samedi 16 juin 2018 - par REMY Ronald

Les banques voyous préparent la prochaine crise financière mondiale

Les hauts responsables institutionnels qui n’ont pas vu venir la crise de 2008 et n’ont pas su en tirer les leçons ni les mesures concrètes de prévention, multiplient ces derniers temps les messages pontifiant trompeurs en vue d’affaiblir la vigilance des citoyens. Patrick ARTUS, économiste de Natixis, s’en est fait l’un des complices le 13-06-2018 dans un hebdomadaire pourtant sérieux sur d’autres sujets graves (notamment le martyre d’AFRINE envahie et saccagée avec aval de la Russie et de l’OTAN). Face à la tempête financière mondiale qui s’annonce, cette propagande type « tout va bien madame la Marquise » ou « Oyez citoyens, tout est calme, dormez en paix » accumule tellement de contrevérités et d’omissions qu’elle mériterait une enquête au pénal pour complicité de concussion, au vu des terribles conséquences déjà vécues et surtout à venir sur le portefeuille des citoyens. Car là, à l’instar de notre Bernard Tapie national, également victime d’un « complot de banquiers »), nous assistons à un immense remake de l’énorme « escroquerie financière en bande organisée » de 2008.

Ces borborygmes médiatiques « mainstream » occultent soigneusement la gigantesque dette actuelle des USA et de nombreux pays, mais aussi les milliers de milliards de billets imprimés par les banques centrales reposant sur un massif rachat de dettes des banques. Peut-on vraiment parler d'économie US « solide » avec un déficit budgétaire qui approche les 1000 milliards de dollars, une dette de 22 000 milliards, un déficit commercial de 500 milliards, alors que le dollar a perdu 97 % de sa valeur depuis 1970 ? Financièrement, les USA et l’Europe sont devenus des « colosses au pied d’argile ». La France, l’Amérique et nombre de pays de l’OCDE consomment plus qu'ils ne produisent, grâce à un endettement gigantesque, ce qui implique une balance commerciale déficitaire chronique. Même la Chine est aussi en danger, puisque possédant une énorme partie de la dette américaine. De plus, la croissance chinoise ralentit ; son marché immobilier s’est très fragilisé ; quelques secteurs industriels devenus obsolètes sont maintenues en vie artificielle ou licencient ; et un important échafaudage « domino » de crédits privés chinois est menacé d’effondrement. Sans oublier les difficultés des pays « sanctionnés » (comme la Russie et l’Iran), « périphériques » (comme la Turquie) ou « émergents » (comme le Venezuela ou l’Algérie), dont la solvabilité ne cesse de décroitre. Les trois quart des pays sont en constante difficulté. Oui, le tableau économique général s’est amélioré, mais il est loin d’être euphorique.

 

La crise américano-américaine de 2008 dite des « subprimes » a été la plus importante depuis celle de 1929, avec des conséquences terribles sur tous les continents. Les causes demeurent. Aggravées par d’autres causes. Certes, les banques US avaient ensuite payé des amendes faramineuses pour échapper aux procès. Mais peu de sanctions en Europe et presque toutes ont conservé leur comportement imprudents sur les produits financiers spéculatifs à risque. Des règles prudentielles strictes auraient du être prises, mais elles ont été et sont systématiquement combattues par les politiciens complices des banques des deux côtés de l’Atlantique.

 

N’oublions jamais que ce sont les États, donc les contribuables, donc nous, qui avons payé avec nos impôts pour réparer les sinistres bancaires. Les Etats n'auront plus les capacités de s'endetter comme en 2008 pour renflouer les banques car l’endettement des pays développés a explosé. Et le taux de prélèvement obligatoire sur les foyers et sur le travail (devenu en France le plus élevé du monde à l’avènement de la présidence Macron), ne peut plus augmenter sans explosion sociale et politique.

Malgré cette situation et nos avertissements répétées, en cynique contradiction avec les engagements électoraux, une nouvelle hausse de taxes sur l’alcool, le tabac et les produits de luxe a été annoncée (Richard Ferrand veut même surtaxer la fragile industrie nautique française). En sus de la hausse de la CSG, des ponctions sur les retraites, de la diminution des APL, sont médiatiquement annoncées des baisses de minima sociaux et de protections sociales. De nouvelles hausses d’impôts, de taxes foncières sur la résidence secondaire et de TVA risquent de passer en douce pendant l’été 2018 ou en 2019. En continuant à prélever encore plus d’argent dans la poche des français qui n’en peuvent plus, nos dirigeants jouent avec le feu. Incroyable circonstance aggravante : tout en épargnant systématiquement les activités spéculatives toxiques.

 

Une des racines de la crise de 2008 était l’absence quasi-totale de régulation au sein des banques. Elles ne se comportaient plus comme des services publics (privatisés ou non) mais comme des entités spéculatives prédatrices sans cahier des charges éthiques ni aucune moralité. Par nos impôts, nos gouvernements de mollusques et d’incompétents les ont renflouées sans rien demander en échange. Conséquence, cette crise de régulation des banques se poursuit encore. Car les responsables physiques de cette catastrophe de 2008 n’ont jamais été sanctionnés, sont toujours en place, et certains même installés à la tête des observatoires soit disant chargés d’anticiper les crises futures : « Des renards chargés de la sécurité au sein même du poulailler » ! (voir l’excellent documentaire hélas incomplet « Inside job » de Charles Ferguson).

 

Résultat de cette « gestion par les prédateurs pour les prédateurs » : Leur première mesure a été de limiter la future responsabilité financière des banques coupables, ripoux ou mal gérées (ou les trois) au dépend des intérêts des citoyens victimes. Les dépôts dépassant 100.000 € seront confisqués pour renflouer les banques. Cette mesure scandaleuse a été discrètement ratifiée (sans véritable débat) par la totalité des Gouvernements et Parlements de l’OCDE. Tous les citoyens ont reçu dans leur courrier bancaire en 2018 cet « avis de saisie automatique en cas de crise ». Par conséquent, le silence radio des partis politiques parlementaires (pour soit disant ne pas alarmer inutilement le public) n’est plus défendable. Ce silence complice est en fait très révélateur de l’absolue crédibilité de cette crise à venir et de la future spoliation ouvertement légalisée. Il est aujourd’hui clair que les crises financières ne pourront jamais disparaitre tant que les banquiers voyous (personnes morales et physiques comprises) ne subiront pas de sanctions et tant que le pouvoir protégera ouvertement la corruption et l'incompétence des régulateurs.

 

Autre résultat de cette incurie gouvernementale généralisée sur tout le système bancaire, de nombreuses bulles financières se développent. Rien à voir avec les inquiétudes légitimes pour les prêts étudiants aux USA ou pour le marché de l'investissement immobilier en Chine. La création de liquidités au profit de la spéculation est devenue faramineuse : le seul total des dollars qui circulent dans le monde dépasse les 600 000 milliards, alors que le total des échanges commerciaux est évalués à… 5 600 milliards. 100 fois plus que les vrais besoins.

 

Ajoutons à cela que les transactions financières opaques (appelées shadow banking) ne sont pas soumis aux règles prudentielles déjà insuffisantes. Gonflées par le contexte d’incompétence gouvernementale et d’anarchie spéculative (avec la complicité active de tout le système bancaire dérégulé), elles représentent 96 000 milliards de dollars, soit 150 % du PIB mondial.

 

Si l’on observe le marché des produits financiers spéculatifs appelés « dérivés », la situation est dantesque. En 2016, la somme totale des produits dérivés se monte à 1,2 "Quadrillion", soit 1.200.000.000.000.000.000 dollars. Largement plus que l’ensemble des pièces, billets et comptes de dépôt cash de l’ensemble de la planète, estimés à 81.000.000.000.000 dollars (81 "Trillions"). Aujourd’hui, la valeur totale des produits dérivés représente plus de 1000 fois la valeur de l’or détenu par l’ensemble des banques centrales dans le monde ( 1400 milliards $). Dans cette monstrueuse affaire, les grandes banques mondiales sont en première ligne et impliquées jusqu’aux narines : leurs fonds propres ne représentent plus qu’entre 0,15 % et 0,6 % de leurs engagements sur ces produits dérivés. Cette énorme bulle spéculative déconnectée de l’économie réelle (donc objectivement de type « Ponzi ») s’accroit de manière exponentielle.

 

Imaginez qu’une taxe française ou européenne se mette enfin en place avant l’effondrement. Un prélèvement identique à celui sur le travail ? (où 1.500 à 2.000 € de salaire entraînent en France 1.500 à 2.000 € d’aberrantes charges avant impôt et taxes diverses !). Ou bien plutôt comme une petite taxe légère de 1%. Ou alors comme notre fameuse mini taxe « sociétale » (faussement appelée taxe Tobin) de 0,1% déjà proposé en… 1988. Voire une microbienne ponction indolore de 0,01%. Mais non, les banques pourtant parfaitement informatisées ne veulent rien connecter au fisc, ne veulent rien mettre dans une réserve de sécurité et ne veulent rien lâcher au peuple qui vient pourtant à chaque fois à leur secours. Pourquoi ? Par principe suprême du profit capitalistique dérégulé. La goinfrerie au maximum. A la Fillon and co démultipliée à l’infini. Et pourquoi les politiciens demeurent silencieux ? Parce qu’ils ont besoin de l’aide des banques pour arriver au pouvoir et pour s’y maintenir, autant qu’ils en ont besoin pour combler les déficits budgétaires nationaux et locaux.

 

Certes, direz-vous, la bourse est au beau fixe. Pourquoi se plaindre ? Le Dow Jones monte depuis 8 ans et demi… Il est passé de 6.000 points en 2009 à 25.000 en 2018. 400% de hausse. Mais n’oublions pas que la plus longue hausse boursière de l’Histoire n’a duré que neuf ans. Et c’était entre 1920 et 1929. La hausse spéculative ne pourra jamais grimper à l’infinie. Un prochain krach est inéluctable. Un krach d'au moins 50% sur les actions, l'équivalent de celui de 1929. Reste à savoir quand il aura lieu. La logique mathématique la plus élémentaire indique une fourchette maximum d’une à deux année.

 

Ajoutons aussi à cette sombre prédiction que les taux d’intérêts vont fatalement augmenter un jour. Le taux d'intérêt immobilier moyen actuel en France est de 1,7%. Aux USA, il est déjà de 4,6% (taux directeur de la FED à 2%)... Le prochain krach sera donc triplement alimenté via… les dettes d'état. La dette étatique mondiale officielle a atteint 250.000 milliards $. Idem pour les engagements non provisionnés dans les bilans bancaires. Les produits dérivés des banques dans le monde ont aujourd’hui dépassé le montant faramineux de 1.500.000 milliards de dollars. Ce qui, en cas de krach, représente un passif théorique global de 2 millions de milliards de dollars. Soit environ 2500 fois le PIB mondial (évalué à 80.000 milliards $ en 2018) !

Avec ses 2300 milliards de dette (environ 100% du PIB), si l’intérêt monte à 4% (le double de la croissance maximale française), la France sera mathématiquement acculée à la faillite. Comme la majeure partie des pays dit « riches ».

 

Conclusion adressée au gouvernement par le think tank « En Marge » et par les « Bouledogues de la République » de tous partis :

 

Messieurs les ENArques de la haute administration, du Parlement et du Gouvernement, attention.

Nous avons soutenu activement un jeune banquier novice en campagne électorale et fait basculer nombre de circonscriptions en ballotage incertain.

pour procéder à un vaste dégagisme politique.

Parce que nous soutenions globalement son programme électoral (bien qu’insuffisant).

Dans l’espoir que ce programme sera complété un jour avec notre douzaine de propositions compatibles et indispensables. Et aussi

dans l’objectif que ce nouveau Président de la république soit capable de comprendre et donc de réformer les rouages du système bancaire en perte de boussole. Qu’il puisse leur parler dans leur langue financière sans se faire manipuler et rouler dans la farine comme ses prédécesseurs. Qu’il puisse même, éventuellement, leur faire le coup que Poutine à fait aux oligarques en Russie (ils l’avaient choisi, croyant avoir à faire à un « pion docile »).

 

Mais nous vous alertons que la colère froide des citoyens ne s’est pas estompée. Nous la sentons puisque nous la cotoyons au quotidien. Elle continue de monter à cause des dossiers « orphelins » non traités. Et à cause des mesures gouvernementales récessives non prévues dans le programme électoral initial. En cas d’inaction présidentielle et gouvernementale sur ce dossier bancaire explosif, la phase de « dégagisme électoral  » pourrait se poursuivre au-delà du nécessaire. Avec des conséquences imprévues (près une majorité des pays de l’Europe de l’Est, l’Italie vient d’en montrer l’exemple).

Par conséquent, démontrez votre volonté de changer les choses en commençant déjà par

alléger d’urgence et fortement les charges sur le travail pour aider la création d’emplois.

offrir enfin un contexte de concurrence loyale aux entreprises françaises, tant sur le marché domestique qu’à l’exportation.

prendre l’argent nécessaire dans la poche des prédateurs et spéculateurs, notamment sur les produits financiers toxiques appelés « dérivés » (qui devront être un jour légalement interdits, comme le seront un jour les crédits arnaques à taux variables abusifs qui ont notamment grugé et ruiné en toute impunité 8.000 communes françaises). 

 

Faites enfin le boulot que les autres ont refusé de faire depuis des décennies. Œuvrez à mettre de l’ordre dans le système bancaire européen et mondial, en arrêtant d’emmerder fiscalement et bureaucratiquement les citoyens. Oui, foutez la paix aux français ! Y compris aux retraités. Y compris aux mal-logés. Y compris aux investisseurs. Y compris aux chômeurs créateurs de leur micro-entreprise. Y compris aux agriculteurs et artisans épuisés par le système de prélèvement confiscatoire le plus aberrant de la planète.

 

Comme nous le réclamons depuis 30 ans, aussi bien pour le dossier bancaire que pour les nombreux autres dossiers, nous voulons « une Europe des Nations et des projets concrets, pour une future France forte au sein d’une future Europe forte ». La mobilisation réformiste de la classe dirigeante doit se faire au niveau national ET être négociée au niveau européen. Rapidement. Avec des avancées expérimentales internationales pragmatiques, concrètes, sans attendre l’unanimité des 27 membres. Sous peine de prochaines « élections dégagistes carnassières ».

 

Ronald REMY

Animateur du think tank « En Marge » et des « Bouledogues de la République ».

[email protected]



63 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 16 juin 2018 10:26

    Notre président ancien de l’Ena et spécialiste du pognon chez Rothschild doit être au courant et prépare déjà le gel de tous les comptes en banque de ses mougeons afin d’éviter tout retraits a grande échelle qui serait catastrophique , autant que le pognon soit disponible de suite sur les comptes et a taux zéro pour éponger la crise .... 


  • Tom France Tom France 16 juin 2018 13:10

    Et la plupart des gueux qui ne voient jamais rien au fil des années qui passent vont encore se faire plumer par la saisie directe et le blocage de leurs comptes bancaires, c’est d’ailleurs presque le cas puisqu’on ne peut quasiment plus retirer d’argent liquide aux distributeurs ! 

    Les banksters de la FED aux ordres de ceux de new york et de la city relèvent tout doucement les taux de leur fausse monnaie qu’est le dollar pendant que de plus en plus de pays retirent leur or de ces endroits pour se préparer !

    • picpic 16 juin 2018 15:40

      @Tom France


      Exacte, le « grand reset » est prévu depuis un moment.
      la Russie et la Chine accumulent de l’or comme des petits fous...puis, ils nieront le dollars et adosseront leurs monnaies à l’or et là, tout l’occident et les ignorants qui ne comprenait pas que le cours de l’or était manipulé s’effondrera !

      La guerre à toujours existé, aujourd’hui à cause de la dissuasion nucléaire, elle est économique.
      Mais il faut bien comprendre que les usa sont très actifs dans la guerre économique et qu’en face, les russes et les chinois se sont alliés et préparent un échec et math total.
      Mais cet échec et math les usa l’anticipe depuis longtemps et comme ils ne peuvent rien y faire, ils tentent de profiter aussi du chaos et les initiés s’y sont bien préparés en accumulant de l’or et de la terre tout en manipulant les cours pour que le neuneu ne se doute de rien.

  • yapadekkoaqba yapadekkoaqba 16 juin 2018 14:25
    On pourrait annuler la dette de l’état….
    Les 2300 milliards seraient remboursés aux banques et assurances sous forme de bons valables pour financer des investissements sur le territoire...ce qui leur procurerait des retours sur investissement plus juteux que les obligations…..bon il y aurait un peu d’inflation et alors ?

    • lloreen 16 juin 2018 14:55

      @yapadekkoaqba

      « Les 2300 milliards seraient remboursés aux banques et assurances ».
      Vous rêvez éveillé ? Depuis quand les victimes indemnisent les escrocs pour leur fraude ?

    • lloreen 16 juin 2018 16:23

      @yapadekkoaqba

      « On pourrait annuler la dette de l’état…. »

      On ne peut pas annuler quelque chose qui n’existe pas. On peut tout au plus intégrer le fait qu’il s’agit d’une gigantesque mystification planétaire et battre sa coulpe pour avoir été sot au point de se laisser gruger par des escrocs de haut vol qui ont profité de sinécures par héritage successifs et qui continueront d’en profiter tant qu’ils trouveront encore assez de gens qui se poseront les mauvaises questions.

      L’argent (Ag47) et l’or (Au79) n’ont toujours été des minerais, rien de plus. L’histoire relaie les périodes où ce minerai servait de richesse et comme toujours, ce sont ceux qui rackettaient les autres ou les trucidaient pour s’emparer de leur richesse qui étaient les plus riches.
      Toute cette histoire ancienne des richesses est un carrousel, un éternel recommencement où le rêve des uns est de prendre la place des autres et lorsqu’il s’est réalisé pour certains, aucun changement notable pour l’amélioration des conditions de vie sur cette planète n’a jamais pu être établi, preuve que cela n’est sans doute pas la solution au problème...

      Alors que les monnaies étaient autrefois adossées à l’or -fin de la parité du dollar avec l’or en 1971- on ne peut même plus actuellement utiliser ce terme pour décrire les papiers imprimés qui s’échangent entre les uns et les autres mais plutôt celui de reconnaissances de dette.
      Ce n’est d’ailleurs pas étonnant que la finance en soit actuellement arrivée au stade ultime où l’impression de la paperasserie et la confection des pièces sont encore trop chères pour ce qu’elles valent... et a décidé-révélation suprême- de les supprimer pour ne conserver que le support plastique.
      Il est vrai que les propriétaires de la monnaie-dette ont utilisé des trésors d’imagination pour couvrir la faillite de leur système depuis 1933.
      Mais un jour, forcément, le moment de régler les comptes arrive...

    • Eric F Eric F 17 juin 2018 10:03

      @lloreen
      « une chose qui n’existe pas »  Dans vos rêves ! Les états bouclent leur budget par des emprunts au lieu d’adapter leurs dépenses à leurs recettes, on en a tous profité par des équipements, des allocations, des remboursement de santé etc. Dans les années 60, les budgets étaient en équilibre.


    • foufouille foufouille 17 juin 2018 10:51

      @Eric F

      en 60, zéro délocalisation et presque zéro sans emploi.


  • lloreen 16 juin 2018 14:51

    L’énorme escroquerie en bande organisée date de la création de la FED...en 1913.


  • Odin Odin 16 juin 2018 15:13

    « Nous avons soutenu activement un jeune banquier novice en campagne électorale et fait basculer nombre de circonscriptions en ballottage incertain. »

    Vous chantiez ? j’en suis fort aise.

    Eh bien ! dansez maintenant.


    • zygzornifle zygzornifle 16 juin 2018 15:36

      @Odin


      Moi je n’ai pas soutenu ce gus bien au contraire , faut avoir les 2 neurones d’Anouna ou des bleus pour veauter pour un énarque ayant été traîner ses guêtres chez Rothschild puis Hollande le mollusque .... 

  • lloreen 16 juin 2018 16:31
    Il est temps de prendre connaissance du pacte secret.

    • Armelle Armelle 19 juin 2018 09:07

      @lloreen
      Oui bof, un Nème retour !!! tous les 20 ans nous y avons droit
      Mais quand bien même, allez, admettons...vu le contenu où serait alors l’intérêt d’en prendre vite connaissance ? ça changerait quoi à la vie des gueux que nous sommes ? Même si c’est romancé à donf, pour coller à la réalité, je ne pense pas que ce soit un problème de « savoir », mais plutôt de conscience, qui d’ailleurs se pose sur des choses bien plus vulgaires et bien moins grossières, et quand on dénombre pas moins de 43 millions de moutons/votants, et bien votre propos fait rire...


    • lloreen 19 juin 2018 18:15

      @Armelle


      « votre propos fait rire... ».
      Vous m’en voyez ravie pour vous qui avez trouvé votre place dans cette « romance »...

  • Macondo Macondo 16 juin 2018 17:46
    Bonjour. « Certes, direz-vous, la bourse est au beau fixe » ... Jamais, juré, craché !
    Question d’un lecteur ébloui, mais pas encore fan : Comment être aussi didactique sur une économie aussi hors-sol - passant allègrement au-dessus de la courge du 99% dès qu’il y un quatrième chiffre pouvant lui faire miroiter un incroyable bifton supérieur à 100 euros - sans même se soucier du grand effondrement de tous les écosystèmes ? Face auquel l’économie n’est qu’une vieille tapineuse collaboratrice syphilitique édentée, ayant plombé tout le quartier ! Mon avis, si on me demande une sentence : qu’elle crève ! Je monte d’ailleurs une prochaine starteupe pour élever de la charogne sanguinaire élevée aux pièces rouges, donc affamée de bonnes chairs et assoiffée de champagnes rares. Mais on en reparlera tôt ou tard au coin du feu, si nos clans respectifs venaient à se croiser dans la forêt, notre future demeure à tous ...

  • REMY Ronald REMY Ronald 16 juin 2018 18:08

    J’ai eu des conversation intense avec une cinquantaine de banquiers. idem avec 300 ou 400 « complices » non banquiers mais soutenant aveuglement le système bancaire, financier et boursier. Sans compter une belle masse d’étudiants en économie. C’est beaucoup dans l’absolu. C’est très peu sur 35 ans. Cependant, aucun ne m’a semblé embrigadé par une secte d’illuminés dans le cadre d’un vaste complot mortifère. Donc je suis sceptique sur toutes ces théories du complot paranoïdes qui inondent le web. Je préfère les bribes de solutions concrètes, techniques, juridiques ou politiques bien concrètes que certains forums permettent parfois de faire émerger.

    .
    Pour expliquer cette situation aberrante et cataclysmique, voici mon point de vue :
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    Le mélange de conformisme, d’ignorance et de bêtise vous produit une grande variété d’idéologies crétines de droite, de gauche, verte, New Age ou d’ailleurs.
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    Observez les sectes d’Occident. Elles sont majoritairement composées d’intellectuels et cadres supérieurs. Des personnes excellentes dans leurs domaines respectifs (avec de gros revenus pour bien enrichir la secte) mais n’ayant pas ou plus les bases logiques permettant l’autonomie de pensée et l’autocritique. Tous les grands partis obscurantistes qui ont rempli les poubelles de l’histoire avaient des centaines de milliers d’intellectuels et cadres diplômés. L’effet de groupe, de clan, de masse participe à l’hypnose collective. Les réunions de ventes pyramidales sont un parfait exemple de cet effet d’émulation collective. C’est pour cela qu’ils organisent ces « meeting » avec de « beaux parleurs » chargé de démultiplier les adhésions pyramidales en utilisant à fond l’appât du pouvoir, de l’orgueil ou du gain. Vous retrouverez la même frénésie dans les équipes commerciales de la haute finance spéculative. L’effet de meute appelé aussi le syndrome moutonnier... jusqu’au précipice. Diaboliquement efficace.
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    Ou pouvons-nous trouver, comment pouvons-nous inventer les solutions ? :
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    L’éducation la plus complète possible (y compris morale), le (bon) journalisme, la politique (non politicienne) sont trois armes de défense pour s’opposer à l’anarchie prédatrice, pour réformer, forger et renforcer les institutions nécessaires. En dehors du coup d’Etat (moins lent, certes, mais théoriquement moins légitime et donc risquant d’être moins solide sur le long terme).
    A+
    Cordialement.

    • lloreen 16 juin 2018 21:01

      @REMY Ronald

      « aucun ne m’a semblé embrigadé par une secte d’illuminés ».
      Sans doute imaginez-vous qu’ils proclament à qui veut bien l’entendre qu’ils sont membres de sectes secrètes ou qu’ils participent à des meurtres rituels...et sans doute n’avez-vous jamais entendu parler non plus de Ronald Bernhard, divulguant les pratiques lucifériennes ou de tous les autres qui dénoncent ces abominations. De temps en temps il faut ouvrir les yeux et les oreilles même si les informations recueillies sont effroyables.


      Quant aux « théories conspirationnistes » effectivement, elles n’existent pas. Par contre, les praticiens du complot, fiers de l’être au point de le reconnaître dans leurs mémoires, sont bien réels dans la mesure où les complots sont bien orchestrés par quelqu’un et qu’ils sont vieux comme le monde.

      "Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des É-U, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être."

      Memoirs, David Rockefeller, éd. Random House ; 1st Trade Ed edition, October 15, 2002 (ISBN 978-0679405887), p. 405


  • Macondo Macondo 16 juin 2018 19:11

    « Le mélange de conformisme, d’ignorance et de bêtise vous produit une grande variété d’idéologies crétines de droite, de gauche, verte, New Age ou d’ailleurs ». Et vous remarquerez, que le mélange de médias, de politiques et de lobbys, fait à peu près la même chose, fusse avec une fiscalité plus avantageuse dans un volume habitable mieux côté et plus étendu. J’en déduis benoitement que « conformisme, ignorance et bêtise », sont dans les gènes depuis la sortie d’Afrique, mais surtout, que la pauvreté préserve des affres de ces théories économiques alternatives de façades essaimant depuis 20 ans sur ces centaines de forums pourtant bien intentionnés mais ressemblant à de superbes cocus éternels ...


  • Jean Keim Jean Keim 16 juin 2018 19:19

    La course au fric est le cancer qui ronge notre civilisation, pratiquement tous nos problèmes tournent autour, il suffit de compulser un média pour le constater, même l’art le sport et le caritatif n’y échappent pas, quand un diagnostic est établi et qu’il y a un risque de mort, il faut soit agir, soit laisser faire, alors on fait quoi ?


  •  C BARRATIER C BARRATIER 16 juin 2018 19:24

    Encore une prédiction catastrophique, je m’en méfie comme d’ailleurs des conseils des prétendus spécialistes.
    Vivons


    • REMY Ronald REMY Ronald 16 juin 2018 19:35

      @C BARRATIER

      Bonjour.

      Saine réaction de votre part.

      De mon côté, je ne suis qu’un citoyen agacé par l’incompétence de notre classe dirigeante.

      J’estime que nous ne devons plus laisser le monopole de l’action politique aux politiciens et le monopole de la réflexion économique aux spécialistes de l’économie (quasiment tous n’avaient pas prévu la grande crise de 2008).

      A+
      Cordialement.

  • Centralia 16 juin 2018 21:10

    Article intéressant,

    Je trouve très complémentaire avec l’article sur la cryptomonnaie (né en 2008, ce n’est pas un hazard !))

    https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/l-economie-du-futur-205160?var_hasard=14461988445b255f417641f


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 16 juin 2018 21:56
    Bonjour,
    .
    « Ces borborygmes médiatiques « mainstream » occultent soigneusement la gigantesque dette actuelle des USA et de nombreux pays »
    .
    La dette publique du Japon est de 250% du PIB
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2017/03/11/l-endettement-a-250-souci-mineur-du-japon_5093026_3234.html
    .
    Olivier Delamarche : “Avec une dette de 240% de son PIB, le Japon est mort !
    https://www.businessbourse.com/2016/05/31/olivier-delamarche-avec-une-dette-de-240-de-son-pib-le-japon-est-mort/
    .
    Si l’on prend l’exemple des États-Unis, ce pays n’a plus enregistré d’excédent budgétaire depuis 2001, alors que sa dette n’était encore à cette époque que de 6.900 milliards de dollars (54 % du PIB). Aujourd’hui, la dette américaine a atteint le montant vertigineux de 20.000 milliards de dollars (107 % du PIB).
    http://www.bvoltaire.fr/taux-dinteret-ridiculement-bas-de-bce-eviter-lexplosion-dettes/
    .
    Quels sont les tristes champions de la dette mondiale en pourcentage de la dette publique mondiale faramineuse de 63.000 milliards de dollars ? On trouve en premier les États-Unis : 19.947 milliards de dollars (31,8 % de la dette mondiale) ; suivis par le Japon : 11.813 milliards de dollars (18,8 %) ; la Chine : 4.976 milliards de dollars (7,9 %) ; l’Italie : 2.454 milliards de dollars (3,9 %) ; la France : 2.375 milliards de dollars (3,8 % de la dette mondiale).
    .
    En 1929, les gens pensaient que tout ne pourrait qu’aller bien. Il y avait dans l’air un vent d’optimisme comparable à celui des médias d’aujourd’hui et du banquier Macron. Il y régnait une spéculation boursière éhontée et un crédit bancaire aussi généreux qu’exubérant. Cinq jours avant le krach, Thomas Lamont, directeur de la très conservatrice Morgan Bank, écrivait au président Hoover : « L’avenir s’annonce brillant. Nos titres sont les plus désirables du monde.  »
    .
    Mais il y avait aussi un économiste américain critique de Wall Street qui fut vilipendé par les médias car s’en prenant à la spéculation et mettant en garde contre l’effondrement à venir ; il fut même accusé de manquer de patriotisme. Il s’appelait Roger Babson. Les faits lui donnèrent raison.
    .
    L’histoire est entrent de se répéter ... et on sait comment cela ce terminera ...

    • REMY Ronald REMY Ronald 17 juin 2018 10:48

      @eau-du-robinet
      Merci pour ce rappel historique et pour avoir cité le courageux feu Roger Babson.
      Grand merci aussi pour les liens de source. Mon article « signal d’alarme » en avait et en a encore besoin de la part d’autres internautes motivés par ce grave sujet. Car le péril est tellement gigantesque que l’électeur (maintenu dans l’ignorance par les partis parlementaires) peut légitimement l’estimer incroyable.
      Incroyable mais vrai.
      Donc chers internautes, vos sources complémentaires sont les bienvenues pour briser l’omerta de notre classe dirigeante. Ainsi que votre participation à l’élaboration progressive des solutions politiques crédibles.


    • chantecler chantecler 17 juin 2018 11:26

      @REMY Ronald

      Bonjour ,
      J’ai recherché Babson sur le net ( que je ne connais pas )...
      Pas de référence directes trouvées ...
      Surtout sur G....« le Babson collège » ....et ses déclinaisons ....
      Un livre fondamental est celui de Galbraith sur la « crise de 1929 » où il décrit parfaitement les mécanismes , l’emballement financier , boursier malgré les mises en garde de l’époque sur l’issue tragique de la folie ou l’hystérie boursières ..
      Ces « oiseaux de mauvaise augure » qui mettaient en doute les gains phénoménaux ininterrompus à la bourse de W.S , qui drainait d’ailleurs toutes les places financières mondiales ,- les « gros » et les « petits » empruntaient pour jouer au casino- étaient rejetés et traités de « communistes » ....
      Les journaux financiers de l’époque, tous privés , poussaient tous à profiter de l’orgie boursière
      Cette crise a affecté des millions de gens aux USA ayant perdu travail, logements , fermes , poussés à la misère et à des grandes migrations à la recherche de n’importe quel boulot, sans aucune mesure avec les quelques directeurs de banques et faillites boursières qui n’ont affecté qu’une petite minorité .
      Il semblerait que les cas de défenestration de gens ruinés dont on parle souvent étaient extrêmement limités .
      En fait toutes ces exploitations , ces maisons rachetés , vendues aux enchères ont fait la fortune de certains bien placés ....

    • REMY Ronald REMY Ronald 17 juin 2018 11:56

      @chantecler

      Bonjour. Merci pour la recherche.
      Il serait intéressant d’avoir une liste de nom de banquiers s’étant suicidés en 1929
      (ou en 2008).
      Car il revient trop souvent que cette histoire de défenestration de banquier n’était qu’un fake.
      On me souffle que cela arrivera peut-être un jour... s’ils sont poussés !
      Cependant,
      dans les deux cas,
      des propriétés ont changé de main, mais ce ne sont jamais des travailleurs ou des chômeurs qui en ont profité...
      ... mais certains financiers ayant habilement tirés quelques ficelles.
      A+
      Cordialement.


    • fatallah 17 juin 2018 16:08

      @REMY Ronald


      parmi les mesures à prendre pour éviter la catastrophe :
      • l’interdiction de la spéculation : les marches à terme réservés aux acteurs sectoriels et pas ouverts à tous.
      • un impot très élevés sur les très gros revenus
      • relire Piketty même si je ne trouve pas que son équation où la taille de la population comme facteur de croissance (ou de prospérité) soit pertinent.
      Et comprendre que la vie sur terre est menacée, on parle de 6eme grande extinction de la vie actuellement, ... et qu’il faut complètement changer tout. Les futilités des banquiers sont de peu d’importance.


  • Eric F Eric F 17 juin 2018 10:15
    « Les dépôts dépassant 100.000 € seront confisqués pour renflouer les banques ».
    Sauf ceux planqués dans les paradis fiscaux, ce qui sera facilité par la suppression de l’exit tax, . Sauf ceux cachés dans des sociétés écran. Bref les plus riches y échapperaient encore.

    « Nous avons soutenu activement un jeune banquier novice en campagne électorale et fait basculer nombre de circonscriptions en ballottage incertain. »
    Soutenir un banquier pour « dégager » les politiciens, et espérer ensuite qu’il réforme le système financier, c’est comme les poules qui votent pour le renard pour dégager la fermière.

    • REMY Ronald REMY Ronald 17 juin 2018 11:06

      @Eric F
      J’ai aimé votre mot d’esprit sur la fermière.
      Il mérite d’être réutilisé.
      .
      Tous les partis parlementaires ont été sanctionnés pour ne pas avoir fait le boulot sur ce dossier et sur les nombreux autres toujours d’actualité. D’où notre processus dégagiste qui a notamment réduit l’alliance PS-Verts à 6% (L’un ou l’autre ne valant plus que 1%).
      .
      Si les compétences professionnelles de Macron ne permettent pas de mettre de l’ordre dans l’actuelle toxique écurie d’Augias bancaire, il ne restera plus qu’une future action électorale coordonnée des « Bouledogues de la République » de droite et de gauche pour tenter de redresser (démocratiquement) la barre. Ensuite, hélas, ce sont les aventures imprégnées de dictatures et de chaos qui prendront le relai.
      A+
      Cordialement.


    • Eric F Eric F 17 juin 2018 19:19

      @REMY Ronald

      C’est très fort de la part de Macron de s’être présenté comme anti-système, mais à y bien examiner, c’était le plus « pro système » du libéralisme financier de tout le plateau des présidentielles de 2017. Certains ont voté pour lui au premier tour pour « sortir les sortants » (donc se passer les nerfs), et de nombreux ont voté pour lui au second tour pour battre MLP (ils auraient même voté pour un porte manteau dans cet objectif).

      Maintenant, concernant les graves questions que vous décrivez dans votre article très documenté (je découvre notamment hallucinante l’ampleur des « produits dérivés »), qui serait le plus à même de s’y attaquer ? Quelqu’un qui ait le sens de l’état, de l’intérêt supérieur, et une forte autorité pour s’opposer aux lobbies financiers, aux institutions internationales et aux partenaires européens. Mais qui ait néanmoins un sens des réalités. Bref un nouveau de Gaulle, que je ne discerne pas hélas dans la classe politique ni même en marge, même si chacun aujourd’hui s’en réclame sans vergogne, dont les courants politique qui soutenaient les flingueurs et ceux qui lui ont savonné la planche.

  • lloreen 17 juin 2018 12:49
    17 juin 2018-XXIème siècle...
    Il faudrait commencer à envisager que s’il y a bien une illusion dont il faut se défaire c’est bien celle d’une prétendue la valeur de bouts de papier ou de pièces métalliques.
    Je n’ai encore jamais vu de récolte de billets ni de pièces provenant des arbres ou des champs. Par contre j’ai bien vu les ravages causés par des psychoses collectives.

  • Attilax Attilax 17 juin 2018 13:40
    "nous voulons « une Europe des Nations et des projets concrets, pour une future France forte au sein d’une future Europe forte ».

    Oh le beau voeu pieu de l’électeur type de Macron ! Vous n’avez visiblement toujours pas compris à quoi sert l’UE, ni à quoi sert Macron.
    C’est les soldes, vieux : tout doit disparaître, ce sont nos représentants qui font les prestidigitateurs et les gens comme vous qui le leur permettent.
    C’est un peu comme si vous demandiez à votre dépeceur officiel de respecter votre volonté, c’est touchant tant de candeur en plein milieu de l’abattoir smiley

    • Eric F Eric F 17 juin 2018 19:38

      @Attilax
      Macron n’est pas pour une « Europe des nations » mais pour une Europe fédérale, il semble du reste assez isolé sur ce terrain, ses partenaires étant moins enthousiastes. Les Allemands se méfient de la faiblesse des autres, les autres se méfient de la suprématie de l’Allemagne, ceux de l’Est veulent empocher les avantages sans contrepartie, ceux du Nord ne veulent pas financer ceux du Sud, etc.


    • Attilax Attilax 21 juin 2018 13:56

      @Eric F


      On s’en fout : tout le monde est pour « une autre europe » mais personne ne l’obtiendra.

    • Legestr glaz Ar zen 21 juin 2018 14:35

      @Eric F

      A quel moment allez vous comprendre que tous les Etats membres de l’UE appliquent les traités, les règlements européens, les directives, les décisions ? Est-ce que c’est si difficile à comprendre ? Est-ce que c’est difficile de constater que la Constitution française a intégré la prédominance des traités sur les lois nationales ? C’est totalement fou de ne pas le comprendre. 

      Peu importe la nature de l’Europe que défend Macron. Il n’a strictement aucun choix. Il applique les traités, les GOPE et toutes le décisions venant de Bruxelles ! Il n’existe plus de « politique nationale » ! Il existe des politiques « partagées ». Vous arrivez à le prendre en considération ? Les traités sont devenus irréformables parce que tout changement nécessite « l’unanimité ». Vous savez ce que c’est qu’une « unanimité » à 28 ? Essayez de trouver une destination de vacances avec 27 de vos amis et d’obtenir l’unanimité sur la destination finale. C’est impossible !



  • Eric F Eric F 17 juin 2018 19:28

    Il y a un indice d’approche de crash boursier, quand les banques et financiers, soutenus par les gouvernants, essaient de fourguer les actions [surcotées] au « grand public », pour se défaire sur eux avant la chute. Comme en 2007 lorsque même la banque postale et la caisse d’épargne ont poussé les épargnants cherchant des placements « de bon père de famille »à acheter des actions Natixis (qui comportait de la dette immobilière US titrisée) à 18 euros, elle en a valu 2 quelques mois plus tard.


    • UnLorrain 18 juin 2018 09:14

      @Eric F

      C’est exactement ça,du vécu en ce qui me concerne...l’écureuil que j’étais fut courroucé de constater la perte de ses fluette économies ☺

      Piètre spéculateur ( Hervé Hum plus bas souligne que nous speculons cela est clair ) je suis un spéculateur moderé j’aime a me définir 😊


    • Eric F Eric F 18 juin 2018 09:52

      @UnLorrain
      il faut traduire : 😊 = smiley


  • xavier dupret xavier dupret 17 juin 2018 20:16

    Point de vue remarquable et bien documenté. Continuez comme ça


  • Hervé Hum Hervé Hum 18 juin 2018 00:15
    Votre article n’a aucune cohérence, enchaîne les contradictions les unes après les autres sans s’en rendre compte.

    Si tant est qu’il y ait autant d’argent avec les produits dérivés d’un coté et de l’argent en espèce et dépôt, alors, toutes les mesures dont vous parlez ne servent à rien ou disons, que c’est comme vouloir écoper l’eau du titanic avec un seau d’eau.

    Surtout, ce que les gens comme vous oublient dans leur analyse, c’est que toute création de monnaie est une dette et non pas seulement les emprunts à rembourser.

    En effet, toute création monétaire contient une partie créance et une partie dette, sans cela, elle n’a aucune valeur, c’est de la monnaie de monopoly. Détenir la monnaie, c’est détenir la partie créance, ne pas en détenir ou trop peu, c’est détenir la dette, que l ’on qualifiera de systémique.

    Ensuite, vous oubliez que tout ceux qui placent leur argent en épargne, cherchent à en tirer un intérêt, aussi petit soit t-il. Or, en faisant cela, ils jouent le même jeu de spéculation que les grandes banques et donc, tout épargnant n’est pas victime, mais complice du système. Puisqu’en voulant percevoir un loyer, il demande lui même que la masse monétaire augmente et cela consiste à faire tourner la planche à billet et augmenter la dette systémique.

    ensuite, vous oubliez que tout intérêt bancaire, tout loyer immobilier et tout profit des entreprises, sont des impôt particulier, augmentent mécaniquement la dette publique et ce, d’autant plus vite, que les prélèvements obligatoires sont faibles ou mal réparties.

    Le système capitaliste est une cavalerie en lui même, ou mieux connu sous le nom de pyramide de Ponzy. C’est la base à comprendre et cela veut dire que ce système ne peut être régulé, c’est impossible (c’est comme vouloir avancer en marche arrière), aller à droite en tournant à gauche). La seule chose qui peut être faites, c’est ralentir la cavalerie, mais pas l’arrêter, sauf à changer de système.

    Dans le système actuel, lorsqu’un crédit ne peut pas être remboursé et qu’il a donc fait faillite, la seule solution pour résoudre le problème, c’est de le transposer en monnaie de dépôt. Peu importe que la banque fasse faillite ou non, cela n’a aucune importance. La seule autre solution étant de décréter la faillite de la monnaie, donc en 2008, la faillite du dollar.

    Pour finir, ce que cherche les grands argentiers des grandes économies, Donc, USA en tête, mais aussi des dirigeants chinois ou russe, c’est de gagner du temps. Tous semblent avoir bien compris la règle du jeu actuel, soit du « je te tiens, tu me tient par la barbichette », c’est à dire, que le premier qui déclenche la crise sera accusé par les autres d’être responsable de la perte de son pécule pour les épargnants. Car bien évidemment, tout le monde cherchera le responsable pour luicouper la tête et donc, il faut surtout pas que ce soit ses propres dirigeants, mais ceux d’en face. Une guerre civile est toujours plus dangereuse qu’une guerre contre une ennemi extérieur.

    La création monétaire n’a rien a voir avec l’or, et n’a pas besoin de lui, rien de plus absurde. La création monétaire doit juste être en équilibre relatif, entre sa partie créance et partie dette, qui porte sur le temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui.

    • Eric F Eric F 18 juin 2018 10:02

      @Hervé Hum
      tout épargnant n’est pas par nature un spéculateur qui cherche à tirer un maximum de profit avec une part de « jeu » , mais la plupart cherchent à mettre de côté sans dévalorisation. Il faut donc une information loyale sur la part de risque, ainsi l’achat d’actions est explicitement présenté comme risqué, certains supports sont plus sécurisés mais avec un moindre potentiel de rendement. Or dans le cas de Natixis en 2007 -mais ce n’est qu’un exemple-, il a été proposé comme un placement de père de famille sans risque, alors qu’il comportait des titres pourris (quoique surnotés par les instituts de notations, partiaux).


    • Eric F Eric F 18 juin 2018 10:13

      @Hervé Hum

      j’emprunte pour acheter un champ. J’y sème du blé, je vends le blé, ce qui me donne l’argent pour rembourser le crédit et dégager de quoi vivre. Ce schéma, me semble-t-il, ne fait en rien tourner la planche à billets ni alimenter la dette systémique. Il en va de même de tout placement productif ou locatif.
      Il en va autrement de la spéculation sur les actions existantes ou les produits dérivés, assurément.

    • Hervé Hum Hervé Hum 18 juin 2018 13:37

      @Eric F


      pour votre 1er commentaire, peu importe le rendement, c’est le principe qui compte, celui de faire de l’argent une valeur immobilière avec laquelle on veut percevoir un loyer qu’est l’intérêt. Or, ce principe ne concerne pas directement les petits épargnants, mais uniquement les gros. Sauf que ce sont les petits épargnants qui vont garantir l’épargne des gros et jamais l’inverse, tant au niveau politique que économique. C’est le principe de la servitude volontaire.

      Ensuite, vous oubliez juste un détail, que si vous faites la somme de tous ces petites épargnes, vous arrivez à de très grosses sommes se comptant en milliards, centaines de milliards pour lesquels il vaut mieux faire tourner la planche à billets que risquer des faillites à répétitions.

      Pour votre exemple du champs, là aussi, le problème ne réside pas dans l’emprunt en lui même, mais dans l’intérêt qui doit être payé en sus et qui lui, ne peut pas se solder comme le principal, mais vient grossir la masse monétaire non destructible, sauf par la faillite de la monnaie. On pourrait certes imaginer que les dirigeants détruisent une partie de la masse monétaire en la brûlant, mais pour cela, il faudrait commencer par dégager un solde positif dans les caisses de l’état.


      Quant à ce qui oblige à faire tourner la planche à billet, c’est un peu plus complexe et ce n’est certainement pas la spéculation, rien de plus absurde.

      Actuellement, ce qui fait tourner la planche à billet, c’est l’intérêt des dettes, pour éviter la faillite soit de la monnaie ou bien, de devoir créer encore plus de billets pour solder les faillites des prêts et autres obligations d’Etat, sauf de déclarer la faillite de la monnaie. Comprenez bien qu’il n’y a pas d’autres solutions pour solder un prêt non remboursable, que faire passer le restant dû en monnaie de dépôt, non destructible et donc, augmenter la masse monétaire et donc, la dette systémique qu’il faut bien payer et qui explique la politique actuelle des gouvernements, en attendant de savoir qui sera le premier qui rira !

      La monnaie n’est pas une valeur immobilière et n’a pas a être thésaurisable, tout simplement, parce qu’on peut la créer comme on veut, mais une fois crée, pour qu’elle ait une valeur réelle, alors, il faut qu’elle ait un coté crédit ou créance et un coté débit ou dette. C’est une condition absolue, comme disait thatcher « there are no alternative ».

      Reprenons l’exemple de l’agriculteur, qu’est ce qui le fait vivre, l’argent ou le produit de sa récolte ? Et si l’argent travaille de lui même, alors, il n’a pas besoin de travailler sa terre, mais si c’est la terre, alors, il devra chaque année semer du blé. Si c’était l’argent, alors, il suffirait de donner à tout un chacun l’argent ce qui lui est nécessaire et alors, personne n’aurait besoin de semer du blé.

      C’est un raisonnement par l’absurde, mais qui montre bien que l’arnaque consiste à devoir acheter un champs pour y semer du blé et donc, travailler pour celui à qui on a acheté le champs et qui pourra aussi spéculer sur la récolte de blé et même, récupérer son champs à moindre coûts. Et c’est ainsi qu’on fait des esclaves économiques avec leur accord, autrement appelé par La Boétie, « servitude volontaire ».

      Faudrait peut être arrêter de se laisser abuser par les économistes qui en bon universitaires, connaissent de l’économie que les mensonges appris sur les bancs de l’école.


      trouvez m’en un seul qui vous explique le principe basique du fait que toute monnaie est autant une créance qu’une dette et non qui limite la dette aux crédits, oubliant ce qui précède.






  • Jean Keim Jean Keim 18 juin 2018 08:07

    Nous devons apprendre à faire la distinction entre la banque et la finance, la première est plus ou moins prospère suivant les intérêts de la deuxième dont elle est l’outil.


    J’ai bien écrit « LA » banque et non pas « LES » banques car il n’y en a qu’une qui se décline sous une multitude d’enseignes différentes, que l’une d’entres-elles disparaisse emportée dans la tourmente n’a pour la finance aucune importance.

    Par les mécanismes de l’argent-dette, le monde est de plus en plus mis en coupes réglées par la finance qui est le vrai propriétaire des banques, quand un pays – ou un individu – a une dette qui dépasse ses possibilités de remboursement , la question à se poser est : à qui appartiennent ses biens tangibles ce que n’est pas l’argent, réponse : à ses créanciers.

    Seulement nous sommes tellement conditionnés que nous croyons (c’est le terme exact) que cette situation est inéluctable et nous oublions que derrière n’importe quelle entreprise du monde il y a des individus qui mènent la danse.

    La situation économique du monde EST ARTIFICIELLE*, elle peut changer il suffit de le vouloir, il suffit de dire NON ! Elle n’a pas plus de réalité que le pouvoir d’un roi soit-disant intronisé par Dieu, pas plus qu’une soit-disant démocratie justifiée par des élections manipulées.

    Le monde à la réalité que nous lui accordons, nous sommes le monde mais ce n’est pas (pas encore) dans les consciences.

    (*) Artificiel de artifice : dans le sens de procédé astucieux destiné à tromper, à mettre en parallèle avec intelligence artificielle.

    • Hervé Hum Hervé Hum 18 juin 2018 08:59
      @Jean Keim

      Le monde à la réalité que nous lui accordons, nous sommes le monde mais ce n’est pas (pas encore) dans les consciences.


      Le monde a une réalité propre qui s’impose d’elle même, qu’on soit d’accord ou non. Les crises actuelles sont le fait de cette croyance de pouvoir ne pas suivre la logique et s’imposer à elle. Le petit épargnant défendant sa petite épargne et son petit intérêt mais dénonçant la spéculation et la dette se combat lui même sans vouloir le voir. Mais cela lui interdit de pouvoir agir concrètement.

      Votre commentaire par exemple, ne suit pas la logique, qui fait seule les lois de la réalité, c’est à dire, que si vous dites que la réalité dépend de ce que nous en faisons, alors, elle est artificielle au sens où c’est tout un chacun qui use d’astuce pour tromper, soit lui même, soit autrui ou encore les deux à la fois

      Hors de la raison qui fait seule la réalité, point de solution, car c’est le règne de la passion et là, point de raison, car elle est relative à chacun.

      tant que les gens voudront que ce soit la raison qui suive leur passion, c’est comme vouloir le beurre et l’argent du beurre et rien ne pourra changer. C’est impossible.



    • Jean Keim Jean Keim 18 juin 2018 17:29

      @Hervé Hum 

      Et pourtant la réalité du monde – le monde artificiel, celui des humains – est bien relative à la façon dont nous l’interprétons, le monde n’est d’ailleurs qu’un concept comme le sont l’état, le système, la nation, l’armée, la police, la banque, la finance, et plein d’autres choses encore, ce qui fait leur réalité sont les individus qui les composent et qui œuvrent dans leur espace petit ou grand.

    • Hervé Hum Hervé Hum 18 juin 2018 22:28
      @Jean Keim


      Même le monde que vous appelez artificiel, obéit à des règles, lois physiques sans lesquelles aucun monde ne peut exister en terme de réalité, parce qu’il y a de réalité que par les lois qui la définisse.

      lorsque ces lois s’effondrent, alors cette réalité artificielle s’effondre avec. Ici, cela ne remet pas en cause le fait que cette réalité soit la construction des êtres humains, cela veut simplement dire que si plus personne ne croit en ces lois, elles cessent d’exister et la réalité artificielle de cesser d’exister en tant que telle.

      L’être a de choix que des finalités, pas des moyens, ceux ci sont déterminés par les conditions du moment et où l’évolution consiste à développer les moyens manquants pour passer de l’utopie ou rêve, à la réalité, artificielle ou non.



  • REMY Ronald REMY Ronald 18 juin 2018 12:44


    @ Hervé Hum, @ Eric F, @ Jean Keim, @ ,. . .

    Bonjour.
    Merci pour cette amorce de débat qui me rappelle le grand plaisir des discussions de fac il y a 40 ans.
    Et oui, le temps passe vite.Mais ce plaisir de s’estompe pas.
    D’autant que la science économique a hélas tendance à faire du surplace, voire à perdre sa part de bon sens (Au point que certains affirment que la science macro-économique n’existe pas vraiment).
    .
    Au milieu de votre échange, je me permets de glisser quelques remarques, en soutenant l’un tout en encourageant l’esprit critique de l’autre, en évitant d’être professoral, trop long, trop ennuyeux, etc., avec l’aspiration d’entretenir un feu de discussion permettant plein d’idées positives et de propositions concrètes..Tout d’abord, rappelons quelques uns des nombreux points qui rapprochent les « Bouledogues de la République » de droite et de gauche :
    .
    Une banque doit être un service public, privatisé ou non, responsabilisé par la concurrence et encadré par un cahier des charges notamment éthique et moral. Aujourd’hui, la situation est bien loin de cet idéal.....Les réformistes en matière ne sont pas assez nombreux. Car matière délaissée puisque jugée trop complexe. En sus, ils s’orientent généralement vers une fausse solution : vouloir dissocier les statuts de banque d’affaires et de banque de dépôt. C’est une erreur, voire une hérésie.

    Pourquoi ?
    Parce qu’elle va affaiblir les « bonnes » banques qui mélangent fatalement les deux activités.
    Parce que la majeur partie des activités d’une banque doit être centrée sur l’économie réelle. (comme votre coeur est censé alimenter chaque partie de votre corps). Au delà d’un certain seuil (fixé par les législateurs) d’implication dans la spéculation « purement spéculative » (type « ponzi » comme le rappelle Hervé Hum), le statut de banque est automatiquement retiré, avec tous les avantages de création monétaire qui vont avec. Ce ne sera plus qu’un organisme financier qui continuera à exister et faire du profit mais dont le statut juridique et fiscal sera modifié.
    .
    Le coeur est au service du corps.
    Pas le contraire, comme c’est trop souvent le cas de nos jours.
    Le coeur énergétique doit obéir aux besoins vitaux de chaque partie votre corps social.
    Et non accumuler de gigantesques poches de sang reposant sur le sol de chaque côté du corps dont certaines parties seraient anémiées, délaissées, abandonnées par ce coeur sans cahier des charge « sociétal ».
    Une banque sans autre fonction que celle d’accumuler de l’argent pour de l’argent, y compris en détruisant aveuglément son environnement puis suicidairement son propre corps économique et social.
    .
    On peut faire obéir la haute hiérarchie bancaire.
    Y compris, si besoin, avec une police française et un futur FBI européen dans les pays acceptant d’expérimenter et d’agir concrètement contre la délinquance internationale en col blanc.
    Il faut pour cela contourner les politiciens corrompus ou incompétents à la solde de l’emprise des banques.
    Impossible ! Impossible ! Telle est la clameur générale quasi unanime pour l’instant chez les « pro-système » et les « anti-système ».
    .
    Cependant, un Président courageux (devenu prestigieux pour cela) en a eu le courage aux USA... ...il y a 88 ans ! Cet homme n’est bien entendu pas cité dans les facs françaises d’économie « perroquet » (ultra-libérale ou néo-marxistes). Cela changera un jour...
    .
    Pourquoi pas ces prochaines années avec ce jeune Président français s’il se « Poutinise » (ou bien avec le suivant) ?
    Dans les deux cas, grâce à la mobilisation des « Bouledogues de la République » de droite et de gauche.
    A+
    Cordialement.

    • Hervé Hum Hervé Hum 18 juin 2018 14:05

      @REMY Ronald


      désolé, mais vous ne répondez pas à mes objections.

      surtout le fait que le problème de la monnaie est qu’elle ait les mêmes attributs qu’une valeur immobilière, ceci, pour permettre l’accumulation ou comme vous dites, de créer des poches de sangs.

      Aussi, comment pensez vous éviter que de telles poches de sangs se forment si vous maintenez les conditions pour qu’elles se forment, se remplissent ?

      Une banque n’a pas à créer ni spéculer, ni produire des intérêts de l’épargne. Pour permettre une économie saine et en équilibre, elle doit juste être le centre de gestion de la monnaie et où l’épargne doit être faible et fondante, donc, ne pas produire d’intérêts. Les investissements, quels qu’ils soient n’ont que faire de l’épargne, c’est un mensonge, tout simplement parce que le financement des investissement se font par la seule volonté collective de produire les biens ou infrastructures décidés. Tout financement se fait par la seule gestion des ressources humaines et uniquement par elle.

      L’argent ne travaille pas, seul l’être humain travaille et échange de son propre temps de vie contre un autre pour produire de la valeur-ajoutée bénéficiant aux deux et non dans un rapport dominant/dominé.

      Bon, je comprends que vous ayez une épargne dont vous défendez la production d’intérêts, mais dans ce cas, cessez donc de parler de mauvais et de bon épargnants.

    • REMY Ronald REMY Ronald 18 juin 2018 15:06

      @Hervé Hum

      Rebonjour.
      L’énorme majorité des citoyens rêvent d’acheter un studio pour loger leurs enfants entrant à l’université, ou d’acheter leur maison de retraite à la campagne. Parmi eux, certains aimeraient acheter les murs de leur boutique.
      A partir de 2018, leur épargne accumulée année après année sera en danger. Au delà de 100.000 €, cette épargne ne sera pas « réquisitionnée » (donc rendue après crise) mais pourra être « confisquée » définitivement. Perdue à jamais, pour renflouer une banque mal gérée.
      Là est le sujet dramatique découlant du sujet encore plus vaste de l’anarchie irresponsable qui règne dans l’ensemble des haute sphère de la finance nationale et internationale.
      .
      Je ne fuis aucunement la conversation que je cherche au contraire à développer, intensifier et démultiplier.
      Je ne peux m’étendre ici sur la valeur de la monnaie. Comment se crée la monnaie. Les monnaies alternatives depuis la monnaie fondante de l’allemand Silvio Gesell en 1919 jusqu’au Bitcoin en passant par les SEL (ou les CréditHor, antérieurs : 1990).
      Lire d’autres articles pour cela.
      Comme je ne peux m’étendre idéologiquement sur la nécessité de supprimer ou non l’intérêt sur le prêt, le placement ou l’épargne, ou à quel niveau doit être placée la barre de l’intérêt par rapport à l’inflation et par rapport à la liberté légale actuellement d’arnaquer son prochain avec des taux d’intérêts variables usuraires (cause première, véritable —mais cachée— de la crise des subprimes et de l’étranglement financier impuni des collectivités françaises ces dernières années).
      Voir mes précédents articles pour cela (et nos dizaines de milliers de tracts distribués).
      Comme je ne peux non plus philosopher sur le très vieux slogan dogmatique « la propriété c’est le vol ».
      Etc.
      .
      En attendant les fameux « lendemains qui chantent »,
      ce qui m’intéresse,
      ce sont les problèmes concrets des français face à l’incurie gouvernementale et à la spoliation de toutes leurs économies pour renflouer les banques. Non seulement leurs avoirs seront légalement spoliés mais aussi, par conséquent, tous leurs rêves. Si les politiciens retirent ces rêves, ils vont se retrouver avec le désespoir de la population et la rage qui ira fatalement avec.
      .
      Comment se battre démocratiquement contre ce « DOL » institutionnalisé par notre classe politique sans véritable débat avec les citoyens.Comment s’y opposer électoralement ? Quelle(s) solution(s) politique(s) ?
      Par quel(s) moyen(s) accélérer le processus de prise de conscience et d’opposition à cette vaste escroquerie organisée par la haute hiérarchie bancaire avec la complicité active ou passive de nos élus ? 
      A+
      Cordialement.

    • Hervé Hum Hervé Hum 18 juin 2018 22:16

      @REMY Ronald


      vous éludez !

      combien de français disposent d’une épargne supérieure ou égale à 100 000 euros ? Sûrement pas la majorité.

      Autrement dit, cette mesure, en ne considérant que celle-ci, ne concerne qu’une minorité de français et non la majorité. Pour ces derniers, le problème est ailleurs, précisément, dans la propriété économique qui, permet le vol du temps de vie d’autrui à son profit.

      Pour le reste, je pense que la messe est dites. Votre discours, c’est de la poudre aux yeux, vous défendez le système tel quel, mais militez pour qu’il soit plus moral. Ce qui est totalement absurde.

      Je n’irai certainement pas lire des articles aussi insignifiants que celui-ci



    • REMY Ronald REMY Ronald 19 juin 2018 00:24

      @Hervé Hum

      La très grande majorité des français rêve de devenir propriétaire. Le lobby bancaire est en train de détruire ce rêve par cette loi scélérate de confiscation de l’épargne des français. Cela ne semble pas vous offusquer. Soit. La mentalité « collabo » a toujours eu des racines très variées. Y compris sous les nazis à la suite des accords Staline -Ribbentrop.

      NB / Je vous signale qu’environ 60% des français sont déjà propriétaires. Ceux qui veulent interdire la propriété (et qui font moins de 1% des voix) veulent-ils mettre 90% des rêveurs de la propriété dans des goulags ? Pathétique.

    • Hervé Hum Hervé Hum 19 juin 2018 09:13
      @REMY Ronald

      De mon point de vue, ce qui est pathétique, c’est le conditionnement dans lequel on vit et qui interdit de changer quoi que ce soit au système actuel. Votre article, consiste à dire qu’il faut laver le linge avec l’eau sale à s disposition, parce que vous ne savez pas où trouver de l’eau propre et qu’il faudra sans doute aller la chercher.

      Déjà, votre argument consistant à dire que cette loi de confiscation de l’épargne interdit l’accès à la propriété est totalement absurde. Tout simplement, parce que ceux qui veulent accéder à la propriété, n’attendent pas d’avoir mis plus de 100 000 euros en épargne, ils empruntent plutôt ces mêmes 100 000 euros pour devenir propriétaire le plus rapidement possible. Cette épargne, sert surtout pour l’accès à la propriété de sa résidence secondaire. Or, vous parlez de l’accès à la propriété de sa résidence principale, ce dot la majorité des français se satisfont.

      Sinon, ce que veulent surtout la majorité des français, c’est de e pas devoir payer un loyer et d’avoir l’usufruit de leur maison. Le fructus étant surtout la conséquence d’avoir dû faire un crédit sur 20 ou 30 ans avec la moitié payé en intérêts et donc, de récupérer cette somme de travail.

      Sans aller plus dans le détail, votre argument de dire de mettre 90% de la population voulant être propriétaire est elle même pathétique, car il ne s’agit pas d’exproprier les gens, mais de transposer la notion de propriété en responsabilité. Où la seule chose qui change dans la forme, c’est l’interdiction de posséder une ou plusieurs résidences secondaires. Personne ne vit en deux endroits à la fois. Il s’agit donc de supprimer la propriété économique, c’est à dire, celle mis en location par son propriétaire et qui précisément, limite drastiquement l’accès à la propriété en la rendant très difficile, coûteuse et risqué.

      la propriété n’a qu’une seule raison d’être, celle de permettre l’exploitation d’autrui à son profit. Déjà, pour devenir propriétaire de sa maison, il faut accepter de devenir esclave de son banquier et travailler pour lui, avant de soi même espérer devenir esclavagiste. SI l’accès à la propriété du prolétariat a été accepté et favorisé, c’est surtout pour se garantir de leur servitude volontaire. Défendant leur petite propriété d’usage, leur petite épargne, ils défendent en même temps celle des grandes fortunes. Tout le monde rêve de gagner au loto et pour cela, paie son ticket, sans se rendre compte qu’ils soutiennent ainsi le principe de cette richesse qu’ils critiques et, comble de la bêtise, qu’ils financent eux même cette richesse via leur mise perdu au profit du gagnant et de la soumission à l’idéal de richesse. On ne peut pas critiquer l’enrichissement des autres, tout en souhaitant la sienne et parler de justice sociale à coté. Cela n’a aucun sens.

      Enfin, il ne faut pas confondre propriété d’usage et propriété de l’outil de production ou économique. La première est limité à soi même, la seconde s’étend sur tous les autres afin de pouvoir les exploiter. Or, cette même majorité se fait exploiter par ce fameux 1%, mais où le goulag n’a pas de barreaux, il est à ciel ouvert, car les murs sont placés à l’intérieur des individus eux mêmes. Et ces prisons sont les plus difficiles à s’échapper.

    • REMY Ronald REMY Ronald 19 juin 2018 10:49

      @Hervé Hum

      Rebonjour.

      Dans la mesure où vos arguments mélangent dogmatisme et mensonges, comme dans les années 70, je comprends que les collectivistes désirant freiner l’accès à la propriété ne dépassent pas 1% du corps électoral.

      .

      Même les partis d’extrême gauche ne vous suivent pas, puisqu’ils ne veulent pas supprimer la propriété du domicile des 60% de français et veulent faciliter l’accès à la propriété des autres citoyens par un taux d’intérêt très bas couvrant juste les frais administratifs et d’assurances. Descendez de votre nuage dogmatique haineux et faites l’effort de lire leurs programmes.

      .

      NB / Dans mon texte, je signale que le taux d’intérêt immobilier en France est à 1,7%. Un taux plus que raisonnable…

      …puisque couvrant à peine l’inflation.

      .

      Vous écrivez que les emprunteurs n’ont pas besoin de déposer plus de 10.000 € pour obtenir un crédit. Preuve que vous n’avez jamais cherché à en obtenir un et que vous écrivez donc sans savoir.

      La banque exige toujours un apport initial (5% pour les chanceux à gros revenus fixe, ce qui n’est pas le cas pour la majorité des français. 17% dans mon cas particulier, où il a fallu, en sus, contourner par un DOL scandaleux cette idiote loi de gauche dite Neïertz (ayant confisqué le service public du crédit au profit des riches et des CDI non smicards. Lire un de mes précédents articles. Une loi qu’il faudra aussi impérativement amender lorsque les Bouledogues de la République auront atteint un seuil suffisant d’influence).

      .

      Je constate aussi qu’avec vous, les petits entrepreneurs, les agriculteurs et les artisans n’ont pas droit de devenir propriétaire. Et que s’ils en rêvent, ce sont d’ignobles capitalistes dont il faut réformer les cerveaux (renaissance des fameux hôpitaux psychiatriques soviétiques ?).

      A ce stade du débat, je lève les bras. Pitié pour nos pauvres neurones d’aspirant bourgeois décadents de facto complices du grand capital international exploiteur des masses prolétariennes laborieuses.


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 juin 2018 12:08

      @REMY Ronald


      Faudrait savoir, on parle de 10 000 ou de 100 000 euros ?

      Mais sans ce petit détail, un emprunteur n’a pas forcément besoin de disposer une somme en argent liquide, il peut avoir un bien à hypothéquer ou une personne, souvent les parents, se portant garant. Vous ne le saviez pas ?

      Le taux actuel de 1,7 actuel est conjoncturel et non pas structurel, ne pas mélanger les deux.


      Pour le reste, si vous voulez constater quelque chose sur ma position, je vous renvoi à lire mes articles. Mais ma position de base se fonde sur le principe de la responsabilité, individuelle et collective, définit comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. rien de stalinien, mais un principe qui normalement devrait faire l’unanimité, puisqu’on considère qu’une personne est adulte lorsqu’elle est pleinement responsable de ses actes. Or, cher monsieur, la propriété ne rend pas responsable, mais au contraire, s’appuie sur l’irresponsabilité où la notion de responsabilité est un heureux hasard, mais jamais une condition. Et c’est bien ce que veulent faire comprendre les tenants du système aux citoyens, le fait qu’étant propriétaires de l’économie, ils n’ont à rendre compte à personne. Tout simplement parce que si vous capitalisez les droits (monétaire, immobiliers, outils de productions), les autres capitalisent nécessairement les devoirs. Donc, où il n’y a pas de responsabilisation possible.

      Par contre, je constate que vous avez abandonné le débat pour me traiter de stalinien, ce qui vous exempte de parler du fond. Le procédé est facile et révèle surtout votre propre médiocrité intellectuelle.

      Visiblement, vous êtes juste capable de parler de la forme, mais pas du fond, là, vous êtes effectivement ce qu’on appelle un petit bourgeois, défendant son petit statut en espérant que les grands ne vous mangent pas aussi.

      un bouledogues, c’est un chien domestique qui cherche les câlins de son maître et se plaint seulement qu’il ait la main un peu dure. Vaste programme !!!

      au fait, un petit entrepreneur, un artisan, un agriculteur, pour autant qu’il doit s’employer lui même, est avant tout un salarié. Car, cher monsieur, par définition, il est son propre employé et ne voir que le coté patron est idiot. La différence étant qu’il touche un part variable plus ou moins grande de son salaire

    • Eric F Eric F 19 juin 2018 23:37
      Les taux d’intérêt sont actuellement faiblissimes, mais indépendamment de ça, ils couvrent non seulement des frais et un profit, mais aussi un risque : sur 100 emprunteurs 3 ou 4 feront faillite et ne rembourseront pas (les commerçants poussent du reste à l’endettement pour fourguer leur camelote, et se fichent de la faillite du client voire de la banque). 

      Concernant les résidences secondaires, un bon nombre d’entre elles sont à la campagne dans des zones en dépeuplement, et maintiennent une activité pour les artisans locaux, ce n’est absolument pas la même chose que ceux en « zones tendues » pour lesquels il y a des mesures appropriées.
      Concernant la résidence principale, dans une économie collectiviste les logements locatifs appartiennent à l’état, dans une société libérale ils appartiennent à des particuliers ou des organismes, mais le résultat est de permettre à des gens qui n’ont pas les fonds pour acheter de pouvoir se loger, c’est la cas de la totalité des jeunes en début de carrière (je ne parle pas du 1% de déjà nantis). Il y a scandale quand les taux ou loyers sont usuraires, sinon cela participe au dynamisme d’ensemble de l’économie.

    • Hervé Hum Hervé Hum 20 juin 2018 09:20
      @Eric F

      dans une économie collectiviste au sens propre du terme, les logements n’appartiennent pas à une entité particulière, parce que la notion de propriété sur les biens immobiliers n’existe plus. Si la notion de propriété existe au delà de soi même, alors, c’est qu’il n’y a pas d’économie collectivisée, mais une dictature, soit, des propriétaires sur les prolétaires.

      Cela dit, il est impossible de supprimer la propriété sans lui trouver un substitut au moins égal en valeur et il n’y a que la responsabilité. Celle qui fait que vous prenez soin de quelque chose, que ce soit à titre particulier ou collectif.

      Pour ce qui est de dire que les résidences secondaires en zones de campagnes soutiennent l’activité économique locale, cela n’est vrai qu’en système capitaliste et c’est la théorie dites « du ruissellement ». Bref, la théorie disant qu’il faut donner l’argent à quelques uns pour le faire ruisseler vers le bas. Tant que vous ne voudrez pas comprendre que la propriété a pour seule raison d’être que de permettre le profit usurier pour permettre la prédation du temps de vie d’autrui, vous resterez à vous lamenter des conséquences, mais sans changer les causes. Peu importe le taux du profit, tout ce qui est au delà de la maintenance du bien, produit mécaniquement un déséquilibre dans les échanges où le propriétaire accroît sa créance et droits, qui devront être assumés par ceux qui ont contractés la dette et donc, les devoirs.

      Si les gouvernements obéissent au dictat des oligarques, c’est pour cette simple raison qu’ils ont la créance, donc les droits acquis et les autres la dette, donc, les devoirs correspondants. Ainsi, comment peut on à la fois se lamenter d’une situation qu’on soutient soi même ? C’est totalement aberrant. Soit vous acceptez le principe d’accumulation et sa conséquence en terme de dette et devoirs, soit vous le contestez, mais vous ne pouvez pas soutenir une cause et contester sa conséquence. Vous ne pouvez pas mettre le feu à une forêt et vous lamenter qu’elle brûle.

       la propriété économique limite la liberté aux propriétaires, où la liberté de tous ne peut être garantie que si la propriété est à tout le monde, ce qui revient à abolir la propriété et la remplacer par la responsabilité. Une économie réellement libérale au sens où elle concerne tout le monde, est donc collectiviste, mais où c’est chacun qui décide son propre niveau de consommation et donc, de production et non un gouvernement quelconque.Gouvernement et collectivité, sont antinomique l’un à l’autre.

      Une personne responsable n’a pas besoin de quelqu’un pour la guider, car c’est le principe de la mise sous tutelle. Aussi, on ne peut pas être responsable et mis sous tutelle en même temps. Soit on est sous tutelle et donc irresponsable, soit on est responsable et sans tutelle. Actuellement, les propriétaires se veulent irresponsables et sans tutelle, mais au contraire, veulent imposer leur tutelle sur tous ceux qui sont responsables d’eux même vis à vis des autres (on est jamais responsable vis à vis de soi). Cherchez l’erreur !



  • REMY Ronald REMY Ronald 19 juin 2018 11:06
    Des internautes choisissent de m’écrire directement.
    C’est également une bonne chose pour densifier le débat.
    Plusieurs personnes à l’étranger m’ont demandé de citer des extraits des lettres bancaires reçues annonçant cette future confiscation des dépôts au delà de 100.000 €.
    Je vais donc plonger dans mon capharnaüm pour retrouver cette lettre que le Crédit Agricole avait pris soin de m’envoyer à DEUX reprises.
    .
    Chers internautes, si vos lettres sont immédiatement accessibles, n’hésitez pas, publiez la phrase exacte utilisée par votre propre banque.
    Idem pour les lois et décrets qui ont permis cette gigantesque escroquerie. Au delà de cet article « signal d’alarme », il est effectivement grand temps de mobiliser des juristes « bouledogues ».
    .
    Cela renforcera l’action pétitionnaire massive qu’un autre correspondant suggère.
    .
    Merci donc pour votre aide rédactionnelle dans les deux cas.
    A+
    Cordialement.

  • REMY Ronald REMY Ronald 19 juin 2018 14:30

    Infos complémentaires :

    Mauvaise nouvelle :

    En réponse à un courriel, les livrets (A, LDD et LEP, d’Epargne Populaire) sont bien mis à contribution au-delà des 100.000 €. Et pour les assurances vie, la garantie est moindre : 70.000 €

    Bonne nouvelle :

    Pour les sommes importantes déposées à titre temporaire (héritage, vente d’un logement, etc.), le plafond d’indemnisation est porté à 500 000 € pour chacune des sommes en question…

    Mais arnaque cachée :

    …et pendant un délai de trois mois à compter de la date de dépôt. Si le dépôt a eu lieu 3 mois et une semaine (ou un jours) avant la faillite de la banque, vous avez tout perdu !!!

    Proposition des « bouledogues de la République » aux parlementaires « un peu distraits » pour vite corriger cette « erreur sans doute involontaire » du législateur : … délai de trois mois à compter de la faillite de la banque.

    Info complémentaire :

    Mauvaise nouvelle :

    Une fois perdues vos économies, vous avez un délai pour réclamer les 10.000 € demeurés sous garantie d’Etat (NB/ un autre compte enregistré récupèrera la somme de façon automatique). Ce délai de réclamation était de trois mois. Il était passé à trois semaines. Le voilà réduit à… 7 jours !!! (source Juin 2018 : https://droit-finances.commentcamarche.com/contents/975-la-garantie-des-depots-bancaires-en-cas-de-faillite)

    Proposition des « bouledogues de la République » aux parlementaires :  Porter le délai de 30 jours.


    • Eric F Eric F 19 juin 2018 23:39

      @REMY Ronald
      donc il faut déposer 50 000 euros dans deux banques plutôt que 100 000 dans une seule ?


    • REMY Ronald REMY Ronald 20 juin 2018 09:03

      @Eric F

      Bonjour.
      C’est compliqué, mais vous pouvez théoriquement déposer par exemple 600.000 € répartis dans 6 banques différentes (6 x 100.000€). Par contre 600.000 dans une seule banque (qui fait faillite), vous récupérerez 100.000 € (si votre demande respecte le nouveau délai limité à 7 jours) et vous perdrez 500.000€ par cette loi de protection des banques défaillantes.
      .
      Si vos économies sont gérées avec votre conjoint, la perte sera plus grande. Vous ne pouvez récupérer que 150.000 € au lieu de 200.000.
      Telles sont les règles établies en douce par nos législateurs (« collabos »), qu’il faudra probablement virer pour obtenir la moindre amélioration au profit des déposant spoliés.

  • REMY Ronald REMY Ronald 19 juin 2018 14:33
    Infos complémentaires
    Mauvaise nouvelle :

    Le versement des 10.000 € de garantie ne vous sera jamais versé par le liquidateur de la banque en faillite. C’est obligatoirement le Fonds de Garantie des Dépôts alimenté par les banques. Hélas, doté de 2 milliards d’Euros, il ne remboursera que les 20.000 premières demandes ! Jolie arnaque en perspective. Si le ridicule tuait, le Parlement français serait un bâtiment vide.

    Proposition des « bouledogues de la République » : Porter la dotation à au moins 200 milliards sous forme de placements sécuritaires « bon père de famille ». Ce qui rembourserait au minimum 2 premiers millions de citoyens spoliés, en attendant mieux.

    .

    J’attends vos infos et sources complémentaires.

    Merci d’avance. A+

    Cordialement.


  • REMY Ronald REMY Ronald 22 janvier 2022 23:19

    NB/ Vous avez remarqué que je n’ai pas cité le programme sanitaire alternatif pour lequel je me bats, pour lequel nous nous battons intensivement depuis deux ans.

    .

    Ce programme appartient au collectif des « USAGERS EN COLERE » et des « SOIGNANTS EN COLERE » qui aura un bulletin de vote aux législatives et se contentera de montrer du doigt la différence entre nos propositions d’accueil, de consultation, de suivi téléphonique et de soin systématique et à temps des contaminés et les propositions (quasi absentes) des partis parlementaires sur ce (très brûlant) dossier.

    .

    Après notre travail trans-partis d’information du public au premier tour grâce à notre bulletin de vote (permettant de contourner la censure médiatique), au deuxième tour, nos sympathisants auront une totale liberté de vote.

    .

    Il n’y a pour l’instant que 1.570 signataires, c’est-à-dire volontaires (ou soutiens actifs) de l’action électorale des « USAGERS EN COLERE » et des « SOIGNANTS EN COLERE »

    sur les 24.000 signataires de la pétition initiale pro soins.

    .

    Il y a 570 circonscriptions électorales législatives. Il faut à chaque fois un candidat (passif faute de moyens), un suppléant (passif faute de moyens) et un trésorier légal (si possible très actif et pointilleux vis-à-vis du code électoral pour gérer les dons locaux). Il faut donc augmenter le nombre de personnes souhaitant diffuser la programme sanitaire alternatif ces trois prochains mois.

    .

    Dès le chiffre de 2.000 signataires dépassés, un prototype de bulletin de vote sera édité et diffusé sous la forme temporaire et consultative de pétition, accompagné d’un nouvel article Agoravox et d’éléments publicitaires reproductibles.

    .

    Conclusion, faites circuler cette web-information autour de vous.

    Merci à tous. A très bientôt.


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