lundi 19 août 2013 - par Michel DROUET

Les économistes orientés

La richesse nationale a augmenté de 0.5 % au second trimestre et le pays sort de la récession telle qu’elle est définie (deux trimestres successifs de « croissance négative »).

Les économistes, c'est-à-dire ceux qui ont pignon sur rue, que l’on voit et entend et qu’on lit dans tous les médias, se sont emparés de cette nouvelle que l’on croyait bonne, pour calmer notre enthousiasme. Nous sommes priés de continuer à croire que tout va mal, que ce rebond inattendu n’annonce rien de bon et qu’il faudra continuer à se bourrer de prozac à la reprise de septembre, même si cette embellie est constatée également dans la zone euro.

Pourquoi cette tonalité mortifère ?

Les économistes que l’on entend sont ceux qui n’ont pas vu venir la crise de 2008 et qui continuent tout de même à nous assener péremptoirement leurs leçons d’économie qu’ils n’ont pas remises à jour depuis trente ans. Du haut de leurs chaires, ils nous expliquent donc que, certes, la consommation intérieure repart, que les exportations augmentent mais qu’elles compensent tout juste nos importations et que surtout les investissements des entreprises stagnent et que les destructions d’emplois continuent.

Certes, le tableau n’est pas idyllique et n’autorise pas à sortir le champagne, mais on reste confondus par cette morosité « d’économistes » véhiculée complaisamment par les médias.

Même chose s’agissant d’une enquête concernant le « made in France » : trop cher, nous disent-ils ! Les produits manufacturés produits dans des pays à bas coûts, relocalisés en France, coûteraient plus cher à l’achat et ce surcoût pénaliserait la consommation de services en France (Il faut bien trouver un argument, même si les choses sont bien plus complexes et que l’on ne traite pas de la question de la qualité et de l’obsolescence programmée par exemple).

On voit très bien l’idéologie dans laquelle baignent ces « économistes » : le fameux marché mondial qui consiste à exploiter les salariés d’Asie pour accroître les marges des vendeurs français de produits textiles ou électro ménagers avec comme corollaire la destruction d’emplois en France.

Second étage de la fusée : les réformes !

S’ils n’apparaissent pas comme étant compétents pour prévoir les crises, nos économistes connaissent tout de même les remèdes (de cheval) à prescrire à la société Française dans son ensemble, avec tout de même quelques nuances selon que l’on est « puissant ou misérable ». Les premiers sont bien évidemment les fameux « créateurs de richesses », ces indispensables nébuleuses financières ou familiales que l’on doit protéger et surtout comprendre lorsque qu’elles décident de délocaliser leurs activités dans des pays à la fiscalité très douce ou leur fortune au Luxembourg pour éviter les droits de succession « confiscatoires » (je connais beaucoup de gens qui aimeraient payer des droits de succession…).

Notons que les PME ne sont quasiment jamais mises dans cette catégorie des créateurs de richesses et qu’elles doivent acquitter des impôts beaucoup plus importants que les sociétés du CAC 40.

Mais là où il y a le plus de « gras à faire », c’est bien évidemment pour nos Diafoirius, sur le coût du travail, la protection sociale et les impôts et taxes qui concernent la plupart des Français, enfin, les salariés.

Pour la réforme du coût du travail, à défaut d’augmenter les cotisations salariales, on demandera aux salariés d’abandonner les 35 heures (travailler plus pour gagner la même chose avec moins d’emplois crées).

Pour les retraites, c’est simple selon ces économistes, il suffit d’orienter les cotisations volontaires vers les mutuelles privées, d’encourager les fonds de pension et d’augmenter les prélèvements sociaux et d’allonger la durée de cotisation voire de reculer l’âge du départ à la retraite.

Dernier étage de la fusée, rogner sur les prestations chômage et faire la chasse aux « profiteurs qui utilisent le système pour bien vivre en ne foutant rien ». On remarquera au passage que la fraude des employeurs aux cotisations sociales et fiscales et la lutte contre l’évasion fiscale ne sont que très modérément évoquées par nos experts.

Cette posture quasi unanime de nos experts autoproclamés, vise à considérer que notre pays ne peut plus échapper au commerce mondial, qu’un partage relatif de l’activité ne se fera qu’en rognant les avantages des salariés (pour les amener le plus près possible de ceux des pays à bas coûts) et que le déficit des caisses de retraites sera compensé par une diminution de la durée de vie en retraite. On nage en plein cynisme !

Thèses et antithèses…

Tout irait bien dans le prêt à penser de nos économistes si leurs thèses n’étaient pas contestées (parfois involontairement) par des études à diffusion médiatique limitée.

La première, qui a fait l’objet d’un article dans le « Canard Enchaîné » du 13 août émane de l’OCDE et traite de la flexibilité qu’elle juge indispensable « au bon fonctionnement des entreprises et par conséquent pour la productivité et la croissance économique » tout en indiquant en seconde partie du rapport une série d’éléments contredisant cette thèse : L’Allemagne est à la fois le pays où licencier est compliqué et qui affiche un taux de chômage plus faible qu’en France. Les pays européens (Espagne, Portugal et Grèce) qui ont libéralisé les licenciements, ont vu leur taux de chômage exploser, ce qui démontre que la flexibilité n’est pas un élément déterminant pour lutter contre le chômage mais que ses causes peuvent être multiples.

La seconde, traitée dans un article de « Marianne » met à mal le coût du travail en mettant en parallèle le coût du non-travail à partir des chiffres d’une étude de l’OCDE et d’Eurostat, le bureau statistique de l’Union Européenne. Objectif de cette étude ? « Apprécier ce que coûte un chômeur aux caisses sociales des états, afin d’estimer la rentabilité économique réelle des emplois subventionnés que ce soit dans le secteur social ou l’environnement ».

Ce coût du non travail est estimé à 120 milliards d’euros par l’auteure de l’article qui met en perspective les indemnités versées et les frais d’accompagnement des chômeurs avec les pertes de cotisations et d’impôts que l’inactivité engendre.

Voilà, à la logique des économistes orientés et médiatiques qui parlent de flexibilité et de « réformes », s’opposent des éléments qui démontrent que la simplification et l’unanimité de leurs discours n’est surtout de l’intoxication au service du modèle libéral mondial. 



52 réactions


  • jef88 jef88 19 août 2013 11:35

    La richesse nationale a augmenté de 0.5 % au second trimestre

    NON  ! ce n’est pas la richesse qui a augmenté mais les mouvements d’argent dus à des payements !
    cet indicateur est pourri ! ! !


  • Mr Dupont 19 août 2013 12:03

    La richesse nationale n’augmentera que le jour ou le nombre des chômeurs diminuera de façon significative et durable

    Pas avant ; tous les bla bla des uns et des autres ne sont que soporifiques pour endormir le populo


  • unandeja 19 août 2013 12:13

    je connais un entrepreneur qui a monté sa boite, entreprise à la base unipersonnelle.
    Il a embauché des CDD très recemment suite à une augmentation ponctuelle d’activité....et les charges sont bien un frein à l’embauche...ou en tout cas pour le patron à donner un salaire décent à ses salariés.
    Il fait des heures, des nuits, des week end de boulots, il se paie à la fin du mois 2000€...c’est beaucoup moins que le smic horaire....alors oui les charges ne sont pas tout, mais c’est tout de même un frain à l’embauche et à l’élévation des salaires.


    • unandeja 19 août 2013 13:28

      @demosthène...t’es vraiment complètement con....ton ego si surdimenssioné et ta pseudo science infuse que tu penses avoir.... que cela en devient ridicule.

      mon ami n’est pas imaginaire et ses salariés n’ont pas d’heure payées au black actuellement.

      Sa boite est rentable, son contrat ponctuel le sera aussi, mais les charges sont assomantes c’est un fait réel, surtout pour les très petites sociétés qui sont + lourdement imposées que les grosses et ont moins la possiblité de répartir les diverses charges.

      ...je me demande ce que tu connais de la gestion des très petites entreprises....pas grand chose à mon avis....perso j’en connais pas mal et la plupart ont des difficultés car si la fiscalité est indispensables pour la sécu, le chomage, les retraites, elle a atteint un niveau aujourd’hui insoutenable pour bon nombre de TPE.


    • Mr Dupont 19 août 2013 16:01

      Mr Unandeja ( Undetrop)

      Il ne faut pas en vouloir à Mr Démosthéne : pour lui tous les patrons sont des voyous ou des incapables

      Un patron qui réussit a faire tourner sa boîte : c’est louche , c’est pas normal : c’est un exploiteur , un voleur bref une ordure

      Chez lui c’est une idée bien ancrée par 20 ans de lobotomisation socialiste

      Vous lui dites que les patrons paient trop de charges : il s’en fout, il voudrait qu’ils en paient plus puisqu’ils sont là pour ça 

      Mr Démosthène est socialiste de la mafia des socialistes

      Que sait seulement faire cette engeance ?

      Prendre du pognon ou il en reste encore pour colmater les brèches dues aux effets néfastes de leur incuries

      Prendre le pognon des PME qui seraient bien en peine de délocaliser en même temps refiler 20 milliards d’euros aux boîtes du CAC 40 en possibilité de le faire

      Pour eux ; le seul fait d’être imposable fait de celui qui l’est un Riche ; un être vil qui mérite d’être ponctionné jusqu’au sang ; ce qui est en cours d’être fait d’ailleurs

      Voir cette bande de guignols se projeter en 2025 ; elle qui ne va même pas finir le quinquennat , est pathétique


    • Luc le Raz Luc le Raz 19 août 2013 18:01

      - > Dupont
      Bravo pour votre nouvel avatar. Maintenant votre ramage ressemble tout à fait à votre plumage. smiley
       Oui les charges sont trop élevées. À qui la faute ? Dans votre tête de droiteux, au gouvernement de « goche » bien sûr. Regardez plutôt du coté des actionnaires des « grosses boites », bien ancrés à droite eux, qui demandent toujours plus de rentabilité pour voir leurs « portefeuilles » exploser au CAC 40 et dont le cynisme les poussent à licencier, ici, pour aller chercher toujours plus de marges dans des pays sans aucune politique sociale où les salariés sont payés à coup de chantage « si tu bosses pas, tu crèves de faim ». Aaaaaah Saint licenciement Boursier, priez pour nous pauvres actionnaires, peu importe que nos employés n’aient aucune couverture car s’ils sont pauvres c’est de leur faute.
      Santé, chômage, retraites, etc... sont financés comment à votre avis ? Quand vous voulez emplir un récipient avec un trou percé par un mafioso, vous n’êtes pas obligé d’ouvrir d’avantage le robinet, vous ?


    • libertus 19 août 2013 18:46

      « Et du point de vue du salarié ?
      Ah ben oui, forcément du point de vue du salarié, ce n’est plus la même... »

      -> si, c’est un frein aussi, à se faire embaucher (c’est combien déjà le taux de chômage en France ? Ah oui, quand même, c’est que les entreprises n’ont pas vraiment envie d’embaucher alors). Et toutes les contraintes administratives sont aussi des freins. C’est pour ça que dans mon entreprise je n’embauche plus, je sous-traite, comme ça je laisse les contraintes aux autres.

      C’est un frein aussi à sa liberté de choisir sa retraite (on me force à payer la retraite des autres, mais y aura t’il encore des gens à forcer pour payer la mienne ?), sa couverture santé (je peux abuser de la sécu, c’est pas grave, c’est « gratuit »), sa couverture chômage (c’est bon, j’ai le temps de trouver du boulot, laisse moi donc profiter du système encore quelques mois).

      Une des solutions, le salaire complet, chacun choisi ce qui lui convient le mieux.

      Votre solution, ne surtout rien changer (ou rendre cela encore plus contraignant), car pour vous il vaut mieux quelques millions de chômeurs de plus que de toucher à « vos » avantages.

      Votre solution pour ne rien changer ? S’isoler du reste du monde. Et vive Marine.

       


    • chantecler chantecler 19 août 2013 19:16

      Je sais c’est mon coiffeur .
      Le souci c’est qu’il est allergique au shampoing .


    • 59jeannot 20 août 2013 09:43

      à Libertus
      l’individualisme, chacun pour soi ; voilà le vrai message de ta marine
      Je me demandais aussi comment une milliardaire pouvait s’intéresser aux pauvres salariés ?


    • Luc le Raz Luc le Raz 20 août 2013 12:28

      - > Libertus

      « Une des solutions, le salaire complet, chacun choisi ce qui lui convient le mieux ». Ben oui pourquoi ne pas donner aux actionnaires des compagnies d’assurances la possibilité de faire aussi de la marge sur le dos de la santé des assurés.
      De même pourquoi ne pas se constituer sa retraite au sein même de l’entreprise comme chez Enron par exemple. Plouf, envolés les 401K ! Ça c’est la liberté .... de se retrouver à 60 ans et +, obligé de bosser pour se nourrir !
      Et puis faites gaffe que si vous avez un accident et que inconscient, on vous transporte dans un hosto, que celui-ci soit bien agréé par votre compagnie d’assurance. Sinon, il ne vous restera plus qu’à vendre votre baraque pour payer la note.
      Seriez pas un Chicago boy, par hasard ?


    • libertus 20 août 2013 14:33

      « voilà le vrai message de ta marine »

      -> non, pas « ma » marine, essaye de comprendre un post (et donc son ironie) avant d’y répondre smiley Je te donne le mode d’emploi, la solution proposée par tous les collectivistes (FdG, FN, EELV, ...) est le protectionnisme, ce qui ne fonctionne jamais, mais pourtant le FN monte, monte, sur cette thèse. Donc en voulant aller vers le protectionnisme, les collectivistes amènent le FN au pouvoir, même s’ils sont « dans le camp opposé » (officiellement, car le collectivisme, quelque soit sa variante, ça reste la même catastrophe en fin de compte).

      Je ne prend même pas la peine de répondre à cono5, lui il ne comprend de toute façon jamais rien.

      « De même pourquoi ne pas se constituer sa retraite au sein même de l’entreprise »

      -> oui, « si tu le veux ». C’est le principe de base, décider par soi même. Si tu veux prendre un système par répartition, tu le prends, si tu veux prendre un système par capitalisation, tu le prends. Si tu veux un système par points, tu le prends. Si tu veux inventer un autre système, tu peux. Ce qui compte, c’est la liberté, car c’est d’elle que vient l’innovation.

      Quand au cas d’enron, ce n’est pas leur retraite entière qu’ils ont perdu, c’est juste la partie du fond de pension lié à la boite (donc une partie de leur effort de cotisations). Moi aujourd’hui, je cotise, mais demain, j’aurai perdu quel pourcentage de mes cotisations par le jeu des réformes des retraites tous les 2 ans jusqu’à ce que le système explose ?

       


    • Luc le Raz Luc le Raz 20 août 2013 16:24

      —> Libertus
      "Quand au cas d’enron, ce n’est pas leur retraite entière qu’ils ont perdu, c’est juste la partie du fond de pension lié à la boite (donc une partie de leur effort de cotisations).« 

      Ah bon ?

      The company says that 89 percent of the Enron stock in the plan wound up there because employees chose it, and 11 percent was the company’s contribution.
      ’’We had some married couples who both worked who lost as much as $800,000 or $900,000,’’

      et vous leur dites quoi à ces gens ? »Bien fait, ils n’avaient qu’à choisir un autre fond de pension" ?


    • foufouille foufouille 20 août 2013 16:49

      « Une des solutions, le salaire complet, chacun choisi ce qui lui convient le mieux ». Ben oui pourquoi ne pas donner aux actionnaires des compagnies d’assurances la possibilité de faire aussi de la marge sur le dos de la santé des assurés.

      faut aussi acheter de la vaseline et avoir un avocat a vie. une assurance auto est obligatoire, mais pas l’indemnisation en cas d’accident


    • foufouille foufouille 20 août 2013 16:54

      "Sa boite est rentable, son contrat ponctuel le sera aussi, mais les charges sont assomantes c’est un fait réel, surtout pour les très petites sociétés qui sont + lourdement imposées que les grosses et ont moins la possiblité de répartir les diverses charges."

      si elle est rentable, en quoi les charges des employés sont assommantes ?
      le reste des charges est gratuit ?


    • foufouille foufouille 20 août 2013 16:59

      et vous leur dites quoi à ces gens ? »Bien fait, ils n’avaient qu’à choisir un autre fond de pension" ?

      il y avait kaka bien lire le contrat kaka libre et libéral, surtout les petites lettres
      et kaka prendre plusieurs fond de pension
      et kaka ......


    • libertus 20 août 2013 19:10

      « et vous leur dites quoi à ces gens  »

      -> et le commerçant qui espérait revendre son fond de commerce pour financer sa retraite mais qui louait des dvd, tu lui dis quoi ? Et celui qui espérait louer un appartement mais qui se retrouve avec un locataire qui ne paye pas et a tout saccagé, tu lui dis quoi ? Et celui qui a cotisé toute sa vie pour payer les retraites des députés, militaires qui ne sont jamais partis combattre, cheminots, ... et qui toucheras une retraite de misère quand il la prendra « parce qu’ il n’y a plus rien dans les caisses, on doit donc baisser les pensions, on est désolé » (comme en Grèce, qui montre la voie que prend la France), tu lui diras quoi ?

      Le principe de base de tout « placement » (et préparer sa retraite n’est rien d’autre qu’un placement) est de diversifier. Et je suis sur que le couple d’enron qui a perdu 900 000 dollars de cotisations, il avait un salaire qui te ferais hurler tellement « c’est pas normal ces gens qui gagnent plus que moi ». Et il touchera quand même sa retraite de base, qui je suis sur reste plus confortable que celle que tu toucheras.

       

       


    • Luc le Raz Luc le Raz 22 août 2013 17:32

      —>Libertus
       « et le commerçant qui espérait revendre son fond de commerce pour financer sa retraite mais qui louait des dvd, tu lui dis quoi ? Et celui qui espérait louer un appartement... blah... blah... blah.... youdee... youda... »

      Vous mélangez des grenouilles et des grand-mères (dicton serbe). Et ce couple qui va se retrouver avec le minimum 2x$900 en gros, vous lui dites quoi ? Franchissez la frontière canadienne pour acheter vos medocs, ils sont nettement moins chers. Mais gaffe à la frontière au retour !

      Bref, z’auraient dû investir ailleurs ! Madoff ? Oups ! En taule. AIG (*) ?

      Suite à la crise des subprimes, la firme AIG(*) a été renflouée par la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed), et l’État américain détient désormais 80 % de celle-ci. Allons bon ! Voilà que l’état s’en mèle !! A qui peut on se fier ?

      « Et je suis sur que le couple d’enron qui a perdu 900 000 dollars de cotisations, il avait un salaire qui te ferais hurler tellement c’est pas normal ces gens qui gagnent plus que moi. »

      Jaloux ? moi ? Non, ça va plutôt bien de ce coté !

      « Et il touchera quand même sa retraite de base, qui je suis sur reste plus confortable que celle que tu toucheras. »
      Ah bon ? Vous avez vu ça dans votre boule de cristal ?

      (*) assurance-vie et retraite, services financiers, gestion d’actifs.

      Bon allez, établissez la liste des gens que vous allez virer demain et ce soir prenez un peu de prozac pour avoir la conscience tranquille et faire de beaux rêves « argentés ».


  • RBEYEUR 19 août 2013 12:41

    Face aux « économistes orientés », heureusement que nous avons un @Michel DROUET totalement objectif et parfaitement éclairé...

    Mais serait-ce de nature à consoler les « bénéficiaires » de cette croissance conjointe à celle supposée de notre économie, c’est à dire, celle d’un chômage dont la progression demeure toujours aussi massive ?

     


  • jeanpiètre jeanpiètre 19 août 2013 17:24

    J’adore la propagande lbérale qui veut faire croire que lorsqu’on se lance dans une activité, le frein à sa réussite est la rénumératin trop importante de ses sulbalternes.

    Une activité bouchée, des clients qui vous font rogner sur les marges, une mauvaise stratégie et pleins d’autres facteurs peuvent en être la cause.
    j’ai aussi un ami qui a lancé une entreprise il y à 7 ou 8 ans, il a créé son secteur et chapeaute aujourd’hui une dizaine de licences sur de nombreuses villes. Quand il me parle de ses problèmes , c’est plutôt autour des dispositions de propriété commerciale et industrielle qu’il sent qu’il s’est fait un peu plumé.
    tous les gens qui s’inscrivent aux cours de médecine n’ont pas la vocation sociale de l’emploi, nombreux sont ceux qui ne recherchent que la position sociale et les entrées financières, comme dans de nombreux métiers.
    Les patrons seraient ils si différents ?


    • libertus 19 août 2013 19:04

      « J’adore la propagande lbérale qui veut faire croire que lorsqu’on se lance dans une activité, le frein à sa réussite est la rénumératin trop importante de ses sulbalternes »

      -> si j’ai une tache a faire qui rapporte 1000 euros mais que la personne qui la réalise me coûte 1200, je vais la faire ? Dans un monde « normal », il vaudrait mieux la confier à quelqu’un qui peut me la faire pour 800 plutôt que de laisser cette personne à ne rien faire. Mais dans notre monde absurde, je ne peux même pas essayer, l’état à décidé qu’il me coûtera 1200 minimum pour le faire, et puis c’est tout (il vaut mieux laisser quelqu’un sans ressource que de permettre aux odieux patrons profiteurs de le faire travailler bien sur).

      Du coup, on a plein de chômeurs. Donc on crée des stages bidons, des formations bidons, des statuts bidons pour les sortir des statistiques, payés 500 (bingo !!!!). Si cette personne avait fait la tache, elle aurait créé de la richesse (qui s’ajoute à la richesse collective). On lui refuse de faire cette tache, donc on s’appauvris.

      Merci qui ?

       


    • foufouille foufouille 19 août 2013 19:31

      « si j’ai une tache a faire qui rapporte 1000 euros mais que la personne qui la réalise me coûte 1200, je vais la faire ? »

      cela veut dire que ton entreprise est faisable, pourquoi pas 500€ ? ou 100 ou du pain dur ?
      tu peut acheter une limousine neuve avec le smic ?


    • foufouille foufouille 19 août 2013 19:33

      « cela veut dire que ton entreprise est pas rentable »
      comme si tout le monde pouvait vendre du brie a la truffe


    • libertus 19 août 2013 21:48

      Je n’ai rien compris foufouille, c’est un peu fouillis, essaye encore.

       


    • foufouille foufouille 19 août 2013 22:17

      ce que la charogne libertaryenne ne comprend pas c’est qu’il faut un minimum pour vivre

      pourquoi tu irais pas bosser dans le BTP a la place des espagnols (en france) a 5€/h ?
      tu pourrais dormir dans ta voiture « libre » (ou servir de gigolo au miteux)


    • libertus 20 août 2013 08:38

      Donc, c’est bien ce que je dis, tu préfères que quelqu’un ne gagne rien plutôt qu’il ne gagne « pas assez ». Tu préfère qu’il reste exclu plutôt que de lui permettre de s’insérer dans le tissus économique et ainsi pouvoir avoir une réelle chance de s’y refaire une place confortable. Et parce que tu as (comme trop de français) cette idéologie, on ne crée plus d’emplois. Et parce qu’ils n’ont pas cette idéologie, les allemands ou les anglais créent des centaines de milliers d’emplois, qui créent de la richesse, qui permettent d’augmenter ensuite les salaires, ..., cercle vertueux, mais qui nécessite en premier de descendre pour pouvoir remonter plus fort ensuite.

       


    • foufouille foufouille 20 août 2013 11:53

      montre le bon exemple. va dormir dans ta voiture, charogne


    • foufouille foufouille 20 août 2013 13:57

      il veut dire que si il faut u mois pour produire 500€ de marchandise, il veut regarder son employé crever la dalle pour 500€

      ou en bon rentier, il ignore totalement qu’il faut un minimum pour vivre en france
      un bon libertaryen


    • libertus 20 août 2013 14:18

      « Qu’est ce que c’est que cette ânerie sans queue ni tête »

      -> tu n’as pas compris que le smic fixe le coût minimum d’uns salarié (donc net+charges) ? Donc l’état décide que je ne peux pas payer quelqu’un moins que les « 1200 euros » donné dans l’exemple.

      « Vends le 1300 par exemple »

      -> pas de bol, mon concurrent étranger le vends 1000. Donc soit on le force à augmenter son prix (ce qui n’a jamais fonctionné sur le long terme, les effets négatifs sont toujours plus importants que les effets positifs), soit je ne peux pas le vendre. Donc c’est mon concurrent étranger qui embauche, et les français qui restent au chômage.

      « J’aurai vu ça avant, je n’aurai même pas pris la peine d’écrire à un connard dans ton genre »

      -> par contre j’aime beaucoup répondre aux poètes dans ton genre qui continuent à couler la France avec leurs principes à 2 centimes et ne s’en rendent même pas compte.

      « il veut regarder son employé crever la dalle pour 500€ »

      -> et toi tu veux regarder ton chômeur en fin de droit crever la dalle pour 0€, bravo smiley

       

       

       


    • foufouille foufouille 20 août 2013 15:38

      « -> pas de bol, mon concurrent étranger le vends 1000. »

      non beaucoup moins, la roumanie est a 150€, fais un effort : rouvre auschwitz
      c’est direct
      tu peut aussi délocaliser de force les « ouvriers ». comme cela, vous serez entre riche


    • libertus 20 août 2013 18:57

      Nounouille, plutôt que de déverser ta hargne sans réfléchir à la question qui se pose réellement, explique moi pourquoi tu préfères quelqu’un qui ne gagne rien (ne trouve pas de boulot, n’a plus droit aux allocations chômage) à quelqu’un qui gagne moins que le minimum fixé arbitrairement mais au moins reste inséré dans le monde du travail et produit des richesses ?

      Je sais bien que tu préfèrerais avoir miss monde dans ton lit, mais la tu as le choix entre la bran..tte et une fille moche (pas de boulot et pas de revenu d’un coté, un boulot mais un faible revenu de l’autre), c’est ça le problème. Quand on t’écoute, il vaut mieux la bran..tte, c’est ton choix, mais pourquoi refuser à ceux qui préfèrent la fille moche de la choisir ?

      Et ceci dit, comme tu suis attentivement toutes les discussions, tu as peut être remarqué que je suis pour le revenu universel, ce qui serait une bonne solution pour compenser les « faibles salaires ». Mais je suppose que tu es contre ça, car si c’est un libéral qui le propose, c’est qu’il y a un piège smiley

       


    • foufouille foufouille 20 août 2013 20:00

      « à quelqu’un qui gagne moins que le minimum fixé arbitrairement »
       ??
      c’est le salaire minimum pour vivre !
      encore une fois va vivre avec 500€ en france. les loyers ne baisseront pas car le smic n’existera plus. faudrait descendre de ta france d’en haut. le smic ne permet même pas d’être propriétaire ou d’acheter une voiture neuve.


    • foufouille foufouille 20 août 2013 20:13

      je suis pour un RU, mais assez élevé pour que chaque personne puisse refuser un boulot mal payé. donc pas loin de 1000€, ce qui permet de manger, etc sans mendier toute sa vie
      par contre, il doit être basé sur toute l’inflation (loyer compris)
       


    • libertus 20 août 2013 23:10

      « c’est le salaire minimum pour vivre ! »

      -> pour vivre où, a Paris ou dans la Creuse ? Pour vivre comment, en ayant un appartement à soi et une voiture neuve ? Pour vivre seul ou avec des enfants à charge ? Ce montant a été fixé arbitrairement, sans logique d’équité, sans base économique, c’est pour ça que le système du smic est un fiasco, qui tue les emplois.

      Et tu ne réponds toujours pas à la question. Vaut il mieux un chômeur en fin de droit qui ne gagne plus rien (ah si, le rsa, super trappe a pauvreté) ou quelqu’un qui travaille même s’il gagne moins que le smic ?

       


    • foufouille foufouille 21 août 2013 11:22

      même dans la creuse on peut pas vivre avec 500€. sans héritage ou autre avantage. et dans la creuse, il te faut une voiture. sans compter que le logement sera tout pourri et très froid l’hiver. a paris, tu ne peut y vivre avec le smic.
      un vrai fils de bourgeois !


    • Luc le Raz Luc le Raz 21 août 2013 12:52


      —> Libertus
      ou quelqu’un qui travaille même s’il gagne moins que le smic par Michel de Poncins, 87 ans, auteur de : Thatcher à l’Elysée Le jour où elle est devenue présidente de la République
       Il anime aussi deux magazines catholiques Tocqueville et Radio Silence  smiley
      Wow ! Ça c’est de la référence !!! smiley
      Vous avez vu que des sociétés chinoises investissent comme des folles en Afrique parce que les salaires en Chine augmentent trop ?
      Quand comprendrez vous que pour qu’il y ait consommation, il faut des consommateurs avec du pouvoir d’achat ? Des gens qui dorment dans leur bagnole d’occaz, mais qui bossent avec un contrat zéro heure sans possibilité de travailler pour un autre employeur, c’est ça votre solution à la Cameron ?
      Arrêtez de virer du monde pour délocaliser, les charges sur le SMIC baisseront automatiquement. Simple méthode de calcul à la portée de n’importe quel imbécile.


    • Luc le Raz Luc le Raz 21 août 2013 17:55

      —> Foufouille

      L’objectif du genre « Libergus » c’est de faire produire par des gens qui ne peuvent pas se les payer, des « trucs » que les autres ne pourront, bientôt, plus se payer. Au lieu du « gagnant gagnant » à long terme, c’est, chez lui, le « perdant-perdant » à court-terme. Et vive le capitalisme-financier !! smiley


    • libertus 21 août 2013 20:26

      @foufouille, tu n’as toujours pas répondu à mes questions. Tu n’auras pas miss monde, arrête de rêver, donc tu choisis la bran...tte ou la moche ? Et pourquoi si tu choisis la bran...tte tu veux interdire que quelqu’un d’autre prenne la moche ?

       

      « il faut des consommateurs avec du pouvoir d’achat  »

      -> essayez d’abord de comprendre ce que signifie pouvoir d’achat. Le smic ne garanti aucun pouvoir d’achat. Augmenter le smic, c’est augmenter les prix de revient, donc inflation, donc aucune hausse de pouvoir d’achat (je simplifie, mais l’idée générale est la).

      Donc oui, il faut du pouvoir d’achat, mais ça s’obtient en fabriquant de la qualité et de l’innovant. Vous voulez qu’on continue à fabriquer nos trombones nous même, mais avec nos niveaux de protection sociale c’est impossible. Il faut de l’innovation, donc des innovateurs, mais manque de pot, on arrête pas de les critiquer, de leur mettre des bâtons dans les roues, donc ils vont créer ailleurs.

      « un vrai fils de bourgeois  »

      -> je suppose que tu considères ça comme une insulte, comme « charognard » ou les autres amabilités qui te servent d’argumentaire, mais la tu peux tripler, fils de bourgeois, bourgeois et père de bourgeois je suis, et l’assume entièrement.

      « Arrêtez de virer du monde pour délocaliser, les charges sur le SMIC baisseront automatiquement. Simple méthode de calcul à la portée de n’importe quel imbécile. »

      -> si vous jouez aux échecs comme vous faites de l’économie (un coup à l’avance), vous ne devez pas gagner souvent. Les entreprises ne virent pas pour délocaliser, elles virent pour survivre face à la concurrence. Je sais que vous rêvez d’un monde aux frontières fermées, mais ça ne provoque que la misère (voyez la Corée du nord, frontières bien fermées, peuple qui respire l’opulence). Pour gagner une guerre, il faut des soldats qui ont envie de se battre, pas des lignes Maginot.

      « c’est ça votre solution à la Cameron ? »

      -> Depuis 2009, 1 million d’emplois créés au royaume unis, 150 000 en France. La solution de Cameron ne vous plait pas, mais au moins elle fonctionne mieux que la solution française (qui elles même fonctionnent encore mieux que les solutions type FdG).

      « Libergus  »

      -> ah, j’ai mon détournement de pseudo, je viens de gagner mon premier galon sur AV, merci smiley

      « c’est de faire produire par des gens qui ne peuvent pas se les payer, des « trucs » que les autres ne pourront, bientôt, plus se payer »

      -> pourquoi, les fabricants de yachts ont tous un yacht ? Je suppose que vous faites référence à la phrase de Ford  ?


    • foufouille foufouille 21 août 2013 21:04

      « -> essayez d’abord de comprendre ce que signifie pouvoir d’achat. Le smic ne garanti aucun pouvoir d’achat. »

      si justement mais suivant les époques. a une époque un smicard pouvait acheter son logement et/ou une voiture. un smic suffisait pour une famille, mais a ces époques, il y avait une inflation

      « mais la tu peux tripler, fils de bourgeois, bourgeois et père de bourgeois je suis, et l’assume entièrement. »

      tu ignores donc totalement ce que c’est de vivre sous le smic et même avec

      "Les entreprises ne virent pas pour délocaliser, elles virent pour survivre face à la concurrence. Je sais que vous rêvez d’un monde aux frontières fermées, mais ça ne provoque que la misère« 

      si et certaines touchent des subventions avant de délocaliser. avant ton libéralisme, on vivait mieux que maintenant tout en achetant en grande partie du 100% français (il y avait une douane)

       »Depuis 2009, 1 million d’emplois créés au royaume unis,"
      on y croit, il faut lire le reste. travail gratuit, creve en travaillant pour les malades, euthanasie massive dans certains hopitaux, etc


    • libertus 21 août 2013 23:38

      « a une époque un smicard pouvait acheter son logement et/ou une voiture. un smic suffisait pour une famille »

      -> prenons par exemple 1980. Le smic horaire était aux alentours de l’équivalent de 2€. Le prix d’une voiture base de gamme était de 3000€. Il fallait donc travailler 1500 euros pour s’acheter une voiture. Aujourd’hui, le smic horaire est de 8€, une voiture coûte 8000 euros, il faut donc travailler 1000 heures pour acheter une voiture (qui en plus est de bien meilleure qualité que celle de 1980). Tu peux regarder l’évolution des prix de n’importe quoi, sauf immobilier, le pouvoir d’achat du smic à progressé. la sensation de perte de pouvoir d’achat est en fait surtout liée au « vouloir d’achat » qui a évolué.

      Pour l’immobilier, la principale raison de la flambée des prix est le manque de liberté accordée pour délivrer les terrains à bâtir en quantité suffisante (donc la faute de l’état et des mairies), qui ont provoqué une rareté du terrain, donc une explosion de leurs prix.

      « tu ignores donc totalement ce que c’est de vivre sous le smic et même avec »

      -> pas de bol, j’ai vécu 6 ans avec l’équivalent de la moitié d’un smic (ce que je pouvais me payer quand j’ai démarré ma première boite), donc je connais ça très bien. Mais c’est vrai que c’était choisi (même maintenant, j’ai très peu de besoins, je me contente de peu).

      « avant ton libéralisme, on vivait mieux que maintenant »

      -> Subjectivement, avant, tout était mieux, c’est un biais de l’esprit humain, qui nous fait nous souvenir des bons moments et oublier les mauvais. Objectivement (donc avec des chiffres précis de pouvoir d’achat, qualité de vie, espérance de vie, ...), c’est faux. Mais ceci dit, le problème est que depuis l’arrivée du socialisme en 1981 (qu’on a jamais quitté, socialisme de droite ou de gauche c’est pareil), on ne progresse quasiment plus (mais nos libertés diminuent), donc le moment ou on régressera réellement et ou on aura toutes les peines du monde à repartir de l’avant est proche. Il est temps de revenir au vrai libéralisme (au moins du niveau de celui des 30 glorieuses par exemple) pour redonner du souffle à notre économie et en finir avec le chômage (tu sais, comme en Suisse par exemple, pays le plus libéral d’Europe, et qui a 3% de chômeurs).

      Je ne répond même pas à la phrase de mauvaise foi sur les emplois aux royaumes unis, ça n’en vaut pas la peine. Par contre, tu n’as toujours pas répondu à mes questions, ça te dérange tellement de te rendre compte qu’à certain moment il y a des choix difficiles à faire, mais que le meilleur choix n’est pas celui que tu crois au départ ?

       

       

       


    • foufouille foufouille 22 août 2013 10:13

      pas de bol tes indices de prix ne valent rien car un ordinateur qui comporte un lecteur blue ray au lieu de dvd ne peut être plus cher pour l’insee. ta qualité non plus (hors haut de gamme). les voitures tombent souvent en panne. pour certaines il faut changer tout le bloc du phare. l’essence est bien plus cher comme tout le reste et surtout les loyers

      pas de bol pour le smic car on parle de maintenant et pas il y a 20 ou 30 ans avec papa derrière en cas de coup du. donc il y a plus de 20 ans, j’ai fait un CES en attendant le service national (3000FF). ce qui fait 450€ et non on fait plus rien avec

      donc tu montre le bon exemple tu vas payé ton loyer taudis moisi avec moins que le smic tout le temps. lave linge, frigo, etc
      tu oublies les vacances, les fringues neuves, les sorties, etc et le médecin
      ce qui nous fait boulot dodo comme au début du siècle
      tu te suicideras en cas de maladie grave ........


    • foufouille foufouille 22 août 2013 10:18

      "

      Pour l’immobilier, la principale raison de la flambée des prix est le manque de liberté accordée pour délivrer les terrains à bâtir en quantité suffisante (donc la faute de l’état et des mairies), qui ont provoqué une rareté du terrain, donc une explosion de leurs prix."

      c’est faux aussi. l’ancien est surévalué de 75% car ceux qui avaient les moyens étaient prêts a payé une fortune pour une ruine. l’effet le plus visible est les stations de ski ou il y a plus de logements pour les employés. ou encore la maison acheter par un chanteur car ses potes veulent habiter dans le même coin. dans le neuf, il y a pas mal de magouille aussi


    • jeanpiètre jeanpiètre 24 août 2013 01:59

      si vos clients vous imposent de baisser le coup de production , vous n’êtes pas libre, juste un salarié upper class.




  • Richard Schneider Richard Schneider 19 août 2013 18:41

    @l’auteur,

    J’ai surtout apprécié le début de votre article : « Les économistes, c’est-à-dire ceux qui ont pignon sur rue, que l’on voit et entend et qu’on lit dans tous les médias, se sont emparés de cette nouvelle que l’on croyait bonne, pour calmer notre enthousiasme. Nous sommes priés de continuer à croire que tout va mal, que ce rebond inattendu n’annonce rien de bon et qu’il faudra continuer à se bourrer de prozac à la reprise de septembre, même si cette embellie est constatée également dans la zone euro. »
    Ah, « ces économistes distingués » (et vendus au Grand Capital) qui sévissent sur tous les médias ! Ils savent tout, ils recommandent, ils menacent ... Il faut que les citoyens ignares se mettent bien dans la tête qu’ils vont en baver - bien qu’on leur ait répété il y a une dizaine d’années : « votez pour l’Europe, vous connaitrez la paix, le bonheur et la prospérité » ! Ils vont en baver parce qu’ils ne semblent pas encore totalement convaincus qu’il leur faut faire des sacrifices en faveur des entreprises et leurs actionnaires.
    D’autre part, n’avez-vous pas remarqué que les médias ne donnent jamais la parole à d’autres économistes de talent comme Jorion, par ex. ?
    Bonne soirée,
    RS


  • RBEYEUR 20 août 2013 15:22

    A lire leurs communications, il apparaît que @foufouille et @cogno5 ne peuvent être que des proxénètes sociaux (fonctionnaires ou politiciens).

    C’est à dire les praticiens du ya ka, ya pu ka, fo kon, tout en étant des fanatiques des avantages acquis et de l’assistanat et tout en vivant du racket fiscal plutôt que de leur productivité...

    Et si on abrogeait le statut des fonctionnaires et l’actuel système politique tout en mettant sérieusement en œuvre l’article 14 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ?


    • foufouille foufouille 20 août 2013 18:19

      et en bon libertaryen, tu es un bon facho
      il y a d’autres solutions que celles qui consistent a faire dormir les travailleurs sous la tente mais ce sera pas « libéral »
      tu peut aussi être un sale fils de bourgeois qui pense qu’on peut vivre avec 500€


    • RBEYEUR 20 août 2013 19:49

      C’est bien ce que je disais....


    • foufouille foufouille 20 août 2013 20:04

      pourquoi tu vivrais pas avec le boulot que tu propose aux autres ?
      c’est bientôt les vendanges : va dormir sous une tente payé des ronds de carottes


  • RBEYEUR 21 août 2013 12:41

    Quelques « contributions » sur le présent fil ;


    — - « …
    Alors poses-toi la question suivante, avant de déblatérer des inepties d’ignare : Quelle couverture sociale es-tu prêt à ’ abandonner ’ à ton patron pour lui permettre d’embaucher ?.. » (@Démosthène).   

    — - « …
    Oui les charges sont trop élevées. À qui la faute ? Dans votre tête de droiteux….Santé, chômage, retraites, etc... sont financés comment à votre avis ? Quand vous voulez emplir un récipient avec un trou percé par un mafioso, vous n’êtes pas obligé d’ouvrir d’avantage le robinet, vous ?......... se retrouver à 60 ans et +, obligé de bosser pour se nourrir !... » (@Luc le Raz). 

    — - « …l’individualisme, chacun pour soi ; voilà le vrai message de ta marine. Je me demandais aussi comment une milliardaire pouvait s’intéresser aux pauvres salariés ?... » (@59jeannot).

    — - « …Et vive Marine.Pauvre con !............Tiens, Dupont la joie est de retour, avec ses postures caricaturales en guise d’argumentation. ‘ L’homo binairus’ par excellence, incapable de s’exprimer sans tomber dans l’exagération et la provocation moqueuse. Du coup, la seule chose que tu inspires, c’est une envie de t’utiliser comme paillasson…….Qu’est ce que c’est que cette ânerie sans queue ni tête ?........... Ah puis la fin, encore et toujours la caricature et le mépris pseudo ironique. J’aurai vu ça avant, je n’aurai même pas pris la peine d’écrire à un connard dans ton genre !… » (@cogno5).



    Mais le fin du fin se trouve dans les contributions de @foufouille, un régal :

    « …cela veut dire que ton entreprise est faisable, pourquoi pas 500€ ? ou 100 ou du pain dur ? tu peut acheter une limousine neuve avec le smic ?......... comme si tout le monde pouvait vendre du brie a la truffe……….ce que la charogne libertaryenne ne comprend pas c’est qu’il faut un minimum pour vivre…….pourquoi tu irais pas bosser dans le BTP a la place des espagnols (en france) a 5€/h ? tu pourrais dormir dans ta voiture « libre » (ou servir de gigolo au miteux)…… montre le bon exemple. va dormir dans ta voiture, charogne…….il veut dire que si il faut un mois pour produire 500€ de marchandise, il veut regarder son employé crever la dalle pour 500€. ou en bon rentier, il ignore totalement qu’il faut un minimum pour vivre en France. en bon rentier, il ignore totalement qu’il faut un minimum pour vivre en France……un bon libertaryen…….. la roumanie est a 150€, fais un effort : rouvre auschwitz c’est direct tu peut aussi délocaliser de force les « ouvriers ». comme cela, vous serez entre riche………encore une fois va vivre avec 500€ en france. les loyers ne baisseront pas car le smic n’existera plus. faudrait descendre de ta france d’en haut. le smic ne permet même pas d’être propriétaire ou d’acheter une voiture neuve…….je suis pour un RU, mais assez élevé pour que chaque personne puisse refuser un boulot mal payé. donc pas loin de 1000€, ce qui permet de manger, etc sans mendier toute sa vie. par contre, il doit être basé sur toute l’inflation (loyer compris)……… et en bon libertaryen, tu es un bon facho. il y a d’autres solutions que celles qui consistent a faire dormir les travailleurs sous la tente mais ce sera pas « libéral ». tu peut aussi être un sale fils de bourgeois qui pense qu’on peut vivre avec 500€et en bon libertaryen, tu es un bon facho. il y a d’autres solutions que celles qui consistent a faire dormir les travailleurs sous la tente mais ce sera pas « libéral ». tu peut aussi être un sale fils de bourgeois qui pense qu’on peut vivre avec 500€…… ».



    AFFOLANT NON ?


    • jeanpiètre jeanpiètre 24 août 2013 02:09

      ben non pas plus que ça

      j’essaye de voir ce que tu veux dire mais ça semble assez confus, se baser sur des opinions certes exprimées avec un certain esprit combatif , les sortir de leur contexte, esquiver royalement les énormités de l’autre partie ne me font pas constater que la france va à volo
      que voulait tu signaler ?

    • RBEYEUR 24 août 2013 17:26

      @jeanpiètre

       

      Donc, les expectorations de niquedouilles que j’ai reprises seraient les manifestations des opinions et de l’esprit combatif des gauchouillards...

       

      Pourquoi pas !?

       

      Mais qu’est-ce qu’un gauchouillard ?

       

      C’est un mutant du franchouillard.
      Il en reprend l’insuffisance mentale, l’étroitesse intellectuelle, l’esprit borné et la haine du juif.
      Il y ajoute la frustration, l’envie, la jalousie, la rancœur et l’amertume vis-à-vis des riches dont il envie amèrement une aisance qu’il aimerait bien posséder mais qu’il est totalement incapable d’acquérir par lui-même dès lors que l’appropriation de cette richesse exige inventivité, créativité et productivité personnelles.
      Néanmoins, il se considère comme un aryen de la pensée de gauche, un dispensateur de vérités définitives et absolues jamais démontrées, un grand ordonnateur de leçons de morale et de vertu seulement applicables aux autres.
      Par son nihilisme et son négativisme, le gauchouillard suscite le totalitarisme sous toutes ses formes en favorisant, notamment, les desseins les plus conquérants du capitalisme et en étant, par là même, la providence des banques...

       

       

       


    • RBEYEUR 24 août 2013 17:34

      Tant qu’il y aura des gauchouillards la domination du mondialisme et du système financier planétaire s’affirmera ! 

      A se demander s’ils ne seraient pas des sous-marins !?


  • Brice Bartneski bartneski 26 août 2013 10:08

    Bonjour,

    coût du travail = problèmes
    coût de non travail = problème
    s

    travail = problèmes
    non travail = problèmes

    travail = problèmes

    travail : qui vient du grec « travis » qui signifie « torture »

    ...

    Non merci.

    Bonne journée.


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