jeudi 5 juillet 2012 - par Thierry Sallantin

A Aix, des économistes se font passer pour des « déconnomistes »

« Pour croire qu’une croissance infinie est possible sur une planète aux ressources finies, il faut être soit un fou soit un économiste » disait Kenneth Boulding !

Le Cercle des Déconnomistes précise la raison et le but des journées de réflexion à Aix-en-Provence les 7-8 juillet 2012 dans son édito ( www.deconnomistes.org) : "Après trente ans d’aveuglement, les politiques néolibérales nous ont conduits au désastre actuel. Bien qu’ayant perdu toute crédibilité, celles-ci continuent à imprégner la pensée de nombreux experts économiques, des décideurs politiques de droite et de gauche ainsi que la majorité des éditorialistes. Les économistes orthodoxes encombrent les grands médias pour parler de la soi-disant « crise de la dette » ou de l’austérité imposée au peuple, conséquence des turpitudes des marchés financiers. Cependant, loin des micros et des caméras, une pensée économique foisonnante est produite par de nombreux économistes hétérodoxes. Les Rencontres Déconnomiques leur donnent la parole dans une initiative citoyenne pour ouvrir un espace de débat et pour explorer des voies alternatives."

Interviendront au cours de ces journées : Renaud Lambert, François Ruffin, Fabrice Aubert Gérard, Mordillat, André-Jacques Holbecq, Gérard Duménil, Alain Persat, René Teboul, Gérard Filoche, Frédéric Lordon, Hervé Kempf, Claude Escarguel, Jean-Philippe Desbordes, Jacques Le Bohec, Gilles Balbastre.

 

Marre des économistes !

Rien à attendre de ces chercheurs en réunion bientôt à Aix, 7 et 8 juillet, qui ne pourront jamais rien trouver car leur pseudo-science n'est que l'économie ! Encore des intellectuels coincés dans les vieilles recettes marxistes du XIXe ! Il faut sortir du capitalisme, et pas seulement du seul capitalisme dérégulé ou déréglementé (ils l'appellent de ce mot stupide = "néo libéral") qu'ils disent exister depuis 30 ans.

J'aime trop la liberté pour salir ce mot en utilisant des termes proches qui ne désignent que des ordures affairistes = les "libéraux" et les "néo-libéraux"... Il faut rayer de notre vocabulaire le mot "libéral", "néo-libéral" et remplacer cela par "capitaliste" et le capitalisme déréglementé, pour désigner la gestion capitaliste anti Ford et Keynes et pro Hayek et la société du Mont Pélerin, pratiquée surtout depuis Tchatcher et Reagan : on peut parler aussi du "turbo-capitalisme", follement émoustillé par la financiarisation, dopé par la fin du "bloc soviétique"...

Comme si avant ces soit disant trente années diaboliques, c'était génial, et que les grèves ouvrières de mai 68 et la subversion culturelle dans la jeunesse étudiante écœurée par la société de consommation, et éprise de la force des analyses des situs, comme si la révolte de mai 68 était nulle car hors de ces 30 années de "mauvais capitalisme" !

NON !

Il faut sortir du capitalisme, mauvais depuis l'origine, déjà en Perse il y a 3000 ans (le rêve stupide de richesse et de puissance déjà alors en place) et du socialisme et du communisme...

Le capitalisme n'est pas né avec le mouvement des enclosures en Angleterre !

Le capitalisme existait déjà du temps de Marco Polo, et les voyages des parents de Marco Polo prouvent que la "mondialisation" était déjà en place dans les années 1200. Et déjà bien avant cela, le goût effréné, non bridé, malgré les préceptes de diverses sagesses et religions, d'accumuler des richesses, et via ces richesses, de la puissance, était déjà là.

Le monde antique pullule d'exemples. Premier investissement des riches : se payer une armée pour accroître encore et toujours plus la zone de domination.

Pauvres peuples libres, peuples tribaux, qui passèrent sous le joug de ces empires !

Capitalisme, communisme... tout cela c'est la même connerie industrialiste et étatiste, adoratrice des machines. Ces rencontres à Aix n'apporteront rien, car les invités et le programme de discussion est terriblement vieux-jeu, pas le moins du monde révolutionnaire. Je ne vois même pas la remise en cause de la civilisation. Je ne vois même pas l'exécution en règle du culte de la science et du progrès !

Encore des gens rivés au plus classique économicisme, coincés encore et toujours dans le scientisme et le culte du progrès !

Pour aider à réfléchir, voir la biblio qui accompagne mon texte ci dessous :

Vive les pauvres

A bas la richesse !

Vive le chômage

A bas le travail !

Le salariat est un crime contre l'humanité, comme l'esclavage !

Etre employé est un statut indigne !

Personne doit travailler pour autrui : ainsi savaient vivre les peuples libres, sans Etats, sans empires, sans maîtres, ces sociétés décrites par Pierre Clastres et Jacques Lizot, où il n'y a pas de chef, donc la vraie égalité et la vraie liberté, le tout dans une joyeuse et paresseuse convivialité, dans l'abondance décrite par Marshall Sahlins, au sein de ces sociétés à échelle humaine, cette échelle à retrouver nous dit Kirkpatrick Sale, le luddite.

Mais même un Frédéric Lordon, cet habile orateur, a rien compris à cela, enfermé qu'il est dans son économicisme dont même sa lecture de Spinoza n'a pu l'en délivrer !

 

Cette rencontre d'Aix aurait pu apporter quelque chose s'il y avait eu par exemple le déconstructeur de la notion d'"économie" : Serge Latouche, et des représentants du Tiers-Monde comme Majid Rahnema qui fait la promotion de la pauvreté et Alberto Acosta, l'un des principaux concepteurs de la notion de "Buen Vivir" venue des cosmogonies traditionnelles andines. Ces deux représentants du monde colonisé seront les 24-25-26 juillet à Emmaus Pau - Lescar où 30 000 personnes sont attendues pour ce forum international sur la pauvreté : les détails seront dans Le Sarkophage à paraître mi-juillet...

On savait déjà en mai 1968 avec les situationnistes de Strasbourg, Marcuse et Baudrillard que les vieilles idées marxistes de luttes des classes et de révolution grâce aux employés d'usines étaient mortes : pourquoi réveiller ce cadavre !

Thierry Sallantin

Pour retrouver le texte avec la biblio (plus de 130 livres), voir mes articles sur Rio sur agoravox.fr : « Conférence de Rio : le développement durable, c'est le problème, pas la solution » et « Comment traduire ”sustainable development” ? ».

 

Références bibliographiques :

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Geneviève Azam, Christophe Bonneuil, Maxime Combes 2012 : La nature n'a pas de prix. Les méprises de l'économie verte. Ed. Les Liens qui Libèrent

Thierry Sallantin 2008 : Agroécologie : nouvel oxymore ? Est-t-il écologique d' artificialiser la nature ? Vers une réintroduction des méthodes douces d'artificialisation des forêts en décolonisant notre imaginaire d'occidentaux ne jurant que par l'AGER (guerre à la nature). Nouvelles interrogations autour des notions de SYLVA, AGER et HORTUS. Exemples des agricultures Wayampi (Guyane française) et Yanomami (Vénézuéla). En ligne sur le site de "morikido"

Françoise Dufour 2011 : Développement durable, humain : la cohérence des contradictions. Revue Mots n° 96, pp.81-96
Jacques Grinevald 2012 : son article dans le n° de juin de la revue Economie appliquée sous la dir. de Michel Damian et Franck-Dominique Vivien, n° consacré à la critique du "développement soutenable"



25 réactions


  • Leo Le Sage 5 juillet 2012 10:27

    @auteur
    Vous êtes contre l’économie si je vous suis...
    Etes vous contre les maths ?

    Je vous pose la question parce qu’en fait dans le domaine des mathématiques il y a les mathématiques appliquées.
    Les mathématiques financières
    Les statistiques
    La micro-économie
    La théorie des jeux... et autres méthodes quantitatives...
    Des outils que toute entreprise qui se respecte utilise au quotidien...

    Un directeur ganaral avait expliqué comment ils utilisaient dans leur organisation ces outils pour vaincre l’adversaire...


    • stanh 5 juillet 2012 11:31

      Petite info anodine : l’économie n’est pas une science.
      Peu importe le nombre d’économistes convaincus du contraire, ça n’est pas une science.


    • Thierry Sallantin Thierry Sallantin 5 juillet 2012 11:54

      Réponse de l’auteur, Thierry Sallantin = [email protected]
      à Léo Le Sage :
      Vous trouverez sur internet via un moteur de recherche le Bulletin Sortir de l’économie, animé par un chercheur de Montpellier = Clément Homs.
      Serge Latouche, philosophe de l’économie, explique bien que dès Aristote, les défauts de l’économie avait été bien expliqués : voir ce qu’ Aristote appelle la chrématistique.
      Dans toute l’Asie, du Moyen -Orient à l’Inde, les sagesses et religions avaient insisté sur les graves dangers pour la tranquillité de la vie sociale où menaient la cupidité, la soif d’accumuler des biens matériels, l’obsession de la puissance et du pouvoir. Hélas, en Europe, à partir notamment du réformateur du christianisme Calvin, les sages limites aux trafics d’argent ont été levées : l’interdiction morale du prêt à intérêts a peu à peu disparue. Le Vatican attendra 1830 pour officiellement supprimer cet interdit.
      Dès le début des années 1700, Mandeville dans sa « Fable des abeilles » fera l’apologie du vice, du goût du lucre, donc encouragera un état d’esprit totalement opposé aux valeurs chrétiennes de modération et d’humilité qui existaient déjà dans le judaïsme.A la fin du XVIIIe le moraliste Adam Smith, étrangement, continuera à théoriser dans son essai sur la « richesse des Nations » sur l’avantage des « vices privés » ! Étrange et scandaleuse morale ! Nous en sommes toujours là aujourd’hui, au nom de cette « liberté » (d’où le mot « libéral » et « libéralisme ») qu’ont voulu prendre les assoiffés d’argent, la bourgeoisie alors montante, au détriment des nobles, liberté de s’enrichir sans tenir compte des préceptes évangéliques que véhiculait encore l’Église. Abattre la toute puissance de l’Église, c’était non pas pour se libérer de l’obscurantisme comme on l’a cru, mais d’abord pour jeter à terre ce qui entravait le goût du lucre, la folie insatiable de l’enrichissement, le culte de l’égoïsme et de la frime ostentatoire et individualiste, au détriment de la solidarité, des notions morales de partage et d’égalité, et au détriment des antiques coutumes sociales favorisant la convivialité. Le libéralisme n’est que la liberté effrontée d’être un salaud et fier de l’être. Jaurès dira :« la liberté du renard libre dans le poulailler libre ! »...
      Je n’ai rien contre les mathématiques en tant que plaisir esthétique des jeux de l’esprit, comme le pratiquaient les philosophes grecs, mais je mets en cause l’obsession du chiffrage, qui a commencé par ces comptables travaillant pour les Princes, afin de taxer les gens et enrichir le pouvoir central : on lira Crosby à ce sujet, traduit par le situationniste Mandosio. J’ai vécu en Amazonie au sein de populations qui n’utilisaient pas les chiffres, ne comptant que jusqu’à « 5 » et disant après « beaucoup ». Et j’y ai connu le bonheur...
      Le n° de juin 2012 de la revue « Economie appliquée » éditée par l’ISMEA, 38 rue Dunois 75013 est un numéro subversif qui remet en cause la notion de développement : Jacques Grinevald montre qu’il faut « économiser » la planète, donc n’y prélever des ressources qu’avec parcimonie, gentillesse, dans un idéal de vie stable et harmonieuse compatible avec la coexistence entre les humains et toutes les autres espèces animales et végétales.
      Vous, au contraire, vous vantez les mathématiques appliquées à l’économie « pour vaincre l’adversaire ». Je ne suis pas pour la guerre, y compris pour la guerre économique. Je suis pour le désarmement économique et la disparition de la concurrence, car cela mène à la course à l’absurde et à la destruction de la vie sur Terre. Je suis contre cette stupide virilité qui pousse à la méchanceté, à la lutte, à la concurrence. Je considère l’autre comme un partenaire, un ami avec qui nous échangeons pour le plaisir du lien social et la passion pour l’égalité. L’autre n’est pas un « adversaire ». Je suis pour les relations fraternelles et pacifiées. La bonne nouvelle, c’est que l’économie n’est par reconnue comme une science : le prix Nobel d’économie n’a jamais existé : il n’existe que le prix dit de « la Banque de Suède, en l’honneur d’Alfred Nobel », suite au procès qui a eu lieu lorsque cette banque a créé ce prix et a voulu le faire passer pour un « Prix Nobel » comme les autres. Je suis fier par ailleurs d’avoir connu au début des années 70 le plus grand mathématicien du XXe siècle, Alexandre Grothendieck, maintenant 84 ans, auquel « Libération » du 29 juin vient de consacrer une page entière. Il a lancé le mouvement écolo en France dans son aspect le plus subversif, et a remis frontalement en cause la pratique du métier de chercheur, car ses travaux réputés « purs » sont hélas presque toujours au service de l’agressivité humaine et ont pour résultante, finalement, la mise en danger de la biosphère. Je l’ai revu il y a peu dans sa cachette dans les Pyrénées. Il ne vit désormais qu’au service des plantes, sa passion. Sur tout ce que je viens de dire, on lira les livres de Serge Latouche et le dernier de Gilbert Rist : « L’économie entre songes et mensonges »...
       Thierry Sallantin,[email protected]


    • Leo Le Sage 5 juillet 2012 12:00

      @stanh
      Si l’économie n’est pas une science alors les ressources humaines non plus, la sociologie non plus.
      Même la psychiatrie n’est pas une science. C’est bête hein ?
      Vous allez dans une école de commerce digne de ce nom et vous regardez le contenu de leur cursus.
      Vous y lirez par exemple micro-économie qui est un ensemble de calcul.
      Je ne suis pas un économiste et je sais çà. smiley
      Vous qui êtes un prétendu scientifique, apparemment vous ne le savez pas... smiley

      Le Prix Noble Maurice Allais avait prédit [grâce à l’économie] un krach boursier.
      L’économie comme la bourse fonctionne selon des modèles mathématiques complexes.
      Ce n’est pas pour rien qu’on paye si cher les traders par exemple.

      Avez vous déjà entendu parler des chaînes des Markov ?


    • stanh 5 juillet 2012 12:07

      2ème petite info anodine : les mathématiques ne sont pas une science, mais un outil.

      Décidément les gens ont du mal avec la définition de la science.


    • stanh 5 juillet 2012 12:08

      les gens

      Ah mais non ! C’est encore vous Léo ! Pardon les gens.


    • Leo Le Sage 5 juillet 2012 12:26

      @auteur
      Vous dites : « le moraliste Adam Smith »

      Vous lui faites trop d’honneur.
      Quelqu’un qui me parle de la validité de la main invisible mérite à mes yeux une bonne gifle voire une vraie baffe bien sentie.
      La perception qu’on le commun des mortels sur l’économie me paraît très différente de la perception que j’en ai.
      Je constate que beaucoup mélangent économie et politique : c’est à dire c’est la même chose ! ce qui est faux.
      Par exemple la personne ci-dessus dit que l’économie n’est pas une science.
      Je ne sais pas mais là où les mathématiques sont présents, c’est à dire les mathématiques sont puissamment représentées c’est forcément une science.

      Vous dites : « Je suis fier par ailleurs d’avoir connu au début des années 70 le plus grand mathématicien du XXe siècle, Alexandre Grothendieck »

      Je suis fier pour vous.
      Le plus grand mathématicien du moment est Terence Tao il a été présenté par un magazine plus sérieux que libération : Pour la Science. smiley
      [Bien sûr je n’ai rien contre libé]
      prix Crafoord , médaille Fields et j’en passe

      "En 1996, à 24 ans, il fut promu professeur à l’UCLA et reste le plus jeune enseignant jamais promu à ce rang par cette institution."

      (source : Terence Tao - Wikipédia)

      En théorie des nombres il a inventé un nouveau théorème avec un homologue : le Théorème de Green-Tao
      Les nombres premiers servent à la Cryptologie entre autre, c’est à dire sur le plan pratique la sécurisation de nos données comme celles des cartes Dinner’s Club ou VISA.

      Sinon pour votre réponse :
      Intéressant éclairage de votre part...
      Merci


    • Leo Le Sage 5 juillet 2012 12:34

      @Par stanh (xxx.xxx.xxx.15) 5 juillet 12:07
      Vous dites : « les mathématiques ne sont pas une science, mais un outil. Décidément les gens ont du mal avec la définition de la science »

      « Les mathématiques se distinguent des autres sciences par un rapport particulier au réel. »
      (source : Mathématiques - Wikipédia)

      « Science qui étudie par le moyen du raisonnement déductif les propriétés d’êtres abstraits (nombres, figures géométriques, fonctions, espaces, etc.) ainsi que les relations qui s’établissent entre eux. »
      (source : mathématique adjectif (latin mathematicus, du grec mathêmatikos, de mathêma, science) - Encyclopédie Larousse)

      C’est de cette définition là que je parle... smiley

      Et vous osez dire que vous êtes un scientifique ? LOL smiley


    • stanh 5 juillet 2012 14:22

      Hé bien ces définitions sont fausses. Comme quoi, l’erreur est partout.


    • Leo Le Sage 5 juillet 2012 14:57

      @Par stanh (xxx.xxx.xxx.182) 5 juillet 14:22
      Vous dites : « Hé bien ces définitions sont fausses. Comme quoi, l’erreur est partout. »
      Y compris les définitions qui viennent du Larousse ? smiley
      Dis tu te fous pas de nos gueules là ?

      Tu sais ce que c’est que le Larousse ?


  • slipenfer 5 juillet 2012 12:59

    La cervelle de zombie n"est pas comestible....


  • trazibule 5 juillet 2012 14:22

    En pratique une science est censée prévoir des effets liés à des causes. Si je jette une pierre en l’air la gravité la ramènera sur terre.
    L’économie est incapable de prévoir quoi que ce soit, sinon la bourse n’existerait pas !

    L’économie comme une religion, sait très bien expliquer le passé, prétendre expliquer après coup toutes les activités humaines, imposer ses commandements pour le présent, et surtout culpabiliser celui qui trinque en lui disant que c’est sa faute, car il a du péché dans son comportement économique, il a forcément mal géré.

    Comme les fanatiques des religions chacune s’autoproclamant comme la seule détenant la vérité, bien des économistes préfèreraient une guerre plutôt que d’avouer leur échec.

    Mesurer le réel qu’en terme quantitatif puis considérer la mesure elle même comme plus importante que l’objet mesuré, voilà la dérive. Ainsi l’économie ne mesurent les activités humaine qu’en termes monétaires, elle exige en plus la défense de la monnaie plus nécessaire que l’activité qu’elle mesure, enfin elle gére la monnaie en imposant à tous de faire confiance en cette gestion sous peine de tout perdre. Si vous ne leur faites plus confiance vous n’avez plus d’argent par définition de la monnaie fiduciaire...

    La religion avait mis un flic dans la tête de chacun, l’économie l’a mis dans votre porte-monnaie.


  • alinea Alinea 5 juillet 2012 15:34

    Avec la culture que vous avez, avec la pêche que vous avez, la compréhension du monde et tout, je suppose qu’on va pouvoir bientôt compter sur vous pour nous sortir de ce merdier !


    • bobbygre bobbygre 5 juillet 2012 16:12

      Ou sur vous peut-etre ?


    • katakakito 5 juillet 2012 17:42

      Bravo Alinea. Tout à fait d’accord.
      Voilà quelqu’un qui nous dit que l’économie n’est pas une science. Bon OK on peut en discuter, mais nous balancer une bibliographie aussi énorme c’est se foutre de nous,, c’est nous dire « voyez bande de nazes moi j’ai lu tout ce que vous n’arriverez pas à lire de votre vie, alors je sais ».
      Pas mieux que les économistes !


    • alinea Alinea 5 juillet 2012 18:08

      bobbyr.. ; NON


  • katakakito 5 juillet 2012 17:44

    Ah quand même merci pour l’adresse des déconomistes. Je me ferais un plaisir de voir ça !.


  • Roberton 5 juillet 2012 18:24

    L´économie fonctionne comme une entreprise qui ne connait pas l´état de son stock de matières premières renouvelables ou non, ni de son prix. Il lui est donc impossible de faire une prévision sur ce qui va arriver, sans connaissance de l´état initial, impossible de prévoir le futur, ce n´est donc pas une science. 


  • ctadirke 5 juillet 2012 18:43

    Un brillant économiste est quelques qui saura brillamment vous expliquer demain toutes les excuses qu’il avait de s’être trompé aujourd’hui en nous tenant des doctes propos et nous faisant de pertinentes suggestions sur la base de concepts de célèbres économistes d’hier .

    Mais s’il y en a un de plus sérieux parmi les commentateurs de cet article peut-il, SVP, répondre à ces trois questions

    Est-il exact que nous n’en serions pas là si le président Pompidou (ex-salarié de la Banque Rothshild) aidé d’un certain VGE n’avait pas « vendu notre économie » aux banquiers en 1973 ?

    Est-il exact que raisonner sur la base des concepts de croissance et PIB donc est débile ? Parce que, par exemple, un grave accident de voitures, dont quelques une réparables, avec quelques morts en prime, augmente le PIB et permet de se rapprocher de ce sacro-saint 3 % ?

    Est-il exact que nos gouvernants sont à la merci du Libor ?

    http://www.lesmotsontunsens.com/liborgate-libor-scandale-financier-du-siecle-amendes-cacahuetes-13047

    Merci



    • Thierry Sallantin Thierry Sallantin 5 juillet 2012 20:32

      Petite précision de l’auteur, Thierry Sallantin
      Le mathématicien Alexandre Grothendieck a eu les mêmes récompenses que
      Terence Tao, brillant mathématicien signalé par Leo Le Sage, sur ce
      fil de discussion, donc comme lui les prix les plus prestigieux en
      mathématiques puisque le Nobel de mathématiques n’existe pas, pas plus
      que le Nobel d’économie.Par exemple Alphonse Allais n’a jamais eu le
      prix Nobel comme il est écrit partout : il n’a eu comme les autres
      récompensés en économie, que le prix de la Banque de Suède.
      Grothendieck a eu la Médaille Fields en 1966 et le Prix Crafoord en 1986.
      Il a remis l’argent de sa médaille Fields aux combattants vietnamiens
      alors en guerre contre les USA, et a refusé de recevoir le prix
      Crafoord, ce qui fut à l’époque relaté dans Le Monde et dans le
      Bulletin de la revue du MAUSS.
      Quant à Adam Smith, c’était effectivement un moraliste et un
      théologien, mais les gens le prennent pour un économiste. L’essentiel
      de ses ouvrages, que plus personne ne lit, étaient consacrés à des
      problèmes de morale, ce qui n’est pas étonnant dans le contexte de
      l’époque. De même, il faut se rappeler que Newton était surtout un
      alchimiste, ce qui n’est pas très politiquement correcte de nos jours
       ! On a tendance à taire ces faits réels de la biographie de ce genre
      de personnages.


  • Marc Chinal Marc Chinal 6 juillet 2012 01:19


    @ Thierry Sallantin

    Tout simplement merci smiley
    Et ne pas oublier l’équation :
    La monnaie doit être rare pour avoir de la valeur,
    et pour être rare, tout le monde ne doit pas en avoir.

    Toute personne qui veut « résoudre les problèmes de la société » sans s’attaquer à ce paradigme, marche à coté de ses neurones et brasse du vent.

    http://www.dailymotion.com/video/xphpg9_qu-est-ce-que-la-monnaie-fonctionnement-naissance-etc_news


  • calimero 6 juillet 2012 06:34

    L’économie c’est une science fort pratique pour bourrer le mou au commun, puisqu’on peut partir du résultat souhaité pour en déduire le raisonnement.


    • calimero 6 juillet 2012 06:56

      J’ai dit science mais à un certain moment ça devient de l’art.

      Il est enseigné aux gosses en cours d’économie que le FMI sert à aider les pays en difficulté par exemple, le tout démontré par A+B.


  • Tythan 6 juillet 2012 16:57

    Bonjour,

    Je trouve la citation que vous reprenez « Pour croire qu’une croissance infinie est possible sur une planète aux ressources finies, il faut être soit un fou soit un économiste » tout à fait contestable...

    La croissance, telle qu’on la mesure actuellement, est définie comme l’augmentation du PIB annuel, c’est-à-dire de la richesses produite en une année...

    Et cette richesse là, qui se mesure de façon différente au cours du temps (une voiture n’a pas la même valeur- ni les mêmes caractéristiques d’ailleurs- aujourd’hui que 50 ans plus tôt), peut très bien croître de manière infinie (et heureusement). Malheureusement, ce n’est pas trop le cas aujourd’hui !


  • jojoduchato jojoduchato 11 juillet 2012 15:36

    Je conseillerais à l’auteur de lire aussi Rosa Luxembourg, Cornelius Castoradis , le travail de l’association « Socialisme et Barbarie », Karl Marx pour ne citer que ces quelques éléments . Voir aussi le lien ci-dessous

    http://www.courrierinternational.com/article/2010/06/24/marinaleda-son-maire-communiste-et-son-taux-de-chomage-a-0


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