samedi 16 mars 2013 - par spartacus

Retraite par répartition, atteinte à la liberté de choix individuelle

Le système par répartition est proche de ce qu’on appelle la pyramide de Ponzy, où le revenu est basé sur le « recrutement » de nouvelles personnes, et non sur la constitution de droits réels : on offre une retraite produit future (la future pension de retraite), qui n’est en fait qu’une simple promesse.

Ce revenu futur n’est pas officiellement garanti sur son montant et sa valeur est constamment révisable. Ce système sacrifie l’avenir au nom de l’immédiat, au nom d’une soi-disant solidarité intergénérationnelle (alors que la « solidarité » est une action volontaire par définition qui n’existe plus lorsqu’elle est rendue obligatoire). Il ne peut fonctionner que si la coercission étatique s’applique et oblige tout le monde à cotiser (c’est la fonction, dans un certain nombre de pays, des institutions de « sécurité sociale »).

Les « solutions » étatiques au phénomène de transition démographique et de vieillissement de la population consistent à diminuer le montant des retraites, augmenter les cotisations ou obliger les salariés à travailler toujours plus longtemps : les victimes sont tantôt les actifs, tantôt les retraités, souvent les deux.

De plus, la gestion des retraites tend à être discriminatoire en France, les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite et les fonctionnaires étant avantagés par rapport aux actifs du secteur privé.

Une autre injustice tient au fait qu’avec la répartition, celui qui décède avant sa retraite a cotisé pour rien, ses héritiers n’obtenant rien.

L’injustice fondamentale, qui remonte à la mise en place du système par répartition, est que la première génération de retraités qui a bénéficié du système n’a jamais cotisé.

Cette « dette cachée », perpétuée par le système, empêche aujourd’hui un passage brutal de la répartition à la capitalisation (le passage, dans le sens inverse, de la capitalisation à la répartition est très facile, et les gouvernements ne se sont jamais privés de mettre en œuvre cette action confiscatoire et de détruire les systèmes individuels qui existaient déjà).

On pourrait dire que la spoliation des générations suivantes a été installée dès le début, permettant alors aux politiciens promoteurs du système d’empocher leurs profits sur le marché politique.

Afin de corriger ou d’atténuer ce passage « brutal » de la répartition à la capitalisation, il convient de dire que ce passage peut être réalisé et qu’une méthodologie traduisant cette évolution existe et a été appliquée. En effet, des procédures et des élargissements progressifs à toute la population ont été menées, non en France, mais au Chili, dans le cadre de la libéralisation et de la Privatisation de l’Economie, lorsque, entre 1978 et 1980,José Pinerai était Ministre du Travail et des Retraites.

La seule issue est un passage progressif de la répartition à la capitalisation, avec à terme la suppression de l’obligation de cotiser à un organisme de retraite étatique ou pseudo-étatique.

Une obligation d’épargner pour sa propre retraite devrait être maintenue, tout en permettant aux actifs de choisir leur mode d’épargne ou de cotisation. En France, l’abrogation du monopole de la sécurité sociale permettrait à des organismes de retraite concurrents de propose différentes solutions, permettant un choix libre et responsable des individus.

Les cotisations retraite obligatoires constituent tant une spoliation et une déresponsabilisation des individus, qui s’apparente à un paternalisme méprisant ("si on les laisse faire ce qu’ils veulent, ils vont dépenser tout leur revenu et n’épargneront pas pour leurs vieux jours"), les mêmes individus étant cependant jugés assez responsables pour pouvoir voter et influer ainsi sur l’évolution de leur pays.

Par conséquent, les personnes doivent retrouver une liberté de choix totale, ce qui signifie qu’on les laisse préparer leur retraite comme elles l’entendent.

Une mauvaise solution serait de décréter que la gestion des retraites soit confiée à l’entreprise dans laquelle travaillent les salariés, celle-ci pouvant alors avoir tendance à placer le fonds de retraite des personnels dans ses propres actions, ce qui engendre un risque énorme pour les salariés concernés (perte à la fois de son emploi et de son épargne en cas de faillite : voir le scandale du fonds de retraite Enron en 2001 aux USA. Les moyens éprouvés d’investir à long terme, en diversifiant le risque, ne manquent pas et permettent de se passer avantageusement des « services » de l’État, ou, si on est salarié, des services très « intéressés » de son propre employeur.

Les opposants à la capitalisation soulignent le risque plus élevé de ce type de système (le cas d’Enron est toujours cité), en oubliant que la sécurité des placements s’obtient par la diversification (alors que pour Enron le fonds de pension de l’entreprise était investi uniquement en actions Enron).

Il n’y a aucune raison valable de confier la gestion de sa retraite à son employeur ou à un fonds de pension unique, il est capital que la liberté de choix et de gestion appartienne à chacun.

L’offre peut être très large, qu’elle soit à but lucratif ou non : assurances, organismes financiers, mutuelles, associations, etc., sans compter la solidarité familiale, qui a toujours été historiquement la vraie solidarité intergénérationnelle (par le don, l’héritage, la mise en commun).

Dans les cas de retraite de capitalisation problématiques constatés par le passé, il est trop facile d’accuser le « marché » quand justement ce marché n’a pas pu fonctionner librement du fait de contraintes étatiques particulières



76 réactions


  • cardom325 cardom325 16 mars 2013 08:26

    Spartacus a ses références , Jose Pinerai, ministre de Pinochet .....ah ben oui, une bonne petite dictature de Droite çà nous ferait du bien

    Si la première génération de travailleurs n’ a pas cotisé, c ’est que les patrons les payait alors à coups de pied dans le cul et qu’ils n’avaient sûrement pas les moyens d’avoir thésaurisé, d’autant que ce n’était pas obligatoire . Pour vous, le pauvre est imprévoyant,.....s’il a un morceau de pain, qu’il en garde la moitié pour demain

    En plus, je vois le genre de placements que vous proposez, sans risques nous dites vous, aussi sûr qu’une centrale nucléaire japonaise , permettez moi d’avoir des doutes , bien sûr géré par le Privé, je téléphone à Barack, je vais lui demander de libérer Madoff, il va nous gérer çà d’une main de maître

    Vous avez une obsession, y’en a qui créent de la richesse et d’autres qui en profitent, mais la réalité n’est pas aussi caricaturale que vous la décrivez , difficile de trouver un système qui répartisse la richesse en fonction du mérite , en tous cas, celui que vous proposez n’est pas viable


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 08:59

      @cardom325

      Pour info sur Pinerai :
      Les gens ont un tel bon souvenir de l’efficacité économique de José Pinerai, que son frère est l’actuel président du Chili, Sébastien Pinerai. 

      A la chute de Pinochet, José Pinerai a construit la nouvelle constitution démocratique de 1980...
      A date c’est Chili est le seul exemple connu de transition de la répartition à la capitalisation. 

      Quelle réforme peut contribuer autant à la richesse ou à la prospérité d’un pays que celle ci ? L’épargne au Chili est passé de 2 à 26 % du PNB en 20 ans. 
      Le taux de croissance du PNB a été de 3 % par an au début et de 7 % au cours des 12 années suivantes. 
      Avez un taux de 7 % par an, le PNB a doublé tous les 10 ans. 
      En 20 ans le PNB du Chili aura été multiplié par 4.

    • Francis, agnotologue JL 16 mars 2013 11:10

      José Pinerai est inconnu chez Google, sauf dans les posts de Spartacus !

      Sur la croissance de l’économie, j’invite les lecteurs à consulter ce graphique qui montre que le PNB du Chil est resté dans les mêmes valeurs sur une période de 50 ans, de 1961 à 2011. Quand un pays possède de bonnes ressources naturelles encore intactes, les prédateurs capitalistes s’en emparent pour l’exploiter, et après, ils se prévalent de leurs turpitudes en disant que c’est grâce à eux que l’économie y est florissante.

      Le PNB est une chose, les inégalités une autre : " Bien que le Chili affiche l’un des plus hauts PIB/habitant d’Amérique Latine, la pauvreté touche toujours près de 20% de la population et les inégalités restent fortes. "


    • cardom325 cardom325 16 mars 2013 13:13

      Pour vous montrer que je suis constructif, tout en étant moi même ex fonctionnaire , et pas encore en retraite, je pense qu’il serait bon de réformer le système pour qu’il soit plus équitable , mais le système par répartition , aussi imparfait soit il, ne confie pas l’argent à des banksters et doit être maintenu

      le« tout privé » que vous préconisez dans tous les domaines est suicidaire , regardez l’exemple de la gestion de l’eau , vous pouvez bouffer du fonctionnaire à longueur d’article, cela ne fait pas avancer vos théories

      L’absence de nuances dans vos propos rend votre discours inaudible , c ’est dommage


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 14:29

      Ne vous excusez pas, ceux qui contestent sont tous des bénéficiaires de régimes spéciaux en surnombre ou avec plusieurs pseudo. 


      Maintenir l’inégalité scandaleuse au nom de quoi ?
      De l’inégalité entre fonctionnaires et les différences entre privé et public ?
      Au nom de ceux qui ont des « bonifications et ceux qui n’en ont pas ?
      Au nom de ceux qui ont une retraite qui ne ressemble en rien à leur carrière, juste calculée sur le dernier mois de travail ?
      Au nom d’une machine a faire des dettes envoyées au recouvrement par les générations futures ?
      Vous y voyez quel intérêt a part le sectarisme idéologique d’une artificielle solidarité ? 
      De l’harmonisation par absorption des régimes spéciaux ultra déficitaires par le régime général et les maintiens des spécificités des plus avantagés ? 

      Il est difficile dans un pays socialiste avec très peu de liberté exposer la réalité du monde.

      Vous prenez un exemple de service en situation de semi monopole »l’eau« . Vous n’avez aucun choix de votre distributeur hors mis celui qui passe dans votre rue. Comme l’assurance retraite, c’est les dérives sont liées a l’inconséquence d’une situation de monopole.
      L’organisme de retraite se choisit, comme une banque. Les droits suivent l’individu, comme un Plan d’épargne.

      La capitalisation n’a que des avantages. 
      Elle conforte l’assurance d’avoir une retraite. Elle permet la liberté individuelle de sa date de départ. Certains veulent partir tôt, d’autres tard. La trésorerie de capitalisation de retraite est faite sur des placement de long terme, et donc fiables. Elle assure à l’économie des placement de long terme. Par exemple, le Francais d’une multinationale France, non seulement il ne cotise pas pour lui, est incapable de savoir ce qu’il aura à la retraite, ne peut partir quand il veut et en plus les bénéfices de son travail servent à payer le retraité Hollandais par le fond qui est actionnaire de sa boite.

      Pour votre info la »sécu" Française est de droit privé. Ne croyez pas qu’elle ne puisse pas faire faillite.

    • Robert GIL ROBERT GIL 16 mars 2013 16:20

      sparagus,
      voici un PPS qui explique clairement le non probleme des retraites...je sais c’est peine perdu tu est lobotomise par le systeme ! Mais regarde quand meme on ne sait jamais, un instant de lucidité...

      voir : PPS RETRAITES


    • La mouche du coche La mouche du coche 16 mars 2013 16:31

      L’auteur fait partie de ces euro trolls financés par Bruxelle. smiley


  • cardom325 cardom325 16 mars 2013 08:28

    je vous reconnais un mérite....celui de proposer des solutions argumentées ....je ne les partage pas, mais elles sont une base de discussion


  • Francis, agnotologue JL 16 mars 2013 08:56

    Spartacus se prévaut ici d’un mensonge et d’une turpitude :

    - premier mensonge : la retraite par solidarité intergénérationnelle, qu’on appelle « retraite par répartition » ne serait une pyramide de Ponzi que si et seulement si les retraités ne mouraient pas ou si la source de cotisation se tarissait, autrement dit, si les cotisations des nouvelles générations se tarissaient.

    - La turpitude : c’est la sienne, puisqu’il veut obtenir au prix de ses vociférations, que la source de cotisation se tarisse au profit des retraites par fonds de pensions lesquelles ne sont guère différents d’un organisme de gestion de portefeuille. Cette parenté quasi incestueuse dans le fonctionnement est la porte ouverte au basculement des unes vers les autres de sorte que les dites pensions deviendront des dividendes, et à ce titre, seront transmissibles aux héritiers. A ce stade, oui, ce sera comme une retraite dont les retraités ne meurent pas, puisque les droits seront perpétrés dans les descendances.

    La seule garantie contre la pyramide de Ponzi bâtie sur les retraite c’est la retraite par répartition. Il faut tenir cet acquis social comme on tient une barricade, ou un front dans une guerre, en l’occurrence la guerre que mènent les riches contre les peuples qui ne demandent qu’à vivre modestement et en paix..

    Ce que réclame ici spartacus, c’est le droit de tuer le principe solidarité intergénérationnelle au profit du chacun pour soi.


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 09:22

      Les cotisations des nouvelles générations ne se tariraient jamais ? Utopie !

      Parlez nous de cette solidarité avec les fonctionnaires ! 

      Quid de l’inégalité de des régimes ? Vous avez surement des supers explications pour expliquer que le fonctionnaire cotise moins, et reçoit plus ?

      Parlez nous de cette solidarité avec les entreprises publiques ! 

      Parlez nous de la CNAV qui finance les retraites EDF et IRCANTEC avec des cotisations différenciées sur des retraites calculées sur des bases différentes.


      Justifiez nous de cette solidarité avec le salarié EDF : Travailler plus longtemps pour payer des gens qui travaillent moins longtemps ?

      Et qu’a vous on vous demande encore de travailler des années en plus et pas à eux ?

      Quel est exemplaire votre solidarité ! 

      Expliquez, expliquez !! Y’a pas question plus ouverte !

      La France entière souhaite comprendre les privilèges des uns par rapport aux autres !


    • Francis, agnotologue JL 16 mars 2013 10:56

      spartacus,

      ne renversez pas les rôles svp : c’est à vous de répondre à mes accusations de mensonge et turpitude.

      Et à ça : ce que ne peut faire une solidarité intergénérationnelle, aucune retraite par accumulation individuelle de capital (les fonds de pension) ne le fera, sinon artificiellement, c’est-à-dire en asséchant sciemment les cotisations des nouvelles générations, càd en tuant sournoisement la solidarité intergénérationnelle.

      Et le meilleur moyen d’y arriver, c’est de faire briser la confiance en ces systèmes, comme on noie son chien en prétextant qu’il a la rage. Et ce sont des gens comme vous qui y arrivent.

      Voulez vous que je vous dise ce qui fait de la droite française la droite la plus bête du monde ? C’est qu’elle a besoin du génie du peuple pour assurer sa richesse et en même temps, de son ignorance pour pouvoir le gruger. Nos « élites » sont minables et dégénérées.

      « Nos plaies ouvertes saignent parce que les gens voient qu’un tas de connards à qui ils ne confieraient même pas un stand de hot-dogs dirigent leurs vies. » (Tim Willocks)


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 12:49

      Elle est formidable votre « solidarité générationnelle ».

      Une solidarité comme celle là vous vous la garder. 

      Vos aînés partaient à 55 ans, on y a mis des femmes au bout de 15 ans à la retraite, avec des cotisations moindres.
       Et maintenant vous allez travaillez dans un système fermé ou vous n’avez aucun choix de la date de votre départ, esclave d’un système ou vous aurez toujours plus à payer.
      En payant plus que ceux pour qui vous vous prétendez solidaire, en espérant faire la même arnaque aux générations suivantes, qu’elles travaillent plus pour vous payer plus qu’elles n’auront jamais.

       Que c’est beau la solidarité envers la générations suivante. 
      Que c’est beau de contracter des dettes pour vous payer et leur envoyer la facture.
      Toujours plus de dettes, toujours plus à payer, pour les conforts de ceux qui sont partis bien trop tôt ! 
      Déjà 100 milliards cumulés....une paille la solidarité !

    • Francis, agnotologue JL 16 mars 2013 13:29

      Au lieu de dire n’importe quoi, répondez donc à mes arguments.

      Les fonds de pension multiplient par dix les tares et les risques des retraites par répartition. Le principe dit du plus court chemin, appelé aussi ’rasoir d’Occam’, ça vous dit quelque chose ? C’est le principe opposé à celui qui énonce : pourquoi faire simple quand il est si facile de faire compliqué.

      Il est IMPOSSIBLE macro-économiquement parlant, de faire mieux en matière de retraites que le principe de la répartition qui est la meilleure garantie contre les aléas liés au décalages temporels et les escroqueries à grande échelle.

      Si d’aventure, les gestionnaires des fonds de pensions se barraient avec la caisse, que ferait le gouvernement ? Il serait contraint d’intervenir auprès des victimes, et de faire appel à la solidarité nationale, en l’occurrence, à la solidarité intergénérationnelle.

      la vérité, c’est que les prédateurs de la finance sont comme des rats accros à l’argent, qui sentent le fric là où il est et inventent toutes les ruses possibles afin de se l’approprier.


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 14:51

      Ne croyez pas que la sécu est un « gage » de probité. Ce sont des caisses de droit privé et elle peut faire faillite. Pas plus qu’elle ne pourrait pas faire l’objet d’escroqueries.

      La répartition n’est pas l’état. 
      C’est même ubuesque puisque c’est plus de 1 000 organismes différents.

      Si il y escroquerie, sur ce point la capitalisation est mieux lotie que la sécu, elle bénéfice de ré-assurance et du code des assurances.
      En France l’assurance vie est toujours adossée à des assurances et des ré-assurances.

      Les « prédateurs » de la finance, comme vous dites, se gargarisent d’avoir comme client la retraite par répartition, une dette à financer moins risquée que de prêter aux PME ou particuliers. 

      La dette d’état et des organismes sociaux c’est au contraire pour eux que des bénéfices, c’est aussi de l’argent qui n’ira pas dans les circuits des prêts aux particuliers ou aux PME.

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 09:12

    une des meilleures retraites c ’est la retraite aux flambeaux .


    Avec Flamby elle est en lambeaux .

  • Michel DROUET Michel DROUET 16 mars 2013 11:31

    C’est l’Etat qui est venu au secours des banques lorsqu’elles étaient au bord de la faillite en 2008 Le résultat a été le creusement de la dette publique.

    Alors le système libéral...


  • jean 16 mars 2013 12:51

    Mais bordel , c’est un choix fondamental de société fait par le CNR et De Gaule, pourquoi faire la pub des fonds de pensions qui nous ont menés à la ruine ????


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 13:41

      @ Jean

      Ce n’est pas le choix de De Gaule, mais du CNR (Conseil National de la Résistance), au sortir de la guerre. Elle est instaurée par un gouvernement provisoire non élu.Sorti d’un programme politique organisé par les communistes inféodés à l’URSS
      Les professions agricoles, les salariés des régimes spéciaux n’y adhéreront pas. Il existait avant des caisses de retraite qui fonctionnaient très bien, mais le gouvernement de Vichy, avait détourné les provisions des assurances sociales vieillesse pour "l’effort de guerre ».

      La répartition avait un but provisoire.
      On peut parler en ce qui concerne la Sécurité sociale « d’abus de droit », puisqu’en en mai 1946, la proposition de Constitution de la IVe République du CNR est rejetée par référendum démocratique.


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 15:10

      Un simple combat pour la liberté.

      Vous vivez en dépendance totale à l’état et avez remis à lui votre destin.

      Sur votre salaire, vous n’avez de pouvoir individuel sur moins de 25% de celui ci.
      La moité en charge sociales qui vous sont imposées, et vous n’avez pas le droit à la contradiction ou le choix.
      Le solde en Taxes et impôts, votre liberté individuelle est tous les jours menacée dans ce monde en soviétisation.


  • reneegate 16 mars 2013 13:06

    Je propose que de tels rédacteurs, qui font l’unanimité sur le site (96% de pas d’accord) ne puissent plus publier leurs articles qui ne sont que des copies de toute la presse officielle. La question que je me pose, c’est que vient faire ce type ici ? A mon avis c’est encore un hyper actif (il doit abuser sur la posologie) et trépignant dans les salles d’attente (le duty free il en a fait le tour) se la joue journaliste. Spartacus tu es irrécupérable


    • cardom325 cardom325 16 mars 2013 13:18

      je ne vois pas pourquoi Spartacus , avec qui je croise le fer régulièrement sur Agoravox, n’aurait pas le droit de s’exprimer , à vous simplement , soit de le contrer, soit de ne pas lire ses articles


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 13:36

      Le « moinssage » n’est le fait que de peu d’individus et n’est pas le reflet de la réalité . Nous savons qu’un a plusieurs pseudos, pour censurer.


      Parfois ils se répondent à eux mêmes.
      C’est une des raison pour lesquelles nous ne voyons pas d’articles de droite sur ce site. 
      Sauf comme c’est le cas ici le type aux plusieurs pseudos n’a pas fait acte de censure.
      N’est ce pas Sampiero vezsus Robert Gil, versus cogno versus reneegate versus...


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 14:47

      Ce n’ est pas l’ article qui est important , c’ est le message qu’ il contient .


    • cardom325 cardom325 16 mars 2013 15:21

      Là , vous devenez grave .........votre article a été publié, et c ’est bien un article de droite non ?
      Par contre, vous faîtes référence dans votre curriculum à un site Le Quidam Post etc......et sur ce que j’en ai lu, c ’est bien un site de Droite , de pensée unique

      votre pensée est minoritaire, en tous cas pour l’instant, cessez de crier au complot , vous savez c ’est aussi dur pour moi de ne pas sortir de mes gonds quand je vous lis qu’il doit être difficile pour vous de supporter mes dires .........cependant, pourquoi auriez vous raison et moi tort ? et inversement bien évidemment ? Nous envisageons la société sous un oeil différent


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 13:37

    la liberté d’ opinion dont tout le monde se targue

    est loin d’être respectée .

    Un article , quel qu’ il soit devrait être publié dans le cas contraire on est dans le déni de la liberté d’ expression .

    Avis à tous ceux qui sont prisonniers de leur façon de penser.



  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 13:39

    ce qu’ ils ne savent pas ces couillons d’ obscurantistes de la pensée , c’ est que le mot liberté signifie liberté .


  • njama njama 16 mars 2013 13:42

    Une obligation d’épargner pour sa propre retraite devrait être maintenue, tout en permettant aux actifs de choisir leur mode d’épargne ou de cotisation.

    Est-ce que vous avez la naïveté de croire que « le Système » (la Finance) vous laisserait placer votre argent comme vous voulez ?
    Les sommes en jeu sont colossales ... le enjeux sociaux aussi.
    Le versement de pensions (rentes) dépend d’un stock de capital - accumulation de cotisations - dont les cotisants ne sont pas « propriétaires » , lequel qui servira à financer ces pensions.

    Une autre injustice tient au fait qu’avec la répartition, celui qui décède avant sa retraite a cotisé pour rien, ses héritiers n’obtenant rien.
    Les héritiers n’ayant pas cotisé pour « cette retraite », pourquoi devraient-ils obtenir le gain de cette « rente » ? Vous souhaiteriez en faire des ayant-droits ? (la pension de réversion existe pour le conjoint).


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 15:19

      Intéressant aussi votre remarque.

      Avec la répartition vous acceptez que vos héritiez payent les dettes de la répartition, mais en cas de capitalisation, vous refuser de lui laisser quelque chose.
      Beau l’esprit de « solidarité ». 

      Remarquez aussi l’égalité « fumeuse » de la réversion.
      Des règles ou les exceptions font la règle générale. Que c’est beau la gestion obligatoire mais inégalitaire de monopoles !

    • Francis, agnotologue JL 16 mars 2013 18:43

      njama à spartacus : ’Les héritiers n’ayant pas cotisé pour « cette retraite », pourquoi devraient-ils obtenir le gain de cette « rente » ? Vous souhaiteriez en faire des ayant-droits ?’’

      Mais oui njama, vous mettez le doigt sur tout le non dit de cette affaire ! C’est ce que j’ai dit plus haut : la frontière entre les fonds de pensions et les fonds d’investissements est si mince que, à terme il y aura des mélanges incestueux, et les retraites versées deviendront des dividendes, transmissibles.

      spartacus qui brandit les pyramides de Ponzi est en train de faire du lobbying pour en fabriquer une, mais à la différence que les nouveaux devront trimer dur pour payer les rentes ainsi acquises par les rentiers, sinon, pas de boulot pour cause de délocalisation !

      Qu’est-ce qui fait que la retraite par répartition n’est pas une pyramide de Ponzi ? C’est précisément que les retraités meurent un jour ou l’autre si bien que le nombre de bénéficiaires n’a as vocation à croitre !

      Et là dessus, notre menteur ci-devant spartacus est étrangement muet.

      Nous avons vraiment la droite la plus bête du monde : il est trop tard pour suivre les autres, et notre seule chance d’en sortir, c’est de ne pas faire comme eux. Pour cela, il faut virer toute cette clique, y compris le FN qui sur ce point est d’accord avec eux, et élire des hommes vraiment de gauche.


  • Lavine 16 mars 2013 14:18

    La liberté individuelle commencera-t-elle un jour à apparaitre comme l’attrape-nigaud du siècle ? Sous cette bannière, le champ libre a été laissé aux loups de la société, ceux qui s’engraissent sur le dos de ceux qui bossent, de toutes les façons possibles.
    Comme le droit du travail va très prochainement passer aux oubliettes - vous êtes-vous bien renseignés sur l’ANI tous ? C’est particulièrement édifiant - reste cette toute petite poche de résistance, mais énorme réserve d’épargne bien évidemment irrésistible, qu’est la retraite par répartition.

    Jusqu’où iront ceux qui organisent l’appauvrissement généralisé de la population pour sauvegarder le rythme de leur enrichissement ? La dernière fois que nous avons eu droit à cet affrontement, ça a fini dans le sang. Est-ce vraiment ce qui se profile encore aujourd’hui où distille-t-on par ci par là juste ce qu’il faut pour évoquer cette perspective dans des esprits las et inquiets ? La peur. La peur de se retrouver sans emploi, la peur de ne plus pouvoir nourrir ni abriter la famille, cette peur-là va grimper de quelques crans quand les multiples petites magouilles de l’ANI auront démontré leur impact et leur nocivité. Ne croyez plus pouvoir vous abriter derrière votre contrat ! Si le syndicat de votre boite est pourri, vous allez le sentir passer : perte de salaire ou augmentation du temps de travail contre « sauvegarde » de l’emploi.
    Les patrons de PME ne seront pas en reste, eux qui pâtissent en plein de cette crise provoquée par les plus riches. Cela les sauvera-t-il ? Tout dépend de la profondeur de la récession, mais d’ores et déjà, et c’est tellement logique, les petites charrettes s’accumulent, celles qui ne font pas la une des journaux, mais qui se comptent en centaines d’emplois pour des communes de 10 à 20 000 habitants.
    Puis, bien évidemment, quand la violence des conditions d’existence suscitera la violence politique, nous verrons ceux-là qui étranglent le travail crier au terrorisme.
    La perversion de ce fonctionnement me fait vomir.


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 15:02

      Ou avez vu une « réserve d’argent » dans la répartition.

      Ce n’est que de la dette !

      La répartition c’est de l’appauvrissement ! C’est de la dette. 
      Le 15 octobre de chaque année la répartition n’a plus d’argent pour payer les pensions. 

      Vous ne voyez pas qu’elle est injuste, clientéliste, en faillite ?

      Vous préférez nier la réalité et vous contenter de stigmatiser de « méchants capitalistes » ceux qui vous alertent sur l’absurdité d’un système qui ne mène qu’a la faillite.

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 14:40

    Si on était tous un peu moins cons on aurait un système démocratique à la Suisse , où nous voterions nous-mêmes

    ce que nous voudrions comme Constitution comme code du Travail et toutes sortes de Guides de la vie .

    Alors qu’ en ce moment trois couillons disent au peuple ce que eux veulent pour nous ;

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 14:42

    Et pour des questions importantes concernant la vie en société on ferait des référendum  populaires au lieu de laisser décider d’ obscurs fonctionnaires Bruxellois .


    C ’est pas plus dur que ça ;

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 14:45

    Il n’ y aurait ni gauche ni droite mais à la place une intelligence pragmatique selon les événements qui se présentent .


  • citoyenrené citoyenrené 16 mars 2013 14:58

    appliquez votre liberté de choix individuelle : renoncez à la nationalité française et réfugiez- vous dans le paradis fiscal de vos rêves

    définitivement vous vous êtes autoconvaincu du faux parallèle ponzi/système par répartition,, c’est assez risible, ponzi basant son truc sur une notion d’intérêts, or il n’y a pas de concept d’intérêts dans le système de retraite par répartition

    renoncez à votre nationalité, vous êtes libre, les îles caïman vous attendent


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 15:36

      Le système de Ponzy fonctionne selon le principe qu’il faut l’alimenter pour qu’il donne des intérêts.

      Plus d’alimentation, par baisse des revenus, ou d’une base plus courte, ou de retraites trop importantes à donner ou les 3 à la fois !!! Vous avez le droit de ne pas voir venir et nier la réalité.

      A une époque le mariage état un contrat à vie. Aujourd’hui tout le monde sait qu’il n’en est rien.

      La répartition est un contrat à vie que vous signez au nom de vos enfants. Vous avez le droit de croire quand ils verront l’addition, ils paieront pour vous.

      Bouchez vous les yeux, et les oreilles, liez les évidences et rêvez que vos enfants ne soient pas la dernière génération a accepter cet artifice.

    • citoyenrené citoyenrené 16 mars 2013 15:45

      pas de notion d’intérêts dans les retraites par répartition

      « Le système de Ponzy fonctionne selon le principe qu’il faut l’alimenter pour qu’il donne des intérêts. » 

      barrez-vous de France, changez de nationalité, Spartacus, usez de votre liberté


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 16:39

      Spartacus est très bien en France et sur Agoravox ,


      à ceux qui voudraient son élargissement qu’ ils montrent l’ exemple 

  • foufouille foufouille 16 mars 2013 15:06

    « choix libre et responsable des individus. »

    vu les assurances obligatoires privees et tres merdique, le choix va etre difficile


  • njama njama 16 mars 2013 15:15

    Dans les cas de retraite de capitalisation problématiques constatés par le passé, il est trop facile d’accuser le « marché » ...

    Pour le cas cité d’Enron, le « marché » n’a rien à voir ... les acteurs sur les marchés, oui, car c’est de la malversation pure et simple, un peu comme dans le cas Madoff
     http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/etats-unis-la-faillite-d-enron-un

    Admettons pour l’hypothèse le cas liberté individuelle et de retraite par capitalisation ?
    Qui contrôlerait en fait ces investissements ?

    Dans la mesure où les cotisants auraient un droit effectif de regard, de décision et de veto au Conseil d’Administration de ces organismes gestionnaires, à la limite pourquoi pas, puisqu’ils en seraient les principaux actionnaires.
    Dans les systèmes actuels de fonds de pension ce n’est pas le cas, leurs gestions échappent totalement aux cotisants, et sont sous la main de traders qui opèrent sur les marchés - par forcément dans le sens d’un bien commun - . Le risque est que quelques personnes seulement peuvent corrompre un système tout entier, et adieu veau, vache, cochon, couvée ... fortune ainsi répandue ... et tous les cotisants gros Jean comme devant (ainsi que ceux d’Enron).

    Le système par répartition vise surtout à transformer chaque travailleur (cotisant) en capitaliste. D’une certaine manière c’est le principe du communisme appliqué au capitalisme.


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 15:27

      @ njama

      Le vrai « risque » de la capitalisation n’est pas la gestion, ni les crises, ce sont des investissements de long terme. Sur les crises sont absorbées par les envolées.

      Je n’en voit que un. La convoitise politique de l’état.
      La tentation, pour un gouvernement, en mal de finance de mettre la main sur le capital et remettre une répartition.
      C’est ce qui c’est passé en France lors de la création de la répartition.

  • Robert GIL ROBERT GIL 16 mars 2013 16:24

    Pour tout savoir sur les retraites et leur financement, ce n’est pas compliqué comme on veut nous le faire croire...

    voir : RETRAITE ET FINANCEMENT


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 mars 2013 16:41

    on sait déjà tout à fait parfaitement beaucoup d’ inégalités ;


    ce système est à revoir .

    Les conservateurs de ce système inique sont contre le progrès ;

  • Loup Rebel Loup Rebel 16 mars 2013 17:13

    Bonjour,

    Je vais mettre mon grain de sel, car il y a du bon et du pas bon dans tout ce que je viens de lire.

    1– Un système de retraite par capitalisation ne peut s’envisager que si les intéressés ont suffisamment de maturité (et de bouteille) pour réaliser correctement ce projet. Avant 35 ou 40 ans, il ne faut pas y penser, même pas en rêve. Il ne reste alors plus que 20 ans pour constituer sa retraite, dans le meilleur des cas (et si on est pas au chômage ou endetté jusqu’au coup). Et surtout, le gros problème, c’est la convoitise du capital constitué par les prédateurs et autres charognards (dont l’État en tête de liste quand il est, comme aujourd’hui, en quasi-faillite).

    2– Le système par répartition a rendu possible au moment même où il a été mis en place le versement d’une pension à l’ensemble des travailleurs qui n’avaient jamais versé un centime à aucune caisse de retraite. C’était la seule mesure sociale possible, instituée sur un principe fondamental de solidarité.

    Mais c’est vrai que d’importantes injustices sont venues corrompre cette (trop) belle institution. Notamment le corporatisme, à une époque où les employeurs avaient besoin de dérouler un tapis rouge sous les pieds des candidats pour les séduire et les convaincre d’intégrer leur entreprise (ce temps-là est révolu). D’où des avantages proposés sur l’acquisition des points retraite. Et la fonction publique, sous la pression des syndicats, a également fait route hors la solidarité commune initiale et fondatrice du système. Le chacun pour soit (chaque communauté sociale) a creusé des inégalités, lesquelles sont dénoncées aujourd’hui et font la part belle aux détracteurs du système.

    Qui, à part les plus démunis, est prêt à un alignement de toutes les catégories de retraités, ouvriers, cadres, fonctionnaires et assimilés, artisans, commerçant, profession libérale, plus ceux que j’oublie ?

    Et pourtant il n’y aura pas d’autre solution. Je suis pour un alignement totalement égalitaire de toutes les retraites. En phase active, un travailleur plus méritant ou avec des responsabilités plus importantes mérite un salaire en conséquence (toute proportion gardée), mais une fois à la retraite, personne ne mérite plus que les autres. C’est ça, la solidarité, si on entend la défendre en toute justice. Les grands principes égalitaires des socialistes qui se gavent de caviars et pètent dans la soie sont à mettre en application ici, et maintenant.

    Je précise que je ne suis pas socialiste, ni fonctionnaire, et que je perçois une retraite de 740€. Heureusement pour moi, la solidarité familiale a toujours très bien fonctionné : j’ai tout donné quand j’avais, et je reçois quand j’ai besoin. Mais ça, dans la société telle qu’elle est devenue aujourd’hui c’est « chacun se démerde comme il peut », ou aussi « après moi le déluge », bref, la solidarité : connais pas.

    Entre les deux extrêmes qui s’expriment ici dans ce billet et dans les commentaires, le juste milieu est le grand absent.


    • spartacus spartacus 16 mars 2013 18:49

      @loup rebel

      Vous avez fait un résumé.

      Il oublie que les premiers servis ont bien abusés, et comme les factures allaient aux générations suivantes, il ont créé des passes droit. 

      Ces premières générations profiteuses de 45 vous ont fait croire au bonheur de ce système qui a fait le bonheur de leurs vieux jours. Une légende est née « la solidarité inter-générationnelle ».en refilant les factures aux générations suivantes. 
      Les générations après 73 ont compensé par la dette. Les générations 2000 compensent par l’allongement de durée et le montant des cotisations.
      Les générations suivantes seront au bout de l’allongement de durée, de l’allongement de cotisations et au maximum de dette, le système explosera.
       
      L’alignement égalitaire, quand tous les organes de décision du pays sont aux mains des régimes spéciaux, comme vous le signalez, c’est impossible, et en plus c’est trop tard !
      La mèche de la dette est allumée. 

      La question n’est plus de savoir si le système de réformettes en réformette pourrait continuer tel qu’il est, mais juste quand il va exploser et quand les gens vont arrêter de nier l’évidence.

    • Francis, agnotologue JL 16 mars 2013 19:08

      Loup Rebel,

      si vous ne percevez que 740 euros de retraite, j’imagine que c’est parce que vous n’avez jamais cotisé à des complémentaires ? A moins que vous ne vouliez pas en parler ?

      Je vous dirais que les détracteurs du principe dit par répartition surfent sur une ignorance répandue : en effet, il n’y a pas deux types de retraites, mais trois.

      - La retraite de la Sécu, qui fait office de minimum vieillesse, n’est pas calculée au prorata des cotisations, mais sur des critères élaborés par les partenaires sociaux, critères qui valent ce qu’ils valent.

      - Les complémentaires, qui sont des retraites par répartitions mais calculées sur le principe de la capitalisation : pendant la vie active on achète des points - des titres donc -, et pendant ce qu’il reste à vivre (il n’y a pas là l’ombre d’une pyramide de Ponzi), la pension est calculée au prorata des points acquis.

      Voilà qui devrait répondre à vos principales objections.


    • Loup Rebel Loup Rebel 16 mars 2013 21:34

      Bonsoir JL,

      Vous voyez les choses de façon simplifiées, dans le cas d’une carrière linéaire. Sauf pour les fonctionnaires, ça ne sera plus le cas dans les années à venir pour personne.

      Ma trajectoire de cotisant ressemble à celles des retraités de demain (sauf encore une fois les fonctionnaires qui cotisent 40 années à la même caisse).

      Employeurs multiples, pour la plus grande partie à l’étranger (non cotisé), et une trentaine d’années à plusieurs caisses des professions libérales. Comme je me suis surtout occupé des plus miséreux durant ces vingt dernières années, mes charges représentaient entre 75% et 90% de mes recettes (et quelques années déficitaires à plus de 100%). D’où des cotisations minimums, voire nulles (j’en ai plus donné à l’URSSAF qu’aux caisses de retraite).

      Donc non, ce que vous dites ne me convainc pas.

      Et pour ce qui serait d’un refus des riches à cotiser, vous défendez leur cause ? Que je sache, on ne demande pas l’avis du contribuable pour lui demander s’il refuse ou pas de payer l’impôt ?

      Comment pouvez-vous dans le même temps prôner la solidarité, le principe même de la répartition, et imaginer que les riches seront en droit de refuser d’y participer ? Dites-moi que je rêve !

      Concernant mes caisses de retraite, ce serait trop compliqué d’entrer dans les détails, mais elles s’y mettent à huit pour me gratifier des 740€ (RSI inclus, après avoir fait des regroupements, sinon elles seraient plus d’une douzaine). Alors déjà, une caisse unique diviserait par huit les frais de gestion. Tiens, amusez-vous à faire une évaluation du cout réel des 740€ qui ornent fièrement la colonne crédit de mes relevés de compte. La part des salaires plus charges dans toute la chaine, des caisses aux banques et retours aux caisses pour les cotisations desdits salaires, et toute la part des autres charges entrant au bilan comptable...

      Pour moi, le système est monstrueux, croulant sous les lois et exsangue de devoir. Chacun dans son bon droit, mais jamais dans son bon devoir.

      Donnez-moi une seule vraie bonne raison pour ne pas fusionner toutes les caisses en une seule et unique institution ? Si vous me dites : pour protéger les riches, alors vous êtes un bon socialiste, comme ceux qui nous gouvernent en ce moment. C’est votre bon droit, comme dit plus haut. Mais ne me parlez plus jamais de solidarité, ni de devoir.

      Bonne fin de soirée.


    • Loup Rebel Loup Rebel 16 mars 2013 21:40

      Mon message s’est croisé avec le vôtre plus bas.

      Mais non, je n’adhère pas à l’idée d’une retraite pus élevé pour ceux qui cotise plus. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la solidarité en tout cas.


    • Papybom Papybom 16 mars 2013 21:45

      Bonsoir Loup Rebel,

      Juste une correction : il a été mis en place le versement. Non, un prélèvement obligatoire ! Pour le reste, OK.

      Cordialement.


    • njama njama 16 mars 2013 23:16

      @ Loup Rebel

      le gros problème, c’est la convoitise du capital constitué par les prédateurs et autres charognards (dont l’État en tête de liste quand il est, comme aujourd’hui, en quasi-faillite).

      Que l’État cherche à payer moins, c’est très possible (pour alléger ses charges). Ceci dit, à ma connaissance les pensions sont inscrites dans la Dette de l’État (au Passif dans son Bilan), ce qui n’est qu’une logique comptable, puisque l’État à la fois cotise pour les retraites en tant qu’employeur, et paye les pensions des fonctionnaires. Cela ne passe donc pas par une Caisse « intermédiaire » entre cotisants (salariés et employeurs) et pensionnés.
      Si vous pensez que l’État « spécule » sur du capital, merci de préciser vos sources. Il me semble que ce n’est pas dans ses prérogatives, et je vois mal comment il pourrait le faire.

      La retraite des fonctionnaires civils : comment ça marche ?
      http://www.la-retraite-en-clair.fr/cid3191171/la-retraite-des-fonctionnaires-civils-comment-marche.html


    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2013 09:49

      Bonjour Loup Rebel,

      je découvre ce message que je n’avais pas vu hier.

      Vous me dites : ’’Donnez-moi une seule vraie bonne raison pour ne pas fusionner toutes les caisses en une seule et unique institution ?’’

      Je crois que, dans mon combat contre les libéraux qui veulent tuer les retraites par répartition, je me suis mal exprimé. Je n’ai jamais dit que j’étais contre la fusion des caisses. Encore faut-il savoir de quoi l’on parle.

      Aussi longtemps que les inégalités de revenus perdureront, et s’il est souhaitable que les écarts se réduisent, il n’y a pas de raison que ça s’arrête, il y aura des retraités plus fortunés que d’autres, de quelque manière que ce soit.

      Ou bien on laisse le marché s’occuper de tout ; ou bien non.

      Entre ces deux extrêmes, il y a foultitude de solutions. La solution actuelle me parait bonne mais améliorable, sous réserve de nettoyages sévères et de fusions. Je m’en suis expliqué.

      Je ne défends pas les riches : je veux seulement dire que si vous supprimez les caisses complémentaires actuelles, vous aurez pour résultat un recours massif aux fonds de pensions ou investissements de toutes sortes. Par ailleurs, si vous demandez aux hauts revenus de cotiser plus pour percevoir moins, cela sera compensé subrepticement par des augmentations d’écarts de la fourchette des salaires bruts, marché du travail et effets pervers obligent.

      Ce que je dis : la retraite par répartition est tout sauf une pyramide de Ponzi ; en revanche, les fonds de pension, par le fait de leurs relations incestueuses avec les fonds d’investissements, sont les véritables dangers de constituer des pyramides de Ponzi par accumulation infinie d’ayants droit.

      Tous nos efforts doivent tendre à améliorer le système afin d’instaurer la même règle pour tous.


    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2013 11:19

      @ Loup Rebel,

      moi je veux bien que l’on remette à plat nos systèmes sociaux,

      mais il ne faut pas oublier une chose : le deal qui a été tacitement passé par nos anciens a été celui-là : aux salariés les acquis sociaux, aux patrons les trésors de guerre ; aux uns la retraite par répartition, aux autres les placements transmissibles.

      Aujourd’hui qu’il n’y a plus de contre pouvoir à l’avidité des classes possédantes, elles ont entrepris de supprimer les acquis sociaux des exploités. Mais évidemment, sans remettre dans le pot commun leurs trésors de guerre : la propriété.

      Alors je propose ceci : ou bien l’on ne touche pas aux acquis sociaux ; ou bien l’on remet tout à plat, mais on taxe l’héritage des moyens de production (et l’immobilier locatif en fait partie, puisque ça procure un revenu) par un taux progressif allant jusqu’à 100 % au delà d’un certain seuil.


    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2013 11:32

      @ Papyboom,

      il n’y a pas de prélèvement obligatoire : prélèvement obligatoire est un oxymore, une contradiction dans les termes. Dites plutôt : prélèvement d’autorité. Les mots ont un sens.

      Qui paie les cotisations ? Le salarié ? Non : c’est l’entreprise, au même titre que c’est elle qui paie les salaires : il y a une obligation de versement pour le patron, et cette obligation historique résulte des luttes sociales, du droit du travail, des conventions collectives, des deals passés entre partenaires sociaux ; nuance.

      Aujourd’hui, les jeunes ignorent tout ça, et le patronat en profite pour revenir sournoisement dessus. On appelle ça la révolution conservatrice.

      Ce que vous présentez comme une obligation est en réalité une protection. Vu que les salaires versés sont à peine suffisants pour reproduire la force de travail, le patronat avait tout intérêt à ne pas verser de salaires plus élevés qui auraient permis au salariés de se constituer un capital rémunérateur., et cela pour au moins deux bonnes raisons : la première, c’est que la plupart des salariés n’auraient constitué aucun capital et se seraient retrouvés complètement démunis, donc à la charge de la société ; la seconde, c’est que la constitution du capital est chasse gardée de la classe possédante.


    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2013 11:38

      Afin de mieux spolier les salariés de leurs droits acquis, on leur fait croire à la fin du travail.

      La fin du travail, un mythe démobilisateur

      ’Extrait : ’Le sociologue Robert Castel s’élève contre ceux qui diagnostiquent la fin du travail et montre comment ce dernier constitue toujours le mode dominant d’insertion sociale. Selon lui, c’est dans le cadre d’un renouvellement de la société salariale que devrait se penser la lutte actuelle contre le chômage et la précarité.’’ (à lire la suite, dans les archives du Monde Diplomatique, cf lien)


    • spartacus spartacus 17 mars 2013 11:54

      Qu’est-ce que les droits acquis ? s’il ce n’est de l’injustice sociale de traitement des uns différenciés par rapports aux autres ?


      Les droits acquis généralement ne concernent que les privilégiés du système, les fonctionnaires, les élus, les salariés de l’état ou des entreprises en situation de monopole.
      Du vulgaire social clientélisme !

      Qu’est-ce que la Justice sociale ? L’idée selon laquelle vous et moi sommes en droit de vivre aux dépends de nos voisins.

      Qu’est-ce que la Liberté sociale ? Le principe qui permet de priver des individus de leur Liberté au motif qu’ils jouiraient d’une chimérique liberté collective.

      Qu’est-ce que le Droit social ? Le remplacement du Droit par la coercition. 

    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2013 12:00

      spartacus,

      il est sûr que si vous faites les questions et les réponses, nous ne serons pas d’accords.

      Je vous ai expliqué ce qu’on entend par droits acquis : aux uns les droits acquis, aux autres, les trésors de guerre. Donnez moi vos trésors de guerre, je vous donne mes droits acquis. La différence entre trésor de guerre et droit acquis, c’est que les premier sont concrets sonnants et trébuchants, les seconds ne sont que promesses.

      Pour le reste, je vous laisse vos mantras libéraux.


  • olfe olfe 16 mars 2013 18:08

    Je propose que tous les régimes soient égalisés par le haut, en prenant le meilleur et en alignant tout le monde sur celui-ci :
    Les parlementaires par exemple.
    Et en faisant cotiser les plus riches à 90% par exemple.


    • Loup Rebel Loup Rebel 16 mars 2013 18:41

      Le plus simple est la refonte de tous les régimes actuels en une seule et même institution, une caisse unique.

      Et chaque retraité perçoit la même pension, nette, impôt prélevé à la source, et basta.

      Et ceux qui ont capitalisé : privé de répartition.

      Fini les avantages et privilèges de ceci ou cela, égalité pour tous, comme pour le mariage smiley

      Entre le libéralisme et l’égalitarisme, il faudra bien choisir à un moment ou un autre.


  • epicure 17 mars 2013 01:14

    le système de retraite par capitalisation :
    Ce revenu futur n’est pas officiellement garanti sur son montant et sa valeur est constamment révisable. Ce système sacrifie l’avenir au nom de l’immédiat, au nom d’une soi-disant liberté individuelle qui rpofite avant tout à certains investisseurs qui jouent avec les futures retraites comme au casino. Système qui génère des fonds de pensions qui reposent sur des prélèvements aux dépend de l’économie réelle,en poussant des entreprises à fermer pour des riasons de rentabilité immédiate.

    stpartagus, revois un peu l’histoire récente, quel est le système qui a le mieux résisté à la crise de 2008, pendant que certains adeptes de l’autres systèmes ont vu leur retraite fondre comme neige au soleil.


  • Loup Rebel Loup Rebel 17 mars 2013 15:47

    Bonjour JL,

    OK, je saisis mieux votre positionnement.

    Je ne sais pas s’il y a encore quelqu’un ici, mais je publie quand même.

    Ce commentaire débordera le cadre du sujet, je m’en excuse, mais il n’est pas possible de dé-confiner la question des régimes sociaux sans ouvrir le débat dans le champ politique tout entier.

    Je note, JL, qu’il vous arrive (vous n’êtes pas le seul) de montrer des sortes de réflexes libéraux :

    si vous demandez aux hauts revenus de cotiser plus pour percevoir moins, cela sera compensé subrepticement par des augmentations d’écarts de la fourchette des salaires bruts, marché du travail et effets pervers obligent.

    Voilà un modèle typique d’effet pervers du libéralisme incontrôlé. Dans un contexte politique moins libéral, le contrôle des écarts de salaire est à inscrire au programme, parmi d’autres mesures de limitations des effets pervers. D’autant plus qu’aujourd’hui l’offre et la demande sur le marché de l’emploi est largement plus favorable aux employeurs qu’aux employés. Réalité que les fonctionnaires ont beaucoup de mal à se représenter, leur recrutement se faisant par concours, et bénéficiant d’un système de cliquet promotionnel anti retour et anti licenciement. Système qui conduirait à la faillite inéluctable, si elle tentait de l’appliquer, l’entreprise privée dépendante d’un marché et de sa capacité de production.

    Sans tomber dans des extrêmes dont l’Histoire a fait la preuve par l’échec qu’il est préférable de les éviter, on peut parfaitement trouver un juste milieu entre un totalitarisme étatique et un libéralisme totalement incontrôlé.

    Seulement voilà, le vrai gros problème c’est l’hémiplégie politique politicienne : si on se dit de gauche, alors on se doit de rejeter toutes les idées proposées par la droite, et inversement. Dans une alternance au pouvoir, le nouvel empereur s’empresse de détruire toutes les traces de son prédécesseur pour imposer autre chose, qui sera détruit par l’empereur suivant, etc, etc. Là se trouve l’une des causes majeures de la décadence économique actuelle.

    (À cette hémiplégie s’ajoute celles de deux autres acteurs de la scène économique : le patronna d’une part, et les esclaves à son service d’autre part, représentés par les organisations syndicales. Mais ce serait un autre débat, quoique… pas sûr.)

    Pour ma part, j’entends s’exprimer de bonnes idées dans la bouche de (presque) tous les hommes politiques à droite comme à gauche (j’en entends aussi de très mauvaises).

    Le pire de tout apparait quand un candidat politique se présente avec un programme qui contient des bonnes idées de la gauche ET des bonnes idées de la droite : il se fait ipso facto deux ennemis qui le descendent en flamme en s’appuyant sur leur hémiplégie respective.

    C’est l’une des causes de l’abstentionnisme, en plus des mensonges proférés par les prétendants au pouvoir ; bien obligé de mentir pour justifier la disqualification des bonnes idées du rival (suivez mon regard…).

    Comment sortir de ce merdier politique ?

    Je n’en sais rien. Dans un passé lointain, j’ai mené des campagnes de résistance qui prônaient l’abstention ostentatoire : chacun passait devant son bureau de vote en brandissant sa carte d’électeur et en proclamant « n’a pas voté ». Et si possible, on participait activement au dépouillement le soir. Présence obligatoire quoiqu’il arrive.

    Dans le système actuel, un « élu » auto proclame sa légitimité sous prétexte de 50% de suffrages exprimés en sa faveur, alors qu’en réalité moins de 35% des électeurs ont réellement approuvé sa crédibilité. Qu’en serait-il avec 60% d’abstentions, où mieux, de bulletins blancs comptabilisés dans le nombre de suffrages exprimés ? Celui qui se dit « élu » dans le système actuel se retrouve avec seulement 20% de voix.

    Pour moi, sans changement fondamental du système politique actuel, toutes tentatives pour réduire les inégalités sont vouées à l’échec.

    Ne me demandez pas comment y parvenir ; je me refuse à faire figure de gourou, en politique comme en tout autre domaine.

    Bon, ce commentaire comporte maintenant plus de 660 mots, alors il est temps de consentir à le clore.

    Pourquoi pas un prochain billet sur ce sujet ?

    Cela contribuerait-il seulement à faire avancer le schmilblick ?

    J’en doute.

     


    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2013 16:38

      Bonsoir Loup Rebel,

      il y a encore au moins trois personnes ici, avec spartacus.

      J’aurais aimé que Papyboom réponde à mon post de 11H32 qui me parait assez pertinent .

      Je n’ai rien à redire à ce que vous exposez ci-dessus, sinon peut-être sur ça : vous dites qu’il m’arrive de montrer des sortes de réflexes libéraux.

      J’évoque un effet pervers possible, et je vous demande : Comment ferait -on pour empêcher cet effet pervers à la mesure que vous préconisez ? Je ne vois de ma part un aucun réflexe libéral mais au contraire le refus de m’aventurer sur un terrain miné : que des gens comme spartacus n’aient pas réagi à votre proposition me parait constituer un indice qui devrait vous inciter à y réfléchir.


  • Loup Rebel Loup Rebel 17 mars 2013 17:43

    Comment ferait-on pour empêcher cet effet pervers à la mesure que vous préconisez ?

    Refonte du Code du travail, moins tordu que l’actuel en vigueur, comportant des avenants adaptés aux particularismes des secteurs d’activité.

    1- Une grille de salaire inscrite sur ce code du travail. Un peu sur le modèle de ce qui se pratique dans la fonction publique, révisé à la hausse en bas, et à la baisse en haut.

    2- Intéressement aux résultats et distribution des bénéfices à parts égales (et non proportionnelle au salaire) entre tous les salariés (50% aux actionnaires et 50% aux salariés).

    Tant qu’on ne sortira pas de cette course folle à l’enrichissement personnel, si possible plus que son voisin, les injustices seront toujours au rendez-vous.

    Sans doute mes idées sont-elles utopiques ? Peut-être, mais elles sont représentatives de ce qu’attendent des millions de familles au bord de la détresse, indignées par les injustices, choquées par l’arrogance et l’opulence des clowns qui prétendent gouverner la France ailleurs que vers un naufrage inévitable (avec ou sans révolution).


    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2013 18:06

      Loup Rebel,

      deux points, deux choses :

      - Je ne vois pas ce que pourrait être une grille unique de salaires pour une variété infinie d’emplois.

      - Deuxièmement : l’intéressement est une fausse bonne idée qui a déjà été expérimenté (et est toujours en vigueur je crois) : Ce dispositif a pour objet de produire des salariés schizophrènes.

      Cela ne serait possible que si et seulement si le capital, donc les profits, n’était pas en concurrence avec les salaires. On ne peut émarger à une chose et son contraire, puisque les salaires sont en concurrence avec le profit.

      Ceci dit, une piste à explorer pourrait être que les parts respectives des salariés et du capital seraient fixées une fois pour toutes dans un ration immuable ; comme c’est le cas dans la pêche artisanale : un marin a une part, le patron pêcheur deux ou trois, et l’armement un quota que je ne connais plus. Il n’y a donc pas concurrence mais mutualisation. Mais ça me parait utopique transposé dans la complexité du monde capitaliste.


    • Loup Rebel Loup Rebel 17 mars 2013 23:06

      Ça me rappelle une phrase fétiche des pilotes de vol libre à l’époque où je pratiquais ce sport :

      En théorie, le bourdon ne peut pas voler, car il ne remplit pas les conditions aérotechniques requises. Heureusement pour lui, il ne le sait pas, alors il vole, en dépit des lois de l’aérodynamique !

      Autrement dit, on ne vous chargera pas vous, de la réalisation de mon utopie, car vous savez que c’est impossible smiley

      J’espère que d’autres candidats, parce qu’ils ignorent cette impossibilité, réussiront  smiley

       À bientôt


    • Loup Rebel Loup Rebel 18 mars 2013 10:19

      Moinseurs et plusseurs, ayez le courage de formuler votre réponse avec des mots.

      Merci smiley


    • spartacus spartacus 18 mars 2013 17:47

      Il faut passer outre le « moinssage », et ne pas en tenir compte. C’est plus de la censure que de l’analyse de fond.


  • testarossa 18 mars 2013 15:59

    Mon cher Spartacus ne cherchez même pas à comprendre la réaction de beaucoup d’internautes.
    De toute façon la plèbe est stupide.

    Les empereurs romains ont inventé les jeux du cirques, le fuhreur a caressé son peuple dans le sens du poil qui l’a suivi alors qu’il le méprisait profondément plus près de nous De gaulle disait que les français étaient des veaux. Il n’y a qu’à voir toute cette publicité envahissante et le succès de toutes ces émissions débiles pour en être définitivement convaincu : le peuple est bête.
    Il croit au père Noel social sans se poser la moindre question puisque le soviet suprême s’occupe de tout...

    Pas le moindre esprit critique...C’est consternant... 


    • spartacus spartacus 18 mars 2013 17:44

      Beaucoup de réactions ne font pas beaucoup d’internautes, deux ou trois peuvent avoir plusieurs pseudo.


      Je vous confirme l’absence d’esprit critique de nos concitoyens...Ils ont perdu le sens de la liberté individuelle, et l’ont remise dans un gloubiboulga collectiviste dont ils seront les dindons de la farce.

      Néanmoins ceux qui s’expriment poliment sont respectables.

  • lechoux 22 mars 2013 16:53

    Bravo Spartacus,
    Quel combat ! Tu fais honneur à l’esclave affranchi dont tu utilises le nom.

    Tu as attiré à toi toute la crème du gauchiste de caniveau, toujours à tirer sur des comètes pour se faire bander.


  • mortelune mortelune 23 mars 2013 12:47

    Franck Lepage vous connaissez ?

    Si non, je vous invite à le découvrir à travers cette vidéo :
    Il y a une explication pédagogique sur l’imposture de la retraite et de la nécessité de rallonger la durée du travail.

    • lechoux 23 mars 2013 15:33

      Imposture de la retraite : OUI

      Nécessité de rallonger la durée du travail : NON

      La principe de fonctionnement et d’équilibre de la retraite est basé sur le calcul de 3 actifs cotisants pour 1 retraité. C’est à dire que chaque génération doit être plus importante que la précédente et qu’en conséquence, dans 5 générations, les français devraient être entre 200 et 300 millions.

      La nécessité de rallonger la durée du travail est la continuation post active et pré mortem de l’égoïsme d’une génération qui ne s’est rien interdit : débauche de dépenses exclusivement pour eux-même, sécurisation de leur patrimoine, viols de leurs enfants, assassinat de leur petits-enfants par jalousie envers leurs enfants qui leur ont volé le rôle de parent.


    • mortelune mortelune 23 mars 2013 18:14

      Avez vous regardé la vidéo ? apparemment pas ...


    • mortelune mortelune 23 mars 2013 18:18

      3 actifs cotisants pour 1 retraité"


      2 actifs qui génèrent un PIB 1 milliards d’euros peuvent financer la retraite de combien de personnes à votre avis ?
      Il ne s’agit pas de savoir combien il faut d’actifs mais de savoir quel est la productivité des actifs.

    • lechoux 26 mars 2013 15:15

      C’est un ordre ??


  • lechoux 23 mars 2013 15:38

    Ce qui m’amuse le plus actuellement c’est la vacuité des caisses de retraite complémentaires qui ont été créées pour se substituer au régime général que l’on savait incompétent.


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