lundi 30 mars 2009 - par olive

Le G20, dernière chance de sauver l’économie mondiale ?

 La crise financière globale, pour laquelle le mois de Septembre 2008 a constitué le point d’inflexion majeur, n’est que le détonateur de la crise systémique globale. 

 
Les désordres financiers et monétaires de ces derniers mois n’ont été que les déclencheurs d’une série de crises économique, sociale et politique qui vont désormais structurer cette dernière phase de la crise systémique globale. Les conséquences les plus lourdes de la crise en termes humains, sociaux, économiques et politiques sont en effet devant nous, et non pas derrière nous. 

 UNE CRISE DE SOLVABILITE ET NON DE LIQUIDITES

 
Contrairement à ce que les dirigeants politiques mondiaux, à l’image de leurs banquiers centraux, semblent penser, le problème de liquidité qu’ils essayent de résoudre par des baisses historiques de taux d’intérêts et une création monétaire illimitée, n’est pas une cause mais une conséquence de la crise actuelle. C’est bel et bien un problème de solvabilité qui crée les « trous noirs » dans lesquels disparaissent les liquidités, qu’ils s’appellent bilans des banques, endettements des ménages, faillites d’entreprises ou déficits publics. Avec une estimation conservatrice des « actifs fantômes » mondiaux portée désormais à plus de 30.000 milliards USD, on peut considerer que le monde fait désormais face à une insolvabilité généralisée frappant évidemment en premier lieu les pays et les organisations (publiques ou privées) surendettés et/ou très dépendants des services financiers.
 
Cette distinction entre crise de liquidité et crise de solvabilité peut paraître très technique et finalement peu déterminante pour l’évolution de la crise en cours. Pourtant, elle n’a rien d’une querelle académique puisque, selon le cas, l’action actuelle des gouvernements et des banques centrales sera utile ou au contraire totalement inutile, voire dangereuse. 
 
Un exemple simple permet de bien saisir l’enjeu. Si vous avez un problème transitoire de trésorerie et que votre banque ou votre famille accepte de vous prêter les fonds nécessaires pour que vous traversiez la passe difficile, leur effort est bénéfique pour tout le monde. En effet, vous continuez votre activité, vous pouvez payer vos employés ou vous-même, votre banque ou votre famille est remboursée (avec un intérêt sans aucun doute pour ce qui est de votre banque), et l’économie en général a bénéficié d’une contribution positive. En revanche, si votre problème n’est pas dû à un problème de trésorerie mais au fait que votre activité n’est pas rentable et ne peut pas le devenir dans les conditions économiques du moment, alors l’effort de votre banque ou de votre famille devient d’autant plus dangereux pour tout le monde qu’il a été important. En effet, selon toute probabilité, votre premier appel de fonds sera suivi par d’autres toujours assortis de promesses (honnêtes supposons-le) que la mauvaise passe est bientôt terminée. Votre banque ou votre famille seront d’autant plus incités à continuer à vous aider qu’ils risquent de perdre ce qu’ils vous ont déjà prêtés au cas où vous cesseriez votre activité. Mais si la situation continue à empirer, ce qui est le cas si c’est bien un problème de rentabilité, alors arrive un moment où certaines limites sont atteintes : d’une part, votre banque va décider qu’elle a plus à perdre à continuer de vous soutenir qu’à vous laisser tomber ; et d’autre part, votre famille n’a simplement plus d’argent disponible, car vous lui avez siphonné toute son épargne. Il apparaît à tout le monde que non seulement vous êtes en faillite et insolvable, mais que vous avez probablement entraîné votre famille dans la même situation ou affaibli votre banque. Vous avez porté ainsi un coup terrible à l’économie autour de vous, y compris à vos proches. Il est important de souligner que tout cela a pu se dérouler en toute bonne foi si un changement brutal d’environnement économique a bouleversé les conditions de rentabilité de votre activité sans que vous ayez pris conscience de l’ampleur des conséquences pour votre activité.
 
Ce exemple simple illustre parfaitement la situation qui prévaut en ce début d’année 2009 pour l’ensemble du système financier mondial, une part importante de l’économie de la planète et tous les acteurs économiques (Etats compris) qui ont fondé leur croissance de ces dernières années sur l’endettement. La crise a traduit et amplifié un problème de solvabilité globale. Le monde est en train de prendre conscience qu’il est beaucoup plus pauvre que la dernière décennie le lui avait laissé croire. Et 2009 est l’année qui va obliger tous les acteurs économiques à tenter d’évaluer concrètement l’état de leur solvabilité, sachant que nombre d’actifs continuent encore à perdre de la valeur. La difficulté est qu’un nombre croissant d’opérateurs ne font plus confiance aux indicateurs et instruments de mesure traditionnels. Les agences de notation ont perdu toute crédibilité. Le Dollar US n’est plus qu’une fiction d’unité de mesure monétaire mondiale dont nombre d’Etats tentent de se dégager au plus vite . Donc toute la sphère financière est à juste titre suspectée de n’être plus qu’un immense trou noir. Pour les entreprises, plus personne ne sait si les carnets de commande sont fiables puisque, tous secteurs confondus, les clients annulent massivement les commandes ou n’achètent plus, même quand les prix sont cassés, comme le confirme la forte baisse des ventes de détail de ces dernières semaines. Et pour les Etats (et autres collectivités publiques), c’est dorénavant l’effondrement des recettes fiscales qui fait craindre une envolée des déficits pouvant entraîner là aussi des faillites. D’ailleurs, des milliardaires russes aux pétromonarchies du Golfe arabique en passant par l’Eldorado commercial chinois , ce sont toutes les « poules aux œufs d’or » des entreprises et des établissements financiers de la planète (et notamment européennes, japonaises et nord-américaines ) qui s’avèrent désormais insolvables ou tout juste solvables. La question de la solvabilité de l’état fédéral et des états fédérés américains (comme de celle de la Russie ou du Royaume-Uni) commence d’ailleurs également à être posée dans les grands médias internationaux ; tout comme d’ailleurs celle des grands fonds de pension par capitalisation, grands acteurs de l’économie globalisée de ces vingt dernières années. 
 
UN SYSTEME GLOBAL ECONOMIQUE EN TRAIN D EXPLOSER
 
On peut defnir des anticipations sur la période 2008-2013 en distinguant 6 groupes de pays caractérisés par un impact différencié des 4 séquences spécifiques de cette phase : crise financière, crise économique, crise sociale et crise politique. 
 
En effet, si les trois premières phases de la crise étaient essentiellement communes à l’ensemble de la planète puisqu’elles affectaient le même système global issu de l’après 1945 et de l’après 1989, la quatrième phase se déroule de façon très différenciée selon les pays et la nature de l’impact que la crise a eu sur eux. Le choc fut commun mais les réponses et les parcours à venir sont différents. Ils constituent d’ailleurs le processus de réorganisation du système global et préfigurent les nouveaux équilibres qui vont se mettre en place au cours de la décennie prochaine.
 
L’ampleur des conséquences de la phase d’impact de la crise sur les différents pays de la planète est fonction de leur degré de résistance à l’explosion du « détonateur financier » qui a eu lieu depuis plus d’un an. Plus un pays est « immune » face à ce choc financier, mieux il traversera cette crise : on peut définir 7 critères précis permettant de mesurer le degré d’ « immunité » au « détonateur financier » : 
 
. Part du secteur financier dans l’économie 
. Part des services dans l’économie 
. Degré d’endettement des ménages 
. Qualité des actifs du système financier et des ménages 
. Montant relatif des déficits publics (toutes collectivités publiques cumulées, y compris comptes sociaux) 
. Montant relatif des déficits extérieurs (commerciaux et paiements) 
. Part des retraites par capitalisation dans l’ensemble des retraites du pays. 
 
VERS LA DISLOCATION DU SYSTEME ECONOMIQUE MONDIAL
 
La zone 1 regroupe les pays pour lesquels les 7 critères montrent sans exception une absence totale d’ « immunité » à la crise financière. On y trouve les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Islande. Dans cete zone, on peut prevoir une profnde crise économique et sociale qui pourrait durer de 5 à 10 ans.
 
La zone 2 rassemble les pays pour lesquels 5 ou 6 critères montrent une forte sensibilité au « détonateur financier ». On y trouve ainsi des pays nord américains (Canada et Mexique) ou européens (Suisse, pays baltes, Espagne). Dans cette zone, on peut prévoir une forte crise économique qui pourrait durer de 3 à 5 ans.
 
La zone 3 intègre les pays pour lesquels 4 critères indiquent une forte sensibilité à la crise financière. On y trouve ainsi l’essentiel de l’Asie, les Pays-Bas, la Belgique, la Scandinavie. 
Dans cette zone, on peut prévoir une récession économique qui pourrait durer de 2 à 3 ans.
 
 
La zone 4 regroupe les pays pour lesquels seuls 3 critères indiquent une forte sensibilité au choc financier. On y trouve l’essentiel de la zone Euro, des nouveaux Etats membres de l’UE et les principales économies d’Amérique latine. Dans cete zone, on peut prévoir une stagnation économique qui pourrait durer de 2 à 3 ans.
 
La zone 5 est particulière car elle rassemble des pays caractérisés par un huitième critère qu’il est apparu cohérent et pertinent d’appliquer dans cette analyse, à savoir le degré de dépendance politique, militaire et financière aux pays de la zone 1. Très simplement, ce sont les pays qui seront affectés très directement en terme notamment de stabilité politique par les graves conséquences de la crise sur les pays de la zone 1 : par exemple, une forte réduction des aides militaires, une suppression de l’aide alimentaire,... On y trouve aussi bien les pays pétroliers du Golfe Persique que Taïwan ou la Colombie. Dans cete zone, on peut prévoir une récession économique accompagnée d’une instabilité politique qui pourrait durer de 2 à 3 ans.
 
La zone 6 regroupe les pays pour lesquels la crise financière n’a qu’un impact mineur ou très indirect car ces pays ont une économie trop peu développée. On y trouve la plupart des pays en voie de développement. Impact marginal de la crise dans cette zone.
 
 
TENTATIVES DE DESTABILISATION AVANT LE G20
 
Pour sauver un monde qui n’a plus lieu d’être les USA tentent de déstabiliser les autres acteurs économiques en particulier la zone économique européenne.
 
Le premier élément de déstabilisation a été la soi-disant « bombe bancaire est-européenne » qui a envahi les médias depuis environ un mois. 
 
Si ce sujet paraît pertinent c’est qu’il représente une tentative délibérée de la part de Wall Street et de la City de faire croire à une fracture de l’UE et d’instiller l’idée d’un risque « mortel » pesant sur la zone Euro, en relayant sans discontinuer de fausses informations sur le « risque bancaire venu d’Europe de l’Est » et en tentant de stigmatiser une zone Euro « frileuse » face aux mesures « volontaristes » américaines ou britanniques. L’un des objectifs est également de tenter de détourner l’attention internationale de l’aggravation des problèmes financiers à New-York et Londres, tout en affaiblissant la position européenne à la veille du sommet du G20. 
 
L’idée est brillante : reprendre un thème déjà bien connu des opinions publiques, assurant ainsi une adhésion facile au nouveau contenu ; y intégrer une ou deux analogies frappantes pour assurer une large reprise dans les médias et sur l’Internet (faites « crise bancaire europe est » sur Google, le résultat est éloquent) ; puis utiliser le concours de quelques hommes et organisations liges influentes toujours disponibles pour un mensonge supplémentaire. Avec un tel cocktail, il est même possible de faire croire pour un temps que la guerre en Irak est un succès, que la crise des subprime n’affectera pas la sphère financière, que la crise financière n’affectera pas l’économie réelle, que la crise n’est pas vraiment grave, et que si elle est grave, tout est en fait sous contrôle ! 
 
Alors en ce qui nous concerne ici, le thème déjà bien connu, c’est la « séparation entre la « Vieille Europe » et la « Nouvelle Europe », entre une Europe riche et égoïste et une Europe pauvre et pleine d’espoir. De Rumsfeld pour l’Irak au Royaume-Uni pour l’élargissement, c’est une antienne qui a nous a été répétée sans discontinuité pendant dix ans par tous les médias anglo-saxons et affidés, et dont en particulier certains médias britanniques se sont faits une spécialité . 
 
Les analogies sont ici au nombre de deux : l’Europe de l’Est, c’est « la crise des subprime de l’UE » (sous-entendu, chacun a forcément une crise de subprime chez soi ) ; et une crise en Europe de l’Est aura le même effet terrible que la Crise asiatique de 1997 (sûrement parce que tout ça se passe à l’Est ). 
 
Et les relais disponibles sont nombreux. Tout d’abord, on trouve une agence de notation, en l’occurrence Moodys (, qui comme ses congénères, est d’une part au service intégral de Wall Street, et d’autre part incapable de voir un éléphant dans un couloir (ils ont juste raté les subprimes, les CDS, Bear Stearn, Lehman Brothers, AIG, ….). Mais, mystérieusement, la presse financière continue à relayer leurs opinions, appliquant sûrement un principe plein d’humanité consistant à penser qu’un jour par simple hasard statistique ils finiront pas évaluer quelque chose correctement. Dans notre cas, l’écho fut unanime : Moodys avait identifié bien à l’avance une énorme « bombe » cachée dans l’arrière-cour de la zone Euro (car c’est bien de l’Euro qu’il s’agit ici) … qui ne manquerait pas de dévaster le système financier européen. 
 
Ensuite, pour crédibiliser la chose, on utilise quelques médias viscéralement anti-Euro (comme le Telegraph par exemple, qui par ailleurs produit pourtant de très bonnes analyses sur la crise, mais que la chute de la Livre et de l’économie britannique a tendance à aveugler ces temps-ci en ce qui concerne la zone Euro) et on diffuse une information qu’on supprime ensuite (car elle est inexacte) pour lui donner le sel de l’interdit, du secret qui dévoilerait un « tsunami financier » mondial en préparation notamment du fait des engagements des banques de la Vieille Europe dans le secteur financier de la Nouvelle Europe. On remue tout cela chaque jour via les principaux médias financiers américains et britanniques, sachant que les autres suivront par habitude. Et avec l’UE c’est tellement facile puisqu’il lui faut toujours un long moment pour comprendre et encore plus de temps pour réagir, avec l’inévitable dissension qui permet de faire rebondir la manipulation. Cette fois-ci, c’est le Premier Ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany, qui joue le rôle du « pauvre petit nouvel Européen martyr ». Pour mémoire, les Hongrois tentent en vain de se débarrasser de lui depuis qu’il a involontairement avoué il y a 2 ans avoir menti à son peuple pour se faire réélire, en confirmant dans la foulée qu’il avait endetté son pays au-delà de toute limite raisonnable. Et c’est lui qui annonce des chiffres délirants pour un plan de sauvetage du système financier de l’Europe de l’Est, mettant à nouveau en position de « méchants » ou d’ « inconscients » les vieux Européens. Le refus de ces derniers est mis en exergue par l’ensemble de la presse américaine et britannique, concluant bien entendu à l’inévitable échec de la solidarité européenne, … et minorant (ou oubliant même parfois) le fait que ce sont les Polonais ou les Tchèques qui ont été les plus virulents contre les exigences aberrantes du Premier Ministre hongrois. La tentative d’affaiblir la zone Euro et l’UE par l’Est peut donc se poursuivre. Il faut attendre les déclarations répétées des dirigeants de la zone Euro, l’annonce d’un plan de soutien financier substantiel (au regard des risques réels) et les communiqués musclés des dirigeants politiques et des banquiers centraux de la région pour que cette manipulation commence à perdre un peu de sa vigueur. Mais elle n’a toujours pas disparu, car le parallèle est maintenu dans les médias mentionnés entre crise des subprime et crise de l’immobilier en Europe de l’Est ; comme si la Hongrie équivalait à la Californie, ou la Lettonie à la Floride. 
 
 
 
G20 : QUELLES SOLUTIONS ?
 
1. Une nouvelle monnaie de référence !
 
Le premier conseil se résume à une idée très simple : la clé de la crise actuelle se trouve dans la réforme du système monétaire international hérité de l’après-1945 afin de créer une nouvelle devise internationale de référence. Le Dollar américain et l’économie des Etats-Unis ne sont plus en mesure d’être les piliers de l’ordre économique, financier et monétaire mondial. Tant que ce problème stratégique n’est pas abordé directement, puis traité, la crise s’approfondira car il est au coeur des crises des produits financiers dérivés, des banques, des prix de l’énergie, … et de leurs conséquences en terme de chômage massif et de baisses des niveaux de vie. Il est donc vital que cette question soit l’objet principal du Sommet du G20 de Londres et que les premiers éléments de solution y soient lancés. La solution à ce problème est d’ailleurs bien connue : il s’agit de créer une devise de référence internationale (qu’on pourrait appeler le « Global ») fondée sur un panier de monnaies correspondant aux principales économies de la planète, à savoir le Dollar US, l’Euro, le Yen, le Yuan, le Khaleel (monnaie commune des etats pétroliers du Golfe qui sera lancée au 1er Janvier 2010), le Rouble, le Real, … . et de faire gérer cette devise par un « Institut Monétaire Mondial », dont le Conseil d’ Administration reflète les poids respectifs des monnaies composant le « Global ». . Avec une application rapide, car c’est le seul moyen de reprendre l’initiative sur le temps de déroulement de la crise. Et c’est le seul moyen de concrétiser la mise en oeuvre d’une globalisation partagée, en en partageant la monnaie qui est au coeur de toute activité économique et financière. 
 
2. Contrôler l’ensemble des banques au plus vite !
 
 Le second conseil est déjà largement évoqué dans les discussions préalables à votre réunion. Il devrait être donc aisé de l’adopter. Il s’agit de mettre en place d’ici la fin 2009 un système de contrôle des banques à l’échelle mondiale qui supprime tout « trou noir ». Plusieurs options vous sont déjà proposées par les experts. Tranchez dès maintenant. Nationalisez au plus vite quand il le faut ! C’est en tout cas le seul moyen de prévenir un nouvel endettement massif des établissements financiers comme celui qui a contribué à la crise actuelle ; et de montrer aux opinions publiques que vous êtes crédibles face aux banquiers. 
 
3. Rassurer la population mondiale tout simplement !
 
Pour terminer, rappelons que restaurer la confiance chez 6 milliards de personnes, et des dizaines de millions d’institutions publiques et privées est indispensable.
Alors, chers décideurs politiques, à l’issue du G20, n’oubliez pas de rédiger un communiqué court, qui ne fasse pas plus de deux pages, qui ne contienne pas plus de trois ou quatre idées centrales et qui soit lisible par des non-experts. Sinon, vous ne serez pas lu hors du cercle étroit des spécialistes et vous ne pourrez donc pas ressusciter la confiance du plus grand nombre condamnant ainsi la crise à s’aggraver. Si cette lettre ouverte vous aide à sentir que l’Histoire vous jugera pour ce que vous aurez réussi à faire ou pas lors de ce Sommet, alors elle n’aura pas été inutile. Sachez simplement, que , vos peuples respectifs n’attendront pas plus d’une année pour vous juger. 
 


12 réactions


  • plancherDesVaches 30 mars 2009 16:15

    Lol, Kokobolo... j’allais l’écrire. Même si je ne souscris que trés peu à cet organisme dont on ne connais pas les ressorts.
    Peut-être que systémique n’arrive plus à entrer par la porte, et doit donc essayer la fenêtre... smiley


  • Mouche-zélée 30 mars 2009 16:32

    Un G20 pour quoi faire, ils réutilisent les mêmes recettes :

    La donne de la relance économique est une évidence, je vous propose de lire la démonstration en quelques étapes.

    1 La recette historique pour les crises :

    2 Le choix de la cible .

    3 Le début de la relance économique aux USA

    4 La France qui prend les mêmes recettes :

    La nouvelle cible est connue de tous, si après ces 4 articles qui que se soit peut me démontrer que je me trompe, qu’il ne se prive pas...


  • Louis Peretz 30 mars 2009 17:00

    Article pertinent mais un peu contradictoire : comment espérer autre chose qu’un consensus mou du G20 puisque les pays sont classés en catégories différentes ?

    Organisation -Désorganisation - Organisation comme dit Morin (le bon, Edgar, pas Hervé). On est en plein dedans. Les solutions me paraissent timorées et surtout sans tenir compte des impacts dans le temps de toutes les mesures. Je crains que l’Europe ait loupé le coche, en particulier la France. C’était à prévoir : l’Europe des financiers qui ont le vrai pouvoir, ne peut prendre des mesures draconniennes telles que nationaliser toutes les banques, et les multinationales. Ce qu’il aurait fallu faire il y a quelques mois. Trop tard pour enrayer la chute. Très sceptique pour une devise mondiale. Ce qui compte ce sont les masses monétaires en mouvement quelque soit la devise, c’est -à-dire le système, ce que Stieglitz avait préconisé, avec une cagnote mondiale comme amortisseur.


  • W.Best fonzibrain 30 mars 2009 19:47

     hihihih le G20 est une blague
    puisque le but de cette crise est d’anéantir les classes moyennes occidentales

    et wé,on rapporte plus rien et d’ici 10 ans
    il y aura un actif pour un retraité
    et cela sans compter le déja ÉNORME déficit et les millions de chomeurs

    moi je vous le dis
    l’oligarchie va EXTERMINER UNE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION MONDIAL.
    c’est mathématique pour ces gens là

    sinon,voila de quoi va accoucher
    G20 : UNE FUITE DE 2 TRILLIARDS D’EURO 
    30-31 Mars 2009  : Le gouvernement allemand a "donné" au magazine Der Speigel -dont la couverture de cette semaine est pour le moins équivoque (! !)- une copie du communiqué officiel que le G20 fera... à la fin du sommet !!! On apprend ainsi que les gouvernements voteront un fonds de 2 trilliards de dollars pour booster l’économie européenne en parallèle avec les Américains. C’est assez surréaliste, puisque ce sont les contribuables qui vont payer. Cela ne vous prouve qu’une chose, que ce sommet sera factice puisque tout ou presque a déjà été décidé... Mais les Allemands, eux, ne veulent pas lâcher leurs réserves, d’où cette fuite qui tombe à point. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2009


    je vous conseil la lecture des bulletins de LIESI
    http://sathyadas2.blogspot.com/search?q=liesi  voila les 3 ou 4 derniers numéros


  • chmoll chmoll 31 mars 2009 07:52
    Le G20, dernière chance de sauver l’économie mondiale ? L’G20 ressemble plus à un centre de soins paliatifs

  • souklaye 31 mars 2009 11:20

     Le monde va mal, les gens souffrent, le chômage augmente, tu as 50 ans, toujours pas de Rolex et quelque part cela te chagrine. Le capitalisme a un cancer de la prostate mais tu le savais, le sphincter industriel a craqué puis démissionné, les Chinois mangent les parts de marché de nos étrangers à nous et tu ne peux rien dire à part opiner du sous-chef.

    Oui et alors ?

    Si la réponse à tous les problèmes est de marcher dans la rue comme une armée de bovins avec des pancartes calligraphiées – à l’heure d’internet – tout en scandant des slogans qu’auraient pu écrire un enfant de 7 ans après la mort de Bambi, félicitations, nous sommes officiellement dans la merde Monsieur le proctologue professionnel.

    Quand on met les gens la tête la première dans leur mythomanie militante, ils rétorquent pathologiquement par un désespéré et absolu : « mais qu’est ce que tu fais toi ? »

    La suite ici :

    http://souklaye.wordpress.com/2009/03/28/best-of-anticipation-le-g20-du-chacun-pour-soi/


  • Cyber entrepreneur Cyber entrepreneur 31 mars 2009 13:26

    Bon d’accord...
    Les américains sont des méchants mais ça on le savait. Au rang de l’anti-américanisme primaire, on peut aussi ajouter qu’ils ont incultes et gras.
    A part cela ?
    Nos économies sont dirigées par les grands groupes, plus puissants que les politiques. Que proposent les grands groupes ? Pour ma part, je suis persuadée que le PDG de Total est en train de réfléchir à une stratégie qui vaudra toutes celles du G20, tout en utilsant le G20 pour faire passer des messages.


  • herve33 31 mars 2009 14:34

    Excellent article même si c’est un recyclage des bulletins de LEAP 2020 , avec quelques infos supplémentaires concernant les zones qui ne figurent pas sur le bulletin public .

    Cependant ces zones parraissent un peu illusoires car c’est le monde entier qui a abdiqué devant la finance et devant Wall Street et la City . 

    Et c’est un vrai chantage qu’exerce ces institutions sur la finance mondiale , en bref , elles nous disent : continuez à nous donner de l’argent pour que rien ne change et qu’on puisse continuer comme avant .

    Et à cela , nos dirigeants se montrent bien incapables de dire NON , la fête est finie . La tête d’Obama , lors de sa dernière conférence de Presse résume bien que le vrai pouvoir ce n’est pas lui qui le détient .






  • ykpaiha ykpaiha 31 mars 2009 14:43

    Pour quoi faire ?
    A quoi cela va t’il servir de laisser un systeme perdurer ou s’auto sauvegarder ?
    Y a t’il une alternative ?
    Plus le temps passe plus je me dis que les remedes qui sont a venir, sont pire que le mal lui meme, gauche, ultras, aternatifs la référence reste encore et toujours la meme.
    La crise si tant soit peu, elle puisse servir, ne peut a mon humble avis, n’etre bénéfique a l’humanité que si elle va a son terme, cad son implosion.
    Pas de nihilisme de ma part, juste une constatation.
    Tant que le référant restera ce monde sanglant du 20eme siecle, nous ne pourront que tourner en rond, car nous resteront sur les meme exces, et le meme vide de sens, ou le quolifichet remplace la pensée, l’opinion remplace l’idée.
    Sanglant et inumain il fut, sanglant et inhumain il finira, juste retour des choses.
    C’est peut etre alors et alors seulement que viendront peut etre les solutions, d’ici la, jérémiades et faux semblants combleront d’aise les adorateurs du veau d’or.
    En attendant regardons ce monde qui ne veux pas finir s"éteindre lentement et sans nostalgie, conservons des forces pour apres.


  • Marianne Marianne 31 mars 2009 15:11
    2. Contrôler l’ensemble des banques au plus vite !
     
     Le second conseil est déjà largement évoqué dans les discussions préalables à votre réunion. Il devrait être donc aisé de l’adopter. Il s’agit de mettre en place d’ici la fin 2009 un système de contrôle des banques à l’échelle mondiale qui supprime tout « trou noir ». Plusieurs options vous sont déjà proposées par les experts. Tranchez dès maintenant. Nationalisez au plus vite quand il le faut ! C’est en tout cas le seul moyen de prévenir un nouvel endettement massif des établissements financiers comme celui qui a contribué à la crise actuelle ; et de montrer aux opinions publiques que vous êtes crédibles face aux banquiers. 

    Ils vont nous faire le coup des nationalisations partielles et (ou) temporaires pour socialiser les pertes puis privatiser les profits...

    POUR DES NATIONALISATIONS TOTALES ET DURABLES !

    Nous en avons déjà discuté sur Agoravox, ici :

     http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=53761

  • sirius sirius 1er avril 2009 13:09

    dite le g20 ces diner ,petit déjeuner , déjeuner puis enfin souper,bref sommet gastronomique tout au plus et le bouffon de l élysée client du restaurant 3 ETOILES bristol veux faire chaise vide et sauter tout les repas offert ? franchement ce type est la honte de la france maintenant il singe degaule bref rien ne sortira ce g20 TROP D INTERET PARTICULIER , ils chippotent ils chippotent les politiques sont tellement a la botte du dogme éconnomique antibiotique que seul la pression des opignons publiques chauffé a blanc peut faire sauter l aliénnation servil de ces speudo dirigent sous influence .


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