jeudi 15 janvier 2009 - par jjwaDal

Climat : nos dernières cartouches ?

	 	 	 	

Une large majorité des spécialistes étudiant les différents aspects du climat terrestre semblent aujourd’hui convaincus que la planète se réchauffe globalement et que le« chauffage d’appoint » qui majore ce réchauffement est l’espèce humaine à travers ses émissions de gaz à effet de serre, majoritairement le CO2.
Quand le niveau jugé souhaitable du CO2 atmosphérique devrait être de 350ppm(contre 280ppm avant l’ère industrielle), il est de 380ppm et très peu semblent envisager encore que le seuil de 450ppm (estimé seuil à ne pas franchir) soit réalisable....
Nos émissions augmentent au rythme croissant de 2ppm/an et ont augmenté de 15% entre 1992 et 2002 seulement.

	Récemment une conférence universitaire sur le climat a remis les pendules à l’heure en indiquant que le seuil de 650ppm pourrait facilement être franchis compte tenu des évolutions observées récemment.

	James Hansen, lui-même, vient d’écrire une lettre ouverte à Barack Obama, disant explicitement que la lutte contre le réchauffement est un échec et rappelant l’urgence qu’il y aurait à agir.

	En supposant exacte les inquiétudes de ces scientifiques, si le taux de CO2 est à ce point crucial, serions-nous à cours de cartouches pour , si absolue nécessité, faire baisser ce taux ?

	 	 	 	

Oui et non...

	Concrètement sans doute et dans l’absolu, non (le site de JM Jancovici permet de sonder l’ampleur du problème).

	Il faut savoir que nous émettons environ 20 Gt de CO2/an et que la nature en fait disparaître environ la moitié.

	Un premier objectif pourrait être de limiter nos émissions au niveau que la nature peut prélever annuellement, ce qui implique une division par deux de nos émissions à échelle globale en tenant compte de l’augmentation inévitable des émissions chinoises et du reste du monde en développement (Inde entre autres). Or l’écart de consommation entre un américain, un européen et un chinois (ou indien) est encore énorme.

	Un simple graphique montre à quel point nous sommes dans le rouge quasiment tous avec une économie fondée sur les hydrocarbures.

	En pratique pour compenser le fait que chinois et indiens ne peuvent qu’émettre au-delà de leur quota de 460kg de C/hab/an les pays riches devraient diviser leurs émissions par un facteur supérieur à 20 voire 30 en quelques décennies.

	Car logiquement si nous ne pouvons le faire malgré notre niveau de vie et notre technologie, attendre mieux de pays en développement est croire aux contes de fées.

	On imagine à peine nos économies émettant entre 3 et 5% du CO2 émis actuellement.

	Le recours massif aux sources d’énergies peu émettrices (nucléaire et renouvelables) et la refonte totale de nos transports (aucun véhicule à moteur thermique brûlant des hydrocarbures fossiles) comme la mise en oeuvre à toutes échelles des économies d’énergies et de l’efficacité énergétique suffiraient à peine, le tout susceptible d’être mis en pièces par des émissions chinoises et indiennes difficiles à museler pour cause de développement et de manque de moyens financiers pour privilégier des solutions bien plus coûteuses que le charbon par ex.

	Il semble aussi utopique d’imaginer que les infrastructure énergétiques chinoises récentes (114GW de nouveaux équipements reliés au réseau en 2007 dont 80% de charbon) soient bazardées à court terme (moins de 20 ans) et la capture et stockage des émissions de ces centrales bien plus un voeu ardent qu’une hypothèse réaliste dans cette durée (notamment parce que ces centrales peuvent être fort éloignées de sites éventuels de stockage).

Si la dégringolade inouïe des émissions de CO2 du monde riche en 40ans est une hypothèse optimiste, la coupler à une stagnation des émissions de deux mastodontes en plein développement et au PNB/hab bien inférieur aux nôtres relève de la croyance aux miracles. Les émissions du reste du monde vont continuer à augmenter et réduire nos émissions de 100% ne suffira pas.

La seule cartouche que nous n’ayons pas encore suffisamment évaluée est de faire passer le monde riche (et si possible l’autre au moins partiellement) en mode « émissions négatives », concrètement en pompant du CO2 de l’air pour le géostockage.

La version la plus simple consistant à reboiser n’est vraiment efficace que pendant la période de croissance des arbres (quelques décennies à un siècle) ce qui donnerait un répit salutaire. A nous de choisir les essences les meilleures pour l’objectif visé, sachant que cela nécessiterait des dizaines de millions d’ha mis en réserves pour la seule capture de CO2 durant 50 ans par ex. Contrairement aux agrocarburants « classiques » on aurait ici affaire à une authentique capture et non une émission plus ou moins réduite par rapport à l’usage d’hydrocarbures.

	A plus long terme il faut couper et replanter si on ne veut pas tendre vers un bilan (en terme de CO2) très faible.

	Une version qui peut être plus efficace (on évite de voir un incendie tout réduire à néant par ex ou une maladie sur une forêt trop peu diversifiée) est d’utiliser des cultures visant à la production d’une quantité maximale de biomasse à l’ha (on songe au miscanthus par ex capable de produire 60t/ha annuellement) en rotations.

	On méthanise la totalité de la biomasse (peu coûteux), on reforme le méthane en hydrogène (pour centrales ou piles à combustibles) et on stocke le carbone soit sous forme gazeuse (on construit la centrale à l’endroit désirée) ou mieux, solide.

	On pomperait le CO2, on restaurerait nos sols (retour au sol des minéraux via le reliquat solide/liquide de la fermentation) et on aurait une source d’énergie pour lisser l’intermittence des renouvelables actuels.

	Une autre version également étudiée consisterait à cultiver des végétaux à grande vitesse de croissance, puis les pyrolyser pour obtenir du charbon de bois. On sait qu’il se dégrade lentement dans le sous-sol superficiel en étant un amendement de qualité et peut être enfouis pour géostockage sans les soucis liés au CO2 gazeux.

	Là aussi, le résidus de pyrolyse peut servir de source d’énergie complémentaire pour centrale.

	Les filières concrètes qui pourraient être mises en oeuvre font encore l’objet d’études (langue anglaise obligée) mais rien n’indique jusqu’ici d’obstacle conceptuel et autant le dire on est loin des inconvénients des agrocarburants pour moteurs thermiques.

Quel est le coût d’un climat instable ou partant en vrille ?

	Stern a donné sa version, on peut y croire ou non, mais si nous avons le pouvoir qu’une majorité de scientifiques nous attribuent sur l’évolution du climat, peut-être est-il encore temps de regarder du côté des végétaux (n’oublions pas les micro-algues) pour mettre en place une infrastructure énergétique non seulement peu émettrice en carbone mais aussi capable d’en absorber en quantité.

 

	A long terme (au-delà du siècle), utiliser des végétaux comme source d’énergie sera sans doute une hérésie (vu leurs faibles rendements de conversion).
A plus court terme, ils pourraient nous éviter un départ en vrille du climat aux conséquences incalculables.

	Nous n’avons aucun besoin des agrocarburants pour moteurs thermiques. Mais nous risquons d’avoir besoin des terres sur lesquelles ils sont actuellement cultivés pour d’autres cultures énergétiques...

Les cultures énergétiques avec capture et géostockage du carbone semblent à l’heure actuelle une cartouche importante (pas la seule) à utiliser pour éviter que des seuils climatiques ne soient franchis à brefs délais.

Nous en sommes au degré zéro (plus epsilon) de cette prise de conscience et le temps ne semble pas être de notre côté.

 



51 réactions


  • Pierrot Pierrot 15 janvier 2009 11:34

    Article intéressant.

    La variation du climat dépend principalement de la croissance des émissions de gaz à effet de serre : H2O, CO2, CH4, N2O, SF6, O3, CFC et HCFC.

    Le plus important contributeur est certes le CO2 mais la lutte pour la baisse des émissions de CH4 (PRG à 100 ans = 23 fois celui du CO2 à masse égale) qui me semble pourtant plus facilement accessible que la diminution des émissions de CO2.

    Le site de monsieur Jean Marc Jancovici (manicore.com) est bien fait, simple à comprendre et didactique).

    Concernant l’abaissement du CO2 à long terme, vers 2050, les voies les plus accessibles techniquement et économiquement me semble être celles concernant l’énergie et le transport :


    - l’amélioration de l’isolation de l’habitant,


    - les voitures électriques à batterie Li-ion et celles en cours de recherche,


    - le développement de l’énergie nucléaire de 4 ième génération et plus marginalement le solaire thermique et photovoltaïque (par contre l’énergie éolienne et géothermique devraient rester marginales)


    • HELIOS HELIOS 15 janvier 2009 13:59

      """Le plus important contributeur est certes le CO2"""

      C’est vous qui le dites ! Le plus important est la vapeur d’eau (H2O), pas le CO2.

      Quand a l’origine humaine de l’exces de CO2, juste une question... savez vous combien rejette par jour le volcan Hawaïen Kiloea de CO2 et autres gaz souffrés et/ou azotés ? et il est loin d’être le seul ! 

       Ah... avant de répondre, c’est vrai que c’est plus porteur et plus politiquement correct que d’accuser le petrole et l’automobile, comme les autorités l’ont fait pour la pollution a Lyon dernièrement. Les chauffages chaudieres a fuel, a gaz et même à bois n’y etaient pour rien, bien sûr.

      Ce qui ne veut pas dire qu’il faille favoriser le petrole, mais juste remettree les choses a leur place.


    • ph11 15 janvier 2009 20:34

      Le photovoltaique n’est absolument pas écologique.
      Pour faire des panneaux photovoltaiques, il faut couler du sable à 1400° durant 24h, ensuite le faire cuire 5 ou 6x à 1000° 24h chaque fois. Et puis encore épurer le silicium, ...
      Avec un lingot, on fait 4 panneau d’1m2 de 130w chacun.

      Il faut des années pour récupérer l’énergie qu’il a fallu pour sa fabrication. Sans compter que l’ensoleillement peut être très variable selon les régions.


    • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 05:28

      @ ph11

      Trop tranché pour refléter la réalité. Quand on voit l’essor du PV en couches minces (utilisant 100 fois moins de
      silicium avec un prix de vente de l’ordre du $/watt (Nanosolar)), la multiplication des améliorations très significatives (concentration par ex qui permet de fabriquer du courant quasiment du lever au coucher du soleil, ou dans des conditions de faibles luminosité type Sunrgi avec très peu de matériau photovoltaïque), on voit que le bilan écologique dont vous parlez fait mention de l’âge de pierre du photovoltaïque (petits budgets de recherche, petits marchés, petite production), mais l’essentiel des installations en déploiement et à venir ne seront pas de ce "bois"...
      Toute énergie produite sera toujours moins "écologique" que l’énergie non produite.
      A bon entendeur...


    • Pierrot Pierrot 17 janvier 2009 11:52

      à @ monsieur Hélios,

      Il est exact que la vapeur d’eau est le gaz à effet de serre qui permet à la température terrestre d’atteindre, en moyenne +16°C au lieu de -18°C environ.
      Ceci permet le développement de la vie sur terre.

      Mais concernant l’augmentation ADDITIONELLE de la température sensible depuis environ 1 siècle et plus particulièrement depuis 1980 environ, c’est bien le CO2 qui est le principal contributeur de ce SURCROIT (pour une part évalué à environ 55 % du total).

      Les transports et la production d’énergie mondiale (à 83 % à base du trio infernal pétrole, gaz, charbon) représentent déjà 60 % des émissions de CO2 mondiales.

      Donc, je maintiens que ces sur ces 2 facteurs qu’il faut faire porter les efforts.

      J’ajoute simplement aussi le méthane CH4 car l’abaissement de ses émissions me semble plus accessible et que son influence est sous évaluée car les scientifiques calculent ce que l’ont appelle le PRC à 100 ans et que en 2050, il faudrait prendre en compte le PRC à 40 ou 50 ans.

      Ce changement augmente l’importance de la contribution du méthane à moyen terme car sa "durée de séjour" dans l’atmosphère est plus courte (dégradation principalement en CO.

      Bon WE.


    • Pierrot Pierrot 17 janvier 2009 11:56

      à pH11,

      Je suis d’accord avec votre commentaire.

      Je me placais à une vision à long terme, vers 2050, où le photovoltaïque n’aura plus pour base le silicium dopé mono ou polycristallin mais d’autres éléments qui sont déjà actuellement en cours de développement (voir études du CEA en autres).

      Bon WE


    • jjwaDal marcoB12 18 janvier 2009 13:45

      Réponse tardive, car j’aurais dû la faire plus tôt pour recentrer le débat.
      Quel mal y aurait-il à chercher à retrouver des taux de CO2 atmosphériques comparables
      à ceux que la terre a connu pendant les derniers 650000 ans (sans doute bien plus) ?...
      J’évoque un projet qui permettrait de réduire nos émissions (par contre-émissions) bien plus
      efficacement que le nucléaire et la totalité des autres renouvelables, sans nous contraindre
      à court terme à des investissements majeurs et des mises au rebut prématurées, sans attendre
      des chinois (qui rejettent bien moins de CO2/hab, ont un PNB/hab bien inférieur au nôtre
      et sont bien plus nombreux que nous...) qu’ils prennent systématiquement les solutions
      les moins polluantes et les plus coûteuses (nous ne l’avons pas fait depuis des décennies
      en étant bien plus riches), sans prendre brutalement à contre-pied la mondialisation
      et l’automobile individuelle et donc sans se heurter à une opposition vive.
      Le débat sur l’utilisation des terres est un faux débat. On les a trouvées pour le coton, le tabac
      le vin, pour nourrir notre appétit invraisemblable de viande, pour la foutaise que sont les
      agrocarburants pour moteur thermique.
      Les surfaces existent. D’ailleurs, le recours aux algues (macro et micro) réduirait de beaucoup
      le besoin en terres agricoles.
      Technologiquement, enfouir dans des décharges recouvertes du carbone solide limiterait
      aussi tous les risques inhérents au CO2 gazeux, quitte à taper dans ces stocks plus tard
      quand les niveaux de CO2 auront diminués.
      La culture de végétaux n’est pas de la high tech coûteuse, pas plus que la méthanisation
      ou la pyrolyse de ceux-ci.
      Qu’est-ce qui nous empêche d’aider la nature à pomper du CO2 pour revenir aux taux
      préhistoriques au cas où la majorité des experts du climat n’auraient pas tort ?...


  • Salade Salade 15 janvier 2009 12:33

    Passionnant, peu rassurant, et riche base de réflexion et d’investigation personnelles !
    Merci pour cet article.

    Quel dommage que 35 ans auparavant, la même immense majorité de la communauté scientifique ait crié "au fou" quand certains (non scientifiques ? Vade retro satanas !) osaient remarquer, sur la base du constat déjà fort net du recul des glaciers, que le climat semblait se réchauffer !
    "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme" ... et de la planète !

    J’espère, sans y croire vraiment, que l’expérience servira, et que les solutions proposées ne seront pas pire que le mal.


    • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 11:57

      Dans tous les cas de figure, nous allons passer ce cap avec plus ou moins de conséquences à gérer.
      Heureusement les modifications climatiques en cours et les études sur le climat sont financées pour
      mieux comprendre les évolutions (celle de nombreux glaciers est fort préoccupante).
      La seule certitude est que toute modification du climat sera coûteuse et source potentielle de conflits.
      L’excès des deux côtés est déplacé. Il y a un problème et il est clairement en cours d’investigation (je
      songe à l’année polaire internationale par ex).


  • pissefroid pissefroid 15 janvier 2009 13:18

    L’évolution de la température précède de 800 ans l’évolution du taux de CO2.
    La variation du taux de CO2 est un indicateur du changement de température, pas la cause.
    voir http://www.pensee-unique.fr/soleil.html#vostok1.


    • ph11 15 janvier 2009 20:22

      Pensé unique, Allègre, ... ne sont pas les meilleurs plaidoyer de la vision anti-CO2, ils usent d’argument obsolètes.

      La science constate les faits, doit se remettre en question tout les jours, un modèle proposé tel jour ne fonctionnera plus le lendemain. Le consensus n’a rien à faire en science et est du domainde de la politique.
      Nos connaissances en climatologie sont encore trop rudimentaires pour pouvoir tirer des conclusions et prédire le climat dans 20 ans.

      Mieux vaut suive des magasines et des sites scientifiques réputés

      http://wattsupwiththat.com/

      http://www.climateaudit.org/


      une augmentation du CO² est bénéfique pour la biosphère :( Iglesias-Rodriguez, M. D., Halloran, P. R., Rickaby, R. E. M., Hall, I. R., Colmenero-Hidalgo, E., Gittins, J. R., Green, D. R. H., Tyrrell, T., Gibbs, S. J., von Dassow, P., Rehm, E., Armbrust, E. V. Boessenkool, K. P. 2008. Phytoplankton calcification in a high-CO² world. Science 320:336-340)

      les émissions annuelles de carbone d’origine humaine sont neutralisées dans la nature en moins de 12 jours : (Rate of Increasing Concentrations of Atmospheric Carbon Dioxide Controlled by Natural Temperature Variations, Goldberg, Fred, Energy & Environment, Volume 19, Number 7, December 2008 , pp. 995-1011(17))

      l’influence des océans dans l’augmentation de la température atmosphérique n’est jamais prise en compte : (Compo, G.P. and P.D. Sardeshmukh. 2008. Oceanic influences on recent continental warming. Climate Dynamics, DOI 10.1007/s00382-008-0448-9)


      les modèles de prévision développés par L’IPCC sont au mieux faux : 
      (Limits on CO2 Climate Forcing from Recent Temperature Data of Earth (Energy & Environment, 2008) - David H. Douglass, John R. Christy) ;

      http://folk.uio.no/tomvs/esef/ESEF3VO2.htm

      regard critique sur les coûts économiques astronomiques et l’inefficacité du protocole de Kyoto


      Tout est en Anglais, malheureusement, mais ces sources sont sures et sérieuses, venant des magasines sciences, energy & environment,...


    • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 05:48

      @ Pissefroid

      Je rappelle que le GIEC a été mandaté par les plus gros pollueurs de la planète pour faire le bilan
      de ce que les scientifiques pensent savoir sur l’évolution du climat et en livrer un opuscule à l’usage
      des décideurs (danger, pas danger, nous, pas nous ?...).
      Des dizaines de disciplines abordant le climat sous différents angles semblent converger vers un
      réchauffement majoré par la cause anthropique.
      Tout le monde n’est pas d’accord ? Normal en science.
      Après quantifier le rôle d’agent de nucléation des rayons cosmiques en ignorant allègrement
      l’impact global des activités humaines (aérosols, micro-particules, poussières), se focaliser sur tel
      paramètre en ignorant les conséquences sur toutes les autres observations.
      Jamais la science n’a eu accès à une telle variété et masse de données sur le climat et pu confronter
      observations et théorie. Je ne peux croire que la majorité des experts se fourvoieraient par conformisme
      à la "pensée unique".
      Qu’un Einstein du climat débarque et sa théorie l’emportera.
      Mais comme les conclusions du GIEC mettent tout le monde (moins epsilon, entendez les "écologistes")
      dans le pétrin (comment faire si c’est vrai ?...), je verrais plutôt la pensée unique du côté des "apapeurs".


    • François M. 16 janvier 2009 09:30

      Les Nouvelles Internationales : Sur les 7 du Québec : Ça donne froid...


      Bonjour !

      Nous sommes pris avec un faux débat qui fait perdre son temps et énergie aux vrais amoureux de la vie et environnementalistes. Ces efforts et argents pourraient être investis à régler de véritables problèmes sur lesquels nous avons, ou pouvons avoir une influence certaine ; problèmes dont nous portons souvent une responsabilité entière. Je pense aux OGM, le fluorure, les armes radioactives comme l’uranium appauvri, le ridicule pétrole dont nous n’avons pas besoin depuis des décennies.

      Le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) nous annonçait au début de l’année que l’hivers 2007-08 avait été le plus froid depuis 2001. Pendant qu’on apprenait sans grande fanfare que la glace en Arctique couvrait 30% plus de superficie qu’à la même période l’an passé, une superficie de la taille de l’Allemagne, chose pas vue depuis 1979, certains scientifiques alliés avec le GIEC ont été pris à manipuler les données météorologiques et nous mentir en déclarant que nous venions de connaitre le mois d’octobre le plus chaud, un record, ce qui constituait un signe de l’accélération du réchauffement climatique. Le Goddard Institute for Space Studies (GISS), dirigé par Dr. James Hansen, le chef scientifique et allié de Al Gore, fut à l’origine de cette annonce. Mais comme le London Telegraph le rapportait, il a dû admettre avoir utilisé les températures du mois de septembre, un mois naturellement plus chaud. La réalité est que ce mois dernier se classait au 70e plus chaud octobre en 114 ans. Qui plus est, M. Watts et McIntyre l’ont forcé à réviser ses données publiées pour les températures de surface aux É-U qui prétendaient que la plus chaude décennie du 20e siècle était celle des années 1990 au lieu de la vraie, celle des années 1930. Il me semble qu’on n’a pas besoin de mentir lorsqu’on a la vérité de son côté…

      Un astrophysicien de l’Angleterre raconte comment tous les modèles élaborés sur ordinateur par le GIEC n’ont pas réussi dans leur scénarios et prédictions depuis l’an 2000.

      Comme vous pouvez le constater sur les graphiques, nous n’avons pas connu de réchauffement net depuis 1998, mais plutôt un léger refroidissement, s’accentuant depuis 2007. Pourtant, la concentration de CO2 a continué d’augmenter dans l’air. Il n’y a pas de corrélation entre le CO2 et les changements climatiques. Et ce CO2 est purgé de l’atmosphère plus rapidement qu’on le pensait.

      Alors, vous me pardonnerez pour être prudent et sceptique par rapport à cette hystérie du réchauffement climatique causé par l’homme. De tous les problèmes que nous engendrons sur cette planète, les changements climatiques n’en sont pas. Cessez de culpabiliser les enfants avec cela. La géologie et les connaissances que nous retirons des carottes glacières qui sont les témoins de centaines de milliers d’années de météorologie nous indiquent que les changements climatiques sont naturels, cycliques et que le climat a déjà été beaucoup plus froid et plus chaud que maintenant. Que le CO2 a déjà été beaucoup plus élevé que maintenant, qu’il favorise la croissance et la santé des végétaux et qu’il augmente en moyenne 800 ans après un réchauffement climatique, et non avant. De plus, historiquement, l’humanité a toujours su tirer avantage d’une période plus chaude, alors que les ères glacières nous ont jeté dans une misère épouvantable.

      Mais par-dessus tout, nous savons que l’argent des taxes donné aux financiers, banquiers et gouvernements n’est jamais bien géré pour le bien du peuple et l’environnement. Ce n’est pas en payant une taxe sur le CO2 que nous allons faire cesser les changements climatiques qui se perpétuent depuis 4,5 milliards d’années.

      Par contre, nous pouvons cesser notre pollution. Mais nous ne changeront jamais les cycles climatiques. La lutte aux changements climatiques est une diversion. Un faux débat pour vous tenir occupés tandis que les artisans de cette diversion sont en train de saigner l’économie mondiale et mènent leurs guerres impériales pour les ressources naturelles de ce monde.

      Attaquons-nous aux vrais problèmes.


    • Pierrot Pierrot 17 janvier 2009 12:05

      à @ pissefroid,

      Cette hypothèse a été maintes fois présentée.

      Elle est peut être plausible, mais non démontrée, concernant les forages de glaces anciennes dans différentes parties du monde.

      Ces carottes permettent de remonter dans le temps sur environ 600 000 ans où il est très difficile de discréminer un espace de quelques siècles.

      Mais concernant les fluctuations climatiques depuis 1 siècle cette hypothèse ne tient plus. De même pour la variation des 3 paramètres astonomiques qui guident la rotation de la terre et qui sont importants sur des échelles de millénaires.

      Bon WE


  • Francis, agnotologue JL 15 janvier 2009 13:38

    MarcoB12 vous écrivez : "" Une large majorité des spécialistes étudiant les différents aspects du climat terrestre semblent aujourd’hui convaincus que la planète se réchauffe globalement"".

    Je voudrais faire deux remarques à ce sujet : la première c’est que ce qui es sûr c’est que les calottes glaciaires se liquéfient, et qu’en conséquence, le climat global planétaire en est gravement perturbé.

    La deuxième concerne le réchauffement. Pour ma part je tiens le raisonnement suivant : le fait que les calottes glaciaires disparaissent, la protection thermique qu’elles constituaient disparaît. La Terre fonctionne comme une enceinte fermée et qui reçoit un rayonnement externe : Mieux l’enceinte est isolée, et plus sa température intérieure va monter, et inversement. J’en conclue que la Terre se refroidit.

    Mais comme j’ai un petit coté conspirationniste, je pense que le discours inverse qui dit que la Terre se réchauffe passe beaucoup mieux dans l’opinion occidentale, assez frileuse au demeurant. Ainsi nous ne sommes pas très motivés pour freiner un processus qui permettrait, croyons-nous, d’économiser de l’énergie pour se chauffer l’hiver, quelle aubaine ! Quelle aubaine surtout pour les politiques et le business.

    Par ailleurs, cette thèse du réchauffement colle beaucoup mieux avec les explications officielles de l’immigration massive prévue depuis les pays pauvres du Sud. La thèse du refroidissement jetterait un doute sur le sens de cette immigration qui est présentée par la Pensée unique comme inéluctable pour causes de surpopulation et dont la vraie cause est la misère.


    • jmr 15 janvier 2009 14:55

      JL, contrairement à ce que vous écrivez, les calottes glaciaires ne disparaissent pas du tout. En effet, alors que celle du pôle nord a connu un minimum en été 2007, (comme elle en a connu en 1922 ou en 1906 quand Amundsen a franchi le passage du Nord-Ouest) la perte de banquise a été en 2008 bien nettement moins importante et les niveaux de glace sont maintenant tous supérieurs à ceux de l’an dernier. Le pôle sud connaîssait en même temps son maximum d’extension depuis le début des observations.

      Quant à l’article ci-dessus, il n’est basé que sur une simple hypothèse et pas du tout sur une certitude : les gaz dits "à effet de serre" semblent quasi-inactifs pour réchauffer la terre.
      On peut constater qu’ils continuent de croître régulièrement, mais que la température baisse depuis quelques années (2008 est l’année la plus froide de la décennie), ce qui contredit la théorie de l’effet de serre actuelle.

      Il semble beaucoup plus certain que si il y a réchauffement, il est à imputer à de tout autres phénomènes, avec l’influence de l’activité solaire, du géomagnétisme et d’autres facteurs à l’étude comme l’influence des rayons cosmiques sur la formation des nuages (expérience clouds). Enfin aucun des marqueurs de l’effet supposé des GES (les phénomènes annexes qui montreraient que ce sont bien eux qui agissent) n’est observable.

      On sait également qu’il y a eu plusieurs glaciations pendant lesquelles les taux de CO2 étaient jusqu’à 50 fois plus élevés qu’aujourd’hui, et les carottages de glaces aux pôles montrent que les variations de taux de CO2 ont toujours suivi les sorties d’âge glaciaires, 400 à 800 ans plus tard !

      Quant à parler de réchauffement global, on en est loin car dans une maison où la cuisine se réchauffe pendant que le séjour se refroidit, que diriez-vous de sa température globale ? Pendant qu’au pôle nord il y avait une fonte, au pôle sud on avait un refroidissement et une extension des glaces…

      Le climat a toujours varié, depuis des millions d’années, gardons-nous de désigner un coupable moderne pour des événements cycliques liés à la nature et observés sur de trop courtes périodes.

      Consultez le web, un site comme pensée unique vous apprendra beaucoup de choses surprenantes et vous fournira d’excellentes références.


    • Francis, agnotologue JL 15 janvier 2009 15:24

      Jmr, je ne sais pas si vous avez lu ce que j’ai dit, il me semble pourtant que nous sommes d’accords sur le fait qu’il n’y a pas de réchauffement. Quant à la fonte des glaces au pôle nord, indéniable, j’ai bien le sentiment que ça arrange beaucoup de monde.


    • HELIOS HELIOS 15 janvier 2009 18:51

      Je suis plutôt d’accord avec ceux qui disent que le CO2 n’a pas d’effet sur l’effet de serre, du moins dans les quantités que nous connaissons actuellement.

      mais, par soucis d’honneteté j’ai trouvé sur le site de la NASA une courbe qui infirme ce que vous dites :

      climate.jpl.nasa.gov/images/normPage-2.jpg

      Cela dit, la manipulation existe quand même....


    • Francis, agnotologue JL 15 janvier 2009 19:16

      @ Hélios, je ne sais pas si c’est à moi que s’adresse ce post. Néanmoins je fais comme si. Je ne nie pas l’augmentation du CO2, au contraire, mais je réfute la thèse qui dit que ça provoque un réchauffement. Le CO2 agit comme la vapeur d’eau, c’est exact, mais d’une certaine façon, ça perturbe ce cycle. En effet, le CO2 n’est pas de la vapeur d’eau : en conséquence, il prend la place de la vapeur d’eau sans faire le même "travail".

      Pour ce qui concerne ceci : "" Quant à la fonte des glaces au pôle nord, indéniable, j’ai bien le sentiment que ça arrange beaucoup de monde. "" j’ai cité l’immigration mais j’ai omis les marchés industriels. La thèse du réchauffement permet de grands travaux lucratifs, aux frais de la collectivité, alors que la thèse du refroidissement ne le permet pas : imagine-t-on des projets de "réchauffement" ?

      Ces projets de refroidissement sont les "bienvenus" dans une économie capitaliste comme une saignée sur un malade au bord de l’apoplexie.


    • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 08:34

      Comment le dire ?...
      La Terre est un système ouvert qui reçoit et émet de la matière, reçoit et émet du
      rayonnement.
      La glace réfléchit environ 80% du rayonnement solaire et l’eau 20%. A mon sens
      la glace a donc un double effet réfrigérant en stockant des frigories et en rejetant
      les calories solaires. Plus ça fond et plus ça peut fondre. Après je laisse aux spécialistes
      le paramètre épaisseur, les mouvements verticaux de l’eau, l’effet de l’eau douce surnageant
      une eau salée, la modification des courants de surface, etc...


  • Pierre 15 janvier 2009 16:42

    @ l’auteur

    1) Votre texte est insuffisamment documenté. Il existe de très nombreux procédés (les "dernières cartouches" comme vous dites) dit de géoingénierie qui sont, soit à l’état de projets déja financés, soit en période de test, pour refroidir la planète . En voici quelques uns :

    - Répandre d’énorme quantités de SO2 dans l’atmosphère comme l’a fait le Pinatubo en 1991. ça marche, comme on l’a vu, mais tout le monde n’est pas d’accord. Les conséquences sont parfois indésirables et certaines parties se rechauffent, même si, globalement, ça refroidit. Cette idée est due à l"inventeur " de la chimie du CFC qui détruisait la couche d’ozone (Crutzen :Prix Nobel pour ça, mais sa théorie des CFC est actuellement sérieusement remise en doute.)

    - Déverser de grandes quantités de sels de Fer dans les océans pour favoriser la croissance des planctons qui, à leur tour, absorbent le CO2 . Ceux-ci finissent par couler et se sédimenter au fond des océans. Un navire spécialement équipé par une université allemande vient justement de partir, cette semaine, d’Allemagne pour déverser des tonnes de Fe+++ et faire des tests à ce sujet.

    - Transformer le CO2 en calcaire en utilisant le bicarbonate de soude comme catalyseur.

    - Tendre un immense écran satellitaire au dessus de la planète. C’est cher mais faisable en cas de besoin.

    - Ensemencer l’atmosphère avec des produits hygroscopiques pour augmenter la couverture nuageuse.


    - Et bien d’autres encore. ça risque de rapporter gros ! Les idées fusent de partout et les crédits abondent.

    2) D’autre part, au vu des courbes officielles, les températures globales stagnent ou baissent depuis 10 ans. Elles ont monté de 1976 à 1998 (28 ans) et avaient baissé entre 1945 et 1976 (31 ans) faisant craindre un nouveau petit âge glaciaire, à l’époque. Pour l’instant, depuis 1998, la tendance est plutôt au refroidissement et elle s’écarte nettement des prédictions du GIEC. Et comme vous le dites " le temps (ou plutôt la température), risque de ne pas être de votre côté" .
    ...Et il est beaucoup plus facile de refroidir la terre que de la réchauffer...

    Bref , la question reste ouverte et les scientifiques débattent encore sur ces sujets même si certains veulent faire croire le contraire. Je pense qu’il faudrait que vous vous informiez à partir d’articles scientifiques et que vous évitiez d’agiter des peurs millénaristes infondées....qui sont surtout propagées et entretenues par les médias et d’autres qui y trouvent leur intérêt... Ceci dit, OK pour replanter des arbres, éviter les déforestations qui se font surtout pour fabriquer du bioéthanol comme en Indonésie, OK pour les économies d’énergie et autres bonnes idées pour protéger l’environnement..
    Mais si vous voulez mon avis, évitons de modifier le climat qui marche très bien tout seul depuis 4 milliards d’années environ avec, le plus souvent, des taux de CO2 très très supérieurs au nôtre, même pendant des époques glaciaires.

    Le jour où le hommes parviendront à modifier le climat, qui décidera de la température idéale et pour qui ? ? 
    Bonjour les conflits, les guerres etc.. 
    Votre dernière cartouche, comme vous dites, risque surtout d’être une énorme bombe nucléaire !


    • tmd 15 janvier 2009 18:14

      "le climat qui marche très bien tout seul depuis 4 milliards d’années environ avec, le plus souvent, des taux de CO2 très très supérieurs au nôtre, même pendant des époques glaciaires."

      Faux.

      Je ne sais pas où vous avez été chercher vos chiffres, mais le mieux que l’on puisse faire actuellement est le carottage dans l’antarctique. On peut ainsi remonter jusqu’à 800 000 ans en arrière. Avant, on ne sais pas.

      De plus sur ces 800 000 dernières années, la concentration en CO2 a toujours évolué entre 180 et 290 ppm, periode glaciaire ou pas. Ce n’est que depuis quelques décénies que la concentration est sortie de cette zone et crève le plafond année après année. Nous en sommes aujourd’hui à 380 ppm.


    • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 06:09

      @ Pierre

      Je n’ignore pas l’existence de ces projets de géoingénierie. Ils ont en commun d’être tous délirants.
      Pa ex "minéraliser" annuellement 10Gt de CO2 excédentaire produirait autant (bon le double) de calcaire, chaque année...
      Vous avez un coin de jardin disponible ?...
      Les expériences avec le fer ont toutes été des échecs cuisants (à ma connaissance), ne parlons pas
      de l’ampleur de la tâche. Etc...
      Vous pouvez considérer que les rapports du GIEC ne sont pas tirés d’études scientifiques, j’ai
      tendance à penser que si (pour l’agitation de peurs millénaristes).
      Par ailleurs si dans l’absolu un de ces projets diminuait la température globale on pourrait remettre
      le couvert pour le problème majeure de l’acidification des eaux superficielles des océans (peu
      imputable aux cycles solaires, rayons cosmiques et autres).


  • Traroth Traroth 15 janvier 2009 18:23

    Vous oubliez toutefois d’évoquer l’inconvénient majeur de cette idée, planter des arbres pour compenser les émissions de CO2 : l’utilisation de terres arables pour autre chose que la production alimentaire. L’impact sur le niveau de vie est évident : moins de terres cultivables = hausse des prix des denrées alimentaires, voire famine. D’où la question : qui va devoir avoir faim pour que le monde puisse respirer ? Mon petit doigt me dit que ce ne sont pas les pays pollueurs qui vont s’y coller...


    • jjwaDal marcoB12 15 janvier 2009 22:11

      Je pensais en évoquant l’hypothèse du reboisement à ce que disait Stuart Pimm lors d’une conférence
      en disant que si on pouvait récupérer 5 millions de km2 en zone tropicale ( qui furent déboisées pour
      être transformées en zones de paturages de qualité médiocre) environ 5Gt de carbone pourraient être
      prélevées annuellement et solutionner une part de nos problèmes.
      Ce n’est pas la solution miracle, vu notre nombre et l’envie imbécile de la majorité de manger de la viande.
      Les chinois, eux ont compris qu’un arbre debout vaut bien plus qu’un arbre couché (économiquement parlant).


  • Pierre 15 janvier 2009 20:00

    @tmd,

    Vous ne savez pas d’où je tire mes données ? Je vais vous le dire.
    Et c’est vous qui avez tout faux !

    Les carottages glaciaires se sont arrêtés à -800 mille ans parce que le Dôme de l’antarctique ne supporte que 3km de glace.. Dessous on trouve la roche.

    Mais il existe bien d’autres méthodes pour remonter le temps, même bien avant 600 millions d’années ! Ce sont des méthodes qui utilisent les isotopes contenus dans les fossiles.

    Voir l’article de R.A. Brenner (dans Nature vol 425, 2003). 

    Entre autres, on connaît très bien le climat et le taux de CO2 qui régnaient au temps des dinosaures , au Jurassique. Ceux -ci ont disparu il y a 65 millions d’années...le taux de CO2 était environ 5 fois celui d’aujourd’hui et la température à peine supérieure à celle de maintenant.

    Autre exemple : le taux de CO2 était d’environ 15 fois supérieur au notre lors de la glaciation Ordovicienne-Silurienne. Tous les géologues savent ça !

    Il faut réactualiser vos connaissances et pas seulement avec les journaux à grand tirage. 
    Vous avez la référence exacte. Vérifiez !


  • Rhino 15 janvier 2009 22:41

    Le maître d’oeuvre c’est le soleil. Il semble que l’activité solaire est en baisse laissant le champ libre aux rayonnements cosmiques de jouer un rôle bien plus important qu’avant. Même la Nasa est en train de prendre des mesures pour mieux protéger les astronautes pour les années à venir.
    Dans le passé une baisse du nombre de tâches solaires s’est trouvée correlé avec une baisse des températures et il n’est pas à exclure que nous nous dirigeons à nouveau vers un minimum de Maunder.
    Il est temps de mettre un holà à la religion d’Al Gore.


  • gdm gdm 15 janvier 2009 22:50

    @marcoB12
    oui, la majorité des spécialistes semblent convaincus par la théorie du réchauffisme. Mais il existe d’autres scientifiques qui contestent ces théories scientifiques. Des économistes contestent les solutions économiques que les réchauffistes proposent.

    En matière de science, la majorité n’est pas une preuve valable de validité d’une théorie.


    • Pierrot Pierrot 17 janvier 2009 22:58

      à @ gdm,

      Bien évidemment une hypothèse scientifique ne se justifie pas par la majorité, nous avons souvent connu l’inverse pour des progrès majeurs.

      Cependant, sur l’ensemble des travaux, faits et rapports scientifiques, l’hypothèse de l’augmentation récente des températures due aux émissions des gaz à effet de serre absorbant dans l’infra rouge (molécules H2O, CO2, CH4, SF6, CFC, O3 ...) est cohérente et n’a jamais été démentie par les faits.

      C’est donc l’hypothèse la plus plausible actuellement.

      Si dans le futur une autre hypothèse se révélait encore plus cohérente, elle serait prise en compte par la communauté scientifique.

      Mais les rares hypothèses contraires présentées ici et là (paramètres astronomiques, variation de l’irradiation solaire, humidité atmosphérique, volcans etc...) sont démentis par les faits et ne présentent aucune cohérence.

      Soyons vigilent sur les faits scientifiques et ouvert à toute nouvelle hypothèse sérieuse ; mais actuellement il n’y en a pas.
      C’est comme cela.

      Que cette hypothèse en avantage certains (industriels, énergie nucléaire et durables, photovoltaïque ... ) et en défavorise d’autres (pays en développement ...) n’aient en aucun cas le signe d’un complot de certains.

      Le sommeil de la raison engendre des monstres.


    • gdm gdm 18 janvier 2009 02:07

      @Pierrot
      Vous évoquez quelques informations, qui, selon seraient favorable aux theses réchauffistes. ce qui m’intéresse est de connaitre l’avis de spécialistes qui soutiennent des theses contraires.

      En effet, il n’existe pas "une" communauté scientifique". Il existe des chercheurs intellectuellement indépendant, et qui soutiennent des theses différentes. Aujourdhui, les raisons des variation du climat sont inconnues pour la plupart d’entre elles.

      Vous affirmez que les theses contraires n’auraient aucune cohérence. J’ignore si les theses réchauffistes seraient plus cohérentes. Je remarque seulement que d’autres scientifiques considerent que les thèses des réchauffistes sont moins cohérentes que les leurs.

      Je suis un observateur critique de ce débat scientifique. Je critique ceux qui soutiennent que le debat du réchauffisme serait désormais tranché.

      Les modèles mathématiques utilisés dans le rapport du GIEC sont tous entierement faux. Aucun observateur intellectuellement honnete ne peut accepter d’adopter une croyance sans fondement suffisant.

      L’hypothese du réchauffisme nourit les ambitions des mondialistes et des européistes. Et ce sont eux qui ont les budgets pour embaucher davantage de chercheurs pour démontrer leur these réchauffiste. Ce plus grand nombre de chercheurs favorables au réchauffisme ne prouve pas que leur these serait mieux fondé que celle des adversaires du réchauffisme.
       
      La these du réchauffisme n’est pas sérieuse puisqu’elle est fondé sur des erreurs importantes, selon ses détracteurs. Traiter par le mépris ceux qui soutiennent la these inverse n’a aucune pertinence lorsqu’il s’agit de véritables scientifiques et qui sont compétents dans cette matiere.

      Je suis d’accord avec vous sur le danger de quitter le domaine de la raison et de la rigueur scientifique. Lorsqu’un Etat adopte une thèse scientifique incertaine, et qu’il dépense des milliards dans une croyance mal fondée, un tel Etat engendre des monstres. et commet des crimes contre l’humanité.


    • Pierrot Pierrot 18 janvier 2009 10:49

      à @ gdm,

      Le débat scientifique n’est pas tranché en effet.

      Mais l’hypothèse "réchauffiste" générée par l’accroissement important des gaz à effet de serre (H2O, CO2, CH4, SF6, N2O, CFC, O3 ... qui absorbent fortement le rayonnement dans l’infra rouge) reste actuellement la plus cohérente.

      Donc, en l’état des connaissances, c’est l’hypothèse la plus plausible, mais non démontrée.

      Les autres hypothèses sont, à moins sens, largement présentées dans des revues scientifiques à comité de lecture (pas les hypothèses farfelus et stupides heureusement).
      Il est possible qu’un jour une hypothèse plus adaptée et cohérente aux faits expérimentaux émerge, mais nous n’en sommes pas là aujourd’hui.

      Le sommeil de la raison engendre des monstres.

      Bon dimanche.


  • Le péripate Le péripate 16 janvier 2009 01:49

     James Hansen s’est fait connaître en 88 en prédisant l’augmentation de la température, du fait du carbone, selon lui. Sa prévision tombait à pic. Un refroidissement de 45 à 77 environ avait fait craindre le pire, comme des scénarios de période glaciaire à venir. A pic parce que 88 fut une année très chaude au USA, qui concluait une période de 11 ans de réchauffement. 
    Récemment il s’est illustré en faisant par erreur glisser les mesures de températures russe de septembre sur celle d’octobre, ce qui lui a permit d’affirmer que l’année 2008 avait été encore plus chaude. L’erreur avait été si énorme que deux météorologistes américain en parlèrent sur leur blog (Anthony Watts et Steve McIntyre). Personnellement, j’attendrai avant d’investir dans la banane en Aquitaine.


    • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 08:27

      Je me refuse en général à penser que les plus gros pollueurs de la planète ont mandatés le GIEC
      pour faire de la désinformation planétaire avec la complicité des travaux de la majorité des scientifiques
      travaillant dans des domaines touchant au climat.
      Les conclusions du GIEC "emmerdent" tout le monde (hormis une poignée d’écologistes plus bruyants
      qu’influents) et mon article ne fait que dire que nous sommes encore en peine de trouver comment
      inverser la tendance S’IL LE FAUT...
      Quand le Met office dit que 2008 a été une des dix années les plus chaudes depuis 1850, quand le
      NSIDC montre une étendue de glaces (qui dit peu sur l’épaisseur) pas bien grande au pôle nord, font-ils
      de la désinformation ?


    • gdm gdm 17 janvier 2009 19:52

      @marcoB12
      Il existe un débat scientifique qui n’est pas achevé. mais les theses de certains scientifique arrange toute la mouvance écologistes et la mouvance mondialiste. les politiciens acquis à ces theses adorent croire les theses scientifiques qui vont dans leur sens. Ces memes politiciens oublient facilement que d’autres scientifiques, également respectables, soutiennent des theses contraires. Et ces politiciens debloquent des credits énormes pour soutenir les scientifiques qui soutiennent la thèse politiquement préférée. 

      Plus les politiciens soutiennent la these réchauffiste, plus les budgets réchauffistes augmentent, plus nombreux sont embauchés des scientiques pour soutenir les theses réchauffistes.


    • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 21:56

      @ gdm

      Je n’y crois pas. La collecte de données est prioritaire et se fait de bien des façons par des
      équipes différentes (russes, européennes, USA).
      Il faudrait imaginer un complot généralisé pour empêcher par le recoupement des données
      de prouver l’erreur ou la fraude, ce à quoi je ne peux croire.
      Après les crédits scientifiques n’étant pas infinis. On sait que les partisans du Big-bang ont
      plus de crédit que ceux des théories alternatives, que ceux de la matière noire en ont plus que
      ceux théorisant une modification de la loi de la gravité, etc...
      C’est dommage, c’est comme ça.
      Tôt ou tard une mauvaise théorie rencontre des données impossibles à couler dans le moule
      qui font regarder ailleurs et poser les bonnes questions qui vont la mettre en pièce.



  • mathieu hangue 16 janvier 2009 09:02

    L’amiante aussi ne pose aucun problème... Si je me souvient bien l’Académie de Médecine l’a encore affirmé il n’y a pas si longtemps en France. Aujourd’hui, des milliers d’ouvriers payent le prix de cet aveuglement.

    Je n’ai pas envie de payer les pots cassés du changement climatique. Nous sommes en train de faire une expérience grandeur nature et c’est vraiment le cas de le dire. D’après la majorité des intervenants sur cet article, il faut attendre d’être sûrs que l’expérience tourne mal pour envisager de faire quelque chose.

    Pas d’accord.

    MH


    • Demesure 16 janvier 2009 10:41

      Mathieu,
      J’ai bien peur que l’expérience ne tourne mal déjà pour les promoteurs de cette panique planétaire, cf l’échec du protocole de Kyoto, le désastre des biocarburants, l’effondrement du marché du carbone.


  • Demesure 16 janvier 2009 10:36

    @ marcoB12

    Oui, le NSIDC fait de la désinformation en omettant de dire que la banquise en Arctique+Antarctique n’a pas changé depuis 30 ans.
    Pire, la banquise antarctique progresse. Or elle est aux lattitudes plus basses qu’en Arctique, ce qui veut dire qu’elle renvoie plus de rayons solaires d’où un risque de refroidissement en chaîne (plus de réflexion du soleil => plus de refroidissement => plus de glace => plus de refroidissement du soleil ...).

    De même, dire que 2008 est parmi les années les plus chaudes en omettant de dire que le climat se refroidit depuis 6 ans (ce qui réfute les simulations du GIEC) est un mensonge par omission. Sans compter des annonces officielles qui parlent de "réchauffement accéléré".
    Si vous avez 1 million d’euros en banque et que ça diminue depuis 6 ans de quelques dizaines de milliers d’euros, vous pouvez toujours dire que vous avez plein d’argent. Mais si vous ne dites pas que votre épargne a diminué, vous n’avez pas tout dit.


    • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 10:12

      C’est de la science pas de la désinformation. Pourquoi additionner une zone de mer entourée de terre qui connait une forte variation saisonnière de son amplitude et un continent polaire dans l’autre hémispère ?
      On sait que le volume des glaces en arctique a chuté en quelques décennies et que les glaces pluri-annuelles ne cessent de se réduire au nord.
      Les glaciologues s’attendaient plutôt (plus de chaleur impliquant plus de vapeur d’eau atmosphérique
      et plus de neige au-dessus de l’antarctique si les précipitations l’atteigne) à une accumulation de neige là-bas, assez ambigüe pour le moment et donc a une augmentation de l’épaisseur de la glace sans forcément de la surface recouverte...
      L’antarctique de l’ouest semble lui connaître une fonte.
      Comme je l’ai dis ailleurs, quand tout le monde (moins epsilon) souhaite qu’une chose ne soit pas vraie
      et que quelqu’un affirme qu’elle n’est pas vraie, je regarde de très très près ses arguments.
      Si le GIEC a raison c’est un boulet économique pour quasiment tout le monde, y compris pour nous
      contribuables. La passion (étonnante) se ressent dans les moinssages assez pitoyables et n’aide pas à voir
      que contracter une assurance ne va tuer personne mais prendre acte des risques potentiels que nous courrons.


  • Grasyop 16 janvier 2009 12:13

    « Le réchauffement climatique, c’est des foutaises d’écolos qui manipulent l’opinion. » (discours-type)

    À qui profite le crime ?

    Qui tirerait profit d’une désinformation laissant croire à tort à un réchauffement climatique dû aux activités humaines ?


    - Les producteurs d’éoliennes, de cellules photovoltaïques et d’autres ressources énergétiques plus ou moins propres. Les vendeurs d’isolants, de vélos et de quelques autres produits écolos. Quelques auteurs de bouquins et de films sur le sujet. (Oui, c’est évident, Al Gore a fait son film pour gagner de l’argent et rien que pour ça... )
    Merci de ne pas citer ici les associations à but non lucratif qui défendent l’environnement, puisqu’elles sont... à but non lucratif.

    Qui tirerait profit d’une désinformation laissant croire à tort qu’il n’y a pas de réchauffement climatique dû aux activités humaines ?


    - À peu près tout le reste de l’industrie mondiale !

    Alors je crois que certains devraient commencer par chercher la désinformation du coté où elle est la plus probable. Mais peut-être que ces "certains" sont justement partie liée à ce "tout le reste de l’industrie mondiale"...


  • Pierre 16 janvier 2009 13:13

    Il semble (et c’est dommage ) que personne n’imagine qu’il existe encore des gens honnêtes capables de défendre leurs convictions,sans être payés par quiconque...Ni par EXXON Mobil, ni par Greenpeace, ni par Al Gore...

    Des gens qui ont acquis leurs convictions, tout simplement, en analysant les hypothèses, les données, les courbes etc...

    Rassurez vous ! il reste encore beaucoup de gens comme ça. J’en connais !
    Il n’y a quand même pas que l’argent qui motive les comportements sur notre planète  !

    Mais, hélas,on constate aussi que le débat est très fortement pollué par certains intérêts...d’un côté comme de l’autre.


  • jjwaDal marcoB12 16 janvier 2009 20:51

    Je vois...
    Mon article évoquait la probabilité d’un problème majeur pour notre espèce et du débat théorique pour
    savoir si nous pouvons et comment limiter nos émissions de CO2 si nécessité absolue était.
    Il s’arcboute logiquement sur les publications du GIEC, un groupe de synthèse de travaux publiés sur
    les diverses sciences touchant le climat (dans des revues publiant peu de délires...) par des scientifiques.
    Le GIEC (je me répète) a été mandaté par les plus grands pollueurs du monde pour répondre à deux
    questions importantes : le climat se réchauffe-t’il et en sommes-nous co-responsables ?...
    Etats, industriels de l’énergie et contribuables souhaitent que la réponse soit : non le climat est soumis à des
    oscillations autour d’une moyenne qui nous est favorable et non, notre impact n’est pas significatif.
    La principale raison est qu’un double "oui" nous condamnerait à des modifications majeures dans beaucoup
    de domaines (énergétique, agricole, politique migratoire, infrastructures cotières, etc...) avec des coûts liés
    extrêmement importants.
    La mission du GIEC était clairement de délivrer un double "non" pour le confort de tout le monde.
    Or il indique la probabilité d’un double "oui".
    Quelle est la probabilité que le travail du GIEC soit une foutaise quand notre volonté à tous qu’il ne se
    passe rien est si patente ?


    • gdm gdm 16 janvier 2009 22:42

      @marcoB12
      J’ai lu deux fois attentivement le rapport du GIEC. Ce rapport est un tissu de bêtises. Tout y est bancal. Rien n’y est démontré. Les conclusions économiques montrent une rare ignorance des mécanismes économiques des redacteur du rapport du GIEC. Les modèles mathematiques utilisés sont des impostures.

      J’ai entendu les theses des scientifiques qui contestent les theses du GIEC. Elles proviennent de scientiques sérieux. Les explications proposées par les adversaires du réchauffisme me semble recevables. J’attend que le débat scientifique continue. Les arguments des réchauffistes sont des theses fragiles, et probablement fausses. La suite du débat scientifique serait nécessaire pour approfondir ces questions.


  • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 03:43

    Qu’avez-vous lu ? Sur le site de l’IPCC, le seul "IPCC 4th Assessment report : climate change 2007"
    comporte 4 documents représentant des centaines de pages.
    Le seul "Summary for policymakers" fait 22 pages et parle en permanence de degré de probabilité, de
    synthèse d’études multiples (pour lisser les erreurs, biais, éventuellement fraudes je suppose).
    Ce n’est pas "James Hansen pense que..." mais plutôt "sur plus de 29000 séries de données observationnelles provenant de 75 études différentes montrant un changement significatif dans des systèmes physiques et/ou biologiques plus de 89% sont compatibles avec les réponses attendues
    suite à un réchauffement."
    Partout il est question d’incertitudes (encadrées) mais le tableau final (réchauffement) est annoncé sans équivoque.
    Clairement si la majorité des scientifiques travaillant dans des domaines touchant le climat étaient en
    désaccord avec les rapports du GIEC (soumis au contrôle de scientifiques et des politiques avant publication, or ni les premiers ni les seconds ne sont masochistes et suicidaires), un article majeur
    cosigné par une masse de scientifiques aurait mis en pièce le délire d’une minorité.
    Aucun scientifique (si brillant soit-il) ne peut avoir l’expertise pluri-disciplinaire, le temps de lire toutes les
    études sur lesquelles se fondent les rapports du GIEC, la capacité de vérifier les données sur lesquelles les
    études sont basées, etc...
    Si un seul scientifique avait la preuve que le GIEC se trompe, tout le monde se précipiterait sur l’occasion
    et la messe serait dite.
    Les scientifiques contredisant les rapports du GIEC ont à mon sens le défaut d’être dans le camp
    de ceux (99% des gens) souhaitant qu’il ne se passe rien et que tout continue comme avant.
    Ce n’est pas la preuve qu’ils ont tort, pas un indice probant qu’ils auraient raison.
    Une assurance couvre une probabilité, jamais une certitude. Le GIEC nous dit de prendre une assurance
    et je suis étonné de tant de hurlements sur le principe-même de se couvrir au cas où (voir plus haut).
    J’envie ceux qui sont certains (sans doute possible) qu’il ne se passe rien du tout ou que nous n’y sommes pour rien...

      smiley


    • gdm gdm 17 janvier 2009 09:31

      @marcoB12
      La somme des incertitudes ne peut pas conduire à la certitude de la conclusions du rapport. Vous parlez de probabilité. Non, il n’existe pas de probabilité, car elle serait impossible à définir. Il existe un risque, pour parler le langage des assureurs.

      Une synthèse de rapport multiples dénature gravement chaque rapport. Prétendre qu’une synthèse de rapports soit pertinente une autre imposture intellectuelle. Ensuite, vous remarquez qu’une majorité de scientifiques sont réchauffistes. Cet argument est inepte pour démontrer la validité d’une thèse scientifique.

      Il est plus facile de réfuter les arguments du GIEC que de proposer des théories scientifiques alternatives. La réfutation d’un seul argument du GIEC aurait suffit à infirmer sa thèse. Or il semble que tous les arguments du GIEC soient aujourd’hui réfutés. De plus, les thèses scientifiques proposant des systèmes explicatifs contraires aux thèses réchauffistes semble plus solides.

      Cette thèse du GIEC est du pain béni pour tous ceux qui militent pour l’avènement d’un gouvernement mondial. Un gouvernement européen serait une étape importante vers un gouvernement mondial. Les étatistes croient à la sagesse et la vertu des Etats pour apporter l’ordre et le bien-être aux peuples. les politiciens sont naturellement étatistes. La plupart ne peuvent pas contester la validité d’un gouvernement mondial sans contester la validité de l’existence du gouvernement auquel ils participent. C’est, à mon avis, une des raisons majeures de la marche actuelle vers un gouvernement mondial.

      Prétendre que les scientifiques contredisant le GIEC seraient aveuglés par des intérêts partisans est absurde. On pourrait tout autant soutenir que les partisan des thèses du GIEC sont aveuglé par les intérêts partisans des militants du mondialisme. Votre argument va contre les scientifiques réchauffistes qui bénéficient de plus gros budgets de l’Etat lorsqu’ils appuient et travaillent sur les thèses réchauffistes.

      Une assurance couvre un risque, pas une probabilité. La nuance est essentielle. Or aujourd’hui, nul n’a proposé une théorie acceptable expliquant solidement les causes de variations climatiques sur la planète. Un assureur n’assurerait pas un tel risque individuel, parce qu’il n’aurait pas de client. Nul citoyen n’accepterait de payer pour assurer un tel risque individuel avec son propre argent.


    • Pierrot Pierrot 18 janvier 2009 11:11

      à @ gdm,

      Pouvez vous nous donner quelques exemples de ce que vous avncez : "toutes les hypothèses du GIEC sont erronnées" ?

      Je pense que vous n’avez pas compris le role du GIEC.

      Le GIEC fait une compilation des rapports scientifiques parus sur ce sujet.
      Il en tire des conclusions prudentes.
      Il a établi des modèles mathématiques à partir des faits réels, comme cela se fait usuellement dans les autres domaines scientifiques.
      Ces modèles sont robustes et s’améliorent encore tous les 4 ans.
      Le modèle actuellement à l’étude (rapport vers 2011) devient extrêmement précis.

      Par ailleurs mentionner les secteurs qui profitent des conclusions (fabricants d’éolienne, photovoltaïque, énergie nucléaire ...) n’a aucun effet sur les scientifique une hypothèse contraire au réchauffement en avantageraient d’autres (pétrole, gaz, charbon, constructeurs d’automobiles ...)


  • mathieu hangue 17 janvier 2009 13:43

    Quand je lis nombre de commentaires à cet article, je suis frappé par l’incapacité à simplement concevoir qu’il puisse y avoir un problème et une grave menace pour notre avenir.

    En fait, je repense à une scène du film de Roman Polanski, basé sur le livre de Wadislaw Szpilman, « Le Pianiste ». Alors que les nazis commencent à envoyer les premiers convois du ghetto de Varsovie vers Treblinka, certaines victimes, à quelques heures d’une mort horrible, se persuadent encore que l’avenir sera meilleur.

    La planète se réchauffe, les glaces fondent et de joyeux drilles nous expliquent que la planète a connu ses années les plus froides et que les glaces augmentent... C’est vrai que la réalité fait peur et que le déni est plus confortable.

    Mr Marco, j’admire votre patience.

    MH


    • jjwaDal marcoB12 17 janvier 2009 16:45

      Merci,

      Je pense l’être.
      Je suis déjà rassuré que les "décideurs" (y compris aux USA) soient d’accords sur le principe
       d’une assurance.
      Eux savent que nos sociétés pourraient être impactés violemment sous tellement d’aspects qu’une
      modification du climat est Le plus grand prédateur de l’espèce humaine.
      Il faut lire "Plan B 3.0" de Lester Brown par ex pour comprendre l’immense menace que
      constitue en Asie la dégringolade des nappes phréatiques (bulle agricole dûe à une surexploitation
      insoutenable) qui va s’ajouter à la diminution de la fonte estivale des glaciers en retrait, au point
      que des fleuves majeurs devraient devenir saisonniers quand il n’y aura plus grand chose à pomper...
      Il faut intégrer le coût du (possible) déplacement/protection des infrastructures côtières
       (un rapport envoyé il y a peu au président US), les conflits liés à la ressource en eau, les migrations
      trans-frontières, l’acidification des eaux superficielles des océans, le changement probablement
      obligatoire des infrastructures énergétiques et de transport, le coût économique des anomalies climatiques,
      la migration des maladies tropicales, tellement de choses...
      Dans la pire hypothèse, ce ne sera pas "le jour d’après" et nos descendants vivront dans un monde
      bien plus dangereux , imprévisible (au niveau alimentaire notamment) violent et sans doute inégalitaire.
      Les scientifiques savent pour la plupart que les mécanismes climatiques sont d’une complexité féroce
      et qu’ils méconnaissent énormément de choses.
      J’attends la théorie montrant que l’acidification des océans est sans danger
      et dûe au soleil, que nous sommes dans un monde qui se refroidit en dépit de la majoration
      des gaz à effet de serre, du retrait des glaciers, de la diminution en volume et surface de la calotte nord,
       de la migration des animaux, de la fonte du permafrost, du dégazage du méthane en zone arctique, etc...



  • Rhino 17 janvier 2009 18:14

    Il a été clairement démontré que la modélisation (crosse de hockey) développée par Hansen et reprise par Al Gore pour lancer son film, une vérité qui dérange, etait fausse, pour ne pas dire faussée. Même le GIEC laisse entrevoir cet état de fait. C’est MacIntire qui a remis les choses à leur place.

    Le réchauffement planétaire est un mythe mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de danger pour l’humanité. Le vrai danger se situe ailleurs, au niveau de la destruction de la biosphère. Pollution et encore pollution, pas par le CO2 qui n’y est pour rien, mais par des pollutions de toutes sortes, pollution de l’air, pollution du sol, pollution des eaux souterraines, pollution des océans, destruction des forêts et des zones humides, érosion etc, etc etc. La liste est trop longue …………

    Le changement du climat est un phénomène naturel auquel il faut s’adapter, la destruction de la biosphère est due à l’action de l’homme et il faut la combattre.

    La thèse du réchauffement climatique dû aux effets des soi-disant « gaz à effet de serre » risque d’avoir des effets catastrophiques quand on voit fleurir les « plan climat » à toutes les sauces incitants nos gouvernants à privilégier le combat contre le CO2. Promouvoir l’énergie nucléaire et donner une prime écologique aux voitures diesel n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend.

    Bonjour les dégâts.


    • jjwaDal marcoB12 18 janvier 2009 11:39

      Il n’est pas sûr que nous connaissions tous les paramètres intervenant dans le climat, mais
      nous savons notre difficulté à les quantifier précisément.
      On est face à un niveau de complexité (voire de chaos) rarement rencontré ailleurs.
      Mais, quand de très nombreux glaciers dans le monde entier régressent significativement
      dans une tendance pluri-décennale, quand une surface deux fois grande que la France
      (en sibérie) se libère du permafrost et gagne 3° en moyenne en 50 ans, quand les volumes et
      surfaces de la calotte nord expriment une tendance longue à la baisse notable, quand tellement
      d’indices s’ajoutent, on peut difficilement récuser la théorie du réchauffement global.
      On peut récuser notre implication.
      Typiquement on entend qu’il y eu une époque où il y avait bien plus de CO2 dans l’air ou
      qu’il y avait bien plus de CO2 et des températures pas bien différentes, ou que la température
      a monté avant le niveau de CO2, etc...
      Il n’y avait pas 7 milliards d’humains à nourrir sur Terre à l’époque...
      Qui nous dit qu’il n’y aurait pas eu un déclin majeur de la productivité des océans (acidification)
      et des terres (pluies acides) ?...
      Tous les autres paramètres à l’époque nous sont largement méconnus. On peut imaginer
      une configuration astronomique réfrigérante et un taux élevé de CO2 arrivant à peine à
      contrebalancer.
      Par ailleurs un mécanisme naturel capable de faire basculer significativement le taux de CO2
      est le volcanisme. Or il injecte aussi dans la stratosphère des aérosols bien plus réfrigérants que
      la quantité de CO2 injectée. Une période continue de volcanisme peut refroidir globalement
      et durablement quand le taux de CO2 grimpera continument.
      Ce mécanisme est bien différent d’un larguage anthropique ou émanant de la biosphère.
      Jamais des mécanismes naturels n’ont injecté autant de gaz à effet de serre en si peu de temps
      de cette façon, tout en déboisant de façon globale et retournant (donc dégazant) une large surface
      des terres émergées. La perte des sols en matière organique est globale, par ex.
      Nous sommes peut-être dans une nouvelle ère géologique (l’anthopocène) sans que le rapport
      signal/bruit soit encore indéniable.


  • Rhino 18 janvier 2009 14:26

    Il serait pour le moins utile de prendre connaissance des travaux de recherche d’un chercheur reconnu, à savoir Don J. Easterbrook. : http://www.ac.wwu.edu/ dbunny/index.htm


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