lundi 13 août 2007 - par Jean-Michel Pouré

Les super-héros de l’immobilier sont fatigués

Depuis des années, la presse recommande à ses lecteurs d’investir dans l’immobilier. Peut-on croire la presse, quand elle nous vante les mérites de l’investissement immobilier ?

Pour le savoir, vous pouvez visiter le forum du site internet Bulle immobilière, une référence totalement indépendante, gérée et financée par des internautes.

Le site contient une rubrique intitulée Patates d’Or, qui liste les articles de presse qu’on pourrait qualifier de « publi-commercial de l’immobilier ».

En comparant les articles de presse, on découvre qu’ils sont souvent écrits selon les mêmes recettes caricaturales : les articles évoquent la peur de la hausse des prix, ils recommandent l’achat dans les plus brefs délais, et font référence à un monde de célébrités.

Quelques exemples :

Le Point, dans un article du 5 juillet 2007, nous informe que « La hausse des prix repart ». Preuves à l’appui, le magazine publie une carte de France qui suggère que les prix repartiraient à la hausse. Mais quelles sont les sources d’une telle information ? Un professionnel de l’immobilier... Dans un communiqué de presse, ce même professionnel indiquera plus tard que les prix de l’immobilier anciens baissent de 1,5 % en juillet 2007. Le journaliste a certainement écrit son article collé au plafond et a mal interprété le sens de la courbe.

Le Figaro, dans un article du 7 juillet 2007, donne à ses lecteurs un conseil de bon père de famille : « le constat des analystes est sans appel, pour ceux qui veulent se lancer dans un achat immobilier, c’est maintenant qu’il faut agir ». En d’autres termes, foncez chez votre banquier et endettez-vous au plafond. Demain, il sera trop tard. Mme Mirza pense que la France sera bientôt une gigantesque mégapole de 1 milliard d’habitants vivant en HLM, de Lille à Marseille.

Le Figaro, dans un article du 9 août 2006, publie un article éclairé intitulé : « Une maison de rêve sous les tropiques ». Fermez les yeux et écoutez cette douce mélodie : « Acheter une maison de vacances à l’autre bout du monde ! Un rêve qui, à l’heure d’internet et des billets d’avion bon marché, devient réalité pour de plus en plus de Français [...] À l’instar de nombreux Britanniques comme David Beckham, par exemple, ceux qui aiment le confort et l’architecture ultramoderne, mettront le cap sur l’émirat de Dubaï. Les projets pharaoniques, plus inventifs les uns que les autres, s’y multiplient. Depuis peu, 1 500 villas et 2 500 appartements sont à vendre sur Palm Jumeirah, la première des trois îles artificielles en forme de palmier, visible depuis l’espace. »

La navette Atlantis va bientôt décoller. A son bord des investisseurs dans l’immobilier de luxe, façon Nanterre ou Cergy-Pontoise, construite sur une île de sable. La navette décolle et se pose sans encombre à l’aéroport low cost de Beauvais, où l’attend une correspondance pour Dubaï. Dans l’avion, David Beckam signe des autographes. Pour vivre dans une maison visible de Mars, il faut être prêt à quelques sacrifices, mais au moins, on côtoie des célébrités.

Vous ne rêvez pas, c’est bien la presse française. L’élite mondiale du journalisme écrit des romans de gare destinés à concurrencer la télé-réalité.

Circulez, y a rien à voir...

Pour clarifier la situation, je décide de contacter systématiquement toutes les rédactions des grands journaux parisiens et la presse de province.

Je vous livre quelques échanges :

Premier journal :

Moi : Êtes-vous conscients que vous écrivez n’importe quoi. Les lecteurs croient ce qu’ils lisent.

Le journaliste : Mais pas du tout ! Les lecteurs sont conscients que c’est du second niveau. Personne n’est dupe. Vous prenez les lecteurs pour des imbéciles.

Deuxième journal :

Moi : Pourriez-vous publier un court article de cinq à dix lignes donnant l’adresse du site Bulle immobilière ?

Le journaliste : Désolé, c’est impossible. Je ne tiens pas à torpiller le numéro spécial que je prépare sur l’immobilier. Les annonceurs ne comprendraient pas.

Troisième journal :

Moi : Pourriez-vous publier l’adresse du site internet, qui rassemble plus de 3 500 membres et liste 300 000 messages ?

Le journaliste : Quels sont les journaux ayant publié un article concernant votre site ?

Moi : Aucun, justement, c’est le problème. Aucun journaliste ne veut publier la moindre information concernant mon site internet. Je vous réserve l’exclusivité.

Le journaliste : Dans ce cas, je vais y réfléchir, recontactez-moi après les vacances.

Dans un prochain article, je vous livrerai quelques passages de la contre-enquête, menée sur le terrain.

Nous avons utilisé des caméras cachées pour réaliser plus de deux cents reportages sur le terrain, dans des agences immobilières. Je vous livrerai une rapide synthèse dans un deuxième article.


Le constat est accablant. Les prix baisseraient fortement, dans la plus grande indifférence médiatique. On est bien loin de la vision idyllique véhiculée par la presse.



31 réactions


  • La mouche du coche La mouche du coche 13 août 2007 13:08

    Voilà une très chouette initiative. smiley Vive internet et sus à la racaille de l’information ! smiley


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 13 août 2007 13:32

    Il faut arrêter de croire que parce que cela est publié dans un journal que cela est vrai et que c’est du travail de journaliste. Sinon Voici aurait déjà reçu le prix Albert Londres.

    Les journaux veulent que les gens les achètent, alors quoi de mieux que de leur faire miroiter qu’ils vont devenir riches, surtout en sachant que la bulle immobilière a éclaté aux EUA et que les taux d’intérêt de font que monter, comme cela dans un an, ils pourront sortir leur canard avec en couverture : « les gogos de la bulle immobilière ».

    Sachant que pour faire vendre du papier, il faut :
    - Soit du sexe.
    - Soit comment gagner de l’argent.
    - Soit des cons à donner aux pâtures aux lecteurs, pour qu’ils se sentent plus intelligent qu’ils ne sont.


    • nasko 14 août 2007 13:12

      Pardonnes moi, mais je suis obligé de te contredire : Les journaux sont en ce moment dans une spirale de déliquescence, dans un mouvement absurde qui les conduit à leurs propres mort, dans une logique du sauve qui peut et de rafle de ce qui peut encore être raflé. Je m’explique, les journaux n’ont plus une fonction informative, ils n’essayent plus de décrire la réalité mais de la façonner pour la bonne et simple raison que ce n’est plus les lecteurs qui financent les journaux mais des entreprises privées via la publication de publicités. En gros, les exigences des entreprises passent avant celles des lecteurs qui pensent encore avoir à faire avec des informations honnêtes alors que les articles ne sont plus que les extensions de la réclame pure et dure. Mais les lecteurs s’en aperçoivent peu à peu...d’où la chute des vente. D’ailleurs les grandes multinationales ont racheté les grands journaux histoire de boucler la boucle. Mais ils ne l’ont pas fait de manière philanthropique....ils les vendent encore mais deviendront bientôt gratuit. Après tout, c’est normal que ce soit l’entreprise qui paie étant donné que les journaux sont devenus la branche « communication » de dassault ou encore lagardère. L’article est une parfaite illustration de ce que je raconte : les journalistes ne décrivent pas la réalité de l’immobilier en France mais donnent un coup de pouce au btp, aux banques, etc...Bon, enfin, je crois que je viens d’enfoncer des portes ouvertes mais bon.


    • nasko 14 août 2007 13:16

      Donc in fine, ils se foutent de le vendre car bientôt, c’est dans nos boites aux lettres que nous recevront les journaux dit d’informations


  • tvargentine.com lerma 13 août 2007 13:57

    Entièrement d’accord qu’il existe un marché spéculatif de l’immobilier entrenue par l’Etat qui depuis 15 ans ne cherche pas à casser cette spéculation en augmentant la part des logements sociaux et qui permet de creer un marché de l’offre et la demande.

    L’Etat génére la demande et permet une surenchere des prix de l’offre du privé

    Mais qu’avez vous à proposez ????

    des tentes ??? , des caravanes ???? de prendre un crédit pour acheter ??????????

    Ou sont vos réponses immédiates qui correspondent à un besoin urgent

    merci de vos réponses


  • Forest Ent Forest Ent 13 août 2007 14:49

    Excellent article.

    Bien sûr, la dépendance des médias aux autres pouvoirs est un facteur qui amplifie les effets de bulles. On l’avait bien constaté en 2002, quand M Spitzer avait trouvé des notes internes d’analystes bancaires, qui recommandaient certaines sociétés à l’achat pour le public et à la vente en interne.

    Les médias sont-ils si peu indépendants que cela ? C’est pire que vous ne l’imaginez. Vous pouvez le constater factuellement sur le site « la forêt des médias » :

    http://forestent.free.fr/

    _


    • Rage Rage 14 août 2007 14:53

      Bonjour,

      La manipulation de l’information par l’orientation systématique des propos dans les flux de la masse ou du pouvoir en place est tellement évidente et grossière qu’on finit par ne plus y croire.

      Et pourtant.

      Rappelez vous le scandale Enron en 2000/2001, la bulle internet, et même encore avant, la crise de l’immobilier en 1991 : tout le monde disait à ces moments là : « Achetez donc brave gens, c’est le moment ! »

      En fait, quand je dis tout le monde, je dis surtout tout ceux qui savaient que ça allait mal et qu’ils étaient sur le point de bascule (cad soit tout perdre, soit jackpot) avaient tout intérêt à dire l’inverse de la réalité.

      Enron s’effondrait en interne ? Il fallait faire racheter les parts par l’extérieur et se tirer en douce. Pareil pour tous les coups boursiers, pareil pour l’immobilier.

      La seule vérité étant que c’est toujours à contre-courant que l’on fait les meilleurs affaires.

      La bourse chutte ? C’est au coeur de la crise qu’il faut acheter, quand on vous dit de ne surtout pas venir. La bourse monte au cocotier ? Il faut se tirer, c’est le moment où les particuliers et les moins informés viennent : un excellent moment pour les plumer.

      L’immobilier ? Un marché comme un autre pour des financiers (c’est une erreur fondamentale, car confondre un toit pour vivre et un produit « virtuel » cela n’a rien à voir).

      Que l’immobilier soit un superbe vecteur à profit, cela n’a de valeur que le chiffre que l’on octroie à certains biens. Quand le sommet du cocotier est atteind, on risque fort de tomber de haut.

      Non, l’immobilier ne coulera pas, mais il ne peut plus monter de 15%/an. Il risque même de stagner avec de fortes disparité suivant la QUALITE des biens... Et oui, un taudis 1850 à Paris vendu pour une surface, sera toujours un taudis...

      Le Point vous dit d’acheter (pour bénéficier de la « prime » Sarko, équivalente soit dit en passant à même pas le tiers du doublement d’un PTZ... et pour ceux qui rentreront dans les cases) ? C’est le moment de calmer les ardeurs et de regarder de près.

      Le Point vous montre les riches « décomplexés » ? C’est le moment de vous désabonner et de balancer ce torche-cul devenu en moins de 3 ans, un dépotoire à idées reçues.

      Juste un conseil : n’allez pas vous endetter comme des « cons » sur 30 ans pour payer une survalorisation... vous risqueriez de le regretter car le marché plafonne aujourd’hui.


    • Rage Rage 14 août 2007 15:00

      J’oubliais : Dans l’immobilier, il faut bien distinguer celui qui achète pour lui et celui qui investit :
      - Dans le premier cas, la valorisation est « fictive » puisqu’elle nécessite la vente, et que la somme est ensuite mis en face d’un marché actualisé : vous gagner de l’argent en valeur, mais en face, votre futur logement lui aussi coûtera plus cher : vous aurez donc sans doute plus à apporter pour passer de l’un à l’autre qu’avant.
      - Dans le second cas, la valorisation est « active » car elle permet à ceux qui ont un « parc » de logements de vendre puis de racheter suivant les mouvements du marché, et donc de faire des plus-values.

      L’un est dépendant, l’autre uniquement du marché.

      Dans un cas, vous suivez, dans l’autre, vous pouvez mener la danse... et raconter n’importe quoi à vos lecteurs... tant qu’ils achètent plus cher ce qu’ils devraient payer moins...


  • eiffel 13 août 2007 15:42

    Bonjour,

    certes, tout ce qui est écrit dans les journaux n’est pas vrai. Cela est aussi valable pour les articles sur internet.

    Du coup, certains commentaires ci-dessus tombent dans le piège que vous voulez leur faire éviter !!! smiley

    car votre article n’échappe pas à la règle !

    Vous écrivez : « Les prix baisseraient fortement, dans la plus grande indifférence médiatique ».

    Etant donné l’usage du conditionnel, doit-on comprendre que, si les prix baisseraient fortement, cela se ferait dans la plus grande indifférence médiatique ? ou bien, dites-vous que les prix baissent fortement ? auquel cas, quelles sont vos sources pour affirmer cela ?

    En fait, je trouve que votre article utilisent les mêmes méthodes que les journaux traditionnels, sauf vous manipulez les contestataires plutot que les moutons smiley


    • Stef 26 août 2007 14:54

      L’auteur a du faire une simple erreur de style (ou acte de modestie ?) et voulait dire :

      "Mes enquêtes me permettent d’affirmer que :

      LES PRIX BAISSENT DANS LA PLUS GRANDE INDIFFERENCE MEDIATIQUE"

      Pour en avoir confirmation, allez sur son site et visionnez quelques « caméra cachées ». C’est édifiant !


  • Fiwa 13 août 2007 16:20

    Il est vrai qu’a chaque fois qu’un journal veut parler de l’immobilier, il interview un agent immobilier qui est forcement de parti pris dans l’histoire. Aucun agent immobilier dira : « attendez avant d’achetez ca risque de baisser ou ca baisse » ils sont pas fou et tiennent a leur gagne pain. Cela peu se comprendre mais efectivement que les medias n’essayent même pas d’avoir un second son de cloche est assez irronsponsable.


  • Darkfox 13 août 2007 16:48

    Afin de livrez ma petite expérience personnelle...je vous dirai que selon les secteurs le sprix stagnent dans d’autres ça monte et dans certains coins ça baisse...

    Ainsi à Arpajon (91), les prix ont continué de monter... dans Paris on peut enfin négocié un coin et baisser un peu le prix afficher ! en Normandie cela continue à monter (enfin du côté de Cherbourg) et du coté de Saint dié (88) aussi ! et à Longjumeau (91 )ça stagne voir baisse un peu ... donc dire que les prix baissent ou montent cela dépend ou ...

    Il faut savoir être objectif... et surtout par rapport à quoi ? enfn bref pour ma part je dis que quand on veut et on a besoin on achète... Ayant acheté mon petit appartement ... il y a 2 ans et voir qu’il a pris plus de 35 % ! ça me calme ..mais que des appartement du même type vont se vendre au moins ça ... ça me calme...

    Donc je dirai regardons les prix , regardon autour de nous et informons nous... :)


  • kituse 13 août 2007 16:52

    D’après Le Figaro, les banques françaises ne peuvent pas faire faillite en vertu de la « solidarité de place » (cf : « L’immobilier français doit-il craindre la crise américaine ? » http://www.lefigaro.fr/immobilier/20070802.WWW000000214_immobilier_la_crise _americaine_contaminera_t_elle_le_marche_francais.html).

    Or un rapport du Sénat dit le contraire (cf : « Les possibles effets pervers de l’article 52 » http://www.senat.fr/rap/r96-52/r96-5228.html). D’après lui : « La dissolution progressive des noyaux durs imposés lors de la privatisation des banques de premier ordre (Société Générale, BNP, Paribas...) a également contribué à fissurer les fondements mêmes de la solidarité de place à la française. Ce système ne serait-il efficace que pour les plus petites banques. » et de citer des exemples où la faillite a été inévitable car la « solidarité de place » a été inefficace.

    Cette soit-disant « solidarité de place » qui protégerait les banques françaises, c’est donc du flan !


  • Thomas Thomas 13 août 2007 17:33

    Si le forum semble relativement actif, l’article mis en avant par le site « Mythes et croyances de l’immobilier » est daté du 21/04/2005 et ne semble pas avoir été actualisé depuis.

    C’est certainement plus sincère que de tricher sur la date (mais les références citées dans le document trahiraient vite le subterfuge), mais ça relativise beaucoup sa portée et ne donne guère envie de se plonger dans une lecture approfondie.

    Il n’en demeure pas moins salutaire qu’internet serve une fois de plus à permettre aux citoyens de s’émanciper de l’influence de médias dont l’intérêt principal ne réside pas dans la sincérité de l’information délivrée.


    • zOoO zO 15 août 2007 22:13

      Votre dossier est très intéressant, mais comme le fait remarquer Thomas, il n’a pas été remis à jour depuis 2005.

      Donc qu’elle à été l’évolution du marché depuis votre dernière mise à jour, cela correspondait-il à votre perception phénomène ? Votre argumentaire est-il toujours le même aujourd’hui ou a-t-il évolué ?

      Concernant la presse, il est évident qu’ils influent sur le marché, regardez la bourse en période stable, pas comme aujourd’hui, quand un journal financier cite un titre à suivre, le lendemain il grimpe avec une prise de bénéfice le surlendemain. Pour l’immobilier il est facile de maintenir une pression en sortant des numéros spéciaux tous les deux mois, et comme les groupes de presse ont un large éventail de produits ils s’auto-alimentent.


  • Atlantis Atlantis 13 août 2007 21:38

    Les journalistes nous mentiraient ? smiley

    Franchement, il y a que sur le net qu’on trouve de l’info viable. La seule non censurée. Le retour de balancier en somme.


    • Gameplayer 14 août 2007 10:10

      Je pense que l’info viable n’existe pas. L’avantage d’internet, c’est que ça permet de multiplier très facilement les points de vue.

      Le seul moyen de se faire un idée sur un sujet est de prendre ses information sur de multiples sources. Chacune étant partisane de son coté (puisqu’écrit par un être humain, vous avez déjà vu un être humain impartial vous ?), à la fin on fini par avoir un aperçu un peu plus objectif que si il venait d’une seule personne.


  • Caveman Caveman 13 août 2007 22:01

    Cette frénésie d’investissement immobilier qui frise parfois l’hystérie ne touche que les plus nantis, en tout cas pour ceux dont l’avenir est déjà assuré. Pour le modeste citoyen , cet investissement immobilier n’est qu’un rêve qu’il ne pourra jamais réaliser, et pour cause, à moins que la bulle immobilière explose aussi en France. La presse, ne vivant que d’une certaine info, appuyée par les banques et souvent l’état, mettent le paquet en jouant sur nos peurs, pour faire croire à ceux qui sont encore hésitants ou récalcitrants que cet investissement est un bon placement, quand bien même, la spéculation atteindrait les sommets du Mont Ridicule. Achèteriez-vous un bien « hyper surévalué » dans un monde en crise morale où la spéculation et l’opportunisme, donc la mauvaise foi, font rage ? moi non, même si des journaux affirment le contraire ! Attention donc aux sirènes médiatiques, elles ne sont là que pour déclencher des réflexes de consommation


  • eresse eresse 13 août 2007 23:08

    bonsoir,

    il existe un site http://www.cotation-immobiliere.fr/ qui donne les prix dans l’immobilier par region ou ville. Bienheureusement pour eux, ils s’accordent quelques vacances en Aout.


  • Christoff_M Christoff_M 15 août 2007 06:31

    l’information à la télé et dans les journaux tourne au faits divers et à la propagande commerciale ; je me rappelle qu’a un moment donné, on parlait tous les jours du retard des français en équipement pc, qu’il fallait absolument que tout le monde est son ordi, cela matraqué tous les jours à la télé a permis de vendre des PC à l’architecture obsolète et de liquider les stocks de xp2 avant l’arrivée de Vista, résultat avec tous les articles de la presse, il y a eu un boom des ventes de PC en fin d’année 2006, début 2007... processus similaire à la propagande faite sur l’immobilier !!


  • Lucrezia 15 août 2007 14:51

    Les Journalistes sont comme les Vendeurs d’Immobiliers sauf qu’ils sont là pour nous vendre leurs « papiers » ...Ils se fouttent complètement de savoir si ce qu’ils impriment est vrai, vérifié ou a été approfondi ...Leur seul objectif est le TIRAGE ! Ils se fouttent complètement de leurs lecteurs et de ce qu’ils peuvent bien leur « arriver » ...Après, qu’ils ne viennent pas nous donner des « leçons » de morale sur ce qu’il est bien ou mal de faire ...ou de ce que nous aurions du faire ....


    • Christoff_M Christoff_M 16 août 2007 04:51

      Tout à fait d’accord avec vous, bien placé pour le savoir puisque je travaillais dans le pré presse, la qualité des articles et des intervenants n’a fait que baisser depuis dix ans... le fait que des actionnaires soient rentrés dans les conseils d’admin des journaux et des groupes de presse joue !!

      Je dirais à tout ces experts, gestionnaires, marketeurs en tout genre que l’on ne peut pas faire un journal comme on fabrique une boite de chaussure ; un journal sans ame, c’est creux !! qu’on ne sétonne pas de la chute des ventes en flèche de la presse française, les marketeurs et les journaleux sont passés par là !! idem à la télé et au cinéma, quand il reste des gens qui viennent pointer ou qui gèrent on ne fait plus que de la merde insipide... et quand quelques pointures seront partie de la presse ou de la télé, style FOG ou Kahn, que restera t il à part des petits journaleux et des petits téléviseux qui font des articles ou des émissions en fonction du tirage et de l’audimat !! C est bien à cela que nous sommes en train de dériver...


  • moebius 16 août 2007 00:44

    ..mais cependant vous nous donnez la preuve que le mercantilisme est une vertu, et peut est ce la seule, puisque là nous payons pour nos fautes et nos péchés. Mais au fond Regretteriez vous qu’ici il n’y point de pardon ?


    • moebius 16 août 2007 00:58

      Comme si la morale du pretre était plus noble que celle du marchand qui se donne quand meme de la peine à marcher de marché en marché, a marchandiser de la marchandise que vous bouffer(bande de crétins bousseux et incultes) sans vergogne tout en écoutant vos pretres laics et replets ou appartenant à d’autres obscures et trés confuses repletes obédiences, vous parler d’un autre monde bien meilleurs que celui-ci parce que nuageux, et ceci en mangeant des loukoums fabriqués par des enfants aux yeux bridés payés au dos d’une cuillére d’argent


  • Fred 16 août 2007 16:57

    Ca fait un an que je suis les prix dans mon quartier de Paris et tout ce que je peux dire est que c’est de plus en plus cher. Alors d’un cote on me dit que ca ralentit, cet article me dit que ca diminue mais lorsque je regarde les annonces, et bien c’est plus cher. Il faut m’expliquer.


    • Stef 26 août 2007 15:08

      L’immobilier, c’est évident, n’est fait que de micro marchés. Les prix des villas à Cannes avec vue sur la mer ne suivent évidement pas les mêmes évolutions que ceux du F3 à Bondy.

      Je voulais continuer d’argumenter en faveur d’une baisse avérée des prix mais il fait beau et mon gamin m’appelle pour une ballade...

      De toute façon tout est dit dans le forum du site de l’auteur.


  • Tapioca Polvadot 18 août 2007 19:12

    Je connais le site de jm.POURRE depuis 2005 et je dois dire que les critiques exposées sont toujours vraies. Depuis 2005 je vois clair dans le systéme immobilier français ( et même européen et mondial ) grace au site «  »bulle-immobiliere.org«  » Ce qui arrive aujourd’hui est écrit depuis longtemps sur le site de JM.POURRE.


  • laurent06 7 septembre 2007 16:43
    10 000 logements de plus de 1 million d’Euro en vente sur Paris 75-78-92-91 ??

    Armé d’un stylo et papier, j’ai fais des recherches sur seloger.com, en filtrant le nombre de biens à vendre au-dessus de 1 million d’€. Seloger.com ne retournant que 200 fichiers par résultat de recherche, il vous faut additioner les tranches de prix.

    Le résultat ?

    Le 5 septembre 2007, 6288 maisons+appartements+chateaux+hotelsParticuliers de plus de 1M€ sont à vendre sur Paris 75-78-92-91, et 5560 sur le département 06 seul !

    J’ai aussi apris que seloger.com représentait 32% des agences immobilières, et que 68% des annonces étaient publiées sur le net.

    Conclusions : Peut-on déduire qu’il existe effectivement au moins 10000 biens de plus de 1 millions d’euros en vente sur Paris, et la même quantité sur la cote d’azur ??

    Même si notre nouveau gouvernement s’est engager à faciliter et encourager l’investissement immobilier, les banques, elles, sont en train de resserrer leur conditions de crédit.

    Fini les fausses déclarations de revenus, et emprunts à 99%.

    Cà fait beaucoup de maisons un peu chères pour notre français moyen non ??


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