mardi 8 novembre 2016 - par Franck ABED

Thibault Doidy de Kerguelen par Franck Abed

J'ai interrogé Thibault DOIDY DE KERGUELEN sur différents sujets liés à l'économie....

Franck ABED : Bonjour. Pourriez-vous prendre la peine de vous présenter en quelques mots pour ceux qui croient vous connaître et pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : Bonjour. Sur la mini bio qui s'affiche sur mes sites, je me définis comme Breton, Catholique, Blanc et hétérosexuel. Plus exactement, je dis « celte » et non Breton, car, vous l'aurez compris, il s'agit d'une réponse provocatrice à l'idéologie ambiante que je trouve particulièrement délétère et qui ne sait plus identifier un être humain autrement que par son appartenance ou non à une communauté.

Plus prosaïquement, je suis un « énervé » de la liberté d'expression. Jeune, je militais pour la liberté d'expression radiophonique et n'ai pas craint d'avoir à faire avec les institutions de l'époque. Je n'ai pas craint non plus d'aller aider certains opposants à l'Est du rideau de fer, en RDA et en Pologne. Aujourd'hui, c'est à travers l'animation de sites internet que s'exprime cette farouche soif de liberté.

Mon parcours professionnel, conseiller marketing, chef d'entreprises, directeur d'association, conseiller en gestion de patrimoine et mes engagements personnels m'ont conduit à m'exprimer plus aujourd'hui sur l'économie et la macro politique qui sont à mes yeux les seuls éléments fondamentaux de la société humaine. Tout le reste n'est que périphérique et conséquence.

Franck ABED : Comment définiriez-vous l’économie ? Comme une science mathématique ? Une science morale ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : A mes yeux, l’économie n'est pas une science.

Ce n'est pas une science parce que la définition même d'une science veut que si répétez une expérience à plusieurs reprises avec les mêmes paramètres dans les mêmes conditions vous obteniez le même résultat. En économie, jamais !

Ce n'est pas une science parce que l'économie n'est pas issue de la Création, pas issue de la volonté divine, mais de l'organisation sociétale voulue par l'homme.

L'économie est un ensemble de mécanismes plus ou moins complexes qui se sont ajustés de manière empirique au fil du temps. L'économie est le résultat de l'impérieuse nécessité qu'éprouve l'homme à pallier à deux nécessités fondamentales : Son incapacité à l'autosuffisance et la nécessité que son âme éprouve à se libérer des contraintes corporelles pour se consacrer exclusivement à la spiritualité.

Si vous comprenez cela, vous comprenez que l'homme échange et vous comprenez qu'il essaie en permanence d'acquérir une aisance matérielle dont il se sert toujours en premier lieu pour se libérer des taches subalternes.

En cela, l'économie est le moteur principal du « sens de l'histoire » au sens chrétien du terme, c'est à dire de la « libération » (au sens théologique du terme) de l'homme. Nous sommes donc à des années lumière de l’aberration marxiste de l'aliénation....

Franck ABED : Certains experts expriment l’idée que la France serait en crise économique. Quel est votre avis sur la question ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : La France n'est pas en « crise » économique, elle est en non économie, en aberration économique, en a-économie. La France se trouve aujourd'hui dans une situation qui me rappelle farouchement celle de l'URSS (où je suis intervenu comme conseiller économique envoyé par Bruxelles à la fin de l'ère Gorbatchev). Des ressources formidables, des personnels ultra compétents et parfaitement conscients de ce qui ne va pas, et un carcan politique imposé par des idéologues qui croient (je parle bien de croyance...) que le politique peut et doit imposer ses règles à l'économie.

Une crise économique est un passage douloureux la plupart du temps causé par un secteur du monde économique qui s'est emballé de manière conjoncturelle et qui, par la loi de la nature et des grands équilibres, se réaligne.

Ce n'est pas le problème actuel de la France (ça peut le devenir avec la dette publique, mais ce n'est pas le problème aujourd'hui). Le problème de la France est structurel et non conjoncturel. Nous ne pouvons donc pas parler de crise mais de dysfonctionnement.

Franck ABED : Ces dernières années sur internet, nous avons pu constater l’émergence de conseillers financiers. Ces derniers exposent que les placements sur l’or seraient une excellente idée pour protéger son épargne. Qu’en pensez-vous ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : J'en pense qu'il n'y a pas de panacée en termes de protection de son épargne. Pas plus l'or qui est sujet à des spéculations, donc à des cours irrationnels, que n'importe quel placement monétaire. Dans ce domaine, il faut savoir manœuvrer en fonction du vent. Lorsque vous choisissez d'être dans un contexte à fortes variations possibles, il faut avoir conscience que vous devez être extrêmement flexible et réactif. Ajoutez à cette incertitude « naturelle » les interventionnismes politiques qui rendent l'accès à votre épargne encore plus aléatoire et vous comprendrez mon extrême méfiance.

Mon conseil : La meilleure épargne est, dans le contexte actuel, l'absence d'épargne. Transformez votre épargne en patrimoine (investissez, en partie sur du tangible en partie sur du volatile) et assurez votre besoin en fonds de roulement ou votre réaction aux imprévus de la vie par l'emprunt dont les taux sont au plus bas et auquel vous avez toujours accès de par l'existence même de votre patrimoine.

Franck ABED : Dans la même idée en vue d’une éventuelle secousse systémique qui toucherait le domaine bancaire, certains parlent de « débancarisation ». Vraie ou fausse bonne idée selon vous ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : Je crois avoir déjà en partie répondu à cette question. Le rôle des banques dans le processus économique est de fluidifier les flux et de générer la monétisation de la croissance économique. Pas de vous permettre d’accroître votre patrimoine (donc de devenir de plus en plus riche, car la richesse ne se mesure pas en flux mais en stocks...). C'est la raison pour laquelle tant de braves gens qui ont travaillé dur et qui ont cru s'être constitué un patrimoine se voient dépouillés. Ils ont confié leur patrimoine à leur banque !!! Ce n'est pas le rôle de la banque de vous rendre riche, le rôle de la banque c'est au contraire de vous appauvrir pour capter vos richesses.

Utilisez donc la banque pour ce pour quoi elle faite et qu'elle sait très bien faire, c'est à dire prêter et assurer vos transferts. La gestion de votre patrimoine, confiez la à un professionnel de la gestion de patrimoine.

Franck ABED : Le gouvernement a eu l’idée d’abandonner la monnaie nationale pour avoir recours à une monnaie unique. Aujourd’hui faut-il continuer dans cette voie ? Un retour au franc est-il envisageable ? Souhaitable ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : Cette question est totalement biaisée et économiquement fausse. Elle frise le non sens. Qu'importe que la monnaie soit internationale ou nationale, cela n'a aucune, mais strictement aucune importance. Vous touchez là un des sujets fondamentaux de l'organisation économique. Sujet qui est caractéristique de l'ignorance crasse de nos dirigeants et de nos pseudo zélites.

Tout ce que vous entendez est mensonges. Le discours des défenseurs de l'Euro qui vous expliquent que l'espace économique nécessite une monnaie commune sur l'ensemble de cet espace, le discours des antis qui vous expliquent qu'une monnaie nationale serait plus cohérente au regard des disparités des différentes composantes. C'est du n'importe quoi. Le dollar fonctionne sur un territoire plus grand avec des disparités économiques tout aussi importantes entre les états des USA qu'entre les pays d'Europe... Le rouble, pareil et le yuan, n'en parlons même pas ! Parmi les défenseurs du retour au franc, il en est qui ont l'honnêteté de dire que cela permettrait au pouvoir politique de jouer artificiellement sur la parité du franc avec les autres monnaies pour « accélérer » la compétitivité des entreprises françaises. Sauf que faire cela serait la plus grande conn... qu'on puisse imaginer ! Où et quand avez vous vu qu'un rail de coke soignait un malade, vous ? Baisser artificiellement la parité d'une monnaie peut donner l'impression d'un mieux, mais pour retomber encore plus vite dans les travers. Et tel le camé moyen, le pouvoir politique va de dévaluation en dévaluation.... Qui trinque au bout du compte ? Le bon peuple, celui qui a économisé pour se constituer un capital dont la valeur s'écroule.

Non, la vraie question concernant la monnaie, c'est « le pouvoir politique doit il être décisionnaire en matière de monnaie ? ». Et ma réponse est clairement NON. Que la monnaie soit nationale ou internationale n'a strictement aucune importance, dès lors qu'elle n'est pas soumise au pouvoir politique. Si la monnaie est soumise au pouvoir politique, elle est immédiatement instrumentalisée au profit de la démagogie. Elle n'est donc plus le reflet juste de l'économie de la zone qu'elle couvre. Le cycle infernal « je promets ce que je n'ai pas les moyens de tenir---> je finance mes promesses par la dette ---> je dévalorise l'unité de compte pour réduire ma dette » devient le mode de fonctionnement « normal » qui crée de l'insécurité, de la méfiance, de la paupérisation. Ainsi l'économie qui est censée enrichir se trouve instrumentalisée par le politique dans un cycle paupérisateur.

Nous avons une période de notre histoire durant laquelle le franc n'a pas été dépendant du pouvoir politique. De sa création à 1914. Constituée autour d'un regroupement de banquiers, avec un conseil d'administration uniquement constitué de banquiers, la banque de France, et avec elle le franc, est née sous le consulat, a connu l'Empire, la premières restauration, le retour de Napoléon, la seconde restauration avec les pénalités infligées par les alliés et les frais d'occupation, les soubresauts de 1830, le développement économique de la monarchie de juillet, le début de la colonisation (qui a coûté fort cher), 1848, la seconde république, le second empire, avec ses guerres et ses conquêtes, la guerre de 1870 avec la destruction d'une partie de Paris par les révolutionnaires, la perte de deux des plus riches régions françaises, avec les indemnités payées à l'Allemagne, la fin de la conquête de l'empire français.... et durant toute cette période, malgré tous les déboires politiques, le franc était une des deux monnaies fortes du monde, d'une extrême stabilité. Tout s'est écroulé en 1914 lorsque, au prétexte de la guerre, l'Etat a repris la main mise sur la monnaie. Nous sommes alors retombé dans les travers de la période antérieure.

Si vous voulez, lors d'un autre entretien, je vous expliquerai les trois seules façons possibles de sortir de l'ornière du sur endettement public. La seule qui ne fasse pas payer son coût au peuple nécessite de ne pas avoir une monnaie aux mains des politiques.

Franck ABED : Actuellement il y a les primaires de la droite et du centre. Quel est le meilleur candidat en ce qui concerne les questions économiques ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : Aucun. Le seul qui ait une analyse juste est Fillon, mais il refuse d'envisager les bonnes solutions.

Franck ABED : Quels sont les trois livres que vous conseilleriez pour bien se former en économie ?

Thibault DOIDY DE KERGUELEN : Les sophismes économiques de Bastiat, La grève de Ayn Rand, la route de la servitude de Hayek.

Ce sont les trois fondamentaux, après bien sûr il y en a beaucoup. J'en ai moi même trois en cours et un quatrième en préparation (je suis serf et l'Etat est mon maître ; oubliez le coût du travail ; Pourquoi payer ?), encore faut il avoir le temps de les finir !!!!



3 réactions


  • Odin Odin 8 novembre 2016 17:48

    En fonction des compétences de Thibault Doidy de Kerguelen, gérant de la Compagnie Financière et Patrimoniale de Normandie, un cabinet de courtage,

    Il eut été préférable que l’auteur le questionne dans son domaine d’activité.

    A la question :

    «  Le gouvernement a eu l’idée d’abandonner la monnaie nationale pour avoir recours à une monnaie unique. Aujourd’hui faut-il continuer dans cette voie ? Un retour au franc est-il envisageable ? Souhaitable ? »

    Sa réponse est affligeante et montre son incompétence à ne pas parler de la création monétaire par la BDF et de notre dette issue de la loi scélérate Pompidou/Giscard (dite Rothschild) en janvier 1973.

    https://postjorion.files.wordpress.com/2013/05/dette-1970-2012.png

     


    • TDK1 TDK1 9 novembre 2016 16:38

      « @Odin Bonjour Odin, Je lis régulièrement vos réactions sur Agoravox et il m’arrive assez souvent de les trouver justes. Vous comprendrez qu’ici je ne puisse être en accord avec vous.
      Vous dites que je ne parle pas de la création monétaire. C’est faux, j’en parle, puisque je dis que le rôle de la banque consiste à »générer la monétisation de la croissance économique« . 

      Peut être n’avez vous pas bien compris ce que cela veut dire.
      Comment, idéalement, se crée la monnaie dans le cadre d’une unité de compte qui est le reflet de l’économie (c’est à dire dans un système où elle n’est plus le reflet de la valorisation d’un stock comme à l’époque de l’étalon or par exemple) ? Le mécanisme est très simple. Vous, entrepreneur, avez identifié une activité qui est susceptible de générer un certain profit et qui nécessite un certain investissement. Vous vous tournez vers une banque afin de solliciter un prêt. Le rôle de la banque (dite bqe commerciale) est d’évaluer la pertinence de votre projet et d’assumer le risque (qu’elle peut ensuite partager avec une ou plusieurs structures dans le cadre d’une assurance, en valeur franche ou par titrisation), pas contrairement à ce que croit la majorité des gens, de vous »prêter« . Le capital, elle va l’emprunter auprès de la banque centrale à un taux, communément appelé »taux directeur« (actuellement + ou - 0%, tiens, vous devriez être content, non ? Comment se fait il que ce soit le bordel, puisque les Etats empruntent actuellement à 0 ?). Mais cet argent n’existe pas. Non non, il n’existe pas. C’est ce qu’on appelle de la monnaie fiduciaire. La Banque centrale crée une ligne fictive de dette au nom de la banque commerciale, ligne qui s’effacera au fur et à mesure des remboursements. La banque centrale aura récupéré plus de monnaie qu’elle n’en aura temporairement crée, qu’elle réinjectera dans le système, la banque qui aura pris son intérêt au passage aura créé une valorisation dont elle se servira à son tour soit sur les marchés soit en investissement, vous aurez créé une valorisation supérieure au coûts d’emprunt que vous investirez ou dépenserez. 
      Donc la création monétaire est théoriquement, dans une économie saine, le résultat de la croissance de cette économie. Elle est pervertie par deux facteurs. La spéculation et l’interventionnisme étatique. 

      Vous évoquez pour votre part le rôle de l’interventionnisme étatique. Vous affirmez, comme un certain nombre de personnes, que si la Bdf prêtait directement à taux zéro à l’Etat, celui-ci ne serait pas endetté. Et vous mettez un lien un graphique de Jorion. 
      1) Le graphique que vous présentez est faux car son auteur devrait, au moins par honnêteté intellectuelle, ajouter la ligne correspondant à la valeur du cours de la monnaie. En effet, vous verriez que son auteur sous entend qu’il serait »normal« que la dette de l’Etat se dévalorise en valeur constante, car qui dit taux zéro, dit en réalité taux négatif en valeur constante. Qui paie la différence ? 
      2) Si la banque centrale prête de l’argent gratuitement à l’Etat et avec intérêt aux autres acteurs de la Nation, cela crée des disparités de fonctionnement, disparités préjudiciables au secteur de l’économie productive (seul créateur de richesses, ne l’oublions pas...) donc au développement économique de la zone. Cela crée des disparités quant à la création monétaire qui ne se fait pas. Pour compenser, on crée artificiellement de la monnaie que l’Etat injecte où bon lui semble (prestations sociales, emplois aidés, logements, primes diverses...) qui ne font de déséquilibrer encore plus la mécanique économique.
      3) Lorsque possibilité est laissée aux politiques d’avoir accès à de l’emprunt à un taux inférieur au taux »normalement« coté, ils s’empressent, ils se ruent (cf les Etats que nos voisins allemands appellent le »club med« qui, dès qu’ils ont eu accès aux emprunts de la BCE garantis par les autres pays européens, donc à taux inférieurs à ceux auxquels ils auraient normalement dus avoir droit, se sont sur endettés. Le principe selon lequel les Etats ne peuvent avoir accès au taux zéro est théoriquement un principe régulateur. Ce principe régulateur n’a fonctionné que temps que les élus étaient un tant soit peu honnêtes et conscients. Nous avons désormais, avec l’accès aux fonctions de gens peu instruits et non éduqués, des pourritures démagogiques dont la logique est »après moi le déluge" et qui n’hésitent pas endetter les structures, partant du principe que ce seront les suivants qui paieront. Si donc ces zélus avaient eu accès aux taux zéro, croyez bien cher Monsieur que l’endettement seraient soit identique soit pire.....
      4) L’élément essentiel. Le volume emprunté importe moins que l’objet de l’emprunt. Si la France empruntait les montants qu’elle emprunte aujourd’hui pour créer des infrastructures, même si elle payait pour cela des taux d’intérêt (c’est marrant d’écrire cela aujourd’hui, jour de l’élection de trump, car les Américains, qui sont beaucoup moins ignares que les Français en matière économique ont justement choisi un candidat qui s’engage à investir autant que sa concurrente, mais dans des infrastructures quand l’autre parlait de dépenser dans des prestations sociales... comme quoi !), cela n’aurait aucune importance. Des canaux, des voies de chemin de fer, des prisons, des hopitaux, des réseaux cablés, des filets de satellites, des écoles, des serveurs géants.... tout cela génère de l’activité (simplifie, sécurise l’activité) donc est source de création de richesses. Emprunter pour payer des retraites, des fonctionnaires, des élus ou des emplois aidés, c’est suicidaire. Savez vous que actuellement, oui, actuellement, avec le 0% d’intérêt aujourd’hui pratiqué, l’Etat français emprunte 32% de ses recettes pour boucler son BUDGET DE FONCTIONNEMENT ? Je ne vous parle pas d’investissement, mais de fonctionnement. Je ne vous parle pas de rapport de l’emprunt sur le PIB, car nous ne sommes pas en Urss (pas encore tout à fait) et l’ensemble de l’activité économique n’appartient pas à l’Etat. Je parle du budget de fonctionnement de l’Etat. Il a des dépenses, il des recettes. Tous les ans, pour faire face à ses dépenses, ils est contraint d’emprunter entre 30 et 33% du montant de ses recettes.... Imaginez que vous soyez vous même dans cette situation, combien de temps tiendriez vous ? 
      Vous voyez que le fond du problème n’a rien à voir avec les intérêts ou pas les intérêts. Le fond du problème se situe quant à la nature de la dette, à l’objet de la dette. Tout ce qui peut servir à freiner la boulimie d’emprunt des élus est bon pour le pays, bon pour la Nation, bon pour le peuple, qui, au bout du compte, finit toujours d’une manière ou d’une autre par être le cochon payant. 

      Vous me trouvez affligeant ? C’est dommage car je pose les problèmes de fond, ceux, les seuls, qui permettent de trouver les vraies solutions, les solutions structurelles. Prendre le prétexte d’une loi conjoncturelle pour essayer d’expliquer un problème structurel me fait penser à quelqu’un qui rendrait responsable un arbre qui aurait démoli sa maison à l’occasion d’une tempête. Ce n’est pas l’arbre qui a démoli la maison, l’arbre n’a été que l’instrument d’un mouvement, la tempête. Il en est de même de la loi que vous évoquez. 

      Cordialement,

      Thibault Doidy de Kerguelen


    • Lonzine 12 novembre 2016 18:06

      @TDK1
      donc franck et tdk1 même personne ???


Réagir