lundi 15 janvier 2018 - par Michel Leclerc

Pour un retour au plein-emploi en France

Il est impératif de relancer l'économie nationale. Nos politiques doivent d'urgence intégrer un plan d’augmentation du pouvoir d’achat. C'est pourquoi je propose le plan T.R.E.S. visant le transfert de toutes les cotisations sociales, aussi bien salariales et patronales, qui pèsent actuellement sur les salaires d'autres sources de financement.

Pour comprendre comment ce plan est en mesure de favoriser le plein-emploi, voici le contenu ce plan de relance.

De la hausse du pouvoir d’achat vers le plein-emploi à destination des politiques

“Mesdames, Messieurs,

Il est indispensable de trouver le moyen de relancer le moteur économique de notre pays. Dans les programmes de tous les candidats à la présidentielle figurent des réformes importantes mais une réforme est sans doute d’un enjeu majeur – mère de toutes les autres réformes – qui semble avoir été oubliée à ce jour.

Pour relancer le pouvoir d’achat de notre pays, il est primordial de mettre en œuvre un renouveau économique et social tel qu’il était prévu dans les réflexions de deux grands hommes : Édouard Leclerc et Charles de Gaulle. Ils partageaient une perspective humaniste tournée vers l’accroissement du pouvoir d’achat qui prévoyait un projet dont les contours sont toujours valables aujourd’hui et pouvant impacter notre pays pour les prochaines décennies.

Il faut savoir que ce projet doit aujourd’hui devenir un plan d’action qui ne peut fonctionner à demi-mesure. Le plan est global. En voici les principes.

La réforme du financement de notre protection sociale doit être la base d’une nouvelle relation entre les Français et un moyen de réduire la charge de l’État. Cette réforme passe par la mise en place de la TVA sociale qui était, dans l’esprit de leurs promoteurs, LA source essentielle de financement de notre protection sociale. C’était également le moteur d’une nouvelle phase de croissance pour notre pays tout en étant fédératrice entre les peuples autour d’un projet commun de niveau mondial.

Le renouveau économique

Ce renouveau économique, qui doit aujourd’hui inclure la CSG, est donc un changement de paradigme complet. Les cotisations sociales n’ont pas leur place dans un prix de revient. Tous les français et françaises profitent de cette protection sociale, ils doivent donc en être tous les cotisants, collectivement, par l’intermédiaire du budget de l’État.

  • Un nouveau régime de financement de la Sécurité sociale pour les salariés par le transfert de TOUTES les cotisations (familiales, maladie, invalidité, décès, indemnités journalières, chômage) vers le budget de l’État. L’augmentation immédiate du salaire net qui en découle, et donc du pouvoir d’achat des salariés, leur permet de consommer, de se désendetter et donc permet la relance par le travail de tous et la compétitivité.
  • Une réduction de coûts des salaires pour les employeurs par la suppression des cotisations patronales permet pour les entreprises privées la réduction des prix et donc favorise l’augmentation immédiate de la compétitivité et l’investissement, et pour toutes les collectivités publiques permet une réduction des charges de fonctionnement et favorise le remboursement des dettes.
  • Une solution au chômage par une relance économique conjointe de l’offre et de la demande avec l’accroissement des commandes publiques et privées qui permet de faciliter la transformation de nos sociétés vers l’ère du numérique et favorise des types de consommation plus écologiques.
  • Une simplification de nombreuses complexités par la disparition de mesures temporaires (CICE, allègement sur les salaires, aides aux entreprises), et favorise une équité qui réinvente le modèle économique et social Français.
  • Cette réforme renforce aussi le rôle de l’Etat et le dialogue avec les partenaires sociaux tout en permettant de basculer les personnels des services fiscaux et sociaux libérés vers d’autres tâches.

Pour sa réussite, cette décision implique toutefois d’autres actions à mener. L’effet de cette relance intérieure gommera plus vite que toute autre mesure les dettes de la Nation, et les échanges extérieurs soutiendront notre balance commerciale.

C’est pourquoi la réduction des coûts, dans le cadre de la compétitivité internationale, doit être accompagnée de plusieurs décisions :

  • Réorienter 20% de la baisse des charges patronales vers l’accroissement des projets d’avenir (investissement, désendettement et recherche).
  • Réorienter 80% de la baisse des charges patronales vers la baisse des prix de vente des produits et services.
  • Construire un réseau international de vente à partir de nos ambassades et consulats dans chaque pays, véritable plates-formes commerciales, afin d’apporter aide et assistance nécessaire pour nos entreprises.
  • Réinscrire la France dans une politique internationale de soutien économique visant à favoriser un processus centré sur l’Afrique et de l’Amérique du Sud pour assurer à notre pays des approvisionnements en produits semi-manufacturés. Il faut en cela reprendre l’œuvre économique engagée par le Maréchal Lyautey qui favorisait les pays nord-africains et développait au travers des peuples l’économie des pays.

C’est à la France d’aller vers l’Afrique sinon l’Afrique viendra à la France. La réduction des raisons de l’immigration est un enjeu majeur pour donner aux populations locales la capacité de travailler tout en réduisant les aides économiques vers ces pays. L’action sociale, pérenne, doit se substituer à l’œuvre sociale, temporaire et souvent détournée.

La France pourra alors commercialiser en retour son savoir-faire grâce à des formations, spécialisant ses propres entreprises dans le domaine des nouvelles technologies et la vente de ses tracteurs… Achètera à ses pays ce qu’ils savent produire ou fabriquer et concentra ses propres entreprises sur la valorisation de produits écologiques de qualité et sur les start-up.

Il n’y a pas d’autres solutions. Seul un acte fondateur pour une réforme de notre modèle économique est tenable et doit être prise par la présidence au plus vite. Après plus rien ne sera possible.

La TVA sociale et la CSG sont des moyens

C’est la raison pour laquelle il est important que chacun puisse infléchir ses actions dans le sens du projet T.R.E.S. et relance le débat en France d’un transfert de charges vers l’État, en précisant qu’elle est la source d’une hausse du salaire net et d’une baisse des prix source d’une augmentation du pouvoir d’achat pour tous ceux qui vivent en France.

  • « La TVA sociale, c’est changer notre manière de financer notre protection sociale, pour ne laisser personne sur la route et gagner plus… »
  • « La TVA sociale c’est permettre pour tous ceux qui vivent en France de participer au redressement national dans leur intérêt »

 

Il n’y aura ni sang ni larmes mais enfin le plein-emploi et l’augmentation du niveau de vie pour tous, en redonnant à la France sa place de grande puissance économique.”

Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.



107 réactions


    • Michel Leclerc Michel Leclerc 25 janvier 2018 05:55

      Bonjour @Theophile
      Je vous invite à visiter le site http://www.tva-sociale.fr/ ainsi que la partie blog sur http://www.tva-sociale.fr/actualite/


    • Theophile 25 janvier 2018 13:51

      @Michel Leclerc
      Je connais depuis longtemps...

      Il y a un blocage en France sur la TVA sociale et le couple (CSG, revenu universel) qui sont des procédés très mal compris et qui pourraient cependant sauver à la fois nos régimes sociaux et notre compétitivité. Mais pour moi il faut les deux...


    • Michel Leclerc Michel Leclerc 26 janvier 2018 05:24

      Bonjour @Theophile
      Si vous me le permettez, je continue à maintenir ma position en faveur d’une TVA et d’une CSG, mais pas de revenu universel dont je ne sais pas financer le montant.


    • Theophile 4 février 2018 20:19

      @Michel Leclerc
      Pour basculer les cotisations non contributives sur la CSG il faut au moins la doubler et ceci remet en cause le profil de l’impôt sur le revenu en augmentant le taux marginal global de façon trop importante pour les plus riches. Il vous faut donc aussi absorber l’impôt sur le revenu par la CSG...et cette fois-ci vous arrivez à une CSG de 25% qui n’est pas supportable pour les pauvres. La seule solution est d’augmenter encore la CSG jusqu’à 45/50 % mais cette fois-ci uniquement pour financer la généralisation du RSA socle à tous les adultes (pour les enfants cela donnerait une plus grosse allocation familiale déplafonnée et versée dès le premier enfant) ce qui rend alors la CSG acceptable pour les pauvres. Pour les riches, on sera à la limite du plafond de Laffer mais ça peut marcher...Evidemment il faut combattre l’idée d’un revenu universel supérieur au RSA socle actuel et profitant à ceux qui ne font rien. Hormis les jeunes, cette mesure profiterait aux travailleurs pauvres (les agriculteurs notamment) et ce que je viens d’écrire permet de la financer. Cette démonstration présentée depuis longtemps par Marc de Basquiat avait été reprise par Nathalie Kosiusko Morizet pendant la campagne des primaires. C’est compatible avec la TVA sociale qui s’appliquerait plutôt aux retraites publiques. Malheureusement, personne ne veut s’y intéresser...peut-être parce que notre pays est un peu fâché avec les mathématiques.


    • Michel Leclerc Michel Leclerc 10 mai 2018 06:55

      Bonour @Theophile
      Les éléments chiffrés sont présentés sur http://www.tva-sociale.fr/
      Nous sommes à une CSG à 8% et une TVA à 24%. Les chiffres que vous évoquez n’ont pas lieu d’être.
      Le plus important, c’est ce que cela augmente le pouvoir d’achat de manière très forte, de plus de 30% au niveau du Smic, par la baisse des cotisations sociales.


    • Michel Leclerc Michel Leclerc 10 mai 2018 07:01

      Bonjour @Lugsama
      La hausse du taux de TVA à 24% est une baisse de prix...
      Je m’explique.
      Si vous retirez les cotisations sociales sur les salaires, vous réduisez les coûts de production de l’ordre de 15% en moyenne.
      La hausse relative de la TVA de 4% sur le nouveau prix vous amène à gagner environs 11% de baisse moyenne des prix de vente.

      Si vous regardez la hausse relative des salaires qui est possible... vous obtenez une hausse de pouvoir d’achat au niveau du Smic de 33%
      Tous les pays européens seront obligés de nous suivre... la France reprendra immédiatement sont leadership international.
      Les calculs sont présentés sur http://www.tva-sociale.fr/ sur le bas de la page.

  • Michel Leclerc Michel Leclerc 4 février 2018 20:33

    Bonjour à vous Théophile,
    Si vous allez sur le site www.tva-sociale.fr, nous avons réalisé des calculs qui permettent de démontrer qu’une TVA à 24% et une CSG à 11% le compte est bon.
    La baisse des prix qui en découle permet la hausse du pouvoir d’achat.
    Pourquoi évoquez vous le RSA si l’emploi est reparti en France ?
    Il faut le garder bien entendu, mais son coût sera réduit d’autant.
    Nous ne sommes pas pour le revenu universel, car nous ne savons pas le financer. Il nous semble qu’une rémunération contre le travail reste encore une possibilité.
    Les agriculteurs doivent vivre de leur travail. Pas des aides SVP.
    Je comprends bien l’intérêt d’autres personnes de défendre l’idée d’une rémunération sans contrepartie de travail, ce n’est pas mon choix.
    La TVA sociale permet d’augmenter également le pouvoir d’achat des retraités, comme de tous les français.
    Pour ce qui est des calculs, je vous invite à visiter de nouveau le site, il y a des schémas pour ceux qui le souhaitent.


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