samedi 30 janvier 2010 - par Mercure

Une nouvelle petite crise ? Certes, mais monétaire cette fois !

L’économie mondiale est atteinte de thrombose monétaire ! En termes financiers, cela signifie que le monde croule sous les liquidités issues des plans de relance de tous les pays atteints par la crise des subprimes. Conséquences à attendre pour le dollar.

L’économie mondiale est atteinte de thrombose monétaire !

En termes financiers, cela signifie que le monde croule sous les liquidités issues des plans de relance de tous les pays atteints par la crise des subprimes.

Faisons une parabole de ce qui est en train de se passer : plantez une plante dans une plaque de béton, si vous pouvez. Ensuite arrosez la abondamment jusqu’à ce qu’elle se mette à pousser. Si elle pousse, vous avez de la chance, sinon votre plante va mourir. Manifestement, la méthode employée n’était pas la bonne.

Pourtant, il ne se passe pas autre chose dans les économies occidentales atteintes par la crise et qui n’en sont pas encore sorties, malgré la propagande qui prétend que la crise est derrière elles. Or, on ne pourra dire que la crise est passée que :

- lorsque le taux de croissance aura dépassé 1,5%, après que les aides directes, telles que primes à la casse et au logement auront été supprimées depuis au moins trois mois,

- lorsqu’une hausse légère du taux d’intérêt pourra être supporté par l’économie sans que la crise reprenne.

Avant cela, nous serons toujours en crise. Les États-Unis et l’Europe sont donc toujours en panne quelque soient les petits indices d’amélioration qui se manifestent ça et là, mais qui ne sont pas stables dans le temps. La Chine, ses amis du BRIC [Brésil, Russie, Inde, Chine] et quelques autres ont d’ores et déjà dépassé ce test. C’est ainsi que l’Australie a pu augmenter à deux reprises son taux d’intérêt en le portant à 3,75%. Mais il est vrai que c’était surtout pour calmer l’emballement de son économie, essentiellement basée sur le commerce des matières premières.

Voyons comment ça se passe aux É-U par une autre parabole :

Si vous versez du café à côté de la tasse destinée à le recevoir, celle-ci ne se remplira pas, mais la nappe qui la supporte en sera largement imbibée : le café, ce sont les dollars, la tasse est l’économie et la nappe, le secteur financier de l’économie. On en est là ! Après son sauvetage le secteur financier put emprunter à la Fed des sommes considérables à 0% ou presque, et les plaça dans des actifs extérieurs au pays, parce qu’ils y sont plus rentables qu’aux É-U. Mais surtout, ses opérateurs recommencèrent les activités de “carry trade” qu’ils avaient dû abandonner au début de la crise faute de capitaux. Pendant ce temps le reste de l’économie fut privé de crédit, à l’exception notable du secteur de l’automobile.

D’un autre côté, les classes les plus riches du pays n’ont jamais été aussi riches et continuent de s’enrichir, en particulier parce que depuis l’époque Bush leurs impôts ont été considérablement réduits, et que de ce fait, leur épargne est devenue colossale. Elles disposent donc de liquidités démesurées. Qu’en faire ?

Contrairement au secteur financier, ces classes n’ont pas besoin d’argent. Elles croulent sous leurs ors, mais ce n’est pas une raison pour les laisser dormir. Elles les utilisent pour acheter des actifs négociables. D’abord en bourse, actions et matières premières, mais aussi dans l’immobilier de luxe. Elles ont donc ainsi puissamment aidé à ce que la bourse se rétablisse, même si la plupart des valeurs y sont surévaluées. Mais elles ne peuvent guère aller plus loin. Compte tenu de la situation économique, cela commencerait à être dangereux. Par contre, l’immobilier de luxe est intéressant. Son marché est plus étroit et bien contrôlé. Il ne s’agit d’ailleurs pas pour eux de construire. C’est beaucoup trop long avant de rapporter. Elles préfèrent guetter les occasions, et les revendre rapidement. Il n’en manque pas et il suffit de bien choisir.

En résumé, malgré les sollicitations pressantes du gouvernement, les banques ne prêtent pas aux entreprises, et encore moins aux particuliers, tellement elles ont peur de courir des risques. Et puis elles gagnent tellement plus en échangeant des dollars presque gratuits contre des devises étrangères qui rapportent. Tant pis si elles fossilisent leur pays !

***

Quant aux particuliers, la plupart de ceux qui ne sont pas encore chômeurs sont endettés jusqu’à l’os. Alors ils ont revu leur budget, et remboursent leurs dettes autant qu’ils le peuvent. C’est pour cela que leur taux d’épargne, négatif à -3% en décembre 2007, est passé à près de +7% en octobre 2009. Donc, pas question pour ceux-là de s’endetter à nouveau. Bien sûr ce taux est un taux moyen, d’autres épargnent beaucoup plus, mais bien plus encore ne sont même pas capables de faire face à leurs propres échéances. Sans parler de ceux qui doivent abandonner leur maison aux mains de leur banquier, car le rythme des saisies ne dérougit toujours pas. Il y a encore beaucoup de contrats “subprimes” à venir, ceux que les propriétaires ont réussi à honorer jusqu’ici, mais qu’ils doivent à présent abandonner parce qu’ils sont arrivés aux limites de leurs moyens.

Je ne parle évidemment pas des chômeurs. Leur taux dans la population est passé de 10,2 à 10,1% en un mois. Quelle victoire pour le gouvernement ! Mais celui-ci se garde bien de publier le nombre de ceux qui sont sortis de leur droit à être indemnisés, ni de ceux qui ont abandonné toute recherche d’emploi, ou qui travaillent seulement quelques heures par ci, par là. En les compilant, on arrive à un taux de sous emploi très proche de 20%.

***

Pendant ce temps-là, les dollars généreusement imprimés par la Fed se répandent sur la planète grâce à l’astuce du “carry trade”. C’est autant de dollars qui sortent du circuit monétaire officiel. Ils vont gonfler les poches de tous ceux, États et particuliers, qui croient en la résurrection du dollar et de son économie. “Trop gros pour faillir”, dit la rumeur publique. Comme le WTC probablement.

Les É-U ont donc ainsi marchandisé leur monnaie. Celle-ci perd peu à peu son rôle de vecteur d’échange pour devenir simple objet de commerce. Mais qu’à cela ne tienne, c’est facile à fabriquer.

Cependant, à imprimer tant et tant de coupures du fameux dollar, celui-ci perdra nécessairement sa valeur à long terme. C’est une autre façon de créer de l’inflation sans que les prix augmentent. Malin n’est-ce pas ! On craignait que toutes ces vaines dépenses allaient créer de l’inflation ! Que nenni ! On file des dollars qui ne valent plus grand chose aux étrangers contre la meilleure monnaie de ceux-ci, lesquels viennent ensuite les échanger à leur tour sur les bourses de New York et de Chicago, faisant ainsi monter les cours des actions et de certaines matières premières. Vous voyez bien que les É-U sont sortis de la crise puisque le cours des actions monte, apportant ainsi un peu de gras au dollar. Malin, non, cette stratégie-là ?

Pas exactement. Déjà la bourse retombe, mais le dollar grimpe contre l’euro, affecté par les difficultés financières de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. Nous en sommes cependant sans doute à la dernière étape, avant qu’une véritable crise monétaire n’éclate au détriment du dollar.

Nouvelle du jour : Une mise en garde est à faire, pour terminer, en ce qui concerne la croissance du 4ème trimestre 2009 des É-U, annoncée provisoirement à +5,7% en rythme annuel par le département du commerce, ce vendredi.

L’analyse de sa structure montre que 3,39 de ce taux est dû à un surstockage des entreprises, qui sera très probablement corrigé à la baisse dans le résultat définitif publié fin mars.

En effet, si on se limite aux ventes finales, celles-ci ne progressent que de 2,2%, soit au même taux qu’au troisième trimestre, toujours en rythme annuel. La majorité des économistes et la banque centrale s’accordent cependant pour prévoir une croissance lente en 2010.

Ce serait déjà ça !

 André Serra 

http://andreserra.blogauteurs.net/blog/

http://cybercanard.com

 

Cet article répond aux règles de la nouvelle orthographe



23 réactions


  • tylhdar tylhdar 30 janvier 2010 10:45

    Tout cela finira soit par une révolution, soit par une dictature, a vous de choisir.


    • Mercure Mercure 31 janvier 2010 02:56

      Surprenante votre réaction !
      Elle me surprend, non parce qu’elle serait contestable, mais au contraire parce qu’elle est parfaitement juste. Je suis d’ailleurs en train d’écrire un essai dans lequel je m’appuie sur la théorie du cycle social de Sarkar [historien indien] pour démontrer effectivement cette hypothèse, parmi d’autres réflexions sur la transition de civilisation que nous sommes en train de vivre :
       Aux É-U, l’équilibre des masses entre les très riches et les pauvres approche un point de rupture, qui sera probablement rompu d’ici très peu d’années.
       Pour le moment, les mythes étasuniens sur le rêve américain, la deuxième Jérusalem, et la protection divine du pays, suffisent à maintenir l’ordre. Leur force va vraisemblablement être débordée par le tsunami monétaire dont je parle dans mon article.
       À ce moment-là, il est vraisemblable que les masses de pauvres et démunis descendront dans la rue, et, devant le désordre et un gouvernement paralysé par le Congrès, la troupe sera appelée à rétablir l’ordre. Devant la difficulté, le commandement militaire se substituera au pouvoir civil, et proclamera la suspension de la constitution.
       Après ? Là s’arrête mon hypothèse, mais pour le moment, il est assez vraisemblable que le monde se regroupera autour de la Chine.
       La suite dans mon livre...

      En tous cas, oui, il y aura révolution, puis dictature, au minimum aux É-U. Ailleurs ?

      Mercure


    • Blackeagle 3 février 2010 01:43

      Et alors peut être la plupart des gens (du moins des français) comprendront la justification réelle du second amendement de la constitution US dans le cadre d’une démocratie.

      Parce que une insurrection d’un peuple armé est beaucoup plus difficilement contrôlable que l’insurection d’un peuple non armée.

      Je rappèle aussi que les droit de l’homme et du citoyen sont censé garantir le droit à l’insurection.


  • tylhdar tylhdar 30 janvier 2010 10:46

    Tout cela finira soit par une révolution, soit par une dictature, a nous de choisir.


  • tylhdar tylhdar 30 janvier 2010 13:29

    Plus de disquette sur l’imac : ils ont enlever le lecteur beaucoup trop tôt.

     à part qu’avec son système il est incapable de faire Tablet !! ah ah ah !!!  : c’est a dire ?

    L’USB est mort : bientôt remplacer par l’usb 3.0 et/ou lightpeak, mais loin d’être mort.

    Les batteries de nouvelles technologies ne se changent plus : Ha ?


  • ddacoudre ddacoudre 30 janvier 2010 15:04

    bonjour mercure

    armlatya Sen, déjà disais qu’il fallait que les hommes politique prennent leur responsabilité en tant que tel, or tous ceux des camps majoritaire nous expliquent qu’il faut suivre la loi du marché, alors pourquoi, si les hommes politique ne sont pas capable de prendre des risques
     pour assurer la pérennité de leur pays, les riches iraient le faire à leur place part des investissement à risques pour que les pauvres le soient moins. ceci m’a toujours surpris dans les raisonnements de nos élites, car d’évidence les crises le démente.

    cordialement.


    • tylhdar tylhdar 30 janvier 2010 16:48

      Reste a savoir si les camps majoritaire le resteront, on verra bien après les régionale.


    • ddacoudre ddacoudre 30 janvier 2010 18:39

      bonjour tihldar

      les régionale ne sont pas de nature à pouvoir inverser l’organisation financière en vigueur, même nous aurions toutes les régions au NPA, les citoyens continueraient à consommer et produire capitaliste, donc de maintenir les conditions des mots dont ils se plaignent.

      il faut avoir déjà la mesure de l’empleur d’un système pour avoir conscience des moyens de sa réforme, ce qui n’est pas le cas de la plus grande partie des citoyens. je ne veux pas dire qu’ils n’ont pas compris, mais qu’ils n’identifient pas les point qu’il faut modifier sans tuer la poule aux œufs d’or.

      cordialement.


    • tylhdar tylhdar 30 janvier 2010 19:06

      Toute les région de gauche serait un échec pour sarko, non ?

      PS mon avatar, c’est saturn, pas mercure


    • Mercure Mercure 31 janvier 2010 03:10

      Vous avez raison [voir ma réponse au premier commantaire de tylhdar] !

      Ce qui se passe depuis quelques années, c’est que les logiques économiques et sociales ne correspondent plus à l’évolution des sociétés, et que les hommes politiques continuent malgré tout à les utiliser, ce qui aggrave évidemment toutes les crises.

      L’actuelle crise, si tout se passe bien (ou pas trop mal) devrait déboucher sur de nouvelles logiques adaptées aux transformations technicosociales de la société.

      Merci pour votre commentaire.

      Mercure


  • MERLIN MERLIN 30 janvier 2010 15:41

    Avidité, lâcheté, et la philosophie du « après moi le déluge » .....


    • Peretz Peretz 30 janvier 2010 16:42

      @ L’auteur. A mon avis, la crise a toujours été monétaire. On a seulement changé le circuit du flux. Le problème que j’ai étudié de près est qu’effectivement cette énorme masse monétaire est au-dessus de nos têtes. Si comme c’est la règle, elle cherche à se « poser » pour devenir concrètement richesse, elle peut entraîner une énorme inflation non maîtrisable en l’état actuel des libertés de mouvements des capitaux. J’ai bien un solution, mais qui arrivera trop tard . En tout cas puisque je cherche un éditeur, je peux t’envoyer quelques extraits de mon manuscrit, au cas où... Joignable sur mon site : www.citoyenreferent.fr


  • lechoux 30 janvier 2010 17:34

    Je confirme que dans la presse économique d’aujourd’hui (La tribune ; Les Echos), les marchés s’inquiètent de la situation de la Grèce et, en conséquence, remettent en question la fiabilité de l’Euro.
    Ils m’impressionnent ces économistes ! Comme l’Euro n’est plus fiable, ils se ruent sur le Dollar ! Et bien je leur laisse !
    Que les investisseurs qui possèdent des bons du trésor américain les vendent pour investir dans du solide (actions, matières premières, immobilier) en zone Dollar, cela peut expliquer le retour au dynamisme des marchés de cette zone, d’autant plus qu’il n’y a pas de perte au change dans le cas d’un transfert sur une devise indexée sur le Dollar ; ils réalisent leur gains sur investissement sans perte de valeur : la liquidité d’un placement octroie la sortie et l’abandon du risque. Bien joué pour les investisseurs qui suaient de la glace !
    Mais cette injection de Dollars a initié ledit regain des marchés et ainsi, donne de bon résultats pour leur économie. Alors les gogos ont bu cette soupe ! Croyant au retour de la croissance, ils suivent, se ruent sur cette devise et abandonnent l’Euro.
    Bien des bovins pleureront d’avoir perdu leur richesse.


    • plancherDesVaches 30 janvier 2010 17:44

      Et pendant que les US critiquent l’Europe en enfonçant la Grèce, au moins, la presse internationale parle moins de leurs états en faillite.

      Comme si la Grèce pouvait sortir de l’Euro....

      Débilité profonde de la part des gens d’extrême-droite. Laissons-les rêver...


    • Mercure Mercure 31 janvier 2010 03:36

      Exact !
       L’euro a évidemment un potentiel beaucoup plus important que celui du dollar, et est mieux géré que lui. Mais on ne peut empêcher les gens mal ou peu informés de croire n’importe quoi. Et puis, malgré toutes les avanies qu’il a subi, le dollar conserve une auréole virtuelle difficile à élaguer.

       Ne vous inquiétez cependant pas, elle ne tardera plus longtemps avant de tomber de sa tête et de choir sur Obama. L’année 2010 constituera vraisemblablement un révélateur des vices cachés de la planète.

      Mercure


  • plancherDesVaches 30 janvier 2010 17:51

    Mercure.
    Vous êtes à coté de la plaque.

    Les quelques centaines de milliards de liquidités sont juste là pour faire une perfusion au « système » qui avait créé 1 400 000 milliards de « titres, obligations, CDS, LBO, prêts,... » dont la valeur ne s’appuyait que sur la confiance dans un éventuel gain PLUS remboursement....
    Madoff aurait dû déposer des copyrights.

    Comme disait une de mes adorables femmes quand je la faisais devenir trop liquide : « Arrête, tu vas me ramasser à l’éponge... »


    • Mercure Mercure 31 janvier 2010 03:42

      plancherDesVaches

      Je ne vois pas très bien en quoi je suis à côté de la plaque, alors que ce que j’écris va dans le même sens que vous, mais d’une autre façon... ???

      Mercure


  • BA 30 janvier 2010 18:06

    Jeudi 28 janvier 2010 : « Est-ce grave, docteur ? »

    Synthèse : l’optimisme présent et les problèmes structurels.

    On ne peut qu’être frappés du contraste entre l’optimisme présent au sujet de la situation des économies, aux Etats-Unis et dans la zone euro, et l’ampleur des difficultés structurelles :

    • délocalisation et désindustrialisation accélérées ;

    • désendettement durable du secteur privé ;

    • déformation du partage des revenus au détriment des salariés ;

    • hausse future inévitable des prix des matières premières ;

    • effets de l’endettement public excessif.

     

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=51481


    • fifilafiloche fifilafiloche 30 janvier 2010 20:39

      On peut surtout s étonner que cet article n apparaisse que maintenant que la bourse a perdu 10%, alors que lorsque le CAC touchait presque les 4100 personne ne semblait s’étonner. Les cours de bourse seraient donc un déclencheur de conscience ?


      La nouvelle bulle boursière arrange les Etats. Les plus values sur des valeurs mobilières virtuelles permettent de compenser les pertes sur les valeurs immoblières tout aussi virtuelles qui privent la moitié de la population de l accès à la propriété par leur seule force de travail. Ces actifs sont l Or d un système monétaire desindexé d actifs réels.

      Que ces actifs se déprécient durablement, et c est l ensemble des systèmes de solidarité occidentaux qui s effondreront. Nous sommes donc condamnés à surfer d une bulle à l autre pour maintenir une illusion de richesse dans un monde occidental post colonial qui prend conscience de devoir partager le pouvoir (d achat) avec ses anciens vassaux.

  • bonnes idees 30 janvier 2010 20:56

    J’commence à faire des réserves quand moi dans tout ce bazard !? J’avais 0/20 en économie mais je commence quand même à sentir le roussi.

    Bon vous m’avertirez un mois avant que je m’organise, soyez sympas. Allez à plus et puis merci.


    • plancherDesVaches 30 janvier 2010 21:25

      Désolé, mais ce sera comme d’hab... Je l’ai encore entendu il n’y a pas longtemps (3 jours) :

      Chacun sa merde. Et au plus les autres crèveront, au plus j’aurai des chances de survivre.

      Chez gold-man sachs, il le faut depuis longtemps et cela semble marcher.


  • bonnes idees 30 janvier 2010 21:36

    Oui tu as raison, chacun sa remed...


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