samedi 28 janvier 2012 - par NewsofMarseille

Écologie : nécessité ou effet de mode ?

En ce début 2012, les résolutions écolos, découlant de discours « bien-pensants » commencent à être mises en application. Mais ces actes sont-ils réellement nécessaires et quels impacts auront-ils sur l’environnement ? L’écologie est passée au crible cette semaine avec Victor-Hugo Espinosa, président de l’association Ecoforum à Marseille.

Manger bio, faire du vélo ou trier ses déchets… Les conseils écolos, contraignants pour certains, essentiels pour d’autres, n’ont de cesse de se multiplier. Mais sont-ils nécessaires ? L’homme a-t-il un réel pouvoir d’influer sur le climat, la santé de sa planète ?

Difficile à croire puisque ces derniers temps l’écologie n’est pas la priorité des chefs d’État englués dans la crise de la dette. Le grand sommet de Durban pour lutter contre le réchauffement climatique a été boudé par quasiment tous les présidents. Une photographie qui tranche de celle du sommet de Copenhague en 2009 où tous se bousculaient pour « sauver le monde ». Le rendez-vous est manqué d’après les ONG. Si le protocole de Kyoto qui prend fin en 2012 est reconduit, on ne sait pas pour combien de temps. Et si la naissance du fonds vert, censé aider les pays en voie de développement à faire face aux changements climatiques a bien été validé, la source de financement est encore inconnue !

De quoi décrédibiliser l’importance de l’écologie ! Mais pour Victor-Hugo Espinosa, président de l’association Ecoforum « les faits ne mentent pas » et l’urgence écologiste pour « lutter contre le réchauffement climatique est bien réelle ». L’urgence aussi de modifier son comportement, notamment alimentaire lorsque l’on sait que chaque année 150 000 personnes meurent du cancer en France. Soit à peu près l’équivalent d’une ville comme Toulon.

Écolos dans la diversité

Victor-Hugo Espinosa appelle donc les consommateurs à devenir des « consom’acteurs »pour « changer les choses » et vivre en harmonie avec notre environnement, à l’heure où notre contact avec la nature est revu à la baisse par l’expansion de l’urbanisme. Pas de discours extrémistes de la part du responsable associatif qui distingue plusieurs types d’écologistes.

Des écologistes avertis « qui savent pourquoi ils vont acheter tel ou tel produit ». Mais aussi des écolos solidaires « qui ne vont pas gaspiller de la nourriture » parce que dans le monde, tel que nous le montre la Corne de l’Afrique, « des gens meurent de faim ». Des écolos égoïstes, qui pour « protéger leur santé, n’achètent pas n’importe quel produit ». Et enfin, des écolos pauvres qui, « par obligation ne prennent pas la voiture, mais marchent ou prennent leur vélo ».

« L’important ce n’est pas d’être parfait en tout », explique Victor-Hugo Espinosa. « Si au moins une fois par an une personne fait un geste écolo c’est déjà cela ». Pour des idées de BA bio, Victor-Hugo Espinosa se fait le temps d’un reportage votre muse écolo…

Visionner le reportage vidéo : Victor-Hugo Spinosa raconte l'écologie

Coralie Molaret - News of Marseile 



1 réactions


  • Croa Croa 28 janvier 2012 22:34

    Nécessité bien sûr smiley

    Toutefois si vivre écologiquement est bien, cela ne sauvera pas « la planète » tant que les marionnettes qui dirigent le monde continueront à s’en foutre !

    Avez-vous entendu parler de candidats vraiment écologistes ? De ces gens qui ne soutiennent aucune de ces politiques autorisées des médias, qui ne veulent pas de strapontins environnementalistes mais faire de l’écologie ?

    Ils existent pourtant !  

    Dans l’attente Merci, les vrais écolos préserveront un peu leur santé, et c’est toujours ça !


Réagir