lundi 28 novembre 2011 - par 4A+++

Sommes-nous proche d’une explosion financière ?

Pourquoi les états ont-ils du mal à trouver de nouveaux financements pour leurs nouvelles dettes ?

Alors que chacun d’entre nous se projette sur la préparation des fêtes de fin d’années et de ces cadeaux associés, de lourdes menaces de récession se propagent pour les années qui viennent, voire peut-être le déclenchement d’une nouvelle explosion nucléaire financière.

J’invite mes chers internautes à se replonger dans la crise de 1929, car malheureusement nous reproduisons le même schéma qui s’est malheureusement mal terminé.

Revenons au passé proche, la crise de 2008 souvenons-nous :

Acte 1

En 2007 aux USA, la crise des subprimes (représentant 23% des prêts immobiliers à taux variables contractés par des américains de faibles revenus) a été provoqué par la remontée des taux, rendant impossible le remboursement des prêts et déclenchant la vente massive des maisons d’habitation et entraînant la baisse de l’immobilier.

Cette baisse conséquente a entraîné l’impossibilité au prêteur (la banque) de se faire rembourser sur la valeur du bien qui est devenu invendable. 

D’autres part les créanciers (les banques spécialisées en crédit) ont titrisées une partie de ces créances dans certains fonds de placement en action.

Acte 2

Le Krach de Septembre 2008 certaines banques et assurances ayant un certain nombre d’actions pourries ont donc du vendre une partie de leur patrimoine pour rendre leur bilan acceptable et renflouer leur fonds propre. Les banques entre elles ne se faisant plus confiance pour l’achat de titres deviennent en rupture de liquidité.

Ce qui a entraîné la chute des bourses dans le monde entier.

Malheureusement ce fait a entrainé la chute de la banque LEHMAN BROTHERS et de L’assureur AIG.

Le Gouvernement Américain et la Fed ont donc décidé de racheter une partie de ces emprunts toxiques et s’endetter très lourdement.

Sans cette intervention le système Mondial s’écroulait.

En Europe les banques ont été confrontées aux mêmes problèmes du fait de la titririsation, de nombreux titres se sont trouvés à l’intérieur des bilans sans valeur.

Certains disent que durant cette période 15 000 Milliards dans le monde se sont évaporés du fait de la baisse des actions et des emprunts immobiliers des particuliers US non remboursés

En réalité la finance mondiale est assise sur une gigantesque pyramide de PONZI, quand ce système fonctionne bien (les bourses) il permet de créer des rendements nettement supérieurs à 13% aux acheteurs en tous genres (les très riches, les fonds de pensions, les banksters…) bien supérieurs à des rendements d’entreprises qui font au mieux 6% après impôt.

De plus ce système a la perversité de faire pression sur les entreprises qui n’ont d’autre choix que de licencier ou de délocaliser pour atteindre ces objectifs impossible, ne faisant qu’appauvrir les peuples Américains et Européens.

Notre société souffre donc d’un excès d’avidité pour l’argent, dans le but d’engranger des revenus très importants dans un délai très court pour le bien essentiellement des grosses fortunes et grosses multinationales.

Acte 3

En 2011 nouvelle crise boursière durant le mois d’Aout, en période Estivale, très curieux, qui est l’instigateur ? GS ? Éclatement de la bulle de la dette, perte du 3A américain ?

N’oublions pas les Etats-Unis sont endettés à hauteur de 15 000 Milliards de dollars, l’Europe à hauteur de 10 000 Milliards.

Est-ce qu’avec tous les événements qui viennent de se produire, la stratosphère financière est-elle capable d’alimenter de nouveaux puits qui sont devenus sans fonds ?

Durant cette nouvelle période certains disent qu’environ 15 000 milliards à travers le monde se sont encore évaporés, qui se traduit à nouveau par des banques au bilan désastreux, d’ailleurs la banque DEXIA vient de tomber.

N’oublions pas que nos banques Européennes et Américaines sont les principaux créanciers des états Européens, et non pas la BCE, or que se passe-t-il ?

La technique du cheval de Troie a été employée pour faire couler l’Euro voire l’Europe. Et pour commencer les financiers étrangers notamment GS se sont préoccupés de l’état des finances GRECS 360 Milliards d’Euros une goutte d’eau pour l’Europe mais voilà … La GRECE a besoin d’emprunter et est pratiquement en dépôt de bilan. Normalement face à cette situation la Grêce aurait du quitter l’Europe mais pas possible car les banques Françaises BNP, SG, CA avaient des obligations d’états à hauteur de 53 Milliards et 34 Milliards pour l’Allemagne il leur fallait du temps pour se défaire de ces dettes et pour provisionner leur compte. D’où l’attente interminable de solutions par nos hommes politiques.

Voir lien : http://leblogalupus.com/2011/06/16/grece-les-banques-dans-la-tourmente/

Voir lien : http://www.les-crises.fr/enfumage-decote/

A noter en passant, quelle erreur de notre président M. Sarkozy de n’avoir pas profité de cette occasion pour, soit nationaliser la SG, BNP, CA ou tout du moins rentrer dans les conseils d’administration pour connaître leur stratégie mais aussi pour intervenir sur les salaires des traders.

Nous ne faisons pas partie d’une Europe fédérale donc chaque état est responsable de son endettement, et les marges de manœuvres se sont réduites gravement car nous avons dû aider nos banques et relancer nos économies en s’endettant encore davantage quitte à avoir les pieds et mains liés avec les banksters.

Comme personne n’est d’accord pour renflouer l’état Grec, le FMI est intervenu, et ensuite le binôme Merkozi a fait en sorte que les Banques acceptent de faire une croix sur 50% de la Dette des Grecs.

De plus la situation est tellement inquiétante que la gouvernance Européenne a décidé d’augmenter les fonds propres des banques de 7% à 9% par crainte de la faillite d’environ 10% des banques Européennes en commençant par les banques Grecques et banques des pays de l’Est très impliquées aussi.

Quel sacrilège pour les banquiers, quelle confiance peuvent donner les états Européens sur le renflouement des dettes existantes de chaque état, Italie, Espagne, Portugal et bientôt France

Les banquiers ne pouvant plus se refaire en bourse, n’ont plus le choix que de faire payer très cher chaque Euro nouveau emprunté ils l’ont amer et vont nous le faire payer.

Voir lien : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/11/les-banques-europ%C3%A9ennes-attaquent-la-zone-euro.html

Mais face à l’évaporation des actifs boursiers, nous assistons en faîte à la pyramide de Ponzi (pompe à finance) qui s’écroule.

Le binôme Merkozy a donc pensé faire un fond FEFS garantie par l’ensemble des états malheureusement aucun pays n’est intéressé pour financer les Dettes, c’est un échec.

Acte 4

Que reste-t-il comme solution acceptable de mon point de vue pour s’en sortir ?

Nous savons que l’Euro est trop surévalué et nous empêchent d’exporter excepté pour les Allemands qui produisent des produits de luxes ou des machines à la pointe du progrès.

Actuellement il nous est impossible de dévaluer. D’autre part les banques ne veulent plus prêter à bon marché.

Dans un premier temps, il faudrait créer un SYSTEME EXPERT INFORMATIQUE pour étudier différents scénarios et l’impacte de chaque facteur et comparer les différents résultats car nous voyons bien que nos politiques pratiquent la rustine et ne résolvent aucun problème.

Voir une approche lien : http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20111121trib000665633/jouez-a-super-mario-sur-le-site-de-la-bce-.html

Pour ma part, mais à vérifier pour chaque facteur, sur les impactes économique :

- Il faut modifier les règles de fonctionnements de la BCE par les traités en lui donnant la possibilité de prêter en dernier ressort aux états en lieu et place des banques. Ce qui permettra à tous le monde d’emprunter à des taux acceptables (faire fonctionner la planche à billet).

- La BCE dans ces rachats devra s’assurer que les créances ne soient pas des anciennes subprimes et dans le cas contraire pratiquer la décote.

- Pour que l’économie reparte il est nécessaire de déplacer le curseur de l’inflation pour le passer à 5% au lieu de 3%, et chaque état devra faire en sorte d’indexer les salaires et les pensions de retraites sur l’indice d’inflation. Ce qui permettra à la dette de perdre de la valeur chaque année. Pour qu’un pays se développe il faut un peu d’inflation cela permet à l’Epargne de sortir des banques et par sa consommation relancer l’économie.

- Diminuer les taux de la BCE de 1.25 % à 0.25%

- La liquidité revenant, les banques pourront de nouveaux refinancer l’industrie, à la préférence des actions boursières.

- Séparer les banques d’affaires des banques de dépôt

- Mettre en place la taxe Tobin de 0.05% sur chaque transaction informatique ce qui limitera les fortes fluctuations boursières et permettra d’engranger de l’argent pour financer le système social et de garantir nos retraites. 

La Balance commerciale entre la Chine et la France est elle équilibrée ? je pense que non dans ce cas, soit la chine achète nos produits pour compenser ou finance nos dettes, dans le cas contraire mis en place d’une TVA sociale et environnementale au frontière de l’Europe.

- Rééquilibrer l’industrie, sur les produits que nous achetons tel que portable, tablette, écran télé, énergies du futur l’hydraulien etc… pour que cet ensemble favorise le développement de l’Europe, l’objectif étant de produire au plus proche des acheteurs respectant ainsi l’approche environnementale. L’objectif étant de résoudre le problème du chômage et de sauver notre système social et de garantir l’alimentation de nos caisses de retraites.

Vous allez me dire, mais comment dans ces conditions allons-nous vendre nos Airbus, nos TGV ? Si nous avons vraiment une avance technologique, les pays émergeants feront l’effort, et seront bien obligé de faire des concessions s’ils veulent continuer à vendre leurs produits au sein de l’Europe.

En conclusion :

Pour éviter que l’Europe se disloque il est impératif de prendre de nouvelles mesures dans les toutes premières semaines de Décembre 2011, dans le cas contraire nous assisterons à l’écroulement définitif de l’Europe voire peut être de certains état Nations.

Une gestion basée uniquement que sur la rigueur ne provoquera que la faillite des états et des peuples à très court terme et donc une dépression financière au-delà des frontières de l’EU.

Dans le cas contraire, si les états ne sont plus en mesure d’adopter les bonnes pratiques au niveau Européen, il est nécessaire de revenir à notre ancien système monétaire ou chaque pays reprend ses droits et sa monnaie. Ce qui permettrait à chacun de mener à bien ces réformes et de disposer du système de change flottant, de pratiquer des dévaluations compétitives, de mettre les banques d’état (exemple pour la France banque de France) et de ne conserver l’Euro comme monnaie d’échange pour les transactions internationales ce qui ne remettra en cause nullement le fonctionnement de l’Europe et ces frontières.

Car si l’Allemagne n’est d’accord sur rien, et ne connaît que la rigueur sans l’accord des peuples, il n’y aura pas d’autres sorties honorables.

J’invite les détracteurs à cette réflexion de bien vouloir proposer des solutions pour éviter aux états de faire faillite.

C’était l’agence de notation 4A+++ qui donnait son interprétation sur le développement futur de l’Europe, en m’excusant pour mon style mais malheureusement je n’ai pas fait l’ENA ou Sciences PO, désolé, c’est seulement l’expression d’un simple citoyen.



100 réactions



  • ET D ’UNE EXPLOSION SOCIALE COMME EN AFRIQUE DU NORD !!!!!!!!!!!!!!

    ET VOGUERONT LES GALERES.REMPLIES DE PRISONNIERS « nos politiques » VERS LE BAGNE DE.....CAYENNE


    • robin 28 novembre 2011 11:16

      Le temps que les moutons daignent se réveiller les politiques auront surtout 10 fois le temps de nous envoyer dans des camps de la FEMA à l’européenne, réédition du 21e siècle de ceux d’une sombre histoire.


    • Reprendrelamain Reprendrelamain 28 novembre 2011 13:37

      Lorsque les premiers « moutons » auront le courage et la détermination de s’immoler devant l’Elysée ou le parlement …la majorité de salauds silencieux commencera à se faire du soucis pour son magot !


    • Defrance Defrance 28 novembre 2011 17:27

       Non Non , trop loin Cayenne, ça couterai trop cher en Fuel ( a moins d’utiliser les galeres ) , le gouffre de Padirac avec un parachute pour 4 peut en contenir quelques milliers ! 

           D’accord la nappe phréatique va avoir du mal pendant un certain temps ? 


    • appoline appoline 28 novembre 2011 18:19

      Ils sont capables de s’écharper pour piquer le parachute du voisin donc un premier tri se fera automatiquement



    • ils iront tout d abord dans des galères comme rameurs...nous avons plein de vieux greements construits a la bonne epoque ou tous les elus donnaient des sous de la COMMUNE A LA CEE

      ET CA RELANCERA LA CONSTRUCTION NAVALE BOIS OU PLEIN DE JEUNES SE FORMENT ET FONT DU SUPER BOULOT


    • nos elus et nos banksters ne seront jamais NOTés AAA+++

      MEME ET SURTOUT CEUX DE L’ ENA...qui n ’apprennent qu a frauder...


  • Robert GIL ROBERT GIL 28 novembre 2011 10:43

    Voici les différentes phases du probleme :

    En 1971 R. Nixon abandonne l’étalon or, il n’y a plus de contrepartie métallique à la monnaie émise. L’argent n’aura dorénavant que la valeur de la confiance qu’on lui accorde ! En 1973 V.G.D’Estain et G. Pompidou réforment la banque de France en lui interdisant toute possibilité d’avance au trésor, la banque de France perd alors son rôle de service public. En 1976 R. Barre décide que l’état payera les intérêts de sa dette au delà du taux d’inflation. En 1993, F. Mitterrand et J. Chirac en application du traité de Maastricht décident que l’état doit obligatoirement passer par les banques privées pour se financer : pour elles c’est le jackpot....

    http://2ccr.unblog.fr/2011/05/07/creation-dargent-et-endettement-public/


    • 4A+++ 28 novembre 2011 14:38

      Bonjour Robert GIL

      Pour vous répondre concernant l’abandon de l’étalon d’or, je pense que c’est pour des raisons de problèmes économiques des USA déjà à l’époque, et sur le développement d’une stratégie financière à long terme, pour rendre les autre nations dépendantes du Dollar.

      Voir lien ci dessous :

      http://www.wikiberal.org/wiki/%C3%89talon-or 

      Autre lien

      http://www.forexticket.fr/fr/macro/002-09-etalon-or-abandonne 

      Mais une autre question se pose pourquoi alors l’Europe n’a t’elle pas développer le même système que la FED, que la BCE prête en dernier ressort aux états ?

      Car nous voyons bien que depuis les années 1973, la dette n’a fait que s’amplifier et que les plus grands gagnants durant cette période furent les banques suivant les taux d’emprunts ce qui a fait qu’au bout d’un certain stade, ce n’est plus l’état qui gouverne mais ce sont les banques.

      Car avec l’argent amassé + l’argent placé par nos citoyens, il ne restait plus alors qu’à jouer au casino et de ramasser encore plus de Jackpot, une équipe gagnante dans tous les cas.

      N’est ce pas à cette époque la naissance de la pyramide de PONZI ?

      Quelle latitude ont nos hommes politiques lorsque les états sont endettés à plus de 100%
      Aucune.
      Et autres questions quelles seront les impactes ?
      Voir lien ci dessous.

      http://www.dailymotion.com/video/xcqll0_explications-de-la-dette-et-creatio_news?ralg=thefilter 

      Que préconisez vous comme solution ?

      Lors du prochain sommet européen le 9 Décembre, va t’on nous proposer ou imposer une Europe Fédérale, avec à la clé des décisions de rigueur pour tous les états, et un role de la BCE accru ou des Euro Bonds.

      Ne faudrait il pas aussi que les agences de notations n’est plus le droit de se prononcer sur la dette des états Européens, alors qu’elles n’ont pas vu arriver la crise des Subprimes et d’autre part, peut on considérer ces agences de notations parfaitement crédible, ne serait-elles pas à la solde des banques Américaines, multinationales voir USA ?

      Le pire dans cette histoire c’est qu’elle ne font qu’aggraver la crise et que ses jugements peuvent se retourner contre les banques Américaines.

      N’oublions pas qu’en cas de défaillance d’un état, les banques Européennes prudentes, ont fait assurer les dettes par des banques Américaines les fameux CDS.
      Donc dans cette affaire, tous le monde est dans le même bain.

      Votre agence de notation 4A+++


    • bigglop bigglop 28 novembre 2011 20:04

      Bonjour à tous,

      Vous faites un bon constat de la situation catastrophique que nous connaissons. Des économistes, comme Nouriel Roubini, Paul Jorion, avaient lancé l’alerte sur les subprimes et ont été traités de fous en 2006/2007. Ceux qui avaient relayé cette information, de « conspirationnistes ».

      Le dogmatisme, la « religiosité » en l’Euro, la cécité du gouvernement allemand, de la Bundesbank, soutenus par des Monti, Draghi et un Sarkozy qui a perdu sur toute la ligne après crié, hurlé qu’il avait sauvé l’Euro pour la quatrième ou cinquième fois au G20 de Cannes a baissé son froc lors du dernier sommet tripartite.

      Merkel a gagné son pari, à savoir, lancer la Braderie de l’Eurozone, de l’Union Européenne en faveur de ce que l’on appelle généralement et par facilité, les marchés financiers, avec une BCE qui rachète de la dette souveraine plus ou moins pourrie sur les marchés primaire et secondaire devenant une Bad Bank (en contradiction avec tous les traités) en attendant de la transférer au FESF, ce qui limitera dès maintenant les possibilités d’intervention du Fonds.
      En effet, elle a obtenu ce qu’elle exigeait depuis toujours :
      Une modification radicale, profonde du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) donc du Traité de Lisbonne.

      Mais cette modification du traité se fera en dehors de tout cadre référendaire européen, en utilisant l’article 48 du TFUE (Traité de Fonctionnement de l’Union Europe Européenne).
      Ce procédé avait déjà été utilisé le 16/12/2010 par le président du Conseil Européen, Herman Von Rompuy pour l’accord du 11/03/2011, par amendement de l’article 136 du TFUE et de l’instauration d’un mécanisme permanent, le FESF et le MES, le 11 juin 2011.
      Des sanctions automatiques ou décidées par la Commission sur plainte d’un état pour non respect des engagements budgétaires. Créer un mécanisme permanent de sauvetage. Une règle d’or des 3% et de 60% du PIB, tout en sachant que cette règle définie lors du traité du Maastricht n’a jamais été respectée (même par l’Allemagne, qui prévoit d’augmenter son déficit en 2012) reposait sur les éléments suivants :

      Les taux de 3% du déficit, et de 60% pour la dette sont le résultat d’un calcul représentant une situation d’équilibre : si un État a une dette de 60% du PIB, un déficit de 3% du PIB et une croissance du PIB de 5% (en € courants) alors la dette de cet État reste stable à 60% du PIB (même si cette dette augmente en valeur absolue).

      "En juin 1981 qu’il était chargé de mission à la Direction du Budget du ministère des Finances, l’économiste Guy Abeille raconte avoir été mandaté avec son chef de bureau de l’époque Roland de Villepin d’établir un critère économique utilisable par le Président Mitterrand dans ses discours. Faute de mieux, Abeille et Villepin proposent alors ce critère relativement simple basé sur un ratio déficit/PIB qui, du propre aveu d’Abeille, « ne mesure rien » et sur une norme (3%) qui « n’a pas d’autre fondement que celui des circonstances » (le déficit budgétaire de l’époque atteint déjà presque 2% du PIB)".

      In fine, la création d’une Europe Fédérale gérée par une techno-structure ultra-libérale, totalement anti-démocratique qui organisera, contrôlera les budgets de tous les états européens avec un pouvoir de sanction exorbitant.

      Sachant que les textes votés par nos parlementaires sont à 70, 80% la mise en conformité de directives européennes, rajoutez le vote d’un budget, d’une révision budgétaire imposée de l’extérieur et vous aurez le solde de ce qui restera notre souveraineté

      Le FMI a décidé de mettre en place des « lignes de précautions et de liquidités » afin de couvrir des besoins financiers urgents grâce à des prêts de six mois à deux ans ne faisant que retarder l’échéance de quelques mois.

      Une rapide analyse du dispositif du FESF mis en place le 28/10/2011 pour démontrer qu’il est catastrophique :

      • l’abandon de créance de 50% par les banques européennes sera limité par l’obligation de recapitalisation des banques grecques aura une efficacité réelle de 19 à 27%. A l’issue de ce G20 inénarrable, il est passé à 60% alors que la provision devrait être de 100%.
        - la garantie de 20% de la première perte sur des obligations souveraines est insuffisante pour rassurer les marchés et les banques, à terme.
        - le renforcement du fond par un effet de levier est dangereux car il mènera à la création d’une pyramide de Ponzi.
        -la création dans le FESF d’un « special purpose vehicle » ou Fonds Commun de Créances est un clone des supports à l’origine des ’subprimes"
        Après la mise en place du MES (Mécanisme Européen de Stabilité) qui devrait se faire très rapidement, certainement avant les présidentielles de 2012 (et non en juin 2013, comme prévu), nous serons livrés pieds et poings liés à une organisation supranationale européenne qui gèrera directement les budgets de tous les états européens.

      Description de la Banque-MES :
      1°) Organisation Internationale, siège social au Luxembourg, d’une durée illimitée
      2°) détient la personnalité et la capacité juridique et peut donc contractualiser, transiger en son nom
      3°) les dirigeants, collaborateurs, la personne morale bénéficient d’une immunité juridique et d’un secret total sur tous leurs actes, missions. Par conséquent, aucune institution européenne, état, association, ne peut l’attaquer en justice sur ses actes, décisions même s’ils sont avérés avoir porté préjudice.
      4°) Montant de départ de garantie de 700 mds d’euros qui seront complétés par des apports complémentaires décidés et imposés par la Banque-MES suivant ses analyses.
      Ceci signifie qu’elle pourra réquisitionner automatiquement les capitaux qu’elle estime nécessaires et par conséquent avoir la mainmise sur les budgets des états.

      5°) les états européens seront contraints de garantir de manière irrévocable et inconditionnelle la dette créée par le MES et sa Banque

      Et maintenant le tabou du découplage de la zone euro entre pays forts et faibles est levé et cette option est clairement envisagée, en cours d’évaluation.

      Par conséquent, la fin de l’euro est programmée

      Un de mes précédents commentaires

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quel-systeme-bancaire-et-financier-102123#forum3086754




    • bigglop bigglop 29 novembre 2011 00:58

      Bonsoir,

      La peur de la contagion augmente aux Etats-Unis, des stress test sont mis en place pour une trentaine de banques « too big fall » ou « too big to be saved ».

      Je vous copie le billet de ce jour de François Leclerc :

      On n’aura jamais autant parlé de solutions à la crise de la dette européenne et aussi peu agi simultanément. Les rumeurs se multiplient, les démentis catégoriques de même : le FMI serait en train d’étudier un prêt de plusieurs centaines de milliards de dollars à l’Italie, en s’adossant à la BCE faute d’en avoir les moyens ; réunis autour de l’Allemagne, le cœur de la zone euro dotée de la note AAA étudierait l’émission d’obligations d’élite, afin de venir via le FESF au secours des pays attaqués. De fortes attentes sont exprimées, mais rien n’est pour l’instant sur le tapis.

      En Belgique et en Italie, des emprunts d’État destinés aux particuliers ont été symboliquement lancés. Dérisoires cagnottes en dépit de leur succès, comparées aux besoins financiers, ridicules remparts comme l’ont été la semaine dernière les quelques 8 milliards d’euros d’achats obligataires de la BCE.

      Venant confirmer que l’achat de la dette européenne n’est pas leur priorité, les dirigeants du fonds souverain chinois CIC ont précisé leur intention d’investir dans les infrastructures américaines et européennes, y compris pour en devenir les opérateurs, un secteur où les besoins sont importants et les rentabilités à long terme prometteuses.

      Les modalités techniques de multiplication des moyens financiers du FESF vont être demain mardi adoptées par les ministres des finances européens, mais les déclarations imprécises se sont succédées à propos de son fameux effet levier, si bien que l’on ne sait plus qui il faut croire : le Klaus Regling (son directeur général) qui évoquait il y a trois jours un coefficient 2, voir 3 dans le meilleur des cas, ou celui qui parle aujourd’hui devant une autre tribune d’un coefficient entre 3 et 4 !

      Dans ces conditions, les pays les plus proches de l’Allemagne flanchent, la Finlande à propos d’une intervention de la BCE, désormais de circonstance, ou l’Autriche en ce qui concerne l’émission d’euro-obligations. Les Polonais appellent les Allemands à agir, devant « les conséquences apocalyptiques » de la fin de l’euro. L’OCDE se met de la partie et craint « un événement négatif majeur », qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’économie mondiale, et estime que « les décideurs doivent se préparer au pire ». « Seul instrument efficace pour faire barrage à la récession », la BCE doit « agir maintenant ».

      Les marchés, eux, sont euphoriques comme si de rien n’était, se raccrochant aux rumeurs et ne voulant pas croire aux démentis, dopés par l’espoir d’un accord politique franco-allemand en faveur d’un pacte de stabilité musclé. Celui-ci est pour l’instant à géométrie variable, sa présentation adaptée aux circonstances et aux aléas des débats politiques nationaux. Les pays qu’il pourrait concerner sont tout aussi indéfinis que ses modalités, allant de l’ensemble de l’Union européenne à un groupe restreint des membres de la zone euro, ce qui désignerait aussitôt à la vindicte des marchés ceux qui ne l’auraient pas rejoint.

      Pour sans nul doute tout clarifier, des discours de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel qualifiés d’importants sont annoncés pour jeudi et vendredi prochains, avant la tenue d’un sempiternel sommet européen, les 8 et 9 décembre ! Afin de poursuivre la chronique des grands de ce monde, Barack Obama a rencontré à Washington José Manuel Barroso et Herman van Rompuy, toujours dans l’attente d’un plan européen crédible aux yeux des marchés, après que Moody’s a annoncé dimanche qu’au rythme où vont les choses, la note de tous les pays européens, même les plus solides, était menacée. La rencontre devait être à l’origine consacrée à la situation dans le monde arabe, mais un autre ordre du jour s’est imposé. Utilisant une formulation inédite, Barack Obama a affirmé que les États-Unis étaient prêts « à faire leur part » pour aider l’Union européenne, sans préciser en quoi cela pourrait consister.

      Les prévisions de l’OCDE font désormais dans le genre apocalyptique, analysant différents scénarios intitulés « du pire », et estimant les effets domino d’un défaut désordonné d’un État sur sa dette, via le système bancaire et le marché obligataire. Il en résulterait de nouvelles hausses sur ce dernier marché, qui impliqueraient des mesures renouvelées de rigueur, inhibant la croissance et créant un cercle vicieux. La diminution de l’offre de crédit des banques y contribuerait, en raison de l’approfondissement de leur propre crise. Il en découlerait une déstabilisation du système bancaire et de nouveaux défauts d’États. Il a fallu de très nombreux mois pour que ce schéma soit reconnu…

      L’ampleur de ces phénomènes en série dépendrait de la taille du ou des pays faisant défaut à l’origine. Une sortie de la zone euro serait toute aussi dévastatrice, induisant une profonde dépression atteignant l’économie mondiale dans son ensemble. En attendant que de telles prédictions se réalisent, l’OCDE estime que la contagion est « entrée dans une nouvelle phase », et que la zone euro, qui connait une « légère récession », est appelée à stagner l’année prochaine. Toute la zone OCDE est dans le même cas selon elle, du Japon à l’Europe et aux États-Unis, même les pays émergents pouvant en subir le contre-coup. Si les États-Unis entraient à leur tour en récession, l’organisation ne voit pas comment elle pourrait en sortir, même avec les moyens monétaires de la Fed.

      N’ayant pas l’honneur de faire les manchettes de l’actualité, qu’elle ne revendique surtout pas, la crise de l’endettement des banques européennes s’accentue dans la discrétion, parallèlement à celle de la dette publique. Celles-ci n’ont vendu cette année que pour 413 milliards de dollars d’obligations, alors qu’elles doivent rembourser 654 milliards de dollars, selon le Financial Times. Cette situation inédite laisse 241 milliards de dollars de trou. 720 milliards de dettes devront être refinancées l’année prochaine, arrivant à maturité.

      Les banques doivent également augmenter leurs fonds propres, à un niveau inférieur pour l’instant aux 200 milliards de dollars que le FMI avait estimé nécessaire et, comme déjà évoqué, les investisseurs ne se pressent pas à leurs portes. Ni pour acheter des actions, ni pour en faire autant des obligations. Les banques s’engagent donc dans des opérations de conversion d’obligations en actions, d’échanges d’actifs et dans une réduction de leurs engagements en s’en délestant comme elles peuvent. Tous les moyens sont bons, comme lorsque l’on doit alléger d’urgence la charge d’un bateau qui menace de couler, y compris en réduisant leurs opérations de crédit.

      On a aussi vu comment pouvaient être opérés des bidouillages sur les pondérations de risque des actifs. Mais la grande inconnue est l’impact sur le crédit et ses répercussions sur l’économie. Le rétablissement des banques a un coût, qu’elles vont faire payer aux entreprises (les PME en priorité), aux collectivités et aux particuliers.

      La conjonction des deux crises de l’endettement privé et public va lourdement peser sur l’économie et entraîner tous les pays occidentaux dans une récession de longue durée, avec son cortège de misères. Cependant, aucune réponse n’est à l’heure actuelle apportée à cette tendance lourde, car cela impliquerait des reconsidérations peu orthodoxes chez les bien-pensants.

      http://www.pauljorion.com/blog/?p=31428#more-31428


    • Mylène 5 décembre 2011 05:01

      Les réponses d’Europe 2020 sont les suivantes : 
      Voici ce qu’écrivait le GEAB 2020 en 2005 : oui la crise était prévisible, mais ils ont mis les bonnes personnes là ou il fallait pour que TOUT s’écroule .... 

      Le “Mur de Washington”, c’est le Dollar, et la chute du “Mur de Washington” sera donc une grave crise de confiance affectant le Dollar. 
      . en fonction de la suite d’évènements “URSS”, une date probable se situe donc entre 4 et 7 ans. Europe 2020 a donc retenu symboliquement 2010. 

      Précision : Les évolutions actuelles dans les domaines financiers, monétaires et économiques, notamment les déficits américains croissants, l’émergence de l’Euro comme alternative partielle, la dépendance commerciale et monétaire immense des Etats-Unis vis-à-vis de certains de ses plus féroces concurrents comme la Chine, ne permettent en aucun cas d’invalider un tel scénario. Bien au contraire. 

      Mardi 3 Octobre 200

      http://www.leap2020.eu/USA-2006-2010-la-Chute-du-Mur-Dollar-ou-la-fin-de-l-autre-superpuissance-nee-en-1945_a137.html

  • testarossa 28 novembre 2011 12:21

    Ah mon cher Robert Gil, que de confusions dans votre raisonnement !

    Effectivement, depuis le 15 Août 1971 il n’y a plus de contrepartie métallique à la monnaie émise, je suis 100% d’accord avec vous.
    Mais par ce qu’il y en a une quand l’état emprunte directement à taux zéro auprès de la banque centrale, comme avant votre chère loi du 3 janvier 1973 ?
    Si vous écoutez un spécialiste de l’étalon or comme Philippe Simonnot, lui non plus ne veut pas abroger cette loi.
    Réflechissez un instant : l’étalon or ce n’est rien d’autre que la stricte équivalence entre la masse monétaire et la masse métallique.
    Quand vous créez de la monnaie ex nihilo -le principe est exactement le même auprès d’une banque privée ou centrale avec intérêt ou sans intérêt- vous rompez du même coup la convertibilité or... Vous me direz que la monnaie ainsi crée va être détruite...

    Je vous réponds que dans le ponzi mondialisé, on rembourse les dettes existantes par de nouvelles car les états sont depuis le début insolvables depuis l’abandon justement de l’étalon or. En effet, Nixon n’avait pas d’autre solution que de rembourser les dettes existantes par de nouvelles et donc en créant de nouveaux dollars : il était donc impossible de conserver dans ces conditions la parité or dollar...

    Offrez la possibilité à un gouvernement de s’endetter sans intérêt en créant toute la monnaie dont il désire : c’est magique, on finance les emprunts sans impôts : les nouvelles dettes remboursant indéfiniment les anciennes, la masse monétaire croit de manière illimitée et irresponsable et il est donc impossible de maintenir la parité de la monnaie contre l’or.

    Soit on veut l’étalon or, soit on ne le veut pas. Si on en est un partisan, alors c’en est fini de la création monétaire ex nihilo.


    • 4A+++ 28 novembre 2011 15:41

      Bonjour M. Testarossa,

      Contrairement à l’or, jusqu’ou s’arrête la création monétaire ex nihilo, et comment le gérer

      4A+++


    • Aldous Aldous 28 novembre 2011 17:17

      Nixon a rompu la parité or pour pouvoir mettre en place le petrodollar.


      Une monnaie de singe pour transférer sans se ruiner tout le pétrole du golfe persique aux Usa.

      Maintenant que le pic pétrolier saoudien est dépassé, vous allez voir que le beau papier ver qui a servi a l’acheter pendant toutes ces années va vite perdre de sa prétendue valeur alors que les USA vont découvrir que L’Alaska est gorge de pétrole ! 

      Ca tombe bien, ils y avaient construit un oléoduc surdimentionne par rapport a la quantité extraite...

      Tout cela a moins a voir avec l’économie qu’avec le poker...

  • lagabe 28 novembre 2011 12:40

    oui , on est au bord du gouffre
    à lire absolument http://www.boursorama.com/forum-cac-40-goldman-sachs-le-putsch-du-desespoir-413657018-1

    un extrait sur la fin : Un jour, si nous avons un avenir, les historiens se demanderont comment on a pu en arriver à l’implosion quand le remède pour la conjurer était si évident : interdire purement et simplement les paris sur les fluctuations des prix en prohibant l’usage de produits dérivés sans couverture. Ou bien, l’autre remède : l’effacement, au moins partiel mais substantiel, de la dette désormais inestimable (qui aurait aussi l’avantage de ne pas obliger Goldman Sachs à honorer ses CDS, en ce que la remise est volontaire).


    • 4A+++ 28 novembre 2011 16:02

      Effectivement les présomptions sur des appuis de la banque GS (qui n’est pas à son premier coup financier sur le dos des Etats voir crise de 1929), ce ne peut pas être qu’une simple supposition. Maintenant qu’ils se sont dévoilés que vont ils faire ?

      -1) Imposer que la banque BCE rachette davantage de dettes et de réviser les traités.
      -2) Souhaiter le départ de l’Allemagne de la Zone Euro, si il n’y a pas d’accord.

      Ou

      -3) Imposer une récession sans précédent
      -4) Faire voler en éclat l’Europe
      -5) Faire quitter l’Euro aux états trop défaillant

      Taper votre choix 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5

      Quel est votre avis ?

      4A+++




    • kalon 28 novembre 2011 21:10

      La seule alternative que nous ayons encore est de provoquer cette crise, nous méme.
      Cela permettra de déstabiliser le programme de destruction massive des sociétés occidentales actuellement en cours .
      Achetons en masse du sucre, du riz,du thé, du chocolat, du café, bref toutes denrées stockables afin de créer une pénurie sur les stocks alimentaires.
      Une crise chasse l’autre, et celle que nous pouvons provoquer est nettement moins suicidaire que celle qu’on veut nous imposer.
      Ce que j’écris a l’air idiot et pourtant, c’est tout ce qu’il nous reste comme action pour entraver ce mouvement suicidaire qui nous est imposé par des gens qui n’ont plus aucun contact avec notre réalité !


  • luluberlu luluberlu 28 novembre 2011 12:47

    Alors c’est foutu, .....


  • goc goc 28 novembre 2011 13:26

    De toute façon, on finira bien par en venir aux solutions extrêmes
    la crainte c’est que la seule solution que nous proposeront nos gouvernant et autres valets des ussionistes, ce soit la guerre (seule solution que connaissent ces barbares)

    alors que l’autre solution soit un effacement totale des dettes, y compris celle des ménages, puis fermeture définitive des bourse (et remplacement par des systèmes d’investissement interdisant la spéculation- par exemple interdire la revente d’une action avant 3 ans). bloquer les prix de l’immobilier (et de loyers), et enfin laisser courir (sous contrôle) l’inflation, même si elle passe à 2 chiffres. Tout cela durant une période de 5 ans. Et après, interdiction des intérêts sur les emprunts, juste des frais de dossier, fixes et indépendant de la somme louée


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 28 novembre 2011 14:54

      « Et après, interdiction des intérêts sur les emprunts, juste des frais de dossier, fixes et indépendant de la somme louée »


      Absolument ; le prix du papier, de l’encre, du temps de travail de l’employé, rien de plus ! 

    • 4A+++ 28 novembre 2011 14:55

      L’ effacement définitive des dettes est peut être une solution de dernier recours, mais n’oublions pas que l’argentine qui est passé par ce chemin a mis beaucoup de temps pour s’en remettre toute seule.
      Et les petites gens qui avait mis un peu d’argent de coté pour leur retraite n’ont pu jamais le récupérer.
      La solution d’une inflation à deux chiffres devient de l’hyperinflation

      voir lien ci-dessous
      http://www.dailymotion.com/video/xatq9r_hyperinflation-crise-financiere-de_news

      4A+++


    • goc goc 28 novembre 2011 15:37

      L’ effacement définitive des dettes est peut être une solution de dernier recours

      justement, on va devoir y arriver à la « solution de dernier recours »

      quand à l’inflation à 2 chiffres, je l’ai vécu (j’ai travaillé quelques temps au Brésil à l’époque ou l’inflation tournait entre 50 et 100% l’an)


    • lagabe 28 novembre 2011 15:50

      lit ce que j’ai mit plus haut
      si effacement des dettes
      "Les émetteurs de CDS américains ont réussi, d’un cheveu, à ne pas mettre à exécution les prétendues polices d’assurance souscrites par la Grèce, même si cette dernière s’est rendue coupable d’une défaillance partielle, dite restructuration. Les titulaires de BOT [Build-Operate-Transfer] grecs ont dû accepter un effacement de la dette de 50%. Mais, étant donné qu’il s’agit de banques européennes et que la perte des prêteurs a été définie comme volontaire, les émetteurs ont décidé de ne pas rembourser le sinistre. C’est ce qu’a décidé l’ISDA (l’International Swaps and Derivatives Association), qui est l’organe formé par les mêmes émetteurs de CDS, évidemment en leur faveur."
      en clair Goldman Sachs a créé un produit qui ne sert à rien , qu’à se faire du fric sans en assumer les conséquences


    • 4A+++ 28 novembre 2011 16:47

      Et qu’on ressenti les citoyens Brésilien ?


    • lagabe 28 novembre 2011 18:58

      Parce que maintenant Goldman Sachs va gouverner, avec ses délégués largement honorés, directement à visage découvert et en s’exposant personnellement. Habituellement, ces messieurs de l’oligarchie préfèrent gouverner dans les coulisses, en mettant en avant certains de leurs hommes stipendiés et serviles, politiques rodés aux jeux de la démocratie. Ce triple coup d’Etat est probablement une manœuvre obligée, et un signe de désespoir.

      Comment cela ? Parce que Goldman doit s’assurer que l’Italie et la Grèce ne feront pas banqueroute et ne répudieront pas la dette. Les banques américaines ne les laisseront pas faire faillite et utiliseront tous les moyens pour l’empêcher, pour une raison bien précise.

      faut qu’il paye

      A peine le système bancaire américain s’était-il réjoui d’être peu exposé aux titres souverains européens (15 milliards), qu’il s’est rendu compte qu’avec les CDS (Credit Default Swaps), c’était une autre histoire. Les banques USA ont assuré des quantités importantes de la dette européenne – on dit qu’il s’agit d’au moins 250 milliards – en émettant et en vendant des quantités industrielles de CDS, produits dérivés qui prétendent fonctionner comme des assurances contre le risque de défaillance.

      Naturellement, c’est de la comédie, parce que ni Goldman Sachs ni les autres banques de fortune n’ont constitué des réserves correspondant à la moindre fraction du montant nécessaire pour payer les assurés, au cas où un pays souverain ne parviendrait plus à s’acquitter de sa dette. S’il advenait vraiment une défaillance, les banques de la galaxie américaine, à commencer par Goldman Sachs, imploseraient comme des supernovae (1), en donnant comme résultat des trous noirs qui attireraient dans leurs remous chaque réalité économique existante, si elle était basée sur le crédit.

      Les émetteurs de CDS américains ont réussi, d’un cheveu, à ne pas mettre à exécution les prétendues polices d’assurance souscrites par la Grèce, même si cette dernière s’est rendue coupable d’une défaillance partielle, dite restructuration. Les titulaires de BOT [Build-Operate-Transfer] grecs ont dû accepter un effacement de la dette de 50%. Mais, étant donné qu’il s’agit de banques européennes et que la perte des prêteurs a été définie comme volontaire, les émetteurs ont décidé de ne pas rembourser le sinistre. C’est ce qu’a décidé l’ISDA (l’International Swaps and Derivatives Association), qui est l’organe formé par les mêmes émetteurs de CDS, évidemment en leur faveur


    • goc goc 28 novembre 2011 20:30

      @4a

      Et qu’on ressenti les citoyens Brésilien ?

      ils vivaient avec, c’est un mode de vie un peu différent. L’important c’est de contrôler.

      On était augmenté de 5% chaque mois, mais aussi, du jour au lendemain, les bouteilles d’eau disparaissaient des supermarchés, puis le gouvernement autorisait l’augmentation de prix, et les bouteilles re-apparaissaient. L’achat à crédit était super : au début les traites étaient « lourdes », mais au bout de 6 mois c’etait supportable, et après 1 an, ça ne pesait plus sur le ménage

      c’est clair que ceux qui en tiraient le meilleur parti c’etait les classes moyennes


    • 4A+++ 28 novembre 2011 15:20

      Bonjour Karina,

      J’ai retrouvé un article interessant de Jacques Attali bien que je ne sois pas toujours d’accord avec sa vision de l’avenir pour définir un ordre mondial tel que G20 ou tous le monde se met d’accord sur la gestion économique du globe.
      Car prenons le cas de l’ Europe, c’est devenu un mamouth, dirigé par des technocrates très éloignés de la vie des peuples et j’ajoute avec un certain manque d’efficacité pour prendre les bonnes décisions.

      Voir lien de Jacques Attali qui date de 2010 pourtant :
      http://www.dailymotion.com/video/xdhfvg_jacques-attali-nous-promet-le-pire_news?ralg=thefilter

      Et pourtant je croyais que l’Europe aurait pu renforcer notre présence dans le monde et maintenant je n’en suis plus aussi certain.

      Actuellement suivant M. Jacques Attali  il est minuit moins une pour la planète finance, l’ordre est en marche et passage à l’acte 5.

      4A+++


      4A+++


  • W.Best fonzibrain 28 novembre 2011 14:12

    j’ai trouvé dans le net une expression que j’ai bcp aimé : la faillite universelle !!


    bientot la faillite universelle et bientot la méga guerre !!

    tout va bien, tout suit son cours !!!!

    ce matin l’ocde a dit que l’an prochain on sera quasiment en recession et toutes les banques européenne vont etre dégradées

    bref, la guerre mondiale est la seule option.


    • 4A+++ 28 novembre 2011 15:34

      Attention, il ne faut pas tomber dans le pessimisme, il reste quelques solutions tous du moins pour les états Européens mais ils faut qu’ils s’entendent et prennent une décision très rapidement.
      Toutefois il est certain que pour les USA il sera difficile de maintenir l’ordre de mondial, car il n’y aura plus les mêmes budgets sauf si les républicains repassent aux élections.

      N’oublions pas que pour l’année prochaine les USA doivent faire 1500 Milliards d’économies soit 10% du PIB pour renflouer leur dette.

      Donc forcément cela va ouvir des portes pour d’autres conflits futurs est ce volontaire ?

      4A+++


    • Aldous Aldous 28 novembre 2011 17:22

      Les usa ne renfloueront rien du tout.


      Le dollar que nous connaissons va disparaître et on va avoir un nouveau dollar pour l’union nord-américaine

       Et tous les fonds souverains constitues de dollars n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.

      Pourquoi pensez vous que le Chine ne veux plus acheter des tbonds de la fed et se précipite sur tout ce qui est a vendre de part le monde, terres, ports, entreprises...

    • 4A+++ 28 novembre 2011 17:31

      Si la chine ne veut plus investir dans les dettes USA EUROPE,
      C’est qu’ils veulent récupérer le leadership de la monnaie.

      4A+++


    • Aldous Aldous 28 novembre 2011 17:50

      Ils ont deja un leadership avec le yuan, remforce par les accordsvqui en font la monnaie d’echange avec ses plus gros voisins (russie et inde)


  • drlapiano 28 novembre 2011 14:32

    Actuellement il nous est impossible de dévaluer ... dites vous, mais il serait très facile de supprimer le smic, l’horaire légal, les cotisations obligatoires à un monopole d’assurance sociales, .... ce qui serait pourtant d’une efficacité de loin supérieure à toute dévaluation .

    Evidement les « esprits sociaux », les « amis du peuple » préfèrent la dévaluation, cette rapine légale qui évite de regarder la réalité en face et de faire des choix !


    • Aldous Aldous 28 novembre 2011 17:24

      Ce ne sont pas les consideration sociales ou populistes qui font ca, c’est l’instinct de survie.


      Supprimez les traitements sociaux de la crise et vous finirez comme Louis XVI

    • foufouille foufouille 28 novembre 2011 18:49

      tant qu’il y ait, faut rouvrir les camps de travail, le piano


    • lauraneb 30 novembre 2011 10:46

      c’est vrai que le modele us est magnifique 15 000 milliards de dette, 80% des americains viennent de perdre leur retraites, 40% de la population qui n’a pas acces au systeme de soin, 50% qui n’a pas acces a l’education... des zones de violence et de non-droits qui s’etendent de maniere exponentielles.... votre monde merveilleux qui vous permettra sans doute de preserver votre cassette....« mes sous, mes sous »


  • Herlock Sholmes Herlock Sholmes 28 novembre 2011 14:42

    Se demander, dans ce jeu de pourris, qui tire les ficelles tout en haut...


    Et dans quels buts ?

    Les résultats, nous sommes en train de les voir et pour d’autres, les plus touchés, de les vivre...

    Bientôt la pyramide s’écroulera par sa base, mais ceux d’en haut émergeront toujours... Ils ont amassé assez de réserves pour pouvoir vivre des siècles dans leurs paradis fiscaux...

    Il va falloir que les peuples se réveillent ...

    Et un bon coup de balais à tous ces Docteurs Diafoirus de l’Economie et de la Politique qui nous enfoncent dans la précarité et la misère, un peu plus chaque jour...







  • goc goc 28 novembre 2011 14:52

    Apparemment on est sur le Titanic, car visiblement pendant que le bateau coule, l’orchestre continue à jouer
    l’Allemagne à un taux obligataire (à 10ans) à 2% à peine, l’Italie dépasse aujourd’hui les 7% (7,2% en ce moment)
    l’Allemagne n’arrive pas à emprunter, et l’Italie dont tous les spécialistes s’accordent pour reconnaitre sa meilleure santé financière que la France, arrive à emprunter même (et surtout) à ce taux
    bref le bateau coule mais les affaires continuent de plus belle, et il n’est pas question de rater un bon « plan » pour se faire du fric. On n’est même plus dans l’immoralité, mais dans l’arrogance et le mépris


    • lagabe 28 novembre 2011 15:17

      le truc que tu ne comprends pas , c’est que l’allemagne emprunte à 1.7 % , en fait ces taux baissent , par rapport par exemple à la france quant on dit le différentiel entre l’allemagne et la france augmente , , c’est plus à cause de ça
      1.7 % à un moment vu que moins cher que l’inflation personne n’en veut


    • Defrance Defrance 28 novembre 2011 21:00

       et pourtant l’Allemagne n’a que 2,3% de différence d’endettement portant sur des sommes pourtant largement plus importantes que la France ? ?????  

         D’accord cette année le business des armes a explose le compteurs spunz ! 


  • kéké02360 28 novembre 2011 14:54

  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 novembre 2011 16:04

    Il est impossible que les pseudo économistes qui mènent le monde n’aient rien vu venir...puisqu’ils organisaient pas à pas les choses de manière à empocher au passage. ils n’ont jamais accepté la réduction du temps de travail, la couverture sociale, le droit à la retraite, les services publics et le droit à l’instruction, les profiteurs ont investi les médias, fabriqué les élus, formaté les étudiants avec leurs livres de pseudo économie qui étaient des outils de rabattage vers leurs poches ! Le premier caractère de nos dirigeants est la courte vue. Je me demande si nous n’avons pas été un peuple d’imbéciles gouvernés par des idiots !


    je ne vois pas d’autre sortie que l’explosion sociale, la révolution, et la punition des profiteurs à déloger où qu’ils soient car ils sont bel et bien piégés sur une planète qui va se retourner contre eux et leurs héritiers !
    Suivre :« Résistance : Résister se conjugue-t-il au présent ? »


  • Reprendrelamain Reprendrelamain 28 novembre 2011 16:22

    Le peuple a les moyens de se défendre mais il n’en a pas la volonté. Les retraités, les fonctionnaires, les rentiers, les propriétaires fonciers représentent à eux seuls plus de 50 % de l’électorat…La bataille est forcément perdue d’avance si elle doit passer par les urnes !  Les esclaves, pour reprendre votre expression, ce sont les enfants et les petits enfants de ces gens là et çà a l’air de ne leur poser aucun problème.


    • Reprendrelamain Reprendrelamain 28 novembre 2011 16:49

      @Ursulin

      J’ai l’impression, en vous lisant, que vous ne croyez plus en rien. Les révolutions arabes ont débuté il y a seulement quelques mois pas en 1789 ! Laissez-leur le temps…

       Concernant un possible et souhaitable changement de société vous invoquez « Notre nature animal » pour que surtout rien ne change, cela fait longtemps que je ne crois plus en la théorie qui consiste à souffrir sur terre pour atteindre le paradis après la mort.


    • 4A+++ 28 novembre 2011 17:23

      Généralement le peuple se révolte lorsqu’il commence à avoir le ventre vide et nous n’en sommes pas arrivé là...

      Toutefois le raisonnement est juste, nous avons de plus en plus de retraités qui voterons généralement à droite FN UMP voir MODEM.
      Les catégories d’actifs entre 40 et 60 ans ont bien souvent constitué du patrimoine financier et foncier même s’ils ont de toutes tendances politiques ils auront du mal à se mobiliser pour un conflit dur type révolution tous dépendra des doses de ponctions d’Etats.

      Quand aux jeunes ils sont généralement de gauche au départ et tous dépend ensuite de leurs évolutions de carrières ou du niveau d’éducation et ils ont tout leur avenir devant eux par contre ils n’ont rien à perdre.

      Donc à première vue, il semble difficile de réunir à ce jour de gros mouvement mais dès fois il suffit d’une étincelle pour que tout dérape.

      Toutefois il faut tout faire pour éviter une révolution sanglante, car généralement se sont des dictatures qui prennent le relais, à surveillé l’évolution d’Afrique du nord.

      Mais n’oublions pas que ceux qui ont placé en immobilier ou en assurance vie, c’est aussi que nos retraitres ne sont plus garanties et que peut être si les retraites auraient été garanties ou que l’on se retrouve pas sans travaille après 50 ans ces fonds auraient pu permettre de faire fonctionner la véritable économie plutôt que les banques.

      Comme quoi la baisse du social peut contribuer aussi à perturber un système économique et le malheur pour nous c’est que ces banksters sont aveugles et ne résonnent qu’à court terme et à l’argent facile la bourse.

      Regardez comment ils réagissent aujourd’hui il n’y a plus d’argent pour les dettes mais pour la bourse on n’est encore prêt à y croire mais qui va en profiter ?

      http://www.boursorama.com/actualites/crise-les-marches-euphoriques-malgre-de-sombres-perspectives-e658678ca814f025dd6c36c7d5a3b696 

      Mais pour nous notre binôme a quoi pensent -ils en ce moment ?

      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20111127trib000667005/paris-et-berlin-preparent-l-europe-version-2012.html 

      4A+++


    • Reprendrelamain Reprendrelamain 28 novembre 2011 17:24

      @ Ursulin

       Je crois que non seulement vous mélangez tout mais manifestement nous ne parlons pas de la même chose...
        Une bonne soirée


  • Pelletier Jean Pelletier Jean 28 novembre 2011 17:01

    C’est assez déconcertant, on voit bien se dessiner à bréve échéance le paroxisme de la crise avec un éclatement de la sphère euro, tout le monde travaille sur cette hypothèse, d’aucun pense qu’elle se produira avant Noël...mais c’est assez étonnant que parmis toute cette technostructure bardée de diplômes, personne n’ait rien vu venir.
    C’est une belle leçon sur la confiance que l’on peut accorder aux experst et politiques de tout poil.

    http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html


    • Defrance Defrance 28 novembre 2011 18:17

       Seguin, Dupont Aignan.... et d’autres l’avaient vu venir mais la finance les a muselés ! 

       Ce qui d’ailleurs m’etonne c’est que Melanchon ne semble pas clairement s’exprimer ! 


    • 4A+++ 28 novembre 2011 18:40

      Effectivement je trouves curieux que les oppositions tel que Dupont Aignan ne soit pas plus mordant lors des débats mais il faut dire que les médias sont tellement verouillés par les groupes financiers qu’il n’est pas facile de faire des articles dans les journeaux ou de débattre devant les médias dans des plages horaires de fortes écoutes.

      Au même titre que Mélenchon, j’ai vu son débat face à coppé et j’ai été un peu déçu j’espérerai beaucoup plus de hargne et de débat sur les vrais chiffres, mais aussi moins de présence souriante, car actuellement il devrait se montrer très déterminé, inflexible, saignant, plutôt que d’être souriant face à Coppé comme si c’était des vieux copains.

      Soit ils savent qu’il n’ont aucune chance et là ils me déssoivent, soit ils ont d’énormes difficultés pour récupérer les 500 signatures.
      Cela fera la deuxième élection ou j’ai l’impression qu’il n’y a plus de convictions.




  • BA 28 novembre 2011 17:10
    Lundi 28 novembre 2011 :

    Le Trésor italien a émis lundi 567 millions d’euros d’obligations indexées sur l’inflation à échéance 2023 dont les taux d’intérêt ont bondi à plus de 7,3 %, a annoncé la Banque d’Italie.

    Le montant levé s’inscrit dans le bas de la fourchette de l’objectif du Trésor qui comptait émettre entre 500 et 750 millions d’euros.

    La demande est restée soutenue, s’élevant à environ 1,225 milliard d’euros, mais le Trésor peut décider, selon ses besoins, de ne pas émettre le montant maximum, notamment si le taux est trop élevé.

    Signe de la méfiance des investisseurs, les taux de ces titres ont en effet bondi à 7,3 %, contre 4,6 % lors de la dernière opération similaire dont la Banque d’Italie ne précise pas la date.

    Ce taux record n’est toutefois pas une surprise car il se situe au niveau où évoluent actuellement les taux à long terme de l’Italie qui sont jugés insoutenables, sur la durée, pour le pays, qui croule sous une dette colossale d’environ 1.900 milliards d’euros, soit environ 120 % du PIB.

    Les titres émis lundi étant d’un type particulier en raison de leur indexation sur l’inflation, le nouveau véritable test sur les marchés pour l’Italie interviendra mardi, jour où le Trésor compte émettre entre 5 et 8 milliards d’euros d’obligations à moyen et long terme.

    Vendredi, les taux d’emprunt de l’Italie s’étaient envolés à des niveaux record lors de l’émission de 10 milliards d’euros de titres à six mois et deux ans.

    Les taux à six mois avaient bondi à 6,504 %, contre 3,535 % lors de la dernière opération similaire le 26 octobre 2011, et les taux à deux ans avaient bondi à 7,814 %, contre 4,628 % lors de la précédente émission.

    Alors que l’Italie est au bord de l’asphyxie financière, le Fonds monétaire international a démenti lundi discuter avec Rome d’un plan de secours, après des informations du quotidien La Stampa indiquant que le FMI pourrait débloquer entre 400 et 600 milliards d’euros afin de permettre à l’Italie de disposer de 12 à 18 mois pour adopter des mesures budgétaires et des réformes économiques.

    (Dépêche AFP)


  • Defrance Defrance 28 novembre 2011 17:57

      En fait l’Europe monétaire est une hérésie, le peuple Allemand n’en a JAMAIS voulu, pour cette raison, il n’y a jamais eut de referendum mais un dictats des coalitions au pouvoir. 

      Un monnaie est le reflet d’une politique, lui même en principe menée par un état souverain ? 

      Or l’Europe a été construite, à l’envers, certains imbéciles bien payés ont imaginé (ou pas) que la monnaie ferait l’Europe, mais cela tourne bien sur a la dictature de la finance contre les peuples Il faut pouvoir avoir la souplesse de dévaluer si on veut être compétitifs à l’export par exemple .

     Or cette Europe fait fi de la Démocratie puisque les élus nationaux doivent se couchers devant les vautours de Bruxelles ! 

      Le second problème qui s’associe au manque de démocratie est le fonctionnement des Bourses qui ont totalement perdu leur fonctions originelles :

      Elles étaient censées apporter de l’argent frais pour augmenter la capacité de « production des société cotées . Cela allait très bien jusqu’au XIX ème ou le déplacement pour miser à la corbeille pouvait prendre plusieurs jours, voire plusieurs mois et durant tout ce temps d’inertie les sociétés n’étaient pas »sous pression« , c’était un »outil« de PROMOTION. 

     Avec le téléphone et les courtiers professionnels, les temps ont sérieusement raccourci et la réactivité des cotés a du s’adapter et dans le même temps les problèmes ont commencé a apparaitre.

      Maintenant avec les automates qui agissent en temps réels sur les achats et ventes , a la minute, voire moins, et a partir de ce moment, sur un simple »bruit" vrai ou faux l’action peut passer chez un concurrent immédiatement , là le rôle de la Bourse a changé, ce n’est plus de la promotion de société, mais un outil de spéculation A COURT TERME 

       

       


    • 4A+++ 28 novembre 2011 18:16

      Tout à fait d’accord avec votre point de vue,

      Mais dans les solutions que je soumet dans l’acte 4 ces solutions vous semblent elles rationnelles ?
      Et sinon que proposeriez vous pour sortir de ces dogmes de la finance autre qu’une révolution.

      4A+++


    • Defrance Defrance 28 novembre 2011 21:18

       Il n’y a pas d’autre issue que la révolution ! Malheureusement , avec ses dégâts collatéraux .. et beaucoup de présence populaire pour éviter la reprise par un gugus qui n’aurait pas été exterminé ! 

          Les financiers ont la peau dure et ne se plient que par force car la jUSTICE est a leurs pieds ! 


  • easy easy 28 novembre 2011 18:45

    Explosion ?

    Implosion plutôt.

    Financière ?
    Du dettisme plutôt.

    Déjà avec l’or vrai, à part quelques chrétiens entre eux, la plupart des gens étaient peu intéressés par le concept du taux zéro que Mahomet avaient cherché à imposer et ont préféré vivre du taux X. (a la grande époque de Venise, le TX était parfois de 100% par an mais bon, la durée prévue était d’un an ou deux)

    Ont cherché à vivre du TX aussi bien des emprunteurs qui voyaient là le seul moyen de s’enrichir très vite en cas de chance que les prêteurs. Malgré les taux X très lourds, bon vent mal vent, les affaires avaient fructifié et ont fait le developpement de ces pays dettistes.

    Ensuite, dès la Révolution, tous les clampins voulurent accéder au jeu de la dette. les bnaques ont poussé comme des champignons, obtenir un crédit était presque devenu un droit et l’on se mit à emprunter sur des durées plus longues mais à TX bas (les T supérieurs à 60% l’an devenant interdits). Pour combler cette demande-exigence, on s’est mis à imprimer du papier (on ne peut pas alimenter une machine en survitesse avec le seul or vrai)

    Très bien. sauf que cette spéculation dettiste portant sur 10 ans, 15 ans, 20 ans, supposait une stabilité. Or il suffisait d’une mauvaise grippe pour que l’endetté, même soumis au petit taux de 10% se retrouve coincé. Les industries, les canaux géants, les autoroutes, tout devint financé sur ce principe d’une dette longue reposant sur une expansion économique, surtout pas sur la moindre récession, surtout pas sur le moindre chômage. Ce qui était évidemment trop optimiste.

    Ce n’est pas exactement le financement qui est devenu le problème mais son articulation sur la dette 10 ans, 20 ans, (car on peut financer autrement que par un endettement) qui, même à taux faible, conduit forcément au coincement en cas de grippe.

    Il faudrait devenir beaucoup moins optimistes donc ne plus jamais accorder de prêts sur spéculations optimistes.

    Comme le TX est rémunérateur pour le prêteur, des gens sont trop tentés d’en vivre en tant que prêteurs et trop de consommateurs estiment vexant que ces prêteurs rémunérés leur refusent un crédit. 

    Il faut donc envisager le TZ absolu. Car là, plus personne n’envisagera de vivre de la seule circulation d’argent et plus personne n’exigera d’obtenir un prêt (Le TZ islamique n’oblige en rien un riche à l’accorder, au contraire) 

    Les banques devraient devenir des organismes regroupant des tire-lires afin de financer des grands travaux en n’étant plus rémunérées, ainsi que leurs actionnaires, que sur les dividendes ou péages tirés de ces grand ouvrages.
    Elles ne devraient plus financer l’achat de nos maisons et voitures ou alors sur un an.



    Le pari optimiste, articulé sur un demain au moins aussi favorable que la veille, semble avoir la vertu de promouvoir et d’inciter chacun à la stabilité. Ca fait donc 70 ans qu’il n’y a pas de révolution. Et pourtant, nous voilà bel et bien dans le mur.

    Il existe donc des stabilités qui, fondées sur un vice de principe, sont stablement délirantes.


  • foufouille foufouille 28 novembre 2011 18:53

    pour les produits importes, il y a une grosse marge
    le T shirt doit etre 10c en chine
    1€ chez le grossiste francais


  • Visourban Visourban 28 novembre 2011 19:12

    moi j’aimerais que l’on m’explique comment les spéculateurs qui parient à charge ou à décharge ne sont pas arrêté et pourquoi on continue de laisser faire ? pour quoi on envoie pas un juge diriger goldman sacks ??? sinon je vois pas l’interet de payer la dette ? car les banques qui ont crééer les supprimes ne les paieront jamais ??? c’etait du vol organisé en 2008 maintenant c’est un cout d’etat financier c’est certains ...


  • chantecler chantecler 28 novembre 2011 19:46

    Il y a peu à expliquer .

    Des escrocs ont pris le pouvoir .

    Des imbéciles n’ont rien vu .

    Cr.


  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 28 novembre 2011 21:15

    Le moyen simple et économiquement neutre de renflouer les banques défaillantes consiste à les recapitaliser tout en exigeant qu’une partie des profits engrangés ( par exemple 30 % pour rester dans des limites raisonnables ) servent à racheter une partie de leurs actions équivalente à la recapitalisation et de les détruire le tout sur une période sufisamment longue pour que ce soit supportable et que cela ne crée pas d’inflation ( argent créé et puis détruit quand il a été transformé en actions rachetées par l’émetteur).

    A partir du moment où ce principe serait accepté par la BCE les banques retrouveraient leur bonne santé financière et pourraient donc investir dans des emprunts étatiques Européens à des taux inférieurs à ceux du marché et donc toute cette crise ne serait plus qu’un mauvais souvenir bien que les Etats devraient malgré tout revenir à plus de sobriété en matière d’emprunts ne fut ce que pour ne pas être trop vulnérable face à des créanciers étrangers.

    Evidemment, les profits bancaires ne seraient plus mirobolants mais il vaut mieux un peu de profit durable ( et donc un secteur bancaire viable ) que de gros profits à court terme menant à des catastrophes financières difficilement gérables.

    L’illusion de profits financiers durables à deux chiffres est en train de disparaître au profit de la réalité.


    • 4A+++ 29 novembre 2011 02:14

      Pas d’accord, si les banques doivent être recapitalisées par absence de fonds propre c’est aux états d’emprunter directement à la BCE et de prendre le pouvoir de gestion aux niveaux des banques en les nationalisant plus de sentiment avec les copinages en tous genre c’est trop grave.
      Ce qui ne devrait pas être trop difficile d’ici quelques temps aux coût ou vont les actions.

      Et après l’état fait le ménage dans les primes en tous genre.


  • le bougnat 28 novembre 2011 22:14
    • écouté le dernier mp3 de solidarité et progrés sa vaut le coup
     

  • mortelune mortelune 29 novembre 2011 00:25
    - « Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale.Tout ce dont nous avons besoin, c’est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le Nouvel Ordre Mondial »
    David Rockefeller au C.F.R. (Council on Foreign Relations). 
    - « Nous irons ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial et personne , je dis bien personne ne pourra s’ y opposer ». 
    Nicolas Sarkozy nous a promis en ces termes en janvier 2008

    J’ai le sentiment que ceux qui savent lire comprendront que la crise est préparée de longue date... De plus, la guerre ne leur fait pas peur bien au contraire il la souhaite.

  • 4A+++ 29 novembre 2011 11:54

    Bonjour à tous,

    Je tenais à vous remercier pour cet excellent débat, et remercier notamment AGORAVOX pour avoir publié cet article.

    Résolument optimiste j’espère que nos gouvernements prendront les solutions qui s’imposent, on ne peut pas gouverner sans l’adhésion des peuples.

    Il existe encore des bonnes solutions, donc à vous de jouer mais attention les manuels futurs d’histoire seront pour porter un jugement sur le bien fondé de vos actions.

    Je ne m’étendrai pas davantage car en voulant publier mon premier envoi tous s’est effacé,
    bizarre... De plus pas de nouveaux message...

    A bientôt peut être
    Votre agence de notation 4A+++


  • Martin D 29 novembre 2011 13:23

    tout ça va provoquer des guerres civiles, voire une guerre mondiale...
    qui sera gagnant dans ce chaos ?
    pourquoi nos politiques ne dénoncent pas l’attaque qui est faite contre l’euro ?
    pourquoi cette complicité ?
    qui est aux commandes ?


  • mic0741 mic0741 29 novembre 2011 17:46

    Si je suis d’accord avec l’analyse de la situation, je ne partage pas le point de vue de l’article quant aux solutions à apporter à cette crise.

    Notre gouvernement, soit par crainte d’apeurer les foules, soit par aveuglement, nous cache maintenant la véritable situation de la France. Mr Baroin s’évertue à noyer le poisson en nous parlant d’Europe, mais les Français qui ont un tant soit peu de jugeote ne s’y laissent pas prendre : la situation dans laquelle nous sommes ne dépend que de nous, et son évolution nous échappe. Certes il serait souhaitable de mettre en oeuvre une meilleure intégration de l’Europe, mais cela ne résoudra pas notre problème.

    Sans être un grand économiste, il est patent que la France est entrée dans la spirale infernale où nous sommes incapables de maitriser l’augmentation de la dette et qui nous mène tout droit à la faillite, d’une part parce que les mesurettes que nous propose le gouvernement - et je comprends qu’il hésite à faire peur au peuple français, mais c’est pure démagogie - sont notoirement insuffisantes pour limiter nos dépenses et augmenter les ressources fiscales (dont le niveau est déjà intolérable), ensuite parce que nous sommes entrés en récession, et cela pour des raisons systémiques qui nous sont propres en grande partie, enfin parce que les intérêts de nos emprunts augmentent, qu’on le veuille ou non : notre note est bel et bien dégradée (et nous le méritons, n’est-ce pas ?), et si les agences de notation ne se sont pas encore exprimées, elles vont le faire dans les jours qui viennent. Elles, enfin les financiers américains, ou l’état fédéral, ce qui est la même chose, ont tout intérêt à nourrir la vision d’une Europe pourrie pour tenter de s’en sortir eux-mêmes (ce qui est d’ailleurs illusoire, mais c’est leur problème).

    Comment imaginer que de financer de la dette par de la dette peut aboutir un jour à annuler cette dette ?

    Schématiquement, la situation est la suivante : 50 milliards de remboursement de la dette financés tout juste par l’impôt sur le revenu, 100 milliards de remboursement du principal financés par les autres impôts directs, et environ 100 milliards de déficit supplémentaires par an, dont on voit mal comment il peut être ramené à 3% du PIB sous 2 ans (ce qui ferait encore 50 milliards quand même). Les chiffres sont arrondis, mais les ordres de grandeur sont là.

    Pour sortir de cette spirale infernale, il n’existe plus maintenant qu’une solution pour la France, c’est de rembourser la dette. Et nous devrions le faire d’urgence pendant que le patrimoine des Français le permet encore ; dans un an, il est très vraisemblable que ce sera trop tard. Certes il s’agit d’un traitement extrêmement douloureux, mais après ce sacrifice (par exemple le remboursement par les assurances-vie des Français), notre indépendance serait totale : foin des agences de notation, un budget de l’état excédentaire (quelques 150 milliards par an), et de quoi financer le redémarrage de notre industrie… Bien sûr, cela fait mal au coeur de donner autant d’argent aux banques, mais nous les avons sollicitées pour nous endetter, n’est-ce pas ? Et puis, une action aussi brutale nous permettrait certainement de renégocier les taux d’intérêt, voire de les annuler. Cette procédure peut parfaitement s’appliquer sans sortir de l’Euro.

    On peut retourner le problème dans tous les sens. Si nous ne le faisons pas, soit nous sommes contraints d’annuler la dette, c’est à dire acculés à la faillite (sortie de l’Euro, dévaluation massive, évasion des capitaux, faillite de nos banques, etc…), soit nous devenons dépendants des pays excédentaires, les grands en voie de développement (encore faudrait-ils qu’ils acceptent de nous renflouer). Dans les deux cas, nous perdrons notre statut de pays développé, avec ce que cela implique sur notre niveau de vie et les avantages sociaux qui y sont associés.

    Avons-nous un gouvernement qui ait le courage d’affronter une telle situation et d’en proposer les vraies mesures correctives ?


    • 4A+++ 29 novembre 2011 18:33

      Il semble que la communication soit revenue,

      Il ne faut pas noircir le tableau tous d’abord :

      Nous sommes endetté cette année aux alentours de 86% de notre produit intérieur Brut cette dette représente globalement 1600 Milliard d’Euros.

      Ce point des 86% est majeur pour la France car cela ne fait pas 100% contrairement à l’Italie qui est à 120%.
      Donc il nous reste une latitude sous réserve que l’on n’aille pas s’occuper des autres états et la c’est plus compliqué.

      Globalement j’ai entendu que les plans d’épargne en assurance vie représentait le même montant de 1600 Milliard d’Euros ce qui signifie que cela reste encore une garantie pour les prêteurs en tous genre.

      A l’encontre nous avons des niches fiscales qui représente plus de 170 Milliards toutes niches confondues, il n’est pas impossible de faire 100 Milliards d’économies sans pour autant remettre en cause tous notre système social.

      Donc prenons au bon endroit, lorque j’ai vu qu’un Médecin ne versait que 1000€ d’impots annuel et qu’il avait fait défisclisé 15 000€ d’impôt par la loie Girardin, De qui se moque t’on ?

      Donc pour revenir au solution, l’important c’est de toujours honorer les dettes dans le temps et éviter d’emprunter à tort et à travers et la dessus il y a beaucoup à faire.

      Quand on dit la sécurité sociale est au bord du gouffre et que l’on s’en prend délibéremment aux travailleurs parce qu’il fraude, alors que sait très bien la fraude provient à 60% des entreprises BTP et autres que fait on la dessus ou sont les actions ? Combien y a t’il d’inspecteur pour toute le France ? A t’on embauché du personnel en plus pour vérifier le respect des règles ? Non pas du tout nada.
      Et la fraude avec la TVA intracommunaire 20 Milliards qui s’envolent, a t’on embauché des équipes pour chasser les fraudeurs ? à l’image de la Belgique qui a obtenu d’excellent résultats, mais non pas du tous.
      Mais qui protège qui dans cette histoire ?
      De l’argent il y en a, le tous c’est d’aller le chercher la ou il se trouve.

      Que l’on vienne pas nous dire en pretextant une catastrophe que l’état viendra prendre dans le bas de laine des Francais car la, je pense qu’il y en a qui verront rouge vif, et que certains devront longer les murs pour fuir.

      4A+++


    • sisyphe sisyphe 4 décembre 2011 17:17
      Par politoblog (xxx.xxx.xxx.100) 29 novembre 19:00

      C’est pas le niveau de la dette qui compte, c’est la maîtrise de l’endettement qui compte. Les américains ont une dette qui équivaut 120 % de leur PIB, pourtant leur financement est mieux placé sur les marchés que les émissions françaises. Parce qu’ils ont plus de possibilité de réformes, parce qu’ils ont encore de la croissance, parce qu’ils n’ont pas la même pesanteur de modèle social, parce qu’ils ont une éco plus réactive ...etc. A moyen terme, à 10 ans ils sont encore plus viables. A long terme peut être pas.

      Et, SURTOUT, parce que la Fed continue d’intervenir pour soutenir l’état, contrairement à la BCE, qui, elle, roule pour les marchés. 


  • BA 29 novembre 2011 20:15
    Mardi 29 novembre 2011 :

    Italie : rendements records pour une adjudication de dette.

    L’Italie a dû accepter mardi un rendement record depuis la création de la zone euro de près 8 % pour pouvoir émettre 7,5 milliards d’euros de papier à trois ans, un niveau qui place le coût de sa dette a un niveau de plus en plus difficilement soutenable.

    La Banque d’Italie avait comme objectif de placer entre cinq et huit milliards d’euros de papier, et la demande a approché le haut de cette fourchette.

    Les obligations à trois ans BTP ont été adjugées à un rendement record de 7,89 %, après 4,93 % lors d’une précédente adjudication du même type fin octobre, a précisé la Banque d’Italie.

    Le ratio de couverture s’est élevé à 1,502.

    Pour le papier à huit ans, le rendement moyen est ressorti à 7,28 %, avec un ratio de couverture de 1,538.

    Les obligations à 10 ans ont été adjugées au rendement de 7,56 %, avec un ratio de couverture de 1,335.

    En Belgique, les rendements des obligations d’Etat à court terme ont atteint un plus haut depuis novembre 2008 lors d’une adjudication de dette à trois et six mois également réalisée mardi.


  • karina 30 novembre 2011 12:34

    Standard & Poor’s supprime le AAA des banques américaines et...de la banque de Chine 


  • 4A+++ 30 novembre 2011 14:48

    Bonjour à tous,

    Pour tous ceux qui pensent tous va bien dans le meilleur des mondes, je vous invite à lire les dernières nouvelles :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20111129trib000667502/bienvenue-dans-ces-laboratoires-qui-testent-la-desintegration-de-l-euro.html 

    Faire appel à l’ argent des particuliers, afin d’éviter de faire appel aux capitaux étrangers, pourquoi pas mais avec quelles garanties ? Quels taux ? rappelons nous les emprunts RUSSES. Et dans la circonstance actuelle ne serait ce pas au détriment d’autres placements bancaires ?

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111128trib000667249/mo ins-d-un-epargnant-francais-sur-trois-pret-a-investir-dans-la-dette-de-l-etat-.html 

    Autres articles interessants :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20111104trib000661778/decouvrez-la-liste-des-29-banques-dont-le-risque-est-considere-comme-systemique.html 

    Décidément le Journal La Tribune fait fort en ce moment, dans la diffusion de l’information.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20111104trib000661778/decouvrez-la-liste-des-29-banques-dont-le-risque-est-considere-comme-systemique.html 

    D’ ou la demande d’application de l’augmentation des fonds propres de 7% à 9% car il y a un risque que 10% des petites banques Européennes qui ne font pas partie de cette liste fassent faillites, mais est des répercussions sur d’autres aussi je vous invite à lire si ce sujet vous passionne et pourquoi la croissance de la Dette est nécessaire mais attention il vous faut consacrer 52 minutes d’attention mais c’est interessant 700 000 internautes s’y sont intéressés.
    Pour ceux qui veulent comprendre l’économie.

    http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news 

    Ensuite libre à vous de faire vos conclusions.
    J’espère que le prochain scénario que nous prépare le binôme MERKOZY aura été testé par un sytème Expert informatique pour mesurer les conséquences du prochain film.
    Est ce qu’il peut se présenter sous la forme d’un jeu tel que SIM CITY ?

    4A+++


    • Mylène 5 décembre 2011 04:46

      Bonjour, 

      perso, j’aimerai savoir pourquoi vous hiérarchisez cette salope de crise à partir de 2007, elle démarre bien avant avec Reagan et Thatcher, les deux qui entre autres, n’ont jamais rien fait pour que l’Europe se construise sur une infrastructure institutionnelle, mais une libre circulation purement financière. La crise des subprimes n’a pas démarré en 2007 mais avant, fin 2005,grande révélation début 2006, la preuve en est, Sarkozy pensait nous plonger dans la même folie avec sa belle rhétorique « de l’accès à lé propriété pour tous », même les plus pauvres. Quand aux banques, elles étaient déjà contaminées malgré le beau discours de Lagarde qui poussait sa chansonnette sur l’état de nos banques françaises « saines ». (elle n’avait pas non plus remarqué l’augmentation des prix à la consommation dès septembre 2008 d’ailleurs, et cette augmentation prouve bien que les grands groupes savaient que les consommateurs allaient freiner sur leur dépenses, il fallait faire du profit à toute barzingue)... La solution elle est simple, il faut virer tout ces couillons qui nous foutent dans la merde, ensuite on pourra re construire, mais tant qu’on aura des vautours aux rennes, rien n’y fera, on va droit dans le mur... Perso, je veux qu’on sorte de cette Europe pourrie, coûte que coûte et quoiqu’il en coûte, car de toutes manières, on va le payer très cher alors au point ou nous en sommes, autant le faire d’un point de vu national, et non pas européen.... le commerce international n’a pas commencé avec l’Europe, il a toujours existé, je ne vois donc pas la nécessité d’un marché européen qui au final ne profite qu’aux requins et non pas aux européens,,,, point final .

  • FYI FYI 4 décembre 2011 01:13

    « Malheureusement ce fait a entrainé la chute de la banque LEHMAN BROTHERS et de L’assureur AIG. »
    LEHMAN BROTHERS est tombé surtout car les japonais ont désormais refusé leur monnaie de singe qu’est l’US$ en échange de leur produit, ils exigent du tangible comme les matières premières. Si c’était seulement les subprimes, ces voyous auraient fait marcher la planche à billet comme pour les autres banques.
    LEHMAN gérait 90% de l’importation des produits japonais pour les US. Aucune autres banques n’a pu prendre le relais, c’est simplement une attaque des asiatiques contre l’oligarchie financière occidentale.


  • Christoff_M Christoff_M 4 décembre 2011 08:22

    A noter l’erreur de notre président...

    Vous êtes naïf ?? Sarkozy n’a fait que démontrer depuis qu’il est au pouvoir qu’il travaillait pour les grands groupes mondialistes adossés à certaines banques qui elles sont maintenues....

    Comme d’ailleurs lui meme malgré le nombre incalculable de lois et de décrets faits pour couler notre pays et le livrer en pièces détachées aux mains des mondialistes...

    Idem pour la dette de la Grece qui était solvable au début facilement... pourquoi a t on laissé trainer les choses pour que les spéculateurs des grandes banques américaines puissent se refaire une santé aux frais de la France et de l’Europe, de l’euro mis en danger par le laisser faire des dirigeants des grands pays européens qui en trainant les pieds ont multiplié l’ardoise de l Europe tout en faisant le bonheur des spéculateurs et des grands fonds de pension mondiaux...

    L’économie étant dirigée par des gens manifestement malhonnêtes, l’activité réelle n’ayant plus de connexion avec les échanges de titres des grandes banques mondialistes...

    Nous sommes quand même arrivé à un stade ou les plus riches gagnent des milliards sur le dos des gens des boites et des pays en faillite !!

    Cela a commencé sous Mitterrand avec des sociétés de coaching américaines et anglo saxones ( comme par hasard) qui ont conseillé aux boites de restructurer et de purger leurs effectifs, d’où le début de la spirale infernale couplée par la suite aux magouilles immobilières, le but n’était plus de construire mais de dépecer et de vendre avant la mise à mort organisée par ceux qui en tirent le plus de profit !!!


  • kéké02360 4 décembre 2011 11:48

    pédagogie très simple et rapide c’est ici :

    http://www.stupiditiz.com/actualite/la-dette-publique-des-pays-pour-les-nuls/ 


  • sisyphe sisyphe 4 décembre 2011 13:02

    - Mettre en place la taxe Tobin de 0.05% sur chaque transaction informatique ce qui limitera les fortes fluctuations boursières et permettra d’engranger de l’argent pour financer le système social et de garantir nos retraites. 


    Mais pourquoi 0,05% ? 

    Un taux de 5% me semble le minimum, si on veut réellement limiter les fluctuations boursières de très courte durée, et financer les systèmes sociaux, de même que la faim dans le monde. 

    Je suis toujours sidéré de constater à quel point on avance dans ce domaine avec une extrême prudence, d’extrêmes précautions, quant c’est bien là qu’il y aurait légitimement de l’argent à prendre. 



    • Francis, agnotologue JL1 4 décembre 2011 13:51

      5% sur chaque transaction informatique ? Diable !

      De quoi parle-t-on ? Est-ce du montant de la transaction ? Ou bien est-ce du montant du bénéfice ? Et pour une transaction qui aboutit à un bénéfice, combien y a-t-il eu de transactions aller et retour ? Quand on sait que certaines transactions portent sur des sommes considérables et ne rapportent qu’un infinitésimal bénéfice, mais que la somme de ces petits ruisseaux créent de grandes rivières, que va-t-on taxer exactement ? Où ? Pour quels bénéficiaires ? etc.

      Il me semble que de mettre en avant des taux c’est mettre la charrue avant les bœufs : et ceux qui entrent dans ces discussions qui relèvent du sexe des anges, sont, ou bien des escrocs, ou bien les victimes des escrocs, puisque rien n’aboutira dans ce domaine si les contours de cette taxe ne sont pas rigoureusement définis.


    • sisyphe sisyphe 4 décembre 2011 15:11

      Oui ; je parle bien de 5% sur toutes les transactions financières de courte durée ; c’est à dire de spéculation, et non d’investissement. 


      Si elles ne procurent pas de bénéfice, eh bien tant mieux ; ça fera réfléchir les spéculateurs deux fois plutôt qu’une, avant de se livrer à leurs petits jeux de casinos boursiers. 

      Quand on fait transiter des sommes gigantesques, même si on n’en retire pas un bénéfice énorme, c’est qu’on en a les moyens ; donc taxation. 

      Comme ça, ça évitera peut-être les spéculateurs disposant de fonds de petits épargnants (hedge funds) de risquer de les dilapider pour se gaver. 

      Il est temps de mettre fin aux dégâts de la spéculation ou non ? 

    • sisyphe sisyphe 4 décembre 2011 15:28

      entièrement d’accord avec ça, oncle archibald


    • 4A+++ 5 décembre 2011 22:07

      Cette proposition n’a pas pour but d’empêcher les transactions mais comme les transactions s’effectues par fraction de secondes, le nombre d’ordres représentent en fin d’année plusieurs centaines de Milliards au bout du compte
      Bien entendu les informaticiens pour éviter de payer seraient contraint de revoir l’ensemble de leurs modèles mathématiques avec leurs robots ce qui ne sera pas une mince affaire.


  • suumcuique suumcuique 4 décembre 2011 19:25

    La technique du cheval de Troie a été employée pour faire couler l’Euro voire l’Europe.

    Ou plutôt : l’Euro a coulé l’Europe.

    L’auteur parle d’une « erreur » de SRKZ, en quoi l’auteur commet une erreur, celle de croire que SRKZ a commis une erreur. L’erreur de l’auteur est toute entière fondée sur l’impression, le désir et l’illusion que la situation dans laquelle se trouve actuellement l’Europe serait due à des erreurs de la part des politicards élus. L’erreur de l’auteur, en dernière analyse, provient de ce qu’il s’imagine que les politicards élus le sont pour l’intérêt général. Lorsqu’on prend conscience que les politicards très démocratiquement élus en Europe ne sont pas là pour veiller à l’intérêt général, mais pour veiller au grain des 300 familles qui les font élire très démocratiquement, on se rend compte qu’ils ne font pas d’erreurs. Au contraire, leur « politique » est même un franc succès, du point de vue de la haute finance aptride. Du point de vue de la haute finance apatride, qui n’est pas d’origine européenne, l’état catastrophique dans lequel se trouve actuellement l’Europe est un « franc » succès. L’industrie européenne n’existe quasiment plus, les petites et moyennes entreprises européennes vivotent, l’Europe compte des dizaines de millions de chômeurs, des dizaines de millions d’Européens de souche vivant en-dessous du seuil de pauvreté (établi, ce seuil, sur la base des savants calculs de surdiplômés grassement rétribués par les proxys de la haute finance apatride) ; moralement, intellectuellement, c’est le vide - autant que la nature le permet... l’immigration extra-européenne est désormais une invasion. Least but not last, l’Europe est sur-endettée, hyper-endettée, mega-endettée. Les politicards très démocratiquement élus depuis plusieurs décennies en Europe ont rempli leur contrat, le contrat qui les lie à la haute finance aptride : prostituer l’Europe, avant de l’achever pour de bon.

    Du point de vue de la haute finance apatride - la destruction systématique de l’Europe depuis 1939 est une grande réussite.







    • 4A+++ 5 décembre 2011 22:12

      J’ai utiliser des termes feutrés mais j’en pense pas moins.


    • suumcuique suumcuique 6 décembre 2011 19:29

      « Plus grand encore est le danger qui menace les peuples occidentaux de l’intérieur. Ce danger provient du fait que ces mêmes politiciens sont, pour une très grande part d’entre eux, étrangers à l’âme de la culture occidentale, à laquelle ils ne peuvent pas prendre part (...) Notre culture occidentale est sérieusement malade et dégénère d’une façon terrifiante, car elle est passée sous le joug d’hommes qui y sont intérieurement indifférents ou même hostiles et dont l’attitude mentale et morale diffère trop de celle de ses créateurs. » http://elementsdeducationraciale.wordpress.com/


      Tout est là.

  • suumcuique suumcuique 4 décembre 2011 19:31

    Retards de paiement de salaire chez les militaires, retards de paiement de salaire chez les CRS...



    A force de très démocratiquement voter UMPS, voilà ce qui arrive...

  • letuyauteur 4 décembre 2011 19:56

    Si il y’a explosion en decembre , cela devrait etre le 26 du mois .

    Rappelons nous de certains 26 decembre : 
    -Tsunami en Inde , Thailande... 
    -Discours de demission de Gorbatchov , fin de l’union sovietique 
    Le 27 , si rien ne se passe on devrait pouvoir souffler.

  • suumcuique suumcuique 4 décembre 2011 22:26

    Article très intéressant, non pas pour ce qu’il dit (Jovanovic, qui fournit le lien, le prend, comme à son habitude, pour argent comptant), mais parce qu’il est présenté comme étant basé sur un rapport confidentiel des « autorités britanniques » ayant été rendu public - comme un certain nombre de documents « confidentiels » britanniques depuis quelques années - « par erreur ».

    http://www.telegraph.co.uk/news/politics/8917077/Prepare-for-riots-in-euro-collapse-Foreign-Office-warns.html

    En le lisant, on mesure à quel point les « Britanniques » sont passés maître dans l’art de l’intoxication - y compris alimentaire.


    • 4A+++ 5 décembre 2011 22:20

      Effectivement, j’ai lue l’article, et on voit bien que que tous les scénarios sont envisagés notamment la fin de l’Euro.
      Il faut dire que dans les modèles mathématiques déployés, ce scénario ne serait pas sans conséquence au niveau des livres comptables des différents fonds, je pense qu’il y auraient de nombreuses mis à jour de bases de données dans le monde entier.

      Cela aurait au moins de l’intérêt de créer de l’emploi.


  • Arafel Arafel 5 décembre 2011 01:34

    Cela n’a peut être rien à voir, mais moi, grand naïf, je me suis toujours posé une question :
    Pourquoi le 1er ministre grec n’a-t-il pas demandé à la Banque de Grèce d’imprimer le montant de la dette grecque en euros, à par exemple 1% d’interets, puis avec cet argent, ensuite remboursé ses débiteurs ?
    Il aurait énormément économisé par rapport aux taux que lui imposent les autres.
    Qu’auraient pu faire les autres pays de la zone euro contre ça ?


    • Arafel Arafel 5 décembre 2011 20:27

      @ Par oncle archibald
      Je vais être plus clair, pourquoi un pays de la zone euro ne pourrait-il pas emprunter à
      0% voir 1 %au travers de sa banque nationale le montant de sa dette, et avec cet argent rembourser ses créanciers, que cela plaise ou non aux autres états de l’union puisque les traités ne permettent pas de le chasser ?


  • Arafel Arafel 5 décembre 2011 17:45

    Je crois que je me suis mal exprimé.
    Je repose donc :
    Pourquoi le 1er ministre grec n’a-t-il pas donné l’ordre à la banque de Grèce d’imprimer le montant de la dette de son pays, et avec cet argent n’a-t-il pas remboursé ses débiteurs ?
    Les débiteurs de la Grèce pouvaient-ils refuser ces euros là ?


  • Arafel Arafel 5 décembre 2011 17:46

    Cela eut été de la monnaie de singe, mais de la monnae de singe en euros que ses débiteurs auraient été forcés d’accepter, non ?


  • suumcuique suumcuique 5 décembre 2011 18:48

    Après la Grèce, le Portugal et l’Irlande, c’est l’Italie, l’Espagne et, bientôt, ce sera le tour de la Belgique, de la France, puis de l’Autriche, du Danemark et de la Finlande et, cerise sur le gâteau des « marchés », de l’Allemagne de MRKL et des pays nordiques non UE, terriblement endettés du point de vue des ménages... Les « marchés » n’ont aucune raison de s’arrêter et, de fait, ne s’arrêteront pas, tant qu’« ils » n’auront pas détruit l’Europe.

    .


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