lundi 11 août 2008 - par Jacques Fabry

Ainsi fond, fond, fond, K2, banquise et Mont-Blanc

Quel peut être le lien entre la fonte accélérée des glaciers de l’Himalaya, la banquise et les neiges éternelles du Mont-Blanc ?

K2, 2e plus haut sommet du monde : vendredi 1 août 2008, un bloc de glace se détache des pentes surplombant un passage étroit de l’itinéraire, le goulet « Bottleneck », et provoque la mort d’au moins neuf alpinistes de différentes nationalités.

Banquise : de nombreux articles annoncent que le pôle Nord pourrait se montrer libre de glace dès cet été.

Mont-Blanc : dimanche 3 août 2008, deux alpinistes, surpris par le ramollissement très important de la neige se retrouvent coincés dans la descente de l’aiguille du Chardonnet, et seront évacués par l’hélicoptère du PGHM de Chamonix.

Le point commun entre ces événements géographiquement très éloignés les uns des autres est une fonte accélérée des neiges et glaces pourtant réputées éternelles.

Réchauffement climatique ? Et voilà l’affaire classée, c’est prévu, inéluctable, alors chercher plus avant serait un crime contre l’inertie humaine. Il est paradoxalement bien plus rassurant de constater que tout ce que les médias annoncent depuis des années se confirme de jour en jour. Nous mourrons tranquillement, à petit feu, et c’est parfait.

Dans le même ordre d’idée, il était tout à fait étonnant, de constater avec quelle rapidité et enthousiasme les médias ont relayé, détaillé, enrichi l’annonce de la première alerte à la canicule dans les Bouches-du-Rhône pour la journée d’hier, dimanche 3 août 2008. A croire qu’une bonne partie de ces articles et documentaires étaient écrits de longue date, cette mini-alerte de Météo-France étant le signal tant attendu pour publier.

Naturellement, les glaces et neiges vierges étincèlent au soleil et ne subissent finalement que très peu son rayonnement.

Une cause de l’accélération de la fonte peut être la salissure de ces espaces par vents de sable, poussières volcaniques ou d’origine humaine. Les Savoyards et autres montagnards pressés de voir fondre la neige au printemps répandent cendre ou purin pour noircir la neige et accélérer ainsi la fonte.

La chaleur écrasante ressentie ces jours-ci, quelques heures en milieu de journée, à Chamonix ou dans le sud de la France, est plus liée au taux d’humidité anormalement élevé qu’au maximum de température, très habituel pour un mois d’août.

La neige et la glace ont une très grande affinité pour cette chaleur humide partout dans le monde. Leurs surfaces semblent se vitrifier, ne scintillent plus, mais brillent uniformément. La neige transformée ne porte plus, rendant tout déplacement impossible ou très dangereux ; la chaleur humide pénètre jusqu’au sol provoquant chute de glace et avalanches. La fonte est considérablement accélérée.

Cette humidité ambiante blanchit le soleil, pâlit le ciel et pour un œil attentif change la tonalité de toutes les couleurs.

Ces gouttelettes en suspension dans l’air peuvent apparaître sur les clichés des vacances sous forme de rayons solaires larges et blancs. Les reflets du soleil, très larges sont omniprésents : sur le crâne des chauves, les files de voitures, les vitres des immeubles, les toits de tôle, le goudron des routes…

Le soleil humide brûle plus que de coutume, la nuit tombe plus vite, grise et plus fraîche qu’attendue.

Vous êtes en Avionie, pays où le trafic aérien est devenu trop important pour le milieu ambiant.

www.eauseccours.com



13 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 11 août 2008 14:49

    c’est pas les température du jour qui étaient extrêmes dans les BDR, mais quand elles ne baissent pas la nuit en dessous des 25-26°C et qu’il fait 30°C à l’intérieur des maisons , c’est très dur de dormir la nuit et de récupérer normalement .
    aujourd’hui , il y a 65% d’humidité , c’est encore plus pénible !


    • Jacques Fabry Jacques Fabry 11 août 2008 16:03

      Merci pour cette remarque, elle illustre exactement mes observations et mon souci : "La chaleur écrasante ressentie ces jours-ci, quelques heures en milieu de journée, à Chamonix ou dans le sud de la France, est plus liée au taux d’humidité anormalement élevé qu’au maximum de température, très habituel pour un mois d’août."
      C’est bien cet excès d’humidité qui est pénible pour hommes et mammifères car elle empêche de suer ou de ventiler correctement, augmentant la sensation de chaleur. Ou à l’inverse, conduisant mieux le froid que ne le fait l’air sec, elle contribue à exagérer la sensation de fraîcheur le matin et le soir, rendant moins agréables les petits déjeuners en terrasse ou les sorties à la tombée du jour.
      Cette humidité créée par le trafic aérien excessif est également très nocive pour toutes les plantes et fleurs du sud qui s’étiolent, se ramollissent et manquent d’odeur, ce qui à terme nuira à l’industrie des parfums.
      Et de jour comme de nuit, cette humidité en suspension dans l’air, forcément toujours plus chaude que la glace, en lisse la surface et accèlère considérablement la fonte.


  • el bourrico 11 août 2008 16:47

    Euh..... oui, mais encore ?

    Si j’ai bien suivi, le réchauffement climatique n’existe pas, les effets constatés ne seraient dus qu’a un excès d’humidité ? Et que donc tout ceci serait de la faute aux avions ?
    J’espère me tromper et avoir mal compris.


  • Max 11 août 2008 17:08

    J’avoue avoir un peu de mal à comprendre la finalité de cet article... La chaleur est en effet plus supportable quand le taux d’humidité est faible, mais je ne comprends pas vraiment où interviennent les avions. Voulez vous dire que les avions seraient la cause de l’humidité ambiante au sol ? Si tel est ce que vous souhaitiez dire, j’émets de très sérieux doutes ; simplement en comparant les volumes de rejets gazeux de l’avion et le volume d’air. Je tiens juste à rajouter une remarque : les jours suivant les attentats du 11 septembre aux Etats Unis, due à l’absence de trafic aérien, les températures ont augmentée de 1 à 2°C durant la journée (absence de réflexion d’une partie du rayonnement solaire des trainées de condensation). On pourrait donc dire que les avions rafraichissent nos journées si on néglige l’Effet de Serre sur du plus long terme :-S


  • Jacques Fabry Jacques Fabry 11 août 2008 17:40

    pour el bourrico et Max
    Il ne s’agit pas de confondre simple et simpliste et je comprends vos doutes que j’ai longtemps partagés. Depuis plus de deux ans, j’observe, analyse et vérifie ce que minéraux, plantes et animaux m’ont montré.
    La conclusion est que tout ce qu’on dit sur le réchauffement climatique a sa part de vérité. Plus justement on entend d’ailleurs davantage parler de dérèglement climatique.
    Cependant, j’ai réalisé que les avions, de part leur nombre sans cesse croissant, ont pris une part prédominante sur tout le chamboulement climatique. Mettant un voile humide entre le soleil et la terre ils créent un climat inédit qui bouleverse toute vie sur terre, animée comme inanimée. Ils soufflent le chaud comme le froid, le sec comme l’humide. Leur propre humidité canalisant l’humidité des vents.
    Ne me croyez pas sur paroles, prenez le temps de parcourir quelques articles de mon site www.eauseccours.com puis de chercher à voir dans votre environnement, celui des lieux de vos vacances proches ou lointains, dans les photos des journaux et magazines, les films, à la télé... les manifestations en l’air ou au sol des traces et conséquences du trafic aérien que j’ai photographiées et que je tente d’expliquer.


  • Max 12 août 2008 09:29

    OK... c’est donc ce que je pensais : vous êtes un "anti-avion".

    Je suis en accord avec vous sur plusieurs points :

    - un avion laisse des trainées de condensation dans le ciel ce qui n’est pas très beau ;

    - un avion rejette divers gaz qui nuisent l’environnement ;

    Par contre, même après avoir vu votre site, je reste en désaccord sur un point principal : les avions seraient coupable de tous les maux de la planète. Je ne serais trop vous conseiller de regarder les études existantes sur les causes du dérèglement climatique. Cela vous montrera que la part des avions est très faible face aux voitures et industries.

    De plus, il serait important pour que vous soyez pris plus au sérieux, que vos hypothèses soit basées sur des relevés et analyses scientifiquement quantifiables (analyse des particules dans l’air par exemple) pour prouver l’origine et les effets de ce que vous remarquer visuellement. Comme vous l’avez dit : Il ne s’agit pas de confondre simple et simpliste

    Allez, pour finir, une petite note positive : étant donné l’évolution du prix du pétrole, d’ici 20ans il y a de grandes chances que vous ne voyez plus autant d’avions dans le ciel.


  • babz 12 août 2008 11:21

    pour plus d’informations ,lisez ceci :


    www.chemtrails-france.com/

    c’est vrai ,les avions commerciaux laissent des trainées normales qui s’effacent tout au plus au bout de quelques minutes....mais qu’en est il des damiers,jeux de morpion et autres etoile qui voilent le ciel durant des heures et que l’on peut frequement observer ?je ne savais pas qu’il existait des routes commerciales en etoile... pourtant le montblanc est un endroit ou passent des centaines d’avions tous les jours....qui passent droit du sud au nord ou inversement...mais certains jouent au morpion etonnant non ?
    Dans mon pays du Mt Blanc,admirer un ciel limpide est devenu rare et cher...


  • Formule4 12 août 2008 13:14

    En plus de ces abominables avions, vous avez oublié les nuages, ces ordures qui se plaisent à mettre de l’humidité dans l’air en montant d’une atmosphère chaude à une atmosphère froide. Et en plus, il osent faire pleuvoir (même en Avignonie... quel culot !). Vite, prenons des mesures (des taxes donc) pour interdire les nuages.


  • Jacques Fabry Jacques Fabry 12 août 2008 16:03

    Avions, couteaux, voitures, ne sont que des objets, de la tôle qui rouille et se désagrège. Je ne suis anti aucun d’eux. L’ennui vient de l’usage qu’en font les hommes et pour les véhicules, de la quantité en marche au même moment en un même endroit.
    Le ciel naturel du Mont-Blanc a disparu courant du mois de février de cette année 2008. Si vous n’habitez pas sur place vous pouvez le vérifier en regardant par exemple une des webcams de Megeve ou des Saisies.
    J’ai prévenu en décembre 2007 les comités départementaux du tourisme des Bouches-du-Rhône, du Gard et des Savoie que l’été ne serait plus jamais comme avant.
    Alerter par avance des choses dont je suis sûr est ma seule arme car jusqu’à présent, scientifiques, associations, quotidiens, presse scientifique, GIEC, météofrance et même les professionnels directement concernés comme les apiculteurs et les guides de Chamonix ont fait la sourde oreille à mes demandes de confirmation ou infirmation de mes observations par les leurs, avec des instruments ou dans la vie de leur activité.
    Alors je continue à observer, analyser, projeter, vérifier, puis alerter avec date et attends que la nature confirme.
    Pour le moment, quoiqu’on puisse en penser, ce sont les politiques, locaux, départementaux ou nationaux qui se sont montrés les plus attentifs et constructifs. Mais le temps de réaction reste beaucoup trop lent par rapport à l’arrivée du désastre qui ravage toute la nature et va bouleverser toutes nos économies.

    Connaissez-vous l’expression "Avoir l’air aussi bête qu’une poule qui a trouvé un couteau !!!" La vie minérale, végétale ou minérale se moque pas mal des avions. Par contre elle est très sensible aux variations de la lumière et à la quantité d’eau.

    Oubliez un moment le mot avion, regardez simplement par votre fenêtre ou le pare-brise de votre voiture. Vous verrez le ciel laiteux ou zébré voire quadrillé mais aussi des centaines et des centaines d’arbres en train de mourir. Par ciel apparemment bleu repérez les cordons nuageux de plus en plus raides, bas et volumineux, leur existence semble niée par les météorologues.
    Près d’Avignon, chaque soir, de ces cordons monstreux sont dans le ciel, la foudre a frappé et les vents anarchiques ont retourné récemment des yoles.
    Les insectes cherchent refuge dans les maisons ou volent en rase-motte ou deviennent crépusculaires. Seuls les papillons, voletant à l’odorat ne semblent pas trop gênés et bien sûr les moins perturbés sont les insectes qui mangent et se reproduisent sur place comme les doryphores ou le tigre du platane.
    La pleine lune approche, jugez de la clarté de sa lumière, éclatante ou terne.
    Vraiment prenez le temps de vous rendre compte. Profitez si vous en trouvez encore de photograpier un soleil jaune, une falaise calcaire ou les neiges du éternelles rosies par le coucher du soleil...
    Lors d’un orage méfiez-vous des nuages alignés lançant au sol des éclairs simultanés, larges et presques blancs.
    Quand vous aurez vu, envoyez-moi vos témoignages et faites comme moi prévenez votre entourage, vos politiques, ou écrivez directement à notre président sur elysee.fr pour que ceux qui en ont les moyens et le devoir prennent leurs responsabilités et agissent avant que les choses ne se compliquent trop.
    Vraiment il est urgent de tous se sentir concernés.

     


    • Formule4 12 août 2008 18:19

      Cher auteur votre démarche semble sincère

      Et lorsqu’on veut démontrer une théorie on finit toujours par le faire

      Cela dit les insectes vlaient déjà très bas dans mon enfance jusqu’à ce que le DDT les fasse disparaite pour un temps

      Je continue à photographier des neiges et des soleils "purs"

      Les arbres meurent de la pollution due aux détergents qui se retrouvent dans les ruissellement (enfin c’est la dernière explication avant la votre... elle vaut ce qu’elle vaut)

      Astronome amateur, je pestais déjà contre l’atmosphère embrumé il y a plus de 20a

      J’ai toujours du mal à prendre au sérieux des "hommes" qui s’imaginent comprendre le climat voire prédire la température dans 50 ou 100 ans alors qu’il faudrait encore 1000 ans pour que "l’homme" appréhende ne serait-ce que 1% du mécanisme de l’atmosphère.

      Je ne vois par contre aucune étude du comprtement des "rejets blancs" des réacteurs d avion. Quelle est la composition de ces rejets ? Est-ce de la vapeur ? de la glace ? quel est le gaz qui se cristallise ainsi (ou se condense) ? que devient-il lorsqu’il disparait de la vue ? il se regazéifie ? il tombe ? il s’oxyde se transforme ? quelle est sa quantié, sa concentration ? quelle surface peut il engendrer et sous quelle épaisseur ? se mélange-t-il à l’air ou reste il "groupé"

      N’est ce pas simplement l’humidité de l’air naturel ? l’air étant compressé puis chauffé dans le réacteur puis renvoyé dans le ciel froid, il y aurait une augmentation du taux d’humidité dans l’air compressé et chauffé qui tout simplement se condenserait lorsque l’air se détend et se refrodit après la tuyère, rendant à César ce qui était à César


  • BlueTemplar BlueTemplar 18 août 2008 14:54

    Hmm, ça me rappelle une hypothèse assez terrifiante :
    http://www.exitmundi.nl/Runaway_greenhouse.htm

    Mais sinon, il est certain qu’il faudrait plus d’observations, de moyens, d’études... pour commencer à comprendre ce qui se passe réellement - notre planète est si complexe !


  • JONAS JONAS 1er septembre 2008 00:49

    JONAS à l’Auteur de l‘article,

    Vos observations sont parfaitement exactes, ma profession m’a permis d’être en contact confidentiel avec des scientifiques de hauts niveaux. La majorité étant au service de l’État, ils ne font jamais de déclarations publiques.

    Le transport aérien est un véritable fléau qui va achever cette civilisation en moins de 10 ans, c’est ce qui ressort de mes entretiens. Ce que vous nommez les traînées blanches, ils les appellent : CONTRAILS !

    Très sommairement, ils se transforment en moins d’une heure et en fonction des courants d’altitudes, en cirrus. Ces nuages de très haute altitude, ont un pouvoir d’opacification du ciel très médiocre, par contre, ils vaporisent littéralement tous les nuages des étages inférieurs, cumulus, stratus, etc. Ils s’opposent de ce fait aux précipitations, entraînant des modifications climatiques très importantes, hautes pressions et sécheresse. Les rayons réfléchis par les mers et les terres, sont renvoyés vers le sol par leur présence et les conséquences sont cent fois plus importantes que celles du CO2 que génèrent les réacteurs de ce type de transport.

    Ce phénomène, c’est amplifié à la suite des crises pétrolières successives. Pour économiser le kérosène, les compagnies aériennes ont fait voler leurs appareils de plus en plus haut, là où l’air se raréfie, la résistance à l’aérodynamisme étant moindre.

    Il en est de ce problème, comme de celui de l’électronucléaire, les raisons d’États les couvrent. Je ne sais pas exactement et les spécialistes pas plus que moi, quel sera le scénario final, toutefois, certain parlent d’une nouvelle mini période glacière, d’autres d’une débâcle globale des eaux, pareille à un tsunami mondial, les avis sont partagés.

    Dans les deux cas cette civilisation va disparaître et dans un avenir très proche.

    Amicalement.

     


  • Jacques Fabry Jacques Fabry 20 septembre 2008 21:44

    merci Jonas d’oser apporter vos connaissances
    j’aimerais pouvoir en parler plus avec vous
    je n’ai pas trouvé le canal pour vous contacter par mail
    si vous le voulez contactez-moi par les adresses d’ici si vous trouvez le chemin, par celles du bas de mon site www.eauseccours.com
    ou à [email protected]
    amicalement
    Jacques


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