jeudi 21 janvier 2010 - par Fourmi Agile

Le mythe de la fin du pétrole

Depuis longtemps on nous affirme que le pétrole va manquer. Déjà en 1913 le Bureau des mines aux Usa affirmait qu’il n’y en avait plus que pour 40 ans de réserves. En 1972, le Club de Rome publie « Les limites de la croissance », estimant que les réserves seraient épuisées à la fin des années 1990. Aujourd’hui certains affirment que les réserves de pétrole sont épuisées, d’autres affirment que ces réserves s’épuiseront d’ici quelques années.

 

La quantité de pétrole disponible ne dépend que de la technologie utilisée et donc du prix auquel on peut le payer car le pétrole n’est pas un liquide stocké dans un réservoir dont on connaît la quantité exacte et qu’on peut pomper jusqu’à la dernière goutte. Les meilleurs pétroles sont très légers et jaillissent sous pression du sous sol, mais la plupart sont pâteux, mélangés à du sable ou imbibés dans des roches poreuses, plus ou moins profond dans le sous sol ou sous les océans.

On ne connaît pas toutes les réserves existantes puisque tout le sous sol de la planète n’a pas été exploré. On ne connait bien que les deux premiers kilomètres du sous sol et que sur les terres émergées, alors qu’on peut trouver du pétrole jusqu’à cinq kilomètres de profondeur. On connaît mal le sous sol du plancher océanique, situé à plusieurs milliers de mètres sous l’eau.
Depuis qu’on exploite le pétrole on améliore les techniques de prospection avec l’analyse sismique en 3 dimensions. Ces techniques nouvelles et très onéreuses permettent de sonder plus profondément les sous sols et trouver de nouvelles poches sur les champs déjà exploités.
 
On a amélioré les techniques d’extraction par exemple lorsque le pétrole est trop épais, ou trop dispersé dans le sous sol, on arrive à l’extraire en injectant de l’eau chaude, des solvants ou du gaz sous pression. Avec des forages obliques, horizontaux, multidirectionnels, on peut atteindre des poches de pétrole dans des endroits qui étaient inaccessibles ou qui demandaient un forage supplémentaire et élevaient les coûts de production.
Ces techniques inconnues il y a quelques années augmentent la quantité de pétrole disponible.
 
Grâce à ces nouvelles techniques on sait exploiter les pétroles dits "non conventionnels". Les pétroles conventionnels sont liquides, alors que les pétroles non conventionnels sont mélangé à du sable ou des roches. Pour les extraire, il faut enlever la couche supérieure du sol pour atteindre la couche pétrolifère, puis avec d’énormes pelleteuses il faut extraire le sable ou les roches, les concasser et enfin il faut les chauffer pour en récupérer le pétrole.
L’extraction de ces pétrole coûte plus cher, mais les prix diminuent régulièrement.
Cette exploitation est très polluante a déjà détruit d’immenses étendues au Canada. Cependant les producteurs se sont engagés à régénérer les sites dégradés pour que la nature reprenne sa place. De plus de nouvelles techniques permettent maintenant d’exploiter ces zones sans creuser le sol, en chauffant les couches pétrolifères pour liquéfier le bitume, puis le récupérer en le pompant.
 
Les réserves de pétroles non conventionnels sont gigantesques. Il y a plus de 2000 milliards de barils rien qu’en Amérique du Nord, qu’il faut ajouter aux gisements du Venezuela, du Brésil, du Golfe de Guinée, ceux de Russie et de Chine qui sont immenses et peu connus. Sans oublier les réserves possibles dans l’Arctique et en Antarctique.
Ces réserves se rajoutant à celles déjà exploitées aujourd’hui assurent qu’on aura du pétrole au moins jusqu’à la fin de ce siècle.
 
Plusieurs experts prévoient que la production de pétrole atteindra un maximum, : le fameux pic pétrolier, puis diminuera définitivement. Signant ainsi le début d’une crise économique mondiale par manque de pétrole.
L’erreur de cette théorie est que la quantité de pétrole produite diminuera non pas parce que les réserves s’épuisent, mais parce qu’on utilisera d’autres sources d’énergie.
"Nous n’avons pas arrêté d’utiliser les pierres pour fabriquer des outils car il n’y avait plus de pierres, mais parce qu’on a découvert les métaux". Cheikh Yamani, ministre du pétrole en Arabie et fondateur de l’Opep.
 
 
Le charbon.
Le charbon est déjà beaucoup utilisé dans les centrales à combustion pour produire de l’électricité. Mais on sait aussi transformer le charbon en carburant. Inventé en 1780, le procédé Fischer Tropsch permet d’obtenir un carburant synthétique d’excellente qualité, sa combustion émet peu de particules polluantes. Cette technique est déjà largement utilisée par l’entreprise Sasol en Afrique du Sud.
Le charbon est très bien réparti sur la planète puisque c’est dans les pays qui consomment le plus d’énergie qu’on en trouve le plus et dans des zones politiquement moins sensibles.
Les réserves de charbon sont immenses et augmentent régulièrement. Il y aurait près de 240 ans de réserves, sans doute beaucoup plus parce qu’on a arrêté les recherches depuis l’utilisation massive du pétrole.
 
Le gaz naturel.
Le gaz naturel n’est pas cher et pour les mêmes raisons que le charbon, les réserves estimées aujourd’hui à 100 ans augmentent régulièrement. Il y aurait d’énormes dépôts de méthane entre 90 et 200 km sous terre, mais nous n’avons pas encore la technologie pour les extraire.
On envisage d’exploiter les hydrates de méthane : c’est du gaz méthane emprisonné dans de la glace dans le sous sol ou profond sous les océans. Les réserves sont colossales, plus du double de l’ensemble pétrole, charbon, gaz, et assureraient plusieurs centaines d’années d’énergie, mais l’exploitation de ce gaz est encore très difficile. 
 
Les biocarburants.
"L’usage des huiles végétales comme carburant pourrait devenir aussi important que le pétrole ou le charbon aujourd’hui". Rudoph Diesel, 1912.
Depuis longtemps on a cultivé et amélioré les plantes pour l’alimentation, pour le bois de chauffe, pour les outils, pourquoi on n’améliorerait pas des plantes qui produisent des carburants ?
Il y a quatre sortes de biocarburants : les produits végétaux mis à fermenter puis distillés pour obtenir de l’éthanol. Les produits végétaux mis à fermenter pour récupérer le gaz méthane et les graines produisant de l’huile utilisable dans un moteur diesel.
Le principal problème avec ces biocarburants est qu’ils proviennent de produits destinés à notre consommation. Les agriculteurs préfèrent vendre leur récolte aux producteurs qui l’achète plus cher, diminuant d’autant les ressources alimentaires de certaines populations. L’autre problème est la destruction des forêts primaires pour les remplacer par ces agro carburants.
Une révolution est en cours avec les carburants produits à partir de microalques. Ils assurent des rendements déjà 120 fois supérieurs aux rendements des agrocarburants traditionnels. Ces micro algues fournissent de l’huile pour les moteurs diesels, ils peuvent aussi produire du gaz, du plastique, des chimiques, de la nourriture ou du pétrole.
Les microalgues ont d’énormes avantages : elles n’entrent pas en compétition avec les cultures alimentaires, il n’y a pas besoin de détruire les forêts pour les cultiver, on peut les nourrir avec les eaux usées des villes, on peut obtenir plusieurs récoltes par an. 
 
L’hydrogène.
L’hydrogène n’est pas une source d’énergie comme le pétrole, c’est un transporteur d’énergie. Puisqu’on ne trouve pas d’hydrogène dans la nature on doit le produire en faisant passer un courant électrique dans de l’eau très pure. Ainsi lorsqu’on utilise l’hydrogène dans un moteur, on ne fait que récupérer une partie de l’énergie fournie pour le produire : le rendement est donc fortement négatif.
L’hydrogène est très difficile à transporter et son stockage est difficile puisqu’on doit le compresser à 700 bars à une température de -250°, ce qui demande aussi beaucoup d’énergie. En comparaison, un pneu de voiture est gonflé à 2 bars et un congélateur domestique descend à -15°.
Il faut fabriquer des réservoirs très résistants car ce gaz oxyde rapidement les métaux et s’évapore très facilement. 
Les infrastructures nécessaires à la distribution de l’hydrogène sont complexes car ce gaz très volatile s’enflamme facilement. On ne pourrait pas livrer de l’hydrogène aux stations services comme on livre de l’essence.
La fabrication de véhicules à hydrogène est beaucoup plus complexe et donc beaucoup plus chère. Il y a encore beaucoup de défis à relever pour que l’hydrogène devienne un carburant pour les véhicules. Pour la même distance il faut un volume beaucoup plus élevé d’hydrogène que de carburant classique. Pour des raisons de sécurité il faut nécessairement un réservoir cylindrique qu’il est difficile de placer dans un véhicule.
Il y a bien les véhicules fonctionnant avec une pile à hydrogène, mais c’est une technologie très chère, il faut utiliser des électrodes en métal précieux, platine ou palladium.
 
Les énergies renouvelables.
Le vent, le soleil, la géothermie, les rivières et fleuves, les marées, les courants marins. Ces énergies représentent moins de 1% de la production mondiale. Leur rendement est faible. Elles restent très chères. Trop dépendantes des conditions météo, ces énergies ne peuvent absolument pas répondre à une demande de façon régulière. Et elles ne sont pas utilisables pour les transports, ni pour alimenter un tgv ou des industries
Ce sont surtout des énergies de complément, idéales pour l’alimentation d’habitations ou de villages isolés.
 
L’énergie nucléaire.
On ne peut pas dans un article aussi court développer tout ce concerne l’énergie nucléaire, cependant on peut énoncer quelques faits au sujet de l’électronucléaire.
Cette énergie est extrêmement puissante : 1 kg d’uranium enrichi produit autant d’énergie que 2000 kg de pétrole. Cette énergie se développera de plus en plus dans les années à venir : il y a déjà 434 centrales nucléaires en service, 33 en construction et 400 autres en projet.
C’est le seul moyen pour alimenter des villes de plusieurs millions d’habitants.
Les déchets les plus dangereux ne sont pas abandonnés, ils sont coulés dans une enceinte en verre, puis stockés dans des locaux en béton à plusieurs centaines de mètres sous terre dans des endroits ne présentant aucun risque sismique, aucune nappe phréatique. Même si suite à un bouleversement géologique de l’eau venait à pénétrer dans ces zones, elle devrait d’abord éroder l’enceinte en béton, puis l’enceinte en verre avant d’atteindre les parties irradiées. Cela prendrait tellement de temps que la radioactivité de des déchets serait devenue tout à fait négligeable.
L’industrie nucléaire est celle qui tue le moins : en 60 ans d’exploitation, il n’y a eu que deux accidents graves : Three Miles Island et Tchernobyl tuant et blessant quelques milliers de personnes. C’est tragique, mais c’est insignifiant comparé aux millions de gens qui sont tués chaque année à cause des accidents de la route, de l’alcool ou du tabac.
 
Comme on le voit nous ne manquerons ni de pétrole, ni d’énergie. Il ne faut pas écouter les prophètes de malheur nous annonçant une pétro apocalypse, une crise mondiale à cause de l’épuisement des sources d’énergie.
C’est notre travail qui transforme les ressources naturelles en bien économique. Ainsi la quantité de ressources disponibles n’est fonction que de notre connaissance et de notre travail qui n’ont aucune limite.
 
Evrard LANCREY.
 


199 réactions


  • LeGus LeGus 21 janvier 2010 11:04

    Vous confondez réserves et production.
    C’est sans doute pour cela que dans votre énumération des prophètes de malheur vous omettez le principal Hubbert.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_de_Hubbert


    • Terran 21 janvier 2010 18:30

      L’auteur ne mélange rien. Il a raison, et Hubbert avait sa théorie valable en son temps...
      Elle n’est surement pas d’actualité. Si nous n’étions pas capable de monter en densité d’énergie, tu verrais pas bcp d’arbres...

      Hubbert savait pas qu’il y avait de l’hélium3 sur la Lune, 1 million de tonnes. 10 siècles d’énergie propre. Et après on maitrisera pour passer au deutérium tritium, là nous ressources sont dans les océans et illimitées, à notre échelle.

      Nous devons juste reproduire ce qui existe déjà. Et on y arrivera.


    • Fourmi Agile Evrard 21 janvier 2010 21:25

      King Hubbert a fait sa prédiction en 1965 et pour les Usa. Or sa prédiction était fausse puisqu’il affirmait que dans les années 1970 la production de pétrole aux Usa diminuerait à cause de l’épuisement des réserves, alors que la production du pétrole aux Usa a diminué parce que ce pays a préféré exploiter le pétrole au Moyen Orient.
      Les Usa ont le gisement de schistes bitumineux le plus important du monde.

      Puis certains ont récupérés son idée pour lancer la théorie mondiale du Peak Oil. Ce n’est qu’une stratégie commerciale permettant de beaucoup augmenter les prix en argumentant que les réserves s’épuisent.




    • Terran 21 janvier 2010 21:39

      Accord parfait avec cet argument qui montre encore plus le sens de votre article.
      Il est très bien cet article.
      Et très mal jugé.

      C’est le seul depuis un moment qui remet l’espoir sur les rails.

      Et ben il faut continuer, on sera assez à rapporter de la vraie science pour vous soutenir.
      Les élucubrations des réchauffistes et éscrologistes de tout genre ne nous font pas peur.

      Mettons en avant nos technologies, regardons-nous avant de dire que nous sommes d’infâmes parasites pour cette planète.

      Mon avis est que nous sommes justement les gardiens de la vie et de la planète par ce fait.
      Si la vie était en danger, nous serions la seule espèce capable de la préserver, ou de la transporter, de tout mettre en oeuvre pour survivre. S’adapter. Evoluer.

      Et chacun de nous a cela en lui, cette double étiquette de porteur et transporteur de vie.
      Outre les limites de la Terre.


    • LeGus LeGus 21 janvier 2010 22:41

      @Evrard,

      Désolé mais le lien Wikipédia soutient au contraire que Hubbert avait vu juste pour les USA...
      Par ailleurs l’article cité me semble solide, mais rien ne vous empêche de le modérer suivant votre point de vue. Bon courage, révisez vos math, rassemblez vos sources...huhuhu


    • Fourmi Agile Evrard 21 janvier 2010 22:51

      LeGus, vous ne savez pas que les informations sur Wikipédia ne sont absolument pas sûres ? Qui rédige sur Wiki ?


    • an691 21 janvier 2010 23:12

      N’importe quoi, les USs ont connu leur peak en 71, et ça n’est pas faute de ne pas avoir essayer d’augmenter leur production à cette époque, bien au contraire.

      Cherchez la courbe du nombre de nouveau forage et vous verrez, un peak des forages à la même époque.

      Le « peak oil » est bien un problème extrêmement grave pour notre époque, et nous y sommes, mais en terme « théorique », c’est une banalité.


    • Fourmi Agile Evrard 21 janvier 2010 23:29

      @Terran.

      Vous dites : « Mon avis est que nous sommes justement les gardiens de la vie et de la planète par ce fait.
      Si la vie était en danger, nous serions la seule espèce capable de la préserver, ou de la transporter, de tout mettre en oeuvre pour survivre. S’adapter. Evoluer.Et chacun de nous a cela en lui, cette double étiquette de porteur et transporteur de vie.
      Outre les limites de la Terre.
       »

      Ca fait plaisir à lire. Je suis entièrement d’accord avec vous. L’humain n’est pas un ignoble parasite destructeur de la Terre. Nous avons peut être un rôle primordial à jouer et c’est pas avec ces dangereuses idées de décroissance qu’on y arrivera.
      Merci.


    • Valparaiso JJSS1979 22 janvier 2010 09:21

      @ Terran

      Mais comprenez vous au moins que l’énergie ce n’est rien d’autre que la possibilité pour l’homme de modifier son environnement.
      Une énergie propre mais sans limite serait tout aussi catastrophique. 6 milliards, une pression sur notre environnement qui ne cesse de s’accroitre. Déjà nous sommes devenus le premier facteur de boulversement physique sur cette planète, passant devant les phenomenes naturels ! Quant au pic pétrolier qui ne serait qu’une théorie, voyez ce qui se passe en Irak, en Iran, au Yemen, en Afghanistan, voyez comment une trio Russie-Chine-Iran se forme contre l’hyper-présence américaine au Moyen-Orient. Je vous conseille la lecture de cet article :


    • limited_oil 22 janvier 2010 12:12

      La prédiction de Hubbert était exacte puisque le pic de production des USA a eu lieu en 1971.

      Dire que les USA on « préféré » pomper au Moyen Orient est une desinformation.
      Les USA s’en sont pris plein la téte en 1973 avec le 1er choc pétrolier initié par les pays du Golfe. Et en 1973 les USA ont pas réussi à faire remonter leur production de pétrole.

      « Les Usa ont le gisement de schistes bitumineux le plus important du monde. »

      Ca leur fais une belle jambe, ils ne savent pas l’ exploiter à un cout raisonnable. Meme avec le baril à 80$ en ce moment les compagnies n’ exploitent pas les schistes bitumeux.
      Et comme les sables bitumineux du Canada, c’ est trés polluant et ca consomme beaucoup d’ eau. En plus le rendement energétique est mauvais car les schistes bitumineux sont une sorte de pétrole pas fini (on dit du kérogéne). Il faut en quelque sorte « cuire » cette matiére pour la transformer en pétrole. 

      Les schistes bitumineux des USA on une production nulle aux USA.


    • limited_oil 22 janvier 2010 12:27

       La prévision de Hubbert était exacte puisque la production des USA a eu son pic de production en 1971.
      C’ est à dire que depuis cette date les USA n’ ont JAMAIS pu produire plus de pétrole qu’ en 1971.
      Pour mémoire leur production actuelle est la moitié de celle de 1971.
      C’ est de la désinformation que de dire que les USA on « preferé » exploiter au Moyen Orient.
      Ils s’ en sont pris la téte en 1973 lors du 1er choc pétrolier initié par les pays du Golfe. et en 1973 et un peu aprés les USA n’ ont pas été capable d’ enrayer la chute de production de pétrole dans leur pays.

      « Les Usa ont le gisement de schistes bitumineux le plus important du monde. »

      Ca leur fait une belle jambe, meme avec un baril à 80$ la production à partir de schistes bitumineux est nulle aux USA.
      Et puis les schistes bitumineux ne donnent qu’ un pétrole « pas fini » (on dit du kérogéne), et il faut en quelque sorte « cuire » ma matiére pour en sortir du pétrole. Le rendement energétique est donc pas fameux, et en plus c’ est trés polluant et ca consomme beaucoup d’ eau.


    • Terran 22 janvier 2010 12:49

      D’ou avez vous vu que nous serions capable d’entrer en compétition avec les forces en jeux dans la nature ?
      Vous êtes fou !!!

      Vous vous rendez pas compte vous sur quoi nous vivons.
      Et qu’une mince couche nous protège, et cette couche vit, elle bouge.

      Même en poussant fort et tous ensemble, je doute qu’on arrive à faire dériver un continent...

      On aménage le territoire. Comme vous aménagez l’intérieur de votre maison, comme le font beaucoup d’espèces...
      Nous ne cassons rien !!! Nous bâtissons !!!


    • Fourmi Agile Evrard 22 janvier 2010 13:05

      Merci pour ce lien JJSS. Très intéressant.


    • Fourmi Agile Evrard 22 janvier 2010 13:16

      @limited oil.
      vous dites que la production des schistes bitumineux est nulle aux Usa ? C’est parce que pour l’instant ils ont d’autres sources, le GOlfe Persique, le Golfe de Guinée. Mais soyez tranquille qu’ils explotieront leurs réserves dès que ce sera nécessaire.


    • TARTOQUETSCHES TARTOQUETSCHES 21 janvier 2010 11:50

      D’autant plus que le nucléaire repose aussi sur une ressource limitée. les réserves mondiales d’uranium sont estimées à 100 ans à conso constante (source wiki). Si la conso double (au vue des nouveaux projets de centrales) ca fait plus que 50 ans...

      Le nucléaire est donc bien une impasse. Et s’il y a peu de victimes reconnues pour l’instant, le risque potentiel (accident et gestion des déchets) est tellement énorme que c’est certainement la pire des solutions intermédiaires.

      Quant aux réserves de pétroles et gaz....entre les pays de l’opep qui surévaluent leur réserves et la découverte de nouveaux gisements/méthodes d’extraction, il est difficile d’y voir clair... le charbon sera probablement un relais, mais à quel prix !!!

      La seule politique énergétique qui me semble pertinente est celle qui est la plus délaissée aujourd’hui : cad les économies d’énergie et la remise en cause de notre société de surconsommation hyper inégalitaire. Mais bon là je rêve...

      Peut être pour Homo 3x sapiens...dans 40000 ans...
      en attendant, consommons, consumons, puisque c’est tout ce qu’on sait faire


    • ZEN ZEN 21 janvier 2010 13:56

      L’auteur mélange un petit peu tout
      Quand aux réserves réelles et non pas annoncées (les pays producteurs et les compagnies bluffent...Voyez E.Laurent : La face cachée du pétrole), je ne suis guère optimiste.
      Voir Manicore, le site de Jancovici et le site Terre de brut


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 21 janvier 2010 18:06

      Je regrette que l’auteur n’ait pas parlé de trois découvertes récentes :

      1° Le système de récupération du carbone athmosphérique reconvertissable en carburant

      2° Le système de la marine des USA qui capture le carbone contenu dans l’eau des océans pour le reconvertir en carburant

      3° Les nouvelles bactéries génétiquement modifiées qui produisent du butane

      Ce sont trois systèmes qui permettent de diminuer les effets négatifs des rejets de carbonne dans l’athmosphère et sa récupération pour le réutiliser en tant que carburant.

      Demain sera plus chouette qu’aujourd’hui !


    • krolik krolik 21 janvier 2010 18:30

      @Actias.
      Vous dites « si le réacteur de Tchernobyl avait subit une deuxième explosion (en atteignant une resserve d’eau situé plus bas) , les conditions de vie serait devenue impossible en Europe (tout un continent inhabitable a cause d’un accident de centrale). »
      Pour fare une explosion nucléaire d’importance il faut réunir des conditions très particulières qui n’étaiet pas réalisées, et loin de la. Il y aurait eu une « excursion critique » ce qui n’a rien à voir.
      En Juin 1990, je participais à une mission à Tchernobyl, nous étions bardés d’instruments de mesure en tous genres, derniers cris. Effectivement la radioactivité autour du sarcophage et à Prypiat tournait aux environs de 60 foisla radioactivité naturelle. La radioactivité naturelle du bouclier caucasien, sédimentaire -non granitique- est très faible. Ce qui pour donner une comparaison plus accessible ramenait la radioactivité à celle de la Bretagne..
      Alors faut-il évacuer la Bretagne ?
      Et c’est pour cela qu’il a été décidé à Bruxelles de supprimer les aides spécifiques du programme TACIS à « Tchernobyl » pour envisager des réaffectations budgétaires qui soient plus profitables aux ressortissants locaux.
      @+


    • Terran 21 janvier 2010 20:28

      L’humanité n’est surement pas trop conne pour le nucléaire.
      Si toi t’en veux pas, nous on saura quoi en faire.

      C’est la science qu’il ne faut pas mettre entre les mains de gens comme toi, ce serait une catastrophe en effet.

      Le nucléaire est naissant à l’échelle de l’homme, on s’est même permis de trouver une astuce permettant de gagner quelques siècles grâce à l’hélium3, on commence à gouter à la fusion propre.

      Alors cesses de raconter de la sornette propagandiste et informes-toi.

      USA, Chine, Russie, et d’autres encore envisagent d’exploiter l’hélium3 de la Lune.
      Et ça on a pas besoin d’envoyer des hommes, on a déjà la technologie.
      Il nous suffit de l’adapter.

      On a des nouveaux métiers à créer, je veux pas de ton nouvel ordre mondial dans lequel on compte les buches pour se chauffer l’hiver.

      Sans énergie, on meurs.
      Et c’est jamais arrivé.
      Notre espace vital est illimité.
      Nous sommes la seule espèce qui n’a aucun sens particulier très développé, mais aussi la seule espèce sur terre capable de contourner les lois biologiques afin de nous rendre plus performant.

      Nous allons dans tous les éléments, y compris l’espace.
      Le feu nous fait rire.

      La fusion me fait rire, et toi elle te fait peur.
      En d’autres temps, tu aurais vu du feu, tu aurais eu peur.

      Notre but devrait être de rejoindre notre destin, répandre la vie dans l’espace, repousser les limites.
      Si nous poussons les limites, si nous survivons, alors, le reste derrière nous, survit.

      Dès lors la question est, devons nous croire que nous sommes une espèce vouée à l’échec et abandonner la vie de la Terre ?
      Nous sommes les gardiens de la vie, et non les gardiens de la planète.
      Nous sommes seulement née ici, la Terre n’est que notre berceau.


    • gimo 21 janvier 2010 23:19

      nous sommes loin à des années lumieres «  du probleme mesquin de l’identité d’être français  » si la terre est notre berceau il suffit d’avoir un peu de recule sur autre chose plus ample pour voir la connerie des débats humains !!


    • Terran 21 janvier 2010 23:47

      Absolument, grand bien de te voir appuyer sur ce point.
      Les voix comme toi doivent s’élever. Comme le débat sur notre avenir, qui est intimement lié et même corrélé avec l’énergie au sens très large du terme.

      Ce débat doit maintenant se tenir en tenant compte d’un nouvel élément déclencheur, outre les frontières de la Terre, la fusion ouvre les portes de l’univers, la Lune nous apportant une transition de quelques siècles afin de fignoler notre technologie.

      Et nous avons toujours évolués ainsi ! Une découverte majeure, suivie d’une multitude d’avancées.
      La technologie a assez servi la mort, il suffit de regardez du coté des nouvelles armes pour s’en persuader.
      Alors maintenant, nous devons mettre la technologie au service de la vie.


    • Dudule 22 janvier 2010 01:11

      @ Alois Frankengerger :

      1° Le système de récupération du carbone athmosphérique reconvertissable en carburant

      2° Le système de la marine des USA qui capture le carbone contenu dans l’eau des océans pour le reconvertir en carburant

      3° Les nouvelles bactéries génétiquement modifiées qui produisent du butane

      Thermodynamiquement impossible :
      La réaction : hydrocarbure -> CO2 + H2O libère de l’énergie.
      La réaction inverse : CO2 + H20 -> hydrocarbure nécessite de l’énergie pour avoir lieu (l’énergie solaire de la photosynthèse, qui, à terme dans certaines conditions, donne du pétrole au bout de plusieurs millions d’années).

      A moins que les systèmes 1) et 2) utilisent le 3)...

      Ou avez vous été pêcher ça ?

      Quant aux algues ou bactéries qui produisent du biocarburant, pas besoin de modifications génétiques : elles existent déjà dans la nature. Ce sont plutôt les procédés de production industriel qui sont à l’étude (bien qu’il y ait sûrement des études qui cherchent à améliorer génétiquement les bestioles pour augmenter leur rendement).

      Mais il semble d’ors et déjà impensable que la quantité d’hydrocarbure produite par cette méthode puisse satisfaire des besoins même très inférieurs aux besoins actuels...


    • mulder181 mulder181 22 janvier 2010 09:29

      je rencherirais en précisant juste ceci :

      « l’incident » de tchernobyl a fait plusieurs milliers de victimes : les morts par irradiation immédiate ( ceux qui ont donné leurs vies dés le départ pour stopper le probléme, par exemple mes pilotes d’hélicoptéres qui balançaient des sacs de beton en volant au dessus du réacteur)
      les morts par irradiation longue ( les centaines d’ouvriers venus de toutesla russie qui ont construit le sarcophage de beton ou qui ont construit le tunne lpour atteindre le coeur du réacteur qui s’enfonçait )
      les milliers de morts et de personnes malades et handicapés par les radiations ; les enfants difformes qui sont nés ensuite, les cancers, etc.

      dire : il n’y a eu que deux blessés , c’est du FOUTAGE de GUEULE.

      1+1=1


    • Francis, agnotologue JL 22 janvier 2010 10:29

      Je me souviens de cet hélico qu’on a vu s’écraser sur la centrale avec à son bord je ne sais combien de personnes, toutes mortes sur le coup. Le nucléaire est une mauvaise réponse à un mauvais problème : l’épuisement des ressources fossiles pour cause de gavage de l’humanité avec la marchandise !


    • Pascain Pascain 22 janvier 2010 17:29

      « Peut etre pour Homo 3x sapiens...dans 40000 ans... » ou « Peut etre pour Homo 3x sapiens...dans moins de 4 ans.. ». smiley smiley smiley smiley


  • hjsic 21 janvier 2010 11:39

    Cher auteur vous dites « alors qu’on peut trouver du pétrole jusqu’à cinq kilomètres de profondeur »

    Ce pétrole des grandes profondeurs serait-il abiotique ? Une énergie minérale non fossile comme on en trouve en abondance sur Titan ?


    • Kim Kim 21 janvier 2010 21:01

      En général à 5000 m on trouve surtout du condensat et du méthane et beaucoup moins de brut.


    • Terran 21 janvier 2010 23:00

      Comment peut-on établir une règle générale à partir du moment où on ne connait pas la quantité totale d’énergie présente globalement ?
      Les fonds des océans regorgent de deutérium-tritium, on sait déjà en tirer de l’énergie.
      Mais on cherche à en tirer encore plus ! On sait qu’il y en a beaucoup plus. Alors selon le rendement du système d’exploitation ça change encore.

      Au lieu de se focaliser sur le pétrole, il serait sérieusement temps de s’élever et de voir loin.


  • Yena-Marre Yena-Marre 21 janvier 2010 11:41

    Bonjour,
    Concernant les déchets nucléaires vous faites une confiance aveugle aux mèmes experts qui nous predisaient prématurement la fin du pétrole.
    Quand au nombre de morts du au nucléaire, personne n’en sait rien, tout ce qu’on peut constater c’est une forte augmentation des cancers en tous genres.


    • Cogno2 21 janvier 2010 16:46

      Concernant les déchets nucléaires vous faites une confiance aveugle aux mèmes experts qui nous predisaient prématurement la fin du pétrole.

      Et ?
      Demande leur de venir les mettre chez toi si c’est sans danger et si on ne raconte que des conneries.


    • Terran 21 janvier 2010 18:38

      Les cancers en tout genre ne sont pas le résultat du nucléaire, mais plus surement de la bouffe.

      C’est trop facile d’accuser le nucléaire, qu’on commence à prendre le problème à la racine et qu’on y mette les moyens au nucléaire, pour passer à la fusion H3. zéro déchets

      Qu’on s’attaque au système monétariste, et qu’on reprenne un système de crédit productifs, ou l’état décide de la création de la monnaie et peu ainsi se lancer dans des projets à long terme, échelle 50 ans.

      L’ennemi c’est pas le nucléaire, c’est le banquier. Il se goinfre, et on a de la daube pour s’équiper globalement.

      On goinfre des actionnaires, au lieu d’entretenir notre réseau et nos centrales.
      C’est pas le nucléaire qu’il faut remettre en cause, mais la façon dont le nucléaire est utilisé.

      Et tu en redemandes encore pour te priver un peu plus !!!

      C’est dingue !!!!


    • krolik krolik 21 janvier 2010 18:57

      Les cancers dus à la bouffe ????
      Je veux bien, mais en un siècle l’espérance de vie moyenne a augmenté de 35 ans !!! Petit détail. Et tout cela grace à l’énergie.
      Si vous voulez en savoir plus sur l’oriigne des cancers et leur évolution en nombre, je vous conseille de visionner la vidéo de la conférence du Pr Tubiana qui fait la synthèse d’une étude qui a porté en France sur 50 ans.
      On y apprend des trucs surprenants, comme par exemple : la chute verticale du cancer de l’estomac ..Chute qui est due au fait que la bactérie responsable de ce cancer résiste mal à n’importe quel antibiotique d’une part, et d’autre part u fait que l’on mange moins à plus du tout de salaisons : Ah si Napoléon avait connu le réfrigérateur !!!
      @+


    • Terran 21 janvier 2010 20:14

      Sauf erreur de ma part, notre corps est contaminé par ce qu’on lui injecte.
      La bouffe en fait partie, la malbouffe précisément.

      Energie, médecine, etc, cela reflète de toutes façons une chose sure, rendre responsable le nucléaire de tous les meaux et les cancers est stérile.

      Car justement, les mêmes qui crient au loup, croient pouvoir survivre sans énergie.
      Ils sont tout simplement fous.

      Seul le nucléaire peut nous faire monter en densité d’énergie, comme on l’a toujours fait.
      Nous repoussons toujours les limites.

      Comme la vie. Le nucléaire fait partie de notre vie, qu’on le veuille ou non, être contre le nucléaire c’est être malthusien et souhaiter voir l’homme stopper son évolution, stagner, et disparaître.

      La vie ne sait pas prendre de pause, si elle avance pas, elle recule.
      C’est ainsi.
      Si vous voulez pas de pétrole et de nucléaire, alors suicidez-vous et laissez nous votre place !
      On saura quoi en faire, rassurez-vous !


  • bonnes idees 21 janvier 2010 11:57

    Ce que vous ne dites pas et qui m’interresses. La France depuis la mise en service du nucléaire à entrainer combien de tonnes de dechets et ou sont-ils entreposés ? De plus l’extraction du sable bitumeux en Alberta est le petrole le plus chèrs et le plus sale de tous. Total n’est pas là-bas pour le gout de l’aventure. L’impact écologique sera des plus catastrophique. Mais cela n’est pas important puisque loin de chez nous, n’est ce pas ? Le prix de revient du KW eolien est de 50 € tandis que le nucléaire est de 70 € donc plus couteux. Vous dîtes egalement que le rendement des énergies renouvelables est faible. Pour sur puisque nous investissons « quedalle » dedans. Dans ce sens, il est aisé de dire que ce n’est pas suffisant. Je vais vous donner une excellente idée de « bonnes idées ». Gardons le pétrole pour faire voler nos avions et naviguer nos bateaux et utilisons le soleil, le vent et les vagues pour le reste. Rien ne ce fait en un jour, certes mais commençons par Toutatis !!!!! Les Français comme d’habitude sont les derniers de la classe inéxorablement devancé par l’allemagne en terme d’énergies propres.


    • citoyen 21 janvier 2010 16:50

      un Kw à 50 euros : chérot , non ? verifiez vos chiffres , svp


    • citoyen 21 janvier 2010 16:56

      ou alors , vous parlez du kw installé , c’est peut etre plutot cela ; mais quide de la productibilité de ce kw installé , combien de kwh je sors pa an avec ce kw installé , filiére par filiére ; ce n’est pas un detail , au contraire ?
      exemple , en photovoltaique : 1 kw installé dans le midi produit environ 1200 kwh par an . Un kw nucleaire à 80 pour cent de disponibilité , produit environ 7500 kwh par an , un peu plus pour le thermique , combien pour l’éolien . cela depnd du vent, donc fluctue enormement dans le temps et suivant les sites ; A mon (humble) avis , on doit difficilement pouvoir sortir plus de 2000 ou 3000 kwh par an et par kw installé . Cela change la conclusion du tout au tout ( sur les aspects economiques en tout cas , si on parle sécurite pollution , etc... c’est pas la même chose )


  • OrphelinPolitique 21 janvier 2010 12:06

    Vous parlez de l’énergie nucléaire. Mais ce mode de production est tributaire de l’uranium extrait du sol, et dans quel état sont les réserves ? Est-ce qu’on ne s’approche pas d’une pénurie d’uranium ?


    • Terran 21 janvier 2010 18:22

      On s’en fou de l’uranium, c’est la fusion avec de l’hélium3 qu’il faut viser. 10 000 ans de réserve sur la Lune, non polluant, zéro déchets.
      Après on pourra faire mumuse avec la fusion sans H3. Deuterium tritium.

      Le nucléaire n’est tributaire de rien, sinon de notre capacité à inventer la meilleure manière d’en exploiter les réactions.

      Elles existent déjà, partout.
      Ce n’est pas de la fiction.


  • Traroth Traroth 21 janvier 2010 12:28

    Le gaz naturel, le charbon et les biocarburants ne sont pas du pétrole. Ces parties de votre article sont donc complètement hors-sujet. Personne à ma connaissance n’a jamais affirmé que les réserves de charbon étaient au bord de l’épuisement !

    Les réserves de pétrole non-conventionnel (comme le sable bitumineux) ne compenseront que difficilement la disparition des réserves de pétrole « conventionnel » : il est beaucoup plus difficile à exploiter, ce qui veut dire que les quantités produites seront plus faibles.

    Ce que vous dites sur les sous-sols inexplorés relève plus du voeu pieu que d’autre chose : rien ne permet d’affirmer que ces sous-sols ne recèlent pas de pétrole, mais rien ne permet d’affirmer qu’ils en recèlent !

    "L’erreur de cette théorie est que la quantité de pétrole produite diminuera non pas parce que les réserves s’épuisent, mais parce qu’on utilisera d’autres sources d’énergie" : Cette phrase résume l’article de toutes les manières possibles : c’est une affirmation gratuite, là où on attendait une démonstration.


  • floyd floyd 21 janvier 2010 12:39

    Merci Evrard pour cet article bien écrit et documenté.

    Ce qui est incroyable c’est de voir que les théories malthusiennes sont de plus en plus à la mode, malgré le fait qu’elle se soient toujours avérées fausses. La seule explication que je vois est que certaines personnes ont besoin de croire à la fin prochaine du monde, ce qui donne un sens à leur vie.
    Les théories malthusiennes sont toujours fausses parce qu’elles ne comprennent pas que si les ressources sont finis, l’intelligence humaine et le progrès technologique ne le sont pas et progressent tout le temps.
    Ceci-dit je ne fais dans l’angélisme. Evidemment le monde connait de graves problèmes, mais cela n’est pas du au manque de ressources, mais à la corruption des gouvernements et de façon plus général à l’égoïsme des gens.
    Si vous voulez une analyse détaillée sur l’évolution des ressources, je vous conseille de lire le livre de Lomborg ’L’écologiste sceptique’. L’auteur montre très bien qu’à long terme les ressources sont toujours de moins en moins chers. Les alarmistes le savent très bien, mais ils prennent toujours pour exemple des ressources qui sont temporairement plus chers. De toute façon quand une ressource est rare et trop chère, l’être humain a toujours trouvé une nouvelle technique pour en utiliser une autre.

    • Cogno2 21 janvier 2010 12:52

      Merci Evrard pour cet article bien écrit et documenté.

      les croyances n’ont jamais été un argument.
      Je préfère me baser sur des faits et de la logique, que sur des croyances.

      De toute façon quand une ressource est rare et trop chère, l’être humain a toujours trouvé une nouvelle technique pour en utiliser une autre.

      Ca ne veut pas dire que ça va durer, ça ne veut pas dire qu’il en sera toujours ainsi, ça ne fait pas de votre phrase une loi universelle et intemporelle.
      Voila, c’est ça dont je vous parle, la profession de foi, la confiance aveugle, c’est ça qui est irrationnel comme façon de penser.


    • floyd floyd 21 janvier 2010 13:00

      « Ca ne veut pas dire que ça va durer, ça ne veut pas dire qu’il en sera toujours ainsi. »


      Cette phrase, les prophètes de malheur l’ont toujours répété, mais elle s’est toujours avérée fausse dans l’histoire de l’humanité. Au niveau technologie, nous voyons un progrès qui va de plus en vite, alors je ne vois nulle part un retournement de la situation.
      Par contre, il est vrai que beaucoup de gens ont tout intérêt à faire peur aux gens. Les gens qui ont peur sont plus manipulables. Exemple :

      « Si on n’annonce pas de désastre, personne n’écoutera » Sir John Houghton, premier président du GIEC


    • sobriquet 21 janvier 2010 14:15

      Je ne vois pas le lien avec les théories malthusiennes, mais il s’agit probablement d’un problème de vocabulaire ?

      Menacer régulièrement le monde d’une fin imminente a en effet quelque chose d’assez irrationnel. Mais, de la même manière, affirmer que l’intelligence humaine et le progrès technologique, infinis, nous éviteront de souffrir du manque de ressource est un acte de foi.

      Entre les deux, il y a la raison, qui consiste à poser les choses à plats et à considérer objectivement quels sont les moyens dont nous disposons pour subvenir à nos besoins futurs. C’est notamment elle qui doit nous empêcher de nous lancer dans des aventures technologiques dont nous ne sommes pas assurés de nous sortir indemnes. Qui doit nous empêcher de parier sur l’avenir au motif que le dieu Progrès nous protège.


    • Nycolas 21 janvier 2010 15:29

      Encore ce fichu mythe du progrès, qui serait infini, tout comme l’intelligence humaine, sous-entendez-vous. Vous entendez-vous parler ?

      Toute chose dont on n’a pas encore vu la fin (ici, le progrès) peut tout de même en avoir une. Il suffit de quelques observations pour voir où nous mène ce progrès dont vous parlez. Désastres écologiques et sociaux de grande ampleur, rien de plus. Plus on monte haut, plus dure est la chute. Notre société de surconsommation est montée tellement haut qu’elle a vraisemblablement atteint une sorte de point de non retour, qui fait que le jour où l’ingéniosité humaine montrera ses limites (oui, elle n’est pas infaillible, contrairement à ce que vous pensez) face aux problèmes qui se posent et s’accumulent, notre fuite en avant nous fera très mal. Il ne s’agit absolument pas de catastrophisme, dans mon discours. Nous ne sommes pas la première civilisation qui se sera effondrée faute d’une bonne gestion de ses ressources, mais hélas nous avons la mémoire courte et une foi entièrement religieuse dans le « progrès ». Prions donc pour que vous et l’auteur ayez raison, et que les voies impénétrables du progrès nous montrent éternellement les moyens de contourner les écueils qui nous attendent. Personnellement, vous m’excuserez, mais je n’y crois pas, et je vous laisse dans votre croyance que le progrès est infini et ineffable.


    • Cogno2 21 janvier 2010 16:44

      Cette phrase, les prophètes de malheur l’ont toujours répété, mais elle s’est toujours avérée fausse dans l’histoire de l’humanité.

      Ca se mord la queue non ? car à « elle s’est toujours avérée fausse dans l’histoire de l’humanité »
      je réitère ma phrase : qu’est ce qui vous permet de dire qu’il en sera toujours ainsi ? Tout change, nous, les conditions, nos moyens, et pourtant, vous tirez toujours les mêmes conclusions, ce n’est pas logique, vous occultez trop de choses.

      Que voulez vous répondre à quelqu’un dont le discours est basé sur la croyance, et pire, sur la confiance en l’humanité.
      C’est une religion, et on ne raisonne pas un croyant, il a troqué sa raison pour une croyance.


    • Terran 21 janvier 2010 18:44

      Pour sur oui, ras le cul du malthusinisme rampant, ils font le jeux des pires mécréants de cette planète, ceux la même qui les mettent le nez dedans.

      Ils ne savent que dire « exponentiel »

      Ben nous on sait dire « Intégral »

      L’énergie est pas un problème, sur que non !
      Le problème c’est le système monétariste.

      S&P parle beaucoup de tout ça et mets en avant sans cesse les malthusiens ; ils sont nos ennemis, les pires !
      Toutes les théories malthusiène ne tiennent pas, compte tenu d’une chose.
      malthus aura oublié que nous inventons.

      En gros, il nous aura bien pris pour des lapins de 5 semaines...ce malthus


  • Cogno2 21 janvier 2010 12:40

    La quantité de pétrole disponible ne dépend que de la technologie utilisée

    Ben voyons, faut oser affirmer un truc pareil en première ligne. Le phrase qui fait que je ne suis même pas allé plus loin.

    Réfléchissez deux secondes à l’incohérence d’une telle phrase. La Terre à un volume défini, non extensible.
    Comment pouvez vous ne pas prendre en compte ce volume ?
    Comment pouvez vous avoir un contenu plus grand que le contenant ?

    J’y suis, cet article est une blague... ouf.

    ET VIREZ LA BARRE DE DEFILEMENT VERTICALE DES COMMENTAIRES.


  • Kim Kim 21 janvier 2010 12:44

    « On connaît mal le sous sol du plancher océanique, situé à plusieurs milliers de mètres sous l’eau »

    Si, on le connait. Passé le plateau continental (- 200m) c’est la descente (talus continental) aux enfers vers le plancher océanique ( 2000m) qui n’est formé que de basalte (plaine abyssale) totalement stérile qui parfois est recouvert d’une mince couche sédimentaire non mature. Il n’y a rien à trouver sur/dans le plancher océanique.
    Peut-être pensez-vous trouver du pétrole dans les prismes d’accrétion des zones de subduction ?

    • BABAYAYA BABAYAYA 21 janvier 2010 14:21

      @ Kim

      euuuhh comment dire, allez voir sur google ou tout autre moteur de recherche et tappez

      « canyon express » (-2270m de profondeur, golfe du mexique)

      « girassol » (-1340 au large de l’afrique de l’ouest)

      « kizomba » , « rosa-lirio », « dalhia », « akpo », « usan », « bloc 17 », « bloc18 », « marimba », « urugua »..................

      etc etc etc, ce sont ce qu’on appelle communément des projets deepwater....
      et qui deviennent de plus en plus courrants dans les projets offshore...

      A ces profondeurs ce que l’on y rencontre n’est pas du basalte mais de la vase sur plusieurs dizaines de metres et de temps à autres des collines de sel.....
      mais bon cela dit on peut trouver du basalte certainement en dessous une fois qu’on a dégagé la couche de vase sur 50/100m..... 

      cordialement

       


    • Kim Kim 21 janvier 2010 15:29

      @ babayaya comme son nom l’indique et qui écrit : « etc etc etc, ce sont ce qu’on appelle communément des projets deepwater....et qui deviennent de plus en plus courrants dans les projets offshore... »,« A ces profondeurs ce que l’on y rencontre n’est pas du basalte mais de la vase sur plusieurs dizaines de metres et de temps à autres des collines de sel.....
      mais bon cela dit on peut trouver du basalte certainement en dessous une fois qu’on a dégagé la couche de vase sur 50/100m.... »
      On voit bin dans votre réponse que vous ni connaissez rien. Les projet deepwater sous plusieurs centaines voire millier de mêtres d’eau ne sont pas situés sur le plancher continentale mais dans des zones deltaïques profondes comme dans le Golfe du Mexique ou au Nigéria pour ne donner que ces exemples. Le terme de « plancher océanique », comme l’a indiqué l’auteur, qui apparemment n’est pas un géologue, ne s’applique qu’aux plancher volcanique s’étendant sur la majeure partie des fonds océaniques. Ces basaltes se sont épanchés lors de la dérive des continents et il ni a strictement aucune chance d’y trouver du pétrole.
      Si vous voulez dialoguer avec quelqu’un qui a trente cinq ans de carrière dans l’exploration pétrolière. Alors, vos questions seront les bien venues.

    • BABAYAYA BABAYAYA 21 janvier 2010 16:06

      aucun problèmes, on peut en discuter cela ne me pose aucuns problèmes,
      je travaille justemment en deepwater, ah oui soit je n’ai pas 35 ans mais par contre j’ai essuyé les platres du deepwater et j’y suis encore....


    • Kim Kim 21 janvier 2010 21:03

      @ babayaya

      Ok, dans quelle région et quel sont les problèmes ?

  • floyd floyd 21 janvier 2010 12:45

    Evard, vous m’excuserez pour le hors-sujet, mais comme je ne sais pas comment envoyer un message privé sur Agoravox et comme vous semblez apprécier les dauphins, cette petite vidéo devrait vous plaire :


    Je suis persuadé que les dauphins sont des animaux très intelligents.

    • Fourmi Agile Evrard 21 janvier 2010 21:39

      Merci pour ce lien Floyd.

      De telles images balayent immédiatement toute pensée d’un futur apocalyptique, au contraire, nous vivrons dans un monde de plus en plus beau.
      Merci.


  • Cogno2 21 janvier 2010 12:46

    car le pétrole n’est pas un liquide stocké dans un réservoir dont on connaît la quantité exacte

    Vrai, on en connais pas la quantité exact, mais on en connais la limite supérieure, qui est inférieure au volume du globe Terrestre.
    Sinon s’il n’est pas stocké, il est ou ? il jaillit de fluctuations du vide quantique ?

    Je pense que vous avez des problèmes de raisonnements logiques fondamentaux.

    Et quand bien même ou trouverai du pétrole pendant 500 ans, que pensez vous de l’asphyxie générale qui découlerai de plusieurs siècles de combustion ?
    L’avez vous seulement envisagé.

    Et quel est l’intérêt de cet article ?


    • alibaba alibaba 21 janvier 2010 15:50

      "Vrai, on en connais pas la quantité exact, mais on en connais la limite supérieure, qui est inférieure au volume du globe Terrestre.
      Sinon s’il n’est pas stocké, il est ou ? il jaillit de fluctuations du vide quantique ?

      Bravo Cogno2, ça c’est du raisonement. Polytechnique ? ou Bac -4


    • Cogno2 21 janvier 2010 16:28

      Et sinon pauvre tache tu réponds quoi à mes questions ?


    • Cogno2 21 janvier 2010 16:29

      Ceci dit, tu le dis toi même, il suffit d’un raisonnement BAS-4 pour démonter cet article.


    • Terran 21 janvier 2010 21:08

      Il suffit de fouiller du coté de l’Hélium3 et l’article prends tout sons sens.

      Mais reste inculte si tu veux... C’est dommage quoi....


  • krolik krolik 21 janvier 2010 12:50

    Il est curieux de constater dans cet article du type « energie uber alles » que vous écriviez :
    « deux accidents graves : Three Miles Island et Tchernobyl tuant et blessant quelques milliers de personnes »..
    Comm quoi l’influence des écolos antinucs est très profonde, car
    - Three Miles Island il n’y a eu aucun blessé, et des seulement des conséquences nulles sur l’environnement. On n’évoque jamais le travail des « liquidateurs » de TMI, qui ont bien existé car maintenant TMI se visite comme un musée.
    - Quant au hypothétiques milliers de morts et blessés de Tchernobyl, j’aimerais lire une étude scientifique sérieuse sur le sujet. Car en dehors de la trentaine de « chats de gouttières » qui sont allés remettre à la main dans le réacteur éventré des morceaux dans les quelques jours qui on suivi l’explosion ainsi que les 7 ou 8 enfants décédés de cancers de la thyroïde. Les milliers de morts on les cherche toujours.
    Un bout de vidéo pour illustrer ici.
    L’espérance de vie actuelle en Bélarus et Ukraine (territoires les plus contaminés) est supéieure à celle de la Russie... C’est donc qu’il se srait passer qulque chose de plus grave que Tchernobyl sur le territoire de l’URSS, peut-être bien la fin de l’URSS tout simplement.... !!!(en référence voir les worldfacts sur le site cia.gov).
    @+


    • Cogno2 21 janvier 2010 12:53

      La palme du ridicule.
      Le déni du nucléaire et de ses conséquences.


    • Groé Groé 21 janvier 2010 15:30

      Super tout va bien dans le meilleur des mondes, bientôt pour votre plus grande joie des piscines chauffées à l’uranium, je suis certain que vous y emmènerez vos enfants.


    • krolik krolik 21 janvier 2010 15:30

      @Cogno.
      Mais trouvez un papier scientifiqu qui fasse l’évalutation des morts et blessés de Tchernobyl en dehors de ceux de Three Miles Island ???
      Vous avez des interprétations de la Loi Linéaire Sans Seuil qui vous donnent jusqu’à 15 millions de morts sur la zone touchée .. plus personne n’est mort de mort naturelle en 22 ans (dixit feu Nesterenko) !!! Les morts à la même cadence sur le reste de la Russie, qui conduisent à la réduction de l’espérance de vie, vous les attribuez à quoi, à qui ?

      Les dangers du nucléaire ? D’accord : le plus grave accident nucléaire en France c’est l’hôpital d’Epinal, et les accidents dans les hôpitaux à Nancy et Toulouse.
      Commençons par arrêter le nucléaire médical si l’on veut chasser le becquerel !!!

      Mais il n’y a que les Russes qui sont capables de poser un réacteur à poil sur le pelouse.
      D’ailleurs ils s’en font une spécialité. La mise : les tripes à l’air.
       Vous êtes vous seulement intéressé à cet accident dans une centrale qui a fait 74 morts !!Bien identifiés ceux là, et ne provenant pas d’élucubrations.
      @+


    • Cogno2 21 janvier 2010 16:55

      @krolik

      Je ne suis pas spécialiste, je me suis arrêté au BAC+4 en physique (au signe près, l’andouille qui n’a posté que pour tenter de me répondre avait raison).
      Donc je ne peux quantifier le phénomène, mais je en peux que m’insurger quant on tente de nier ou minimiser les dangers du nucléaire.

      J’ai lu et vu pas mal de choses sur Tchernobyl, alors peut être que je n’ai vu que des faux, oui, même si ça fait beaucoup, mais ça fait énormément d’intox tout de même, et surtout, dans quel but ?

      J’ai aussi vécu pas mal d’année en Polynésie, j’ai visité le centre qui analysait les prélèvements réalisés sur les atolls atomiques.
      Et bien même à nous, étudiants en physique, on nous disait que tout allait bien, alors que peu de temps après, l’état reconnaissait l’irradiation d’une partie de la population, et lui versait des indemnités.

      Croyez moi, quand on vous dit : « tout va bien » c’est qu’il est temps de s’inquiéter sérieusement.


    • krolik krolik 21 janvier 2010 18:09

      Mais il n’a jamais été dit que l’énergie nucléaire n’est pas dangereuse. Il suffit de manier cela dans les règles de l’Art.
      J’espère que vous avez apprécié la façon générale dnt les Russes gèrent leurs centrales de quelque type qu’elle soit. Je n’ai pas vu d’’article sur AV relatant cet épiphénomène accidentel !!
      Et puis de se contenter de la simple vérité scientifique. Vous avez vu la petite vidéo.
      Pour en revenir à Tchernobyl, je vous conseille de jeter un oeil sur ce graphique explicite.
      Le césium est tellement dangereux qu’il sert de marqueur aux millésimes de Bordeaux !! Retirons tous les vins de Bordeaux de la circulation !!

      On parle d’énergie nucléaire civile, vous êtes « contre », on vous rétorque en donnant des arguments et vous déviez instantanément sur des essais militaires. C’est une vocation de jouer l’anguille ?
      @+


  • Cogno2 21 janvier 2010 12:55

    Je me casse de cet article de bac à sable.


  • Yaka Yaka 21 janvier 2010 13:03

    L’article a le mérite d’être bien construit et bien renseigné, bien que je ne partage pas vos conclusions :

    1) Au sujet des énergies renouvelables vous dites : « Ces énergies représentent moins de 1% de la production mondiale. Leur rendement est faible »
    La production d’électricité ou d’énergie ??
    Il fut un temps où le pétrole représentait 1% de la production d’énergie également, cela n’indique en rien l’évolution future (je vous rappelle que la croissance de l’éolien se situe entre 20 et 30 % ces dernières années)
    Au sujet du rendement, croyez-vous que les énergies actuellement utilisées ont un bon rendement ?? A partir du moment où l’on fait chauffer de l’eau pour créer de l’électricité, le rendement est mauvais (donc les deux énergies où le rendement est bon sont éolienne et hydraulique).

    2) Au sujet du nucléaire, je voudrais vous rappeler que l’uranium n’est pas une ressource infinie, et que le problème n’est pas seulement la dangereusité des déchets mais aussi leur quantité !
    Le fonctionnement des centrales est certes extrêmement surveillé (en tout cas en france), mais cela reste une épée de Damoclès, malgré la solidité de la corde qui la retient.


  • Brother Brother 21 janvier 2010 13:13

    L’auteur a dû vouloir dire que si l’ on pense que l’on va sortir de l’äge du pétrole bin c pas demain en fait , en dépit d’une exploitation coûteuse .
    Je me suis pas mal renseigné sur des alternatives , il en existe , des applicables par soi même avec un peu de connaissances de bricoleur.
    Mais ce qui compte le plus c’est de mettre un terme aux lobbies de l’ nrj et là je dis : stop ça suffit les connery. trop de bagnolles de frime, trop de gaspi, trop de comportements imbéciles, trop de lumière dans un monde corrompu.
    Un jour je pondrai un article et je serai enchanté de connaitre vos réaction.


  • TSS 21 janvier 2010 13:16


     il suffit d’ aller voir comment dans le nord canadien ils massacrent la nature pour recuperer les

    schistes bitumeux avec conflits larvés entre les autochtones et les extracteurs qui se passent à

    coups de fusil dans un silence assourdissant ... !!


    • limited_oil 22 janvier 2010 11:48


      Une précision, dans le Nord Canadien il s’ agit non de schiste bitumeux mais de sables bitumineux. ( tar sands en Anglais )

      Mais ca ne change rien au fait que cette exploitation est une gross cochonnerie bien polluante et devastatrice du couvert forestier
      Yann Artus Bertrand à bien montré les images de ce désastre, particuliérement dans la province de l’ Alberta.


  • yoananda 21 janvier 2010 13:25

    Dommage que vous ayez loupé la vraie question ...
    Des réserves on en a pour longtemps c’est vrai.
    Mais la question, c’est la fin de la CROISSANCE DE PRODUCTION du pétrole, et non pas du pétrole en lui même.
    Hors, depuis 5 ans la production de brut stagne et à même amorcé un déclin.
    Le pic oil est déjà survenu.
    C’est même la véritable raison profonde de la crise. C’est dire son importance !!!

    Car sans croissance du pétrole, pas de croissance de l’économie mondiale, et donc pas de croissance du PIB, la finance qui servait à piloter la croissance n’est plus qu’un parasite car elle n’a que peu d’intérêt pour décroissance.

    Dommage de louper la cible après tant de doctes recherches ...


    • Yaka Yaka 21 janvier 2010 14:11

      Vous avez raison de corriger l’erreur, la production et la croissance de la production ce n’est pas pareil.
      Je corrigerai cependant « CROISSANCE DE PRODUCTION du pétrole » par croissance des quantités de pétrole extraites (pour être précis smiley )

      "Car sans croissance du pétrole, pas de croissance de l’économie mondiale, et donc pas de croissance du PIB, la finance qui servait à piloter la croissance n’est plus qu’un parasite car elle n’a que peu d’intérêt pour décroissance."

      Je trouve votre enchainement d’affirmations un peu rapide, la croissance économique n’est pas nécessairement due à la croissance des quantités de pétrole extraites.


    • yoananda 21 janvier 2010 23:55

      C’est vrai, je vais un peu vite, mais rien ne rivalise avec le pétrole, et de loin en terme d’énergie produite, de facilité de transport, et de durée de stockage !!
      Pour ainsi dire, le pétrole, c’est l’or noir au sens littéral. Et dans la pratique notre croissance économique est reliée a celle du pétrole qu’on utilise pour les transports, pour les engrais, les pesticides, les plastiques, les routes, j’en passe et des meilleures.
      Donc même si c’est très réducteur, ca n’en reste pas mois vrai.


  • Montag Montag 21 janvier 2010 13:47

    Votre article est une farce ! Mais pourquoi ne pas avoir attendu le 1er avril ?

    « La quantité de pétrole disponible ne dépend que de la technologie utilisée et donc du prix auquel on peut le payer. »

    Mais bien entendu ! C’est une évidence pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt !?! Faut vite allez le dire aux USA où le pic de production s’est produit en 1970 ! Pourtant en quarante ans les techniques d’extraction ont bien évolué mais rien y fait...

    Et les USA ne sont pas un cas unique, il y aussi le Danemark, la Norvège, l’Indonésie, l’Iran, le Koweit, la Libye, le Mexique et le Venezuela comme exemples principaux de gros pays producteurs ayant dépassé leur pic de production.

    « L’erreur de cette théorie est que la quantité de pétrole produite diminuera non pas parce que les réserves s’épuisent, mais parce qu’on utilisera d’autres sources d’énergie. »

    Fort amusant comme raisonnement. Pensez-vous réellement que l’on va laisser plein de pétrole exploitable sous notre sole sous prétexte qu’on va utiliser du charbon, des biocarburants, de l’hydrogène, des énergies renouvelables et de l’énergie nucléaire à la place ?

    Mais pourquoi alors l’énergie utilisée pour nos transports (marchandises et personnes) provient-elle à 98% de l’énergie du pétrole ? Toutes vos énergies citées existent déjà, si c’était réellement intéressant, je ne vois pas pourquoi on l’utiliserait encore notre « bon vieux pétrole ».

    « C’est notre travail qui transforme les ressources naturelles en bien économique. Ainsi la quantité de ressources disponibles n’est fonction que de notre connaissance et de notre travail qui n’ont aucune limite. »

    Où est votre sens de la logique ?

    Allez-dire ca aux poissons qui sont en surpêche. (From wikipedia : Des poissons encore aussi commun dans les années 1950-1960 que le cabillaud de l’Atlantique, le haddock de la mer du Nord et le thon rouge de l’Antarctique figurent aujourd’hui avec une centaine d’autres sur la liste des espèces menacées.)

    Et pourtant les poissions sont « renouvelables » ce qui n’est pas le cas de nos énergies fossiles.


  • Thierry LEITZ 21 janvier 2010 14:08

    Croissance, vers quoi pour qui est à quel prix envornnemental et social ?

    Il faut remettre en question la croissance, non pour la combattre mais pour lui donner un sens. Quand elle n’en a pas, il faut savoir y renoncer.

    La seule mesure du PIB n’a pas de sens. Elle omet les dégats collatéraux et les inégalités qui naissent au moment du partage de cette croissance.

    La croissance accélérée est gourmande en énergie. Progresser lentement, sans dégats, c’est mieux, moins énergivore et plus pacifique.

    Slow life, cool life.


    • Yaka Yaka 21 janvier 2010 14:18

      " Il faut remettre en question la croissance, non pour la combattre mais pour lui donner un sens. Quand elle n’en a pas, il faut savoir y renoncer.« 

      Le problème c’est qu’elle a un sens : lutter contre le chômage.
      Je suis d’accord avec votre affirmation, mais il ne suffit pas de dire »on regarde plus l’évolution du PIB« , il vaut envisager des mesures pour lutter contre les dommages engendrés par la décroissance économique.

       »La seule mesure du PIB n’a pas de sens. Elle omet les dégats collatéraux et les inégalités qui naissent au moment du partage de cette croissance.« 

      C’est encore pire que ca, elle COMPTE POSITIVEMENT les réparations des dégâts collatéraux.

       »La croissance accélérée est gourmande en énergie. Progresser lentement, sans dégats, c’est mieux, moins énergivore et plus pacifique."

      Il faut certes baisser la consommation, qui baissera la production, mais le problème du chômage persiste.
      Et il faut que les gens se tourne vers autre chose que la réussite matérielle, qui ne mérite pas le nom de réussite.
      Et arrêter d’associer richesse et bonheur.


    • Groé Groé 21 janvier 2010 15:40

      Oui bien sur comme toutes ces grandes entreprises dont les bénéfices sont en CROISSANCE et qui licencient, ou qui poussent à la démission. La crise à fourni quelques exemples comme IBM.

      Il est évident que croissance et emploi ne sont pas forcément liées.


    • Terran 21 janvier 2010 21:32

      Nous avons donc tout intérêt à faire croitre de façons exponentielle nos connaissances sur le nucléaire.
      C’est la seule source d’énergie assez dense pour continuer à vivre. Longtemps ! Et ! Ailleurs !


    • limited_oil 22 janvier 2010 12:03

      Comme le dit Montag, l’ article de Evrad est une farce.

      D’ abord l’article est trés mal documenté (au contraire de ce qu’ affirment certains posteurs en réaction).

      Ou monsieur Evrad nous cite il des information venant de l’ IEA (international Energy agency) ou de l’ EIA , ou de l’ USGS ou de l’ OPEP ou de rapport d’ étude de l’ assemblée sur la question ?

      Ce ne sont que generalités superficielles et croyances personelles.


    • Fourmi Agile Evrard 22 janvier 2010 13:13

      @Limited oil.
      Ce ne sont pas des croyances mais des faits tirés de plusieurs documents dont j’ai mis les liens sur l’article, si vous aviez pris le temps de le lire.
      Mes informations ne viennent pas des Wikipédia et autres sites pessimistes mais de personnes reconnues dans le monde entier. En particulier Mr Wihbey, président d’une des plus grande entreprise de conseil en gestion de l’eau et du pétrole. Ce monsieur a d’autres connaissances que nous, il est demandé un peu partout dans le monde pour ses connaissances.
      Voici son site : GWEST
      et un lien vers son livre. « Le NOuvel Ordre du Pétrole ».

      Ouvrez vous à d’autres sources que les pessimites habituels.


  • mr.powers mr.powers 21 janvier 2010 14:15

    "Inventé en 1780, le procédé Fischer Tropsch permet d’obtenir un carburant synthétique d’excellente qualité, sa combustion émet peu de particules polluantes."

    Diantre ! Si un procédé a été inventé un siècle avant la naissance de ces inventeurs, c’est vraiment qu’il doit être efficace ! Vous êtes sûr que c’est pas Louis XVI lui-même (aidé par un certain J. Sarkozy, son fameux aide de camp) qui aurait inventé le procédé avant de guillotiner Marie Antoinette ?
    Vous m’excusez, mais cela a suffit à réduire à néant le peu de crédibilité de votre article à mes yeux ...


    • Terran 21 janvier 2010 18:52

      c’est de la désinformation honteuse ça, intéresses toi à l’hélium3 sur la LUne, nos ressources sont illimitées. Et propres.

      Et la croissance c’est ce que toute forme de vie fait sur terre, elle développe des technologie pour coloniser des espaces inaccessibles.

      Bon nous on fait ça, et on colonisera l’éspace.


  • sobriquet 21 janvier 2010 14:30

    C’est un article intéressant, cependant, concernant le nucléaire, il me semble insuffisant de juger la sécurité de cette technologie au nombre d’accidents graves.

    Il faudrait prendre en compte également les fuites mineures, sur tous le réseau de production et de distribution d’uranium, et en évaluer les conséquences. Malheureusement, on ne dispose pas des moyens nécessaires pour de telles évaluations, et établir un lien entre un cancer et une exposition à une source radioactive non identifiée 20 ans plus tôt est tout bonnement impossible.

    De plus, pour être complet, les risques de l’industrie nucléaire ne sont pas uniquement les risques radioactifs. De même que les personnes décédées dans l’industrie pétrolière ne sont pas toutes mortes noyées dans le pétrole.

    Par ailleurs, vous indiquez que "1 kg d’uranium enrichi produit autant d’énergie que 2000 kg de pétrole". Pour équilibrer cette affirmation, il aurait été intéressant que vous donniez des ordres de grandeur sur la quantité d’équivalent-pétrole nécessaire à l’extraction, le raffinement, l’enrichissement, le transport et le retraitement de ce kg d’uranium.


  • Redrogers 21 janvier 2010 14:34

    C’est curieux mais le début de votre article ressemble étrangement aux arguments avancés par un certain B. Lomborg dans un document daté de presque 10 ans...

    Cela a sans doute déjà été dit mais le problème n’est pas la disparition du pétrole (il en restera toujours dans le sol) mais le débit que l’on obtient quand on ouvre le robinet !

    Sur les pétroles non conventionnels :
    « L’extraction de ces pétrole coûte plus cher, mais les prix diminuent régulièrement. »
    Ce n’est pas que leur prix diminue, c’est qu’ils deviennent rentables quand les prix du marché augmentent énormément. Le pétrole bradé, ça n’est plus d’actualité !
    De plus, leur bilan énergétique est minable.

    « Cette exploitation est très polluante a déjà détruit d’immenses étendues au Canada ».
    ça, c’est le moins que l’on puisse dire !

    « Cependant les producteurs se sont engagés à régénérer les sites dégradés pour que la nature reprenne sa place. »
    Et ça, c’est de la grosse fumisterie ! C’est exactement ce que m’a dit récemment un ancien cadre dirigeant de chez Total, depuis peu à la retraite, mais visiblement marqué au fer rouge par ses presque 40 ans de carrière là-bas. Seulement, il faudra m’expliquer comment on peut remettre en état une forêt vierge (jusque là...) qui a été ravagée (comme tout son écosystème). Tout se qu’on peut obtenir au mieux n’est qu’un désert biologique avec quelques arbres d’une ou 2 espèces et une pollution énorme !

    "Mais on sait aussi transformer le charbon en carburant. Inventé en 1780, le procédé Fischer Tropsch permet d’obtenir un carburant synthétique d’excellente qualité, sa combustion émet peu de particules polluantes. Cette technique est déjà largement utilisée par l’entreprise Sasol en Afrique du Sud.« 
    Peu de particules à la combustion peut-être. Mais la production à un bilan catastrophique en termes de pollution.

    Quoi qu’il en soit, il n’y a aucun substitut au pétrole pouvant fournir autant d’énergie aussi »facilement". De toutes façon, il n’y a plus très longtemps à attendre pour voir comment les choses vont évoluer. La décennie 2010-2020 risque d’être intéressante mais pas forcément très drôle !

    PS : Je vous conseille vivement la lecture de Richard Heinberg.


  • Redrogers 21 janvier 2010 14:51

    Au fait, les producteurs de charbon dans les Appalaches vont faire quoi pour remettre le terrain en état ? Planter des montagnes ?


  • plancherDesVaches 21 janvier 2010 14:54

    Déjà, concernant le pétrole :
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17105

    Deuxièmement, concernant le nucléaire, il faut bien constater deux choses.

    - l’état des centrales est tellement pourri en Russie et pays périphériques, qu’ils ont demandé à l’Europe des subventions pour pouvoir les démanteler.
    Vu le niveau de sécurité en baisse à cause des économies sur l’entretien et les circuits externalisés, on va bientôt pouvoir commencer à serrer les fesses aussi chez nous...

    - le problème des déchets n’est toujours pas réglé et, pour preuve, on va se retrouver avec des déchêts NUCLEAIRES dans nos équipements de tous les jours...
    Là, c’est révoltant. Surtout lorsque l’on sait que les entreprises achètent du courant EN-DESSOUS de son prix de revient... Si si.

    Il est donc temps d’investir dans sa propre éolienne et réduire sa conso.

    A+


    • Terran 21 janvier 2010 22:01

      Voilà un procédé excellent de désinformation.

      Association des méfaits du nucléaire au travers le manque d’entretient par le manque d’argent.

      Votre raccourcis est, le nucléaire est dangereux et un gouffre financier.
      Ce qui est faux.
      Car
      Les banques sont dangereuses pour l’économie et plus exactement le système monétariste.
      Le manque d’argent qui devrait servir à entretenir les parcs nucléaire est dans la poche des banquiers.
      Comme cela, c’est plus juste et on comprend tout de suite mieux ce qui se passe.

      Si nous décidions, nous le peuple d’affecter NOS crédits à NOS priorités, nous n’aurions point mot à dire sur les centrales nucléaires car la sécurité y serait accrue.

      Vu comme ça... c’est pas pareil.

      Vous noterez que le phénomène est valable à l’identique pour les barrages, et pour tout ce qui est du domaine collectif.
      Cela dit, rien ne vous empêche en effet de planter une éolienne rutilante dans votre jardin c’est décoratif...


  • Henry Moreigne Henry Moreigne 21 janvier 2010 15:31

    Je ne sais pas si l’auteur à les qualités et les compétences pour écrire de telles choses qui vont à l’inverse de toutes les constats scientifiques. Encore une nouvelle forme de négationnisme de la réalité et des expertises quand elles ne vont pas dans le sens que l’on souhaite... J’inviterai pour ma part les lecteurs à regarder la vidéo trés éclairante de Jean-Marc Jancovici expert pour sa part reconnu et jamais remis en cause.
    C’est ici :http://www.kewego.fr/video/iLyROoafJaye.html


    • Terran 21 janvier 2010 21:52

      Si ce sont des scientifique de la trempe de ceux du GIEC, alors la cause est entendue.
      Jancovici n’est pas un expert, il va à la soupe, c’est un X.
      malthusien semble-t-il...
      C’est balo pour un X de pas avoir connaissances des projet des voisins...
      Un X qui connais pas H3.

      Mouarf !


  • fujisan 21 janvier 2010 15:34

    Quelle propagande !


    Le pic pétrolier, n’est pas la fin du pétrole, c’est quand la demande dépasse la production. C’est une question de flux, pas de réserves.

    Les faits, rien que les faits.

    Avant d’extraire du pétrole, il faut le découvrir.

    Pic de production de pétrole conventionel aux USA : 1970 (dépassé depuis longtemps, malgré toutes les avancées technologiques)
    Pic des découvertes de pétrole conventionel aux USA : 1930 (dépassé depuis trèèèès longtemps)
    Décalage entre pics des découvertes et de production : 40 ans (le temps nécessaire pour atteindre la production maximale)

    Pic des découvertes mondiales : 1964 (dépassé depuis bien longtemps, malgré toutes les avancées technologiques)
    La production mondiale plafonne depuis 2005.
    Tiens, c’est 41 ans après le pic des découvertes...

    Mais la demande des pays en développement croît de façon exponentielle.

    Inutile de parler des sables et schistes bitumeux qui sont des désastres environnementaux.
    Ni des agro-carburants qui sont des crimes contre l’humanité.

    • Terran 21 janvier 2010 22:53

      Et Bartlett il a oublié Einstein, il relativise pas.

      Lorsque les ordres de grandeurs changent, il faut tout remettre en question, il faut donc relativiser.
      Nous franchissons un pas avec le nucléaire, les ordres de grandeurs changent.
      Donc, le pétrole, sous quelque forme qu’il soit, ne sera jamais aussi dense en énergie qu’un simple bout de cailloux de la surface de la Lune gavé d’Hélium3, qui est très facile à extraire et coute peu cher au regard de ce qui est contenu pour ce qui est donné.

      Nous changeons d’échelle. Encore un bond technologique. Désolé !
      Et c’est fait, car nous connaissons le processus.
      On ne reviendra pas en arrière. C’est impossible, comprenez le !!!

      L’expansion de la vie qui a commencé sur terre n’a que les frontières que NOUS humains voulons bien lui accorder.


  • Τυφῶν בעל Perkele Hermann Webster Rorschach 21 janvier 2010 15:50

    Bon article. J’y souscrit.

    Typhon


  • Fabienm 21 janvier 2010 16:02

    J’adore les gens qui parlent des ressources en pétrole en y connaissant rien de plus que ce qu’ils ont lu sur wikipedia
    article nullissime


  • _Ulysse_ _Ulysse_ 21 janvier 2010 16:04

    Effectivement on ne manquera pas de pétrole contrairement à ce qu’on nous raconte.
    En revanche il y a des difficultés de production lié à une mauvaise gestion des investissements et à des pbs politiques. En tout cas, pour les pays occidentaux.

    Sur l’hydrogène : Quel bonheur de voir enfin quelqu’un qui n’est pas naïf sur cette solution présentée trop souvent comme « idéale ».

    Sur les énergies renouvelables : la présentation est superficielle.

    Déjà elles ne représentent pas 1% mais 18% de l’électricité mondiale car il faut inclure l’hydroélectricité. L’intermittence est un problème qui se résout par l’utilisation de capacités de stockage et un meilleur réseau. Le stockage peut se faire en grande quantité par des stations de pompage turbinage.

    Pour ce qui est du coût, SI on compare le prix du pétrole à la bourse avec le prix de l’éolien ou du solaire ceux ci sont plus chers (mais sont en baisse). Au delà de cela il y a un pb d’économie d’échelle. L’éolien qui connaît maintenant un réel essor revient seul (sans le stockage) moins cher que les centrales à gaz ou au pétrole. Le solaire photovoltaïque continu de baisser mais a encore du chemin à faire. Quand au solaire à concentration il commence à peine à se développer, son coût pourrait devenir à terme très compétitif.

    Au delà de ces considérations de marché, il ne faut pas oublier les externalités. Si celles des Enr sont à peu près nulles on ne peut pas en dire autant du pétrole qui cumule les externalités négatives augmentant considérablement son coût « réel ». Les difficultés politiques sont énormes pour assurer les approvisionnements et entraînent beaucoup de conflts politiques armés ou non.
    l’instabilités des cours a des conséquences économiques désastreuses (cela créer de l’incertitude ce qui est mauvais pour les investissements).
    Il faut ajouter à cela l’impact sanitaire en terme de pollution atmosphérique responsable de nombreuses maladies respiratoires (asthme, cancers, infections pulmonaires ...).

    A mon avis, le remplaçement du pétrole par des Enr qui sont des sources locales et Nationales d’énergie représenterais un progrès considérable sur le plan politique, sanitaire et donc économique. Les investissements à réaliser sont importants, ce sera long mais le jeu en vaut la chandelle.

    Cordialement,

    _Ulysse_


  • caramico 21 janvier 2010 16:22

    Bien argumenté, bien documenté, je suis un profane prêt à écouter tous les arguments, moi je me contente d’observer mon quotidien, et quand je vois les déplacements de mes concitoyens, pour une baguette de pain, avec de gros véhicules, pour faire 500 m, je me dis que l’essence n’est pas encore assez chère.


    • Cogno2 21 janvier 2010 16:35

      Et encore.

      Combien de kilo de pétrole pour amener dans votre rayon 1kg de poisson, de viande, de blé, etc, etc.


    • Terran 21 janvier 2010 23:37

      Commence par te poser la question de savoir si ton avec l’énergie de ton corps tu vas être capable de subvenir à tout tes besoins vitaux.
      Ben en France, moi j’en doute.
      D’autant qu’on va vers du froid.

      Je te rappelle au cas ou t’aurais une mémoire courte que nous, on résiste pas au froid.
      Tsé on est pas comme les chats, eux, plus ils fait froid, plus y’a de poils, et plus c’est dense.
      Et quand il fait chaud ça tombe.

      Je suis désolé de t’apprendre de notre corps n’est pas équipé d’une telle technologie.
      Avec le froid, nous entrons en hypothermie, et nous mourrons, malheur à nous si nous dormons et que le froid nous surprend.

      Sans nucléaire, tu es mort ! en France.

      Tu proposes dons au travers tes propos, une concentration de la population dans les pays chaud ? une réduction de la population ?

      Je t’expliques, avec l’énergie, on a colonisé la planète, tu serais pas là sinon.
      Effacé de l’histoire, tu n’aurais jamais existé.

      L’énergie la plus primitive, c’est l’énergie de nos muscles. Et on est vilains, on exploite mêmes les muscles des bêtes...
      Et en plus, on les bouffe !!!

      Mouarf !


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