lundi 4 janvier 2010 - par Ceri

Al Gore, ou comment faire du fric avec l’industrie du CO2

Encore une fois, je reviens sur l’affaire du réchauffement climatique. Michel-François Clérin, économiste à l’université de Chicago (qu’on ne peut accuser de visées marxistes), explique comment Goldman Sachs a mis Al Gore sur orbite en matière de réchauffisme climatique. Son film, « Une Vérité qui Dérange  », a été au départ de cette hystérie collective sur le CO2, hystérie de laquelle est née la taxe carbone, mais aussi, par exemple, le business des droits d’émettre du CO2.

En gros, pendant que le contribuable est appelé à payer, les multinationales et les spéculateurs, eux, s’empiffrent grâce à la pollution. Génial…

De fait, il y en a qui n’ont pas perdu le nord.

Toute une industrie s’est mise en place pour tirer un maximum de profits avec cette histoire de droits à émettre le CO2. Étrangement, dans les plus importantes des boîtes de conseil en spéculation et « investissement » liés aux droits de polluer ainsi que dans les boîtes de notation de ces « produits dérivés » liés au CO2, on retrouve les types qui ont conseillé aux gouvernements, à l’ONU et tout le reste de taxer ledit CO2 car il réchauffe la planète.

Un débat est de savoir si le CO2 réchauffe ou s’il est la conséquence du réchauffement. Là, on va seulement aborder quelques cas de conflits d’intérêts flagrants, à commencer par celui d’Al Gore, probablement le premier à avoir senti le filon.

Créer des grands marchés de la pollution

 

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En 2007, il a reçu, en même temps que le GIEC (groupement intergouvernemental de recherche sur le climat), le prix Nobel de la Paix pour son film et son « action » pour le climat.

Pourtant, il n’était a priori pas enclin à l’écologie : sa famille possède les plus grosses mines de zinc du Tennessee, « l’un des sites les plus polluants des Etats-Unis » qui émet plein de saletés dans les rivières. Mais, bref.

Al Gore est surtout à la tête ou dans le staff de très nombreuses boîtes qui font de l’argent sur le créneau des droits d’émission de CO2, ou bien de conseil en économie de CO2 etc. Et en tous les cas, ça lui rapporte de l’argent. Son fonds de commerce, c’est le réchauffement et le CO2.

On se rappelle que le film qu’il a défendu tambour battant dans le monde entier a déclenché une vague de paranoïa totale concernant le climat, alors que les méthodes scientifiques restent aléatoires et qu’il y a une importante marge d’erreur dans toutes les prévisions concernant le climat. Il a bénéficié d’une promotion et d‘une bienveillance extraordinaires, car finalement pas mal de monde avait compris qu’en surfant sur la vague, les espèces sonnantes et trébuchantes ne tarderaient pas à tomber.

Ledit film a été financé notamment par Jeffrey Skoll, l’ex patron d’EBay1], et par le fonds d’investissement londonien dirigé par Al Gore « Generation Investment Management » (GIM). Cette boîte, GIM, a été créée en 2004 par l’ex directeur de Goldman Sachs Asset Management (dédié à la spéculation), David Bloom, qui est actuellement n°2 de GIM. Mais d’autres de Goldman Sachs ont participé à sa création, comme Mark Ferguson et Peter Harris, ou encore Henri Paulson, qui fut responsable du « plan de sauvetage » de l’économie US et vient lui aussi de Goldman Sachs. Ensemble, ils ont trouvé une idée géniale : faire du fric grâce à la pollution2].

 

al_gore_winner_of_everythingOfficiellement, le rôle du GIM est d’« d’acheter des sociétés de grande qualité à un prix attrayant permettant d’obtenir un retour sur investissement à long terme supérieur à la moyenne. La recherche en durabilité menée par ses équipes joue un rôle important dans l’évaluation d’une entreprise et de son équipe dirigeante ainsi que de ses niveaux de valorisation ».

Et, depuis qu’elle s’intéressait au CO2 jusqu’à sa faillite, c’est Lehman Brothers qui était la banque de cette boîte. D’ailleurs, le consultant climat de Lehmann est James Hansen, un ancien de la NASA qui était aussi président du conseil d’administration de la fondation de Gore.

En 2007, Generation Investment Mangement s’est associée avec Lombard Odier Darier Hentsch, la plus ancienne maison de banquiers privés de Genève, ‘inventeuse’ des fonds de pension en 1919, qui a 179 milliards d’actifs sous gestion, et est reconnu comme spécialiste de la gestion de patrimoine, c’est-à-dire de la spéculation et des paradis fiscaux. Le but ? Investir dans le « développement durable ».

GIM a aussi investi dans CAMCO, une boîte dont elle détient un peu moins de 10%, qui conseille la Commission européenne, mais aussi la Banque Mondiale, British petroleum ou land Rover en matière de gestion des droits carbone.

Dans les faits, il s’agit ni plus moins que d’une officine de lobbying et de spéculation, utilisant l’argument du développement durable pour spéculer sur le CO2. Car, ces gens déclarent qu’on peut avoir un « capitalisme soutenable » ! C’est un peu l’ « économie verte » de sarkoléon…

Aujourd’hui, Al Gore se vante de conseiller le gouvernement anglais en matière de réchauffement. Avant son film, au nom de la lutte pour le climat, Gore a mis en place un marché des droits de pollution au CO2. On (enfin, surtout les anglais) a conçu le système des « droits de CO2 », et immédiatement après on a créé le « marché » des droits de CO2, sur lequel les multinationales et les Etats s’échangent des droits à polluer. Autrement dit, les multinationales et les banques ont encore réussi à spéculer, sur le CO2 cette fois.

En Angleterre, David Miliband, ministre de l’Environnement longtemps pressenti pour devenir « ministre des Affaires étrangères » de l’Europe, a expliqué qu’il voulait créer un système permettant de vendre des droits d’émission de CO2 entre les différents secteurs économiques nationaux et internationaux.

De son côté, juste avant son film, Gore a mis en place le système des droits de CO2 ainsi que le système d’échange de ces droits de CO2. Il s’agit à la base de l’équivalent de 100 milliards de dollars, qu’on peut revendre à l’infini. En Europe, depuis 2005, c’est l’European Union Emission Trading Scheme (système européen d’échanges de quotas) qui gère ce système. 60% du volume de CO2 échangé dans le monde y transite.

Les émetteurs de CO2 doivent signaler combien ils ont émis sur une période donnée et ils reçoivent un droit d’émettre rechauffementdu CO2 en fonction de cela. Aujourd’hui, acheteurs et vendeurs de droits à polluer peuvent vendre et acheter via ce marché. Plus de 11.000 entreprises européennes responsables d’au moins la moitié des émissions de CO2 européennes sont dans le système.

Et il ne s’agit pas que de rentrées d’argent accessoires : entre 2007 et 2008, ce sont 86 milliards d’euros de transactions qui ont été réalisées sur ce marché. Mais avec la crise, le prix de la tonne de CO2 a chuté ; passant de 30 à 8 euros la tonne, pour revenir aujourd’hui à 12 euros/t. Un prix si faible qu’il n’est absolument pas contraignant pour les industries polluantes. La planète attendra que la crise soit passée…

Officiellement, l’Europe a choisi ce système pour diminuer sa production de CO2 de 8%, mais surtout en ne perdant pas un euro. Evidemment, tous les « réchauffistes » applaudissent des deux mains devant un truc aussi astucieux qui permet de se donner bonne conscience en faisant du fric sur la pollution. Car du coup, il est plus rentable de spéculer que de diminuer cette vilaine pollution (qui reste à définir, du moins en partie)3].

Accessoirement, le système permet aux multinationales de ne pas payer de TVA (5 milliards passés à la trappe depuis mi 2008)4]. Ce n’est pas compliqué : une boîte basée en France achète des droits de polluer à l’étranger, étant ainsi exonérée de TVA, avant de les revendre à des entreprises Françaises mais cette fois avec la TVA. Il reste à empocher le total sans rien déclarer au fisc, et on a une belle plus value en polluant autant si ce n’est plus.

Au niveau international, le marché principal pour ces échanges c’est l’InterContinental Exchange (ICE) crée en 2000 par des banques internationales comme Goldman Sachs qui en est le deuxième actionnaire, mais aussi de pétrolières comme Shell ou BP.

L’ICE contrôle de nombreux marchés des droits CO2, comme l’European Climate Exchange5] (ECX), le London Climate Exchange ou le Chicago Climate Exchange (CCX), première bourse de CO2 créée en 2003 par Al Gore et Maurice Strong6], dont l’un des plus gros actionnaires est Goldman Sachs, et dont les statuts ont été rédigés par Obama, alors avocat à Chicago. Des boîtes comme Ford, Motorola, Baxter, STMicroelectronics, Electric Power etc. ont aussi contribué à la mise en place de ce marché à Chicago, qui a servi de plate-forme pour les Etats-Unis.

Mais officiellement, c’était l’idée de Bush et Paulson.

Enfin, bref : sur tous ces marchés, qui appartiennent à des actionnaires privés, on invente des produits spéculatifs de plus en plus complexes et risqués (ça va ensemble), un peu comme on a fait avec les subprime, CDS etc.

 

Des premiers pas au big business

Richard Sandor, l’un des fondateurs de l’ICE, a « inventé » l’échange de droits CO2, et a été recruté par Gore et Strong pour gérer le CCX7]. Le fric est venu en partie de l’ONU, en partie du GIM de Gore, mais aussi de la Joyce Foundation à laquelle appartenait Obama. A la direction du CCX, on trouve également, en son nom propre, le président du GIEC, qui est le chantre du réchauffisme.

Dans la collection des bourses de CO2, on a encore Blue Next, qui est une filiale d’Euronext –New York Stock Exchange et de la Caisse des Dépôts et Consignations, ce qui la rend plus « solide », ou encore Chicago Climate Futures Exchange (CCFE), qui est passé sous la coupe du CCX, lui-même sous la coupe de l’ICE. On peut encore ajouter que Goldman Sachs possède 10% du CCX, et GIM, la boîte d’Al Gore, encore 10%.

Al Gore a commencé dans l’écologie, dit-il, en 1976 quand il a été élu au Congrès « grâce à (sa) vision de l’environnement », puis en 1992 il a mené la délégation du Sénat US au sommet de Rio sur le climat. Il le dit lui-même : il a travaillé « de manière proche avec le monde des affaires » et a « aidé à négocier le traité de Kyoto ».

C’est le début de la vague écolo, qui démarre en 1987 quand sort le « rapport Bruntland » commandé par l’ONU et auquel Maurice Strong a grandement contribué. Un des aspects intéressants est que pour une fois, on a parlé de préservation des espèces, d’écosystèmes, de déchets toxiques, de cultures vivrières etc., ce qui a été complètement mis de côté aujourd’hui pour évoquer uniquement le CO2. Mais, le rapport insiste beaucoup sur l’effet de serre.

Il fut assez alarmiste pour mettre en branle la machine (à moins que ce ne soit la machine, qui l’ait mis en branle). Le Programme des nations Unies pour l’Environnement de Strong est renforcé et doté de 100 millions de dollars pour 5 ans.

 

Peu à peu, d’abord sous les auspices de Strong puis grâce à l’énergie de tous les Gore et autres, l’argent mis sur la table pour l’écologie va être capté par des « boîtes vertes » et cabinets de lobbying, conseil ou placement en droits de CO2.

 

L’INCR (Investor Network on Climate Risk), par exemple, est une sorte de groupement de boîtes dites « vertes » et de Le_r_chauffement_climatiquefonds spéculatifs (du genre AIG, le GIM de Gore, l’église évangélique luthérienne d’Amérique, l’église presbytérienne…), gérée par un conseil d’administration où on retrouve des pontes de la finance ainsi que de nombreux fonds de pension…

L’INCR est dirigé par des gros poissons de la banque, comme Morgan Stanley, ou des fondations comme la fondation Heinz (du nom de la famille de la femme de John Kerry). L’INCR a été créé en 2003 et est chapeautée par le CERES, un lobbie et fonds d’investissement qui regroupe lui aussi investisseurs et groupuscules environnementalistes. Dans le staff, on retrouve encore des évangéliques, comme Vidette Bullock de l’Eglise Méthodiste Unie.

L’INCR a pour but essentiel de capter des subventions d’Etat pour les entreprises « vertes » qui en font partie, ce qui est une manne considérable en ces temps réchauffistes. En plein été 2008, alors que les faillites commençaient aux Etats-Unis, l’INCR écrit aux chefs de la majorité et de l’opposition au Sénat afin qu’ils prennent conscience du fait qu’il faut continuer à « investir et à produire des crédits taxables » histoire que le business continue à bien se porter. Car, précise le courrier, « on risque de perdre plus de 116.000 emplois et 19 milliards de dollars d’investissement en 2009 rien que dans l’industrie des énergies solaire et éolienne  ». Mais ce n’est là qu’une tentative d’influence et de pression parmi tant d’autres, puisque l’INCR est en fait en première ligne pour défendre la cause de l’ « économie verte ».

En dehors de cela, Gore est aussi « partenaire » de Kleiner Perkins Canfield & Byers (KPCB), une des plus grosses boîtes de capital risque (de fonds spéculatifs), qui n’hésite pas à mener un lobbying actif auprès des élus pour qu’ils fassent monter le prix de la tonne de CO2 d’une manière ou d’une autre. KPCB investit également des centaines de millions de dollars dans les « entreprises vertes  », si possible de type start-up, en espérant bien sûr un retour sur investissement. Et GIM a conclu une « alliance » avec KPCB pour « accélérer » le processus afin de résoudre le problème du climat, c’est-à-dire financer les « entreprises vertes »...

Alors qu’il a quitté en 2000 la vice présidence avec moins de 5 millions de dollars de patrimoine8], Gore a encore investi 35 millions de dollars dans Capricorne Investment Group, un fonds spéculatif dont l’autre fondateur est Jeffrey Skoll qui avait produit son film. Un des clients de Capricorne, évidemment, est la fondation Skoll. Et dans le staff on retrouve des gens de Goldman Sachs, comme Stephen George, le chef des investissements.

Aujourd’hui, grâce au CO2, Gore affiche jusqu’à 100 millions de dollars sur ses comptes en banque. Du coup, il a créé sa fondation, pour réinvestir un peu de cet argent. C’est l’Alliance for Climate Protection et qui a des partenaires aussi variés que le Réseau Environnemental Evangélique ou le réseau d’Action US pour le Climat qui regroupe 400 ONG.

 

Hypnotise___Cartoon_2yns56aMais, il serait injuste de parler seulement de Gore, car tout un tas de rapaces ont senti la viande avec cette histoire de CO2. Et pour certains, comme Gore, ils sont les premiers à crier au réchauffement et à la taxe carbone qui fait tellement consensus. Et pour cause : ces types ont occupé des fonctions-clé auprès des gouvernements, ou comme Gore y ont participé, ce qui leur a permis de diffuser leur propagande réchauffiste.

Le cas de Nicholas Stern, ex chef économiste à la Banque Mondiale et prof à la London School of Economics, qui a écrit en 2006 pour le gouvernement anglais « La Revue Stern sur l’économie du réchauffement climatique », évidemment alarmiste, est révélateur. Après sa mission de conseiller pour le gouvernement anglais, il a pris la tête, comme Gore, d’une boîte de conseil en spéculation sur le CO2, IDEA global. Du coup, pour faire monter les cours de la tonne de CO2, ces messieurs conseillent aux gouvernements de diminuer les émissions, en se basant sur des éléments plus ou moins sérieux.

Stern a par exemple conseillé aux Etats-Unis, en avril 2008, de baisser ses émissions de 90% pour 2050. Accessoirement, IDEAglobal se vante carrément de « fournir de l’information » mais surtout d’influencer les investisseurs-clé, les commerciaux et les « policy makers », expression floue qui désigne autant les bureaucrates que les élus, et ce dans le monde entier.

D’ailleurs, le Trésor US, la banque Natexis, Bank of America et d’autres expliquent qu’ils font totalement confiance aux « analyses » très pertinentes d’IDEAglobal.

On a aussi, par exemple, Ian Johnson, conseiller de l’UNFCCC (Conférence des Nations Unies sur le changement climatique), qui est aussi le directeur d’une agence de notation et de conseil en matière de « finance du carbone », IDEAcarbon. Lui aussi est passé par la banque Mondiale.

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Je conclus en m’interrogeant sur la présence de groupes évangéliques dans nombre de ces boites de spéculation et leur implication dans la vague écolo, mais aussi sur l’avenir d’un tel système.
Si les droits de CO2 augmentent indéfiniment, comme c’est probable, et qu’on continue à se développer à travers le monde, on sera confronté à une impossibilité pour certains de vivre normalement puisqu’ils ne consommeront pas écolo et seront surtaxés, ce qui les appauvrira encore. Dans l’autre sens, certains vont encore canaliser une grande partie de l’argent en taxant les autres et en spéculant. Le problème, c’est qu’on sait parfaitement jusqu’où peut aller la spéculation.

Bientôt la taxe sur l’air qu’on respire ?

Enfin, et pour terminer, on ne sait toujours pas si le CO2 réchauffe la terre, ni si l’homme est à l’origine de l’augmentation dudit CO2.

Quelques infos au sujet des doutes sur le lien entre CO2 et réchauffement, par ici, par là
Sur le lobbying réchauffiste

 


 

[1] Et qui a aussi créé la Fondation Skoll qui s’occupe des « menaces urgentes », essentiellement en matière d’environnement, et qui est dotée de 100 millions de dollars.

[2] On peut noter au passage qu’un des effets pervers de cette pseudo taxation du CO2 est la délocalisation des industries émettrices de CO2 vers les pays moins développés, qui ont davantage de droits à en émettre que nous. Les bureaucrates européens et les lobbies desdites entreprises ont ainsi établi une liste de 164 secteurs industriels susceptibles de délocaliser pour les exempter de taxe.

[3] C’est ce qu’a prouvé Arcelor Mittal, qui en 2008 a réalisé une belle plus value : il a réussi à obtenir le droit d’acheter plus de 85 millions de tonnes de CO2 à émettre mais n’en a émis « que » 64,7 millions. Du coup, ça faisait 20 millions de tonnes à revendre, avec une plus value de 1 milliard au passage. Mais Mittal a précisé qu’il allait les garder, et on sait tous ce que vaut sa parole.

[4] En principe, les crédits carbone sont soumis à la TVA.

[5] Lancé en 2005 par le Chicago Climate Exchange de Gore, l’ECX gère aujourd’hui le marché européen (plus d’un million de tonnes y sont échangées chaque jour).

[6] Maurice Strong était numéro 2 de l’ONU sous Kofi Annan, puis a été le président du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Mais, il a commencé sa carrière dans le pétrole et a dirigé Pétro canada ou Dome petroleum, des entreprises de gaz et/ou pétrole, il a aussi co fondé le GIEC en 1998 et a été secrétaire général de la conférence de Rio en 1992. Il a été viré de l’ONU en 2005 parce qu’il avait trempé dans un des nombreux détournements qu’a permis la fumeuse opération « pétrole contre nourriture » contre l’Irak dans les années 90 (il aurait touché près d’un million de dollars pour que l’ONU laisse Saddam tranquille et couvrir quelques magouilles liées au « boycott »).

[7] Cependant, la légende veut que ce soit Sandor qui l’ait fondée. Il a même reçu un prix pour ça en 2002 par le Time Magazine.

[8] En fait 2 millions de dollars en banque et une villa familiale.

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18 réactions


  • tvargentine.com lerma 4 janvier 2010 10:45

    Une excellente analyse d’une nouvelle religion qui allie le bizness et la nouvelle religion idéologique :l’’écologisme

    Encore bravo

    http://www.tvargentine.com


  • plancherDesVaches 4 janvier 2010 10:51

    Excellent article.

    Et comme le dit Lerma juste au-dessus : la course au profit tue joyeusement la planète.


  • sisyphe sisyphe 4 janvier 2010 11:10

    Ok, ok ; Al Gore et ses magouilles, lobbying réchauffiste, etc....

    Et si on parlait du lobbying anti-réchauffement, et de ceux à qui profite l’échec de Copenhague ?

    A ce sujet, cet excellent article, qui, c’est bizarre, a rencontré bien peu d’écho, sur ce site où les lobbyistes anti-réchauffement se sont déchainés, et continuent à se faire les porte-parole de tous ceux à qui le status quo profite...

    Histoire d’entendre différents sons de cloche, quoi....


    • Lennybarr 4 janvier 2010 15:05

      A vrai dire nous profitons tous de l’échec de Copenhague et c’est tant mieux !!

      Ce sommet intergouvernementale ne poursuivait aucun objectif louable ou salutaire : des types qui essaient de convaincre d’autres types de mettre en place un système histoire de se faire toujours plus de blé, perso je vois pas trop où est l’intérêt de monsieur tout le monde ou celui de la planète.

      Peut importe que les thèses anti-réchauffement servent les intérêts d’une autre partie des industriels. Ici la seule chose qui était en jeux c’était l’imposition d’une nouvelle taxe et certainement pas de résoudre la pollution atmosphérique, loin de là. Le bord des pro-réchauffement tente de réaliser le consensus histoire de faire accepter l’idée d’une taxe, tandis que l’autre, le bord anti-réchauffement s’emploie à faire échouer l’avènement de cette énième taxe.

      On nous prends déjà suffisamment pour des vaches à lait au quotidien alors que l’échec de Copenhague profite à certain industriel "ça m’en touche une sans faire bouger l’autre".
      Al Gore, Goldman Sachs and Co. sont les ennemis des peuples et ils se sont mis à dos une partie du monde industriels ... l’ennemi de mon ennemi et mon ami, au moins sur cette question, au moins pour cette bataille.


    • sisyphe sisyphe 4 janvier 2010 16:11

      Agiter l’épouvantail d’une taxe, pour justifier la victoire de tous les lobbies pétroliers est une bêtise et une désinformation.

      Le concept de la taxe n’était prévu, pour le moment, qu’en France.

      En revanche, l’histoire des droits à polluer est une fumisterie totale, et le status quo ne profite, on l’a vu, qu’aux industriels professionnels de la pollution (pétroliers, chimistes et autres), u détriment des habitants de la planète, et, SURTOUT, des pays les plus défavorisés, qui vont en payer le prix de leur niveau de vie, voire de leur vie même.

      Une énorme dégueulasserie appuyée par les plus gros pollueurs (USA, Chine), dont tous ceux qui se font l’écho des thèses anti-réchauffement se font les imbéciles utiles.

      Al Gore a bon dos...


    • Ceri Ceri 4 janvier 2010 20:11

      je suis parfaitement d’accord pour dire que contester la théorie réchauffiste sert aussi les intéret de certaines multinationales, par exemple.

      Mais justement, si on veut vraiment parler d’écologie, il faut reprendre le débat à zéro.
      Aujourd’hui l’histoire du CO2, plutot foireuse, sert à occulter la pollution en général : on ne parle plus de biodiversité, de préservation des écosystèmes, de déchets toxiques, de pollution des sols etc.

      L’écologie, pour ces gens là, se résume à la question du CO2 qui serait créé par l’homme et qui réchaufferait la terre. Soit. Mais, et les autres pollutions ? Qu’opn fait-on ?

      Et que dire du business sur le CO2 crée par ceux qui ont lancé cette super théorie.

      Enfin, mais je ne suis pas scientifique, j’ai tendance à écouter aussi les arguments qui contestent la théorie réchauffiste (CO2 = réchauffement), qui sont plutot censés.
      D’un autre coté, les bidonnages des tenants du réchauffisme commencent à être un peu voyants.


  • toubab 4 janvier 2010 13:30

    Est ce que le siècle des lumières c’est polluant ?
    Ce qui est sûr c’est que beaucoup de ses « héritiers » lisent la planète sur le mur du fond de la caverne.
    En Afrique, nous n’avons pas pu polluer avec la « machine à vapeur »,pas plus avec la Locomotive à charbon,pas plus avec celle au Gazoil,nous espérions avoir l’éléctricité mais la quasité totalité de notre Continent en est dépourvu.
    Alors si je comprends,l’éléctricité fait réchauffer la planète donc les Ecolos qui se penchent sur notre berceau vont nous interdire ce moyen car eux seuls y ont droit ?
    Donc ceux qui menacent la planète (Chine,Inde, Asie,Amérique du Sud, Afrique....méritent une bonne croisade civilisatrice ?.
    Peut être aussi serons nous parqués dans des Zoo et filmés par Hulot du haut de son hélicoptère ......Quelle escroquerie !


    • joletaxi 4 janvier 2010 15:12

      J’ai consulté par curiosité vos 2 liens.

      Avant d’insulter l’auteur,sûr de votre omnisciences,et de vos certitudes prétentieuses, vous feriez bien d’un peu creuser les sujet.

    • Ceri Ceri 4 janvier 2010 20:14

      déjà, je ne suis pas un homme, ca commence à bien faire que ces messieurs se croient toujours entre eux. Mais, bref.

      cet article énumère des faits.
      Je n’aborde pas le fond de la question du réchauffement, je détaille la machinerie de l’industrie du CO2 qui a été mise en place par Gore et ses copains.

      Et faites attention à ne pas vous mordre la langue, vous pourriez vous empoisonner


    • Ceri Ceri 4 janvier 2010 21:19

      désolée ! je répondais à Waldganger !


  • geo63 4 janvier 2010 16:54

    le gaz carbonique s’écrit ainsi : !!!!

    CO2


    • geo63 4 janvier 2010 16:59

      j"ai essayé de faire du copier-coller à partir de word mais ces signes bizarroîdes sont apparus et le 2 en indice a disparu. Car il est en indice.


  • ChatquiChouine ChatquiChouine 5 janvier 2010 01:05

    Notre carbone qui est aux cieux,
    Que votre émission soit tarifée, et votre quantité règlementée,
    Que je puisse vous échanger, comme la terre et bientôt le ciel
    Donnez-moi Oh carbone mon impôt quotidien,
    Pardonnez à mon yacht d’en avoir rejeté comme je pardonne au miséreux de vous avoir ignoré
    Et laissez-moi s’il vous plaît succomber à la tentation
    Des espèces sonnantes et trébuchantes
    Ainsi soit-il

    Envoi !


  • Pierre Boisjoli Pierre Boisjoli 5 janvier 2010 03:02

    Merci Ceri pour ce bon témoignage, mais le fait que Al Gore ait une parenté propriétaire d’une mine au Tennessee n’en fait pas un homme malhonnête pour autant. Toutes les valeurs scientifiques s’accordent pour dire que les dix dernières années ont été les plus chaudes depuis que l’on tient ces statistiques, Allez sous une serre et vous verrez que la chaleur y est torride.
    Je défendrai toujours Al Gore malgré qu’il se soit empli les poches avec son film car son film montre une réalité qui dérange. La taxe du carbone est l’idée d’économistes brillants qui s’attaquent à la racine du mal en favorisant les entreprises les plus performantes et il n’y a aucun mal à cet égard. C’est domestiquer un lion sauvage, le capitalisme pour qu’il produise mieux et plus efficacement.
    Il y a de la jalousie dans cette attaque contre Al Gore qui a bien réussi là où ses prédécesseurs ont échoué. Il est certain que ses amis bien placés ont rendu le succès possible, mais que voulez- vous, nous vivons dans un monde capitaliste qui nous dit toujours au plus fort la poche et c’est dit de la part d’un économiste profondément marxiste.
    Pierre Boisjoli
    le conseiller divin
    le seigneur des seigneurs
    le roi des rois
    le prince de la paix


  • Parrison Parrison 7 janvier 2010 11:10
    Dans le même ordre d’idée.... réponse postée au sujet d’un autre article sur AV... toute ressemblance avec ce qui se passe en France n’est absolument pas fortuite....

    Salutations.

    « De tout temps la créativité est venue au secours des situations de crise, dans ce sens elles ont du bon car elles déclenchent des phénomènes de survie jusque là impensables. L’instinct de conservation fait que l’homme développe des trésors d’ingéniosité insoupçonnés encore la veille.

    Cette crise climatique, qu’elle soit réelle ou, plus probablement, récupérée à des fins de renouvellement d’une économie vieillissante, ou utilisée comme prétexte pour entraver, ralentir, voire stopper le développement de pays jusqu’alors inoffensifs par leur pauvreté, mais représent à présent une véritable menace pour le monde industrialisé aux économies vieillotes, aux populations qui stagnent, qui vieillissent, cette crise climatique donc, est trèsdéstabilisante car c’est tout un système économique qui s’écroule, un mode de vie dont l’absurdité est mise en lumière. Nous assistons donc à un branle bas de combat, un déploiement d’énergie formidable pour trouver LA solution. 

    Dans ce sens, je ne peux que saluer le travail acharné des écolos de la première heure qui ont fait un travail de titan patiemment mais efficace dont nous voyons aujourd’hui les conséquences. 
    Je ne suis pas écolo au sens pur et dur, en réalité, je le suis de moins en moins (en paroles mais pas en actes je vous rassure) car ils me pompent littéralement l’air.... à vouloir trop en faire, trop en dire on finit par bredouiller, radoter et plus personne n’y comprend plus rien.... C’est malheureusement ce qui arrive et tout le monde gesticule et se tape dessus.... C’est au final une comédie assez burlesque que nous ont concoctée nos petits écolos de la dernière heure mais sans connaître leur texte.... !!!

    C’était d’autant amusant que ces gens se prenaient tellement au sérieux, assenaient des vérités sorties de dessous le sabot d’un âne alors que les scientifiques eux-mêmes n’auraient jamais osé être aussi affirmatifs... mais bon... ce fut un moment de pur plaisir que de les voir se prendre pour des »sachants" plus sachants que les sachants eux-mêmes.... bon OK, il y allait de leur tiroir-caisse, c’est compréhensible qu’ils y mettent de l’ardeur... !
    C’était amusant.... !!!! aujourd’hui ça l’est beaucoup moins car on vient m’extorquer de l’argent en s’appuyant sur les dires de ces quelques urluberlus qui n’en savent pas beaucoup plus que ma concierge en matière de changement climatique... alors, je ne ris plus, mais alors plus du tout....

    Prenons la taxe carbone.... La France est le seul pays à en avoir eu l’idée.... alors, que c’est, parmi tous les pays européens, le seul, après la Suède, dont les émissions de CO2 sont les plus faibles.... voici le lien http://www.econologie.com/europe-emissions-de-co2-par-pays-et-par-kwh-electrique-articles-3722.html
    pourquoi donc la France mais pas les autres pays... ?
    N’avons nous pas l’impression ici d’être abusés par des opportunistes, des malhonnêtes, n’est-ce pas faire insulte à notre intelligence.... ?
     
    Ceci ne donne-t-il pas légitimité à douter de la théorie sur le climat dans son ensemble, ceci n’est-il pas la révélation d’une supercherie ? pour moi c’est lévidence même... ! Mettons en pratique les moyens pour arrêter de polluer, ils sont à notre portée, les taxes qu’on veut nous faire payer sont des impôts tout simplement bien que notre président en campagne, avait fait son cheval de bataille la diminution des impôts... ! Serait-on en train de se renier... ? " 


  • Francky la Hache Francky la Hache 10 janvier 2010 23:34

    Excellent article, que je lis un peu trop tard.

    Espérons que nous pourrons agir « pas trop tard »,
    ou bien, en mode pessimiste, en les laissant faire « le plus tard » possible ;

    en effet, le taux de testostérone est en chute libre, il n’en reste qu’en gwadloup


  • Charles Martel Charles Martel 11 janvier 2010 08:58

    voilà qui remet les choses en place concernant la prétendue écologie de certains financiers. merci à l’auteur.


  • Christoff_M Christoff_M 24 janvier 2010 05:38

    Goldman Sachs, Al gore cela vaut bien un bon film d’horreur, ceci montre comment certains se gavent sous prétexte de lutte pour la planète...

    les spéculateurs et les menteurs, quine sont que des sbires des mondialistes, sont betes, mais ont une imagination et une ruse démoniaque pour nous faire croire qu’ils travaillent dans l’interet du peuple ou de la planète...

    Or les inventeurs de la spéculation verte n’ont qu’un but, remplir leurs poches et profiter de la naiveté des gens pour se faire financer des projets fantoches, pompes à fric dissimulées en bio, vert, équitable, et Dieu sait si les collègues rusés de Séguéla ont de l’imagination pour faire avaler des couleuvres...

    A l’image de Madame Lagarde, pour qui une prime de 450 000 euros n’est rien !! on n’ose imaginer ce que tous ces escrocs et usurpateurs gagnent, dans un pays qu’on nous présente en « crise » ou ou les « caisses sont vides »... pas pour ceux qui se servent directement dans l’argent des français...

    l’article souligne le même problème aux states, et Obama amplifiera le problème puisqu’il n’est qu’un fantoche soumis, comme sarkozy, aux forces de la mafia des financiers mondiaux !!


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