mercredi 4 mars 2009 - par John Lloyds

Les femmes et les enfants d’abord

Chute libre : baisse ininterrompue des bourses, des ventes massives qui devraient durer tout le mois de Mars, une inertie rivée sur les valeurs financières, pour lesquelles "Le marché attend d’être convaincu que le secteur financier américain sera soutenu et pas bradé". Les nouvelles du secteur font peur : chute de 70% du profit d’HSBC en 2008, pertes de 61 milliards d’AIG au 4° trimestre 2008, pertes de 58 milliards de Fannie Mae en 2008, la ronde des trous noirs poursuit son oeuvre.

Le secteur industriel est encore plus alarmant : dans l’automobile, c’est une chute de 32% en un seul mois des japonaises, près de 40% pour les américaines au seul mois de février, dont 53% de chute pour General motors et 48% pour Ford, 50% de chute en Espagne, et 13% en France, toujours pour le seul mois de février.

De source autorisée, "L’économie américaine traverse sa plus mauvaise passe depuis 50 ou 60 ans, alors il n’y a aucune raison pour que les actions montent". C’est même un déluge de calamités financières qui devrait s’abattre vers mi-mars : "I believe that the COMEX will default and the entire paper gold market will crash".

Selon Franck Biancheri, le dollar devrait s’effondrer d’ici l’été 2009. C’est également l’avis d’Igor Panarin, qui estime que "le déclin économique et moral déclencheront une guerre civile à l’automne prochain ainsi que l’effondrement du dollar". L’euro ne semble pas non plus promu à un meilleur avenir, comme l’atteste cette analyse de la Barclays : "Les marchés s’inquiètent donc de la hausse importante des engagements publics et de leurs besoins de financement courants dans un contexte où la liquidité est rare".

Le verdict de Paul Craig Robert est terriffiant : la situation actuelle serait soit le fruit d’une l’incompétence figée, soit le résultat d’un hold-up organisé destiné à rançonner le contribuable : "Soit les gens au pouvoir à Washington et la communauté financière sont totalement stupides, soit ils utilisent cette occasion pour redistribuer au secteur financier la richesse des contribuables, des actionnaires et des fonds de pension".

Difficile de penser que tous les spécialistes nommés par les gouvernements soient tous incompétents en même temps, ni que les mesures profondes qui auraient dues être prises se soient limitées au buffet à volonté et à la photo de famille du dernier G20, pour ne pas parler de l’immobilisme de 2008. Devant cette inertie organisée, il semble bien que ce soit l’hypothèse du racket qu’il faille retenir, et que ce racket va parvenir à son terme dans les mois, voire les semaines à venir.



88 réactions


  • morice morice 4 mars 2009 11:15

     ah, le spectre de la guerre civile hante énormément le net en ce moment... il est vrai aussi que des DECISIONS prises sur l’envoi de troupes pour réprimer les possibles émeutes font froid dans le dos : la police anglaise vient de lancer un commissariat sur roues qui est destiné à ça exclusivement, et ça fait jaser... un été chaud, titre le Telegraph ! ! summer of rage !!!


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 11:33

      "ah, le spectre de la guerre civile hante énormément le net en ce moment... il est vrai aussi que des DECISIONS prises sur l’envoi de troupes pour réprimer les possibles émeutes font froid dans le dos"

      Je pense que les émeutes sont déjà anticipées, et seront brutalement réprimées. Aux US, 9 mémos viennent d’être partiellement rendus publiques, relativement aux dispositifs déjà adoptés visant à éradiquer les libertés publiques. Tout semble avoir été parfaitement planifié depuis 2001.


    • Triodus Triodus 4 mars 2009 11:37

      @ l’auteur,

      Bonjour,

      Avez-vous des échos de dispositions particulières ou de préparatifs concernant la France ?
      Il me semble que le calme ne vas pas durer encore longtemps..
      Cordialement,
      T.


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 11:46

      Ce qui est inquiétant en France, c’est le silence radio (c’est le cas de le dire) des médias officiels, et le faux semblant d’un habituel train-train qui continuerait malgré quelques petites contrariétés des marchés. Alors que les sirènes devraient hurler sur tous les toits, les niaiseries habituelles nous sont servies sans complexe. Ceci me fait dire que dans peu de temps, nous allons avoir droit à un bon prétexte, genre l’ultra-gauche, pour serrer les vis liberticides d’un seul coup.


    • Kalki Kalki 4 mars 2009 12:30

      L’ultra gauche ou l’ultra droite (extreme droite) qui se fait passer pour la droite et qui pourrait déja etre au pouvoir ? Dans certains pays ?.


    • gaelec 4 mars 2009 13:49

      Je constate au fil des semaines et des commentaires, une évolution psychologique inquiétante, tant dans l’évolution de la crise finançière, que de ses conséquences sur l’économie réelle, tendant à un catastrophisme ambiant (que l’on observe même chez les politiques) et qui, se nourrissant l’un de l’autre, finiront par engendrer "le monstre" qui est en chacun d’entre nous.

      Revenons à la raison !


    • geko 4 mars 2009 14:00

      Pour cela Gaelec il faudrait que nos dirigeants fassent autre chose que renflouer les banques cad changer les règles du jeu ! Rappelez vous des déclarations de Lagarde nous disant que la France ne risquait rien ! pfff pathétique !

      C’est pour moi une entreprise de destruction des états nations qui est en cours sous nos yeux !


    • plancherDesVaches 4 mars 2009 14:28

      Bien écrit Geko.

      On peut même presque dire que la manipulation et l’hypocrisie sont allés BEAUCOUP trop loin.
      Un retour de manivelle, comme on dit dans mon métier.


    • gaelec 4 mars 2009 14:35

      @ geko

      Soit ! Mais raison de plus pour ne pas alimenter la chaudière en carburant. J’ai lu sur un autre article un commentaire qui recommandait le livre de Willem Reich, "Psychologie de masse et du fascisme". Ce livre est troublant de similitudes avec ce qui se passe aujourd’hui pour ceux et celles qui connaissent cette oeuvre car tout semble s’agglomérer pour conduire le monde vers un nouveau cataclysme.

      Pour les peuples cependant, une seule leçon est à en tirer. Ne jamais céder aux chants des sirènes et aux extrémistes de tous bords, tous partis politiques confondus.

      Zéro confiance, totale défiance et prendre le recul nécéssaire sur les évènements.


    • geko 4 mars 2009 15:05

      Il est marqué où que je cède au sirènes du fascisme ? j’ai lu et répondu à cet article très lucide d’Argoul ! Je ne cherche pas à alimenter la chaudière mais je ne vais tout de même pas mettre la tête dans un trou comme une autruche et nier la réalité on a ce qu’il faut à L’Elysée pour ça et c’est bien là que le bas blesse !

      On fait quoi maintenant, on organise une ronde et on se fait des bisous ? Vous savez que les nations disparaissent je trouve que c’est plutôt une bonne nouvelle ! La mauvaise nouvelle c’est ce qui nous attends derrière !


    • gaelec 4 mars 2009 16:09

      @ geko

      Mon commentaire est neutre geko, relisez bien, il n’y a aucune attaque contre vous.

      Bonne journée


    • gaelec 4 mars 2009 16:22

      Qu’ai je dis de si terrible qui me moinsse ?


    • geko 4 mars 2009 16:36

      Il y a un certaine impuissance à observer ce qui se passe sous nos yeux sans pouvoir rien faire qui rend un peu dingue ! Surtout quand l’histoire semble boucler vers les heures les plus noires de l’humanité !

      Ma réponse n’est pas spécialement à votre encontre !

      Le moinsage n’est pas de mon fait gaelec !


    • gaelec 4 mars 2009 17:12

      @ geko

      Nous sommes nombreux à ressentir cette impuissance, c’est pourquoi il est important d’éviter la contamination psychologique qui est redoutable en terme de déstabilisation. Seule la raison des hommes l’emportera, à la condition qu’elle prenne le pas sur la psychologie.


    • Traroth Traroth 4 mars 2009 19:26

      Contamination psychologique ? Ce qui se passe hors de notre portée EST terrifiant, et si on ne réagit pas, on va TOUT nous prendre. Il faut garder son calme, mais il FAUT se révolter !


    • gimo 4 mars 2009 21:39

      Une .. ! methode simple propre et légale a faire au lieu de rien faire.. !
       methode de la désobéissance civile


      Quand le grand rabbin d’Israël, Avraham Shapira, appelle les soldats israéliens à refuser d’obéir aux ordres de démantèlement des implantations juives de la bande de Gaza, voté à la Knesset, peut-on parler de désobéissance civile ?

      Quand Antigone, au nom de la tradition s’oppose à Créon, roi de Thèbes, pour donner une sépulture à son frère, s’agit-il de désobéissance civile ?

      Quand les objecteurs de conscience renvoyaient leur livret militaire, peut-on évoquer la désobéissance civile ? Tout acte d’opposition n’est pas assimilable à la désobéissance civile. Celle-ci obéit à certains critères.

      2.1 C’est une action politique

      Les actes visent à faire changer la loi. Dans une démocratie, c’est la pouvoir législatif qui seul change la loi. Dans l’Inde occupée par le colonisateur britannique, Gandhi voulait l’autonomie de son pays.

      2.2 C’est une action juridique

      L’action au niveau juridique ne doit pas être négligée, à chaque fois que c’est possible. En France, la défense des « désobéissants » peut prendre appui sur certaines dispositions juridiques.

      Il s’agit de faire prendre en compte un droit garanti par la constitution par les magistrats. C’est ainsi que le principe de précaution a pu être invoqué lors des procès pour fauchage de plants OGM. L’article 2 de la Charte de l’environnement affirme : « Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement. »

      François Roux, l’avocat des Faucheurs, invoque aussi « l’état de nécessité » défini par l’article 122-7 du code pénal : « N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »

      Même s’il est peu utilisé, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 autorise le droit de résistance à l’oppression : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

      2.3 C’est une action collective

      La désobéissance civile, du fait même de son objectif politique de promotion d’un projet pour la société, ne peut s’envisager que si elle rassemble un nombre plus ou moins important de protagonistes. Le fait qu’elle soit initiée par un petit nombre ne contredit pas ce caractère collectif car l’extension du nombre de participants est recherchée.

      2.4 C’est une action organisée


  • ZEN ZEN 4 mars 2009 11:45

    Je cherchais un article pour sortir un instant du pessimisme ambiant
    J’avais trouvé Piffart, qui m’a déridé

    Là, je suis servi ! smiley

    Blague à part , j’ai lu l’article de PC Robert ce matin, et ça ne rassure pas...
    La sérénité affichée d’Obama et sa façon de mettre toujours plus de charbon dans une chaudière à la limite de l’explosion me sidère...


    • Kalki Kalki 4 mars 2009 12:37

      Obama doit combattre l’inertie des Lobbys ( qu’il accepte finalement de laisser dans les couloirs politiques) l’inertie des con-citoyens concupiscent.

      Le changement en politique mettra plus de 5 ans.

      Il y a t’il un levier pour soulever le monde qui accèlère sa chute jusqu’a un point de non retour ?
      L’image est bonne, la masse et l’inertie du monde est ... difficilement surmontable.


  • iris 4 mars 2009 11:59

    je ne vois pas de grandes emeutes en france-les gens sont trop peureux et individualistes-
    regardez la dernière guerrre-il ya eu + de collabos que de resistants-
    si on arretait les restos du coeur -peut etre-
    l’argent ne s’est pas évaporé d’un seul coup-il est qq part - 


    • faxtronic faxtronic 4 mars 2009 12:17

      n importe quoi comme commentaire.... L argent s est evapore, car il est virtuel. Sans compter le reste du commentaire... edifiant de betise


    • bob 4 mars 2009 14:48

      @ Iris

      Commentaire d’un planque derriere son ecran qui exhorte autrui a se battre a sa place car il n’a ni le courage ni la force de le faire.
      Son commentaire sur la collaboration majoritaire des francais est d’une ineptie totale. Quelle a ete l’occupation de sa famille pendant cette periode ? Apres etude, il apparait tres souvent que ceux qui stigmatisent les collaborateurs sont les memes qui ont des ascendants au comportement douteux pendant la guerre.
      Quant a l’argent "qui est bien quelque part", il s’agit d’une analyse marxiste et donc obsolete de la situation. Si avec toutes les explications que vous pouvez avoir sur le net et ailleurs, vous en restez a cette analyse, c’est qu’il n’y a plus rien a faire pour vous.


    • iris 4 mars 2009 15:24

      combien de syndiqués en france ??
      Et ce n’est pas une manifestation d’un jour qui vas changer qq chose
      l’argent il yen a -allez vous promener sur les cotes d’azur et d’ailleurs -
      ce n’est pas encore la famine en france-
      et vous pourriez etre plus poli et moins sur dans vos commentaires-
      vous ne me connaissez pas ni ma famille qui ne fais partie ni de lélite ni du gratin-et qui a mangé à la soupe populaire pendant la dernière guerre-
      losrque l’on est pauvre -on a tendance se cacher et on a peur de tout -on veut etre invisible
      alors réclamer et manifester encore moins-et il faut de l’énergie pour cela-
      aller demander aux chomeurs ou aux gens qui vont au resto du coeur s’ils vont participer aux manifs



       


    • Traroth Traroth 4 mars 2009 19:42

      Ca n’existe pas, "l’argent virtuel". Pour prendre l’exemple des subprimes, si je (je étant ici une banque) vends mes créances (auprès de petits épargnants non-solvables) à des banques étrangères sous forme de titres, et que ces titres se révèlent au final sans valeur, puisque les épargnants ne sont pas solvables, j’ai toujours en ma possession l’argent que m’ont versé les banques étrangères que j’ai plumé. La valeur des titres a toujours été nulle, mais ceux qui les ont acheté ne le savaient pas. En ce sens, il y avait une valeur virtuelle, effectivement. Mais l’argent versé par ses acheteurs, est bien réel, lui.

      En l’espèce, les banques étasuniennes ont encaissé indûment des sommes faramineuses auprès des établissements étrangers, en vendant des titres sans valeur. Où est maintenant cet argent ? Il n’est clairement pas plus dans les caisses de ces banques non plus, et il a donc été distribué aux actionnaires.


    • bob 4 mars 2009 22:31

      Madame, monsieur,

      Mes propos font echos aux votres. Vous avez indument inclus tous les francais dans le meme sac en les qualifiant de laches. Je pretend le contraire. Le courage se montre dans les situations critiques et non pas derriere un ecran. Vous parlez de syndiques, pour ce que j’en connais, j’ai vu comment des gens qui se pretendaient altruistes se sont vite plies pour une misere ( telephone portable, promotion minable, congratulation paternaliste d’un directeur). Aussi pour le syndicalisme, vous comprendrez que je sois particulierement dubitatif.
      Vous parlez de l’argent sur la cote d’azur. Savez-vous ce qu’est le blanchiment d’argent ? Cet argent est pour majeure partie d’origine criminelle et d’origine etrangere. Si vous souhaitez aller le chercher vous vous retrouverez face a des russes armes de kalachnikov et de bazooka. Vous aurez au mieux une petoire demilitarisee. Je ne parle meme pas des appuis politiques qu’ils ont et qu’ils feront jouer.
      Vous justifiez neanmoins la raison pour laquelle les francais ne sont pas dans la rue : Ils ont tout a perdre : leur maison, leur nourriture, leurs loisirs.
      Vous parlez de vos ascendants qui ont mange a la soupe populaire pendant la seconde guerre mondiale, sachez que bon nombre de personnes ont ete dans ce cas la. D’autres n’avaient rien a manger grace aux bons offices des occupants, de leurs suppletifs et du marche noir. Aussi comprendrez-vous que le miserabilisme me laisse de marbre.


    • iris 5 mars 2009 10:28

      ce n’est qq un tout seul dans son coin qui peut organiser qq chose-
      les partis politiques ?? actuellement les politiques n’ont + de credit
      et je vois bcp de français moyens ou pas très aisés ne plus aller voter
      les riches ne sont pas tous russes ou etrangers-sur la cote et ailleurs résidences secondaires -et un certain train de vie -parfois bien superficiel-
      les vacances à la neige ont fait le plein -et ce ne sont pas tous des etrangers de la mafia-
      la lacheté de beaucoup -je l’ai vus dans ma vie professionnelle-allez trouver un témoin dans votre entreprise si il ya harcèlement moral, ou autres raisons popour vous virer-en tout cas dans les petites boites c’st dur !! alors mener un combat avec manif et grève -encore moins-les represailles ou autres sont certaines-
      et il ya bcp de pte et pme en france—pour les ent du cac 40 je ne connais pas trop mais j’imagine que la concurrence entre individus doit etre forte aussi-
      en province on peut s’en tirer si on a sa maison payée et un petit jardin-et si l’on fait par soi-mème-couture et bricolage-
      alors je ne vois pas de grosses émeutes dans les petite villes moyennes-
      mais je peux me tromper -
      et excusez moi si je vous ai choqué-
      dans ma famille il y bcp de misères et petits salaire et ils n’ont jamais été manifesté -et ils préfereraient mangé de spates et patates tous les jours plutot que réclamer-
      c’st idiot mais c’est comme ça-


       


    • bob 5 mars 2009 11:20

      Madame, monsieur,

      Vous avez parfaitement raison, nul, seul ne peut changer une societe. Il s’agit d’une affaire de groupe. Par contre, il est tout a fait possible de changer une partie infinitesimale de cette societe a notre niveau. Politiquement parlant par un vote coherent avec la politique voulu ( pensez-vous que quoique se soit de bon va sortir d’un individu lie au blanchiement d’argent ? (Sarkozy)), socialement parlant en n’effectuant pas d’actes d’hostilite vis a vis de son entourage voire en l’aidant ( cela ne coute qu’une fraction de son temps pour un resultat a long terme plutot positif), familialement...
      Vous parlez de francais qui ne vont plus voter ( une minorite d’apres les chiffres du ministere de l’interieur) mais ne pensez-vous pas qu’il y ait une raison a l’abstentionnisme ? le choix entre Royal et Sarkozy est-il vraiment un choix ???

      Je n’ai jamais dit que tous les riches etaient russes mais un tres grand nombre (de riches) est juste delinquant voire criminel. Tant que rien ne sera fait pour lutter contre cette engeance, tout le monde subira l’injustice que nous connaissons ( et qui n’a rien a voir avec le capitalisme, la bourse, le nationnalisme ...).

      Concernant la lachete, l’opportunisme et la lethargie d’un grand nombre ( comme vous l’avez dit " beaucoup") ne peut englober la totalite. La revolution francaise ne s’est pas faite avec l’aval de la majorite tout comme la resistance ou la collaboration a l’ennemi sous l’occupation. La majeure partie des francais ne pensent qu’a vivre leur petite vie en s’adaptant a leur environnement.
      En ce qui concerne le harcelement, je l’ai vecu pendant pres de 5 ans, j’ai tenu et les harceleurs sont partis ( pour la plupart vides pour incompetence). Comme quoi, il existe une justice immanente.

      Quant au choc de vos propos, il aurait ete plus grand, et plus negatif, s’il etait assorti de propos pour reformer la France en defaveur des francais ( nonobstant la couleur de leur peau) et c’est avec plaisir que je constate que vous etes quelqu’un avec qui on peut discuter.


  • K K 4 mars 2009 12:11

    En tout cas, dans l’industrie tout tourne au ralenti voire a l’arret total. On m’a demande d’avancer mes conges de mai a mars (bon il y a plein d’offres a prix casse donc ca va) dans l’espoir que l’activite repartira dans deux mois. Mais il n’y a rien de garanti. Tout le monde surveille les marches et se protege en esperant que les concurents cederont les premiers.

    La guerre civile ? Elle n’est pas encore trop probable. Mais c’est possible que des emeutes se declenchent si les futures manifestations previsibles tournent mal. Et la ce ne seront pas uniquement les banlieues qui seront concernees. Si trop de gens perdent tout espoir en l’avenir. ils estimeront qu’ils n’auront rien a perdre et cela sera un veritable baril de poudre.


  • noop noop 4 mars 2009 12:11

    Personnellement j’ai surtout l’impression :
    1 que la crise existe.
    2 que pour certains c’est l’opportunité de joué les super pompiers, regardez moi comme je suis fort, genre Sarkozy.
    3 que pour d’autres c’est le moment rêvé tant attendu, le grand soir à l’horizon, il est là on le voit, genre Besancenot.
    4 que pour d’autre c’est la certitude de faire de bonnes affaires... les Madoff & Cie par exemple.
    5 que pour le peuple ça va être l’occasion de se serrer la ceinture encore un peu plus fort.

    Après la terre tourne et tournera encore.

    Attali l’a dit "nous sommes en 1933" :
    http://www.dailymotion.com/user/noop/video/x8jvzh_attali-nous-sommes-en-1933_news
    Une déclaration qui est juste là pour entretenir le catastrophisme ambiant et qui vient donner raison aux 5 points ci-dessus.


  • Veilleur de Nuit 4 mars 2009 12:16

     Bonjour John Lloyds,

    Gigantesque corner ( financier) en passe de réussir et de squeezer tout, avec risque d’effet boomerang ?.

    (Au sujet du commerce) – Le monde a commencé par là, puisque Adam a vendu le paradis pour une pomme. Ca n’a pas été une fameuse spéculation, par exemple !

    Honoré de Balzac


  • ZEN ZEN 4 mars 2009 12:22

    C’est le système des assurances qui est gravement touché maintenant aux USA

    A lire dans Mediapart (extrait) :

    Les autorités américaines se sont portées, pour la quatrième fois depuis septembre 2008 et peut-être pas la dernière, au secours d’AIG qui a annoncé le 2 mars les pertes les plus importantes de l’histoire des entreprises américaines : 61 milliards de dollars au quatrième trimestre de l’an dernier. Pour l’année 2008, la perte frôle les 100 milliards. L’ancien numéro un mondial de l’assurance, dont l’action est tombée sous les 50 cents, a conservé une grande capacité d’influence à Washington. Mais cette fois, c’est la peur de le voir disparaître qui sert de levier.

     Selon le New York Times, AIG a fait circuler dans les cercles du pouvoir un document de 21 pages, titré : « AIG : le risque est-il systémique ? » qui annonce l’apocalypse au cas où la nouvelle administration américaine et la Réserve fédérale débrancheraient le système de survie artificielle alimenté avec l’argent du contribuable américain. « Une panique bancaire dans le secteur de l’assurance-vie et des retraites aurait un impact dévastateur à travers l’économie américaine », affirme ce document, qui rappelle que AIG a fait souscrire par les entreprises ou les ménages américains quelque 375 millions de polices d’assurances (vie et dommage), pour une valeur nominale de 19.000 milliards de dollars...."

     


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 12:56

      "AIG a fait souscrire par les entreprises ou les ménages américains quelque 375 millions de polices d’assurances (vie et dommage), pour une valeur nominale de 19.000 milliards de dollars"

      édifiant, en effet. Je ne connais pas le détail, mais s’il y a dedans des souscriptions avec sortie en capital, la disparition d’AIG ne sera rien d’autre que le hold-up des tirelires du particulier américain. Je pense que la petite fourmi qui a péniblement mis de côté quelques économies appréciera moyennement que le casino boursier lui les ait bouffé.


    • plancherDesVaches 4 mars 2009 13:40

      En attendant un éventuel renfloumment d’AIG, et comme toutes les sociétés d’assurances se ré-assurent entre-elles, nous allons voir nos cotisations exploser.
      En gros, il va falloir se passer d’assurances et faire comme l’ont toujours conseillé tous les libéraux, prendre des risques non couverts et non calculables...
      Rappelez-moi comment ils sont allés dans le mur... ???? Mouarfff...


  • LE CHAT LE CHAT 4 mars 2009 13:46

    Article interessant , John . Je regardais la redif de C dans l’air ce matin traitant du cas particulier du Japon , et c’est aussi la cata chez eux , avec des export à moins 47% en janvier , un taux de chomage qui va monter à 6% , du jamais vu , seule satisfaction pour eux , leurs banques crèveront en bonne santé , parce que les bulles immobilières et financières , ils ont déjà donné il y a 15 ans .... Et chez eux , avec un taux de natalité tendant vers 1 , aucun espoir de relance du marché intérieur.


    • gaelec 4 mars 2009 14:11

      @ Le Chat

      Vu également ! Pour une fois qu’il n’y avait pas les IKEA de la pensée que sont Marseille, Cohen,Touati et Barbier.
      Perso, j’ai également retenu et vérifié que l’indice NIKKEI valait 40 000 en 1980 pour 7200 aujourd’hui et que TOKYO valait autant que tous les Etats Unis.
      "IKEA de la pensée" étant une expréssion que j’ai lu sur Avox et dont j’ai oublié le nom de l’auteur mais je lui rends hommage pour cette pertinente description des quatres trolls cités ci-dessus.


    • LE CHAT LE CHAT 4 mars 2009 14:34

      @gaelec

      d’accord avec toi pour dire que certains squattent trop cette émission , comme aussi le spécialiste du monde arabe avec sa tronche en biais ! smiley


  • geko 4 mars 2009 13:52

    J’ai adoré le commentaire du professeur d’Harvard Dominique Moisi : "Le scénario proposé est un scénario catastrophe possible mais pas un scénario catastrophe probable" Autrement dit, selon lui, la probabilité que la catastrophe se réalise n’est pas nulle mais non significative ! En fait il n’en sait fichtre rien avouant juste avant que les américains ne savent pas où ils vont !

    En tous cas le LEAP n’est pas un cabinet obscure comme le prétend le philosophe dont les paroles sont dévoyées à la vente de son bouquin !

    Etant donné le communitarisme exacerbé qui règne aux USA, la possession d’armes (plus d’une par américain), leur addiction à la consommation, je penche pour un scénario probable !


  • Sébastien Sébastien 4 mars 2009 14:51

    La fin du monde est proche. Repentez-vous penitents !


  • loco 4 mars 2009 15:06

     La question de la panne du système est déja résolue : oui, c’est mort, le truc entier se prend les pieds dans le tapis.
     La question du pire, c’est à nous de la résoudre, en choisissant de mettre en place de nouvelles solidarités pour amortir le passage à l’hibernation de la consommation, au lieu de partir dans des affrontements contre quoi, contre qui, mais surtout pour obtenir quoi, venu d’où ???????


    • Triodus Triodus 4 mars 2009 15:18

      Une chose est sûre : rien ne viendra d’en haut, à part misères sang et larmes.

      Il se peut que nous ayons à devenir des pionniers.

      Il se peut aussi qu’en haut, on prendra bien à coeur de nous en écarter, en poussant justement à des affrontements fratricides, délétères et stériles.

      Il sera très difficile de ne pas s’y laisser mener, je le crains.


  • verbre verbre 4 mars 2009 15:33

     A quoi nous servirait de céder à l’appel de la violence généré par tous ces "responsables" que ça arrangeraient bien d’être dédouané par une "guerre civile" ?
    Puisque nous allons tous réaliser que nous n’avons plus besoin d’eux, ils se trouvent inconsciemment un avenir venant de leur passé : des guerres, pour justifier leur position.

    Il faut s’attendre au pire, mais et surtout au meilleur, n’est-ce pas d’espoir que l’humanité se grandit ?
    Ce qui va arriver donnera à chacun l’occasion d’être confronté à ses actes.

    Alors lorsque il n’y aura plus d’argent, il faudra se remettre à être ensemble.
    Et pour une fois ne pas céder à la peur et nous entre-tuer.
    C’est une occasion.
    C’est une question de choix. smiley


    • Marco Marco 4 mars 2009 16:06

      On dirait du Cespedes smiley


    • gimo 4 mars 2009 22:13

       Une .. ! methode simple propre et légale a faire au lieu de rien faire.. ! je le repète (’est  urgent
       methode de la désobéissance civile


      Quand le grand rabbin d’Israël, Avraham Shapira, appelle les soldats israéliens à refuser d’obéir aux ordres de démantèlement des implantations juives de la bande de Gaza, voté à la Knesset, peut-on parler de désobéissance civile ?

      Quand Antigone, au nom de la tradition s’oppose à Créon, roi de Thèbes, pour donner une sépulture à son frère, s’agit-il de désobéissance civile ?

      Quand les objecteurs de conscience renvoyaient leur livret militaire, peut-on évoquer la désobéissance civile ? Tout acte d’opposition n’est pas assimilable à la désobéissance civile. Celle-ci obéit à certains critères.

      2.1 C’est une action politique

      Les actes visent à faire changer la loi. Dans une démocratie, c’est la pouvoir législatif qui seul change la loi. Dans l’Inde occupée par le colonisateur britannique, Gandhi voulait l’autonomie de son pays.

      2.2 C’est une action juridique

      L’action au niveau juridique ne doit pas être négligée, à chaque fois que c’est possible. En France, la défense des « désobéissants » peut prendre appui sur certaines dispositions juridiques.

      Il s’agit de faire prendre en compte un droit garanti par la constitution par les magistrats. C’est ainsi que le principe de précaution a pu être invoqué lors des procès pour fauchage de plants OGM. L’article 2 de la Charte de l’environnement affirme : « Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement. »

      François Roux, l’avocat des Faucheurs, invoque aussi « l’état de nécessité » défini par l’article 122-7 du code pénal : « N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »

      Même s’il est peu utilisé, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 autorise le droit de résistance à l’oppression : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

      2.3 C’est une action collective

      La désobéissance civile, du fait même de son objectif politique de promotion d’un projet pour la société, ne peut s’envisager que si elle rassemble un nombre plus ou moins important de protagonistes. Le fait qu’elle soit initiée par un petit nombre ne contredit pas ce caractère collectif car l’extension du nombre de participants est recherchée.

      2.4 C’est une action organisée


  • djib 4 mars 2009 15:41

    Dans le cas probable (ou possible) d’une guerre civile, ce qui me fait vraiment peur c’est de me demander quelle va être la bannière que vont brandir les différents camps.
    C’est là à mon avis que l’on va comprendre tous les mouvements de radicalisation de la religion dans nos nations civilisés.
    Si le monde financier s’écroule, le monde "spirituel" ne sera que trop content de ramasser les morceaux. Il serait peut -être temps de commencer à fonder une union international des athées.
    pendant qu’on dort le dimanche matin, il vont prendre le monde.


    • plancherDesVaches 4 mars 2009 16:22

      Et, si je ne m’abuse, mais la religion et moi, ça fait deux..., c’est grâce à la religion (qui a interdit le travail le dimanche) que nous pouvons faire la grasse mat’.
      Mais vous avez raison, religion ou... fachisme.


    • la_gata la_gata 5 mars 2009 01:02

      tout a fait d’accord avec toi ...


  • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 4 mars 2009 16:08

    Bon jour John,

    "Soit les gens au pouvoir à Washington et la communauté financière sont totalement stupides, soit ils utilisent cette occasion pour redistribuer au secteur financier la richesse des contribuables, des actionnaires et des fonds de pension".

    Il y a peut-être une troisième possibilité : c’est que tout ce beau monde soit, depuis les années Regan, au moins, simplement aveuglé par son idéologie.
    Ce qui frappe le plus lorsqu’on discute avec des schizophrènes pathologiques (lorsqu’ils sont dans leur phase lucide), c’est leur grande intelligence et leur fantastique puissance logique... à tel point, qu’au bout d’un moment, on finit par se demander si ce n’est pas nous-même qui sommes fous.
    Ils se sont bâti tout un monde, parfaitement structuré, sans aucune faille logique et affective... mais sur des bases qui, elles, sont complètement fausses. Il faut donc continuellement retourner à la genèse de leur construction mentale pervertie (dans le sens psychiatrique du terme) pour les comprendre et garder la distance thérapeutique nécessaire à tout acte de soin.

    Pour l’idéologie, c’est un peu la même chose... sauf qu’elle n’est pas, elle, pathologique... tout du moins jusqu’à un certain point. Les “gens du pouvoir actuel” ne sont peut-être ni totalement stupides ni complètement des banksters (ou alors en minorité), mais simplement, dans leur immense majorité des personnages à la structure psychologique rigide et enfermée.
    Qu’ils veuillent faire le monde à leur image -c’est à dire une prison- ne serait pas, alors, le fruit d’un complot planifié de longue date, mais la simple extension naturelle de leur fantasme dans le monde réel. Il semblerait bien que le monde soit tenu dans et par la main invisible non pas du marché, mais d’une terrible secte : la secte des néo-cons-libéraux incapables de remettre en question leurs représentations figées d’un monde qui, lui, est en évolution constante.
    C’est Krishnamurti qui disait : “La vérité, c’est de savoir s’adapter à ce qui est... et ce qui est change constamment.” Je ne sais pas si c’est tout à fait vrai, mais en tout cas ça à le mérite de mettre le "mouvement" (dans les sens psychologique du terme) au centre de la vérité.

    Les idéologues du libéralisme sauvage m‘ont toujours fait penser aux communistes dans les années 70 : enfermés dans leur idéologie binaire.
    A partir de là, effectivement, comme vous le décrivez souvent dans vos autres articles, on assiste à une montée en puissance d’une “folie” qui construit en permanence un étage supplémentaire pour tenter de contrecarrer le fragile équilibre de l’étage du dessous, lui même déjà fragilisé par son autre étage du dessous : la tour de Babel version psy. Et cette “folie” est destructrice. Destructrice de liens sociaux, de liberté, de ternarité dans les rapports humains, de santé, de biodiversité, d’intelligence du réel... pour nous amener, comme toutes les folies, à la guerre.

    On ne marche pas à l’extérieur de nous... on marche en nous-même.


    • plancherDesVaches 4 mars 2009 16:17

      Effectivement. Et le hasard faisant bien les choses, je viens de trouver ça dans un autre article pour appuyer et compléter vos dires :
      http://www.telerama.fr/idees/paul-jorion-pire-qu-une-crise-economique-c-est-une-crise-de-civilisation,35224.php

      Ca vient de télérama, mais c’est tout de même de Paul Jorion.


    • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 4 mars 2009 16:54

      Oui, excellent article ! A lire...


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 17:32

      Je ne pense pas qu’il faille retenir cette troisième possibilité, bien qu’il soit légitime de la poser en hypothèse. Quand on suit l’évolution des modifications juridiques depuis le 11 septembre 2001, du patriot act jusqu’au "stategic shocks" publié par l’armée (survoler aussi les 9 mémos récents), on se rend compte que tout est déjà mis en place depuis longtemps pour contenir émeutes et/ou guerre civile.

      On retrace sans problème une préméditation, depuis 2001, qui laisse penser que les néo-cons savaient pertinamment à l’époque qu’une croissance infinie dans un monde aux ressources finies est une hérésie. Cette lente préparation de l’arsenal juridique destinée à basculer en régime militaire intra-muros n’était destinée qu’à la conservation des privilèges, l’administration américaine sachant parfaitement que la doctrine libérale, tout-au-moins la version dérèglementée, était parfaitement foireuse.


    • la_gata la_gata 5 mars 2009 01:31


      On retrace sans problème une préméditation, depuis 2001, qui laisse penser que les néo-cons savaient pertinamment à l’époque qu’une croissance infinie dans un monde aux ressources finies est une hérésie

      ça vient de beaucoup plus en arriére.. je me souviens que on parlait deja au debut des années 80 , quand j’etais étudiante d’agronomie ... et on envisageait des solutions , que malhereusement presque aucun gouvernement des pays dites developpés a mis en pratique ,
      a dire vrai c’est fait tout le contraire , ici en Europe sont tombés dans les monocultures, surconsommation , pollution , dependance du pétrole , et j’en passe des autres ,
      deja ici que vous etiez plus à l’aise avec vos besoins vitales satisfaites auriez pu penser , pendant que les autres etaient , et sont encore , en train de avoir un minimum de confort , ( eau potable electricité nourriture et un toit pour tous )
      mais bon le capitalisme a outrance est devenu la régle et ce qui a ete fait a ete fait , et tant pis . manteinant on est tous dans la m ... 
      comme disait quelqu’un plus haut le comble serait tomber dans un retranchement ideologique et guérres dans la place de apporter a la solution ..
      mais malheureusement l’histoire nos preuve que la plupart du temps il faut espérer le pire suite aux époques de crise


  • Muadib 4 mars 2009 17:04

    Je ne partage pas vraiment le catastrophisme ambiant et cela pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, je pense que les chutes impressionnantes actuelles au niveau des chiffres des entreprises doivent être comparés aux bénéfices monstrueux qu’ils ont obtenu auparavant.
    La bulle leur a permis de jouer sur un effet de levier conséquent ( notamment au niveau bancaire, mais pas uniquement) qui leur permettait d’afficher des rendements à deux chiffres et tout les dividendes qui vont avec.
    Désormais, c’est l’heure du décrassage et du dégonflement.
    Terminé les fusions à tout va, les investissements sur un marché inconnu et autres prises de risques inconsidérées.

    Les pertes actuelles au niveau bancaire sont le signe qu’il y a amortissement des actifs "pourris" et ré-évaluation à des valeurs plus correctes Ca fait mal sur les comptes mais cela ne remet pas en question la rentabilité propre de l’entreprise, d’où mon deuxième point.

    Les activités banquaire de base sont saines et ne souffrent guère, pour l’instant, de la crise économique. Avec l’instabilité des marchés boursiers, les investissements se font principalement sur des produits plus "safes" (compte d’épargne, obligations,...) en attendant que l’orage passe.

    La crise est réelle, et elle va faire mal. C’est un fait.

    Tout un pan du système va si pas disparaitre du moins considérablement se réduire, je parle bien entendu de certains types de produits dérivés.
    Il semblerait que la politique bancaire fassent désormais bien plus cas de la gestion de risque ce qui devrait éviter une nouvelle crise de ce type à l’avenir.

    Car entendons-nous bien...Si ces produits dérivés ont vu le jour, ils n’auraient eu aucun intérêt s’il n’y avait aucun acheteur.
    Et il aurait dû n’y avoir aucun acheteur (du moins pas des acteurs institutionnels et non-spéculateurs) pour des produits aussi opaques, aussi "artificiels" et dont l’utilité pour la répartition du risque ( car il faut tout de même rapeller que l’idée général derrière ce genre de dispositif se situe dans une meilleure répartition du risque pour celui qui assume le crédit...Du moins, cela aurait dû être l’idée générale...) fut proche de zéro.

    Comment une banque peut-elle investir dans un produit dont elle ne connait ni la mathématique financière sous-jacente, ni la manière dont il est construit, ni le sous-jacent exact qui le concerne...d’autant plus sur un marché des produits dérivés qui a une tendance sérieuse à l’illiquidité (dans le sens où la dynamique achat-vente reste assez figé) ?
    Comment une banque peut-elle créer ce type de produits et les faire acheter par un autre de ses départements...qui a lui-même emprunté à la banque au taux transfert ? ( Cfr cas UBS...Un véritable exemple de ce qu’il ne faut pas faire en matière de gestion de risque)

    Je pense qu’on sous-estime grandement les facteurs d’incompétence et de crise de l’information.

    On peut malgré tout espérer que cette leçon serve à recentrer les banques sur leurs fonctions premières et à voir disparaitre une bonne fois pour toute ce mélange hybride avec la banque "affaire".
    Une banque n’a pas pour rôle de jouer au trader et au spéculateur sur les marchés.
    Elle doit permettre l’épargne et le crédit.
    Elle doit évaluer son profil de risque.
    Elle doit investir en fonction et se couvrir.

    Tout le reste, c’est du casino. Et la banque n’est pas le casino.



    • plancherDesVaches 4 mars 2009 17:30

      Et j’avais entendu, il y a 2 ans, un économiste dire : "n’achetez pas ce que vous ne comprenez pas...."
      Là, en l’occurrence, les banques ont acheté des produits de grands établissements aussi "fiables" qu’elles.

      Concernant votre refus du pessimisme, le "souci" est que les dividendes ont déjà été redistribués aux actionnaires. (voir l’article : voyage au pays de la crise) et qu’elles n’ont donc plus l’argent qui aurait dû rentrer dans les caisses pour simplement vivre au delà de leur fond propre.
      Cela explique, bien sûr, les sommes énormes qu’elles sont obligées de demander aux états.

      Hors, le premier état de moyenne importance qui craque, comme l’Islande, entrainera une vague de panique qui empêchera aux autres d’emprunter et les obligera à VRAIMENT accélérer la planche à billet.
      Et on obtient une situation comme celle de l’Allemagne en 1933. Qui deviendra trés vite mondiale.
      Le pied.


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 17:58

      Muadib, il y a une quinzaine d’années, j’ai bossé chez un broker à Paris, je me souviens des clotures de bilans : des facturations bidons qu’il fallait émettre quelques jours avant cloture, et régularisées les semaines suivantes par des compensations comptables bancales. L’année suivante, les montages empiraient, car il fallait présenter aux actionnaires un meilleur bilan. La boite a evidemment fini par se casser la gueule, mais en attendant tout les salariés s’en foutaient plein les fouilles (moi y compris, même si c’était à un niveau moindre).

      je connais mal les montages financiers qui se sont developpés depuis, mais il semble que tout a été mis en oeuvre pour en faire de véritables usines à gaz bien opaques, que plus personne ne comprend si ce n’est leur inventeur avec une poignée d’initiés, montages avec des effets de levier de fous. Plutôt que de poursuivre leur métier véritable, qui était l’aide aux entreprises, les banquiers se sont rémunérés sur des bilans qui n’avaient aucune existence réelle, mais qui justifiaient des primes faramineuses. Tout en sachant que le jeu aurait une fin. Le problème, c’est que maintenant les comptabilités sont là, et les factures doivent être payées.


    • Muadib 4 mars 2009 22:32

      Au niveau des montages, ils ne sont pas en soi compliqué.

      La manière dont ces produits dérivés sont construits est diaboliquement simples ( Lire "UBS, les dessous d’un scandale", une très bonne vulgarisation des dits produits).
      J’assimile cela à un boucher qui coupe en tranche le jambon du crédit...
      Il décide ensuite que certaines tranches sont moins spéculatives que d’autres car elles seront remboursés en première en cas de problème.
      Et ainsi de suite jusqu’aux tranches les plus spéculatives.

      Arrivent alors les agences de notation qui font confiance aux dires de la banque "affaire" qui a fabriqué ces produits...Pourquoi diable ne pas leur faire confiance ? hein ? Franchement ?
      Du coup, les meilleures tranches sont cotés AAA, et les plus basses BBB ou autres joyeusetés.
      Du coup, on se base sur ces notations pour définir le risque de défault de ces produits.

      Et dans le cas AAA, cela équivaut à des obligations d’état. Safe de chez Safe.

      Du coup, on en prend des tonnes, on fait grossir le bilan, et on augmente artificiellement le rendement en jouant sur les ratios de solvabilité dont le calcul se faisait en "pondération du risque" ( là encore, une connerie majeure lorsqu’on laisse ce calcul à ceux là même...qui sont concernés par ce dit calcul).

      Oui mais voilà, lorsque le jambon est un peu malade, cela passe encore...Mais la bactérie se propage...La tranche AAA porte sur le même jambon que la tranche CCC ultra-spéculative...Correlation nous voilà !
      La bulle explose.
      Les tranches AAA ne valent plus rien.
      Les agences de notation se réveillent et balancent tout ca en actifs pourris.
      Tout le monde panique...


      Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.


      Tout le monde sauf quelques traders futés qui ont senti venir le retournement du marché début 2007.

      Mais si le département risque avait fait son travail...Il aurait directement compris que les outils mis en place n’empêchaient pas que les différentes tranches étaient plus qu’artificielles. Que le sous-jacent concerné était le même et qu’en cas de problème, il y avait très peu de marge pour protéger les tranches supposées "sûres".

      Et le bon sens aurait aussi dû jouer rapidement...Un produit qui offre un très haut rendement pendant x années ne peut pas avoir le même niveau de risque d’une obligation d’état.

      Les factures doivent être payées en effet.
      Mais je pense que celles-ci s’étaleront plutôt dans la durée et que l’effet de cette crise sera résorbé par les banques petit à petit en jouant sur leurs activités fiables pour payer les pots cassés.
      On peut le regretter, mais c’est cela ou la faillite du système.

      Je doute personnellement que la faillite du système soit une solution. Mais sait-on jamais ? smiley



    • John Lloyds John Lloyds 5 mars 2009 12:44

      "Mais je pense que celles-ci s’étaleront plutôt dans la durée et que l’effet de cette crise sera résorbé par les banques petit à petit en jouant sur leurs activités fiables pour payer les pots cassés."

      Pas si le dollar s’effondre, ce qui a toutes les chances d’arriver

      J’ai bien aimé le Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa smiley


  • FYI FYI 4 mars 2009 17:21
    				 				Londres craint un réflexe rooseveltien chez Barack Obama 				 				

    Un article paru dans le Sunday Times du 22 février déplore que l’équipe d’Obama n’écoute plus Londres et refuse de soutenir les efforts britanniques pour mettre en place une dictature financière mondiale, lors du sommet du G-20 à Londres, le 2 avril prochain. L’article cite Lord Malloch Brown, qui reconnaît que Gordon « Brown a eu du mal à persuader Obama de "s’intéresser" à son ambitieux plan pour le sommet du G-20 ». Un autre responsable britannique, resté anonyme, se plaint de devoir « lutter pour obtenir ne serait-ce qu’une réponse à nos appels ».

    Après avoir prétendu, à tort, que la nouvelle administration refuse de suivre les ordres britanniques, trop préoccupée par sa politique interieure, les auteurs lâchent le morceau. Les diplomates britanniques, écrivent-ils, « avertissent que le sommet ne doit pas être une répétition de la réunion de Londres de 1933, convoquée pour s’accorder sur les réponses à apporter à la Grande dépression. Franklin Delano Roosevelt, le Président des États-Unis, n’y assista pas, envoyant à la place un message radio, dans lequel il enguirlandait les autres responsables internationaux pour ne pas avoir les bons remèdes à la crise. »

    Le journal britannique ajoute qu’il y a de plus en plus de « doutes sur l’avenir de la "relation spéciale" historique entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Contrairement à ses nombreux prédécesseurs anglophiles, Obama a clairement expliqué que l’avenir de l’Amérique s’inscrit dans ses relations avec les économies émergentes d’Asie. » Toutefois, Gordon Brown était ravi d’être le premier dirigeant européen à rencontrer le Président des Etats-Unis.

    Il aurait pu rappeler à ses lecteurs que peu avant son entrée en fonctions, Barack Obama avait fait retirer le buste de l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill – ennemi juré de Franklin Roosevelt – du Bureau ovale, où il était resté durant les huit années cauchemardesques de la Présidence de George Bush Jr. Comme l’avait précisé Times Online à l’époque, il le remplaça par « un buste d’Abraham Lincoln, l’un des nouveaux héros du Président ».

    « M. Obama a peu manifesté de cette anglophilie qui portait ses prédécesseurs à parsemer leurs discours de citations de Churchill », remarqua le quotidien londonien. « Au contraire, on a insinué qu’il avait de bonnes raisons de mépriser l’ancien Premier ministre. »

    En effet, en 1952, Churchill avait déclaré l’état d’urgence au Kenya, y envoyant des troupes pour écraser la révolte des rebelles Mau Mau, que les Britanniques avaient eux-mêmes orchestrée. Le grand-père d’Obama fut l’un des nombreux Kenyans détenus sans jugement et torturés par les Britanniques.


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 18:33

      A noter que l’ordre du jour, dans cette réunion Obama-Brown, est la crise financière et les questions de sécurité ; ça en dit long ...


    • aperikub aperikub 5 mars 2009 01:19

      Tiens ca me rappelle un passage sur l’Europe dans "Le Grand Echiquier" (The Grand Chessboard) de Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du President Jimmy Carter, et aujourd’hui éminence grise d’Obama.

      Publié en 97, ce bouquin m’avait fait l’impression d’etre un monument d’arrogance amécaine. Car le sujet du livre porte sur les stratégies à adopter pour parvenir à la domination mondiale par les Etats Unis. Tel que.

      Je l’ai relu l’an dernier, et je me suis rendu compte que ces stratégies ont été appliquées à la lettre (avec quelques exceptions dues à l’intermède neo-conservateur), et que tout ou presque s’est passé comme prévu.

      Bref pour en revenir Brown-Obama, Brzezinski écrit en gros que le veritable axe géostratégique en Europe se partage entre l’Allemagne et la France. Le royaume Uni, bien qu’important, est dans la périphérie. Pour assoir sa domination sur l’Europe, les Etats Unis doivent impérativement "gagner" la France ET l’Allemagne, car l’une peut toujours contrebalancer l’autre.
      Le plan est d’utiliser le Royaume Uni comme plateforme, pour ensuite les jeter comme une vieille chaussette, et de chouchouter la France et l’Allemagne. C’est ce qui semble se passer en ce moment.

      Rien de tel qu’une crise économique mondiale pour faire tourner les tables.


    • geko 5 mars 2009 08:57

      ..Et de constater que l’américano hongrois de l’Elysée a dézingué l’entente franco allemande en 2 coups de cuillères à peau !


  • foufouille foufouille 4 mars 2009 17:54

    en france aussi, la lutte contre la gueurre civile se prepare
    l’armee, les RG et certains corps de la gendarmerie/police s’entraine a la guerilla urbaine depuis des annees
    ainsi qu’aux problemes lies en cas de crise economique grave

    la dictature est en marche
    va falloir decouper les pieds de chaise et aller devalise le rayon "desherbants" aini que le "tue fourmis"
    et aussi stocker desodorisant, petards scotch et papier


    • Triodus Triodus 4 mars 2009 18:36

      Si ça fait des années qu’ils s’entraînent, c’est pas si inquietant que ça.. ça fait bien des années qu’on vit sous ’vigipirate’..

      Par contre, si ça s’intensifie depuis quelques mois, ou alors que de nouveaux dispositifs apparaissent, alors là..


  • grangeoisi grangeoisi 4 mars 2009 17:56

    C’est quand la fin du monde ? Ha ! Notre expert ne nous le dit pas !


  • TALL 4 mars 2009 17:56

    Salut Johnny
    C’est pour mon rapport du mercredi à la Défense
    Z’ont pas vraiment l’air de vouloir dépaver les rues pour l’instant, hm ?
    Bon alors je coche la case "c’est calme"

    A + smiley


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 18:12

      Salut Tonton,

      Tu vas te régaler en mars, y aura tellement à acheter que ton agent de change n’arrivera plus à suivre. Au pire, si t’arrives plus à fermer ton coffre-fort avec tes actions, tu pourras toujours en tapisser les pièces de la belle-doche, les aristos aiment bien se vautrer dans les titres. Dans quelques années, je t’en racheterai, mon gamin fait la collection des emprunts russes smiley


    • TALL 4 mars 2009 19:01

      hé hé ...
      trop tard pour la tapisserie, j’ai déjà réservé le mur de ma salle de gym au bêtisier d’avox de fin d’année
      tu me feras un petit autographe ?
      c’est pour mna nièce, elle adore tes lunettes d’agent secret smiley


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 19:12

      Ah tu me déçois là, tonton, rien n’est de moi, ni les lunettes, ni la tête, ni le personnage, ni même les opinions smiley tu avais déjà compris pour l’humour du nom, bon début mais tu peux mieux faire. Allez, c’est qu’un jeu, fais pas la tête.


  • TALL 4 mars 2009 19:34

    faire la tête ? moi le futur milliardaire ?
    je vais peut-être racheter Cybion, tiens ... le dossier est à l’étude


  • morice morice 4 mars 2009 21:39

     de l’eau à votre moulin, John...


    • Triodus Triodus 4 mars 2009 21:45

      Et nous, on a pas prévu quelque chose aussi, juste au cas où.. ?


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 22:26

      Merci Morice, j’avais vu ce lien sur infowars. De l’eau à mon moulin, ça va être tout simple, il suffira de surfer sur l’actualité, ceux qui prenait mes articles pour des délires, on va plus les revoir beaucoup smiley Tu as vu, Morice, l’actualité au Mexique aujourd’hui ? Les gangs ont quasiment pris le contrôle du pays. Tu as vu aussi le dernier article de Panarin, il prévoit la loi martiale aux US cette année.

      @Trodius
      Chez nous la législation contient déjà le cas de figure, pas besoin de modif.

      Il y a :

      ce dernier est prévu par l’article 36 de la constitution, et peut être prorogé au-delà des 12 jours de l’état d’urgence par le parlement. Il est prévu pour "les cas de péril imminent pour la sécurité intérieure ou extérieure"

    • morice morice 5 mars 2009 11:30

       au mexique, il y a plus intéressant dans l’immédiat, John... quelqu’un y prépare un coup médiatique... bien organisé, avec des gens connus... dans le casting !


    • viking 5 mars 2009 12:17

      Panarin n’émet qu’une opinion. Il ne prouve aucune de ses affirmations. L’info ne vaut donc strictement rien. Il faudra encore attendre que la situation sociale se dégrade ou que des Etats fassent cessation pour savoir ce que fera Obama pour maîtriser 305 millions d’habitants. 


    • John Lloyds John Lloyds 5 mars 2009 12:57

      @Morice
      Oui, les 95 ans de taule réduits à 60 ans, on voit venir ça gros comme une barraque, c’est Betancourt Bis, la parade médiatique colombienne revue à la sauce mexicaine. Dans le registre du Sarko show, je préfère les balles 9mm par la poste, comme ils ont foiré l’ultra-gauche et le pétard mouillé à Haussmann, il nous la retente version corbeau obscur capable à lui tout seul, en Zorro moderne, d’éradiquer un gouvernement. ils sont assez mauvais en France, devraient aller prendre des cours chez les néo-cons smiley

      @Viking
      Personne ne peut rien prouver, bien évidemment, ce ne sont que des faisceaux de probabilités, en bien sûr des probabilités de 80 ou 90% ne font jamais 100%.


  • ddacoudre ddacoudre 4 mars 2009 22:00

    bonjour lloyds

    quand la monnaie était indexé sur l’or, l’argent avait une limite physique. depuis l’abandon de sa référence historique l’argent dépend des acteurs privé et public, et peut être ajusté en fonction des circonstences politiques, puisque sa seule frontière est dans notre cerveau.

    certains acteurs privés ont failli ils faut en tirer les conséquences poliiques, il faut que les états reprennent la main pour assainir le marché financier pour qu’il reparte sur des bases nouvelles.

    là où les les conséquences se répercutent sur l’économie réelle il faut couvrir les pertes là où elle ne concerne que des situations de priviliégiés sans liens direct avec le réel il faut laisser exploser les bules.

    si cette garantie de l’état exige des masses monaitaires, il faut que les banques centrale émettent la monnaie necéssaire sous le contrôle des états, sans passer par le marché des obligations. une opération délicate, mais plus sure pour redonner confiance à l’économie réelle.

    cordialement.


    • John Lloyds John Lloyds 4 mars 2009 22:38

      Le problème a été analysé par les plus grands spécialistes, les solutions sont données déjà depuis des mois, voire des années pour ceux qui avaient anticipé la crise. Je pense qu’on n’en est plus là. Je pense qu’il y a une volonté délibérée de ne rien faire, et que le clash imminent a été voulu.


  • gimo 4 mars 2009 23:03

     Un cours d’ économie en cinquième "" la dilution des illusions ""


    ce qui a fait le succès des actifs toxiques a la revente c’est la prise de risque diluée
    à petite dose dans des paquets cadeaux ( réassurance réréassurance) du risque)
     le hic c’est d’avoir inonder la planète de cette oblation 

    mais le mal vient et / était prévisible quant on vous donner un crédit à2% à la fin du variable 3 années
    sont à 15% il est normal que les gens ne peuvent plus payer et c’est dans un grand nombre à
    la fois et c’est l ’effrondrement inévitable des prix ko (des maisons)
    donc taux variable escroquerie les banques elle sont t tombées dans le propre piège
    un enfant de 13 ans . !!le sait  !! à force de tirer sur une corde elle fini par casser



    • gimo 5 mars 2009 08:24

      Ceci explique que ma pensée va plus vite de mon grimoire
      à bien des égards
      révérence nest point favorable pour voir
      qui pour ma personne delègue une entrave
      sur l’ obligation d’étre un esclave
      de rosser de la sorte mon clavier
      ce qui me met souvent sur mon agacé
      en le déplorant le premier
      sans rancune
      dû à ma plume (gimo )


  • Emmanuel Aguéra LeManu 5 mars 2009 05:04

    Cher John,
    Vous ne seriez tout-de-même pas en train d’insinuer qu’une crise économique se profile à l’horizon ?
    ci dessous extrait l’excellent commentaire d’un agoravoxien éclairé qui nous faisait il n’y a pas longtemps profiter de sa vision d’une crise économique :
    "Nos yeux s’ouvriront-ils lorsque nos sphincters auront des toiles d’araignées et quand le prix de vente d’un appartement ne suffira plus à acheter une baguette de pain importé d’Inde qu’il faudra faire plu de 5 heures de queue pour obtenir ;
    c’est ça une crise, mais tant que Renault n’aura pas déposé le bilan on comprendra pas."
    (contexte)


    • John Lloyds John Lloyds 5 mars 2009 11:54

      "Vous ne seriez tout-de-même pas en train d’insinuer qu’une crise économique se profile à l’horizon ? "

      Une crise économique ? Non, il y en a eu quelques unes, de crises économiques, ces 30 dernières années, pas de quoi fouetter un chat. Là, ça va être l’implosion de l’occident.


  • jjwaDal marcoB12 5 mars 2009 08:43

    Un petit article pour alimenter votre humeur pessimiste.
    It’s far too late and things are far too bad for... pessimism.


  • lineon 5 mars 2009 09:31

    les femmes et les enfants d’abord ? Ca se dit quand on a des chaloupes de secour, dans le cas present y a pas de chaloupes. J’ai pas d’actions pas d’économies, pas propriétaire, pas de dettes alors j’m’en fous. On a laissé les imbéciles penser a notre place trop occupés a assouvir notre soif d’individualisme et de confort. la croissance infinie ? il ne fallait pas y croire mais c’était tellement plus facile. Pour ce qui est de la france de 1940 a 1945, je ne traite personne de collabo, mais en 1944 au début de l’année il n’y avait que 600 000 a 7OO OOO résistants A la fin de cette meme année tous y étaient jute après la bagarre. On reste des humains. Désobéissance civile ? Trouille collective plutot. Avant la crise les marginaux et autres anti-sociaux étaient regardés au mieux comme de gentil tireurs au cul au pire comme des verrues de cette société qui travaillait et qui gagnait, 6 mois plus tard tout le monde aux chaloupes. Le ridicule ne tue plus heureusement sinon il n’y aurait plus grand monde.
     Dans le cul turlututu.


    • John Lloyds John Lloyds 5 mars 2009 12:37

      "Ca se dit quand on a des chaloupes de secour, dans le cas present y a pas de chaloupes. J’ai pas d’actions pas d’économies, pas propriétaire, pas de dettes alors j’m’en fous"

      La chaloupe, c’est avoir appris à rester independant le plus possible du système. Il est vrai que tout, de l’école à la "culture", a été mis en oeuvre pour imposer exactement le contraire, tout a été mis en oeuvre pour maintenir les perfusions. Peu, effectivement, seront pourvus d’une chaloupe.


  • TALL 5 mars 2009 09:35

    Et pendant que Johnny prend la température, en Belgique, les contre-mesures sont déjà en route


    • morice morice 5 mars 2009 11:31

       ah, on parle de votre idole vénérée, là...


    • John Lloyds John Lloyds 5 mars 2009 12:27

      Tonton Tall, qui cherche desespéremment des indices qui conforteraient ses investissements massifs. T’inquiètes pas, le cours du papier au kilo, ça te sauvera smiley


  • nervyoko nervyoko 5 mars 2009 10:34

    @ l’auteur , merci pour le papier smiley


    Alors si nous croyons au LEAP, et si le dollar chute, alors la crise sur le système monétaire sera complète.

    La panique des ménages, des entreprises, va t elle aboutir à une crise social ou institutionnelle ? si telle est le cas, alors le système d’état policier risquerait de faire rage, pourvu que les hommes et femmes flics restent des humains et aux service du peuple et non pas du petit bout d’elite.

    Une chose est sure, en tous les cas : les reserves des banques nationnales de la CEE étant fait a hauteur d’environ 85% en dollar (cf BCE, BN sur wiki, titre capital et réserve) et que les pays asiatiques ont le change en dollar ... la crise monétaire sera bien mondiale et aucun pays ne sera à l’abri !

    Changeons les institutions, changeons les banques !

    vive les institutions ! vive la monnaie, vive la mondialisation ! Oh my god (fabriqué par l’élite) sauve nous smiley

    (ironie inside)


    • John Lloyds John Lloyds 5 mars 2009 12:30

      "vive les institutions ! vive la monnaie, vive la mondialisation !"

      Vive les électeurs, qui ont permis la prorogation du système. Dans les chaloupes, ils auront l’air malins.


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