samedi 10 avril 2010 - par Eric De Ruest

Le sens de la crise grecque

 
Il a été dit beaucoup de choses sur la crise et la Grèce ces dernières semaines, des plus nauséabondes [1] aux plus confuses. Il en résulte un argumentaire exportable dans tous les pays développés. Les médias ont abondamment repris le message officiel qui tient en 5 chapitres :

1) La Grèce a triché pour cacher une dette publique « insoutenable » ;

2) Elle est au bord de la cessation de paiement comme d’autres pays de la zone euro ;

3) L’Union européenne compatit mais n’y peut rien si ce n’est encourager des plans de rigueur et demander la mise sous tutelle du pays ;

4) La Grèce doit prendre des mesures d’austérité pour réduire son déficit public ;

5) La sortie de crise des pays développés implique des plans d’austérité et de rigueur de même nature.
Il faut décoder ce message idéologique destiné en fait à tous les peuples des pays du Nord.
 
1) La Grèce a triché pour cacher une dette publique « insoutenable »

Oui sans doute et cela révèle un État gangréné par la corruption et les petits arrangements entre amis. Il semble établi aujourd’hui que la banque américaine Goldman Sachs, par des montages complexes (swaps de devises) et des produit dérivés, ait permis au gouvernement grec de réduire fictivement sa dette publique de plus de 2 milliards d’euros [2] au moyen d’un prêt invisible. Cela avait permis à la Grèce d’entrer dans la zone euro. Il est également établi que les gouvernements successifs depuis 2001 ont fermé les yeux sur cette minoration de la dette publique.

Mais elle n’est pas la seule et les pays de la zone euro font assaut d’hypocrisie en la matière.

En 1996, l’Italie a eu recours à des swaps avec la banque J.P.Morgan pour réduire artificiellement son déficit. Depuis, Berlusconi a cédé pour 10 Mds d’euros les droits d’entrée des musées nationaux à une société financière qui reçoit en échange 1,5 Mds d’euros par an pendant 10 ans. La France, elle, a émis en 2000 des emprunts et inscrit le remboursement des intérêts à la fin d’une période de 14 ans. En 2004, Goldman Sachs et Deutsche Bank ont réalisé un montage financier pour l’Allemagne appelé « Aries Vermoegensverwaltungs ». L’Allemagne aurait ainsi emprunté à des taux largement supérieurs à ceux du marché, uniquement pour éviter que la dette n’émerge dans les comptes publics [3].

Relativiser le « gouffre abyssal » de la Grèce

La Grèce aurait donc un déficit de 12,7% et non de 6% comme annoncé par l’ancien gouvernement et une dette publique de 115% mais si on compare à d’autres pays, il n’y a pas de quoi hurler avec les loups. Le coût du service de la dette était de 14% du PIB en 1993, il est maintenant de 6% ! La situation des comptes de l’État grec est certes loin de l’équilibre mais elle est moins dégradée comparativement à d’autres pays du Nord.



Ni la Commission européenne, ni Eurostat et encore moins les agences de notation, n’ont de leçons à donner à la Grèce !

Depuis 2001, la Commission européenne ne pouvait ignorer le peu de fiabilité des comptes présentés par la Grèce. Elle n’avait qu’à regarder les comptes des administrations centrales de ce pays pour mesurer le déficit permanent du budget de l’État grec, de voir la multiplication des commandes d’armements, d’apprécier le coût des Jeux Olympiques de 2004 et les comparer aux moyens budgétaires et aux réserves détenues par la Banque centrale grecque pour comprendre que la dette officielle (rendue présentable pour intégrer la zone euro) n’était pas celle annoncée. Elle ne pouvait l’ignorer mais en réalité ne voulait pas le dénoncer.

L’intégration de la Grèce dans la zone euro lui était nécessaire pour des questions politiques et géostratégiques. Les meilleurs avocats de la Grèce étaient, en 2001, la France (2eme fournisseur en armement de la Grèce) et l’Allemagne. Les banques de ces deux pays détiennent aujourd’hui 80% de la dette grecque.

Du côté d’Eurostat, pas de leçons non plus à donner !

Selon l’agence Bloomberg, Eurostat était parfaitement au courant de cette opération. C’est aussi au nom de règles comptables bien arrangeantes que l’institut statistique de l’UE écarte des encours des dettes publiques, les milliards d’euros donnés aux banques sans contrepartie dans le cadre des plans de sauvetage (décision SEC de juin 2009). C’est le même Eurostat qui permet de ne pas intégrer dans l’encours de la dette publique les montants des emprunts lancés par les États (« grand emprunt » en France, emprunts grec et portugais).
Et pourtant, les contribuables (ceux qui ne bénéficient pas des réductions d’impôts accordées aux classes aisées) devront bien régler ces sommes d’une façon ou d’une autre.

Quant aux agences de notation, quelle fiabilité leur accorder ?

Elles ont une crédibilité sacrément sujette à caution, elles qui notaient au plus haut Lehman Brothers trois jours avant sa faillite et triple A, les subprimes titrisés !

Ces mêmes agences « extralucides » font pourtant la pluie et le beau temps sur les marchés financiers, y compris ceux non réglementés dits OTC (Over The Counter – « de gré à gré ») tels le marché des produits toxiques ou des CDS (Credits Default Swaps- assurances contre le risque d’impayés). Elles sont intimement liées aux banques anglo-saxonnes (et notamment à Goldman Sachs et à Citibank).

Ces agences ne travaillent pas avec une boule de cristal, mais avec les données fournies par l’émetteur de l’emprunt considéré ou de la mise sur le marché de tel ou tel produit. Dans le cas qui nous occupe, elles n’ont abaissé la note des emprunts d’État qu’une fois que de nouvelles données ont été fournies par le gouvernement grec lui-même après le changement de majorité.

2) La Grèce est au bord de la cessation de paiement comme d’autres pays de la zone euro

Le message a une fonction première : celle d’augmenter les taux de rémunération (primes de risque) et donc les profits des prêteurs (dont Goldman Sachs et des hedge funds). L’emprunt émis par la Grèce s’est ainsi négocié à 6,40 % soit le double de ce qu’un créancier pouvait espérer en la matière. A noter que cet emprunt de 5 milliards d’euros a reçu, lors de l’appel d’offre, 3 fois l’offre initiale [4]. Beau démenti de la part des financiers pour un pays considéré comme « au bord de la cessation de paiement ». 

L’idéologie dominante a une propension à comparer la situation du budget de l’État avec celui d’un ménage ou d’une entreprise, ce qui n’a aucun sens. Un État, à la différence d’un ménage ou d’une entreprise, a toujours la possibilité d’augmenter ses recettes via l’impôt. C’est, avec une espérance de vie bien supérieure, une différence essentielle et la raison qui rend absurde cette comparaison. L’État américain existe depuis 221 ans et accumule de la dette depuis 1837, soit 173 années consécutives [5].

La seconde raison d’être de ce discours alarmiste est de préparer l’opinion publique à accepter une cure de régression sociale et d’austérité. Le gouvernement grec a aussi toute latitude de procéder à une réforme en profondeur de la fiscalité pour abolir les cadeaux fiscaux et sociaux faits aux classes aisées et aux entreprises, imposer les revenus du capital et de la rente, bref d’augmenter ses recettes fiscales pour supprimer son déficit budgétaire. C’est bien une question de choix politique que le PASOK (Parti socialiste en Grèce) choisit de ne pas faire parce qu’il est d’accord sur l’essentiel du néolibéralisme : le monde grec est et doit rester dans une économie néolibérale de marché !

Les politiques publiques menées depuis plusieurs dizaines d’années par les gouvernements successifs ont accru les déficits publics et le stock de la dette publique. L’entrée dans la zone euro (2001) n’a fait qu’amplifier ce phénomène. (cf. les tableaux 2, 3 et 4 ci-dessous).





3) L’Union européenne compatit, mais n’y peut rien si ce n’est exiger des plans de rigueur et demander la mise sous tutelle du pays

La Banque centrale européenne (BCE) n’a pas le droit de prêter aux États !

Alors que la Banque centrale européenne a prêté massivement aux banques privées en 2008-2009 pour les sauver de la faillite, elle n’est pas autorisée à en faire autant à l’égard des pouvoirs publics des États membres. C’est un comble.

Il faut dire que l’article 123 du Traité de Lisbonne stipule l’interdiction faite à la BCE et aux Banques centrales des États membres de procéder à « l’acquisition directe auprès [des autorités publiques, des autres organismes ou entreprises publics des États membres] des instruments de leur dette ».

Donc, pas d’acquisition « directe » (et pas d’aide aux États) mais des prêts préférentiels sont pourtant accordés aux banques qui déposent en garantie … des titres des obligations des États (dont ceux de l’État grec !).

Belle hypocrisie que cette mécanique permise par le Traité de Lisbonne.

La Banque Européenne d’Investissement, dont on connaît l’amoralité dans les pays en développement [6] ne peut pas non plus financer le déficit grec ? Sur le papier, c’est vrai. Mais dans la « vraie vie », elle finance bien des projets d’investissement discutables qui creusent le déficit public et augmentent la dette publique comme les Jeux Olympiques de 2004 dont le coût total n’est toujours pas connu (estimé entre 20 et 30 milliards d’euros).

4) La Grèce doit prendre des mesures d’austérité pour réduire son déficit public

C’est là où les tenants du capitalisme économique et financier veulent en venir ! Prenant prétexte d’une dette publique considérée comme « insoutenable », le gouvernement impose, au nom d’un assainissement budgétaire, une cure d’austérité sans précédent à sa population : fin des mesures de relance, gel des salaires des fonctionnaires en 2010, baisse de 10% des primes et de 30% des heures supplémentaires dans la fonction publique, 10% de baisse aussi des dépenses publiques dont 100 millions d’euros en moins pour l’éducation, réduction des dépenses hospitalières, allongement de 2 ans de l’âge de départ en retraite qui passe ainsi à 63 ans, gel des embauches, réduction des CDD dans la fonction publique, augmentation des taxes sur les combustibles, le tabac, les téléphones portables, hausse de 2 points de la TVA…

Et l’Union européenne en veut plus ! Elle exige des réformes structurelles qui concernent l’ensemble des administrations, la libéralisation du marché des marchandises, la flexibilisation du travail, des réformes en profondeur des retraites et de la santé…

Au bas mot, c’est 15% de chômage au moins et une contraction de 7,5% du PIB qui attend le peuple grec à court terme, selon les prévisions de la Deutsche Bank.

Et pourtant, d’autres solutions budgétaires internes existent !

Les économies attendues avec le plan d’austérité sont de l’ordre de 5 Mds d’euros. D’autres choix sont pourtant possibles ! Ainsi, la Grèce est le pays de l’UE dont les dépenses militaires sont les plus importantes en pourcentage du PIB national. Elles atteignaient 9,642 Mds de dollars en 2006 [7]. En 2008, la Grèce tenait le premier rang européen avec 2,8% de son PIB consacré à l’armement et ce chiffre n’inclut pas la totalité des dépenses militaires [8]. Ce coût considérable pour le budget de l’État profite d’abord aux industries d’armements américaines et européennes.

La Grèce est aussi le numéro 1 mondial des flottes commerciales avec plus de 4 000 navires qui ponctionnent chaque année l’État grec de près de 6 Mds d’euros de TVA grâce à des mécanismes avantageux.

La majorité des gros employeurs ont transféré leurs actifs dans des sociétés off-shore chypriotes (et n’y sont imposés qu’au taux de 10%). L’église grecque orthodoxe est exonérée d’impôt, bien que championne nationale de détention de biens immobiliers.

Les banques grecques ont perçu 28 Mds d’euros de fonds publics au titre de plans de sauvetage sans aucune contrepartie et maintenant, elles spéculent contre la dette publique en toute impunité. Les moyens existent donc de faire autrement !

Ils supposent une réforme en profondeur de la fiscalité mais le gouvernement PASOK, au service des capitalistes, a choisi de laisser les choses en l’état et de faire payer les pauvres pour rester dans la zone euro, pourtant source de déréglementation et de perte de souveraineté nationale, au nom de la « concurrence libre et non faussée ».

5) La sortie de crise des pays développés implique des plans d’austérité et de rigueur de même nature

Dans tous les pays développés, le même message est reproduit par les gouvernants et les médias. Que ce soit au Portugal où le gouvernement s’est lancé dans un vaste programme de privatisation des services publics ; en Espagne, empêtrée dans la crise immobilière et qui connaît un taux de chômage autour de 20% ; en Irlande dont le déficit budgétaire est voisin de celui de la Grèce ; en Italie qui détient le record de l’UE avec une dette publique à 127% de son PIB ; ou encore au Royaume-Uni dont le déficit dépasse désormais les 14,5%.

Les autres pays européens doivent s’attendre aussi à passer à la moulinette des plans d’austérité. Les projets de réforme des régimes de retraite et la casse des systèmes de santé et de sécurité sociale sont déjà partout à l’oeuvre en Europe.

Une chose est certaine : l’argent public, obtenu à taux très faible par les grandes banques privées auprès de la Banque centrale européenne, n’ira pas aux ménages ni aux entreprises. Les encours de crédit ont massivement diminué en 2009 partout en Europe. Cet argent va déjà et ira de nouveau à la spéculation sur le « risque souverain », la dette publique. Aujourd’hui, la Grèce ; demain, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande. Après-demain, la Belgique, la France… La zone euro se trouve complètement éclatée et révèle son véritable visage : c’est un système construit pour les économies les plus riches sur le dos des plus pauvres.

Conclusions provisoires et six propositions

L’Union européenne est en faillite politique : avec une monnaie commune mais une concurrence fiscale et sociale entre ses États membres, avec son marché commun mais sans aucun mécanisme de transfert de ressources des riches vers les pauvres, avec son dogme néolibéral qui écrase les peuples, elle est incapable de fournir une réponse à la crise pour sa population.

En retour, les peuples commencent à organiser la riposte et se mobilisent : deux grèves générales massives et consécutives en Grèce, des manifestations monstres dans la plupart des grandes villes ; à 93%, les Islandais ont refusé le paiement des dettes privées prévu par la loi Icesave [9] ; des manifestations impressionnantes au Portugal ; des manifestations aussi le 23 mars qui marquent le début d’un 3ème tour social en France. Le vent se lève partout en Europe et porte le refus des salariés, des retraités et des pauvres, à faire les frais de la crise.

Ce qui manque à ces mobilisations, outre de rompre avec l’isolement des luttes, c’est un débouché qui fasse le lien entre le social et la réponse politique. Partout en Europe, les mouvements sociaux ont besoin de porter des éléments de programme alternatifs pour répondre à la crise systémique, faisant le choix de la défense et de l’élargissement des droits collectifs contre la logique de la valorisation du capital.

La question centrale posée par ces « crises-prétextes » des dettes publiques au Nord tient en une autre répartition des richesses.

Pour cela, il faut tenir deux fers au feu : augmenter les salaires en prélevant sur les dividendes et mettre en œuvre une réforme fiscale d’ampleur.

Augmenter les salaires serait porteur d’un désendettement des ménages et ouvrirait des débouchés à la production de biens et de services.

Il faut également une réduction radicale du temps de travail avec maintien des salaires et embauches compensatoires. Cela permettrait de répondre à la fois au problème du chômage, à celui du financement de la sécurité sociale (grâce à l’augmentation du nombre de cotisants) et à l’insuffisance de loisirs pour ceux qui travaillent.

Une réforme fiscale harmonisée à l’échelle européenne permettrait d’annuler les nombreuses niches fiscales, de rétablir une fiscalité progressive pour tous les revenus (impôts sur le revenu et impôt sur les sociétés), de réduire ou de supprimer les impôts indirects qui frappent surtout les plus pauvres (TVA, taxes sur les produits pétroliers), instaurerait un impôt exceptionnel sur les revenus financiers et sur le patrimoine des créanciers de la dette, sans oublier la taxation des autres revenus du capital et de la rente immobilière.

Une politique budgétaire assainie de notre point de vue devra aussi annuler les nombreuses exonérations de cotisations sociales des entreprises, augmenter les cotisations des employeurs, et ainsi garantir un développement de la protection sociale pour tous et un niveau correct des retraites et des pensions.

Enfin, le système financier a fait la preuve de sa nocivité sociale. Il faut exproprier les banques ainsi que les autres organismes financiers, les transférer vers le domaine public et les placer sous contrôle citoyen.

C’est aussi la nécessité de procéder à un audit citoyen des dettes publiques, d’en mesurer la légitimité ou l’illégitimité (qu’ont-elles financé ?).

Mettons ces propositions en débat pour déterminer un cahier de revendications.
 


38 réactions


  • FRIDA FRIDA 10 avril 2010 09:17

    Les agences de notation sont les oracles de notre temps.


    • non666 non666 10 avril 2010 15:01

      Non.

      Les agences de notations sont des officines dont la vocation affichée est d’être des organismes de contrôle qualité , mais dont la genèse, les moyens de rémunération, les propriétaires, en font indiscutablement des agences de publicités rémunérées....
      TOUT le monde les a pointé du doigt au plus fort de la crise, quand tout le monde paniquait et chechait des coupables.
      RIEN n’a été fait pour les fiabiliser, les mettre sous contrôle d’autorités démocratiques.

      Les mêmes organisent donc l’effondrement de la Grèce, puis du reste de la zone Euro , car sinon, c’est le dollar qui s’effondre .





    • Croa Croa 10 avril 2010 23:05

      Tu te trompes surfnblue !

      L’ euro ne fait pas ombre au dollar, il le complète idéalement pour le plus grand bonheur de la haute finance.

      Le système de santé américain souffre des mêmes problèmes que les notres. De fortes oppositions ont déjà fait du projet Obama une coquille vide.

      Bref, Grèce, reste de le l’Europe et Amérique, même constats !


    • Eric De Ruest Eric De Ruest 11 avril 2010 11:13

      Surfnblue => Erratum : Le siège du FMI est à Washington


  • katalizeur 10 avril 2010 10:02

    @ l’auteur

    bonjour

    tres bon article et qui colle a l’actualité...j’espere qu’il fera la une

    nous allons vivre le week end le plus long qui est l’instant charniere pour les peuples, si la grece cede....les autres aussi cederont......

    sur le plan technique les solutions que vous proposez sont bonnes bien sur, et il y en a d’autres toutes aussi interessentes les unes que les autres ; le hic c’est que l’oligarchie n’en veut pas et fait mine de rechercher a ressoudre un probleme qu’ elle meme a declenchée...

    la seule solution ou fenetre de sortie serait un soulevement des peuples auquel je ne crois guere vu l’etat d’apatie et de resignation dans la foule de zombie se trouve....fini le discernement et l’esprit d’analyse, fini aussi l’instinct de survie qui mene a la revolte...
    ...il est vrai aussi qu’on a jamais vu un oesophage sur patte se rebeller....un peu d’acidité parfois mais sans plus...


  • liberta 10 avril 2010 12:10

    La Grèce a été rétrogradée
    Les agences de notations sontl’émanation des Goldman sachs et Wall Street, donc à leur botte
    La Grèce sert de test pour mettre en coupe règlée les états Européens
    Si la population se révolte tout est prévu pour la répression - EUROGENDFOR( troupes policières de l’Europe), le Gladio si nécessaires
    La Grèce est le laboratoire de la mise en faillite de l’Europe
    Aux Armes Citoyens !!!!!!!!!!!!!!


    • gimo 11 avril 2010 08:43

      tout simplement ceci esr à l’image des sociétés modernes DE SES EFFETS
      prétentions arrogances et mensoges

      si on arretait !!!! et d’être prétentieux de mentir !!!! seul solution !!des prolemes
      la planète des singes ? ou la planète des minables


    • dom y loulou dom 11 avril 2010 22:48


      @liberta

      « Si la population se révolte tout est prévu pour la répression ...  aux armes citoyens !! »

      vous tomberiez très volontairement dans leur piège à cons ??


      ya des moyens très pacifiques contre lesquels le système ne peut rien,quand les gens se prennent en main et produisent eux-mêmes les premières nécessités.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 avril 2010 12:16

    Très bon article qui remet les choses en place.

    La priorité des élites est leur enrichissement personnel, quoique cela coûte à la population.

    Ils utilisent la politique et les finance publiques à ces fins là.

    En menaçant de partir en cas d’impôts trop lourds, en manipulant les lois, en lobyisant les gouvernements, en prenant les places clés dans les banques, les banques centrales, et les institutions, en développant l’idéologie libérale, et pire aujourd’hui en se servant de la crise qu’ils ont créée pour accroître la pression sur les populations qui n’en peuvent plus.

    Les solutions existent pour éviter la catastrophe, mais elles passent toutes par une redistribution de la répartition capital-travail en faveur de ce dernier, et les élites, tant financières que politiques n’en veulent pas. Ils iront donc jusqu’au bout en essayant de sauver leur mise, leurs châteaux, leurs yachts, leurs grosses berlines et leurs jets privés.

    Ils ont assez nui, il faut les virer.


  • patroc 10 avril 2010 13:03

    Merci pour cet excellent article..


  • DG. DG. 10 avril 2010 13:03

    "C’est aussi la necessite de proceder a un audit citoyen des dettes publiques, d’en mesurer la légitimité ou l’illégitimité(qu’ont-elles financé ?).« 

    c’est facile ; la dette publique n’a rien financé, c’est une perte sèche pour le contribuable qui n’en tire aucune contrepartie, en terme de service rendue. bien sur, pour le créancier, c’est une source de revenu.
    On admire ici l’hypocrisie d’un système soit-disant libéral : des sociétés privées (et donc des actionnaires) sont financées par l’impot !! c’est en réalité un système corporatiste, ou l’Etat n’est pas neutre, mais parti intégrante et partial du monde financier. c’est pour cela que l’Etat a »sauvé" les banques. s’il ne l’aurait pas fait, il n’y aurait plus personne a qui emprunter, selon la logique du système ( implicitement cela veut dire que l’existence d’un Etat dépend de sa capacité a emprunter, ce qui est contraire a la définition juridique de l’Etat, et indépendamment de son organisation économique.)

    en claire, l’Etat doit s’extraire de toute relation créancier-débiteur avec le monde financier, ses seules source de financement seront l’impot et la Banque nationale.


  • Daniel Roux Daniel Roux 10 avril 2010 13:20

    L’Union Européenne s’est construite contre les peuples et dans l’unique intérêt des riches actionnaires des multinationales. Nous en voyons la démonstration.

    Les hommes au pouvoir en Grèce, sont comme chez nous, des hommes sponsorisés par ces mêmes riches actionnaires. Ils ont été sélectionnés et financés en fonction de leur capacité à obéir plan de marches vers des objectifs fixés par les sponsors. 

    C’est pour cette raison, qu’en France la plupart des Services publics ont été démantelés et qu’existe le bouclier fiscal.

    La solution était de sortir de l’euro dès que les attaques massives se sont concentrées sur la Grèce. La reprise en main de leur monnaie permettait aux Grecs de dévaluer autant que nécessaire et de faire marcher la planche à billets, comme le font les américains et les anglais en bien plus mauvaise position.

    C’est pour conserver la puissance de l’euro, seul étendard digne d’être défendu, que les Grecs vont sombrer...

     .. et demain, les Français.


  • Julien Julien 10 avril 2010 13:30

    Article qui correspond à ce que je pense. Et surtout : exproprier les banques qui sont les vautours à qui tout profite. Comment peut-on prêter avec intérêt de l’argent qu’on n’a pas ?

    Voici une page intéressante concernant la dette publique de la France, sans les intérêts payés aux banques :


    Bref, il faut arrêter les banques. Je suis en train de lire « La face cachée des banques » par Eric Laurent, et ça fait peur !


    Le problème est que c’est un problème pas du tout abordé par les médias et les politiciens. Rendez-vous compte de la vacuité des informations disponibles à la radio et la télé, de la vacuité du discours des politiciens.

    La seule solution que je vois pour l’instant, c’est voter pour le seul homme politique qui dénonce les pratiques des banques, Mélenchon. Peut-être il est le seul à en parler parce qu’il est un des seuls à comprendre le fonctionnement du système (bon, il y a aussi Jacques Cheminade).
    Rendez-vous compte par exemple de l’ignorance du journaliste d’« Arrêt sur Images », et de sa stupéfaction lorsqu’il se rend compte qu’effectivement, comme l’affirme le document vidéo BANKSTER, les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas avec intérêt :


    .

    • dom y loulou dom 11 avril 2010 22:56

      si on continue à vouloir se déresponsbiliser en élisant des gens au lieu de prendre soi-même en main une activité productrice à petite échelle (ce qi est à la portée de toute personne disposant d’un logement)

      alors c’est comme si les banksters avaient déjà bouclé la grande prison mondiale.


  • C LEBELLEC 10 avril 2010 13:35

    LA GRECE A TRICHE COMME TOUS LES PAYS QUI VOULAIENT RESPECTER ET RESTER DANS LA ZONE EURO.En fait vos tableaux explicitent les dettes exterieures des pays de la zone euro et demontrent qu’ aucun ne respecte ces accords dits de MAASTRICH.
      Seule la FINLANDE entre dans la regle des 60% d endettement.Elle presente un accroissement de cette dette de pres de 40%(previsions 2010).
     Cet accroissement parait raisonnable et dans la moyenne globale.
     L’ irlande est la championne de l ’ accroissement de le dette ext:218% avec une dette ext prevue aux alentours de 80% en 2010
     L’ italie parait tres stable et toujours au dessus de 100%... !
     LE MEILLEUR ELEVE EST LA HOLLANDE avec un accroissement de la dette tout a fait dans la lignee de ses partenaires 40%.Elle est neanmoins comparable a la finlande.
     De ces chiffres on retire la lecon suivante : les accords de Maastrich ne sont plus respectes et de nombreux pays MAGOUILLENT LEURS COMPTES. L’Italie est remarquablement stable et toujours fidele a ses 100% du PIB avec un acroissement de la dette de ...12% !!!
     Personne ne verifie les comptes des pays.Le citoyen ignore tout,ou sera sa responsabilite le jour du remboursement venu ???
     

     La commission europeene sait ET VEUT ignorer tout des comptes des pays europeens.
    C ’ est certainement une tactique plus ou moins machiavelique pour pretexter des mesures d ’ austerite.Le peuple paiera ses exces, paiera aussi et surtout pour les differents gouvernements qui nous ont mene a la ruine. En votant , nous les avons legalises , eux nous ont infantilises,ILS nous ont cache tous les problemes afferents a ces endettements.
     Nous vivons en Democratie(!) , nous votons pour designer nos represantants.
     Nous sommes donc responsables de leurs actes...Sauf pour les democraties REELLLES qui,a l ’ instar de l ’ ISLANDE, voteront non et par la meme creeront une jurisprudence afin de neutraliser cet axe pouvoir politique et pouvoir financier.
     Un pays ne peut faire faillitte. Mais les citoyens bernes peuvent refuser de payer pour leurs elus. En fait A QUI DEVRIONS NOUS DE L ’ ARGENT ?? aux grands argentiers,qui EUX ont choisi nos politiques et leurs administrations.
     Quelle est donc la solution  ??? Nous declarer irresponsables... Le vote est devenu sourd , nos dirigeants sont de beaux parleurs , televisuellement excellents.
     Les medias ne sont que leur relais... L ’ imformation reelle est tres difficile a capter pour le votant de base.

    Les Neos-liberaux veulent une cure d ’ austerite des populations : adaptabilite,flexibilite du travail et reformes severes du social et des retraites. La fameuse crise,largement diffusee par les medias, reste un atout majeur pour expliquer l’ austerite aux populations.
     TOUT CE QUI COUTE EST MAL CONSIDERE ; donc d ’ un rapport nul le SOCIAL— rarefaction des syndicats efficaces— LA SANTE PUBLIQUE ,plombee par une population vieillissante , UN CHOMAGE—de plus en plus organise — et des REVENUS FISCAUX et SOCIAUX imcomplets car les grosses firmes,avec l’ aide des paradis fiscaux et autres niches fiscales, ne paient plus leur obole a la bonne marche des pays.
     L’ ACTIONNARIAT ET LA HAUTE FINANCE dominent le monde. ILS tiennent toutes les clefs : les medias( bouyges,lagardere,murdoch)
      : des jetons de presence dans toutes les entreprises du CAC 40
      : les administrations politiques a leurs ordres ( ce qui veut dire justice,gouvernance totale , impunite fiscale et autre)
    Les financiers sont friands de LICENCIEMENTS : la bourse monte..
     de DELOCALISATIONS -idem- recherche des couts les plus bas
     de MONDIALISATION—« volatilite » parfaite pour ces liberaux qui sont en position de force pour echaper a toute loi . L’ argent etant nomade par excellence !!

    En fait il est net que nous devons reagir .Le coup de l’ islande apparait sympa


  • sisyphe sisyphe 10 avril 2010 13:58

    Merci pour cette excellent analyse, qui pointe parfaitement les problèmes en cause, et identifie précisément les vrais responsables, et le but recherché des effets de cette crise, entièrement provoquée par les banques et les spéculateurs ; la priva tisation, et la mise à merci de tous les états, au bénéfice de la mafia libérale et financière.

    Entièrement d’accord, aussi, sur les solutions proposées pour coordonner tous les mouvements populaires quicommencent à se lever contre ce véritable hold up de la souveraineté des états.

    La solution passe, évidemment, comme on ne cesse de le hurler dans le désert, par une véritable REFORME MONETAIRE, qui redonne la possibilité aux états d’obtenir des crédits de la part de Banques centrales réellement contrôlées par les états, et supprimer, définitivement, le pouvoir de création monétaire aux banques et organismes financiers, en taxant loudement les bénéfices de la spéculation.

    Mobilisation et coordination contre les mafias banquaires et financières !


  • BA 10 avril 2010 15:47

    A quoi pense chacun des chefs d’Etat européens ?

    Réponse : à éviter la faillite.

    La Banque des règlements internationaux vient juste de faire ses calculs.

    Dans les 10 ans qui viennent, quelle sera la dette publique par rapport au PIB ?

    - Au Japon, la dette publique sera de plus de 300 % du PIB.

    - Au Royaume-Uni, la dette publique sera de plus de 200 % du PIB.

    - En Belgique, en France, en Irlande, en Grèce, en Italie et aux Etats-Unis, la dette publique sera de plus de 150 % du PIB.

    - La charge de la dette coûtera plus de 10 % du budget de ces Etats.

    - La charge de la dette coûtera 27 % du budget de l’Etat au Royaume-Uni.

    But the main point of this exercise is the impact that this will have on debt. The results plotted as the red line in Graph 4 show that, in the baseline scenario, debt/GDP ratios rise rapidly in the next decade, exceeding 300% of GDP in Japan ; 200% in the United Kingdom ; and 150% in Belgium, France, Ireland, Greece, Italy and the United States. And, as is clear from the slope of the line, without a change in policy, the path is unstable. This is confirmed by the projected interest rate paths, again in our baseline scenario. Graph 5 shows the fraction absorbed by interest payments in each of these countries. From around 5% today, these numbers rise to over 10% in all cases, and as high as 27% in the United Kingdom.

    C’est à la page 9 :

    http://www.bis.org/publ/work300.pdf?noframes=1

    Conclusion :

    les chefs d’Etat européens NE prêteront PAS des milliards d’euros à la Grèce car ils sont eux-mêmes dans une situation désespérée.

    Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des discours.

    Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des déclarations.

    Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des paroles.


    • rastapopulo rastapopulo 10 avril 2010 16:27

      Et donc plus d’état qui initie de grands projets d’investissement redistributeur avec pourtant une monnaie dématérialisé qui devrait servir à ça en premier !

      Austérité pourquoi pas dans certain domaine mais sans projet d’avenir ça sert à rien.


  • eric 11 avril 2010 09:41

    Bref, l’Etat grec à triché et dépensé plus qu’il ne le pouvait. Il l’a fait avec la complicité des organismes étatique de la commission européenne. En réalité ce n’est pas si grave parce que beaucoup d’autres Etat européens dépensent également plus qu’il ne le peuvent. Ces dépenses d’Etat ne sont en rien utile aux plus pauvres et ne font qu’enrichir les riches.
    Les politiques visant à diminuer ces dépenses inutiles sont inadmissibles. Il faut donc trouver le moyen de les maintenir et de les augmenter si besoin est par des mesures coercitives et sous le contrôle « citoyens » de gens qui représentent en moyenne de 5 à 15% de l’électorat.

    Je ne me lasse pas de répéter que les dividendes redistribués après impôts n’atteignent pas 5% de PIB en Europe, que la dépense publique déficit compris tourne autour de 50% et que donc améliorer l’efficacité de cette dépense de 10% rapporte autant d’argent et de façon récurrente que nationaliser 100% des « profits capitalistes », opération qui ne peut se faire qu’une fois puisque si on leur prend tout, ceux ci arrêteront vraisemblablement de produire.

    Conclusion comme d’habitude, améliorer la situation ne vous intéresse pas vraiment. Le vrai enjeu serait que vous et vos amis « citoyens » décidiez pour les autres et notamment, e le secteur commercial dans le public, parce que dans le second, le politique, le lobbying, sont déterminant, là ou dan sle premier, la compétence reste importante.

    Au passage, il n’est peut être pas inutile de vous signaler que la TVA n’est en gros jamais payée par les entreprises...


    • Francis, agnotologue JL 11 avril 2010 09:48

      Eric, j’ai un réel problème de compréhension de votre prose.

      Vous écrivez au sujet de la Grèce : « Les politiques visant à diminuer ces dépenses inutiles sont inadmissibles. »

      Inadmissibles ? Si vous persistez, alors la question est : inadmissible pour qui ?


    • eric 11 avril 2010 14:40

      Pour l’auteur (lire l’article)


    • Francis, agnotologue JL 11 avril 2010 15:11

      De plus en plus obscur.


    • eric 12 avril 2010 07:46

      A JL
      "Prenant prétexte d’une dette publique considérée comme « insoutenable », le gouvernement impose, au nom d’un assainissement budgétaire, une cure d’austérité sans précédent à sa population : fin des mesures de relance, gel des salaires des fonctionnaires en 2010, baisse de 10% des primes et de 30% des heures supplémentaires dans la fonction publique, 10% de baisse aussi des dépenses publiques dont 100 millions d’euros en moins pour l’éducation, réduction des dépenses hospitalières, allongement de 2 ans de l’âge de départ en retraite qui passe ainsi à 63 ans, gel des embauches, réduction des CDD dans la fonction"


    • Francis, agnotologue JL 12 avril 2010 09:04

      @ Eric

      pour le dire autrement : les gouvernements de droite sont comme les diafoirus de l’époque de Molière qui s’obstinent à appliquer des politiques de l’offre. Plus ça va mal et plus ils s’obstinent. Et cette politique dans le cadre de la mondialisation et des capitaux libres est mortifère puisque ces subventions aux entreprises ne servent plus qu’à payer des actionnaires pour la plupart étrangers.

      J’appelle ça du racket dont sont victimes les travailleurs, les contribuables et plus généralement tous les Français, puisque l’on sait par les travaux de Fréric Lordon que la Bourse ne finance plus les entreprises mais ce sont les entreprises qui financent la Bourse.

      Je dirais que la politique de l’offre (redistribution inversée) et la politique de la demande (keynesienne) sont les deux faces du safran (la partie immergée du gouvernail). Autrement dit, après des années de « barre à droite », on va dans le mur.

      La seule politique convenable dans ce contexte de la mondialisation c’est la politique de la demande.

      Ce qui me fait dire que le gouvernement actuel est, ou bien incompétent, ou bien néo-pétainiste : ce que les nazis n’ont pas réussi à réaliser, d’autres sont en train de le réaliser aujourd’hui, mais ce sont toujours les mêmes qui tirent les marrons du feu, voire les ficelles ! Evidemment les ficelles, les plus fines comme les plus grosses.

      Tous ceux qui votent pour cette politique parce qu’ils en tirent peu ou prou des miettes sont de vils collaborateurs conscients ou inconscients.


    • gimo 12 avril 2010 10:34

      JL


      Je me tue  !!!!! a le dire que le citoyen  !!!
      paye comme contribuable pour avoir un travail !! mal payé et de plus
      si il trouve un !! ?
      à travers les primes donner aux entreprises
      qui dés lors quelles ne sont que des vautours 
      c’etait il y a 40 ans que cela était valable  quand elle étaient encore honnêtes
      plus maintenant avec le système
      des sociétés foireuses des bourses  !!!
      les dirigeants sont des incapables ils agisent comme des gamins
      qui croient que avec des bonbons tout peut s’arranger
      ne sont plus dans la réalité des choses
      aujourd’hui !! 
      mais peu importe ils engrangent des tonnes de fric 
      sur le dos des citoyens qui ne voit que du bleu 
      mais ILS SONT ETE ELUS  !!!attention  !!trés trés important
       !! que voulez vous faire !!!
       par des gens inconscients qui ne se pose jamais la question !!!
      que faire un jeu de con et de partisans
      ça les rassures et croient que tout va aller mieux 
      un LEURRE que tout ça  !!!!


    • eric 12 avril 2010 11:36

      A JL, Je ne vois qu’une seule chose raisonnable que l’on puisse vous répondre, vous avez entièrement raison... !


    • Francis, agnotologue JL 12 avril 2010 11:51

      Eh bien Eric, au moins c’est clair ! J’aimerais bien que des coupeurs de cheveaux en quatre se prononcent aussi distinctement, si vous voyez à qui je pense.  smiley


  • pieroufff pieroufff 11 avril 2010 11:59

    Très bon article, très bonnes propositions,

    enfin quelqu’un qui parle de l’art 128 de Lisbonne qui a lui seul justifierai une renversement de gouvernement

    Par contre

    Grèce, Allemagne, Italie, France...

    Mais vous êtes à côté de la plaque ! La grèce est à peine en train d’essayer de baisser les salaires des fonctionnaires alors que l’État de Californie comme des centaines d’autres grandes villes ou collectivités des USA virent par dizaines de milliers les siens ... !!! (profs et instit’s, pompiers, policiers, personnel hospitalier, services sociaux, etc.)

    Voir tous les détails sur ce site qui est un des seuls relais des véritables infos sur la crise financière.
    http://www.jovanovic.com/blog.htm

    Nous assistons à une banqueroute principalement des USA et de la GB qui font tourner la planche à billets depuis 2 ans voir plus et qui externalisent du coup leur faillite sur les pays qui ne peuvent pas en faire autant (voir précédemment art. 128).

    Pourquoi aucun analyste économiste ou même blogueur reconnu ne fait pas un article qui parle franchement de ces pays qui restent bien notés car les agences de notations sont : US et GB....(alors que les médias anglo-saxons en parlent, eux !)

    Ils sont soient vendus (franc mac non progressistes, idéologues élitistes), soient complètement dépassés par cette crise pourtant simple qui fait voler en éclats tous leurs paradigmes sclérosés.

    Finalement face à un endettement généralisé il existe pour moi deux possibilités crédibles :
    _Hyperinflation (brouette de billets pour acheter une baguette, voir Zimbabwe)
    _80% d’impôts pour tout le monde et dictature policière au passage (solution souhaitée par le groupe de Bilderberg)

    La troisième c’est le refus de payer comme en Islande ou la démocratie s’est exercée, mais je doute que soit donnée au peuple français une telle alternative en 2012.

    Bref dans tous les cas achetez de l’or (pièces physiques évidemment) ou des richesses réelles (maison, jardin, potager, etc)

    Je remercie encore une fois la génération de Mai 68 qui a laisser toute cette merde s’installer et qui maintenant n’a aucune idée de ce qu’il faut faire et pourtant continue à déblatérer des pseudo-dogmes obsolètes. Prenez votre retraite et vite !!!

    www.eyeswideopen.over-blog.com

    partiel en allemand
    www.eyeswideopen.over-blog.net


  • ELCHETORIX 11 avril 2010 15:00

    @ L ’ auteur
    je vous remercie pour votre article révélateur sur la crise financière et économique organisée par les BANKSTERS !
    La GRECE est le 1er pays Européen qui sert d’expérience à ces gens du BILDERBERG , pour imposer et asservir les peuples en les appauvrissant , afin que l’on accepte leur dogme de l’économie ultra-libérale et réduire les consommateurs en des escaves modernes encore plus sans défense et donc plus obéissant ou soumis - d’ou la future " dictature économique et soit- disant libérale .
    RA .


  • BA 11 avril 2010 22:24

    Je recopie une dépêche Reuters que je trouve hilarante : cette dépêche nous explique que le FMI va prêter 20 milliards d’euros à la Grèce et, tenez-vous bien, les pays membres de la zone euro vont prêter 60 milliards d’euros à la Grèce !

    En tout, le programme de prêts atteint donc 80 milliards d’euros :

     

    « Le montant total de ce programme, destiné à ramener le calme sur les marchés, pourrait aller jusqu’à 80 milliards d’euros, selon un responsable du ministère des Finances grecs, dont 40 milliards d’euros pour la seule première année. Le Fonds monétaire international fournirait 10 milliards d’euros et les pays de la monnaie unique 30 milliards, à des taux proches de 5% selon le type de prêt. Lors d’une conférence de presse, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, ont précisé que tous les membres de la zone euro participeraient au mécanisme au prorata de leur participation au capital de la BCE. »

    Mort de rire !

    Qui peut croire encore à cet accord pipeau ?!

    Qui peut croire que les pays membres de la zone euro vont prêter 60 milliards d’euros à la Grèce ?!

    Prenons par exemple les 4 pays qui possèdent la plus grande partie du capital de la BCE.

    - 1er pays : l’Allemagne possède 18,93 % du capital de la BCE. L’Allemagne va donc prêter 11,358 milliards d’euros à la Grèce ! Mais bien sûr ! C’est comme si c’était fait !

    - 2ème pays : la France possède 14,22 % du capital de la BCE. La France va donc prêter 8,532 milliards d’euros à la Grèce ! Et où la France va-t-elle trouver ces 8,532 milliards d’euros ? Où ?

    - 3ème pays : l’Italie possède 12,49 % de la BCE. L’Italie va donc prêter 7,494 milliards d’euros à la Grèce ! Mais l’Italie est elle-même hyper-endettée !

    - 4ème pays : l’Espagne possède 8,30 % de la BCE. L’Espagne va donc prêter 4,98 milliards d’euros à la Grèce ! Mais l’Espagne est elle-même en faillite !

     

    http://www.ecb.int/ecb/orga/capital/html/index.fr.html

     

    Conclusion : les Etats européens sont déjà surendettés. Ils ne vont pas se surendetter encore plus pour prêter à la Grèce des milliards à fonds perdus.

    Conclusion numéro 2 : seul le FMI pourra sauver la Grèce du défaut de paiement.


  • sheeldon 12 avril 2010 09:49

    bonjour

    bon article merci , je reviens juste du blog pro europe de jean quatremer sur libé , que ça fait du bien de lire un article étayé après une telle boucherie !

    cordialement


  • brieli67 12 avril 2010 14:40

    Que « pèse » la Grèce ?
    ni plus ni moins que la ville de Stuttgart sans tous ses faux bourgs de la Communauté Urbaine.

    Le Portugal ?
    L’Irlande ?

    La Pologne, c’est déjà un autre bout de gras !


  • BA 12 avril 2010 15:06

     

    Lundi 12 avril 2010 :

    Plusieurs économistes américains jugent « inévitable » un défaut de paiement grec.

    « Inéluctable ». Le mot commence à se répandre dans les colloques sur la « crise grecque » outre-Atlantique. Malgré les réassurances du président de la BCE, Jean-Claude Trichet, plusieurs économistes américains commencent à considérer comme pratiquement inévitable un défaut de paiement grec.

    http://www.lesechos.fr/info/inter/020470371508-plusieurs-economistes-americains-jugent-inevitable-un-defaut-de-paiement-grec.htm


  • lechoux 12 avril 2010 18:01

    Augmentez de 100 points de base (1 % pour faire peuple) les taux d’intérêts de la BCE, cela fera taire ces brêles d’américains.


  • Pierre Boisjoli Pierre Boisjoli 13 avril 2010 05:23

    Merci pour cette belle analyse. Il n’y a rien de parfait en ce bas monde. Les banques ont créé des monstres avec leurs SWAPs. Il faudra réviser toute cette finance créative car il n’y a au fond qu’une seule comptabilité classique qui tienne. Le malaise est général.
    Pierre Boisjoli
    le conseiller divin
    le seigneur des seigneurs
    le roi des rois
    le prince de la paix


  • kataroff kataroff 14 avril 2010 21:02

    Lecture interessante et certains commentaires sont vrais :

    Les agences de notation sont des outils geopolitiques comme le montre par certains cotes l’hallali sur la grece.

    Entre plan de relance et magouilles, on risque de se faire enfler.

    Par contre suis-je le seul a m’alarmer du surrendettement des etats ? La France est en deficit chronique, est-ce une politique d’avenir ? peut-on depenser systemetiquement plus que l’on a ?
    La culture de la carte de credit aux USA a montre ses limites : un jour il faut rembourser.

    Ce que fait notre pays, c’est prendre des credits au nom de ses enfants et petits enfants. Mes parents ont peur pour leur retraite et je les comprends tout a fait.

    Mais moi alors ? Et mes enfants ? Si l’etat decide de payer les retraites a credit, et plein d’autres choses, ce sont les suivants qui paieront les mensualites.

    Desole, je m’ecarte du sujet.

    Donc, quand un etat comme la grece est surendette, que faire ?

    -augmenter les impots/taxes (on est deja pas mal taxes non ?)
    -utiliser la planche a billets (taxe deguisee + dangereux)
    -reduire les depenses (la fameuse austerite)
    -refuser de payer (c’est deja arrive avec les templiers, les lombards, l’emprunt russe et avec les fonds de pension et compagnie vous risquez de ruiner des retraites + faut plus esperer emprunter pendant un bon moment. )

    Et puis au fond, qui est le plus responsable, celui qui emprunte n’importe comment ou celui qui lui prete (meme si c’est un salaud) ?

    Si votre voisin s’achete une voiture de sport et un ecran geant a credit sur un petit salaire et des credits conso par ci par la vous connaissez les consequences, non ?
    Allez vous lui preter de l’argent ? blamer l’organisme de credit ? lui conseiller d’imprimer du pognon ? ou lui dire d’arreter de jouer au c** ?


  • testarossa 21 avril 2010 17:14

    Je reprends la conclusion de votre article :

    C’est aussi la nécessité de procéder à un audit citoyen des dettes publiques, d’en mesurer la légitimité ou l’illégitimité (qu’ont-elles financé ?).

    Ben voyons, à votre avis pourquoi les états « DEMOCRATIQUES » sont ils sur-endettés ?
    Le réponse est évidente : car on ne veut pas réduire les dépenses ?

    Mais quelles dépenses ? A votre avis, je vous le donne en mille : au lieu de disposer d’un système qui renvoit le « social » là où il doit être : cessons de financer ce qui nous ruine, non d’un chien !!! nos gouvernants ne sont que trop heureux de disposer du moyen de dépenser sans compter l’argent public ! C’est toujours plus de social, par pure démagogie, même si le pays doit en crever !!!


  • darius 25 avril 2010 16:53

    Augmenter les salaire en prenant sur les dividendes !Que c’est simpliste !!

    Supposons la societe a qui gagne de l ’argent, et la societe b qui n ’en gagne pas, que fait on ?

    Si on augmente les salaires la societe b fait faillite = chomage
    et on ne peut pas augmenter que les salaire de la societe a et pas ceux de la societe b, ce serait inequitable.
    J’esper que cet exemple vous montrera que les dividendes recompensent la productivite d’une entreprise, qui avec le meme cout salarial peut gagner de l’argent quand un autre en perd.


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