mercredi 8 juin 2011 - par Elodie Terlon

Belo Monte : Le barrage qui met fin à la forêt Amazonienne

On savait la forêt amazonienne en danger, mais le pire reste à venir. Le projet de construction du barrage hydroélectrique de Belo Monte sur la rivière de Xingu a été finalement adopté le 1er juin, par l'agence environnementale brésilienne IBAMA. Au grand dam de Raoni Metuktire (chef de la tribu des Kayapos), d'Amnesty International qui clame le respect des peuples autochtones auprès du gouvernement brésilien et de Nicolas Hulot, candidat aux primaires de l'écologie.

Malgré les innombrables campagnes de sensibilisation sur la déforestation via tous les supports et médias possibles : chansons, documentaires, films en 3D, bandes dessinées, pétitions, le gouvernement brésilien reste sourd aux réclamations des habitants de l'Amazonie.

Avec la construction du barrage de Belo Monte, ce n'est pas moins de 1500 km² de forêts qui vont être détruits (sur près 6 millions de km² au total avant la déforestation). Sachant que les peuples indigènes dont les indiens Kayapos (au total près de 7000), se nourrissent essentiellement de la chasse et de la pêche. De plus la forêt amazonienne regorge de plantes médicinales immunisantes dont ils se servent pour se soigner sans avoir à se rendre en ville. Entre mars et avril dernier, 593 km² supplémentaire de forêts ont été détruit. Les poissons vont eux aussi disparaitre de la rivière de Xingu une fois le barrage construit, et les autres espèces animales continuer d'être menacées. 20 000 à 40 000 indiens seront contraints d'ici 2014-2015 de quitter leurs habitats et de se nourrir ailleurs.

D'une puissance de 11 233 mégawatts, le barrage de Belo Monte sera le troisième plus grand barrage du monde avec celui des Trois Gorges en Chine et celui d'Itaipu entre le Brésil et le Paraguay. D'un montant de plus de 11 milliards de dollars, sa construction va permettre d'approvisionner 23 millions d'habitants en électricité. Un enjeu crucial pour le Brésil, selon le gouvernement, car les besoins énergétiques du pays devraient être multipliés par 2,5 d'ici 2030.

D'autant que ce barrage va également créer 18 000 emplois directs et 80 000 emplois indirects, sur une population de près de 200 millions d'habitants au Brésil. Ce qui n'est pas négligeable pour un pays qui est en plein développement. En tant que quatrième plus grand émetteur de gaz à effet de serre, le Brésil tient un rôle important dans le développement durable. Il est le cinquième producteur mondial d'énergies renouvelables. Il utilise ces énergies à 46% et le pétrole, le gaz naturel et le charbon minéral à hauteur de 52%. Tout comme le secteur agricole, le secteur énergétique est tout aussi capital pour la prospérité économique du Brésil. D'où l'importance de construire un barrage hydroélectrique comme celui de Belo Monte.

Seulement, l'énergie à tout prix au détriment de l’environnement est-ce vraiment si rentable ? Parlerons-nous encore d'économie lorsque la forêt amazonienne n'existera plus et que la mondialisation aura fini d'épuiser la plus grande source de richesse du Brésil. Voici l'exemple d'un échec de plus sur le grand livre des défis de la conscience humaine.



62 réactions


  • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2011 10:15

    Tristesse et dévastation...
    Les fous sont au pouvoir.
    Fous de pouvoir, fous de fric...
    Fous de progrès qui ne mène nulle part.

    Et leurs esclaves sont aussi fous qu’eux...
    Puisqu’ils acceptent, tout en mettant au monde des enfants qui n’auront plus de monde.


    • le poulpe entartré 8 juin 2011 11:53

      Bonjour Ariane,

      C’est bien vu. Le poumon de la terre va avoir sa métastase, infligée par la mégalomanie des dirigeants brésiliens. La population est déjà dans une précarité immense. Devrait elle augmenter en nombre et dans l’affirmative pour quelle vie ? La misère générale ? Qui achètera ce courant électrique ? Les habitants ou l’industrie ? Qui finalement en retirera les bénéfices les plus importants ? Il est fort probable que ce soit l’amérique du nord pour réduire l’importance de la Chine en terme de fournisseur. Et il y a des économistes qui prétendent que les marchés s’auto-régulent et pourvoient au mieux les demandes. Une belle fumisterie que le Brésil et la terre entière va payer en cyclone, tempêtes, sécheresse et donc : famine, flambées des prix, centaines de millier de mort. Ces gouvernants sont des dingues.


    • drlapiano 8 juin 2011 11:57

      Au fond Ariane, à vous lire on comprend que le grand ennemi c’est l’homme. Que dites vous d’autre que « tuons les tous » ou (en peu moin dur) « empéchons ces rats, ces esclaves de lapiner ».

      Non, je force un peu le trait, et j’oublie que VOUS Ariane vous êtes bonne.

      Mais ils sont là, en grand nombre, en très grand nombre et ils veulent comme beaucoup de pauvres du mieux être : comment on fait ?

      Bien sur ils seraient infiniment plus heureux s’ils se contentaient de vivre la vie simple et riche des indiens kayapos !

      Devant ces vastes et difficiles interrogation, j’avoue ne pas percevoir la pertinence de ce « fou de pouvoir et fou de fric ... » ... votre exaltation ?


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 8 juin 2011 12:45

      J’en connais UNE qui va finir religieuse : chasteté, pauvreté, obéissance et rejet du monde !

      Faudra changer la photo hein !

      Après soeur sourire, on aura soeur ouin ouin.

       smiley smiley smiley




    • dawedOo 8 juin 2011 13:11

      Les populations indigènes de Guyane, en « France » sont également confrontées à l’expansion de « l’homme moderne ».

      Pollution des courts d’eau par le mercure utilisé pour « l’orpillage », multipliant les malformations à la naissance, difficile de faire une évaluation précise , les traditions face au besoin de survie dans la foret, font qu’ils sont généralement tués à la naissance, mais ne le déclare pas sachant que la loi française l’interdit. En plus des conflits, vols, menaces de ces mêmes « orpilleurs » armés.

      Les autorités Française ont mis des légionnaires en poste pour les protéger, mais c’est un très vaste territoire.

      Aussi l’ouverture d’une transamazonienne est-ouest « RN2 » qui coupe la Guyane sur 80 km (Axe Cayenne - Brésil) et qui parcelle leur territoire.

      « Grace » aux GPS, Quads et autres inventions de « l’homme moderne » les incursions « touristiques » s’avancent chaque fois plus dans une forêt autrefois difficile d’accès pour « dénicher l’indigène ».

      Plus qu’un passage obligatoire pour la sortie de la pauvreté de millions de personnes, ces peuples, sont surtout victimes de l’avidité sans limite d’un homme « moderne » tellement materialiste, qu’il a perdu tout bon-sens et toute humanité.

      Bientôt ils rejoindront des bidon-villes et deviendrons des pauvres et alors il faudra raser d’autres forêts pour les rendre moins pauvres.


    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2011 14:56

      @Driapiano et parkway :
      Vous êtes mal réveillés ce matin ?
      C’est tellement clair ce que j’écris : vouloir créer des sources d’énergie destructrices , c’est de la folie. Il y en a d’autres qui ne le sont pas.
      OK ?
      Et ceux, qui ne disent pas à ces lobbys qu’il y a mieux à faire sont également fous, car il signent la fin de tt vie.

      Même pas la peine de signer soeur Thérésa !!

      ils vont faire les mêmes conneries qu’au Japon ,les Brésiliens ? je suppose que vous savez que l’armada US des grosse boîtes règne là-bas en maître !
      ces fameux BRICS qui sont en fait des succursales US. Il faut le dire ça aussi.


    • drlapiano 9 juin 2011 12:16

      Ariane c’est vraiment dommage car je pense que vous êtes quelqu’un de bien.
      Comment alors pouvez-vous laisser s’exhaler de vous cette ... je n’ose dire ... « pensé » ... toute faite d’aigreur, de théorie du complot, de désignation du bouc émissaire et de refus obstiné de regarder la complexité du monde ?
      C’est triste ... c’est dommage.


    • Elodie Terlon Elodie Terlon 8 juin 2011 14:06

      Bonjour Keljean,

      Qu’un pays souhaite augmenter sa productivité afin d’être plus compétitif, je pense que c’est normal, mais là où cela devient dérangeant c’est lorsque ce sont les populations qui le constitutient qui en pâtissent. Au nom de quoi les peuples indigènes d’Amazonie devraient bousculer leur quotidien sur leurs terres, voir leurs ressources vitales disparaîtrent ? Ils n’ont pas besoin de la pitié du monde, juste de la tolérance et de la compréhension. Mais ce n’est malheureusement pas les premiers dans l’Histoire à subir le même sort. A ma connaissance is n’ont rien demandé de tout cela. Depuis des années ils vivent avec leurs habitudes et leurs coutûmes dans la forêt amazonienne et s’en portent plutôt pas mal. Qu’on les laissent tranquille. Une fois de plus c’est sauver la majorité au détriment d’une minorité c’est cà ?


    • Keuss 8 juin 2011 19:51

      Je confirme ce que dit Kerjean.


      On va pas reprocher aux Brésilien de s’aligner sur le niveau de vie des occidentaux. Car nous aussi, pour en arriver la, on ne s’est pas que jeter des fleurs a travers la gueule.

      Alors bien sur, la construction d’un barrage, serai catastrophique pour cette foret, déjà bien assez malade. Mais ce n’est que la continuité du chemin que l’homme a voulu entreprendre, avec les occidentaux comme guide.
      Surtout que l’électricité n’est pas que l’unique problème. Imaginé tous les pays en voie de développement, qui consomme de plus en plus de pétrole, alors qu’on en a bientôt plus justement, et que nous même ne faisons aucun effort pour moins en consommer.


      La solution serait justement la décroissance. Faire une croix sur notre niveau de vie.Consommer moins d’électricité, et pas que au brésil, mais en premier dans les pays civilisés, mais c’est inconcevable, car personne n’est près a faire un effort tant que personne ne montrera l’exemple.
      Ce qui va arriver, c’est qu’on commencera a s’en rendre compte quand il sera plus tard, quand on ne pourra plus produire assez d’électricité, de nourriture, de pétrole. Et ça sera un retour forcé a un niveau de vie plus modeste, en passant par d’innombrable conflit, crise, guerre... etc.



    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juin 2011 23:28

      @ l’auteur


       Vous voyez la question par un bout de la lorgnette, mais êtes vous bien sûre que vous tenez le bon bout ? Parce qu’en parallèle au drame des cultures qui disparaissent parce qu’elles ne peuvent pas faire concurrence à la nôtre - et c’en est un exemple en Amazonie maus aussi au Tibet - il y a le problème de ceux qui veulent s’en sortir, EUX, et qui ne VEULENT pas toujours pomper dans la cale puis sombrer avec leur culture naufragée… Il faudrait respecter le libre choix des impétrants à la culture moderne, sans quoi on crée des réserves et on y garde des prisonniers. Pittoresques, mais souvent malheureux.


       Pierre JC Allard



    • Elodie Terlon Elodie Terlon 9 juin 2011 00:50

      Merci Kerjean de votre intervention, j’en prends note smiley


    • Elodie Terlon Elodie Terlon 9 juin 2011 01:25

      @ JC Allard merci pour le lien, j’ai lu smiley


    • Elodie Terlon Elodie Terlon 9 juin 2011 15:16

      @ Keuss

      Bonjour,

      Vous n’avez pas tort sur le dernier paragraphe « La solution serait la décroissance.. »et ce que cela impliquerait. Merci smiley


    • dom y loulou dom y loulou 12 juin 2011 13:23

      il n’y a rien à prendre note de la bande de sionistes qui est de sortie sur avox aujourd’hui

      kerjean fait une affirmation absolument tyranique qu’il prend comme une grande certitude

      « les indiens ne sont pas propriétaires de la terre... » donc il omet qu’elle est encore moins la propriété des grandes corporations sionistes qui saccagent le monde

      vous voulez en faire des hooligans de stades de ces tribus hautement civilisées kerjean et cela ne vous ennoblit pas.

      à partir de là il peut bien emprunter tous les tons les plus sages, c’est une ignominie qu’il avance

      kerjean omet aussi de dire que la forêt amazonienne est LE poumon d’oxygène de la planète et est donc un PATRIMOINE COMMUN à préserver et seules les populations locales SAVENT préserver la forêt et vivre en elle en même temps, c’est nous les dégénérés, pas eux.

      et c’est précisément cela qui chiffonne ces pauvres sionistes qui s’attaquent à tous les piliers des sociétés et tous les piliers du vivant dans leurs obsessions mono maniaques.

      des fous, oui Ariane, d’autant plus qu’ils prétendent constamment ne pas être maîtres d’eux-mêmes, mais dépendants des agissements d’un autre. Complètement tarés.

      Et ça vient tenir des propos « raisonables » sur la destruction des tribus vraiment civilisées.

      Presque comique ne serait-ce aussi meutrier.


    • COVADONGA722 COVADONGA722 12 juin 2011 13:57

      @ dom y loulou

      bonjour qu’a donc de « sioniste » ? le notion du « bien commun » j’entend bien qu’il faille proteger les tribus mais leurs veritables predateurs sont les pratiquants de brulis pour augmenter les surfaces d’élevage et les orpailleurs .Ce barrage vas fournir une énergie propre aux millions de pauvres entassés dans les favelas en quoi ces brésiliens sont ils moins proprietaires de la selva que les natives y vivant encore « ce qui est je le précise leur droit légitime » .
      Apres que l’on conteste les montages financiers afférents et le capitalisme concomitant a ce projet c’est une chose reste quand meme deux criteres dont je ne vois pas le Sionisme.
      UNE ENERGIE PROPRE ET L’INTERET GENERAL .
       Asinus


  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 8 juin 2011 12:12

    Quand on pense qu’ils auraient pu construire quelques réacteurs nucléaires au lieu de saccager la forêt !

    C’est désespérant !



    • Antoine Diederick 8 juin 2011 15:29

      Alois,

      Je vends des mini-centrales nucléaires à mettre dans le jardin chez des particuliers, êtes-vous preneur ? Je vous fais un bon prix mais sans SAV.

      Sinon, j’ai des mini-éoliennes....avec sav....mais le vent n’est pas garanti smiley


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 8 juin 2011 22:50

      Tout ce que je dis c’est qu’une centrale nucléaire utilise moins de place qu’un barrage et en plus ça ne pete pas d’office.

      Comme ça les Indiens pourraient continuer à vivre dans la forêt et les autres pourraient avoir du courant pour leurs usines.

      Parce que là, la soluce de l’auteure c’est de dire aux Brésiliens qu’ils doivent crever de faim pour préserver la forêt et les Indiens qui y vivent et dés lors, au plan éthique il est évident qu’une centrale nucléaire est un moindre mal.

      Manifestement, il y en a qui préfèrent que les gens crèvent de faim et/ou de misère sans pour autant accepter le moindre effort pour eux même dont soeur ouin ouin.

      Molière appelait des gens comme ça des Tartuffes.

      Nihil novi sub sole comme disait Néron.


    • le poulpe entartré 8 juin 2011 23:11

      Belle auto-critique.


    • dom y loulou dom y loulou 12 juin 2011 14:47

      ah les déclarations d’alois frankenberger... une légende...

      et en quoi la production d’énergie nous donne à souper ?

      ça vous enmerde qu’il y ait encore des populations qui ne soient pas des assistés ??

      l’Amazone, le plus grand fleuve du monde...

      de plus petites turbines, placées tout le long de ses innombrables confluents, qui permettent le passage des poissons, feraient tout aussi bien l’affaire si vraiment c’était le bien-être des aom qui était le souci des Bilderberg

      mais le but des corporations sionistes, dont des représentants zélés viennent nous bourrer le mou jusque sur avox, n’est ni de remplir votre ventre Alois, sauf avec des poisons subtils (voir codex alimentarius) ni de produire de l’énergie pour votre confort, mais d’éradiquer toute forme d’autonomie des populations humaines en ce monde.

      c’est devenu tellement évident

      et on t’aime lucide ariane  ;)


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 8 juin 2011 12:46

    Évidemment Elodie,

    c’est un mauvais pari pour le simple raison que s’il y a de la forêt extrêmement dense et charnue, riche de quantité de produits miracles pour le santé, c’est surtout parce qu’il y a de l’eau vivante. le bois de la forêt étant en somme de l’eau en suspension dans l’air, l’eau attire l’eau, ainsi quand il n’y aura plus de forêt, il n’y aura plus de pluie et donc le barrage arrivera tôt où tard à épuisement d’autant que la planète se réchauffe. Avec onze milliards de dollars, il y aurait moyen de fournir deux mêtres carrés de photovoltaïques de toitures à chacun tout en préservant les désirs des hommes et la nature que dieu nous fit.

    Nous serions plus modestes, nous admettrions que la forêt amazonienne est bien l’image qu’il nous reste à l’esprit du paradis sur terre, bien plus naturel et tout aussi sauvage que l’enfer de la ville en béton. avez vous vu ces magnifiques enfants nus se baigner sans aucun complexes dans le rivières amazoniennes, avez vous vu leurs parents aux corps sculptés et dodus à donner envie d’y goûter, au paradis...

    Notez bien, la plupart des chanteurs à succès des années 70 ont ramené leurs tubes tous aussi excellents les uns des autres de ce paradis brésilien. Pensez vous qu’ils se bougeraient le train tous ces enrichis aujourd’hui pour défendre leur terre nourricière... ?

    Vassiliu, Fugain, Lavilliers, vous n’êtes qu’une bande d’ingrats !


    • Elodie Terlon Elodie Terlon 8 juin 2011 14:17

      Bonjour Lisa Sion,

      Si « nous serions plus modestes » et moins égoistes comme vous le dites, tout réside en cela.. mais la nature fini toujours par reprendre ses droits. On en a la preuve un peu plus chaque année..

      Cordialement smiley


  • kitamissa kitamissa 8 juin 2011 13:42

    il y a au Brésil une nécessité de sortir ce vaste pays de la misère et du chômage ...


    un premier dirigeant Lula a déjà bien fait avancer les choses puisque le Brésil devient une puissance industrielle et commerciale , Dilma nouvellement nommée poursuit cette tâche de modernisation ,il y va de l’avenir de plusieurs dizaines de millions de Brésiliens qui vont pouvoir enfin accéder à une vie plus décente .

    pour cela il faut modifier les structures,sortir de l’obscurantisme et moderniser les pays afin de lui donner les moyens de ses ambitions et de son avenir ,devenir également plus indépendant ...

    alors si le manque d’énergie se fait cruellement sentir et qu’il faille construire un barrage Hydraulique ,c’est une nécessité vitale ....sans énergie on ne peut rien faire !

    laissons Hulot l’écolo au Cac 40 faire son cinoche vu qu’il envisage de s’inscrire sur les listes électorales et qu’au fond de lui même à part soigner son image,il, n’en n’a strictement rien à foutre d’une tribu Amazonienne si ce n’est que se faire de la pub à bon compte !

  • joletaxi 8 juin 2011 15:08

    Il y a dans cette opposition systématique aux barrages quelque chose qui m’échappe ?


    Au départ, on a un espace naturel.
    Après on a un lac de retenue,qui n’en est pas moins un espace naturel.
    A ce compte là, faudrait vider tous les lacs naturels non ?

    En plus, une étude récente montre que si le rythme général de déboisement a fortement baissé, les forêts sont en augmentation dans l’hémisphère nord, toujours malheureusement en régression dans le Sud,le mauvais élève étant l’Indonésie,ce qui est remarquable, c’est que la densité végétale est en augmentation.
    Cette étude conclut donc, que les forêts conservent, sinon augmentent leurs capacités comme puits de carbone.

    Les indiens, ils feront comme nous.
    Quand le TGV traverse votre jardin,quand on trace une autoroute sous vos fenêtres quand on vient planter une éolienne au dessus de votre maison, cela s’appelle l’utilité publique.
    Par quel droit divin ,ces indiens ne se soumettraient pas aux mêmes règles que leurs concitoyens ?


    • dawedOo 8 juin 2011 16:18

      Vous travaillez dans une centrale nucléaire ? Vous êtes Homer Simpson.. ?!

      Mettre tout un pan de la forêt amazonienne et un énorme lac artificiel dans la catégorie « espace naturel ».. c’est gonflé.

      Comparer une éolienne dans un jardin et l’expropriation d’un peuple.. là ça n’a pas de nom, là vous méritez vraiment votre propre feu nucléaire !


    • joletaxi 8 juin 2011 19:35

      Votre réaction m’incline à penser que vous êtes Flanders,non ?


      Un bigot,incapable de remettre ses dogmes en question, ce ne peut être que ça.

    • dom y loulou dom y loulou 12 juin 2011 15:31


      eh ben

      le culte de la soumission à la barbarie intellectuelle maintenant...

      ptin mais qu’est-ce qu’il ne faut pas lire

      et on dit « autochtone » et non « indien »

      réponse simple à une question barbare :

      parce qu’ils étaient là avant les multinationales, tout simplement parce qu’ils existent et que c’est votre devoir de les respecter si vous songez à être respecté en retour

      par qui que ce soit

      c’est la base de la cohabitation entre les peuples, le respect de la différence de l’autre

      pour ces multinationales qui n’amènent que mort et destruction où qu’elles aillent et qui fonctionnent apparemment comme une armée compacte, unilatérale et INHUMAINE, c’est évident maintenant, nous sommes donc tous destinés à être traités comme les palestiniens.

       merci encore pour ces édifiants témoignages

      et très bonne journée


  • Antoine Diederick 8 juin 2011 15:23

    Bonjour,

    Ce projet va provoquer les mêmes effets que le barrage des Trois Gorges


  • Antoine Diederick 8 juin 2011 15:27

    Ariane en bonne soeur......je veux le voir pour le croire..... smiley smiley smiley


  • spartacus le vrai pas l'autres !!! spartacus 8 juin 2011 15:55

    Et oui attendez, ce n’est pas possible de laisser des peuples encore autonomes vivants en autarcie continuer à narguer l’oligarchie mondiale qui a réussi déjà à asservir 99% de l’humanité !!!!


  • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 8 juin 2011 17:59

    La déforestation en Amazonie est d’environ 7000 km² par an, tous les ans, pour un usage agricole tout sauf durable (à 80%, production de soja pour le nourrir le bétail, à grand renfort de pesticides et autres engrais, le sol amazonien étant très pauvre)

    ici, on parle de « sacrifier » 1500km² de foret (soit 0.025% de la superficie totale selon les chiffres de l’article) pour faire de l’énergie renouvelable et aider au développement durable d’une population très pauvre.
    A comparer aux 17% de déforestation de l’Amazonie atteints cette année dont 80% sont de la déforestation sauvage sans aucun contrôle ni permis.

    Ne se trompe-t-on pas de combat ?


    • Association Enfants d'Amazonie AEDA Enfantsd’Amazonie 12 août 2011 14:18

      Vous avez tout à fait raison, le combat devait être contre la vie misérable du peuple amazonien, en plus, Belo Monte ne mettra pas fin à la foret. C’est encore un mauvais article, d’ailleurs la méconnaissance est dangeureuse, surtout sur la net. 


  • Marc Bruxman 8 juin 2011 18:44

    On nage en pleine folie. Peut être aurait il préférable de mettre une centrale nucléaire à cet endroit ?

    Les Brésiliens vont avoir besoins d’énergie, il faudra qu’ils l’aient sous une forme ou une autre. A partir de la :

    • Ils peuvent construire des réacteurs nucléaires.
    • Ils peuvent bruler du charbon ou du pétrole (pas top).
    • Ils peuvent utiliser une énergie renouvelable et faire un barrage. Cela polluera beaucoup moins que les deux autres solutions. D’un point de vue écologique c’est le meilleur choix.
    Dans la balance :
    • 190 Millions de Brésiliens qui ne veulent plus être pauvres et rentrer dans la modernité. (Ca parait raisonable).
    • 40 000 (estimation hautes) indigénes qui ne veulent pas être déplaçés. Il reste suffisamment de forêt pour les reloger ailleurs, il me semble.
    La construction du barrage est un bon choix comme le Brésil l’a déja fait avec Itaipu (une merveille technique). Je crois aussi qu’on se trompe de combat, oui les indiens sont cools mais il est beaucoup plus urgent d’avoir accès à des énergies renouvelables.

    Pour ce qui est des indiens, de l’avis même de leur chef, les jeunes vont « se perdre à Brazilia » ce qui signifie bien que si les vieux s’attachent au mode de vie qu’ils ont tjrs connu, la plupart des jeunes s’assimilent dans la société moderne, et la trouve plus confortable et séduisante que de se balader à poil en forêt (c’est romantique, mais d’autant plus que vous n’avez pas à y vivre).

    Cela dit, il doit être possible de dédomager ces indiens si ils acceptent de venir à la table des négociations et ce qui serait logique. Par exemple leur donner un autre terrain ou habiter pour ceux qui le veulent (en fournissant des matériaux et une aide pour la reconstruction d’un village leur convenant) ou fournir un appartement propre en ville pour ceux qui le désirent aussi.


  • Le péripate Le péripate 8 juin 2011 18:52

    Remarquez que ce sont les poissons qui vont être contents. On ne peut pas faire plaisir à tout le monde.


    • joletaxi 8 juin 2011 19:38

      il y a des poissons dans un lac artificiel.

      Des mutants de fukushima alors ?

      Peut-être qu’il y a aussi des canards ?
      Non ; non ; si c’est artificiel, cela n’est pas possible


    • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 8 juin 2011 23:50

      de quelles solutions alternatives parlez vous ?

      Comment répondre à une demande énergétique galopante d’un pays en développement ? pas en se servant du nucléaire, ça fait des déchets radioactifs, pas en se servant des énergies fossiles, ça fait des gaz à effet de serre, pas en faisant de l’hydroélectrique, ça fait des lacs qui noient des vallées, pas en faisant des éoliennes, qui vrombissent bruyamment et découpent les oiseaux de passage, et pas non plus avec du solaire photovoltaique, oh combien polluant dans sa production... Ne parlons pas d’énergie biomasse, ça risquerait d’accélérer la déforestation.

      jusqu’à preuve du contraire, l’hydroélectrique est une énergie renouvelable. Bien que n’étant pas une solution parfaite, je pense que ça fait partie des solutions les moins pire pour que le Brésil puisse répondre à sa demande énergétique.
      Il me semble qu’en grande partie, malgré tout ce qu’on peut reprocher à Lula, la politique d’indépendance énergétique du Brésil est un des facteurs majeurs du taux de croissance actuel de ce pays.


  • Le tocard 8 juin 2011 20:16

    Allez expliquer aux émergents les théories de la décroissance ils vous rieront au nez, ils ont soif légitime de puissance et de reconnaissance, comme nous il y a deja longtemps


    • Annie 8 juin 2011 20:41

      Mais dans le cas présent, ne refuse-t-on pas aux pays émergents de faire exactement ce que nous avons fait, et cela sans aucun scrupule ?


  • Georges Yang 8 juin 2011 20:34

    Ne dites pas la fin de la forêt amazonienne, mais la disparition d’une partie
    Un barrage fort utile pour l’économie du pays ne détruit pas la forêt, il inonde, il ne faut pas par contre déboiser les berges
    Ah, les Kayapos et leurs orchestres de chambre


  • Bobby Bobby 8 juin 2011 22:39

    Autre sujet, même réaction (sur cette édition)

    Les causes sont identiques et les effets, concourent au même résultat... la modernité technologique et industrielle ne mène pas nécessairement au meilleur bien-être pour tous (c’est peu dire).


  • agent orange agent orange 10 juin 2011 19:00

    Qu’un pays souhaite augmenter sa productivité afin d’être plus compétitif, je pense que c’est normal,
    Vous êtes formatée, l’auteure !
    Il ne s’agit pas d’être « compétitif », comme vous dites (on n’est pas aux jeux olympiques), mais plutôt de trouver des solutions pour réduire, voire éliminer la pauvreté. Est-ce que projet correspond à cet objectif ou est-ce encore un éléphant blanc qui profitera surtout aux investisseurs (banques ?).
    Oui, l’énergie (tout comme l’eau et la sécurité alimentaire) est vitale pour la survie d’une société moderne.
    Il va falloir regarder de près ce que vont faire les allemands. Comment vont ils faire sans nucléaire pour satisfaire leurs besoins énergétique ? Un défi, s’il réussit, sera la clef du futur (s’il n’est pas trop tard).


  • agent orange agent orange 10 juin 2011 19:27

    Le vrai problème de la déforestation au Brésil est du à la consommation de viande dans les pays occidentaux et les pays émergents comme la Chine.
    Pour nourrir le bétail, la culture du soja a considérablement augmenté depuis les années 70... cultures qui ont été gagnées sur la forêt.
    Une « civilisation végétarienne » serait une solution pour enrayer les déforestations (l’Inde nourrit plus d’un milliard d’habitants grâce à sa révolution verte).
    Hélas, l’essor des bio carburants risquent d’amplifier le phénomène de déforestation.


  • agent orange agent orange 10 juin 2011 19:30

    Mac Do = déforestation


  • lauraneb 12 juin 2011 13:05

    Ces salaups vont construire une barrage et chasser les pauvres indiens de l’amazonie :
    Le projet d’etude de ce barrage a été réalisé en partie par EDF ; Le premier contructeur de ce barrage est EDF : ça ramene des sous dans le porte-monnaie, ça crée de l’emploi pour des français...Alors on fait quoi ???? « Bon bonne nouvelle les gars vous etes au RSA car on ne fait plus le barrage... La mauvaise : C’est que plus personne veut payer le RSA.... »

    Les indiens ont été convié à la table des négociations : ont leur a promis une maison en parpaing sur un tas de cailloux...ou de crever.... Ah là je sens que j’hésiterai aussi....

    Le bois de vos meubles, maisons, terrasses, et autres : il vient d’où d’apres vous ???? de forets autogérés au brésil(pas seulement mais bon) où sur le parc qui leur sont attribués, ils gerent certes, mais tout autour tout est dévasté....Puis on revent ensuite les terres pour en faire des biocarburants, ou des élevages intensifs de porcs et de poulets....qui vous sont vendus dans vos supermarchés... Les plumes servant à rembourrer les coussins qu’on met dans nos cercueils....
    Si la france coupe le bois qu’elle consomme sur son propre territoire, il n’y aurait plus aucune foret en france en 20 ans. Quand Vous acheter une chaise, 4 ont été fabriquées et trois invendus seront recyclés en materiaux polymeres....

    En Resumé : le premier qui arrete de manger sera un bon citoyen de la terre... Qui commence ?

    Les indiens (comme les gens au rsa d’ailleurs qui sont nos indiens à nous avec les tribus des « feignants », « cailleras », « immigrés en mal d’integration », « femme sans emploi élevant un enfant seule » et autres noms de volatiles attribuer par les pouvoirs en place) n’ont pas besoin de votre pitié bon teint ; Ils ont besoin qu’on arrete nos conneries de propriétaires consommateurs maintenant !!!

    http://cocomagnanville.over-blog.com/pages/BRESIL_et_AMAZONIE_les_GUARANIS_les_ZOES_les_AWA_les_KA YAPO-2352498.html


  • gaijin gaijin 12 juin 2011 14:04

    l’imposture continue
    les brésiliens ont besoin de sortir de la pauvreté certes mais pourquoi sont ils pauvres ?
    par manque de ressources ?
    ou parce que les bénéfices engendrés par leur pays sont accaparés par une minorité de crapules ?

    a tous les prometteurs du progrès : le progrès de qui et de quoi ? et vers où ?
    il est surprenant n’est ce pas que les kayapos malgré les difficultés posées par leur mode de vie se foutent de votre progrès comme de l’an 40


    • Marc Bruxman 12 juin 2011 15:43

      Les brésiliens sont en train de sortir de la pauvreté au cas ou vous ne le sauriez pas. Il y a toujours des pauvres la bas, mais une classe moyenne émerge et commence à consommer .... comme nous ! Contrairement à vous qui êtes nés en ayant du fric, eux ils savent très bien ce que cela veut dire le progrès. Et beaucoup des plus pauvres ne révent que d’imiter cette nouvelle classe moyenne. 


      Quand au Kayapos, ils se plaignent eux mêmes que leurs jeunes vont à la ville. Ils ont l’air de douter en fait ;) La jungle urbaine a de multiples avantages ;) 

    • gaijin gaijin 12 juin 2011 15:55

      les jeunes kayapos peuvent se faire berner par les mirages du progrès comme cela vous est arrivé
      quand a la jungle si je devait choisir .....
      http://www.youtube.com/watch?v=ANF9_VWGhRI&feature=related


  • wolver wolver 12 juin 2011 15:21

    le matérialisme est comme le sucre, c’est une drogue, et dans le cas d’un drogué sa raison est HS, et quand on y goutte, on ne peut plus s’en passer et on est sans cesse insatisfait parce qu’on a besoin d’en consommer encore et encore. Une fois la majorité de ces brésiliens sortis de la pauvreté, et je considère que c’est très bien d’accéder au minimum vital et au minimum de confort, ils ne s’arrêteront pas là, ils voudront deux écrans plats, adopter une nourriture excessivement carnée, deux voitures par famille, deux voyages par année…et je pense qu’il n’y a pas vraiment besoin de pub pour y être incités. Observez les gosses, ils raffolent naturellement des confiseries.


  • wolver wolver 12 juin 2011 15:22

    la vie appelle la vie : 1 + 1 = 3, voir 4, 5, etc… mais « elle se nourrit également de la vie » parole du vieux sage africain dans Genesis. Et dans ce cas pour avoir le maximum de confort la totale, ces millions de brésiliens auront besoin de leur came et pour cela détruire la vie de la forêt amazonienne.


  • 65beve 65beve 12 juin 2011 18:36

    Bonjour les écolos et les autres.

    Le barrage va se faire et va noyer une grande partie de la forêt.
    Quand il y a des inondations ; l’Amazone noie aussi une grande partie de la forêt.

    Je pense qu’un barrage est préférable à une centrale nucléaire. Dans le cas de l’Amazonie et pour ne pas avoir à déplacer des indigènes, peut-être que les cranes d’oeuf auraient pû prévoir des barrages en amont dans les Andes comme cela c’est fait chez nous dans les Pyrénées.
    Car un barrage en haute montagne, ça n’emmerde pas grand monde, non ?

    cdlt


    • Marc Bruxman 12 juin 2011 19:06

      Ah ben allez dire ca aux habitants de tignes ;) Dans tous les cas ca geulera ;) (Alors que c’est mêmes la se sont dorés les couilles à l’or fin avec la station de ski un peu grace au fric du barrage mais bon...). 


      Et puis un barrage de haute montagne suppose une bonne géologie (si ca pète ca fera plus de morts qu’à Fukushima). Les chinois ont calculés que si celui des 3 gorges pétaient cela inonderait jusqu’à Shanghai. Quand au bilan humain il vaut mieux ne pas y penser. Donc il faut un terrain très particulier pour pouvoir ancrer solidement un barrage d’une telle taille. 

      Le barrage a l’avantage d’être renouvelable ce que n’est pas le nucléaire. Et puis bon une centrale dans un endroit isolé c’est pas top si il faut intervenir en cas d’accident. Avantage, si il faut mettre une zone d’exclusion de 30 Km ca ne se verra pas trop. Si seulement l’électricité se transportait, on fouttrait nos centrales dans le sahara et le problème de la sécurité nucléaire serait presque réglé ;) 

  • Jean-Pierre Lovichi Jean-Pierre Lovichi 13 juin 2011 07:07

    De ce que je comprends de tous les commentaires qui suivent votre article, la problématique pourrait se résumer en deux alternatives :

    - d’un côté il y a ceux qui, au nom d’une culpabilité bien sentie disent, nous nous sommes développés, certes en faisant pas mal de « conneries » et notamment en oubliant que la croissance économique qui se veut infinie peut poser des problèmes dans un milieu qui lui est fini, mais on va quand même pas venir dire à ceux qui nous suivent qu’on a fait ses conneries pour les empêcher de se développer et d’accéder à notre niveau de vie. Après, il y a quand même la question qui est celle de savoir quel est le vrai niveau de vie qui assure le bonheur d’une population. Il me semble qu’il est a peu près établi que si on fixe le niveau de vie à celui d’un américain moyen, il faudrait juste sept terres pour y parvenir. une bagatelle me direz-vous ;

    - de l’autre, il y a ceux qui se disent que l’on peut peut-être réfléchir à penser un nouveau système qui permettent d’assurer un développement libre et respectueux des différentes populations et de l’environnement en réfléchissant notamment à une meilleure répartition des richesses et à une collaboration plutôt qu’à une pseudo concurrence dont les mérites restent à démontrer. Mais pour l’heure, cette vision se heurte à une difficulté qui est celle d’un véritable projet cohérent et surtout accepté démocratiquement. Et à ce sujet, il y a un philosophe italien qui démontre très bien que ce discours qui va à l’encontre des visées individualistes et égoïstes développées et mises en avant par nos sociétés est totalement à rebours de l’histoire et ne porte plus... L’un des enjeux de ceux qui portent cette voix est bien là !

    Caril est vrai que tant qu’on ne change pas certaines règles du jeu et que le jeu reste attractif, il est difficile de faire vraiment évoluer les choses.


    • gaijin gaijin 13 juin 2011 08:41

      ". Mais pour l’heure, cette vision se heurte à une difficulté qui est celle d’un véritable projet cohérent et surtout accepté démocratiquement.« 
      non cette vision se heurte a l’endoctrinement de millliards de personnes par les oligarchies en place
      ce n’est pas d’un projet cohérent dont nous avons besoin mais d’une prise de conscience des individus

      le »projet" en cours ( le progrès par le gaspillage des ressources et l’esclavage économique ) n’est pas cohérent pourtant il fonctionne pourquoi : parce qu’il s’appuie sur les instincts les plus bas des individus ( et la coercition chaque fois que c’est possible )
      ce que nous faisons au niveau global revient a chier au milieu de son salon parce que c’est plus facile que d’aller au fond du jardin .........
      a chacun de choisir son point de vue 


  • Bilou32 Bibi32 13 juin 2011 08:48

    Le problème de tout ce que l’on réalise actuellement, c’est la dimension... Pourquoi ne pas avoir créer des milliers de petites retenues qui auraient beaucoup moins d’impact sur l’environement qu’un seul projet dément ??? Et en plus cela créerait plus d’emplois... Bien sûr, cette option n’intéresse pas Bouygues, de Vinci ou autre multinationale ! Faire travailler des entreprises locales avec des ressources locales n’est pas au goût de nos élites, qui n’auraient rien à y gagner... Concentration des moyens de production, pour un contrôle plus facile, par une poignée de personnes. C’est ce qui se passe partout, agriculture, industrie, commerce, services tout y passe ou y passera ... Place aux entreprises de dimension mondiale ! L’intérêt des indiens d’amazonie comme celui du « peuple » en général pèse bien peut face aux énormes profits en vue...


    • Bilou32 Bibi32 13 juin 2011 08:53

      Oups... L’intérêt du peuple pèse bien peu face au profit...
      En tout cas, bravo Elodie, Ariane et Lisa !... Les femmes auraient -elles toujours raison ???


    • Francis, agnotologue JL 13 juin 2011 09:13

      Bibi32,

      connaissez-vous cet adage qui dit : « Quand tu as raison, argumente comme un holmme, quand tu as tord, comme une femme »  ?

      Pardon Elodie et Ariane, c’était pour rire !

      Ceci dit, ma version est la suivante : « Quand tu as raison, argumente, quand tu as tort, fies-toi à ton intuition ». Les femmes se fient davantage que nous à leur intuition.

      Bonne journée à tous en cette journée qui, si je ne m’abuse n’est plus chômée mais travaillée pour le roi de Prusse ? Pour les vieux, me dit-on ?


    • Francis, agnotologue JL 13 juin 2011 09:14

      Grosse faute : "Quand tu as tort ...


  • Rémi Manso Manso 5 mars 2012 09:38

    Inutile de chercher bien loin les raisons des drames humains et écologiques de l’Amazonie. Il faut savoir que le Brésil ne comptait que 56 millions d’habitants en 1950, qu’il en est donc autour de 200 millions aujourd’hui et qu’il en sera à 224 millions en 2050, exactement 4 fois plus en un siècle ! Maintenant, une fois que ces ces personnes sont là, il faut bien les nourrir et leur fournir de l’énergie...
    Et donc, au delà du cas de ce barrage contre lequel il faut continuer de lutter, pour l’avenir du Brésil et des autres pays de la planète, c’est contre l’explosion démographique (qui est à l’origine de tous les maux) qu’il faut se mobiliser.


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