lundi 22 octobre 2012 - par Denis Szalkowski

Vers une destruction d’emplois dans l’informatique ?

Depuis la fin des années 1990, nous avons enfourné, dans l'appareil de formation, via les contrats de qualification et de professionnalisation, de nombreux jeunes munis d'un simple bac professionnel, dans les métiers de l'informatique, au prétexte qu'ils maitrisaient parfaitement le jeu vidéo. Les entreprises avaient alors besoin de bras et l'objectif était de disposer d'une main d’œuvre pas chère, abondante et accessoirement corvéable à merci.

En 2008, l'APEC reconnaissait que le secteur informatique avait créé 700 nouveaux emplois cadres dans notre pays. C'est bien peu. Aux Etats-Unis, 46% des entreprises IT ont décidé de réduire leurs effectifs en 2009. Alors que le chômage dans le secteur informatique a atteint les 6% dans notre pays en 2012, régulièrement le patronat français crie à la pénurie d'informaticiens. Même si la contradiction a de quoi surprendre, la réalité est que les patrons français aimeraient disposer de personnels compétents et maîtrisant des savoirs fondamentaux payés au SMIC. Ils ne sont d'ailleurs pas loin d'y arriver. Une femme de 44 ans disposant de plus de 10 années d'expérience me révélait, gagner 1700 euros net en région parisienne. Désormais, les entreprises recrutent dans l'informatique sur le boncoin.fr.

Les écoles dont les frais de scolarité s'élèvent à 5000-7000 euros l'année continuent - dans le déni de réalité le plus absolu - de promettre l'eldorado à des jeunes qui prétendent à être des chefs de projets dans un secteur à l'avenir incertain. Ce sont au total 20000 jeunes qui sortent chaque année des filières de formation de l'informatique et nous sommes en capacité d'en absorber seulement 15000, selon la DARES. Il y aurait au total 530000 informaticiens dans notre pays.

Les raisons structurelles de la destruction de l'emploi informatique

A la lecture des évolutions du secteur, la prévision de 15000 emplois créés en rythme au cours des 8 prochaines années semble relever de personnes qui ont dû voir des éléphants roses. L'accélération de la destruction de l'emploi informatique dans les entreprises utilisatrices n'a pas été compensée par des recrutements dans les sociétés de service. L'augmentation du taux de chômage, à son zénith depuis 2006, semble d'ailleurs très largement corroborer cette hypothèse, alors que les SSII sous-traitent pour partie leurs activités dans les pays de l'Europe de l'Est et du Maghreb.

Il y a 3 facteurs structurels à la destruction de l'emploi informatique.
Le 1er, c'est l'augmentation des débits Internet combinée à la mobilité, même si la France reste un très mauvais élève en matière de connexions via fibre optique. La généralisation du très haut-débit provoquera l'accélération du départ des métiers de l'informatique des entreprises utilisatrices, perçus comme de simples centres de coûts, alors que nous sommes dans l'incapacité de mesurer la productivité induite par le développement de l'informatique. C'est le paradoxe révélé par l'économiste Robert Solow. Avec le SAAS (Software As A Service), nous louons la messagerie et la bureautique à Google ou Microsoft. Les informaticiens qui restent sont alors cantonnés à faire de la relation fournisseur, du helpdesk ou à retourner aux métiers de l'entreprise. Cruel destin pour des ingénieurs disposant de bac +4 ou bac +5, auxquels les chambres professionnelles et autres organismes de formation avaient pourtant promis monts et merveilles !

Le 2e facteur, c'est la baisse des prix des composants électroniques combinée à l'augmentation de la puissance. En 1986, le prix d'un micro-ordinateur était de 32000 francs, soit 4878 euros. Un micro-ordinateur 1000 fois plus puissant coûte aujourd'hui moins de 300 euros. Autrement dit, en cas de panne, il est économiquement plus intéressant de remplacer le matériel à obsolescence programmée - même partiellement amorti - que de faire intervenir un salarié français à 30 euros de l'heure pour chercher à le réparer. Certains économistes parlent, pour la Chine devenue l'usine du monde, d'un avantage compétitif absolu du fait de réserves de main d’œuvre surnuméraires. Malgré la hausse du pétrole et la déplétion des ressources, les prix resteront à la baisse durant de nombreuses années encore !

Le 3e facteur, c'est l'émergence des technologies de virtualisation. Du fait de la loi de Moore, une partie de la puissance des microprocesseurs (loi de Wirth) a permis la mise en œuvre de nouvelles techniques logicielles depuis le début des années 2000. La virtualisation des systèmes d'exploitation à la base du fonctionnement de nos ordinateurs les a rendus indépendants des matériels sur lesquels ils sont installés. Elle a accru la tolérance de pannes par la mise en place de solutions à très haute disponibilité. Elle a simplifié l'administration des parcs de serveurs des entreprises. Du fait de la globalisation et du nomadisme rendus possible par l'Internet, les techniques de virtualisation permettent d'exécuter nos systèmes et nos applications à partir de serveurs en Inde que nous pouvons basculer en quelques minutes sur les Etats-Unis, la Chine ou la France.

Quelles perspectives ?

Raspberry Pi™ Model BQue ce soit dans le domaine des réseaux, de la fabrication de composants électroniques ou des technologies en matière de virtualisation, la France ne possède plus d'industries en capacité de concurrencer les Etats-Unis ou la Chine. Nous importons tous nos matériels ou presque, mais aussi l'essentiel des logiciels commerciaux que nous utilisons. Or, la valeur créée en informatique réside avant tout dans le service induit par l'utilisation des logiciels. Le prix de la suite bureautique Microsoft Office Professionnel 2013 est annoncé à 539 euros. C'est le prix de deux ordinateurs d'entrée de gamme chez LDLC !

La question qui se pose à nous est de savoir quel pourrait être l'impact de la généralisation du logiciel libre dans l'informatique. Durant de nombreuses années, nous avons payé un lourd tribut à des entreprises peu scrupuleuses, dont les commerciaux sillonnaient la France du haut de leurs 4x4. Nous y avons sans doute perdu en compétitivité et en destruction d'emplois du fait de la captation de marges abusives. L'emploi généralisé du logiciel libre, comme le préconise le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, permettrait de ralentir la destruction d'emplois en les finançant par les économies sur le coût des licences sur l'utilisation des logiciels. Mais ne rêvons pas. Les directions administratives et financières des entreprises, des administrations et autres collectivités, voient avant tout dans le logiciel libre un moyen pour continuer d'abaisser les coûts.

Avec le RaspBerry PI, les Anglais viennent d'inventer un ordinateur à 35 dollars, là où nous attendions qu'il naisse d'un pays émergent. Un bien curieux signe des temps qui en dit long sur la réalité de l'Occident...

Source : Voie Militante



131 réactions


  • Croa Croa 22 octobre 2012 10:47

    Cet article nous donne un exemple de l’évolution du marché du travail, tout simplement ! 
    En effet ce qui se passe en informatique (et en électronique puisque qu’en fait l’auteur ne parle pas que des logiciels mais aussi des ordinateurs) est largement valable également presque partout ailleurs.


  • goc goc 22 octobre 2012 11:21

    @ l’auteur

    votre analyse sur les cause de destruction des emplois, est bonne mais incomplète. Vous avez oublié deux points

    1 - les langages de programmation sont fait pour un nivellement par le bas. Depuis l’assembleur (historiquement, 1er langage de programmation) chaque « progrès » a consister a aider le programmeur a faire son job, or cette aide ainsi que l’augmentation de puissance des ordinateur, a permis à des programmeurs moyens (voir mauvais) de « pisser » des lignes de code en se prenant pour le nouveau steve job. d’où l’abondance de programmeurs se croyant capable de ré-ecrire Windows. Ce phénomène s’est accrue avec l’arrivée d’internet et des pseudo programmeurs tout juste capable de faire une page Web, mais imbus de leur personne et allant jusqu’à se mettre en auto-entrepreneur, dans un métier tout juste capable de financer la facture d’électricité.

    2 - l’arrivée dans l’entreprise du BYOD (bring your own device -apporter votre propre appareil), c’est à dire la tendance des employés à venir avec leur propre PC (et donc leurs propres applis). Cette tendance qui sème la panique dans les services informatiques des entreprises, permet aux employé de se prendre pour des programmeurs (parfois avec succes) et de « développer » sa petite application répondant forcement (puisque c’est lui qui l’a fait) à ses besoins et donc en nécessitant plus de passer par un développeur pour pondre un programme generique et fort cher répondant aux différents besoins de l’entreprise.


    • titi titi 22 octobre 2012 11:32

      J’ajoute que si l’informatique est vue comme un centre de cout c’est aussi par le manque de réactivité des informaticiens.

      Jadis j’étais intervenu dans une entreprise détenue par la Caisse de Dépot.
      Je devais intervenir sur des demandes client d’évolution qui dataient de plus d’un an et demi....

      Quel client peut attendre 1 an et demi pour être servi ?


    • The jester 22 octobre 2012 11:44

      @titi ce genre de remarque est d’une bêtise affligeante.

      Le problème de l’informatique c’est que tout le monde se crois capable de bidouiller dans son coin. Que beaucoup font des choses rapidement dans un tableau un traitement de texte ou une base de donnée personnelle. Mais ces « génies » ne se rendent pas compte qu’entre la bidouille pour soi et l’industrialisation il y a un grand pas.

      Oui certaine demande peuvent prendre un certain temps car il faut que cela réponde a tous, que ce soit sécurisé etc. ... Et je ne vous parle même pas des cas ou une demande est tout a fait valable et réalisable, mais où la direction (ou un chefaillon quelconque) ne veut pas que les utilisateurs y ait accès officiellement, et ce bien sur sans l’officialiser.

      Si l’informatique était mise en oeuvre comme l’industrie avec de vrai cahier des charges des utilisateurs qui ne change pas d’avis parce qu’Apple fait comme ca et qu’il faut tout changer, beaucoup de projet ne partiraient pas en sucettes


    • Denis Szalkowski Denis Szalkowski 22 octobre 2012 12:47

      Vous posez la question de la compétence et de la qualité du code. Quel impact sur l’emploi ? Difficile à évaluer. D’un côté, il y a des développements communautaires qui peuvent impacter sur l’informatique marchande et de l’autre la facilité à faire du code, comme vous le souligner. J’évoquais sur mon blog, parlant de l’article, des SSII qui sous-traitaient avec les pays d’Europe de l’Est et du Maghreb.

      Sur le BYOD, je crois qu’il pose plus de problèmes qu’il n’en solutionne, en mobilisant beaucoup d’énergie et de temps au niveau des services informatiques dont les techniciens règlent les smartphones et tablettes des personnels d’encadrement. Pour l’instant, je ne vois pas d’impact réel sur l’emploi. C’est la raison pour laquelle je n’en ai pas parlé.


    • goc goc 22 octobre 2012 13:50

      @ l’auteur

      Vous posez la question de la compétence et de la qualité du code. Quel impact sur l’emploi  ?

      justement, c’est l’une des raisons de la dégradation, d’une part à cause du sureffectif d’informaticien incompétent et donc de la baisse des salaires pour tout le monde
      et d’autre part à cause du sur-coût obligatoire d’un projet (dû à la mauvaise qualité du travail exécuté) est compensé par le salaire d’embauche

      si pour un projet A, vous mettez 3 bons informaticiens même payé 5 fois le SMIC mais qui vous sortent le projet ficelé et fonctionnel en 3 mois, cela coutera moins cher que de prendre
      10 informaticiens de base qui ne vous coutent que 3 fois le SMIC mais qui mettrons 6 à 8 mois pour vous sortir un programme incomplet, plein de bug et anti-ergonomique.
      Mais si vous ne trouvez pas les 3 informaticiens chevronnés, vous faites quoi ?, et bien vous embauchez les nuls en les payant 2 fois le smic
      CQFD.

      et puis en règle général, si vous regardez les offres d’emploi, vous voyez de suite que les rémunérations proposées sont inversement proportionnelles aux langages : on propose toujours moins à un informaticien connaissant php/html qu’à un informaticien connaissant le C

      Quand au BYOD, on commence déjà a voir les premiers effets sur les SSII à l’embauche


    • titi titi 22 octobre 2012 13:56

      @The jester

      « Oui certaine demande peuvent prendre un certain temps car il faut que cela réponde a tous, que ce soit sécurisé etc. ... »

      Quand on fait poirauter son client un an et demi, on est mauvais un point c’est tout.

      L’informatique n’est pas là pour que les informaticiens se fassent plaisir.
      L’informatique est là pour aider les non informaticiens à travailler mieux.

      Lorsqu’on répond avec un an de retard, il vaut mieux ne pas répondre du tout.


    • titi titi 22 octobre 2012 13:57

      « on propose toujours moins à un informaticien connaissant php/html qu’à un informaticien connaissant le C »

      Et c’est tout à fait normal.


    • titi titi 22 octobre 2012 14:06

      « Si l’informatique était mise en oeuvre comme l’industrie avec de vrai cahier des charges des utilisateurs qui ne change pas d’avis parce qu’Apple fait comme ca et qu’il faut tout changer, beaucoup de projet ne partiraient pas en sucettes »

      Et vous ? êtes vous capable de me rédiger le cahier des charge d’une nouvelle voiture en définissant les valeurs du réglage de l’avance à l’allumage ? les jeux aux soupapes ? le couple de serrage du filtre à huile ?

      Non bien sûr parce que vous n’êtes pas mécanicien auto.

      Lorsque vous regardez une voiture vous en percevez l’aspect extérieur et quelques données techniques les plus connues : consommation, etc...

      Pourquoi les utilisateurs informatiques devraient ils faire mieux que vous ?


    • lesdiguières lesdiguières 23 octobre 2012 00:01

      Mes années 360 (ordinateur 360 IBM)

      http://www.atramenta.net/lire/mes-annees-360/37997


    • JP 23 octobre 2012 13:31

      dans les moyennes/grandes entreprises, il existe la fonction de correspondant informatique, souvent un ancien informaticien, qui fait interface et aide à la rédaction du cahier des charges.


  • titi titi 22 octobre 2012 11:22

    « Or, la valeur créée en informatique réside avant tout dans le service induit par l’utilisation des logiciels. Le prix de la suite bureautique Microsoft Office Professionnel 2013 est annoncé à 539 euros »

    Vous vous placez du point de vue du vendeur de service.

    Du point de vue de l’utilisateur la valeur créée par l’informatique c’est le gain de compétivité.

    Mais votre erreur est celle de la plupart des informaticiens. Ils n’ont pas compris que l’informatique n’est qu’un outil. Comme une clef de 13 chez un garagiste.


    • eresse eresse 22 octobre 2012 23:44

      Bonsoir,

      « Du point de vue de l’utilisateur la valeur créée par l’informatique c’est le gain de compétivité »

      Il y a eu un excellent article « It doesn(t matter » [ http://www.nicholasgcarr.com/articles/matter.html ] qui defendait l’idée que si l’informatique avait apporté un gain à ses débuts, cela était fini maintenant.
      Avec le BYOD, c’est même tout le contraire.

      Racontez moi quel est le gain réel entre Office 2010 et Office 2013.
      Vous allez produire le même document de m.., insipide, normé, estampillé ISO 9 et des brouettes dont le contenu sera toujours aussi indigent et qui finira au mieux sur un bout de papier sous une pile de documents de même valeur.

      Effectivement, l’informatique est un outil et rien de plus.


    • titi titi 23 octobre 2012 18:56

      « Racontez moi quel est le gain réel entre Office 2010 et Office 2013 »

      Je ne connais ni l’un ni l’autre : j’en suis resté à Office 2007. Donc je ne saurai vous indiquer les gains de productivité entre ces deux versions.

      Par contre pour avoir utiliser les deux, je connais le gain de productivité d’un Office (toute version) par rapport à un OpenOffice...
      Et y’a pas photo.


    • gogoRat gogoRat 25 octobre 2012 14:57


      Qu’apportent à la question des destructions d’emploi des pétitions de principe du genre :

      •  « Du point de vue de l’utilisateur la valeur créée par l’informatique c’est le gain de compétivité. »

      >>> du genre : jeux ? , réseaux sociaux ? ... rencontres matrimoniales virtuelles, ou pire ?
       Il serait intéressant de trouver une évaluation du temps relatif global que les « utilisateurs » d’informatique consacrent aux différents « outils » proposés !
       Pour ce qui est d’une restriction à des « utilisations » professionnelles, pas sûr non plus qu’il soit très parlant d’assimiler à un « gain de compétitivité » le terme « informatique » qui évoque pêle-mêle des technologies, des techniques, des normes, des procédés, des outils, des conceptions, pratiques, usages et réalités culturels ...

       ( Nota Bene  : quel gain de compétitivité est censé apporter - à quoi et à qui ?? - l’idée que l’on peut se passer du garagiste dès qu’on dispose d’un clé de 13 ? ... Ou l’idée que seuls les incompétents peuvent se retrouver au chômage ? Voir cet autre actualité sur ce site : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-septembre-124759

       8 500 000 Français incompétents ? ... et pas un problème pour un peuple de 65 Millions de bricoleurs ? ....
       )

      • Mais votre erreur est celle de la plupart des informaticiens. Ils n’ont pas compris que l’informatique n’est qu’un outil. Comme une clef de 13 chez un garagiste.

      >>> dans le même ordre d’idées, pourquoi alors ne pas tenter d’expliquer au monde que l’imprimerie n’est qu’un outil, que l’art de l’écriture n’est qu’une clé de 13 ? ...

    • titi titi 28 octobre 2012 00:51

      « dans le même ordre d’idées, pourquoi alors ne pas tenter d’expliquer au monde que l’imprimerie n’est qu’un outil »

      Je n’ai aucun doute que le fait l’essort des tablettes et des livres électroniques vous démontreront que l’imprimerie n’est qu’un outil.
      Outil qui sera remplacer par un autre outil, comme la photo argentique a été remplacée par la photo numérique.


    • titi titi 28 octobre 2012 00:53

      « Qu’apportent à la question des destructions d’emploi des pétitions de principe du genre : »

      Il s’agit d’une réponse au message d’un intervenant...


  • chmoll chmoll 22 octobre 2012 11:33

    si t’es un très bon hackers ta du boulot, dans la sécu informatique


  • titi titi 22 octobre 2012 11:33

    J’ajoute pour répondre à votre chapitre sur l’ordinateur « low cost », que ce n’est pas la première fois que les anglais « invente » l’ordinateur personnel « low cost »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/ZX81


    • raoulblier raoulblier 22 octobre 2012 14:03

      L’auteur se trompe lourdement en affichant la Rasperry pi comme un ordinateur lowcost.
      Ce type de matériel est avant tout conçu pour développer des projets et affiner ses connaissances en Langage (python ou c). Elle est avant tout conçu pour l’embarqué, les robots et la domotique. Son concepteur était affligé du niveau en programmation des informaticiens qu’il rencontrait. Ceux ci lui rétorquait que le matériel professionnel de programmation était hors de prix, d’où l’idée d’une plate forme de développement relativement peu coûteuse.
      Citons les plus populaires
      Arduino : http://www.arduino.cc/
      APC : http://apc.io/
      Rasperrypi : http://www.raspberrypi.org/

      Possesseur de ce type de carte, elle fait bien son office : évolutive, pas cher, intégrant des fonctionnalités intéressantes pour la domotique ou l’embarqué.
      J’ai essayé d’en faire un desktop digne de ce nom ou un multimédia avec XBMC : C’est très poussif.
      De plus le prix n’intègre pas l’alimentation (25/30€) et une carte SD de bonne Qualité (15 à 20€)
      Il n’y a pas de sata pour mettre un disque SSD ou un Disque 2.5.
      J’attends de voir les capacités de l’APC qui parait sur le papier plus modulable. A voir


    • BlackMatter 22 octobre 2012 15:21

      Il me semble que sur le raspberry il y a un port usb donc possibilité de connecter un drive sata via un convertisseur sata/usb.


    • raoulblier raoulblier 22 octobre 2012 15:52

      On parle d’informatique et non de bricolage.
      Une intégration avec un disque dur USB. Du beau bricolage


    • eresse eresse 22 octobre 2012 23:51

      Pour ma part, j’ai toujours utilisé les routeurs « bon marché » style wgt634s ou MR3220 dotés d’un port USB2 pour en faire un serveur maison (fichiers, courier, accès distant) sur lesquel je claque soit une debian soit une openwrt.
      C’est extremement peu onéreux en achat autant qu’en frais de fonctionnement. Et en plus, ca supporte un 2,5«  » externe.
      L’inconvenient, ca rame...


  • celui qui maugréé celui qui maugréé 22 octobre 2012 11:42

    les délocalisations vers de l’offshore ont fait mal aussi, en asie au début, puis au maghreb et maintenant dans les pays de l’est roumanie, Ukraine qui fournissent des ressources d’un très bon rapport qualité/cout.


  • BlackMatter 22 octobre 2012 12:03

    Ayant travaillé 15 ans en SSII, je vous confirme la tendance que j’avais détecté déjà il y a quelques années.


    Le développement du SAAS, du cloud, et de la virtualisation initié par Microsoft, Citrix et vmware (et quelques autres) tendent à faire du poste de travail un simple terminal d’affichage. Les serveurs peuvent être désormais n’importe où dans le monde et avec le développement du haut débit, on peut y accéder comme si on était au bureau. Il y a un vrai risque de disparition des services informatiques au profit d’une poignée d’entreprise qui fournissent les services de base (fichiers, mail, erp). Sauf cas particulier, les entreprises ont besoin de moins en moins d’avoir leur propre infrastructure.

    Il n’y a pas pénurie d’informaticien en France. Il y en a trop et beaucoup trop qui n’ont pas l’âme de ce métier. Alors que je programmais déjà en assembleur en 1986, aujourd’hui certains informaticiens ne savent même pas ce que c’est (un comble, c’est juste le langage naturel de la machine).

    J’ai quitté ma boite parce que je ne supportais plus le fonctionnement des SSII (qui pour moi sont la plupart du temps à quelques exceptions près, menteuses, voleuses, hypocrites, inconscientes). Je me suis mis à mon compte en tant qu’auto-entrepreneur. En revanche, je tiens à préciser que cela n’est pas parce que je suis imbu de ma personne (et je reconnais que sur certaines technologies, je suis has been) mais parce que ce monde là devenait à mes yeux de plus en plus insupportables en considération de certains principes moraux, ce qui a conduit à un burn out assez grave dans mon cas. Mais vous avez raison : ça paie à peine la facture d’électricité. Mais je ne regrette rien. Certes, je gagne 4 fois moins qu’avant, c’est dur, c’est très dur mais je n’ai plus envie de me pendre le soir en rentrant du travail.

    • gogoRat gogoRat 23 octobre 2012 11:03

      Merci 1000 fois à l’auteur de cet article
       et merci aussi « MatièreNoire » pour ce témoignage perso : nous sommes donc au moins deux à être strictement dans le même état d’esprit ... et à vivre la même réalité  ! Il n’en faudrait pas beaucoup plus pour amorcer un vrai ’changement’ ...
       
      Juste une remarque concernant ce passage très vrai :
      les « SSII ... sont la plupart du temps à quelques exceptions près, menteuses, voleuses, hypocrites, inconscientes »

       Je ne suis pas certain, malheureusement, qu’Elles soient inconscientes (à vrai dire même, le contraire ne m’étonnerait pas ) , mais Elles sont, à coup sûr, inconséquentes !


    • Valas Valas 28 octobre 2012 13:30

      Il n’y a, malheureusement, pas que les SSII qui sont pour la grande majorité d’entre elles menteuses, voleuses, hypocrites, inconscientes... Regardez autour de vous !


  • foufouille foufouille 22 octobre 2012 12:06

    un PC a 300€ est une grosse crotte
    si tu le montes toi meme, c’est hors ecran


    • Denis Szalkowski Denis Szalkowski 22 octobre 2012 12:49

      Pour en avoir utilisés et vendus, je n’ai pas vraiment eu cette sensation.


    • foufouille foufouille 22 octobre 2012 14:10

      et tu faisais quoi avec ?
      tout ceux que j’ai vu, avait une alimentation insuffisante et mal ventile


    • Croa Croa 22 octobre 2012 22:08

      FAUX,

      Il existe des PC à moins de 200€ qui n’ont que des louanges ! smiley


    • foufouille foufouille 22 octobre 2012 22:31

      200 ?
      pour ce prix c’est diskless
      ou un rasperry avec clavier et cie
      mais toujours hors ecran
      sinon c’est un pour surfer et donc pas un PC


    • foufouille foufouille 22 octobre 2012 22:35

      sans ecran
      et sur que l’alim est pourri
      genre sans ventilateur interne
      la carte video integre est a evite
      faudra aussi voir si les condensateur sont pas trop pres du socket


    • Croa Croa 23 octobre 2012 09:48

      Il faut aller voir au bout du lien ! smiley

      ça vous éviterait de dire des bêtises !

      Et j’ai moi-même à la maison un LDLC de plus 5 ans d’âge et d’entrée de prix (un peu plus de 300€ parce que les prix baissent ) encore très fonctionnel et pas seulement pour surfer : Bon, d’accord il y a Le Gimp qui rame un peu et si je voulais faire de la vidéo il faudrait penser à changer de machine d’autant que KDE4 serait sûrement mal supporté (je suis passé à xfce pour faire durer encore.)


    • foufouille foufouille 23 octobre 2012 12:32

      c’est donc bien une crotte sans ecran
      un PC doit tout faire sans griller

      pour 300€, tu le montes toi meme et tu as un PC puissant avec carte video puissante a 30€, un ancien modele suffisant pour faire tourner des jeux video datant de 2a
      CM 40€
      3 giga de ddr3 ou 2
      un CPU
      une CV ati
      un boitier bas de gamme ou poubelle, recup
      une alim avec un gros ventilateur interne juste au dessus du cpu
      un hd le moins cher + dvd

      toujours hors ecran

      sinon d’occase c’est 50 a 100 pour surfer avec un PIII


    • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 23 octobre 2012 16:06

      @edelweiss

      C’est un peu dommage de n’avoir que ce disque dur avec votre Intel core i5.
      Car votre processeur est très rapide, mais votre hdd ne peut pas en profiter.

      Si vous en avez l’occasion un jour, essayez des ssd ( dans le genre de ceux-ci par exemple ) et mettez-les en couple ou même en trio dans une même unité logique en configuration « raid 0 » qui, je pense, est disponible sur votre carte-mère Asus.

      Le principe du« raid-o », est que que les disques y sont lus/écrits en parallèle. En trio, ça va donc 3 fois + vite.

      Pour vous situer un peu la chose : rien qu’en duo ( 2 ssd Patriot ), le bureau de Win7 64 bits s’affiche en 10 secondes après la sortie du bios.


    • foufouille foufouille 23 octobre 2012 20:36

      et ca te sert a quoi, un PC aussi rapide ?


    • L’immigré 23 octobre 2012 21:16

      Probablement pour les traitements de swapping d’applications gourmandes en flux de données et temps processeur, je suppose. Non ?


    • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 23 octobre 2012 21:36

      La vitesse, ça sert à tout ce qu’on veut. Et le prix nest pas excessif

      Personnellement, ça me sert surtout à modéliser des formes d’IA ( j’utilise un Intel Core i7 à 3,4 Ghz )

    • foufouille foufouille 23 octobre 2012 22:59

      « Et le prix nest pas excessif »

      ca depend pour qui
      je preferes le model un peu depasse
      mais je fais pas d’ia, juste des jeux, apres les patchs
      ou de la video, mais suis pas presse
       


    • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 24 octobre 2012 09:45

      i7 + carte-mère ( asrock p67 fata1ty ) + 16G ram ( ddr3 double canal ) > 620 €

      les ssd ( 60 G ) sont à 75 € pièce
      et je suis tranquille pour quelques années avec ça
      c’est raisonnable, je trouve

  • xmen-classe4 xmen-classe4 22 octobre 2012 12:56

    Merci pour l’article.

    Il faut aussi préciser que la conception de services informatiques nécessite une qualification tout autre qu’une simple spécialisation.
    chaque année, se compte après en niveau bac d’un domaine de compétence.

    le problème est que les français ne peuvent se l’offrir parce qu’ils ne peuvent s’offrir que ce que l’état finance. ici l’état finance le dumping.


    • xmen-classe4 xmen-classe4 22 octobre 2012 13:10

      logiciel libre est peut être la seule chance qu’on les français d’exporter des solutions informatique compte tenu de notre retard sur les brevets.

      absence de brevets provoqué par la casse des salaires financé par l’ETAT FRANCAIS.
      ils ont complétement défoncé le capitale diplome/savoir

    • xmen-classe4 xmen-classe4 22 octobre 2012 19:53

      il y a des brevets comme pour les inventions, vous les appelez comme vous le souhaité.

      ou alors il faut l’etendre aux artisants, qui ne pourraient reconnaitre une propriété comme autre chose qu’un terrain délabré.

      blague:c’est à se demander si windows ne provoque pas des bogues pour que les français s’attache au produit.
      l’erreure est humaine.

  • Traroth Traroth 22 octobre 2012 16:12

    Le Raspberry Pi n’est pas une machine destinée à des systèmes de production. C’est une machine conçue pour les hackers (au sens réel du terme), qui pourront ainsi exprimer leur créativité. Je ne comprends pas les conclusions que vous tirez de son apparition.


  • lsga lsga 22 octobre 2012 17:12

    La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que les ingénieurs vont prendre conscience qu’ils sont des prolos comme les autres. 


    Concernant le libre, c’est sûr qu’au lieu de verser des milliards aux entreprises US, puis de se mettre à genoux devant elles en espérant qu’elles ouvrent de centres de recherches bidons chez nous, on ferait bien d’investir directement dans le Libre. 

    N’oublions pas que le logiciel libre n’est pas que le produit de Hackers indépendants, mais aussi le produit d’une recherche publique nationalisée. VLC en est un excellent exemple (obligé de prendre la version anglaise de Wikipedia pour avoir la référence à l’école Centrale de Paris !!!! ), mais Linux aussi. 

    Enfin, n’oublions pas qu’il s’agit d’une question de sécurité Nationale :
    Les USA se sont déjà appuyé sur la NSA Key pour voler des marchés à Airbus dans les années 90, et ça continue :

    Bref, les entreprises européennes ont tout intérêt à se méfier du Cloud hébergé par la concurrence à l’étranger...

    Enfin, quand on sait que Areva utilise toujours Windows et IE6 dans ses centres de documentation.... la culture de la sécurité informatique et de la lutte contre l’espionnage industriel, c’est pas pour demain en France... 



    • raoulblier raoulblier 23 octobre 2012 09:56

      En opposition aux pays anglophones et allemands qui achètent un produit en rapport à sa qualité : les français ont pris l’habitude d’acheter des marques (voir le post plus haut qui détaille sa machine et les prix).
      Pour promouvoir et développer des solutions open source dans les administrations et les entreprises, je vous mets au défi de faire changer d’opinion une personne qui détient toutes les versions de Windows depuis son plus jeune age.
      Là où Microsoft a été très fort c’est dans sa méthode marketting pour rentrer dans toutes les têtes ainsi que les prix et les partenariats pratiqués pour les administrations, ,écoles publiques...
      90% de mes clients ne conçoivent pas un pc vendu sans Windows même si vous parlez du prix de la licence, de l’obligation de sécurité supplémentaires ...
      Il me faut en moyenne 1 an à 2 ans pour faire évoluer une entreprise vers une solution open source et 3 à 4 ans pour un organisme public avec la formation, les peurs, les pleurs et les appels continuels parce que le client ne retrouve plus rien de « ce qu’il connaît ».
      Les grandes entreprises et les donneurs d’ordre sont majoritairement sous Windows parce les équipes qui maintiennent et développent en interne ont été formé aux outils Microsoft pendant toutes leurs scolarités et sont donc plus productifs avec les outils payants.
      Le seul espoir de Linux et ce que je m’évertue à faire depuis de nombreuses années c’est la guerre de tranchée dès le plus jeune âge : jour après jour distiller « le cancer » dans le système d’exploitation payant : firefox, puis thunderbird, vlc, gimp, inkscape, gcompris... Jusqu’au changement du système d’exploitation.
      C’est long très long.


    • lsga lsga 23 octobre 2012 13:28

      @raoulbier


      voter à gauche, c’est plus rapide. 

      Imposer Linux dans toutes les écoles, c’est politique.
      Imposer Linux dans toutes les administrations, c’est politique.

      Imposer Linux dans toutes les entreprises des secteurs stratégiques, c’est politique. 

      Vous seriez surpris de voir comment un député avec quelques lois peut faire en 1heure ce qui vous a pris des années. 

  • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 22 octobre 2012 17:18

    Il était prévisible dès l’apparition du premier ordinateur que celui-ci allait créer une pression sur l’emploi sans précédent dans l’histoire humaine.

    Et le pire est à venir ...

    • lsga lsga 23 octobre 2012 02:05

      comme toutes les révolutions industrielles, il en a surtout créé énormément...


      on attend la révolution des technos écolos maintenant pour prendre le relai...

    • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 23 octobre 2012 08:52

      La balance créations/pertes d’emplois est abyssalement déficitaire.


    • gogoRat gogoRat 23 octobre 2012 11:32

      La balance créations/pertes d’emplois est abyssalement déficitaire. ?

      - dans ce cas là tant mieux ! Cela tendrait à prouver que l’Humanité réussit de mieux en mieux à dépasser la nécessité de faire exécuter des corvées ( par les plus « faibles » ?!)
       La question de l’emploi est un faux problème méthodiquement exploité par les experts en publicité que sont politiciens et affairistes ....
       remercions encore un fois B Russell pour ses « louanges du temps libre  ! » ...

       Par contre, ce qui est bien plus plus inquiétant pour toutes et tous, c’est le risque de démotivation du quidam et l’orientation des choix d’évolution technologique vers des solutions toutes faites de plus en plus inaccessibles au commun des mortels. 
       Oserat-on encore croire à la possibilité de rapports démocratiques quand une ou deux multinationales n’auront besoin que d’une poignée d’hyper-experts pour concevoir et exploiter une informatique quantique ?


    • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 23 octobre 2012 11:45

      Oui, une civilisation du temps libre avec allocation universelle. C’est la seule issue possible au long terme.


    • Bracam Bracam 25 octobre 2012 02:39

      punaise, j’espère que cette « civilisation » du temps libre sera régie par des lois de fer, hein...


  • herve33 22 octobre 2012 17:58

    Un exemple qui montre que nous sommes soumis aux pressions des multinationales de l’informatique .

    Ma fille est en enseignement supérieur , et l’établissement qu’elle fréquente exige le pack Office de Microsoft , alors qu’il existe des logiciels libres comme LibreOffice qui sont tout aussi bien voire mieux que la suite bureautique de Microsoft . Cela est tout simplement une honte car ces futurs étudiants auront tendance à privilégier les logiciels Microsoft que les autres .

    La plupart des administrations utilisent les logiciels Microsoft et dépensent des fortunes en paiement de licences à la multinatinale américaine . Alors que pour les postes bureautiques , un PC équipé de Linux debian ou ubuntu avec la suite libreOffice , firefox et thunderbird sont largement suffisant pour 95 % des utilisations .

    La raison pour laquelle les entreprises et l’administration n’ose pas faire le pas et essentiellement dû au fait que les personnels n’aiment pas que l’on change leur habitude de travail .

    Si le gouvernement veut faire des économies , il faudrait qu’il impose le passage aux logiciels libre dans les administrations et surtout soutienne le développement d’applications dans ce domaine . 

    Dans l’informatique , il existe deux choix , celui de Apple ou de Microsoft qui est celui du siècle dernier , qui rend les logiciels propriétaires donc dépendant de la stratégie marketing du groupe , et le choix du libre où les logiciels sont gratuits , et de nombreux développeurs mettent en commun leur savoir et les ressources pour tous .


    • wesson wesson 22 octobre 2012 18:07

      Bonjour hervé33,


      « La raison pour laquelle les entreprises et l’administration n’ose pas faire le pas et essentiellement dû au fait que les personnels n’aiment pas que l’on change leur habitude de travail . »

      FAUX : Microsoft a fait un lobby absolument démentiel pour empêcher l’administration de choisir des solutions du libre. Ils se sont roulés par terre, et baissé les prix des licences de manière énorme pour que ça reste chez eux. Globalement ça a fonctionné, mais pas partout. Par exemple, la gendarmerie utilise OpenOffice. EDF utilise majoritairement du linux pour la surveillance de ses centrales. Les radars automatiques embarquent un Linux aussi (mais là leur gestion est une concession faite à une SSII) 


    • titi titi 22 octobre 2012 19:37

      VRAI : je rencontre de temps en temps des utilisateurs auxquels leur service informatique a imposé le passage à OpenOffice...
      Ils en pleurent presque...


    • Croa Croa 22 octobre 2012 22:39

      « FAUX : Microsoft a fait un lobby absolument démentiel »

      Oui et non, c’est vrai que Microsoft sait faire jouer ses influences mais le code des marchés est très encadré et les coûts exorbitants des logiciels pèse lourds.

      Sur les postes de l’administration on trouve cependant du libre en standard de plus en plus en double : comprendre que les fonctionnaires ont le choix d’utiliser IE ou Firefox comme navigateur par exemple... Et 4 fonctionnaires sur 5 utilisent encore IE de préférence ! smiley

      En général l’OS utilisé est Windows XP, justement parce que les agents n’aiment pas changer leurs habitudes et aussi parce que chaque changement a un coût. Cependant Microsoft a annoncé qu’il ne mettrait plus ces OS à jour très prochainement. L’administration va donc bien être obligé de changer d’OS : pour Linux si elle devenait subitement plus futée smiley  ou sinon, probablement, pour un très con mais nouveau Windows  ! smiley


    • titi titi 22 octobre 2012 22:56

      @Croa

      « Et 4 fonctionnaires sur 5 utilisent encore IE de préférence ! »

      Vous souffrez du symptome de l’informaticien de base...

      Vous êtes vous seulement renseigné de ce qu’ils en font de leur internet explorer ?
      Renseignez vous et vous saurez pourquoi IE reste aussi employé.


    • Croa Croa 23 octobre 2012 10:13

      à Titi,

       smiley Je ne suis pas informaticien  smiley

      J’ai fait de l’électronique mais ça n’a rien à voir et à l’époque les machines, extrèmement chères et peu fiables, enregistraient les données sur dérouleur de cassettes !

      Je suis documentaliste maintenant. Justement il est impossible de faire un travail efficace en recherche d’informations, veilles, etc avec Internet explorer. Avec Firefox les résultats intermédiaires d’une recherche peuvent être glissés dans des onglets, il est possible de reprendre un travail interrompu, etc...
      Ce que font les autres de leur IE, franchement je n’en sait rien ! Le fait est cependant qu’ils préfèrent IE en majorité... Cependant ceux qui sont passé à Firefox (comme moi-même mais j’avais commencé à la maison) ne veulent plus d’IE ! (Il existe cependant des usages où on est obligé de s’en servir...  !!!
      Car certains administrateurs l’imposent !  smiley smiley smiley


    • titi titi 23 octobre 2012 10:20

      « Ce que font les autres de leur IE, franchement je n’en sait rien »

      Bah voilà....

      Il ne vous ai pas venu à l’idée que IE pouvait proposer « d’autres » fonctions que FireFox ?


    • Croa Croa 23 octobre 2012 20:16

      à Titi,

      Peux-tu donner des exemples ???

      Parce que des fonctions présentes sur Firefox mais pas sur IE j’en connais plein (on peut même en installer de nouvelles smiley )

      Par contre les fonctions spécifiques d’IE je ne vois pas !
      - à part quelques trucs cachés qui empêchent certains sites de bien fonctionner sur Firefox... Sauf que cela résulte forcément aussi du travail bâclé de certains « webmasters » bien peu « maîtres » de leur boulot en fait ; de ceux qui vont prochainement pointer au chômage... Tiens nous voilà revenu dans le sujet de l’article !  smiley 


    • titi titi 24 octobre 2012 00:08

      Genre quand on gère plus de 10 postes dans son domaine, pouvoir définir le paramétrage des navigateurs de tous les postes en une seule fois dans une GPO ...

      Et voilà... grace à moi vous avez appris qq chose !!


    • titi titi 24 octobre 2012 00:18

      En fait j’ai toujours pas compris l’intérêt de firefox et consorts...

      Bon firefox a un truc bien c’est le débuggueur de scripts. Mais à part ca...
      Il met tout en cache pour faire style « firefox c’est trop rapide »... bon les pages sont à moitié obsoltète mais bon.
      A oui j’oubliais... on peut changer le skin.... trop la claaasssssse.... Bon alors evidemment, je suis pas sûr que pour une utilisation professionnelle cela fasse mouche, mais y’en a que ca interesse !! (y’en a aussi qui collectionne les pin’s et les bouchons de champagne).

      En fait l’arrivée de Firefox, est de mon point de vu un evenement exceptionnel : je pense que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’a été defini un standard sur le modèle le plus en retard.


    • Leo Le Sage 25 octobre 2012 00:14

      @Par Croa (xxx.xxx.xxx.192) 23 octobre 20:16
      Vous dites : "Sauf que cela résulte forcément aussi du travail bâclé de certains « webmasters » bien peu « maîtres » de leur boulot en fait ; de ceux qui vont prochainement pointer au chômage... Tiens nous voilà revenu dans le sujet de l’article !" [...]
      En fait les informaticiens au chômage ce sont les incapables, car il y a une pénurie...
      Mais lorsqu’on ne veut pas voir avec le bon angle on pourra toujours dire n’importe quoi...
      [Non je ne parle pas de vous mais de ceux qui disent qu’ils sont au chômage et s’en plaignent]

      @Par titi (xxx.xxx.xxx.150) 24 octobre 00:18
      Vous dites à Croa : "Genre quand on gère plus de 10 postes dans son domaine, pouvoir définir le paramétrage des navigateurs de tous les postes en une seule fois dans une GPO" [...]
      Sous windows on peut réaliser certains paramétrages, mais sous les unix like on peut faire autant voire plus...

      Vous dites à Croa : « En fait j’ai toujours pas compris l’intérêt de firefox et consorts... » [...]
      C’est une blague ?

      Vous dites : « Il met tout en cache pour faire style »firefox c’est trop rapide« ... bon les pages sont à moitié obsoltète mais bon » [...]
      IE met tout en cache aussi...
      Non, ce qu’il y a de meilleur c’est plus Google Chrome sur le plan technique...
      Même Opéra me paraît meilleur que Firefox...

      Mon commentaire sur votre débat ci-dessus avec Croa
      Sans vouloir insulter votre intelligence, la raison de l’utilisation de windows et d’internet explorer vient plus du fait que :
      1/ les décideurs ne connaissent rien en logiciel libre
      2/ Le responsable informatique ne veut que ce qu’il maîtrise, en général c’est du windows donc du IE.
      Pas besoin d’être un expert pour comprendre cela...

       
      Cordialement

      Leo Le Sage
      (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


    • titi titi 25 octobre 2012 09:58

      « Sous windows on peut réaliser certains paramétrages, mais sous les unix like on peut faire autant voire plus... »

      Certe sauf à l’université, je n’ai jamais rencontré de gestionnaires de domaines qui utilisent Unix... Donc...


    • titi titi 25 octobre 2012 09:59

      Lire « ,à part à l’université »


    • titi titi 25 octobre 2012 10:06

      « Vous dites à Croa : »En fait j’ai toujours pas compris l’intérêt de firefox et consorts...« [...]
      C’est une blague ? »

      Non ce n’est pas une blague.

      Tout d’abord IE avait un nette avance sur Firefox lorsque Firefox est sorti.
      Notamment au niveau du script.

      Ensuite la « guerre des navigateurs », c’est comme la guerre des téléviseurs : il y a eu le PAL, le SECAM, puis à nouveau le PAL, le 4/3, le 16/9, le HD ready, le full HD, le LED, le Plasma , etc...
      Sauf que le dimanche soir c’est toujours Don Camillo en noir & blanc, 4/3, basse def...

      Bah les navigateurs c’est la même chose...
      Au lieu de s’interesser au contenant, il serait bien venu de s’interesser au contenu.


    • titi titi 25 octobre 2012 10:07

      « En fait les informaticiens au chômage ce sont les incapables, car il y a une pénurie »

      C’est une évidence..
      Comme les plombiers, les électriciens, etc...


  • wesson wesson 22 octobre 2012 18:02

    Bonjour l’auteur, 

    franchement les petits systèmes tels que le py, arduino, basic stamps, .., je ne pense pas qu’ils aient quoique ce soit à faire avec une problématique d’emploi informatique en France. Ces trucs là remplacent ce que fut le marché du bricoleur électronicien pour les petits montages de loisir. Autrefois on jouait avec le perchlorure de fer, maintenant c’est avec des arduino. D’ailleurs si vous lisez les rares revues d’électroniques qui restent (genre elektor), vous n’y avez presque plus que des montages basés là dessus. Bref, c’est de l’informatique de loisir, strictement rien à voir avec quoique ce soit en production.

    Le problème vient plus à mon sens d’une inadéquation de la formation. La majorité des écoles spécialisés dans l’informatique sont privées (genre Epita), et très chère. Bref, on doit leur en donner pour leur pognon, en fait ce que ces écoles donnent à leurs étudiants, c’est surtout des illusions. Et c’est un peu obligé parce que si tu paie 15K€+ par an pour la formation, c’est pas pour viser un smic à peine amélioré pour 80 heures de boulot la semaine. Et pourtant, au bout du truc, c’est souvent ça qu’ils ont.

    Et pour le Cloud, ça fait bien longtemps que on en parle, mais c’est à mon avis sans avenir réel en dehors de cas très particuliers, au delà même de la contrainte technique d’une bande passante importante pour accéder de manière honnêtement rapide à ses données (aujourd’hui, on est très loin du compte). Une chose est certaine, c’est que l’arrêt de Megaupload par le FBI au terme d’ailleurs d’une procédure qui est en train de sombrer - pour cause d’illégalité - a signé à mon sens l’arrêt de mort du Cloud. Les Etats unis ont montré que, quelque soit le pays dans lequel les données sont hébergées, ils sont capables de les faire saisir, et d’en provoquer la destruction. Bref, on repassera sur le coté sécurité du Cloud, et les entreprises pour lesquelles la sécurité n’est pas un vain mot n’iront jamais se fourrer dans ce guêpier là . Ce truc là va se casser la gueule dans un immense fracas, d’autant que il y a déjà trop d’acteurs qui rentrent dans cette danse.

    Le marché de l’informatique était jusqu’alors un marché en croissance. Maintenant que tout le monde est pratiquement équipé, on passe à un marché d’entretien. La contraction en terme d’emploi était plus que prévisible, et d’ailleurs je m’étonne qu’elle n’ai pas eu lieu avant. Il manquera juste d’enseigner la modestie et la patience aux jeunes cons et peut-être que effectivement on pourra retrouver un dynamisme informatique en France qui actuellement manque tant.

    Et c’est vrai que d’un autre coté, le prix des logiciels est en train de largement dérailler à des niveaux stratosphériques, alors que un logiciel une fois développé, ce n’est que du bénéfice.

    • titi titi 22 octobre 2012 19:22

      « alors que un logiciel une fois développé, ce n’est que du bénéfice. »

      C’est totalement faux.
      La plupart des éditeurs ont recours à des artifices comptables pour « amortir » dans le temps les investissements liés à leurs développements.
      Ces amortissements tot ou tard il faut mettre des recettes en face.


    • wesson wesson 22 octobre 2012 21:20

      Bonsoir titi,


      « C’est totalement faux. [...] »

      Je vous laisse à votre avis. En ce qui me concerne, c’est ça qui me fait vivre.

    • Croa Croa 22 octobre 2012 22:48

      C’est faux, on trouve quasiment toutes les filières pour l’électronique et l’informatique dans l’éducation nationale !

      (Lycées et collèges professionnels, IUT également... et toutes formations pour les jeunes ; Par contre en ce qui concerne les reconversions adultes, là tu as peut-être raison.)


    • titi titi 22 octobre 2012 22:59

      « Je vous laisse à votre avis. En ce qui me concerne, c’est ça qui me fait vivre. »

      Si vous considérez qu’à partir du moment où votre sofft est développé il ne vous coute rien :
      1. Soit vous êtes un mauvais comptable, soit vous l’avez développé sur vos fonds propre. Et se pose la question d’où venaient ces fonds propres.
      2. Vous n’avez engagé aucune dépense marketing, n’êtes allez sur aucun salon.

       

       


    • wesson wesson 23 octobre 2012 00:04

      « Soit vous êtes un mauvais comptable »

      Je n’ai jamais prétendu l’être, et c’est bien pour cela que j’emploie du personnel pour s’occuper de cette tâche.

      « soit vous l’avez développé sur vos fonds propre . Et se pose la question d’où venaient ces fonds propres. » 

      Les « fonds propres », c’était principalement du temps passé sur le coin d’une table alors que j’était étudiant, puis salarié. Donc ça se résume à 1 ordinateur, du temps libre, un peu de réflexion et des hectolitres de café. Mais ça ce n’était que le début, il y a pas mal d’années déjà. Je ne me suis pas arrêté à 1 logiciel comme vous semblez le croire ...


      « Vous n’avez engagé aucune dépense marketing, n’êtes allez sur aucun salon. »

       Assez largement exact, les salons je les fuis. On m’as traîné au Comdex et au Cebit, mais j’y remettrai probablement plus les pieds. 

      Quand au marketing, il en faut hélas un minimum, mais on peut effectivement en faire sans avoir à tomber dans la vulgarité de campagnes publicitaire, adwords ou autres banners. Et en plus, lorsque on fait ça, ça revient de suite énormément moins cher.

      D’ailleurs, votre coût du logiciel après développement, il est là. Vous achetez de la pub, et vous pouvez vous retrouver dans de l’achat de mots aux enchères, ou vous passez votre temps à surenchérir avec votre concurrence pour aller principalement engraisser google, un puits sans fond. Très peu pour moi, je préfère consacrer mes fonds propres au développement de nouveaux logiciels et à l’amélioration des versions existantes. 

      En tout cas, pour ce que j’en fait, ça me suffit pour payer mes salariés, vivre correctement et financer de nouveaux développement pour rajouter des titres à notre offre.

      Après comme je vous l’ai dit précédemment, vous pouvez croire ce que vous voulez, y compris que votre modèle est le bon.

    • titi titi 23 octobre 2012 10:24

      « D’ailleurs, votre coût du logiciel après développement, il est là »

      Et vous ne faites pas de veille pour les évolutions future ?
      Pas de tests sur les plateformes à venir ?

       


    • gogoRat gogoRat 23 octobre 2012 11:48

      @wesson : vous écrivez
      " ... franchement les petits systèmes tels que le py, arduino, basic stamps, .., je ne pense pas qu’ils aient quoique ce soit à faire avec une problématique d’emploi informatique en France. ... "

      >> voici un extrait de ce que je viens de répondre plus haut :

        "Par contre, ce qui est bien plus plus inquiétant pour toutes et tous, c’est le risque de démotivation du quidam et l’orientation des choix d’évolution technologique vers des solutions toutes faites de plus en plus inaccessibles au commun des mortels. "

      i.e. : les compétences, en informatique comme ailleurs, c’est comme la culture : une préoccupation indissociable de la problématique de l’emploi !


    • foufouille foufouille 23 octobre 2012 12:35

      un bon logiciel a pas besoin de pub


    • Denis Szalkowski Denis Szalkowski 23 octobre 2012 13:04

      Ma conclusion sur le RaspBerry se voulait être un contrepoint dont l’objet était de montrer un renversement de tendance. A l’Occident, la high tech et la valeur ajoutée. Aux pays émergents, la fabrication low cost. J’ai comme l’impression que nous sommes en train de sortir de cette représentation.

      Dans un prochain article, j’évoquerais le développement.


    • titi titi 23 octobre 2012 19:02

      @foufouille

      « un bon logiciel a pas besoin de pub »

      Vous vivez dans quel siècle ?


    • Croa Croa 28 octobre 2012 11:48

      Foufouille est encore au XXe et aux logiciels tous payants ! smiley

      Il existe aujourd’hui des logiciels excellents dont le succès ne vient que des recommandations désintéressés entre utilisateurs. Dans le monde LINUX c’est le cas à presque 100% ( et aussi de ses propres recherche-s car le monde LINUX est particulier, certaines fonctions étant à rechercher dans les « paquets » disponibles => Avec Linux le besoin « pub » est de 0% - en considérant bien sûr que les sites de présentation sont un service et non pas de la publicité -.)


    • Croa Croa 28 octobre 2012 11:55

      Erreur « Titi », pas « Foufouille » !

      Avec mes excuses smiley !

      (Lorsqu’on clique sur « réagir à ce message » le dernier message n’est plus visible et on peut se mélanger les idées !)


  • Izno 22 octobre 2012 21:46

    Je ne voudrais pas faire mon optimiste, mais...
    -dans mon entreprise, nous avons du mal à recruter des informaticiens (nous ne faisons rien de magique, juste du dév).
    -ma belle soeur est RH chez un grand éditeur de CRM : Pareil.
    -Mes amis changent de boite quand ils veulent.

    Dans votre article vous parlez d’une femme ayant 10 ans d’XP et qui touche 1700 net ? nos apprentis bac+2 (==des gosses) touchent de 900 à 1400 euros net (selon leur QI) alors qu’ils passent la moitié de leur temps à l’université/école. Nos ingénieurs de 23 ans minimum 35K.

    Sois je vis sur une autre planète et que je fréquente des martiens. Soit vous faîtes exprès de sombrer dans le pessimisme.


    • Zord Zord 22 octobre 2012 23:08

      Pareil, je travaille dans une SSII de plus de 1000 personnes en province depuis 7 ans, dernière réunion il y a 2 semaines, chiffres d’affaire + 10% au premier semestre, ç’est la crise pourtant...

      Dans l’article, ça parle beaucoup des nouvelles technos (réseau / hardware moins chère/ etc...) je ne comprends pas en quoi ça impacte les informaticiens qui font du dev... pire l’auteur ne semble pas voir que les évolutions récentes ont ouverts des marchés immenses (tablettes / smartphone)

      Concernant les informaticiens sous payés, y a 2 possibilités :
      - soit il savent pas négociés et franchement, ils sont pas futés, c’est très facile de changer de boite pour être augmenter
      - soit ils n’ont fait aucun efforts de formation / mise à jour sur les dernières technos, et dans ce cas, ils n’ont que ce qu’ils méritent...

      Enfin je dirais le métier d’informaticien, c’est juste étape dans une carrière, peu le restent jusqu’à la fin, beaucoup finissent par intégrer le client et faire uniquement de la gestion de projet/management donc il faudra toujours en former pour prendre la relève et pisser le code !


    • gogoRat gogoRat 25 octobre 2012 15:42

      CQFD :
       la notion de mérite est donc bien relative chez nos spécialistes nationaux des langages ... pisseurs de code !

      • « - soit il savent pas négociés et franchement, ils sont pas futés, c’est très facile de changer de boite pour être augmenter »
      .
       Souhaitons leur un couronnement de carrière dans la direction d’un Pôle Emploi florissant (pour « gérer » quel prochain record de chômage ? ) où ils prodigueront leurs cours de gestion de projet/management et leurs formations à ... « pisser le code »  !
       
       S’il est si naturel de rencontrer en France « Nos ingénieurs de 23 ans minimum 35K. » et « une femme ayant 10 ans d’XP et qui touche 1700 net » ... c’est bien la preuve que dans notre beau pays tout va pour le mieux, n’est-ce pas ?
       ( On peut donc raisonnablement espérer qu’en fin de carrière nos directeurs d’ANPE, avec au moins 30 ans d’expérience ne coûteront même pas un RMI aux contribuables ! )

  • Izno 22 octobre 2012 22:19

    Donc, pour revenir au sujet :
    -le cloud ne tue pas le métier d’informaticien : il le renforce. les PME qui ne pouvaient s’offrir un SI peuvent se l’offrir grâce au cloud => nouveau marché.
    -la baisse du prix du hardware ne tue pas le métier d’informaticien : il le renforce. Plus de gens pourront installer des programmes développés par des informaticiens.
    -l’augmentation des débits Internet combinée à la mobilité ne tue pas le métier d’informaticien : il le renforce : plus large clientèle.

    DSL, mais vous êtes l’archétype du moine copiste qui a peur de l’imprimerie. Vous réfléchissez comme un agriculteur qui a peur du tracteur (une SSII destiné à la faillite).

    La technologie permet de se débarrasser des tâches bêtes et répétitive. Quand un client me demande la même chose alors qu’il croit que c’est une fonctionnalité nouvelle, je lui fourni un outil qui lui permet de générer la fonctionnalité qu’il veut. Comme tout informaticien qui se respecte je déteste faire des choses bêtes : c’est au code de le faire.

    Je me suis peut être trompé : vous ne ressemblez pas au moine copiste, mais au commercial qui sait faire de la thunes sur le court terme : niquer le client jusqu’à ce qu’il se rende compte et opte pour une autre solution que la votre. Tant mieux !


  • eniteo 22 octobre 2012 22:23

    Bonjour à l’auteur, 

    article intéréssant,

    J’aimerais néanmoins apporter quelques éléments structurels inhérent au marché de l’informatique.
    Je suis ingénieur en développement arrivé sur le marché en 2009 au plus fort de la crise.

    Mon constat est le suivant :

    L’informatique est un secteur naturel : mis à part les normes et standards, l’informatique reste un des rare secteurs où les investissements d’états n’ont pas joué un rôle déterminant ces 30 dernières année. Le secteur est réellement libre de toute ingérence étatique et réellement soumis aux lois du marché et de l’évolution technique (pour le moment...).

    Les investissements informatiques sont exponentiels : installer un ecommerce type magento ou prestashop ne coute rien, faire un ecommerce qui fonctionne réellement avec tous les investissements peut coûter bien plus cher qu’une boutique physique. Les barrières à l’entrée sont faible tout le monde peut faire son site mais bien peu de sites fonctionnent vraiment. 

    Les besoins d’investissement en informatique ne sont pas des besoins mais des contraintes : 
    c’était flagrant dans le cas de mon dernier emploi : un site fonctionnant plutôt pas mal fait par une armée de stagiaire qui ont appris le métier en faisant le site, à la fin l’entreprise qui croyait faire une bonne affaire l’a payé lors de la remise à niveau (entièrement faite en logiciel libre qui ne veut pas dire gratuit...). Résultat : 3 années de salaire d’ingénieur, refonte complète du système IT, base de donnée refaite intégralement à cause de données pourries et corrompues... Les entreprises sont dans leur ensemble fondamentalement conservatrice quand elles embauchent c’est via des SSII et sous la contrainte d’ailleurs je serais curieux de savoir quelle innovation majeure est sortie de nos grandes et belles entreprises française ces 30 dernières année (à part le minitel).

    Rajoutons avec ça une gestion de projets calamiteuses voire inexistante (ou en vient au développement agile très bon concept mais qui sert souvent d’excuse pour faire n’importe quoi...), une lecture presque impossible des innovations technologiques qui peuvent sortir de n’importe où et remettre en question bien des systèmes d’informations... En plus les DSI sont souvent peu compétentes et suivent la mode des commerciaux prêts à vendre tout et n’importe quoi et on obtient un marché complètement chaotique et saisonnier où l’accumulation d’erreurs abouti à des coûts contraints exponentiels qui mènent droit à la rupture et aux crise de nerf mais ça c’est bon pour l’économie n’est ce pas ? Concernant le matériel il semblerait qu’on atteigne effectivement un seuil mais ça va pas durer longtemps, on a besoin que de 2 lignes de codes pour utiliser 100% d’un cpu et c’est toujours plus facile dans ce sens la la nature humaine faisant le reste.


    • titi titi 22 octobre 2012 23:10

      « conservatrice quand elles embauchent c’est via des SSII et sous la contrainte »

      Et donc ? Comment cela se fait il ?
      Puisque l’exploitation du salarié enrichit le salaud de patron, pourquoi celui ci n’embauche-t-il par à tour de bras, mais uniquement sous la contrainte ?


  • L’immigré 23 octobre 2012 10:56

    Bonjour,

    Tout d’abord, remercions l’auteur d’avoir écrit un article sur les technologies. J’aurais aimé voir davantage d’articles de ce type sur ce forum. Il se peut que je sorte un peu du sujet, mais, c’est juste pour être complémentaire à l’article.

    Ensuite, même si, je vous l’accorde, le sujet reste le cas français, un regard plus international aurait été plus judicieux puisque chacun sait que l’informatique est présente dans presque toutes les strates de la société humaine (même dans certains villages où la stabilité de l’électricité, quand il y en a, ferait sauter un onduleur, on parle de l’informatique et de ses bienfaits). Célérité, productivité et économie justifient largement l’informatisation des organisations qui souhaitent pérenniser leur maintien sur des marchés hautement concurrentiels.
    D’une part, l’approche française est très insuffisante pour expliquer le problème puisque dans d’autres pays, les compétences dans le domaine informatique sont rares par rapport aux besoins en termes de solutions informatiques. Donc, globalement, le risque de destruction des emplois est faible. De plus, tout dépend de la formation suivie : par exemple, un ingénieur en informatique de gestion risque effectivement d’avoir des difficultés à trouver un emploi tandis qu’une personne bilingue formée aux métiers du Web aura l’embarras du choix (les pays recherchant de telles compétences ne manquent pas).
    D’autre part, l’essor de l’informatique (disponibilité du hardware, des solutions logicielles et de l’audit en termes de coûts et de variété) sert les intérêts des structures de pointe (notamment, les SSII et autres freelancers) dans la mesure où celles-ci sont constamment sollicitées pour apporter des solutions en termes de maintenance et de restructuration de sociétés souhaitant élargir ses marchés (par exemple, implémentation de solutions de e-commerce et autres Cloud computing). Ajoutons que même les particuliers de plus en plus nombreux et connectés finiront par avoir recours à leurs services : hot-lines, installateurs, dépanneurs... Soulignons en particulier les applications de virtualisation dont les bénéfices en termes d’épanouissement intellectuel et en termes d’économies substantielles ne me paraissent plus à démontrer. Je surnomme ces applications Crash-test Factory ou Machine Tester : plus besoin d’acheter une machine, j’en crée une et j’y teste les performances des applications.
    En outre, les centres de formation sont des professionnels qui prêcheront pour leur paroisse : cette attitude est logique, même si elle est discutable. De même, les patrons les plus avisés chercheront à optimiser leur système de recrutement : à compétences égales (technicité, personnalité), l’offre la moins disante l’emporte. S’il le faut le recours à des solutions off-shore est à privilégier : la sous-traitance ne se justifie pas inéluctablement que sous un aspect financier. Il appartient à chacun donc de s’informer sur la réalité du terrain et de se faire sa propre opinion. Hélas, nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours où tout nous serait dû.

    Puis, concernant la pression des lobbies des logiciels propriétaires, il est préférable de modérer et relativiser ses propos.
    1- La restructuration d’une entreprise, en termes de mise en place de solutions de type free software, suppose un coût. Ce coût n’est pas que financier. Il est aussi, au minimum, social, technique et organisationnel. Ne parlons même pas des impacts culturels... Combien de personnes ont vaguement entendu parler du pingouin ?
    2- Linux et le monde de la free software ne peuvent rivaliser avec les multinationales du logiciel sur le plan de la promotion de leurs solutions. D’une part, les tenants de la free software n’ont pas obligatoirement du temps à consacrer à toute personne requérant urgemment une solution gratuite et, d’autre part, les multinationales ont bien compris qu’investir dans le monde de l’éducation est gage de pérennité. Exemple d’offre : une multinationale du logiciel formerait gratuitement les enseignants d’une école élémentaire à l’informatique et équiperait d’ordinateurs, à ses frais, les salles d’informatique. Je ne crache pas dans la soupe. Impact stratégique garanti ! Et, le pingouin ? Difficile pour lui de faire face à des requins, voyons !
    3- Même les distributions Linux de type Ubuntu nécessitent de mettre la main dans le cambouis. Aujourd’hui, les gens sont paresseux et veulent des choses simples : en un clic, tout devrait baigner dans l’huile (Windows, pour ne pas le citer, est systématiquement pré-installé sur quasiment toutes les machines neuves). Belle mentalité que voilà !
    4- Cela pourrait faire sourire, mais, cela fait partie des attributions des multinationales de faire du lobbying. Vous ne le feriez pas vous si vous deviez diriger de grandes structures organisationnelles ? Pourquoi ne pas avoir eu plutôt le courage de s’étaler sur leur méthodologie d’approche ? En tout cas, je fais l’effort de défendre mon bifteck...

    Enfin, préconiser l’utilisation du logiciel libre est une excellente idée pour sa vulgarisation. Je suis un peu sceptique quant à cette certitude qui consiste en croire que cela reste seulement un moyen d’abaisser les coûts. Cela est aussi un moyen de se défaire d’autres contraintes : la contrainte juridique, la dépendance technique, etc. Cela crée aussi d’autres contraintes, notamment, la contrainte culturelle : formation, reconversion, réappropriation et autres restructurations.
    On oublie beaucoup que l’évolution technologique ne se fait point sans heurts. Ne dit-on pas qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs ?

    Par ailleurs, l’image de l’informaticien dans le regard du public est souvent erronée : il n’est pas superman et, donc, ne peut résoudre tous les problèmes inhérents à l’informatique. L’informatique est un domaine trop vaste pour être entièrement traité même par un génie de l’informatique. Cela arrive aussi qu’un ingénieur en informatique ne soit pas à sa place et que le bidouilleur du dimanche, tel un hacker ou un geek, soit nettement plus doué que lui. Je suis à peine étonné qu’il existe des informaticiens qui n’ont jamais entendu parler du langage assembleur.
    De plus, on ne le martèlera jamais assez, l’informatique n’est qu’un outil comme le fut autrefois le silex. Si déjà on n’a pas compris cela...
    En outre, il me semble qu’on s’est interrogé sur l’opportunité de former les jeunes enfants à la programmation informatique. La réponse est clairement oui : cela permet de mieux développer l’esprit critique et analytique et forger un esprit de chercheur. Encore faut-il que l’État ait les moyens en ces temps de rigueur budgétaire...

    Quelle (semblant de) conclusion ? Certes, des emplois risquent d’être détruits. Mais, soyons convaincus que d’autres seront créés. Tout est une question de choix : manger ou être mangé. That’s life, old chap !

    Bon, je bavarde, mais, j’ai quelques voitures à incendier... heu... je rectifie : j’ai des caisses à cramer. Je ne sais faire que ça. Mon cerveau reptilien a oublié d’évoluer...


    • L’immigré 23 octobre 2012 22:14

      Ce n’est que mon avis : je peux très bien être dans l’erreur.

      « Vous sous-estimez la situation. »
      Lisez mieux mon commentaire : je n’ai jamais dit que la pression des lobbies n’est pas totalitaire. J’avais écrit, je cite,
      « Cela pourrait faire sourire, mais, cela fait partie des attributions des multinationales de faire du lobbying. » Cela signifie indirectement qu’une multinationale fera ce qu’elle peut pour s’implanter durablement, quitte à utiliser des méthodes contestables (j’avais écrit : « [Windows] est systématiquement pré-installé sur quasiment toutes les machines neuves »)... Si les multinationales ne faisaient pas de lobbying, d’autres le feront. Ce n’est pas une règle, c’est ce qui se fait. Microsoft ne va tout de même pas se laisser faire. Si vous étiez à leur place, que feriez-vous ?

      « Le remplacement des PCs par camions entiers tous les 6 mois est un choix industriel. Au final pour nourrir des emplois jetables et sans valeur et surtout conserver un leadership totalement artificiel. »
      Je ne suis pas sûr d’avoir compris. Le choix industriel est
      dicté par qui ? Sur quels critères ? Jusqu’à quel point le leadership est-il artificiel ?

      « Microsoft a refusé de séparer et rendre indépendant la branche [...] »
      Qu’entendez-vous par branche ? Une idée de démantèlement industriel ou d’intégration logicielle dans un PC ?

      « Le système Windows [...] ne vaut pas son prix. »
      I
      nutile de prêcher chez un convaincu. Néanmoins, quand on voit l’incompétence de vos élus en France, il n’y a pas de quoi s’étonner si Windows s’impose devant le public grâce à l’influence de Microsoft.

      « Le problème n’est donc pas seulement économique mais aussi éthique. »
      Soulevez le débat. Quelle serait la frontière entre les priorités économiques et éthiques dans le cas qui nous intéresse ?

      « [Windows] personnellement je jette. Même Mac fait mieux »
      Essayons de comparer ce qui est comparable :
      Le noyau de Mac serait de type UNIX au même titre que Linux.
      Windows est payant, Linux est gratuit (en quelque sorte)
      Windows peut élaborer toute une politique commerciale, Linux (sauf pour les versions payantes) est limité par la disponibilité des bénévoles
      Windows est pré-installé (je l’ai dit) sur presque toutes les machines grand-public, Linux requiert une installation
      Windows nécessite peu de compétences pour une utilisation normale, Linux demande un effort assez conséquent
      Windows est unique (d’accord, il existe des versions Basic, Premium et Ultimate), Linux se décline en plusieurs distributions
      Windows est enseigné partout (façon de parler), Linux non (il faut chercher des bénévoles, par exemple)
      Bref, avantage = Windows
      L’avantage de Linux ? Être très technique. C’est aussi, je le crains, son talon d’Achille. C’est juste un avis personnel, bien entendu.
      Je souhaite ardemment (vous n’avez pas idée) utiliser Linux, mais, je me heurte à deux inconvénients majeurs des systèmes Linux :
      1- Très technique : je n’ai pas le temps de me former en un temps record (genre quelques jours) à son optimisation, sa mise en œuvre et même son installation (justification du choix des packages, notamment)
      2- Une liste de distributions Linux dont je n’ai pas la moindre idée de ce qui me convient le mieux
      Et, pourtant, je suis presque un geek. Ce n’est point de la vantardise, c’est juste pour dire que c’est loin d’être facile.

      Autre avis personnel :
      UNIX = initiés (formation indispensable)
      Linux = demi-initiés (formation recommandée, parfois, requise)
      Windows = non initiés (formation peu utile)

      Ma seule consolation qui vous ferait sourire : 90 % des systèmes d’exploitation pour super-calculateurs tournent sous Linux, paraît-il.

      Et, les emplois dans tout cela ? L’informaticien qui détient un savoir supplémentaire (connaissance d’une langue, d’une spécialité) aura plus de chance de trouver du travail. Un des commentateurs avait raison : une entreprise paie un salaire conséquent à la bonne personne, sinon, elle engagera de mauvaises personnes, faute de mieux, payées avec un salaire de misère.


    • Croa Croa 28 octobre 2012 14:40

      « Windows est unique (d’accord, il existe des versions Basic, Premium et Ultimate), Linux se décline en plusieurs distributions »

      Windows est unique : pas vraiment, disons qu’il change mais en pratique plusieurs version sont disponibles. Ceci dit la dernière sera celle qui sera le plus longtemps mise à jour par Microsoft.

      Linux se décline en plusieurs distributions : Linux est encore plus modulable que ça ! Il est possible de choisir quasiment tout ce qui compose le système hormis le noyau un peu standard (mais reconfigurable si on veut), il y a plusieurs interface graphique possibles donnant donc plusieurs « bureaux » disponibles (gnome, xfce, KDE... ). De plus avec Linux on ne risque pas l’obsolescence, les OS installés pourront toujours être mis à jour (toutefois une distribution peut disparaître... Rien n’est parfait smiley !) 


    • L’immigré 28 octobre 2012 19:38

      @Croa
      Hé hé...
      Permettez-moi de vous taquiner.
      Vous vous contredisez :
      « Linux est encore plus modulable que ça ! Il est possible de choisir quasiment tout ce qui compose le système »
      En effet,
      Windows n’est pas si « modulable que ça », justement (D’accord ! La différence, par exemple, entre un XP Home et XP professional avec SP3 et ses correctifs est assez flagrante. Pareil pour Windows 7.). En ce sens, Windows est unique.

      Par exemple, pour le montrer, lorsqu’on télécharge une application donnée (LibreOffice ou VLC, par exemple), il existe, au maximum, deux versions pour Windows (la 32-bit-like et la 64-bit-like). La même application est déclinée en plusieurs choix possibles sous Linux (outre le Linux générique) : Debian, SuSe, Fedora Core, etc. C’est ce qui me dérange un peu avec Linux que j’aimerais bien (vous n’avez pas idée, avais-je dit) utiliser, soulignons-le.

      Mais, pour vous faire plaisir, les deux qualités d’un système d’exploitation moderne (outre les qualités indispensables du genre multi-thread, multitâche et autres multiprocesseurs) sont la stabilité et la sécurité. Entre Linux et Windows, d’après ce que j’ai entendu, il n’y a pas photo : Linux est (trop ?) largement gagnant.

      Qu’est-ce à dire par rapport au sujet qui nous préoccupe ?
      Le problème lié à l’informatique professionnelle ne trouvera sa solution que dans la réduction de l’influence des lobbies dans la sphère politique. La France n’est pas la dernière en termes d’infrastructures informatiques (fibres optiques et serveurs, notamment), mais, un politicien qui ne connaît que Windows sera, d’autant plus, aveuglé par la pression de la multinationale de Bill Gates ou de la firme à la pomme croquée (ne l’oublions pas non plus) que Linux ne fait pas de publicité (quelqu’un aurait-il vu une publicité à la télévision sur Linux, par hasard ? Moi, jamais !) parce qu’il n’en a pas besoin. Si vous souhaitez réduire les dépenses et en même temps améliorer les compétences informatiques des futurs techniciens, je vous recommande d’enseigner Linux à l’école primaire. Quel politicien oserait ?
      Ne parlons même pas de la mentalité qu’il faut changer...


    • Croa Croa 28 octobre 2012 21:57

      Par « Linux est encore plus modulable que ça ! Il est possible de choisir quasiment tout ce qui compose le système » je m’exprimais au delà de la différence entre Windows (presque unique) et les distributions Linux ; En effet dans une même distribution, par exemple Debian, une installation peut être configurée très différemment suivant par exemple qu’on installe une interface graphique gnome ou KDE. On peut même aller jusqu’à reconfigurer le noyau si on est expert, les informaticiens qui installent des Linux pour serveurs ne s’en privent sûrement pas ! (Les machines sont ainsi juste adaptés aux fonctions nécessaires.)

      à mon Avis Windows n’est pas unique : l’XP actuel comprend normalement la SP3 qui sembre correspondre à un « upgrade » Linux. Windows 8 qui sort semble très différent notamment à cause d’une nouvelle interface graphique forcément imposée car Windows fait corps avec son interface. 


    • L’immigré 29 octobre 2012 10:07

      @Croa :
      « Windows 8 qui sort semble très différent notamment à cause d’une nouvelle interface graphique forcément imposée car Windows fait corps avec son interface. »
      Heu... Hem... La
      nouvelle interface graphique ? Votre plumage avec votre ramage, monsieur le Corbeau ? Désolé, je n’ai pas résisté à la tentation de vous taquiner. Plus sérieusement, l’ergonomie et le design (interface graphique, le « plumage », quoi !) sont sans doute un peu déroutants, mais, n’est-ce pas ce qu’il y a sous le capot qui est plus intéressant ? Comment a-t-on (re)pensé le système de fichiers, par exemple ? C’est un avis personnel qui m’intéresse (vous ou un autre, qu’importe), pas un avis de personnes formatées par les préjugés classiques (ceux qui ne connaissent que Windows ou Apple).
      Que veut dire « imposée », ici ? Qu’entendez-vous par « Windows fait corps avec son interface » ?


  • gogoRat gogoRat 23 octobre 2012 12:43


    Le sujet de l’informatique est emminemment politique (dans le sens noble du terme) même s’il parait peu politisé ...

    Or, les apparences peuvent être trompeuses, et même si cela relevait d’une insuffisance de conscience partagée, il se pourrait bien qu’une « ingérence étatique » s’installe d’autant plus insidieusement qu’elle préoccupe peu d’observateurs.

    Pose-t-on vraiement les bonnes questions lorsqu’on n’oppose un logiciel dit « libre » à un logiciel « propriétaire » qu’en termes utilitaristes, à vue de nez de l’urgence supposée de la course technologique orchestrée par notre actuelle « mondialisation » ?

    Si jamais une dimension culturelle et quasi philosophique de la technique peut avoir une influence politique, pourquoi ne pas inviter tout le monde à y réfléchir ? par exemple à partir D’OSONS ...
     


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