le doublon, j’ai répondu à Zenzoe avant d’avoir lu votre commentaire. Je constate que nous sommes d’accord.


    • lulupipistrelle 21 décembre 2012 22:22


      La solidarité comme la responsabilité est toujours individuelle.

      On connait tous ces familles d’esprit qui essayent de vous faire endosser des actes, qui ne sont pas les vôtres, ce sont les mêmes qui vous invitent à une solidarité universelle, et qui se charge, en piochant dans vos poches de l’organiser. On voit le résultat : des millions de pauvres, des sans-abris comme aucune des générations de nos parents et grand-parents n’en ont connu. 

      On sait qu’à l’école on fait le forcing pour que les mômes intègrent l’idée qu’ils devront s’engager dans l’humanitaire.C’est complètement indécent : alors on paye l’Etat et cie pour faire le boulot, mais il faut en plus le faire soi-même...

      Quand on voit comment marche ce pays, il ne peut plus être question de patriotisme mais de honte. 



    • Irina leroyer Irina leroyer 21 décembre 2012 22:40

      ZEn Zoe tu as entièrement raison.


      au lieu de monter du doigt celui qui quitte le pays certainement sans gaîté de coeur, on ferait mieux de se demander comment on en est arrivé là ?

      il n’est évidement pas question de revenir sur la liberté de circulation sans dériver immédiatement vers la dictature (du prolétariat ou d’autre chose) et le totalitarisme.

      en France 50% des gens ne payent pas d’impôts et une quantité incroyable de parasites et de fainéants vivent au dépends de ceux qui triment et ce défoncent pour éviter l’écroulement immédiat du système. pour un grand nombre d’individus, profiteurs et magouilleurs en tout genre, cette situation est si confortable , qu’ils n’ont pas du tout envie que sa change !

      le droit à la paresse qui sévit dans notre pays est insupportable car il n’est pas combattu par les gouvernants. c’est l’installation de l’inaptocratie. c’est un cercle vicieux dont on n’est pas prêt de sortir.

      quand on parle de solidarité, j’ai envie de crier : stop, arrêtez de nous prendre pour des idiots ! 
      ceux qui devraient montrer l’exemple sont les premiers à se gaver des deniers publics : les élus, politiciens et autre hauts fonctionnaires ne pensent qu’à leur carrières et aux privilèges qu’ils vont s’octroyer. Ils forment une sorte de « néo nomanklatura » et eux aussi n’ont surtout pas envie que ça change.

      le résultat est que depuis trop longtemps, on accroît la dette pour des raisons électoralistes et populistes. nous vivons au dessus de nos moyens et le réveil va être amer...

      je ne parle même pas de l’escroquerie que représente le système de retraite par répartition alors que sa faillite est connue et programmée depuis 40 ans !

      alors peut être que le départ massif des forces vives vers l’étranger, a défaut d’une révélation collective et soudaine, provoquera le déclic qui fera changer les choses et remettra les pendules a l’heure...

      Irina







  • paul 21 décembre 2012 17:37

    Tout ce qui n’est pas (encore) interdit est permis, ou, Tout est interdit sauf ce qui est permis .
    Hypocrisie des Politiques qui feignent de s’indigner, sans oser interdire ce qu’ils condamnent .


  • foufouille foufouille 21 décembre 2012 18:44

    « et moi, si j’étais à sa place, qu’est-ce que je ferais ? »

    il lui reste largement de quoi vivre


    • caleb irri 21 décembre 2012 21:52

      @ foufouille

      Je suis d’accord sur le fait qu’il lui reste largement de quoi vivre. Mais à partir de combien finit ce « largement » ?

      A partir du moment où l’on se place d’un point de vue capitaliste (et nous sommes tous contraints à adopter, au moins partiellement, ce point de vue), que faire quand votre conseiller fiscal vous annonce qu’en allant vous installer à quelques kilomètres de la frontière, vous économiserez « tant » et « tant », et que par ailleurs la loi vous y autorise ?

      Selon ce principe, il faut soit avoir une haute conception de la solidarité (quitte à donner 10 pourquoi ne pas donner 20 puisque sur cent il m’en restera encore 80, et pourquoi pas 30 ou 40, et même 90 puisque certains vivent très bien avec 1 ou 2 ?), soit s’asseoir sur ce concept de solidarité en se disant « tout le monde le fait, c’est légal et je vous e...r.e ».

      Ce qui est blâmable, ce sont les citoyens qui acceptent un tel système, ainsi que les politiques qui le protègent. Mais les exilés, que voulez-vous ils suivent tout simplement « LA » règle : maximisation du profit


    • foufouille foufouille 21 décembre 2012 22:00

      pour moi, c’est 3000
      apres c’est inutile, sauf grabataire


    • Irina leroyer Irina leroyer 21 décembre 2012 23:01

      foufouille, ce que tu propose s’appelle le nivellement par le bas ! 


      ce principe issu de l’aigreur et de la jalousie n’entraîne que misère et paupérisation !

      il faut se méfier des « solutions simplistes » qui malheureusement sous souvent appliquées dans notre pays : on a besoins de sous et bien on augmente les impôts ! pas besoin d’ être sorti de l’ENA ou de SciencesPO pour avoir trouvé cette solution ! 

      un matin en me réveillant je constate que ma bourse est vide. je croise un passant dans la rue qui me parait financièrement mieux pourvu que moi, dans un esprit de justice sociale, je lui donne un coup de matraque et m’empare de son portefeuille ; j’ai donc résolu mon problème, mais seulement temporairement !   en effet, le lendemain, en me réveillant je constate a nouveau que ma bourse est encore une fois vide. je me mets donc à la recherche de l’individu providentiel que je vais pouvoir matraquer en bonne conscience pour m’emparer se son portefeuille. malheureusement je ne le trouve pas il est parti loin et est hors de portée. par contre un autre type, plus fort que moi, me donne un coup de matraque et s’empare de mes vêtements (car ma bourse est vide) dans un esprit de justice sociale car les siens sont rapiécés et sales. finalement dans un tel processus , les solutions simplistes font que je me retrouve nue comme un ver ....

      à méditer

      Irina

  • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 21 décembre 2012 23:40


    Le plus perturbant au-delà du caractère épiphénoménal de la fugue de Gégé est de se dire qu’il y a de cela un siècle ou plus, nos aïeux se déchiraient sur des la laïcité, Dreyfus, etc... aujourd’hui la France est divisée entre les pro-Gégé et les pro-Torreton : bref on s’excite sur deux acteurs...Les limites entre la Cité et le théâtre de boulevard semblant de moins en moins distinguables...

    pour autant, effectivement nos deux « bouffons » jouent là involontairement et à leur manière le rôle de leurs vies (du moment qu’on saisisse la trame de cette gigantesque pièce en cours) en symbolisant non pas forcément une schizophrénie ambiante entre valeurs morales ou éthique et modèle économique, mais notre approche (en permanente accélération) d’un moment historique de rupture où les contradictions internes de notre modèle « démocratie libérale » (de nature essentiellement oxymorique du moment qu’il y aura à l’évidence à un moment ou l’autre conflit entre principe de la dictature de la majorité et primauté des libertés individuelles) sur base « capitaliste » ne pourront plus être contenues à coup de clientèlisme, populo-démagogie ou sociétal on demand...

    Etrangement aussi, alors qu’on assiste au sein de tout l’Occident (et ici les USA inclus) à la montée des tensions et clivages qu’ils soient d’ordre socioculturels, économiques, idéologiques (quoique là j’hésite les frontières étant de plus en plus difficile à distinguer et avec cela la menace de l’avènement d’idéologie synthétique dont le seul cas historique connu fut le nazisme) : tensions et clivages se manifestant par fragmentation, particularisation sociétale, socioculturelle et économique, et qui en soient nous annoncent bel et bien que nous nous approchons d’un moment historique où il faudra résoudre ces contradictions internes au risque d’une implosion : il semble que cela ne soit pas envisager ou considérer plus que cela.

    Pas plus que ces débats récurrents sur taxes et impositions ne considèrent que si ces tensions et clivages s’affirment et se renforcent effectivement, le progrés technologique continuant rendra caducs ces débats même : du fait que c’est vraisemblablement vers le SANS-emploi massif voir total que nous nous dirigeons (une, deux générations maxi) et non un retour du plein-emploi : du moment que ET la valeur du travail-effort humain s’approchera de plus en plus de zero, DE MEME que celle du travail-cerveau humain peu aprés : autant dire qu’à ce moment-là, l’idée d’imposer ou taxer des masses d’individus sans emploi apparaitra aussi absurde que de restaurer aujourd’hui la gabelle.

    Déjà le passage (prédictible) à une économie de services, avec pour corrolaire une désindustrialisation massive, n’avait pas été anticipé et a eu les conséquences que l’on connait : on peut résolument se poser la question des capacités d’entendement autant des politiques que des citoyens qui les élisent...pour rappel, le principe de base de la démocratie est que les citoyens disposent de toute leur raison, et de leurs capacités d’entendement...


  • chmoll chmoll 22 décembre 2012 06:55

    la schizophrénie ambiamte de l’exécutif de taxer à tout vas


  • letrader 1er mars 2013 18:31

    Des taxes et des taxes, toujours la même rengaine avec nos dirigeants, bien-sur on entend parler que des riches, et toujours les mêmes qui subissent le coup de ce matraquage. La taxe sur les transaction financière entraîne une véritable fuite des investisseurs vers l’étranger. Taxe qui étrangle les courtiers Français et profite aux courtiers offshore, finalement les dérives des marchés financiers finira par échapper au contrôle de l’État. Le chien qui se mord la queue. 

     smiley

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