jeudi 23 janvier 2014 - par Laurent Herblay

Y a-t-il encore un économiste sérieux favorable à l’euro ?

Certains partisans de cet édifice artificiel et baroque qu’est l’euro osent encore soutenir qu’il n’y aurait pas d’économiste sérieux qui y serait opposé. Mais outre 9 prix Nobel d’économie, toujours plus d’économistes le critiquent, au point que l’on peut se demander s’il a encore des soutiens sérieux ?

Le refus du cap eurolibéral
 
Bruno Moschetto, secrétaire national aux questions économiques au MRC, et professeur de sciences économiques à HEC, a publié une tribune dans Marianne, intitulée « Pourquoi un changement de politique s’imposer à Hollande  ». Il n’est pas inintéressant de la relire après la conférence de presse de François Hollande pour deux raisons. D’une part, cela permet de constater à quel point la majorité actuelle prend une direction totalement opposée à celle que juge nécessaire Bruno Moschetto, dans la lignée du jugement, très critique sur le fond, émis par Jean-Pierre Chevènement.
 
L’argumentaire de Bruno Moschetto est clair. Il dénonce le manque de flexibilité de cette construction monétaire, particulièrement évident dans cette crise. Il dénonce également le fait que la monnaie unique contribue à augmenter les différences entre les différences nations, au lieu de les homogénéiser. Pour lui, il n’est pas juste que l’Allemagne concentre à ce point la production industrielle. Il fait un parallèle entre la situation actuelle et celle de la France en 1958, vis-à-vis de l’Algérie et il appelle à un démontage de la monnaie unique et sa transformation en monnaie commune.
 
L’Allemagne de plus en plus hostile

En Allemagne, la campagne pour les élections européennes continue et Alternative für Deutschland, très proche d’une entrée au Bundestag lors des élections législatives, a de fortes chances de réussir étant donné que le cap à franchir n’est que de 3%, au lieu de 5%. L’ancien patron des patrons, Hans-Olaf Henkel sera tête de liste du parti en mai, comme le rapporte Romaric Godin pour la Tribune. Nul doute que le contexte de l’élection devrait pousser les Allemands, nostalgiques du mark, à marquer leur refus des dérives de cette construction, dont certains voudraient leur présenter la facture.

La critique d’Hans-Olaf Henkel est plutôt libérale puisqu’il a longtemps été proche du FDP. Très critique à l’égard d’Angela Merkel, il a écrit un livre à succès « Sauvez notre argent  ». Pour lui, la monnaie unique et les propositions fédérales représentent un encouragement à l’irresponsabiltié. Il dénonce l’eurocentralisme de la CDU, du SPD et de la FDP. Il refuse toute intégration européenne, qui pourrait aboutir à faire payer d’une quelconque manière les Allemands. Un thème d’autant plus sensible que la population allemande a, paradoxalement, des actifs moins importants que les populations du Sud.

Devant l’accumulation de critiques d’économistes de tous les pays, de droite comme de gauche, dont la bagatelle de 9 prix Nobel, il est assez effarant que le débat reste aussi bloqué en France, les partisans de la monnaie unique se contentant le plus souvent d’anathèmes et de caricatures grossiers.



40 réactions


  • lois-economiques lois-economiques 23 janvier 2014 12:33

    Que les choses soient claires pour tout le monde.

    En aucun cas en aucun cas la sortie de l’euro sera une solution aux problèmes rencontrées.
    La sortie de l’euro provoquera l’effondrement du système.
    C’est une certitude.
    Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas le faire cela signifie que si nous le faisons le monde économique tel que le connaissons n’existe plus.
    Que chacun soit conscient des conséquences.

    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 23 janvier 2014 13:48

      Rien à ajouter, vous l’avez dit, l’un et l’autre, merci.


    • doctorix, complotiste doctorix 23 janvier 2014 16:17

      Quitter l’Euro, c’est s’offrir la possibilité de frapper monnaie, qui nous a été ôtée par le couple diabolique Pompidou Giscard à la solde de Rothschild en 73.

      Frapper monnaie, c’est pour l’Etat la possibilité de prêter à taux zéro.
      D’ailleurs vous pouvez facilement comprendre que c’est cette Europe des banquiers, (avec en corollaire un remboursement d’une dette à caractère sacré, moral, incontournable, alors qu’elle est majoritairement inique) qui nous fout dans le purin en lisant cet article :
      Et vous, les moralistes qui vous empressez de prendre le contre-pied de cet article parfaitement sensé, et qui vous plussez l’un l’autre, retournez manger votre soupe chez vos amis banquiers et autres PDG de multinationales et cessez de désinformer les peuples.
      Si on revient au franc, on en bavera un peu pour nos achats à l’extérieur, mais on vendra plus facilement nos produits aussi bien sur le plan intérieur qu’à l’export. 
      Et tout le monde y gagnera.
      Acheter Français, c’est quand même le meilleur moyen de lutter contre le chômage.
      C’est ce que permet un franc plus faible. Et une inflation modulable. Je me doute bien que ça ne plait pas aux rentiers et autres parasites.
      Pardonnez-moi, mais je préfère le soutien des travailleurs à celui des rentiers.
      Votez Asselineau !

    • doctorix, complotiste doctorix 23 janvier 2014 17:28

      Aucun foutoir dans ma tête.La liberté de frapper sa propre monnaie sans emprunter avec intérêt à la banque centrale est bien la clé de la maîtrise de nos finances.

      Et une bonne inflation, plus ou moins maîtrisée, si elle est l’ennemie du capital (qui s’effrite) est l’amie indiscutable des jeunes acheteurs : j’en ai fait, à l’époque, l’expérience, à la fin des années 70. Elle permet une sorte de transfert équitable des richesses.

      Elle permet en définitive l’effacement progressif et rapide de la dette, qui est notre ennemie de toujours. Et qui n’en serait pas arrivée à ce stade démentiel si l’inflation s’était gentiment poursuivie.


    • doctorix, complotiste doctorix 23 janvier 2014 19:40

      Si on réfléchit bien : dans un monde normal, si la monnaie française valait un euro, la monnaie allemande vaudrait 1.30 euros pour le moins.

      La monnaie grecque vaudrait 50 centimes, l’italienne et l’espagnol 80 centimes.

      En gros.

      Vous croyez que les exportations allemandes vers ces pays ou même ailleurs iraient si bien que ça ? Vous ne croyez pas qu’on retrouverait l’intérêt d’acheter Peugeot, Citroën et Renault plutôt que Mercedes-Audi BMW ?

      On a reproché aux chinois de sous-évaluer leur monnaie pour pourrir le commerce international et favoriser outrageusement leurs exportations.

      Mais que fait d’autre l’Allemagne en nous imposant cet euro au-dessus de nos moyens ?

      De plus elle pratique un smig (ou ce qui ose en tenir lieu) à 6 euros. Toutes les conditions pour fausser complètement le marché à son profit.

      Ou bien il faut quitter l’euro, ou bien il faut que l’Allemagne le quitte de force : nous n’avons pas les moyens d’entretenir cette danseuse. Ce qu’Hitler a raté par la force, Merckel le réalise par la ruse : une domination sans concurrence, et une escroquerie vis-a-vis de ses propres travailleurs.

      A défaut d’avoir l’aval des économistes savants qui nous ont foutu dans cette merde, reconnaissez que le simple bon sens vaut mieux que toutes ces théories fumeuses.


    • RaphN RaphN 24 janvier 2014 12:49

      Salut mon pote, 


      Ben tu devrais smiley

    • kimbabig 27 janvier 2014 00:45

      Mais non, Démosthène, c’est en gardant l’euro que les pays membres de l’union européenne se font dépecer !

      C’est ce qui se passe en Grèce, en Italie, en Espagne, au Portugal, et chez nous aussi..

      On a beau expliquer 1000 fois à Démosthène qu’un pays qui est la 5ème puissance mondiale, membre permanent du conseil de l ’ONU, a largement les moyens d’exister sur la scène internationale.

      Surtout avec toutes nos écoles de qualité qui forment de bons chercheurs, ingénieurs, techniciens, avec tous nos savoirs-faire... On saura quoi exporter !

      Démosthène reste dans les peurs irrationnelles instillées dans son esprit limité par la propagande européiste, quand par exemple des gens qui nous promettaient la prospérité grâce à l’europe pour faire avaler aux Français l’arnaque de Maastricht (on a vu le résultat) et aujourd’hui nous promettent « les pires malheurs » en cas de sortie de leur construction nuisible.

      Alors que la sortie de l’euro, c’est 5% de croissance, 2 millions de chômeurs en moins et plus de déficits !


  • claude-michel claude-michel 23 janvier 2014 13:00

    L’euro durera tant que les banques et les marchés se goinfreront.. !


  • beletzza résistant UPR beletzza résistant UPR 23 janvier 2014 13:34

    Il est impensable que des gens tiennent encore un discours pro-euro. Tout prouve que depuis que l’euro a été créée, c’est l’inverse qui se produit. L’euro enfonce la France dans un gouffre de dettes et d’appauvrissement de la population d’année en année. Un retour du franc est possible et souhaitable ! 9 prix nobel en économie désigne l’euro comme une grosse erreur. Regardez comment s’en sortent les pays qui ont refusés l’euro, comme la Norvège, et d’autres encore... La France est un grand pays qui n’a ni besoin de l’Europe (chômage, pauvreté, guerre, racisme,...), ni de l’euro. Demander à Singapour s’ils ont besoin de s’allier avec les 27 autres pays alentour pour vivre bien ?! Pays plus petit que la France, ils ont une croissance record chaque année. Non, la France est un grand pays qui a été envahie par des lobbistes capitalistes pour leur seul intérêt et non celui du peuple français. Je vous invite à regarder une conférence, « pourquoi faut-il sortir de l’euro ? » de M. ASSELINEAU, ancien haut fonctionnaire au ministère des finances, Président de l’UPR, pour vous rendre compte que l’euro nous apportera toujours plus de misère sociale. UPR.fr.


    • lois-economiques lois-economiques 23 janvier 2014 13:51
      Votre intervention est un tissu de mensonges !
      1. Les pays qui n’ont pas l’euro ne s’en sortent pas mieux.
      2. Aller à Singapour vous ne pourrez vous loger sinon en collocations !!
      3. L’euro n’enfonce pas la France dans un gouffre dettes (demandez au Japon) !
      Vous faites de la propagande avec un tissu de mensonges, c’est honteux !


    • Fergus Fergus 23 janvier 2014 13:58

      Bonjour, Beletzza.

      Ce n’est pas l’euro qui est responsable des difficultés de certains états de l’Union, mais le fait que la BCE ne puisse jouer un rôle identique à celui de ses équivalents aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni. Le jour où la BCE pourra directement prêter aux états européens à taux dérisoire au lieu de les contraindre à passer par les banques qui se gavent sur leur dos, tout deviendra possible pour les pays du sud du continent. C’est donc le fonctionnement de l’Union européenne qui doit être revu, la sortie de l’euro étant une absurdité.

      Un mot sur l’auteur : ne sont considérés comme « économistes sérieux » que ceux qui sont hostiles à l’euro. Pas très crédible.


    • lois-economiques lois-economiques 23 janvier 2014 14:14

      « BCE ne puisse jouer un rôle identique à celui de ses équivalents aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni. Le jour où la BCE pourra directement prêter aux états européens à taux dérisoire au lieu de les contraindre à passer par les banques qui se gavent sur leur dos, tout deviendra possible pour les pays du sud du continent.  »

      C’est complètement faux.

      Les difficultés des pays européens est du à une compétition acharnée les uns contre les autres.

      Et dans toute compétition il y a des gagnants et des perdants.

      C’est aussi simple que cela.

      Et la monnaie n’a rien a voir avec cet état de faits !

      Et pour finir la situation des USA et du RU est pire que la situation de l’Euroland !


    • Chaz Chaz 23 janvier 2014 18:12

      Bonjour Fergus,
      tu as raison ce n’est pas l’euro qui est responsable des difficultés que nous rencontrons. Tu as encore raison quand tu dis que c’est "le fonctionnement de l’Union européenne qui doit être revu". Mais c’est justement le problème, son fonctionnement ne peut pas être revu, pour apporter une quelconque modification il faut l’accord de tous les pays membres, ce qui n’arrive jamais. On pourrait parler par exemple des délocalisations, c’est simple, les traités européen empêchent de les interdire. C’est justement ce que dénonce l’UPR. A partir de là, sortir de l’UE, l’Euro, et l’OTAN semble être la seule solution.

      Et franchement, crois tu vraiment qu’un jour la BCE prêtera aux états à taux dérisoires ? Si tu n’es pas payé pour commenter, tu pourrais l’être.

      Merci au passage à l’auteur pour l’article.


    • lois-economiques lois-economiques 24 janvier 2014 11:21

      La FED une banque privée ? 

      C’est tour relatif car ses actionnaires sont les douze banques régionales fédérales qui n’ont pas le droit de céder leur part...
      Et la loi de 1973 ne change strictement rien à la donne car avant cette loi l’état faisait déjà appel aux marchés financiers pour se financer...
      On peut imaginer que l’état de se finance gratuitement il n’existe aucun pays ou cela fonctionne correctement, aucun...


  • beletzza résistant UPR beletzza résistant UPR 23 janvier 2014 13:43

    Il est impensable que des gens tiennent encore un discours pro-euro. Le chao, c’est actuellement !!! Tout prouve que depuis que l’euro a été créée, c’est l’inverse qui se produit. L’euro enfonce la France dans un gouffre de dettes et d’appauvrissement de la population d’année en année. Un retour du franc est possible et souhaitable ! 9 prix nobel en économie désigne l’euro comme une grosse erreur. Regardez comment s’en sortent les pays qui ont refusés l’euro, comme la Norvège, et d’autres encore... La France est un grand pays qui n’a ni besoin de l’Europe (chômage, pauvreté, guerre, racisme,...), ni de l’euro. Demander à Singapour s’ils ont besoin de s’allier avec les 27 autres pays alentour pour vivre bien ?! Pays plus petit que la France, ils ont une croissance record chaque année. Non, la France est un grand pays qui a été envahie par des lobbistes capitalistes pour leur seul intérêt et non celui du peuple français. Je vous invite à regarder une conférence, « pourquoi faut-il sortir de l’euro ? » de M. ASSELINEAU, ancien haut fonctionnaire au ministère des finances, Président de l’UPR, pour vous rendre compte que l’euro nous apportera toujours plus de misère sociale. UPR.fr.


  • Robert GIL ROBERT GIL 23 janvier 2014 13:46

    Il existe un petit secret au sujet de l’économie. Les grands économistes n’étaient pas… des économistes !
    D’ailleurs ceux qu l’on presente comme économistes ce sont ceux qui trois semaines avant la crise nous disaient que tout allait bien et nous sortaient de grandes theories ! Ce sont sans doutes les memes qui encenssaientt l’euro et maintenant le critique, et c’est les memes qui peut-etre dans un an nous en feront les éloges !

    voir : L’ECONOMIE POLITIQUE OU LA SCIENCE DE LA DOMINATION


    • lois-economiques lois-economiques 23 janvier 2014 14:05

      Les économistes de formation raisonnent dans le but d’optimiser un système économique en compétition les uns contre les autres.

      Or c’est structurellement impossible car on peut jamais connaitre l’intensité de la lutte et la réaction de l’adversaire à cette lutte !

      C’est donc perdu d’avance la compétition économique n’est pas une science et n’en sera jamais une.

      En revanche l’économie en dehors de toute compétition obéit à des lois et peut devenir une science : lois économiques


  • Absolute 23 janvier 2014 16:22

    Arrêtez d’accuser l’euro de tous les maux. Si la France est en pleine perte de vitesse ce n’est certainement pas à cause de l’euro. La preuve en est que de nombreux pays s’en accomodent bien (à différents degrés) : Pays-Bas, Finlande, Allemagne, Autriche, Belgique. Sans parler du Danemark dont la courronne est intimement liée à l’Euro.

    Quant à évoquer la Norvège... Pourquoi ne pas évoquer le Luxembourg alors ?

    Ce qui est sûr, c’est que la crise a frappé beaucoup plus durement le Royaume-Uni que la France, et pourtant le Royaume-Uni dispose de sa propre monnaie... Et si aujourd’hui ce pays redresse la barre c’est clairement parce que ses dirigeants prennent des mesures fortes (qui ne passeraient jamais en France). Rien à voir avec l’Euro. La dette du Royaume-Uni, qui était bien plus faible que celle de la France en 2001 est aujourd’hui du même niveau (en % du PIB). Bref, le retour au Franc n’est certainement pas la solution aux problèmes économiques de la France.


    • kimbabig 27 janvier 2014 01:01

      L’euro est simplement moins inadapté aux besoins de l’économie de ces pays (il est même plutôt bien adapté aux besoins de l’économie Allemande).

      Ce qui n’empêche qu’il est clairement inadapté aux besoins de l’économie Française, et que donc cette monnaie commune est un boulet.

      Or, quand on compare le résultats économiques des pays de la zone euro avec ceux des pays hors zone euro, on voit bien que l’euro est un boulet pour TOUS les pays de sa zone, même ceux qui donnent l’impression d’être gagnants pour le moment mais seront moins fringants lorsqu’ils seront les deniers solvables sur qui pourra tomber la bulle de dettes des autres qui auront coulé au fur et à mesure...


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 janvier 2014 16:48

    Il faut évidemment quitter l’Eurotchild !


  • zygzornifle zygzornifle 23 janvier 2014 17:23

    faut passer une annonce pour en trouver un....


  •  C BARRATIER C BARRATIER 23 janvier 2014 17:34

    Le cheval de Troie Europe et son euro fait partie de la stratégie d’assujettissement des peuples et de leurs dirigeants par la loi du marché et de ceux qui tient les ficelles. Milton Friedman a gagné, et son idéologie a même pris possession de nos esprits.
    Voir en table des news ;

    Libéralisme : Friedman, pensée unique

     

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=99


  • tf1Groupie 23 janvier 2014 18:31

    Y a pas besoin d’être prix Nobel pour savoir que la construction monétaire européenne a des défauts.

    Mais ces même prix Nobels ne concluent pas forcément que l’Euro doit disparaitre, contrairement à ce que suggère l’enfumage de Pinsolle.

    Il y a des ajustements à faire, des outils à rajouter (éventuellement le fédéralisme).
    L’Euro est jeune et c’est un peu facile de tout lui mettre sur le dos.
    Mais c’est le rôle de l’auteur d’enfumer les lecteurs : le fonds de commerce de son parti politique c’est le discours anti-europe ; comme d’autres utilisent l’immigré comme bouc émissaire.


    • NORDUAB14 24 janvier 2014 12:38

      dsl, mais le véritable enfumage de Pinsolle est au contraire de nous faire croire qu’il veut sortir de l’ euro, mais il n’en est rien du tout. Lui et NDA de la FAF font croire qu’ils veulent sortir de l’euro EN DISCUTANT avec les autres pays, alors que c’est bien évidemment IMPOSSIBLE, vu que tout ça est dans les traités, et qu’il faut l’ UNANIMITE pour changer la moindre virgule : chose tout simplement IMPOSSIBLE ! , c’est pas difficile à comprendre.   En fait, à leur façon, TOUS les partis, tous les politiques prétendent eux aussi « changer l’Europe », ou « changer l’euro » : c’est qu’ils tiennent beaucoup à leur place mais c’est tout. et les politiques sont prêts à tout pour cela, .. pour que SURTOUT RIEN NE CHANGE. 


    • Zeb_66 31 janvier 2014 21:20

      De Gaule dit un jour à, je crois, Gaston Monerville, qui le questionnait au sujet d’un traité :

      Un traité n’a de valeur que si les parties y trouvent leur compte.

      Rien n’empêchera jamais un état de rompre un traité s’il s’estime couillonné !



  • Pere Plexe Pere Plexe 23 janvier 2014 19:03

     Oui l’euro est bien imparfait.

    Mais en faire un bouc émissaire est un peu facile.
    Ceux qui ont un peu de mémoire doivent se rappeler comment le franc n’a pas empêché la montée du chômage. Et surtout comment il fut attaqué par des spéculateurs.
    Spéculateurs qui ont dévasté l’Asie en 1997.

    • lois-economiques lois-economiques 23 janvier 2014 20:30

      Ce ne sont les spéculateurs qui dévastent l’économie ?

      C’est ridicule de dire cela.
      C’est comme de dire c’est la faute du renard si le poulailler est ouvert !
      Non plus prosaïquement ce sont pour la crise asiatique les entreprises privées qui on n’importe quoi des capitaux qui venaient s’investir dans leurs pays et qui en ont profité pour augmenter les salaire et le coûts de la vie jusqu’au moment ou la rentabilité de des capitaux investis c’est trouvé dégradé et ils sont partie ailleurs.
      Quoi de plus normal ?


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 23 janvier 2014 21:21

      Bonjour Pere Plexe,

      ’’ Oui l’euro est bien imparfait.
      Mais en faire un bouc émissaire est un peu facile. ’’

      L’euro est une hérésie !
      Pourquoi ?

      Vouloir faire marcher 18 pays sur 28 pays au pas, qui ont adopté l’Euro à été une folie pur et dur ... regardez toutes le pays du Sud qui n’ont aucune possibilité de dévaluer leur monnaie ...

      Les différentes mesures prises depuis le début de 2010 ont été globalement inopérantes. Elles n’ont pu éviter que, pays après pays, cette crise s’étende, de la Grèce à l’Irlande, de l’Irlande au Portugal, puis à l’Espagne et à l’Italie.
      La situation dans la plupart des pays va continuer à se dégrader sous l’effet de la conjonction de politiques mal avisées de déflation compétitives, qui sont l’équivalent des politiques de dévaluation compétitives que l’euro prétendait supprimer. source

      L’Euro est une monnaie qui crée du chômage !!!

      Lisez aussi cet article :
      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/toujours-plus-de-nobel-d-economie-137178


  • HELIOS HELIOS 24 janvier 2014 02:18

    C’est pas l’euro qu’il faut supprimer, ni sa contrepartie en monnaies etrangeres (c’est a dire son cours) car il marche tres bien....
    Mais il faut effectivement considerer l’actualisation economique de chaque pays.

    Donc, il faut creer une monnaie virtuelle (MV pour l’exemple) servant d’interface entre l’economie d’un pays et l’Euro et que se mette a jour, au jour le jour, grace a un mecanisme de calcul connu et indexé.

    Par exemple, supposons que l’allemagne ait une MV de 1 ce qui veut dire que pour elle l’euro vaut sa valeur faciale....
    La France, si son economie ne correspond pas a la valeur 1, pourrait avoir la valeur 1,3 ce qui est une devaluation de fait de 30%... sans devaluation de l’Euro

    un allemand qui gagne 1000 MV aura un salaire de 1000 euro (vu de l’exterieur)... un français pour ces mêmes 1000 MV aura un salaire de 700 euros.

    les prix seront affichés en euros, votre salaire aussi, mais apres conversion de la MV !
    Nos importations seront penalisées et même certaines de nos exportations seront favorisées (a verifier parceque pas evident si tous les pays de la zone euro pratique de la même maniere. les pays ayant une MV superieure a la notre n’acheteront rien chez nous !

    Maintenant, pour ce que j’en dit....


  • Denzo75018 24 janvier 2014 06:14

    Attention à la manipulation du débat à travers des économistes partisans ou manipulateur d’une cause. Une guerre mondiale est ouverte pour la suprématie de tel système monétaire d’autant que des nouveaux veulent émerger !
    Gare à l’intox !


  • Ruut Ruut 24 janvier 2014 07:23

    Pourquoi pas une monnaie unique commune au monde entier.
    par contre ce doit être au peuple d’accepter de faire crédit a l’état et non a l’état d’imposer un crédit sur le dos des contribuables.

    Aucune dette ne devrait dépasser le mandat de l’élus sous peine qu’il aille en prison pour détournement de fond publique.


  • legrind legrind 24 janvier 2014 09:57

    Vous sous-entendez que les économistes qu’on voit à « c dans l’air » toutes les semaines ne sont pas crédibles ?!!


  • Emin Bernar Emin Bernar Paşa 26 janvier 2014 16:26

    Robert Mundell, Prix Nobel, a écrit que l’euro reste solide .

    Michel Aglietta n’est pas favorable à la sortie de l’euro, Grèce exceptée.


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