samedi 17 janvier 2009 - par testarossa

Les États sont gérés selon les méthodes Madoff !

L’escroquerie du célèbre financier est vieille comme le monde : payer les intérêts des premiers souscripteurs avec le capital des suivants. Un tel système est evidemment voué à la faillite.
C’est pourtant selon ce principe que la plupart des états sont gérés...
De là à penser à la faillite de la France...

Une grande question d’actualité est de savoir si la France et une bonne partie des économies occidentales sont en faillite.

1°) La bonne et la mauvaise dette :

En la matière, il-y-a evidemment 2 écoles : ceux qui y répondent par l’affirmative sans toutefois préciser d’échéance, soit ceux qui estiment qu’il ne faut s’affoler. Mais tout le monde est à peu près d’accord pour dire que la dette actuelle de la France est une mauvaise dette. Cela laisse croire qu’il peut y avoir une bonne dette.

La bonne dette représentant des investissement que l’on laisserait aux générations futures : hôpitaux, écoles, universités, routes, etc.

D’abord, cela est tout simplement imprécis : on ne cède pas aux génération futures ces infrastructures, mais on les leur vend puisque ce sont justement ces générations futures qui devront payer l’addition, alors que la génération qui les aura mises en place ne les aura pas payées à leur coût véritable. Comme principe d’équité et de solidarité entre les générations, on peut trouver mieux...De plus rien n’est dit sur l’état dans lequel on transmettra -ou comme je viens de le rappeler vendra- ces mêmes infrastructures car leur entretien a evidemment un coût que les générations futures devront assumer en plus de payer les dettes des générations précédentes et rien ne garantit que les générations en charge de leur entretien ne le réalisent, peut être parce qu’elles seront sufisamment appauvries par le montant des dettes des générations précédentes qu’elles devront à leur tour payer...

2°) La bonne dette n’existe pas !

Si la bonne dette est utile : elle doit contribuer à nous enrichir.
Cela semble évident et pourtant... Si elle contribue à nous enrichir, alors elle alimente la croissance, donc le ratio dette publique / PIB doit être stable...
Comme on le vit actuellement depuis 30 ans, ce ratio ne cesse de se détériorer...
Alors, que dire ?

3°) Les étas utilisent la méthode Madoff...

On ne prête qu’aux riches, c’est bien connu. Cependant les emprunts réalisés par l’état sont les meilleurs placements qu’un souscripteur puisse réaliser.
Pourquoi ? tout simplement car l’état dispose du monopole de la contrainte : il peut lever les impôts à sa guise si bien que le remboursement des intérêts s’en trouve considérablement facilité contrairement à une institution qui ne peut compter que sur ses propres débiteurs... De plus les états, puisqu’ils disposent du monopole de la contrainte, peuvent toujours émettre de nouveaux emprunts... pour régler les précédents. En vertu de cela, il n’est guère étonnant qu’ils trouvent toujours des liquidités...
La fin de Bernard Madoff s’explique car il ne pouvait tout simplement pas piocher dans la poche de chaque américain les 7 milliards de dollars qui lui manquaient !!!

4°) Conséquence logique : un appauvrissement généralisé :

Maintenant, payons !
Le deuxième budget de l’état, juste derrière l’éducation nationale, est maintenant le remboursement de la dette publique...
Si on continue sur notre lancée, il passera en tête...

5°) Comment s’en sortir ? L’augmenter encore plus !

La dette ne cesse de croître car il s’agit d’un cercle vicieux : pour la rembourser, il faut augmenter les impôts mais si on les augmente de trop, alors on pénalise l’économie : la solution ?
==> Augmenter encore la dette en faisant payer les générations suivantes !
On retourne alors au point N°4).

6°) Alors on se dirige vers la faillite ?

Il n’y a pas besoin d’aller très loin pour s’apercevoir qu’avant d’aller à la faillite, on se dirige vers un aupauvrissement de plus en plus important, la charge de la dette devenant de plus en plus lourde. Le plan Sarkozy n’est qu’ un énième plan de relance qui n’a jamais fonctionné dans le passé...La faillite n’arrivera que lorsque le pays sera sufisamment pauvre pour ne plus descendre plus bas. Mais avant d’en arriver à cette extrêmité, le niveau de vie baissera comme peau de chagrin...

7°) Conclusion : une société qui privilégie le court terme :

Puisque les emprunts d’états représentent le meilleur placement à long terme face à l’incertitude de l’avenir, il n’y a guère besoin d’aller très loin pour comprendre que les investisseurs soient de plus en plus pressés et exigent des rendements à court terme de plus en plus élevés...



25 réactions


  • foufouille foufouille 17 janvier 2009 16:26

    j’ai pas vu le mot talibanquiers
    ni financement des delocalizations


  • foufouille foufouille 17 janvier 2009 16:31

    une bonne dette est investissement qui apporte un plus dans la vie de tous les jours
    etre proprio pour payer moins de loyer
    creer un outil de travail

    pour la dette publique, elle doit servir au plus grand nombre
    ce qui est pas le cas actuellement


  • zelectron zelectron 17 janvier 2009 16:36

    Vous avez oublié l’illustration parfaite : l’actuel système (Madoffien) des retraites ! ! !


    • foufouille foufouille 17 janvier 2009 17:03

      sur que c’est le systeme subprime prive


    • gdm gdm 17 janvier 2009 19:15

      @zelectron
      L’actuel système des retraites par répartition ressemble au système madoff. En effet, l’argent distribué aux retraités provient exclusivement des cotisations encaissées l’année précédente. Il n’existe aucune caisse, aucune provision, aucune épargne. La différence entre le système Madoff et la retraite par répartition est que, chaque année, l’Etat partage les cotisations recues entre les retraités. Comme le nombre de cotisants dimunue et que le nombre de retraités augmente, le niveau des retraites va diminuer. C’est de l’arithmétique de classe de CM2.


    • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2009 10:31

      gdm : des posts toujours aussi inepte : si tout est "Madoff", rien n’est "Madoff", réfléchissez si vous êtes équipé pour ça !

      Un supermarché serait-il "Madoff" parce qu’il paiera demain à ses fournisseurs avec l’agent qu’il a reçu hier de ses clients ?

      Madoff n’a jamais eu pour projet de restituer la totalité des dépots, c’est cela qui est "Madoff".

      De quoi Ubu est-il fondamentalement la figure ? Du despote parasitaire. Avant l’Etat fiscal, il y a eu la servitude féodale… et après lui il y a la prédation actionnariale. …Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’Etat – dont on rappellera au passage qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations."" (

      Frédéric Lordon)


    • zelectron zelectron 19 janvier 2009 11:56


      @JL "l’Etat – dont on rappellera au passage qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements
      ..." sans oublier de récompenser généreusement ses serviteurs fourbes et zélés ...


    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2009 08:58

      @ zélectron : nul n’est parfait. L’argent des serviteurs largement récompensés comme vous dites, leurs dépense valent bien n’importe quel argent, n’importe quelles dépenses pour ce qui concerne la marche de l’économie, d’autre part la quantité de ces serviteurs est largement moins pléthorique que celle des prédateurs de la grande finance.

      Si les médias étaient au service du peuple, et non au service de ce requin, l’Etat serait presque parfait.


    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2009 08:59

      Si les médias étaient au service du peuple, et non au service de ces requins, l’Etat serait presque parfait


    • Francis, agnotologue JL 17 janvier 2009 20:22

      La dette intergénérationnelle, ça vous dit quelque chose ? Vous vous êtes mis au monde tout seul ? A qui croyez vous que vous allez rembourser tout ce qu’on a fait pour vous avant que vous ne soyiez capable de gagner votre premier euro par votre travail  ?

      Vous ne savez pas ? A vos vieux, quand ils ne pourront plus travailler.

      Et qui s’occupera de vous quand vous ne pourrez plus travailler ?

      Non, ne cherchez pas, vous ne savez pas !

      Ce sont les jeunes générations, d’une façon ou d’une autre : par leurs cotisations à un système de retraite intergénérationnel si vous n’avez pas réussi à casser la chaîne de la grande solidarité intergénérationnelle, ou bien par des dividendes prélevés sur leur travail, si un sacré foutu de nom de dieu de connard de Madoff n’a pas ruiné votre fond de pension avant ! 

      Et même dans ce cas, les jeunes générations ne vous laisseront pas crever, sauf si cette saloperie de mondialisation libérale n’a pas foutu les Etats en faillite comme vous ditres, avec la complicité des imbéciles qui s’autoproclament les élites de la nation sur les petits écrans les foules médusées et abruties par la novlangue.  smiley

      Daniel Pennac écrivait : " Les langues évoluent dans le sens de la paresse. "

      Cela laisse le champ libre à tous les manipulateurs du verbe.


    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2009 22:50

      Actias : ""on verse des retraites de ministres a des branleurs et des pensions de merde à de braves travailleurs""

      Faux ! On verse des retraites proportionnelle aux cotisations. Et les cotisations sont proportionnelles aux revenus. Si l’on paie cher des branleurs et des salaires de merde à de braves travailleurs, cela n’a rien à voir avec le système de retraite.

      Nombre de travailleurs indépendants et d’employés par le passé menaient grand train pendant que ceux qu’ils traitaient de gratte papiers et ronds de cuir serraient la ceinture. A l’âge de la retraite les premiers ont perçu des pensions de misère par rapport à celles des seconds : ils avaient "oublié" de cotiser pour eux ou pour leurs emplotés, mais pas les ronds de cuir : l’employeur Etat .

      Mais la légende est restée : "la retraite c’est injuste" continuent à répéter leurs descendants.

      Maintenant, ce n’est pas avec un salaire de merde qu’on se paiera des retraites de ministres grâce aux fonds de pension.

      De même, ce n’est pas en travaillant au noir qu’on cotisera à la solidarité intergénérationnelle.

      Le travail de sape des sirènes libérales commence à faire effet : la solidarité est en train de devenir un vain mot.


  • Francis, agnotologue JL 17 janvier 2009 20:09

    Je lis : "" Ce sont justement ces générations futures qui devront payer l’addition, alors que la génération qui les aura mises en place ne les aura pas payées à leur coût véritable. ""

    Mais vous êtes vous seulement posé la question de savoir à qui ces générations futures paieront l’addition ? Non ? Alors, SVP, revoyez votre copie.

    On a vu des gens démontrer qu’une mouche ne pouvait pas voler. Et Bouvard et Pécuchet refaisaient le monde.

    Vous êtes en train d’essayer de faire accroire que l’État vit dans le court terme. Absurde.


    • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2009 18:46

      @ Actias, ne confondez pas l’Etat et les politiques. Les grands travaux ne se font pas sur 5 ans, les budgets de la recherche, le budget de l’éducation nationale, la gestion des caisses de retraites, etc. c’est pas du court terme.

       

      "L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités. Le spéculateur agit contre les intérêts du monde dans lequel il vit, et c’est pourquoi la financiarisation n’est pas durable : elle détruit le monde. Mais tous ceux qui l’ont soutenue – activement ou passivement – participent d’un même désinvestissement dans leur propre activité. Le populisme politique, par exemple, est aussi pulsionnel que la spéculation : c’est la forme politique de la spéculation. Le populisme industriel mis en œuvre par la télévision est du même ordre : c’est la forme consumériste de la spéculation. ."

      "La financiarisation liquide le capitalisme de la bourgeoisie qu’elle remplace par un capitalisme mafieux. le capitalisme d’actionnariat, où les actionnaires peuvent soumettre les dirigeants à leurs exigences les plus folles, conduit à une économie globalement ruineuse pour le monde, généralisant les comportements irresponsables au nom d’une prétendue rentabilité qui produit de plus en plus de toxicités en tous genres – du CO2 aux actifs bancaires dits toxiques, en passant par mille formes d’addictions. La bourgeoisie investissait et prenait encore soin du monde. Le capitaliste mafieux est structurellement je-m’en-foutiste. Depuis la " révolution conservatrice ", ce je-m’en-foutisme est devenu le principe même de la guerre économique

      "le court-terme est devenu la loi non seulement du monde économique, mais aussi du journalisme et de la plupart des acteurs publics – cet état de fait imposant le règne de ce qu’il faut appréhender comme une bêtise systémique à laquelle personne n’échappe. C’est aussi la crise d’un mode de vie qui a fini par produire un désinvestissement général. Le court-termisme systémique induit par la financiarisation du capitalisme conditionne aussi bien les modes de vie des consommateurs, dont les comportements sont de plus en plus pulsionnels, que les discours des hommes et des femmes politiques qui ne pensent plus qu’au très court-terme de leur élection, ou la mise à mal de la recherche fondamentale étouffée par les critères de la rentabilité immédiate – etc. Du spéculateur au consommateur, la société contemporaine est dominée par la pulsion qui veut sa satisfaction immédiate, étant court-termiste par nature."."

       

      Crise : la fin du court-termisme ?Bernard Stieglet : 


    • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2009 19:14

      @ Actias : ""L’etat c’est les politiques, les politiques c’est des objectifs a 5 ans max. Il faut bien se faire réélire""

      Vous avez dit-court termisme ?

      en moyenne PAR JOUR en 2007 et en milliards de $
      PIB mondial : 160 (60000 Mds par an)
      échanges commerciaux (achat/vente de matière première ... etc) : 20
      échanges boursiers : 150
      marchés des changes : 1300 (8 fois le PIB)
      échanges sur le marché des produits dérivés : 3500 ( + de 20 fois le PIB mondial)

       smiley

      sources : FMI, Banque mondiale, OMS, cnuced, WFE)


  • Le péripate Le péripate 17 janvier 2009 21:15

     Les homes politiques peuvent sans risques servir leur clientèle en puisant dans la dette : ils ne sont pas responsables, et ne seront plus aux affaires quand l’échéance arrivera.


  • Christian-BR 17 janvier 2009 23:46

    Comme toujours sur agoravox il y a des personnes de bonnes volontés qui ont réponse à tout.

    Et en face tres peu de personnes pour s’apercevoir que les évidences et analogies sont dangereuses !

    Vous parlez ici de dettes des états, et + précisément de la dette française sans préciser 2 choses :

    1- que cette dette est souscrise sur le marché fnancier donc auprès des banques !!!
    2- que cette dette donne donc lieu à création monétaire.

    La précision majeure a apporter ici et que personne souligne dans cet article est que les états ont abandonné leur souveraineté de création monétaire au secteur bancaire privé, depuiis le début du XX° siécle pour les USA et depuis 30 ans environ en Europe.

    Et devant la faillite financière des banques, qui ont cru que la monnaie était une production industrielle, ne parlait-on pas d’industrie financière !, il y a quelques mois encore, les Etats n’ont pas encore repris la main, sur leur monnaie,.
    Ce qui leur permettrait ,déjà, d’effacer le service de la dette, l’intérêt, et ensuite d’offrir aux acteurs économiques de leur pays les liquidités nécessaires au fonctionnement de l’économie. ( ce que les banques, à qui ils servent de garant, devraient faire mais ne font pas, donc la création monnétaire devient inutile car elle ne circule pas)

    Maintenant pour aller plus loin sur les mecanismes monétaires merci de consulter ce site le wiki-societal
    et vous aler comprendre le réel rôle de la monnaie et du mécanisme infernal de la dette :
    http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Monnaie%20et%20Souverainete

    Bonne lecture à tous, vous aleze meme apprendre des choses à votre directeur de banque, qui il faut le savoir est largement aussi ignare que vous sur les fondamentaux de la monnaie et de la dette, car il n’est qu’un serviteur et esclave d’un syteme comme vous.






    • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2009 08:07

      @ Christian B-R, que voulez-vous dire par cette expression quelque peu ironique et acerbe : "personnes de bonne volonté qui ont réponse à tout" ?

      Oui, vous avez parfaitement raison sur le fond. Mais précisément, cet abandon de souveraineté monétaire c’est le cheval de Troie de ceux qui veulent la mort des Etats, c’est-à-dire la mort de la démocratie.

      Ce genre d’article devrait figurer en rubrique Tribune libre à défaut d’une tribune lobbying, tant son contenu n’a rien à voir avec l’économie mais relève de l’incantation et du prosélytisme : propos du café du commerce sur des analogies primaires.


    • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2009 08:38

      @ Christian B-R, sans remettre en cause le bien fondé de cet article, dans le § "Le caractère récessif de l’économie d’endettement" je lis :

      "Chaque prix d’un bien se décompose en deux parties. L’une A, comprend les salaires et les revenus immédiatement disponibles. L’autre B, est formée des charges fixes, financières, sociales, fiscales et des bénéfices réinvestis. Elles ne sont pas immédiatement disponibles. Le prix du produit est formé de A + B, or seul A est immédiatement disponible. Donc pour acheter A + B, il faut faire appel au crédit. Et plus la production va croître et plus la dette va devenir pesante."
       

      B relatif à la production d’aujourd’hui sert à alimenter en rendre disponible B’ de la production d’hier, de sorte qu’est disponible à tout instant A+B’. C’est cela aussi solidarité intergénérationnelle.

       


    • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2009 18:33

      @ Christian B-R : les charges et autres prélèvements, ce que l’on désigne dans ce texte par B des productions d’aujourd’hui sont portés au crédit des boîtes noires - organismes de gestions - et au débit sont partés les B’ , des productions d’hier, sous forme de retraites, de rembursement de Sécu, etc. de sorte qu’est disponible à tout instant non pas A+B mais A+B’ . C’est cela entre autre, le mécanisme qui gère le solidarité intergénérationnelle, la sécurité sociale, les AF, etc.

      Et a priori : << B = B’ + epsilon >> ; et ce qui fait défaut ce n’est pas B mais epsilon. Sauf erreur, d’une certaine façon c’est cela le déficit. Où est passé la différence ? En cas de récession la réponse est évidente. En cas de croissance, je dirais qu’elle est sortie de notre économie. Et cela de plusieurs façons qu’il serait intéressant d’analyser.


    • lebonga 19 janvier 2009 15:16

      Je plussoie énergiquement !!!

      Bien que chez moi le lien ne soit pas accessible, je conseille à beaucoup

      http://www.zeitgeistmovie.com/

      Surtout l’addendum qui explique fort bien les "Modern Money Mechanisms"

      Le premier s’arrêtant plus sur les mythes qui nous dirigent...


    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2009 18:29

      J’ai du m’exprimer de manière confuse : je voulais dire que dans ce texte wiki auquel renvoie Christian B-R, il y a une grosse faute de raisonnement. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer dans mon commentaire.


  • herbe herbe 18 janvier 2009 16:52

    Affaire Madoff, encore une nouvelle piste ! :

    http://eco.rue89.com/plume-balance/2008/12/18/affaire-madoff-pour-largent-envole-voyez-chez-clearstream

    Comme quoi !

    Denis Robert était une sentinelle !


    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2009 09:18

      @ Herbe, bien entendu, ces 50 milliards ne se sont pas volatilisés. Ils sont passés par la moulinette ad’hoc et ressortiront le plus légalement du monde d’un de ces paradis fiscaux dans lequel ils sont entrés le plus discrètement dumonde : tout comme l’argent du crime ordinaire.

      Les paradis fiscaux sont des alcoves dérobées dans lesquelles l’argent criminel en habit de Mister Hyde quand il entre, échange compulsivement son costume contre celui de Dr Jekyll quand ils en sort.

      Dire que les Etats sont gérés selon les méthodes Madoff c’est absoudre le crime de Madoff et aussi grave que d’en appeler à l’insurrection : l’insurrection des prédateurs, autrement dit, de la haute trahison.
       
       smiley  smiley  smiley  smiley  smiley 


  • Christian-BR 18 janvier 2009 20:49

    Excellente précision, qui s’accorde tout à fait avec le lien que je donnais sur le wikisocietal, à savoir, qu’il existe effectivement une superstructure techno-financière occulte qui a pour objectif d’asservir les états et leur population, Denis Robert pour en avoir découvert leurs outils, en paye le prix fort, largué de plus par tous ses confrères.
    Vive la liberté, vive la démocratie !


    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2009 09:31

      Christian B-R répondez donc à ceci : dans ce texte wiki auquel vous renvoyez , il y a une énorme faute de raisonnement. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer dans un commentaire précédent.

      Il y est dit que dans un proces qui produit A+B, seul A est distribué. Autrement dit, ce texte présuppose que seuls les salaires net sont redistribués, et que pour absorber A+B il faut emprunter B.

      C’est une hérésie qui, loin de contredire le propos séditieux tenu ici par l’auteur, vient le conforter. En somme, ce texte hypocrite laisse entendre que l’Etat se livrerait à des pratiques sataniques avec cet argent prélevé sur l’activité économique ! Le B que ce texte "escamote" est redistribué : c’est ce qu’on appelle la redistribution !

      Décidément, certains économistes pensent avec les pieds ! On ne le redira jamais assez : l’économie est une chose trop sérieuse pour être laiséée entre les mains des économistes.


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