mardi 15 septembre 2020 - par hugo BOTOPO

Nos ÉLITES : des aveugles, des sourds, des paralytiques.... mais des COMMUNICANTS !

 

"Bien faire" et le "faire savoir" était dans des temps anciens un gage de réussite ou de reconnaissance. De nos jours avec les techniques de diffusion massive dans les réseaux informatiques et par les médias, seule la communication, avec la diffusion massive de fausses nouvelles, de nouvelles incomplètes et non vérifiées noyant les vraies nouvelles contrôlées, permet d'occuper le terrain médiatique aussi bien en politique, en économie, en finances, en social... bref dans toutes les cases agissant ou concernant la vie de chaque jour et en société. Contrôler le "faire savoir" dans tous les supports c'est la manipulation déhumanisante du "big Brother" ! Comment y remédier ? Comment redevenir acteur de sa propre vie ?

La lente dégradation de l'humanisme au profit de l'individualisme, de la lutte pour une survie dénuée de sens, d'envie de vivre, -seulement de survivre- est une conséquence du système dogmatique sanctualisant le bonheur, la joie de vivre, comme profit généré par les forces obscures des lois des marchés : l'économie et la finance seraient les fondations du bonheur !

Des milliardaires -grands bénéficiaires du système-, des économistes de réputation mondiale rejoignent des analystes réputés de la société globale, pour condamner et inciter à réformer le système actuel, prétendu indépassable par les grands bénéficiaires  ! Et même certains, que l'on ne peut qualifier de communistes idéologiquement bornés, militent pour des réformes avec des aspects "révolutionnaires", tels "les khmers verts", qualificatif refusé, car offensant, par les "purs défenseurs" de la biodiversité et de la planète !

 

Les révélations du COVID 19

La COVID-19, maladie infectieuse virale, est la pandémie révélatrice des effets délétères et dévastateurs de la mondialisation économique et industrielle, issue des délocalisations des usines nationales vers les pays à très bas salaires pour le meilleur des deux partenaires : l'un développe l'emploi pour sa nombreuse population et en tire des profits partagés entre des élites locales et gouvernementales, l'autre reconstitue de fortes marges commerciales -pour le profit de quelques-uns- sans se soucier des licenciements induits avec des chômeurs à la charge de la société nationale !

La désindustrialisation de la France (l'industrie passant en une dizaine d'années de 20 à 10% dans sa contribution au PIB) est la conséquence de la concommitance de plusieurs facteurs :

- la caste des politiciens ingénieurs (X mines, ponts, télecoms) des trentes glorieuses, des plans de réindustrialisation de la France (barrages hydro-électriques, centrales nucléaires, TGV, BTP, centres de recherches (CNRS, INRA, INSERM, ONERA, labo universitaires...) a été supplantées par les administrateurs issus de l'ENA se voulant financiers, économistes et politiques et surtout pas ingénieurs ;

- ces derniers, les énarques, se sont fait bernés par les commerçants et financiers "canal historique" pour favoriser les délocalisations, les "destructions créatrices" de nouveaux emplois : le prix de leurs forfaitures étant leur "pantouflage" depuis des cabinets ministériels vers des postes de haute responsabilité au sein des entreprises, comme pour AREVA issu de FRAMATOME (grand constructeur de centrales nucléaires) et réduit récemment à ORANO (fournisseur/récupérateur de combustible nucléaire), avec les succès que l'on se plait à camoufler ;

- la descente aux enfers commerciaux des entreprises de haute technologie (comme SUD-AVIATION avec Concorde) a parfois été évitée -et même avec succès sans les contraites de l'UE- comme pour AIRBUS avec l'adjonction de bons commerciaux et du réalisme allemand ;

- les réglementations de l'UE concernant en particulier la concurrence ont contribué à "démolir" l'industrie française, alors que même au sein de l'UE, les industries allemandes et italiennes, chacune avec leurs spécifictés, ont su s'adapter et contourner intelligemment les réglementations destructrices. Les plus fortes ou les plus roublardes s'en sortent toujours.

 

Les conséquences délétères de la Constitution de l'UE

En 2005 le projet de Constitution Européenne, issu de travaux de diverses commissions sous l'égide de VGE (Valéry Giscard d'Estaing pour les jeunes lecteurs), a été rejeté par les Français lors du referendum, suite à leur propre et saine analyse et les arguments de certains "homme politiques" comme Chevènement, Pasqua, Seguin et même Fabius, pour des raisons qui se complétaient et se recoupaient. Déjà dans l'introduction et les 2 premiers articles le ver était clairement introduit dans le fruit, et même depuis le traité de Schengen (1985) (liberté de circulation des personnes ou citoyens) et de l'Acte Unique (1986) liberté des échanges ou de circulation sans entraves des marchandises (biens et services) :

- l'UE constitue une zone de libre circulation des citoyens des pays de l'Union et de libre échange de biens et services, sous le régime de la libre concurrence "non faussée", (doux euphémisme puisque la concurrence par principe recherche des avantages et des positions "plus concurrentiels"). Ce premier article est suivi des mesures recommandées, aux États, pour la mise en place de la fameuse concurrence libre et non faussée, à savoir :

 + unification progressive des politiques et réglementations fiscales des États,

 +unification progressive des politiques et régimes de protections sociales (maladies, handicaps, chômage, retraites, diverses allocations (familiales et logement), durée du travail, salaire minimum... ) dans les différents États !

 

Inutile de se pencher sur les autres articles dans la mesure où nos élites patentées et les élites européennes n'ont pas lu ou n'ont pas voulu prendre en compte ce grand article fondateur du fait qu'il restait lié à la souveraineté des États. La Commission et son égérie à la concurrence Margrethe VESTAGER (vice-présidente excécutive depuis 2019), tout comme nos élites parisiennes du monde de la politique, de l'économie, de la finance et des médias, n'ont rien fait de positif pour qu'enfin une politique de libre concurrence "non faussée" puisse être en phase active  : au contraire, tous les États, -hormis la France qui se veut fidèle aux injonctions européennes- continuent de défendre leurs propres intérêts et ceux de leurs entreprises et de leurs citoyens ! La France, dans la présente situation, se doit de prendre des mesures "à la marge" et en douce pour ses propres intérêts et ceux de ses entreprises et citoyens !!! Et elle ne le fait pas !

Pour revenir aux injonctions des articles premier sde la Constitution il faut cependant remarquer quelques avancées ou tentatives d'avancées et même aussi de reculs :

- pour "l'unification fiscale" et plus particulièrement pour le taux d'imposition sur les bénéfices des entreprises, il ya eu une opposition farouche, un veto de l'Irlande avec son taux de 12,5% sur les bénéfices bruts (sans diverses niches et exemptions), bien inférieure à la moyenne des autres pays, soit environ 25%. Aucune tentative d'instaurer un impôt communautaire -bien utile pour financer les programmes actuels de financements de la "reprise"- dû par toutes les entreprises de l'UE, à un taux voisin de 25%. Pour le versement de cet impôt les entreprises seraient autorisées à déduire les impôts sur les bénéfices versés directement aux États : ces derniers resteraient maître pour fixer le niveau de taux permettant un bon financement de leurs dépenses publiques. Toutefois si les impôts nationaux sont supérieurs aux impôts enropéens, alors il n' y aura pas de compensation inversée de l'UE vers les entreprises ;

- pour l'unification des politiques sociales, il y a enfin eu des tentatives d'unification sur les durées du travail et sur l'instauration de salaires minimum, mais avec des délais et des fortes dérogations comme pour le Royaume-Uni et pour certaines "branches" industrielles de l'Allemagne non régulées parr des accords patronat-syndicats.

- pour la destruction des politiques sociales nationales, avec une concurrence par des travailleurs détachés à bas salaires et faibles protections sociales, pour un nivellement vers le bas, il y a eu la directive Bolkestein de 2006 qui soulevant de nombreux tollés a dû être remaniée, tout en gardant la volonté de s'adapter à la mondialisation par la concurrence, à la baisse, des salaires et des charges sociales ! Ainsi l'Allemagne, dans des activités sans accords de branche, a construit une très forte industrie agro-alimentaire, en particulier dans les abattoirs, la découpe en barquettes et la transformation des viandes, ceci en faisant appel massivement à des ouvriers peu qualifiés en provenance des pays de l'Est (Roumanie, Bulgarie, Balkans) payés de 400 à 500 €/mois et logés dans des chambrées de 4 à 8 lits dans une très grande promiscuité : les ouvriers pouvaient envoyer dans leur famille restée au pays au moins 200 €/mois (l'équivalent d'un salaire local). Deux conséquences : la plus ancienne est la fermeture d'un grand nombre d'abattoirs en France (avec le transport des animaux vivants vers l'Allemagne) et la plus récente est la grande propagation du Covid-19 du fait de la grande promiscuité et de la forte concentration des ouvriers  (près de1000 cas positifs dans des unités géantes ! et des centaines dans des unités plus petites).

- toujours pour l'adaptation des politiques sociales au marché unique et à la mondialisation, le Président de la France avec ses soutiens du monde des affaires et ses conseillers du microcosme des administrateurs, économiques, financiers et sociaux, a fait campagne sur sa capacité à faire rentrer la France dans le monde de la mondialisation (et des délocalisations en masse !), de s'y adapter en imposant des réformes sociales réductrices, pour la protection sociale à réduire et pour les retraites (soit à réduire, soit plus de travail pour une même retraite sans voir les incidences sur le chômage). Récemment, le Président, de retour de vacances a confirmé sa volonté de faire admettre ou imposer son programme initial, sûr de promouvoir des lendemains qui chantent à l'horizon 2030 !!! Le sabrage dans les avantages sociaux n'a pas été perçu par la grande majorité des électeurs, qui aujourd'hui déchantent !

 

Les recommandations impératives de l'excécutif de l'UE !

Dans l'esprit de la Constitution, pour une meilleure harmonie et convergence entre les États, des directives et recommandations fixent les obligations surtout en termes de "préservation de la libre concurrence au sein de l'UE" sans se soucier des concurrences hors UE (Chine, USA, Inde...) sur lesquelles l'exécutif européen a très peu de possibilités d'actions. Parmi les pseudo-directives qui prédominent et restreignent l'autonomie d'action des gouvernement citons les deux plus citées :

- la limite de 3% (du PIB) du déficit public (budget national, collectivités territoriales et comptes sociaux ) et en corrélation la limite du plafond de 60%PIB de la dette publique globale. Ces limitations, impératives jusqu'à la crise de la COVID-19, ne tiennentt pas compte de la réalité du fonctionnement des États et des soldes des balances du commerce extérieur des biens et services, y compris le tourisme et les services, et certains échanges financiers. En effet :

Les USA sont en déficit chronique (jusqu'à 10% du PIB/an) et le Japon accumule systématiquement des déficits publics élevés, la dette publique atteignant 250 % du PIB, sans que cela affecte leurs réputations et solvabiltés financières. Les USA, en déficit commercial énorme (environ 500 Md$/an) et en déficit budgétaire encore plus énorme (1000 Md$), recyclent dans leur budget les excédents commerciaux de ses fournisseurs et des fournisseurs des autres pays. Par contre, le Japon, sauf exception due à la crise énergétique provoquée par l'explosion de Fukushima, est systématiquement en excédent commercial massif constitutif d'une forte épargne des ménages (en précaution pour les retraites). À plus de 80% les déficits publics sont alors financés par l'épargne des ménages, à des taux voisins de 0%, l'inflation étant nulle ou très faible. La politique japonaise est un choix de société : l'épargne individuelle est préférée à des plus fortes cotisations sociales de retraite.

L'Italie, montrée du doigt pour sa dette publique énorme, de l'ordre de 136% du PIB (en 2019) alors que sa situation financière est meilleure que celle de la France (seulement un déficit public de 2,2%, en 2018 et 2019 et donc en excédent primaire). Sa dette est due à une accumulation de frais financiers due à des taux trop élevés et injustifiés, au profit des créanciers. La dette publique italienne est financée par l'épargne des Italiens (en vue de leurs retraites, et peu confiants en leur État) pour plus de 50% de la dette. Avec les taux d'intérêts obtenus par l'Allemagne et la France, l'Italie serait en équilibre et sa dette nationale serait en réduction. Les Italiens ont fait le choix de cotisations de retraites moins élevées et de plus d'épargne personnelle : c'est leur choix. L'épargne des Italiens provient globalement de l'excédent de la balance commerciale (52 Md€ en 2019), systématiquement en excédent depuis 2012 et en moyenne en léger excédent depuis 1960. Le Japon et l'Italie se retrouvent alors avec des prélèvements sociaux plus faibles qu'en France.

- la limite de 6% du PIB pour l'excédent commercial et financier de chaque état, fixé en 2011 par les États membres de l'UE, était due aux préoccupations sur la bonne santé de l'économie de l'UE, et ne s'applique qu'à l'Allemagne car ses énormes excédents sont principalement établis sur le dos de ses clients européens, ("club med" et surtout la France), clients qui s'appauvrissent en étant condamnés, à terme à consommer moins d'importations. Les excédents de l'Allemagne (8% en global mondial) et plus de 6% PIB sur les pays de l'UE (plus de 150 Md€), comprennent des impôts publics et des charges sociales (employés et entreprises) correspondant à plus du tiers soit plus de 50 Md€ par an de contributions des pays clients européens vers les budgets publics et sociaux de l'Allemagne. A contrario ces 50 Md€ payés par les consommateurs des pays clients européens manquent dans les comptes publics et sociaux de ces pays, pays considérés par l'Allemagne comme des dépensiers mauvais gestionnaires. Sur les 10 dernières années les comptes publics de l'Allemagne ont donc bénéficié d'un transfert des pays clients européens (France en Tête) d'un montant de 500 Md€ ! En ce qui concerne la France pendant des décennies premier client et premier fournisseur de l'Allemagne mais aussi premier excédent de l'Allemagne (40 Md€/an ces dernières années) ( la France est récemment passée à la seconde place derrière les USA) et ce ne sont pas les dépenses des touristes allemands qui traversent la France pour séjourner en Espagne qui compensent ce gros déficit, il résulte un cumul de plus de 400 Md€ depuis l'an 2000, soit un manque de recettes publiques et sociales de l'ordre de 130 Md€. Ce déficit franco-allemand ( 40 Md€/an) est à comparer avec le déficit global de la balance commerciale française de 50 à 60 Md€/an (avant la crise COVID-19) avec un manque de recettes publiques de 15 à 20 Md€/an.

 

Les récentes inadaptations de nos élites à la situation actuelle provoquée par la COVID-19

Sans reprendre l'ensemble des critiques qui fusent de toutes parts, les membres du gouvernement et les Autorités et Agences étatiques et adminsistratives ont suivi à la lettre les "éléments de langage" : les répétitions devenant comiques. D'autant plus que souvent les assertions ou affirmations étaient fausses ou incomplètes :

- le premier grand reproche c'est de ne pas faire confiance aux Français, à leurs capacités de se mobiliser, avec comme exemple type l'affirmation de l'inutilité des masques, sauf pour certains personnels hospitaliers, car on était en situation de graves pénuries par non renouvellement de stocks et de destructions. Avec un bon mois de retard, ne voyant pas arriver les masques dont les commandes urgentes circulaient dans les circuits administratifs, des entreprises ont mis spontanément à la disposition du personnel médical des masques stockés pour la protection des travailleurs en milieux polluants (poussières, pollutions de l'air). De plus des couturières et des entreprises de lingerie, en attendant la remise en route de certains ateliers, se sont mis à fabriquer des masques, mais la montée en régime retardée par les mauvaises recommandation gouvernementales n'a pas suivi la forte poussée de la première vague.

- le second reproche c'est d'avoir entraîné dans la communication mensongère, des scientifiques du monde médical (infectiologues, médecins) et de faire éclore des polémiques et des controverses qui "dévaluent" la confiance des Français envers les hauts responsables du monde médical. Ils ont gardé confiance et respect envers les infirmières, les soignants et les médecins aux premières loges de la lutte pour soigner les malades (et non pas pour se pavanner devant les multiples chaînes dites d'information). Par contre, les "communications unanimes" sur l'inutilité des tests afin de couvrir le manque cruel de tests et de machines pour analyser les prélèvements, sont injurieuses pour les Français pris pour des "veaux incapables de réfléchir" en s'apercevant de la réelle efficacité des tests pour mener une politique de contention des clusters dans des pays efficaces (Corée du Sud, Chine, Japon, Allemagne...).

- en confirmation de l'incurie ou de l'impéritie de nos élites gouvernementales et médicales (pour celles qui "conseillaient" ou "soutenaient les déclarations des Autorités de santé") les recommandations et/ou obligations actuelles concernant le port des masques, les confinements et le dépistage massif par des tests, en parfaite contradiction avec les positions anciennes (unanimement non reconnues ou ignorées dans les nouveaux éléments de langage) renforcent la défiance de la population française envers les "bavardages des élites françaises" !

 

Le chamboulement des politiques économiques consécutives au COVID-19

La priorité de la santé (et de la survie) des Français ayant été proclamée "quoiqu'il en coûte", les équilibres économiques de la France sont devenus secondaires, et la nécessité impérative d'une nouvelle politique économique (ou ancienne réformée selon les déclamateurs) a déjà 6 mois de retard et de plus s'oriente vers une mise en oeuvre à partir de 2021.

Si dès le pic de l'épidémie, avec la prise en charge du chômage partiel de millions de salariés du privé à hauteur initiale de 80% du salaire brut (déjà une bonne centaine de Md€ dépensés sans le moindre travail fourni) plus le manque de versements de charges sociales de maladies, retraites, chômage.. (soit bientôt 100 Md€ en plus) le Gouvernement a paré au plus pressé, par contre, pour le maintien des activités essentielles et le soutien de petites entreprises et artisans mal indemnisés, c'était le calme plat et la débrouille personnelle : les personnels soignants, les petites mains des hôpitaux se sont dépensés sans compter leurs efforts. Mais, en outre, les activités de transports pour les produits alimentaires, les produits d'hygiène et de consommation courante et de la pharmacie, ont été maintenus par les professionnels ; les agriculteurs, éleveurs, maraichers, les abattoirs, les fournisseurs d'eau, d'électricité, de gaz et de carburants, les éboueurs, les garagistes, les supérettes et supermarchés.... ont poursuivis leurs activités avec des protections sanitaires réduites (les masques et les tests étant "administrativement" inutiles !). Même les artisans et les petites entreprises positionnées sur la rénovations thermiques des maisons et logements ont poursuivis leurs démarchages et activités, en naviguant dans le maquis des diverses primes, des réglementations et des financements.

Nos élites gouvernementales gavées aux ressources financières virtuelles et aux remboursements incertains, auraient dû depuis 6 mois accélérer les programmes en cours pour lutter contre les effets et les causes du réchauffement climatique. Par exemple :

- la forte et nécessaire accélération des conversions des exploitations agricoles vers l'agriculture biologique et la permaculture. Les consommateurs sont en demande et la France est en déficit commercial (bravo pour la soi-disante première agriculture de l'UE). Les subventions sont versées avec des retards mettant en péril les exploitations reconverties ? A contrario, un programme de subventions porté à une bonne dizaine de Md€/an permettait de créer bien plus qu'une centaine de milliers d'emplois, de réduire le déficit extérieur, de faire rentrer des cotisations sociales et des taxes et impôts. En outre, la croissance des produits issus de l'agriculture biologique, non pollués par la multitude de pesticides, de perturteurs endocriniens, de produits chimiques divers, est un facteur de maintien en bonne santé des enfants, des adultes et des vieillards, donc c'est bon pour réduire les dépenses de maladies. C'est aussi un facteur de réduction des consommations d'énergie : pas de fabrication et épandage de pesticides et d'engrais chimiques. Enfin les produits transformés issus de l'agriculture biologique sont exempts des additifs (sucres, gaisses, conservateurs, exhausteurs de goût, colorants, sels... caractéristiques de la "malbouffe" aux effets secondaires néfastes pour la santé).

- la nécessaire revitalisation biologiques des sols agricoles et forestiers, avec la replantation de haies pour les oiseaux et insectes, pour la retenue des eaux de ruissellement, pour la déperméabiliation des sols et un meilleur remplissage de nappes phréatiques, est ignorée : pourtant ce sont des activités créatrices de richesses et d'emplois !

- un programme massif de rénovation énergétique, applicable à tous les logements et bâtiments à chauffer, sans considérations des qualités des propriétaires, des locataires, des sociétés immobilières, des HLM et de leurs revenus : tous les travaux de rénovations thermiques (isolations, double vitrage, production de chaleur, régulation..) seraient subventionnés à 50% du montant TTC (TVA à 20%) et ne pourraient pas être pris en compte pour les réductions fiscales des plus riches (les réductions fiscales seraient cependant réduites en fonction des subventions perçues). La partie (de 50%) non subventionnée à la charge des propriétaires et/ou utilisateurs, serait financée par des emprunts à des taux nuls ou voisins de zéro, sur une durée telle (jusqu'à 20 ans) que les économies annuelles réalisées permettent de couvrir les annuités de remboursement. Un programme de subventions sur 10 ans de plusieurs dizaines de milliards d'euros par an, crée ainsi un fort supplément d'activités, des emplois par centaines de milliers et surtout s'autofinance car les prélèvements (publics et sociaux) sur la totalité des travaux sont supérieurs à 50%. Et cerise sur le gâteau, la réduction des consommations énergétiques réduit le déficit commercial de la France, tout en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre et des particules nocives polluantes.

Les annonces claironnées du plan de relance économique

En plus des mesures de sauvegarde de l'emploi, sans création de valeurs par les bénéficiaires, chômage partiel indemnisé poursuivi pour plusieurs mois, avec au total plusieurs centaines de Md€ en "salaires directs" (ou indemnisations), et en charges sociales (maladies, retraites, chômage...) non financées (avec forte aggravation des déficits des comptes sociaux) les comptes publics plongent vers des déficits abyssaux : on ignore cependant -absence d'éléments de langage en ces domaines- si les déficits induits par l'absence de cotisations vieillesse sur les indemnisations du chômage partiel, vont être pris en charge par le budget de la nation ou s'ils vont entraîner des diminutions des pensions et des augmentations de la CSG ???? L'inquiétude règne ! La mise en oeuvre d'une augmentation compensatrice de la CSG (donc une diminution des retraites et des salaires), et surtout son annonce sera certainement repoussée après les élections de 2022 !!

Quant aux éléments du plan de relance de l'activité économique, à part une petite relocalisation de quelques produits pharmaceutiques comme le paracétamol, un maintien d'une petite production de masques et de divers tests, c'est du "demain on rase gratis" avec l' "Airbus des batteries", la filière hydrogène, et les ordinateurs quantiques. Les évocations de la refonte ou modernisation du système hospitalier français -après les plans successifs de réduction des dépenses et des moyens disponibles- toujours dans la ligne des engagements du Président de faire enfin entrer la France dans la mondialisation "heureuse" pour plus de profits pour une minorité et plus de chômage et de baisse du niveau de vie pour une majorité de Français, ne sont que des voeux pieux : trop d'acteurs sont concernés par le maintien de la situation "profitable" actuelle : la mondialisation "heureuse" n'est rofitble qu'à une minorité !

Enfin, la confiance envers les Français est toujours remplacée par l'autosatisfaction des élites du monde dominant, par la confiance inébranlable dans le bien-fondé de leurs décisions : les lendemains qui chantent, les jours heureux à venir ne seront plus de notre monde mais des paradis spirituels offerts par les religions !

 

Changer de paradigme !

Tous les plans dits de relance et d'avenir, concoctés par des élites abreuvées d'éléments de langage, avec en plus des contradictions flagrantes au fil des semaines, confortées par la culture de la peur pour entraîner la soumission du peuple, ne répondent que très partiellement aux attentes des Français :

- ils veulent être traités comme des adultes éduqués et responsables, prêts à entendre les vérités sur les situations sanitaire et économique ; ils sont même prêts à changer leurs habitudes !

- ils veulent être des acteurs responsables du redressement économique, être des patriotes économiques et non de simples consommateurs à la recherche des moindres prix : ils sont prêts à consommer davantage de produits français, à condition que les acteurs des marchés, -toujours à la recherche de plus de profits- s'impliquent davantage dans le renouveau économique et social.

- ils veulent donner du sens à leur vie personnelle, familiale, citoyenne, localement et sur la planète mondialisée !



17 réactions


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 15 septembre 2020 18:44

    ... mais des corrompus on doit ajouter ..

    Contrôle + F : zéro occurrence dans votre gigantesque boulot d’analyse

    .. des corrompus avec lesquels l’« ancien régime » ne peut pas rivaliser

    Pendant ce temps Dieudonné, Pierre Cassen et Soral se font durement laminés


    • eau-mission eau-pression 15 septembre 2020 22:05

      @Montagnais

      Oui, c’est vrai, honte à ceux qui croient que leurs rêves ont un prix, ou qu’ils prennent corps quelque part au soleil levant, en Bêta Max chez Sony. Corrompus ou coeurs asséchés ?

      Un peu d’amour des sols serait un préalable à leur « déperméabiliation ». Savez-vous que les implants (déposer des touffes d’herbe sur un sol latérisé) ça marche ?


    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 16 septembre 2020 02:03

      @eau-pression

      Ah ! vous êtes là ! ... 5 jours d’absence ! on vous courre après ..

      Là ! vous allez vous régaler, vous, mais pas que

      Je veux vous dire  mais pas qu’à vous

      Bien le lien sur le roi et les filles au Yeux noirs ...’ci


      Puis : 


      Приколюха хрень


      Là.. vous allez vous régaler .. Vous me direz

      (la tit’ grise c’est ma Pepette-Greta, l’autre, le Nours, devenu prepper, rond, gras prospère et luisant comme DSQ ou Dany le Bouge ... mais, lui, Prepper ... 

      Pas prédateurs comme DSQ ou Dany-le-Bouge ou Charlé

      ils étaient jeunes à l’époque.. déjà assurés d’une renommée mondiale, confirmée par Agoravox aujourd’hui


      Pas autant que Bébert encore, pourtant... pas autant spa ? Bébert reste l’Idéal


    • eau-mission eau-pression 16 septembre 2020 20:03

      @Montagnais

      Ah, Bébert, cet âne croisé phénix !

      Dois-je comprendre que Nours ne peut que croquer des yeux sa minette couleur souris ? Pourvu que son côté Prepper ne soit pas de la résignation ...

      Faut-il ajouter que votre collage vidéo me muse, après le concours de nombre de vues auquel il a donné lieu ? Et puis, si vous avez votre âne Idéal, idéaliserais-je l’Anne franco-russe au point de l’imaginer sous la cascade que je lui ai filmée ? Et pour que vos chasse-notes s’augmentent en chasse-truite


  • Francis, agnotologue Francis 15 septembre 2020 19:13

    Dans cet article, l’auteur inverse souvent la cause et les effets, quand il n’occulte pas les vrais responsables.

     

     Exemple : ’’le second reproche c’est d’avoir entraîné dans la communication mensongère, des scientifiques du monde médical (infectiologues, médecins) et de faire éclore des polémiques et des controverses qui « dévaluent » la confiance des Français envers les hauts responsables du monde médical.’

     

    Ce n’est pas l’État qui a entrainé les scientifiques, ce sont les experts de Big Pharma, en service commandés officiels ou dissimulés, qui ont entrainé le pays dans cette gabegie et sinistre farce.

     

     

    Aure exemple : ’’le premier grand reproche c’est de ne pas faire confiance aux Français, à leurs capacités de se mobiliser, avec comme exemple type l’affirmation de l’inutilité des masques, sauf pour certains personnels hospitaliers, car on était en situation de graves pénuries par non renouvellement de stocks et de destructions. Avec un bon mois de retard, ne voyant pas arriver les masques dont les commandes urgentes circulaient dans les circuits administratifs, des entreprises ont mis spontanément à la disposition du personnel médical des masques stockés pour la protection des travailleurs en milieux polluants

    ’’

     

    De fait, c’est la grande distribution qui a fait main basse sur toutes les commandes de masques. Avec la complicité probable du gouvernement qui, après les avoir déclarés inutiles s’est renié en les déclarant indispensables, et les rendant obligatoires en a fait un objet de vente forcée.


  • Arogavox Arogavox 15 septembre 2020 23:17

    « Bien faire » et le « faire savoir » était dans des temps anciens ... ?

    Il semblerait que nous n’ayons pas tous la même culture :

     j’ai pour ma part plutôt entendu, dans la bouche des ’anciens’ la maxime :

     « Bien faire, et laisser dire »

      ... ce qui est très sensiblement différent ...


    • Francis, agnotologue Francis 16 septembre 2020 08:05

      @Arogavox
       
       « Bien faire et laisser dire » était un pastiche de « rien dire et laisser faire ».
       
      Aujourd’hui LREM fait mal et n’a pas besoin de nous le faire savoir.
      Quant à l’opposition elle ne dit rien et laisse faire.
       
       
       Honte aux Le Pen et Mélenchon.
       
      A moins que ... A moins qu’ils exigent une explication cohérente à tout ce merdier et nous la fassent connaitre.
       

      Une muselière n’a jamais arrêté aucun virus : cette muselière c’est en même temps de la poudre aux yeux et un bâillon.

       
       

       


    • Ruut Ruut 16 septembre 2020 08:13

      @Francis
      Comme si il y avait une opposition en France..
      A part les Patriotes, l’UPR et NDA, je ne voit aucune opposition réelle.


    • Francis, agnotologue Francis 16 septembre 2020 08:44

      @Ruut
       
      Mélenchon et Le Pen

      qui sont audibles sont soumis, NPA et UPR qui sont insoumis sont inaudibles.
       


    • Ruut Ruut 16 septembre 2020 09:58

      @Francis
      En effet c ;est un excellent constat.
      Une fausse opposition visible et une véritable opposition muselée.

      Liberté de la presse, droit a l’information....
      Des notions bien compromises....


    • Le421... Refuznik !! Le421 17 septembre 2020 09:08

      @Francis
      Mélenchon ? Audible ?
      C’est quand la dernière fois qu’il est passé sur le service public ?
      J’ai du rater quelque chose...


    • Le421... Refuznik !! Le421 17 septembre 2020 09:09

      @Le421
      A part pour se faire tailler un costard, bien sûr !!  smiley


    • Legestr glaz Legestr glaz 17 septembre 2020 09:39

      @Le421

      A quoi servent les loges maçonniques ? Quel est le ’« projet’ » proposé par la Franc maçonnerie ?

      Les sociétés secrètes existent depuis bien longtemps. La Franc maçonnerie a été infiltrée par les adeptes de Weishaupt. 

      Il s’agit de mettre en place un gouvernement mondial, d’abattre toutes les barrières nationales, d’afficher son internationalisme ou son mondialisme, de mettre entre parenthèses la famille et la Nation, de détruire les repères culturels, historiques et cultuels !

      L’épisode covid19 est riche d’enseignement. Nous assistons à une offensive en règle pour imposer une gouvernance mondiale, pour imposer une vaccination de masse, pour conduire les Peuples vers la vaccination obligatoire, vers les nanoparticules stérilisantes via la thérapie génique.

      Mélenchon se situe « où » dans cette affaire Le421 ? Il ne serait pas « un peu » internationaliste ? Il n’aurait pas un peu trop manié la truelle ? 

      https://hu.pinterest.com/pin/67554063149480680/

      http://www.barruel.com/paul-copin-albancelli-le-pouvoir-occulte-contre-la-france.pdf


  • zygzornifle zygzornifle 16 septembre 2020 10:37

    On devrait passer toute cette racaille au détecteur de mensonges pour que le peuple voit enfin ceux se vautrent dans le mensonge et la malversation .... 

    Ce sont des sangsues accrochées a la jambe des citoyens ,ils vivent comme des tiques sur le dos d’un chien , parasite parmi les parasites ils filent par leurs discours empoisonnés la maladie de Lyme au mougeon avant l’élection ....


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 16 septembre 2020 15:24

    Le futur vaccin de la peste devrait être testé par nos zélites

    S’ils survivent, c’est que le vaccin est efficace

    S’ils ne survivent pas, c’est notre pays qui est sauvé


Réagir