lundi 29 septembre 2008 - par Pirate17

La Crise ? Pas pour tout le monde

Le monde de la banque s’affole... la crise gagne du terrain et les faillites ou les nationalisations forcées abordent les rives du vieux continent.
Ce week-end, les Etats-Unis ont peaufiné leur plan de sauvetage de leur économie : 500 milliards d’euros (700 milliards de dollars) injectés dans l’économie pour éviter, peut-être, la catastrophe.

Une fois de plus les pertes sont nationalisées. Car c’est bien des poches des contribuables américains que ces milliards vont sortir. Soit par l’augmentation des impôts, soit, pire, par la réduction des aides sociales. Ce sont les victimes du système qui paieront ! Qui paieront pour les erreurs de ceux qui depuis des années se conduisent en rapaces autant pour faire gagner leurs banques au prix de risques insensés, que pour s’en mettre plein les poches grâce aux cumuls des salaires sidérants et des stock-options hallucinantes.

Ainsi le PDG de Lehman Brothers, banque déclarée en faillite depuis une semaine, s’est mis dans les poches entre 1997 et 2007 quelque 350 millions d’euros et 32 millions rien que pour l’année 2007 ! Pour vous donner une idée plus juste de l’avidité hors norme de ce monsieur, cela représente 12 000 euros de l’heure travaillée (1 400 fois le Smic...) !
Tout cela pour mener une banque au sommet dixit les analystes l’an dernier lorsqu’il était de bon ton de flatter les puissants, mais, réellement, pour mener une banque à la faillite comme le démontrent les événements.

Les contribuables des Etats-Unis paieront pour les erreurs de ce monsieur, qui lui n’est pas encore réduit à la soupe populaire.
En période de crise, disposant d’importantes liquidités, s’il n’a pas tout dépensé, il peut même faire de mirobolants profits supplémentaires qui contribueront, si besoin était, à mettre sa famille à l’abri du besoin pour plusieurs générations...

Une fois de plus les profits ont été encaissés et les pertes, elles, sont assumées par les victimes !
More...Nous, Français, connaissons le système pour l’avoir vécu du temps du Crédit lyonnais ! Et nous le vivons en ce moment car, d’après vous, qui passera à la caisse pour donner 400 millions d’euros à Tapie ?

En Europe, la contagion gagne et Fortis a été nationalisée cette nuit par un habile montage englobant le gouvernement belge et le gouvernement néerlandais. Les libéraux, bien discrets en ce moment, les amoureux du marché qui s’autorégule, de la main invisible, du non-interventionnisme de l’Etat dans leurs petites affaires, ont avalé leurs chapeaux et en ont appelé à l’Etat providence : 11,2 milliards d’euros pour sauver ce banquassureur défaillant.
En Grande-Bretagne, ce sont également les pouvoirs publics qui ont sauvé cette nuit B&B de la faillite.

Verra-t-on des commissions d’enquêtes contrôler la gestion et reprendre les colossaux profits encaissés par les dirigeants ces dernières années grâce aux stock-options, censées, à l’origine, récompenser la performance et qui au fil du temps sont devenues un moyen de se partager le magot...

Rappelez-vous les cris d’horreur entendus lors du projet de taxation de ces stock-options il y a deux ans... "Pas touche à notre cagnotte durement gagnée, cela nous démotiverait et nous serions obligés d’aller exercer nos brillantes compétences ailleurs..." Et regardez la complaisance d’une presse de caniveau prompte à nous exhiber le train de vie des "rois " du Cac 40" et des "fils de…" qu’il convenait d’admirer comme les nouveaux messies d’un monde vendu à Mamon... (Ah zut, les discours du pape ont laissé des traces...).

Alors, aujourd’hui, il est facile de jouer les Matamore comme l’a fait Sarkozy en promettant l’intervention de l’Etat pour sauver tout le monde, voire pour sauver le monde. Le chevalier blanc a malheureusement une tunique bien tachée et les mains sales de celui qui les a mis trop longtemps dans le bocal à confiture... Lui, l’ami des puissants, l’amoureux de yachts et des habitations de luxe, le frère des puissants, le serviteur zélé des princes de la finance, le sauveur du tout-à-l’égout des grands bourgeois de Cap Nègre, le bouclier fiscal à lui tout seul, peut toujours sortir des trémolos dans des discours à destination du cochon de contribuable qu’il a trompé et qu’il s’apprête à dépecer, il ne trompe personne !

Quelles que soient les analyses divergentes des spécialistes autoproclamés, quelles que soient les annonces contradictoires et lénifiantes de Mme Lagarde, quelles que soient les promesses du président qui ne peut tirer que des chèques sans provisions, une seule chose est sûre : les contribuables paieront pour les erreurs de ceux qui s’enrichissaient en les méprisant...

Alain Renaldini



68 réactions


  • millesime 29 septembre 2008 11:43

    quand les politiques "abandonnent" la presque totalité de leur pouvoir aux financiers, voila ce que çà donne...privatisation des profits...mutualisation des pertes... !
    j’ai souvenir d’une présentation de Jean Peyrelevade qui en préambule disait rien ne remplace l’économie de marché...mais croire que le marché peut s’autoréguler est une vue de l’esprit...(qui risque de nous amener droit dans le mur...nous y sommes).
    il soulignait que le moteur de l’économie mondiale souffrait des graves dysfonctionnements et qu’il fallait donc régler ce moteur si l’on voulait pas aller droit dans le mur... !
    les anglo-saxons n’ont jamais rien voulu savoir en matière de régulation... !
    voir mon blog


  • mac 29 septembre 2008 12:05

    Tous ces plans de sauvetage ressemblent beaucoup à une demande de raçon du cartel des banques et de la finance aux contribuables.
    Pendant des années ils ont laissé la situation pourrir lamentablement et maintenant laissent le choix aux contribuables soit de payer soit de couler avec eux.
    Tous ceci semble foncièrement malhonnête et ne s’est pas fait sans un minimun de bienvaillance des politiques car contrairement à ce qu’ils disent la crise était prévisible depuis plusieurs années.Il suffit d’une bonne recherche sur Internet pour s’en convaincre.



    • Marcus 29 septembre 2008 12:53

      Bonjour Mac,

      Bien d’accord avec vous et voilà une petite phrase (piqué au hasard dans le net) qui résume, à mes yeux, parfaitement la cituation actuelle :

      Martin Wolf, éditorialiste au Financial Times, donne une excellente définition de notre système financier :
       « La finance moderne se résume à ôter les risques des épaules de ceux qui sont capables de les porter (les banques), pour les mettre sur les épaules de ceux qui sont incapables de les comprendre (je rajoute : "Nous"). »

      Le système parfait en fait....



    • Gilles Gilles 29 septembre 2008 15:05

      Marcus

      «  La finance moderne se résume à ôter les risques des épaules de ceux qui sont capables de les porter (les banques), pour les mettre sur les épaules de ceux qui sont incapables de les comprendre (je rajoute : "Nous"). »

      A un détail prêt. Il semble maintenant acquis, que les banquiers EUX MEMES, ne comprennaient pas les complexes montages financiers issus du cerveau de matheux et tributaires de logiciels imbitables. Apparement les agences de notation, sur lesquelles repose toute l’évaluation du risque pour les tiers, ont avoué qu’elles n’y captaient que couic


  • Emile Red Emile Red 29 septembre 2008 12:05

    Je suis d’accord avec l"article, un point, cependant, me gène beaucoup.
    M l’Auteur, vous dites être militant PS, comment donc assumez vous cet article et la position du PS vis à vis de l’économie de marché ?
    N’oublions pas que le PS est depuis longtemps membre du jeu libéral, depuis que le service publique a commencé à être demantelé pièce par pièce sans aucun profit pour les citoyens.
    Vous ne pouvez cautionner ces pratiques, virer au côté des DSK, et autres socio traitres et en même temps analyser négativement ce qui est le résultat de l’idéologie que vos amis défendent, vous le dites par ailleurs, " Nous n’entendons plus les libéraux"... Pourtant on entend beaucoup le PS, paradoxal non ?


  • manuelarm 29 septembre 2008 12:10

    @ auteur
    Encore un raccourci, le fait de créer un organisme étatique pour gérer les dettes pourri, ne veut pas forcément dire que le contribuable va payer, s’il décide d’emmettre des bons du trésors , la garantie sera assuré par des instistutions financières ou des épargnants. Mais si on regarde tout les crise précedente tout le monde va payer contribuables investiseurs..
    De plus autre chose, on dit les bénéfices sont privariser, cela est faux également, toute entreprise paye l’impôt de société donc en france 33% des bénéfices brut sont nationalisé.


    • Emile Red Emile Red 29 septembre 2008 12:18

      Donc ce n’est pas faux puisque 67 % ne sont pas nationalisés.
      Vivre en société ou vivre de la société implique qu’on participe à son fonctionnement, alors plaindre celui qui paie des impôts quand ce même payeur profite sans limite de l’état n’est pas banal.
      De plus affirmer que les entreprises paient uniformément 33% est un mensonge absolu, comment en ce cas expliquez vous la prolifération des conseillers fiscaux ?


    • manuelarm 29 septembre 2008 12:19

       autre chose, sur le président de lehman, la seule chose que l’on peut regretter c’est qu’il ne paie pas impôts en france car dans ce cas le trésor public aurait récupéré plus de la moitié de ses revenus en impôt.


    • manuelarm 29 septembre 2008 13:33

      Votre commentaire va dans mon sens, 67% sont privatisé, donc il est faux de dire que les bénéfices sont privatisé.
      Sinon pour les conseillers, je ne vois pas le problème, ce sont les lois fiscales qui permettent de payer moins d’impôt, Il faut se retourner contre l’etat.



    • manuelarm 29 septembre 2008 14:03

      @ Emile red

      Deuxiemement , je vous conseille d’arrêter vos raisonnement en mode croisière, je ne me plains pas du tout des impôt, je touve même que c’est une nécessité. Par contre ce que je deteste c’est la mauvaise foi de certains, qui nous concocte des slogans faux, ou donnant des explication biaisées sur une situation, car dans ce cas il ne valent pas mieux que nos dirigeant ou que les journalistes encartés. Et pour finir, si vous préferer une société obscurantiste, ou les gens doivent rester dans l’ignorance pourquoi pas, pour moi, je préférerai une société plus ouvert et qui soit capable de vraiment réflechir par soi-même, jusque’à present de l’extrême droite à l’extrême gauche, les méthodes utilisées sont les mêmes, explication simpliste, voir mensonge par ommisions etc... En un mots vivement la fin des partis politiques de tout bord.


    • Traroth Traroth 29 septembre 2008 15:17

      L’impôt que payent les sociétés n’a rien à voir là dedans. Les entreprises payent des impôts car elles profitent de l’existence de l’Etat, comme n’importe quelle personne morale ou physique. Mais elle fait malgré tout des profits. Et quand elle fait des pertes, au nom de quoi, fondamentalement, l’Etat devrait-il intervenir pour les couvrir ? Les impôts que paient les entreprises ne sont pas une assurance pour les périodes de vaches maigres, mais une contribution à l’existence de la nation, parce que les entreprises ont besoin que les écoles fonctionnent, que les trains roulent et que la police maintienne l’ordre.


    • manuelarm 29 septembre 2008 15:36

      vous n’avez pas compris mon propos, je dénonce seulement la simplicité du slogan, qui cache la compléxite du système, et qui au bout du compte ne fait qu’induire en erreur. De plus, il est difficile de savoir qui va payer puisqu’on ne sait rien du plan de sauvetage et ses modalités, et si on regarde comment ont été résolu des crise similaire tout les agents économique ont mis la main à la poche (contribuable et investisseur).


    • Pirate17 Pirate17 29 septembre 2008 21:52

      Poujade, pas mort...


    • karg se 30 septembre 2008 10:04

      Laisse tomber ils sont pas là pour réfléchir mais pour qu’on leur servent la soupe. C’est pas la faute des salaires mirobolants des patrons si la crise arrive, mais pour eux ça explique tous. Au passage c’est le premier à croire au mythe de l’immobilier qui fait que monter, et c’est ce mythe qui explique les dérapages des crédits et la crise actuelle.

      Rappelez-vous les cris d’horreur entendus lors du projet de taxation de ces stock-options il y a deux ans

      Les stock options sont taxés :

      1. Le rabais

      Il est considéré comme un salaire et doit donc être déclaré au titre des revenus de l’année de la levée de l’option. Il est taxé à l’impôt progressif sur le revenu et est soumis aux cotisations sociales, au-delà de 5% de la valeur réelle de l’action au jour de l’attribution de l’option (10% pour les options émises entre le 1er janvier 1990 et le 30 juin 1993).

      Exemple : une option attribuée le 1/1/97 est levée le 1/2/99. Le prix d’attribution de l’action est fixé le 1er janvier 1997 à 6 €, alors que sa valeur réelle à cette date était de 10 € ; le rabais consenti est de 4 € (10-6). Le bénéficiaire de l’option devra déclarer, au titre des revenus de l’année 1999, 3,5 € [4-(10 x 5%)].

      2. La plus-value de cession.

      Elle est imposée selon le régime des plus-values mobilières au taux de 26% (prélèvements sociaux de 10% compris) si le seuil de cession de l’ensemble du portefeuille du contribuable est dépassé.

      3. La plus-value d’acquisition

      Le régime d’imposition de la plus-value d’acquisition dépend de la date d’attribution de l’option :
      Si l’attribution a eu lieu avant le 20 septembre 1995, les options sont soumises au régime des plus values mobilières au taux de 26% si le seuil de cession de 7650 € est franchi. Le délai d’indisponibilité est de 5 ans.
      Si l’option a été attribuée entre le 20 septembre 1995 et le 26 avril 2000, le contribuable choisi entre le régime des plus values mobilières au taux de 40% (prélèvements sociaux compris) si le seuil de cession est atteint, et l’impôt sur le revenu au titre des traitements et salaires. Le délai d’indisponibilité est également de 5 ans.
      Dans le cas d’options attribuées après le 27 avril 2000, l’indisponibilité est alors de 4 ans. Passé ce délai, les plus values sont imposées au taux de 40% jusqu’à 152 500 € puis 50% au-delà (prélèvements sociaux inclus). Si le détenteur des options les conserve encore 2 années supplémentaires, le taux d’imposition est alors de 26% en deçà de 152 500 € et de 40% au-delà de ce montant.

      Si le titulaire des options les vend avant l’échéance de la période d’indisponibilité, la plus-value d’acquisition est soumise comme un salaire à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, selon un système de quotient. Cette taxation ne s’applique pas en cas de licenciement, mise à la retraite, décès ou invalidité. On soumet alors la plus-value d’acquisition au régime des plus-values mobilières.

      Le reste est à l’avenant.


  • omar omar 29 septembre 2008 12:16

    En effet nous voila dans la mouise pour un bout de temps encore. Que faire ? Bonne question et tout bien réfléchi, il n’y a pas énormément de moyens d’action efficaces à part voter pour les bonnes personnes au bon moment.

    Et encore, là aussi c’est pas gagné, car chacun à sa petite idée sur les hommes politiques capable de mener le bateau sur des rivages surs. Il y a bien sur des hommes politiques modérés et avisés qui nous ont averti depuis belle lurette que l’autorégulation du marché nous mèneraient droit au mur, mais à ce moment là ces personnes ont été superbement ignorées. On leur a préféré ceux qui criaient au loup, ceux qui promettaient de contenir l’immigration et la violence dans les banlieues, ceux qui proposaient de dépénaliser les crimes des cols blancs, nous y voilà.

    Dans tous les cas, l’action collective étant grâvement compromise (nous sommes trop individualistes) il ne reste guère que l’action individuelle dont l’efficacité laisse quelque peu à désirer. Il reste qu’il n’est jamais trop tard pour l’éducation et l’explication en espérant que cela serve de leçon et que l’on oublie pas de si tôt.



  • mac 29 septembre 2008 12:23

    "Mais si on regarde tout les crise précedente tout le monde va payer contribuables investiseurs.. "

    Les contribuables paieront certainement mais pas tous les investisseurs (qui pour certains se sont retirés du merdier depuis bien longtemps) a commencer par certains dirigeants incompétents (ou malhonnêtes ?) qui ont plus de chances de finir aux Bahamas qu’aux restos du coeur.




  • Pirate17 Pirate17 29 septembre 2008 12:29

    Puisque vous m’interpelez sur ma position en tant que militant, je ne peux que me faire un devoir de répondre.
    Tout d’abord amalgamer le PS et le courant libéral économique relève de la mauvaise fois ou du raccourci rapide.
    En effet, en face du Néo-libéralisme, prôner par un certain nombre de conseillers de Sarkozy (ainsi que par d’autres conseillers outre atlantique) nous trouvons les théories alternatives. Celles dont se recommandent les socialistes entre autres.

    Elles ont été développées notamment par Keynes d’où le terme Economie Keynésienne. Il existe un certains nombre de courant dont les quatre principaux sont :
    Commerce international : L’Etat peut intervenir pour faciliter la création de « champions nationaux » ou selon Leeds, pour protéger le marché intérieur (pour permettre la naissance d’industries nouvelles). L’exemple le plus évident est la politique japonaise dans les année 70 avec un taux d’importation inférieur à 3 %. La jeune industrie japonaise s’est développée dans un cocon protectionniste et, une fois devenue adulte a pu se lancer dans le conquête du marché mondial (voir le développement de l’industrie automobile)
    Système national d’innovation : L’Etat joue un rôle important dans la mise en relation des acteurs de l’innovation : recherche, industrie, laboratoires, facultés…
    Système géographique : L’Etat joue un rôle dans la mise en relation territoriale et les développements des territoires. La création de pôles de compétitivité, par exemple, procède de ce système.
    Système évolutionniste : Ce système considère que les vraies valeurs qui fondent le développement économique se trouvent dans le savoir-faire, les compétences et le capital humain. L’Etat jouera donc un rôle important dans la formation, initiale ou récurrente.

    Dans ces quatre courants, l’Etat n’est pas spectateur. Il est un acteur important, quelquefois l’acteur principal, souvent l’initiateur. Ceci présume donc de la présence d’un Etat fort. Cette puissance publique doit être soutenue par des ressources importantes, venues de l’impôt, un impôt qui doit être, bien sur, équitable, progressif, et surtout redistributif.
    Je ne veux évidemment pas vous assener un cours d’économie, car je n’ai pas le talent de Thomas Piketty ou de Liëm Hoang Ngoc, mais il existent des voies alternatives entre le tout libéral et le tout étatique.

    Hélas ces voies sont quelques fois oubliées car l’interventionnisme étatique est trés mal vécu (hors périodes de crise) par le MEDEF qui a l’oreille de l’Elysée...

    Amitiés socialistes


    • Emile Red Emile Red 29 septembre 2008 13:02

      Tout cela est du blabla, désolé, l’économie libérale n’existe nulle part comme n’existe nulle par l’économie Keynésienne.
      Que ce soit du côté du manche ou du côté du balai, les deux servent à balayer, c’est à dire, permettre aux entreprises de faire de l’argent, la redistribution n’est qu’un détail que le PS n’a jamais mis en oeuvre, comme il a privatisé à tour de bras, sur les grands process économiques il est en accord avec la droite libérale, le vote de la constitution n’en est que la preuve flagrante.
      Entendons bien que le libéralisme de droite est un libéralisme de pouvoir comme l’est celui du PS, non pas une lecture applicante de Smith, mais un amalgame politique qui penche plus ou moins vers le social ou le marché.
      Le fatalisme face aux problèmes sociaux montre bien, l’incompréhension sociale et la stérilité du discours, lorsqu’il faut répondre par des actes, le PS ne sait comment réagir n’ayant aucune ligne directrice alors de façon systèmique il est absent, préférant les plateaux télé aux piquets de grève, acceptant de dialoguer avec des sourds plutôt que de s’imposer radicalement, laissant la citoyenneté à la base qui doit lutter seule pour se faire entendre.

      Imaginez vous la déception du licencié par délocalisation, quand il voit X ou Y en plein combat des chefs, alors qu’il les voudrait là à ses côtés, unis, quand l’usine déménage ? Imaginez vous cette femme qui doit payer avec des bons à la caisse de son hyper, aux vues de tous, quand cinq minutes après elle entend qu’un de vos ex allié part avec la caisse avec la bénédiction du gvt et celle implicite du PS ?

      Où il est le PS Keynésien quand on annonce 6000 licenciements chez Renault qu’il a lui même privatisé ?
      Au Zénith, sans doute avec Cali et Trust, ou sous les ors du FMI, ou peut-être buvant le café à l’Elysée, enfin il est absent quand il devrait occuper la place.
      Le PS est un fantôme toujours ailleurs qu’à sa place.


    • Gilles Gilles 29 septembre 2008 15:19

      Pirate 17

      Vous nous parlez d’un PS futuriste là ?

      Car le gouvernement qui a le plus engagé de privatisations, c’est le PS....notamment EADS et les autoroutes, le hold up du siècle.

      Quant à la position du PS sur la constitution et le traité de Lisbonne, totalement illisible même pour des premiers ministres, et qui, entre autre, s’interdit de contrôler la circulation des capitaux et demeure hyper flou sur les services publics...........c’est risible. Pire même, Bruxelles déréglemente à tour de bras, ouvre la concurrence sur les services publics et le PS à accepté ceci sans rechigner.

      Lamy, Strauss Khan... c’est bien des socialo, non ? Virez les alors !

      Entre autre .....

      Alors peut être que votre vision sera demain à l’ordre du jour. Cependant, j’en doute, le PS semble être dominé par un ramassis de politi-couards qui vont dans le sens du vent, pas par des visionnaires courageux prêts à risquer une traversée du désert pour précher leurs convictions au service du peuple.

      Coup de gueule : Qu’avez vous pensé du meeting de Royale ? Dans un tel show de pur marketing électoral, une pure immitation sarkoïque, je me demande pourquoi on s’enmerde encore à parler de politique, vraiment !


    • Pirate17 Pirate17 29 septembre 2008 15:35

       @ Gilles  : vous nous dites : "les autoroutes, le hold up du siècle.". J’ai du rater un épisode car la privatisation des autoroutes n’a jamais été le fait des socialistes !!! A moins que vous considériez que Villepin était, en 2005, un sous-marin de Solférino...

      En outre, je vous rapelle que contrairement à l’UMP, le PS est un parti ou les courants s’expriment. Et expriment des sensibilités qui peuvent être convergentes, c’est le cas au plan social ou différentes, notamment au plan économique. Enfin, plutôt que de relever les petites phrases des ténors en mal de caméra, pourquoi ne pas retourner au projet socialiste et aux écrits de nos experts qui eux, n’ont pas besoin d’une parterre de journalistes pour travailler... En économie, l’Ecole de Paris pourrait ainsi vous inspirer...

      Quant au meeting du Zénith, je n’y étais pas... Si Sarkozy a montré durant la campagne présidentielle que la politique et le spectacle étaient, pour lui, compatibles, ce n’est pas ma conception du genre. Voici au moins un point qui nous rapproche...


    • Gilles Gilles 29 septembre 2008 16:10

      à Pirate

      Il me semble pourtant que le processus de privatisation des autoroutes a commencé sous Jospin avec gayssot. Ok, juste l’ouverture du capital de certaines de ces sociétés, mais on sait bien où ça aboutit. Si le PS avait gagné en 2002 il me parait presque sûr qu’ils auraient continué le processus (manque de pognons dans les caisses.aidant..), quoique peut être moins dramatiquement et mal que Villepin

      D’ailleurs mis à part les autoroutes nombre d’autre entreprises publiques ont été ouvertes au capital sous le PS

      Sinon, évidemment comme vous dîtes il faudrait étudier les idées et programmes des "penseurs" non visibles médiatiquement parlant pour connaitre le fond de la pensée socialiste, ce que je n’ai pas fait.

      Mais on doit aussi et surtout compter aussi sur ceux qui seront chargé de mettre en musique ces politiques...... aussi louables soit-elle. Et là c’est pas trés réjouissant. D’ailleurs ne serait-ce pas d’abord aux éléphants de faire la publicité de leur programme, et d’un programme intelligent pas juste du marketing électoral ?


    • Emile Red Emile Red 29 septembre 2008 21:35

      @ l’auteur

      Vous dites : le PS est un parti ou les courants s’expriment.
      Est ce une astuce sémantique, les courants contraires lorsqu’ils s’affrontent ne s’annullent-ils pas ? Plus loin, ces fameux courants sont ils ceux des militants ou ceux des aparatchiks ? Pourquoi les convergences (?) ne sont ni audibles, ni visibles ?

      Autre affirmation : plutôt que de relever les petites phrases des ténors en mal de caméra, pourquoi ne pas retourner au projet socialiste et aux écrits de nos experts.
      A vous lire, les "tenors" ne représentent qu’eux-même et surtout pas le projet des experts, quid de ce constat, à quand la révolution de palais pour installer les experts en lieu et place des ténors ? Ne comprenez vous pas que cette position est une preuve supplémentaire du décalage et de l’immobilisme entre la base et la tête ? N’avez vous conscience que le PS est un grand paralytique, inerte en bas penseur en haut et incapable de se mouvoir ?

      Vous admettez le parasitisme des oligarques, vous admettez la mouvance en inadequation avec les dirigeants, vous confirmez la non représentativité citoyenne des potentats, mais vous laissez faire, pire vous suivez. Conceptiion interessante de la démocratie (participative ?), je vous repose donc la question d’une manière moins détournée :

      Que foutent les militants dans un parti qui ne correspond pas ou plus à leur démarche ?

      Ou bien :

      Les militants du PS sont ils masos ou simplement léthargiques, pire sont ils si amorphes politiquement qu’ils acceptent tout et n’importe quoi tant que leur confort est préservé ? N’y at-il pas une corrélation entre le maintien au pouvoir de cette argyrocratie, et le hieratisme béat d’une base soumise ? 

      En attendant une réponse sans ambages, des milliers d’emplois disparaîssent, des millions d’euros s’envolent, la précarité gagne du terrain, la misère règne, l’autoritarisme agit, , le populisme s’installe.... et le PS confronte ses idées dans l’inertie la plus totale.

      Ne crpyez vous pas que, finalement, il y a bien 60 millions de militants socialistes avec 60 millions de courants différents dont la moitié ne se reconnaït que dans l’opposition et l’autre dans la majoritén faut-il encore déterminer quelle est cette majorité. Sarko, Le Pen, Besancenot ou Mamère sont tous socialistes, suivant le courant, enfin ils l’affirment tous, quoi leur répondre quand les traditionalistes sont incapables de se définir ou de se positionner légitimement dans la société ?

      Sarko peut sans risque s’approprier Jaures et Blum.


    • logan 30 septembre 2008 06:53

      Les médias sont totalement acquis aux courants les plus à droite du PS, ces courants ( actuellement représentés par SR et Delanoë ) bénéficient de tribunes nombreuses tandis que le reste du PS peut difficilement s’exprimer dans les médias et faire passer ses idées.

      Ainsi il faut différencier l’image du PS transmise par les médias, et le PS réel.

      Donc oui dans le PS il y a des courants, et parmi ces courants fleurissent les idées et les projets. Les courants mis en avant ne sont pas représentatifs car leur seul projet est l’ambition du pouvoir.

      Mais les choses bougent, les idées se transmettent, rien n’est figé.

      Donc vos propos vindicatifs envers le PS sont déplacés et faux. S’ils peuvent s’appliquer à une partie du PS vous n’avez pas à faire de telles généralités surtout quand votre ligne d’horizon et seule source d’information est celle visiblement de la télévision et des journaux, bref pas vraiment la plus objective qui soit.

      Concernant la crise financière, il est constaté qu’elle provient principalement du système monétaire.
      Les pistes soulevées pour résoudre le problème définitivement sont :

      - retirer aux banques privées le pouvoir de création monétaire et le donner à la seule banque centrale

      - bien séparer les différentes activités bancaires comme c’était le cas avant la mondialisation libérale

      - permettre aux états de financer leurs investissements par des emprunts sans intérêts auprès de la banque centrale

      - mettre en place toutes sortes de régulations comme l’interdiction de la titrisation des crédits

      - un gros coup de frein à la spéculation, notament dans le domaine de l’immobilier




    • karg se 30 septembre 2008 10:06

      Tu veux obliger Renault a garder ses employés et à déposer le bilan dans 5 ans ?


    • Emile Red Emile Red 30 septembre 2008 11:46

      @Logan

      Il n’y a rien de vindicatif dans mes propos, et je suis très au fait de ce qui se passe au PS. Seulement personne ne répond jamais à la question, en core vous, vous dites :

      "Ainsi il faut différencier l’image du PS transmise par les médias, et le PS réel.
      Donc oui dans le PS il y a des courants, et parmi ces courants fleurissent les idées et les projets. Les courants mis en avant ne sont pas représentatifs car leur seul projet est l’ambition du pouvoir. "

      Deux idées qui sonnent encore de travers : 

      - d’abord, qui est maître au PS pour transmettre une image médiatique , y aurait-il un PS virtuel, négatif, minoritaire qui monopolise les entrées dans les médias et le reste du parti accepte, supporte et soutien ?

      - ensuite, ce serait la minorité qui détiendrait tous les pouvoirs sans aucune représentativité, et celui qui devient militant grace à l’ouverture médiatique serait donc trompé sur la nature même du parti ?

      Expliquez nous ce laissé-faire, décidement vous restez obscurs, comme l’action de ce parti, pourquoi ne virez vous pas cette minorité agissante ?

      Les citoyens sont en quète de certitude vous leur offrez division, instabilité, il cherche charisme et vous répondez lutte de pouvoir, courants, critiques, ils veulent synthèses et propositions concrètes et immédiates vous annoncez analyses, positions. 

      Que peuvent faire les citoyens de vos propositions banquaires à venir quand aujourd’hui leur compte tourne aux alentours du zero et que leur emploi est menacé ?


    • logan 30 septembre 2008 19:32

      "Deux idées qui sonnent encore de travers :

      d’abord, qui est maître au PS pour transmettre une image médiatique , y aurait-il un PS virtuel, négatif, minoritaire qui monopolise les entrées dans les médias et le reste du parti accepte, supporte et soutien ?
      "

      Le PS se veut être un parti démocratique ( en réalité il ne l’est que très peu ), il possède différents courants, et il est dirigé par une majorité, ce qui veut dire qu’il y a aussi une opposition, dans laquelle je suis.

      La direction et la majorité du PS est composée de, François Hollande qui est le 1er secrétaire, ainsi que grosso modo des mêmes personnes qui sont aujourd’hui divisées entre les 3 motions Collomb, Delanoë et Aubry. Bref le PS est dirigé par l’aile droite et le centre du parti. 

      Il n’y a pas de maître, ce model là correspond plutôt à l’UMP.

      Le PS ayant plusieurs courants, il n’est pas possible qu’il parle d’une seule voix. Certains vous diront que c’est là le problème pour justifier une organisation "dictatoriale".
      Mais cette "liberté d’expression" ne poserait pas de problème de cacophonie si les citoyens étaient bien au fait de la spécifité de l’organisation du PS ( et savaient bien identifier quand il s’agit d’une position officielle et commune du parti, ou quand il s’agit d’une opinion ou d’une idée personnelle d’un de ses membres ), si les médias faisaient bien leur travail citoyen et surtout si la direction du PS était forte et avait un véritable projet.

      S’il est tout à fait normal que François Hollande ainsi que les différents porte-paroles du PS bénéficient de plus de tribunes que le reste des membres du PS du fait qu’ils sont censé exprimer et expliquer dans les médias les positions communes du parti, il est tout à fait anormal que certains socialistes soutenus par les médias comme SR bénéficient d’innombrables tribunes tandis que les membres de l’aile gauche du parti en bénéficient très peu.
      Cette situation est très peu démocratique vu qu’au lieu de remplir leur rôle "citoyen" qui consiste à organiser les débats et les contradictions, les médias se servent de leur pouvoir pour faire la promotion des courants et des personnalités qu’ils soutiennent à l’intérieur du PS et pour faire.
      Mais évidemment le plus gros souci provient de la direction actuelle du PS qui n’a plus vraiment de projet et de vision politique depuis longtemps, qui sombre dans des dérives gestionnaires et électoralistes, et qui un jour se laisse tenté par l’appel du social libéralisme, un autre par l’alter mondialisme, se laissant entrainé la plupart du temps par les directions prises par le PS européen, et qui au bout du compte se coupe des réalités et des gens que le PS est censé protéger ou soutenir, phénomène aggravé par des ambitions personnelles mal placées, enfin ça c’est mon opinion évidemment pas très objective.

      " ensuite, ce serait la minorité qui détiendrait tous les pouvoirs sans aucune représentativité, et celui qui devient militant grace à l’ouverture médiatique serait donc trompé sur la nature même du parti ? "

      Non il y a bien une majorité au pouvoir au PS mais oui les médias trompent les gens sur la nature même du parti en ne relayant que les idées qu’ils soutiennent et en tentant d’étouffer les idées dissidentes. 

      "Expliquez nous ce laissé-faire, décidement vous restez obscurs, comme l’action de ce parti, pourquoi ne virez vous pas cette minorité agissante ? "

      C’est là tout l’enjeu du congrès justement, changer la ligne politique du parti et renouveler les personnes aux différentes responsabilités.

      "Les citoyens sont en quète de certitude vous leur offrez division, instabilité, il cherche charisme et vous répondez lutte de pouvoir, courants, critiques, ils veulent synthèses et propositions concrètes et immédiates vous annoncez analyses, positions. "

      Je vous ai demandé de cesser ces généralités. L’aile gauche du parti socialiste est totalement rassemblée, ce qui tranche avec 30 années consécutives de divisions, et je peux vous assurer que c’est justement le sentiment de responsabilité vis à vis des enjeux actuels, c’est à dire solutionner les différentes crises actuelles, qui a dominé ce rassemblement.
      Et ce sont bien synthèses propositions concrètes à la fois immédiates et aussi sur le long terme que nous faisons, mais encore faudrait il prendre la peine d’aller vous renseigner, il est évident que malheureusement nous ne pouvons pas compter sur les médias pour nous informer trop occupés à faire la promotion des idées qu’ils soutiennent ou à mettre en avant les luttes de pouvoir des personnalités de la majorité sortante.

      "Que peuvent faire les citoyens de vos propositions banquaires à venir quand aujourd’hui leur compte tourne aux alentours du zero et que leur emploi est menacé ?"

      Vous m’avez demandé les solutions contre la crise financière je vous les ai donné, toutes mes excuses s’il n’est pas possible de réformer le système financier d’une baguette magique et si forcément cela doit nécessiter du temps et surtout beaucoup de volonté politique, beaucoup de pédagogie pour expliquer ces solutions et beaucoup de détermination pour obtenir une telle réforme d’abord de nos partenaires européens, ensuite au niveau mondial.

      Concernant le pouvoir d’achat, et l’emploi, là encore l’aile gauche propose un projet ambitieux et cohérent qui va de la réforme vraiment approfondie de la fiscalité, pour la rendre progressive par rapport aux revenus, limiter le plus possible les impots indirects.
      Le but étant de lutter contre les innégalités la pauvreté, libérer les initiatives et les PME d’un système totalement injuste et innefficace pour l’emploi, favoriser l’investissement l’embauche et le respect de l’environnement, lutter contre la rente et limiter la financiarisation.
      Ce projet propose aussi comme pillier l’augmentation des pensions et des salaires, le fameux point tabou tellement l’idéologie libérale reste imprégniée dans les esprits.
      Ce projet enfin va jusqu’à proposer des réformes du système économique européen, par exemple revenir sur le dogme du libre échange pour protéger les travailleurs européens et permettre le développement de l’industrie dans la zone euro, développer l’interventionnisme européen en augmentant le budget européen et en permettant l’emprunt, renversant ainsi une ligne politique basée sur la concurrence vers l’idée originale d’une union européenne de la coopération ...
      Et enfin ce projet met l’accent sur les solutions collectives en proposant de développer les services publiques, pour immédiatement améliorer la vie quotidienne des gens, et notamment pour résoudre la crise écologique et énergétique. Il est proposé notamment concrètement le développement d’un service publique de l’énergie, nécessitant une renationalisation d’EDF par exemple, afin d’anticiper l’après pétrole et l’après nucléaire.

      La vision globale de la société que nous voulons construire est basée, comme traditionnellement, sur les idées que le développement économique, le développement social et les questions écologiques sont interdépendants, et que la source à tout cela c’est d’abord le développement humain et l’émancipation humaine.
      Nous pensons aussi que l’investissement publique doit prendre, aux cotés de l’investissement privé, toute sa part dans le développement de notre civilisation pour l’orienter dans la direction que démocratiquement nous avons choisit, et pas celle que des élites veulent nous imposer du haut de leurs fortunes colossales, pour cela nous devons donc le libérer des contraintes imposées par le système financier et qui génèrent, pour le profit de quelques uns, un endettement généralisé de notre pays.



  • mac 29 septembre 2008 12:40

    @ l’auteur,
    "Celles dont se recommandent les socialistes entre autres."


    Vous ne pouvez pas nier qu’un certains nombre de socialistes en Europe et même en France se sont tournés vers le libéralisme et ont notamment contribué aux grandes vagues de privatisations que l’on a connues ces dernière années.


  • Emmanuel 29 septembre 2008 13:58

    Le principe qui consiste à créer une bulle financière basée sur une course permanente entre la collecte de nouveaux fonds et des paiements visant à donner confiance s’appelle Cavalerie et n’est ni plus ni moins qu’un escroquerie.

    Seulement là où un escroc standard finit en tôle et rembourse au civil les sommes spoliées, les stars de la finance qui s’en sont mis plein les poches ne sont ni responsables (la responsabilité est collective parait-il) ni coupables (elles n’iront pas en tôle) ni redevables (elles ne rembourseront rien).

    Les Frenchies exilés à Wall-street ou à Londres et qui ont perdu leur emploi s’apprêtent même à revenir au bercail histoire de toucher de grasses indemnités de chômage (voir l’excellentissime billet de Sébastien Fontenelle à ce sujet).

    Foin des relations accumulées par ces rapaces, de la mystique du petit génie nourri au sein de nos grandes écoles, ce qu’il faut pour solder ce triste moment de l’histoire de l’humanité que fût l’hyper-capitalisme financier c’est un Numremberg de la finance qui analyse la responsabilité de chacun, détermine sa culpabilité éventuelle et l’attaque au portefeuille pour les sommes injustement perçues.


    • Pirate17 Pirate17 29 septembre 2008 15:24

      Je crois que nous sommes parfaitement d’accord... Egalement sur le talent de Sébastien Fontenelle...


    • Gilles Gilles 29 septembre 2008 15:25

      Les Frenchies exilés à Wall-street ou à Londres et qui ont perdu leur emploi s’apprêtent même à revenir au bercail histoire de toucher de grasses indemnités de chômage (voir l’excellentissime billet de Sébastien Fontenelle à ce sujet).

      Effectivement, j’ai lu un truc là dessus. Des gars reviennent de Londres, prennent un job au Mc Do quelques semaines et aprés viennent demander des allocs chomage calculées en partie sur leur salaire antérieur.... il y en a qui émargent à 6500 €/mois.... alors qu’ils chiaient sur la France auparavant.

      C’est peut être pour ça que le nombre de chômeurs a augmenté de 40 000 en août. Le retour des traders de Londres et new York ???????

      Dorénavant, quand ceux qui se barrent en conchiant le système français pour faire leur fortune à l’Etranger sans avoir à régler leur du à la société qui leur a permit d’en arriver là où il sont, s’ils reviennent bienvenu, mais sans mendier, Okay... QU’ILS BOSSENT ET PAIENT LEURS IMPOTS


    • Elson Elson 29 septembre 2008 15:52

      @Emmanuel

      Tout à fait d’accord pour punir d’éventuels responsables mais ne laissons pas l’arbre cacher la forêt : le vrai coupable, c’est le système ! Notre président lui-même le reconnait... Et la réforme du système doit se faire en profondeur et non pas s’arrêter à désigner quelques boucs émissaires à la vindicte publique.


  • vin100 29 septembre 2008 14:15

    "Une fois de plus les profits ont été encaissés et les pertes, elles, sont assumées par les victimes !"

    Ah le cri du politiquement correct qui s’effarouche à bon compte sous la facile bannière de la révolte citoyenne !

    Mais que fait on des plus de 50 milliards € que nous dilapidons chaque année en France parce que l’état Français préfère dépenser plus qu’il n’en gagne pour continuer d’assurer les prébendes et privilèges des acquis ?
    Depuis 30 ans ce sont près de 1 200 milliards € que l’étât Français doit et que nous ferons payer à nos enfants et petits enfants.
    Pendant ce temps là, luttons citoyens pour nos acquis car ce serons les autres qui payerons pour nous.

    Nous aussi, vous aussi, vous encaissez chaque jours les profits que d’autres qui n’ont pas le droit de constester et de refuser : nos enfants (les victimes) assumeront parce qu’elles ne pourront faire autrement.

    De grâce, les leçons de morale faites par des Instituteurs !


    • Pirate17 Pirate17 29 septembre 2008 15:21

      En quoi une partie de la population serait moins à même qu’une autre pour parler de morale ? Je ne connais pas votre profession, mais de grâce, ne faites pas de procès d’intention simplistes et populistes envers le corps enseignant... Sarkozy le fait déjà pour vous...


  • frédéric lyon 29 septembre 2008 18:18

    A noter que les Sénateurs Républicains sont d’accord avec les Socialistes Français, puisqu’ils trouvent très difficile d’admettre que l’Etat vole au secours de Banquiers imprudents.

    Il n’est pas du tout certain que les Sénateurs Républicains voteront le Plan Paulson !!


  • impots-utiles.com 29 septembre 2008 18:23

    Christine Ockrent ne semble pas non plus touchée par la crise... elle toucherait 40000 euros par mois , en tant que Directrice Générale de l’Audiovisuel français
    Comme d’ailleurs Alain de Pouzilhac qui lui en est le patron....

    2 bonnes places au chaud pour des gens nommés par Nicolas Sarkozy et payés aux frais des contribuables...

    http://www.impots-utiles.com/crise-financiere-pas-pour-christine-ockrent.php


  • Kalki Kalki 29 septembre 2008 20:23

    Plus mortel qu’un crash économique :
    	Cruel sera le réveil : le krach pétrolier
    Sur agoravox.tv

    http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=20935


  • frédéric lyon 29 septembre 2008 20:24

    Le Plan Paulson a été rejeté par la Chambre des Représentants.


  • ASINUS 29 septembre 2008 20:47

     ça ne resoudras pas la crise , mais alors pour les nerfs.....

    mince !on vas payer les violons du bal alors qu ils dansent !

    . des plumes du goudrons , un arbre et une bonne corde"


    • Emile Red Emile Red 29 septembre 2008 21:49

      Au prix du goudron, il faudrait être fou pour le gaspiller pour ces enflures, huile bouillante et lapidation, 10 points à celui qui touche le nez, un panneau solaire et la pose pour celui qui atteint les 100 pts.


    • ASINUS 29 septembre 2008 22:25

      . des plumes du goudrons , un arbre et une bonne corde"

      yep emile vu qu ils sont pour le tout libéral le tout privatisé


      je me borne a leur proposer la justice privée du juge Roy Bean


  • fred 29 septembre 2008 20:52

     Les banques sont là pour faire du fric. S’il n’y a pas de croissance, alors on casse tout en faisant une guerre. Comme ça, après avoir bien vendu des armes, on peut reconstruire.

    En ce moment, Ils nous tiennent par la main pour y aller d’un bon pas...


  • frédéric lyon 29 septembre 2008 20:55

    Deux Représentants Républicains sur trois ont voté contre le Plan Paulson. Ce qui signifie que les Représentants Démocrates ont accepté un Plan qui permettaient à des banquiers imprudents de s’en tirer à très bon compte, au frais de la princesse !!

    Les sociétés financière plombées doivent vendre des actifs, faire appel à leurs actionnaires ou être liquidées.

    On ne couvre pas des pertes en cédant ses créances douteuses à l’Etat !


    • Pirate17 Pirate17 30 septembre 2008 07:16

      Vous allez un peu vite dans vos affirmations péremptoires : le parlement américain a rejetté le "plan de sauvetage" alors que vous soutenez que deux représentants sur trois l’ont voté ...


    • karg se 30 septembre 2008 10:10

      Lyon toujours des remarques intéressantes : le plan Paulson, négocié avec les démocrates, prévoit le sucrage des goldens parachutes et la nationalisation des banques sauvées (donc revendable). Les républicains refusent cette "socialisation" de l’économie, c’est tout. Des remugles de laisser faire.


  • La main gauche 29 septembre 2008 21:07

    Voici toute l’histoire d’un petit employé de banque qui croyait que son patron gagnait beaucoup plus que lui parce qu’il prenait beaucoup de risques et à qui on explique aujourd’hui que les risques c’est à lui, petit employé de banque, de les assumer, et que le patron il faut le punir ; mais en rêve seulement...

    Pathétique, tout ce gouvernement Sarkosiste qui se réveille avec des têtes et discours de gauchistes alors qu’hier il rêvait de surendetter chaque Français jusqu’à l’os, et qui ne manquera pas d’y retourner à la première occasion...



  • Internaute Internaute 29 septembre 2008 21:11

    En tant que militant politique au PS que pensez-vous des accords de l’Organisation Mondiale du Commerce qui ont été préparés, votés et contre-signés pour la France par les premiers ministres Rocard, Cresson et Beregovoy ?

    Ne voyez-vous pas une contradiction entre l’attitude du PS qui a toujours voté les lois que lui demandait la haute-finance internationale et vos diatribes contre un système qu’il soutient ?

    Pourquoi le PS a-t-il voté toutes les lois sur l’abandon de notre souveraineté et sur la suppression des frontières commerciales ? Pourquoi le PS a-t-il voté toutes les lois de l’Union Européenne favorisant le capital apatride et l’interdépendance des économies nationales au détriment du peuple ? Le PS est un agent actif de la mondialisation dont nous payons aujourd’hui les excès. Il n’est pas le seul, je vous l’accorde, mais ceci n’enlève rien à sa responsabilité dans la crise.

    Effectivement, la crise n’est pas pour tout le monde. Entre le militant qui se bronze à l’Ile de Ré et Ségolène Royal qui encaisse ses 20.000 euros par mois sur le dos des nigauds, le PS sait trés bien où se trouve son intérêt.





    • karg se 30 septembre 2008 10:14

      Je vois pas le rapport entre les accords internationaux et les délires financiers des américains. Sans épargne et surendettés, leurs ménages sont en train de se mettre en faillite, et les banques avec.

      Bien sûr si leur société était devenu moins inégalitaire ils en seraient pas là, mais comme Krugman l’a montré, ils ont fait des choix politiques (réduction de l’aide social, réduction des hautes tranches l’impôt progressif et des taxes sur l’héritages) qui ont étrainés une formidable concentration des richesses.

      Ils assument, Reagan est pour eux le meilleur président.


  • Jean 29 septembre 2008 21:25

     il s’agit pour le pragmatisme américain non pas de sauver "des banquier qui s’en tireront au frais de la princesse" c’est anecdotique, mais de sauver la banque, pas de banque pas de circulation des capitaux


  • Pirate17 Pirate17 29 septembre 2008 21:58

    @ Gilles

    Vos propos relèvent tout de même du procès d’intention...
    Je rappelle d’ailleurs qu’en 2002 les caisses étaient loin d’être vides... D’ailleurs la querelle de la Droite était de savoir ce que Lionel Jospin allait faire du surplus encaissé appelé alors "la cagnote à Jospin".
    Et rappelez vous qu’alors certains équilibres n’ont jamais depuis été revus : celui de la sécu par exemple.


  • Jean 29 septembre 2008 22:12

    faut ’il admettre le primat de l’économie sur le politique ? les privatisations ont été pratiqué par l’ensemble de la classe politique ; parti politique et organismes internationaux confondu , FMI etc... et ce a la suite de l’effondrement de l’économie de l’ex bloc soviétique et de celle des économie socialistes incapables d’assurer le développement des pays pauvres.. Cette option peut simplement s’expliquer par l’absence manifeste d’une alternative économique fiable. ll peut aussi s’expliquer par le proximité social des dirigeants politique toutes tendances confondus avec la crème des dirigeants économiques issu pour la plupart du même sérail. Il semble que cette mode de la privatisation comme panacée connaisse actuellement ses limites. Si les USA sont coutumier d’une intervention de l’état fédéral dans ce genre de crise il semble qu’en France pays politique par excellence nous portions le débat sur un plan idéologique. N’est ce pas un rituel ; le politique ne doit ’il pas chez nous absolument primer sur l’économique, la main d’un état rationnel sur la main de dieu ? ou est ce que les politiques se sont tout simplement soumis a des impératifs qui les dépassent et dépassent le cadre étroit de leur compétence et de leur conventions simplistes ? les politiques ne seraient t’ils pas fond des fashion victims d’une modalité qu’ils ne soupçonnent même pas tant elle nous est encore inouïs


  • Christoff_M Christoff_M 29 septembre 2008 22:16

     ce gouvernement contrairement à ce qu’il avait annoncé en campagne électorale...

    va multiplier les lois les décrets les ajouts de couches compliquant encore un système ingérable...

    inventant plus que personne précédemment les taxes, les amendes, les impots prétendant alléger l’impot...

    dérapant sur tous les budgets dans le fonctionnement...

    ridiculisant l’écologie et anéantissant les écolos en France avec une écologie bidon qui n’est qu’un prétexte...

    Total et EDF ayant intéret à maintenir un système qui leur rapporte des milliards et à imposer de l’électrique en laissant le vieillisement et l’entretien à gérer aux générations suivantes !!

    enfin un système qui détruit la formation et l’éducation, je ne sais pas comment on peut préparer l’avenir avec des ministres qui ont l’air de sortir d’un autre siècle...

    nos dirigeants nos élites se maintiennent des privilèges abérrants nous sommes dans une situation qui se rapproche de plus en plus de 1788.... a part cela notre pays est moderne...

    la bourse est juste un jeu de vases communicants qui permet à une certaine élite bien placée et bien informée de syphonner l’argent de la planète en faisant rever aux petits porteurs et aux naifs un petit pourcentage ou une aumone, alors que ces messieurs en haut font tout déraper sans auncune logique puisque ces parvenus de l’argent n’ont aucune mémoire et aucun scrupule !!

    c’est la lou de l’économie livrée aux matérialistes, primaires et vivant dans l’instantanéité très loin de la r&alité !! le film de Beigbeider peut nous permettre d’avoir une approche de ces sinistres individus comme au temps de la monarchie, qui font porter leurs erreurs aux petits porteurs et aux contribuables...

    la prétention, la suffisance et la concentration de "cerveaux" purement théoriques et ne pensant que dans le quantitatif, étant dans l’irrationnel en étant persuadés de "réfléchir" ou de gérer...
    coupés du réel, tout ceci nous amène à un système proche des pires visions de Kafka...


  • Jean 29 septembre 2008 22:32

    Debout les damnés de la terre
    Debout les forçats de la faim
    La raison tonne en son cratère
    C’est l’éruption de la fin.
    Du passé faisons table rase
    Foule, esclaves, debout, debout
    La monde va changer de base
     Nous ne sommes rien, soyons tout ! ......... Les crise remettent tout a plat et les individus et les hierarchie . Encore faudrait ’il que les banquiers ruinés se défenestrent comme en 1929 ?, mais il n’en est rien et l’international ne sera pas le genre humain cette fois ci elle sera le parachute des banquiers mais l’international n’est ’elle pas devenu une réalité a certain égard ? 


  • Savinien 29 septembre 2008 22:34

    Si Dieu a crée le contribuable, c’est précisément pour que ce dernier "contribue"... Un peu d’éthymologie populaire permettra d’éclairer le point : dans ce mot de "contribuable" on trouve en effet "con" et "tribu", soit la "tribu des cons", ou même "l’attribut des cons", ou encore "le tribut des cons". Au vue d’une pareil malédiction sémantique faut pas s’étonner... Je suis même convaincu que les gnomes de la finance, lorsqu’ils étaient mômes, ils adoraient les jeux de mots et autres spéculations Kabbalistiques, toutes choses qui fonctionnent avec le même arbitraire que la Bourse... D’ailleurs, "Wall Street", ça veut dire en langage French-Grenouille  : la rue du mur. Bref, en plein dedans, ils sont... Lamentez-vous, mes bons...


    • Savinien 29 septembre 2008 23:36

      Petit retour sur mon post où je lance, péremptoire :"Je suis même convaincu que les gnomes ect...", autrement dit un "con-vaincu", c’est fou ce que les mots sont évocateurs si on prend la peine de "délirer" trente secondes dessus... Au fond, nous sommes tous des "cons-vaincus"avec ou sans gnomes, et toutes ces idées auxquelles nous tenons tant ne sont, finalement, qu’une manière de revanche, notre dernier drapeaux face à l’ennemi. Un emblème bien dérisoire en fait ( mais n’en soyons pas trop "convaincu" pour une fois...). J’arréte-là mes Lacanismes de pur bidonnage... C’est juste histoire de rigoler un peu et de pas cracher complétement idiot au bassinet que va nous tendre un dénommé Nicolas...


  • Breton8329 rol8329 29 septembre 2008 22:40

    Votre intervention est interessante mais votre CV me laisse pantois : militant politique PS. Car finalement, si nous en sommes là aujourd’hui, c’est bien à cause du PS qui confisque le débat politique en donnant de faux espoirs aux français. Soyons réaliste, ce parti est INCAPABLE de proposer une alternative crédible à l’UMP. Alors, plutôt que de la ramener sans jamais agir, il ferait certainement mieux de disparaitre de la scène médiatique pour laisser la parole à ceux qui ont des choses sensées à dire et qui ont une réelle volonté de faire évoluer les choses.
    S’agissant de cette crise, elle n’est pas surprenante pour ceux qui observent la façon dont nos compatriotes réflechissent et batissent des raisonnements. Economiquement, nous sommes dans le non-sens le plus abjecte depuis au minimum l’effondrement du mur de berlin. Mais ce n’est rien par rapport au non sens écologique qui nous réserve lui aussi sa facture : suffit d’être patient. Et que dire du non sens politique qui nous propose de vulgaire vendeurs de cravates comme défenseur de l’intéret commun. Faut il que l’entreprise de décérébration du français aie réussi pour qu’on en arrive à une équipe dirigeante comme celle que nous avons aujourd’hui. Et si vous pensez que les choses seraient bien mieux avec les socialistes au pouvoir, c’est que vous n’avez toujorus pas identifié les causes du problème.
    Longtemps, on a cru que le nazisme, le fachisme, l’antisémitisme, le racisme étaient les maux absolus contre lesquels il fallait monopoliser toute notre énergie. Aujourd’hui, il me semble évident que le mal absolu, c’est la perte du sens de l’intérêt commun, l’incapacité dans laquelle se trouve les français (mais ils ne sont pas les seuls) à construire des raisonnements rationnels, avec détachement, objectivité et à agir en s’y tenant, en fonction de l’intérêt commun. Cette tare est pire que tous les autres maux réunis car elle nous y conduit tout droit.
    Si vous voulez rendre service aux français, commencez déjà par détruire cette chose qui s’appelle parti socialiste et qui n’a aucune place ni en France, ni ailleurs.


    • karg se 30 septembre 2008 10:18

      Bien sûr le PS est incapable, c’est pour ça qu’il fallait voter pour Sarkozy qui lui à la carrure. Pathétique, le PS gère les plus grandes villes de France (Paris, Lyon, Lille) et se fait réélire. Ils y a des très bon administrateurs dans ce parti, des bon économistes (DSK, Pikétty), des négociateurs (Lamy). A droite à par Juppé c’est le bal des charlots.

      La seule que tu vois c’est Ségo qui fait ses messes au Zenith et t’en conclu qu’ils peuvent pas diriger. Comme si l’UMP était un parti uni.


    • Emile Red Emile Red 30 septembre 2008 12:05

      @ Karg Se

      De bons économistes et négociateurs, DSK, Pikétty, Lamy ? Les socio traitres qui vivent le biscuit dans le libéralisme effréné, j’espère que vous rigolez en disant qu’ils sont socialistes ?

      Si ce sont là vos seules références de gauche, ça fait plus que peur, autant garder les nullards qui nous dirigent, au moins ce ne sont pas des fakes, et on ne regrettera rien en les raccourcissant. Ajoutez y Besson, Amara, Hirsh etc... aussi, voilà un joli gouvernement de gauche les pieds dans le CAC et les entrées à Washington....


    • karg se 30 septembre 2008 12:30

      Bien sûr le PS est incapable, c’est pour ça qu’il fallait voter pour Sarkozy qui lui à la carrure. Pathétique, le PS gère les plus grandes villes de France (Paris, Lyon, Lille) et se fait réélire. Ils y a des très bon administrateurs dans ce parti, des bon économistes (DSK, Pikétty), des négociateurs (Lamy). A droite à par Juppé c’est le bal des charlots.

      La seule que tu vois c’est Ségo qui fait ses messes au Zenith et t’en conclu qu’ils peuvent pas diriger. Comme si l’UMP était un parti uni.


    • Emile Red Emile Red 30 septembre 2008 13:44

      Tu bégaies, est-ce la particularité des socio-libéraux que de se répéter la même chose pour s’en convaincre ?

      J’arrive même à me demander si vous ne faites pas un complexe, je n’ai jamais parler de la bande à Sarko et vous en tapissez une couche, désolé mais je m’en tape du nain et de ses sbires du QI moyen, ce qui m’attriste est que plus le temps passe et moins le PS est capable d’être différent.

      Près de 40 ans que j’avais tendance à me modérer durant les élections en votant pour la gauche, désormais j’irai voir un peu plus loin.
      DSK, Lamy, socialistes, pauvre Salengro tu t’es suicidé pour ça...


  • mulder181 mulder181 30 septembre 2008 11:22

    Savez-vous que chaque détenteur d’un compte dans une banque (ce que nous sommes tous) peut réellement agir sur les événements actuels et donner enfin un bon coup de pied dans la fourmilière ?

    UNE SEULE CHOSE A FAIRE : RETIRER TOUT SON AGENT DE LA BANQUE !!!

    si beaucoup de personnes font cela, cela crééra une baisse encore plus importante de la confiance, qui verra la création de queue devant les guichets, effet boule de neige, etc.

    La multiplication de ce geste individuel faire sauter le système, oui c’est possible si tout le monde agit.

    cela peut changer la donne, à tous de le vouloir.

    mais je suis certain que la peur de la crise qui s’en suivra bloque déjà ce geste. C’est dommage.
    Car pour une fois, il est possible de mettre à mal l’économie libérale.

    1+1=1





    • Marc Bruxman 30 septembre 2008 20:24

      Trop fort ! Et comme cela, tu pête la compensation entre banques et le systéme de crédit. Ce que tu va créer c’est un arrêt brutal de tous les échanges commerciaux. 

      La conséquence ? Tu ne pourra plus payer les commercants (autrement qu’en liquide) alors qu’il n’y a pas assez de piéces et billets imprimés. Les entreprises qui ne paie que par virement ou chéque ne pourront plus payer leurs fournisseurs, les magazins vont se vider car ils ne pourront plus acheter leur marchandise. Et il y aura une famine dans les villes. 

      Quand aux agriculteurs ils arriveront certes à se nourir mais guére plus, leur production étant devenue invendable (car les citadins ne pourront pas foutre de pétrole dans leur bagnole pour aller la chercher) elle pourira sur pied. Les tracteurs ne seront plus réparés. Et boom ! Game Over !

      Sinon pourquoi crois tu que les états veulent absolument assurer la continuité du service bancaire ? Parce que c’est devenu aussi vital que l’eau potable pour une société. 




  • Marc Bruxman 30 septembre 2008 20:19

    Ce qui est étonnant dans tout ca c’est que les états unis qui se prétendent un pays libéral se complaisent dans ce libéralisme quand ca marche et socialisme quand ca échoue. 

    On pouvait assurer la continuité du systéme financier mais punir les actionnaires. La solution est très simple : chaque dollar d’investissement de l’état dillue la valeur des actions. C’est ce qui se passe lors d’une recapitalisation d’un groupe industriel et c’est normal. 

    Dans ce cadre, l’état US aurait pu être un investisseur comme un autre qui investit de l’argent pour assurer la continuité du service (en achetant ca à la valeur du marché soit plus grand chose) et lorsque la banque sera "redressée", l’état sortira du capital en re-privatisant les parts qu’il a obtenu. 

    Au lieu de cela, on propose que l’état rachéte des mauvaises dettes sans toucher à la structure du capital. Ce qui correspond à récompenser des gens qui ont mal gérés leur entreprise. Finalement c’est un peu comme si on disait à un pyromane : "tu as déconné mais on va replanter la forêt cela ne te coutera rien". Il va récidiver. 

    Bien sur les états unis sont face à un problème épineux : De nombreux américains n’ont pas écouté les régles de bonne gestion concernant leur retraite. La régle de bonne gestion c’est de placer l’argent en actions quand on est jeune et de basculer progressivement au fur et à mesure du vieillissement sur des placements sans risque. Cette méthode fournit une retraite par capitalisation de façon sûre. Mais beaucoup d’américains ont eu tellement confiance en la bourse qu’ils ont agis de façons imprudente. Et que ces futurs retraités se retrouvent "à poil" si la bourse baisse trop. 

    Mais cela ne doit pas faire oublier que ces retraités sont volontairement devenus actionnaires la ou ils auraient pu utiliser d’autres produits financiers. Ils ont eu la liberté de choisir ou ils allaient placer l’argent de leur retraite ce qui est un privilége que nous n’avons pas. Or avec la liberté vient la responsabilité. Et placer tout son argent en bourse lorsque l’on est à 5 ans de la retraite est une action stupide. De plus, ils ont toujours la possibilité de faire une "class-action" contre les dirigeants de ces entreprises pour mauvaise gestion. Bref, aussi dures que soient les conséquences, elles n’auraient pas du être évitées par respect pour ceux qui ont utilisés leur libertés à bon escient, ont économisés toute leur vie de façon responsable et vont maintenant devoir sur leurs impôts renflouer des gens qui ont pris des risques. Que ces gens qui ont pris des risques n’aient pas eu conscience des risques qu’ils prenaient ne doit pas faire changer les choses. Cela servira d’avertissement pour ceux qui suivent et évitera la re-survenue de crises.

    Pourquoi alors un tel renflouement ? Surement parce que Bush n’a pas envie que la vrai raison de la crise ne soit connue un jour. Que ces actionnaires floués comprennent que c’est la politique de la FED et le désire de réelection d’un incompétent qui a, via la mise en place de taux d’intérêts abusivement bas, crée une bulle spéculative sans précédent. Bush (qui nomme le président de la FED) a agi de la même façon que l’Allemagne des années 20, les taux d’intérêts si bas revenant à faire tourner la planche à billets mais de façon encore plus insidieuse car la monnaie correspondant aux intérets n’est pas crée et donc le systéme finit forcément par imploser. 

    En ne mécontentant pas ceux qui savent (les actionnaires et les cadres en place), Bush fait porter la responsabilité à ceux qui ne savent pas et s’exonére ainsi de ses propres responsabilités. Car rappelons le, c’est lui qui a le pouvoir de nommer le président de la FED. Mais à l’ére de l’internet, les gens finiront par savoir et comprendre, et la présidence de bush a déja trop de sales secrets attachés à elle. 





  • vin100 1er octobre 2008 12:59

    Une fois de plus les profits ont été encaissés et les pertes, elles, sont assumées par les victimes !


    • vin100 1er octobre 2008 13:15

      Une fois de plus les profits ont été encaissés et les pertes, elles, sont assumées par les victimes !

      Il est un monde, celui de l’ Education Nationale, ou on raconte aux petits enfants la fable des gentils travailleurs opprimés par les méchants capitalistes et les horribles financiers.
      Sans vouloir défendre l’ indefendable (je ne suis pas avocat) , on nous remet avec cet article à trois sous, la même sauce un peu gatée et réchauffée pour tenter d’expliquer les vieilles antiennes socialistes marxistes de l’état fort que nous prone l’auteur.

      Mais que fait on des 50 milliards € que l’ etat Français qui n’en a plus les moyens dépense chaque année en plus de son budget pour continuer d ’assurer les privilèges et les brebendes des fameux "acquis".
      En trente ans ce sont pres de 1 200 milliards € que l’ Etat Français, (le fameux Etât fort que nous conseille l’auteur) à emprunté pour financer un train de vie auquel il n’avait pas droit.

      Vous aussi, comme nous aussi, nous encaissons ainsi les bénéfices alors que les pertes (dettes) seront assumées par nos enfants et petits enfants (les victimes) car ils ne pourront faire autrement.
      C’est proprement scandaleux et presque 2 fois plus plus couteux que cette triste affaire de crise financière qui secoue aujourd’hui la planète.

      Alors de grâce, Monsieur le Professeur, arrettez vos traditionnelles leçons de morale surannées !


    • pirate17 1er octobre 2008 21:57

      Plutôt que "vin100", vous auriez du choisir "100vin"... Cela vous éviterait d’écorcher l’orthographe et d’attaquer continuellement les représentants de l’Education Nationale.
      Certes vous n’êtes pas avocat et votre passage dans notre noble maison ne vous a pas laissé de bons souvenirs si j’en juge par les diatribes haineuses que vous inspire ma profession.

      J’en suis désolé pour vous. La haine n’apporte rien à la discussion et le sectarisme pas plus...

      Votre vision de l’Education est pitoyable : "Il est un monde, celui de l’ Education Nationale, ou on raconte aux petits enfants la fable des gentils travailleurs opprimés par les méchants capitalistes et les horribles financiers." (sic)
      Je ne connais pas de milieu ou de telles stupidités ont encore droit de cité, pourtant je débats fréquement avec des personnes de droite ou des tenants de l’école privée.

      Vous auriez gagné à fréquenter plus assidument notre institution.

      Peut-être n’est-il pas trop tard ? Il n’est que les imbéciles pour ne pas changer d’avis...


    • vin100 2 octobre 2008 13:33

      Sourires...
      Il n’y a aucun argument, aucunes réponses, aucun débat.
      Vous utilisez en réponse les grosses ficelles de la victimisation.
      Je, je, je (cela nous rappelle une certaine ...qui elle aussi voulait nous infantiliser et s’est pris une bonne gamelle aux élections.
      Pauvre choupinet, héraut de la profession, victime d’une honteuse campagne de dénigrement.

      Mais qui essaye de dénigrer ?
      Reliser votre triste réponse, l’entrée et le dessert, le début et la fin.
      Vous ne savez que répondre et vous ne répondez pas.
      J’aimerais connaitre votre cursus que l’on rigole.
      Allez, je vous laisse drapé dans l’indignation.
      J’aurais aimé connaitre comme nous tous des arguments ou des réponses étayées et non pas ces petites piques de petite frappe qui se voudraient narquoises.

      Sans rancune mais je pensais que vous reflechissiez par que vous ânonniez !


    • vin100 2 octobre 2008 13:56

      Cornebidouille, le bougre feint la flétrissure !
      Morbleu !
      Par tous les diables si vous aviez un peu plus de panache, de courage, de liberté et d’esprit, vous auriez peut être vous même choisi Corsaire 17 et non pas ce triste et infamant pseudo de Pirate17 qui vous va a ravir.
      L’un a du panache, il prend des risques et en final sert son Pays, l’autre, le votre se sert facilement sous la menace et sans courage sur le dos des autres pour le triste plaisir de vivre aux crochet.


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