mardi 26 décembre 2006 - par Gypse

Energie 2.0, la révolution de l’énergie décentralisée

La question de l’énergie est cruciale depuis le début de l’ère industrielle. Pour faire face au développement de leur économie, les Etats du monde entier ont mis en place de nombreuses infrastructures, pensées sur la base d’un modèle d’énergie centralisée.

Le pétrole, le charbon, le gaz puis l’uranium obéissent à ce modèle : faisant appel à une matière première très inégalement répartie sur la surface du globe, l’extraction, le raffinage, la distribution et la production sont contrôlées par de grandes entreprises, publiques ou privées.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que dans ce domaine, la distinction public/privé importe peu, la filière étant contrôlée par une vision centralisatrice. En France, les grands corps d’Etat ont longtemps été à la source du développement de l’énergie nucléaire. La production électrique concentrée dans une centrale de 1000 MW est de 8 milliards de kWh par an, ce qui correspond à la consommation de... deux millions de foyers !

La révolution nous vient d’Allemagne. Notre voisin, dépourvu de ressources fossiles d’envergure, et dont nous connaissons la sensibilité écologique, a perçu l’intérêt des énergies décentralisées, qui le mettent à l’abri des instabilités géopolitiques. En outre, cette stratégie lui permet de faire partie des leaders mondiaux des nouvelles énergies.

Il se trouve que les énergies décentralisées sont toutes des énergies renouvelables : photovoltaïque, éolien, bois-énergie, biomasse, solaire thermique, géothermie.

En quoi constituent-elles une révolution ?

C’est qu’aujourd’hui, elles sont enfin devenues accessibles au grand public et aux PME. La loi française permet aujourd’hui à chacun de produire de l’électricité à des tarifs d’achat avantageux par EDF (de 30 à 55 centimes le kWh pour le photovoltaïque, 8,2 centimes pour l’éolien). Il y a encore dix ans, produire de l’électricité était interdit à un particulier, sauf pour sa consommation personnelle dans des sites isolés !

Selon les régions, certaines énergies décentralisées sont plus ou moins favorisées : c’est le cas de l’éolien. Le solaire photovoltaïque a en revanche sa place partout, y compris dans des régions peu ensoleillées. Encore une fois, l’Allemagne est en Europe le leader du domaine, avec un parc de 1500 MW solaires installés.

Pour un particulier en France, la pose de 40 m² de panneaux sur sa toiture permet de produire autant que sa consommation annuelle d’énergie.

L’esprit dans lequel se déploient les énergies décentralisées en Europe consiste à favoriser la vente de la totalité de la production aux distributeurs d’électricité. Ainsi, nous avons tous vocation à devenir producteurs et consommateurs d’énergie, moins dépendants de monopoles énergétiques, sans pour autant devenir indépendants.

Cette démarche, dépassant la dépendance, et dépassant également l’indépendance, consacre bien la notion qui caractérise notre début de XXIe siècle : la reconnaissance de l’interdépendance des hommes.

Cette interdépendance s’illustre parfaitement sur Internet, et plus particulièrement sur AgoraVox, où chacun prend et donne à la fois.

Ainsi, la révolution de l’énergie décentralisée vient enrichir celle de l’information décentralisée : vive l’énergie 2.0  !



48 réactions


  • (---.---.2.1) 26 décembre 2006 10:14

    tres bon artile, completemen d’accord avec l’auteur concernant l’interdépendance. reprenons le controle de la production d’electricité en plantant des eoliennes. Reprenons aussi le control du web en mettant en place des reseaux wifi citoyens. Préparons nous maintenant au nouvel ère qui nous attend et ne dépendons plus de l’etat....


    • martoni (---.---.177.194) 30 décembre 2006 12:26

      Ça c’est un article de qualité journalistique ! Et comme tout bon journaliste vous n’avez bien sûr pas vérifié vos sources. Juste une reprise des discours de militants, sans aucune réflexion de fond.

      Le plus fort reste ce paragraphe :

      « La révolution nous vient d’Allemagne. Notre voisin, dépourvu de ressources fossiles d’envergure, et dont nous connaissons la sensibilité écologique, a perçu l’intérêt des énergies décentralisées, qui le mettent à l’abri des instabilités géopolitiques. »

      Dépourvu de ressources fossiles !!

      L’Allemagne possède des réserves gigantesques de charbon.Et elle ne se prive pas de les utiliser pour produire son électricité, en effet 53% de son électricité allemande provient de la combustion du charbon. C’est pas un hasard si 9 des centrales électriques allemandes sont dans le palmarès des 30 centrales les plus polluantes d’europe : http://www.batiactu.com/data/04102005/04102005-152421.html

      Ce qui fait de l’allemagne l’un des plus gros pollueur européen en matière de gaz à effet de serre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_%C3%A9missions_de_dioxyde_de_carbone

      Quand à l’électricité renouvelable la france en a deux fois plus que l’allemagne (allemagne 7% france 13% !) d’après le rapport de mission sur l’effet de serre (page 84) : http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rap-info/i3021-tI.pdf


    • Gypse Gypse 6 janvier 2007 23:15

      @Martoni

      Je vous rappelle que l’article a pour objet la révolution de l’énergie décentralisée.

      Pour autant, votre observation sur le charbon est fondée, l’Allemagne disposant effectivement de 6,7 % des réserves prouvées au plan mondial. Mais cela appelle quelques compléments.

      1) En 2005, l’Allemagne a produit 53 Mtep de charbon pour une consommation de 82 Mtep. Pourquoi ? Parce que les coûts du charbon Allemand sont nettement plus élevés que le cours mondial : la tonne coûte entre 130 et 140 € la tonne contre 40 € au cours mondial. Certes, nous pouvons imaginer qu’à terme, les prix puissent se rapprocher, mais nous pouvons aussi imaginer que d’ici là, les tarifs des énergies décentralisées auront aussi baissé.

      2)Sur la pollution des centrales Allemandes, il va de soi que le parc de centrales anciennes n’est pas un modèle du genre. Mais l’Allemagne met en place des centrales faiblement polluantes qui constituent une référence (http://www.science-decision.net/cgi-bin/topic.php?topic=ENP&chapter=3 )

      3) L’émission de gaz à effet de serre est une réalité, contre laquelle l’Allemagne a justement choisi de lutter. Elle n’a pas bénéficié comme nous d’un important potentiel hydroélectrique. Aujourd’hui, elle investit massivement dans des énergies renouvelables dont la progression connaît depuis plusieurs années des taux de croissance à deux chiffres. Alors que notre hydroélectricité n’offre plus de perspectives de croissance de cet ordre.


    • martoni (---.---.18.74) 8 janvier 2007 19:19

      « Mais l’Allemagne met en place des centrales faiblement polluantes qui constituent une référence »

      Attention ! que veut on dire par « faiblement polluante » ?

      Est-ce qu’elle émettent beaucoup moins de gaz à effets de serres, ou est-ce qu’elle émettent juste moins de particules ?

      Quand un électricien nous vend une centrale au charbon « non polluante » c’est juste qu’elle émettent moins de particules. Les centrales à charbon continuent et continuerons à cracher leur kilo de CO2 par kiloWattHeure quelques soit la technologie.

      Sauf si on pratique la séquestration du CO2, ce qui n’est pas du tout au point et qui pause d’autres problèmes écologiques (de plus la séquestration n’est jamais complète).

      Bref le charbon n’est certainement pas une énergie écologique. Il devient même urgent de tout faire pour « sortir du charbon », si l’on veut sauver le climat !


  • peter macaloai (---.---.200.11) 26 décembre 2006 10:17

    Encore faut-il que la production de cellule photocoltaique ne consomme pas de petrole...

    peter macaloai


    • T.B. T.B. 26 décembre 2006 11:56

      N’importe quoi !

      La consommation d’énergie nécessaire pour la fabrication de systèmes photovoltaïques est comparable avec l’énergie consommée dans l’extraction, le transport et le raffinage des énergies fossiles, mais celles-ci vont ensuite produire des déchets et contribuer à la pollution

      L’électricité produite par une installation photovoltaïque est sans pollution, il n’y a pas d’émissions de gaz à effet de serre ou de déchets.

      Quel est le bilan énergétique d’un système PV ? Ou : Pendant combien de temps un panneau photovoltaïque doit-il fonctionner afin de remplacer l’énergie utilisée pour sa fabrication ?

      La réponse à ces questions a été le sujet de plusieurs études, en bref :
      - Il faut de 2 à 4 ans pour un système PV utilisant des cellules poly cristallines. Les variations sont dues au climat local et à l’inclinaison des modules (en toiture ou en façade)
      - Il faut moins de 3 ans pour un système PV utilisant des modules photovoltaïques amorphes.

      Avec une durée de vie de 30 ans, on peut dire qu’un système photovoltaïque va produire de l’électricité sans aucune pollution pendant près de 90% de sa vie.

      .


    • (---.---.70.98) 26 décembre 2006 13:13

      Intéressant !


    • Moise (---.---.95.82) 27 décembre 2006 15:09

      @T.B Oui, et a quelle vitesse la production d’electricité PHV diminue ?

      Es tu sûr que les panneaux phtovoltaiques ne consomment presque pas d’energies pour leur fabrication ? Non, parce que le Silicium, il faut quand meme entre 1500 et 1800 degres pour l’obtenir assez pur, car plus il est pur et plus il est efficace dans ce role de production électrique. http://web.univ-pau.fr/ scholle/ecosystemes/4-pv/42-fab/42-1-fr.htm http://www.belgochlor.be/fr/H307.htm Ce que je veux dire, c’est que l’essentiel est de STOPPER LA CROISSANCE de consommation energetique dans un premier temps, donc stabiliser la consommation, puis essayer de la reduire a terme sans bloquer l’innovation des technologies électriques et electroniques. Sans cette logique, c’est le chien qui se mord la queue !

      Sinon, je trouve aussi que l’article est plutot bien ecrit, et je suis egalement d’acciords avec l’interdependance evoqué a la fin de l’article.

      Par contre, les allemands sont peut etre des écolos mais ils nous achétent enormement d’electricité, faut arrêter l’hypocrisie.Je rapelle qu’il font aussi construire un gazoduc a travers la mer du nord pour du gaz provenant de russie, et que le bilan écologique de cette entreprise n’a jamais été fait. De plus, les polonnais auraient bien voulus profiter des droits de passages dans cette histoire.


    • (---.---.100.77) 27 décembre 2006 16:35

      Il n’empêche que la fabrication du silicium est fortement émetrice de CO2 (Comme toute production métallurgique) et le silicium de qualité électronique nécessite une purification qui requiert l’utilisation de produit dangereux (Acide Chloryhydrique) voire très toxique (Arsenic, Antimoine, ou Phospore) pour le dopage de celui-ci.

      Sources : http://www.sfc.fr/Donnees/mine/si/texsi.htm

      Et on ne parle même pas des batteries qui permettent une utilisation différée (la nuit donc) de l’énergie produite.

      Il va falloir que les gens réalisent un jour que la production et la consommation d’énergie polluent, en attendant les centrales à fusion thermonucléaire (pas avant 50 à 100 ans).

      Donc le seul moyen de réduire la pollution émise est donc de réduire nos consommations et/ou le nombre de consommateurs (décroissance démographique).


  • jean metzger (---.---.67.8) 26 décembre 2006 10:39

    Cette proposition concorde avec une conférence de Jöël de Rosnay de début 2006.

    Vous reporter à : http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/college/v2/html/2005_2006/cycles/cycle_2 14.htm


  • Le Belch (---.---.1.14) 26 décembre 2006 12:10

    Les éternels sceptiques diront que pour produire les panneaux il faut de l’énergie... je réponds : bien moindre que la quantité d’énergie qui sera produite durant la vie du panneau. Si en plus, l’énergie de la production vient du solaire...

    Le gros problème à résoudre est le stockage de cette énergie, pouvoir la stocker les jours productifs et la restituer la nuit ou les jours sombres d’hiver. Pour l’instant, on peut pomper de l’eau (mais il faut des bassins), on peut utiliser des batteries (peu performant),... quoi d’autre ? si quelqu’un trouve la réponse, on est sauvés.


    • (---.---.70.98) 26 décembre 2006 13:16

      Le Blech,

      « Le gros problème à résoudre est le stockage de cette énergie, pouvoir la stocker les jours productifs et la restituer la nuit ou les jours sombres d’hiver »

      Quelqu’un peut-il avoir des informations ou des liens concernant ce problème ?

      Merci


    • (---.---.21.162) 26 décembre 2006 16:56

      @ 51 70 « Quelqu’un peut-il avoir des informations ou des liens concernant ce problème ? »

      Je comprends pas. Le gars est sur internet. Il lui suffit de copier-collé n’importe quel nom qui le renvoie à une multitude de sites (une révolution du savoir enfin accessible à tous et pour tous)... Quelquefois c’est long vu que qu’EDF et l’ADEME se gardent bien de communiquer les chiffres et quand ils les donnent ils sont faussés. Mais en cherchant bien on peut y arriver. C’est ça ou Nicolas HulO’réal, donc ça vaut le coup de chercher et de ramener l’info, la vraie. Eh bien non, vous pouvez pas me border ? Vous pouvez pas me torchez le cul, j’y arrive pas tout seul ... Quel pays d’assistés !


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 26 décembre 2006 19:06

      Demain les nano-tubes au carbone réduiront la taille des accumulateurs et diminueront les temps de charge. Inventeur : M.I.T. USA


    • T.B. T.B. 27 décembre 2006 12:05

      Il semblerait que le réseau allemand paye mieux (2 à 4 fois mieux) que le réseau français EDF ;

      Depuis mars 2002 en France, le prix d’achat de l’électricité solaire photovoltaïque (par une compagnie d’éléctricité) est de 0,15 euro/kWh en métropole continentale et de 0,3 euro/kWh en Corse et dans les DOM. A titre de comparaison, il est de 0,60 euro/kWh en Allemagne.

      Domaines d’application :
      - 5% de petits appareils : montres, calculettes, gadgets alimentés par des cellules de faible puissance ;
      - 80% de générateurs autonomes pour l’alimentation d’habitations isolées, des zones rurales des pays en voie de développement, de relais de télécommunication, de systèmes professionnels variés (balises en mer, mesures météo, parcmètres...). Depuis peu, il existe aussi des tuiles solaires qui s’intégre mieux dans le paysage urbain ;
      - Notons enfin que si les 10 000 km² de toitures existantes étaient couvertes de panneaux solaires (superficie de la France 550 000 km2) , la production d’électricité serait de 1 000 TWh par an soit près du double de la consommation intérieure brute actuelle (516,4 TWh en 2004).

      Source : http://www.notre-planete.info/environnement/energies_solaire.php

      > Etat du photovoltaique en Europe Puissances installées Pays en MWc.... fin 1999.... fin 2000.... fin 2003.... fin 2004 :
      - Allemagne.... 69,5.... 113,8.... 431.... 794
      - Italie.... 18,5.... 19.... 26.... 30,3
      - Pays-Bas.... 9,2.... 12,8.... 43,44.... 47,74
      - France.... 9,1.... 11,3.... 14,245.... 20,119
      - Espagne.... 9,1.... 11.... 26,911.... 38,696
      - Autriche.... 3,7.... 5.... 16,833.... 19,833
      - Suède 2,6.... 2,8.... 3,8.... 4,14
      - Finlande.... 2,3.... 2,9.... 3,402.... 3,702
      - Grande-Bretagne.... 1,1.... 1,9.... 5,903.... 7,803
      - Danemark.... 1,1.... 1,5.... 1,845.... 2,245
      - Portugal.... 0,8.... 1.... 2,069.... 2,275
      - Grèce.... 0,8.... 0,9.... 3,244.... 4,544
      - Union Européenne.... 127,8..... 183,5.... 593,584.... 1004,063


    • T.B. T.B. 27 décembre 2006 12:20

      On peut donc dire que fin 2004 l’Allemagne est 40 fois plus couverte que la France, pourtant plus ensoleillée, en CP ou énergie solaire. Environ 30 fois plus par habitant ... !!!

      La France ne couvrait que 2 % de la production des 12 pays cités. Il y a donc manifestement blocage politique pour le dévéloppement du solaire ... par l’Etat, EDF et ADEME qui ont des intérêts communs (voir : politique nucléaire et régimes spéciaux des agents EDF).


  • Briseur d’idoles (---.---.162.129) 26 décembre 2006 12:17

    Je pense qu’il faut tendre à s’autosuffire pour ne pas alimenter par notre fric un système qui nous opprime, spolie, étouffe et détruit !

    On doit contourner toutes les pompes à aspirer le pognon et à nous refiler le caca !


  • FYI (---.---.100.34) 26 décembre 2006 14:15

    En fait, je ne pense pas qu’il est nécessaire de stocker l’énergie produite, car tout est vendue directement à EDF. L’utilisateur est donc à la fois consommateur et producteur d’énergie pour EDF. Le prix sera la différence entre les deux. smiley

    Par contre ce qui rebute encore, c’est le coût des panneaux solaires ou des éoliennes smiley


    • Le Belch (---.---.1.14) 26 décembre 2006 15:44

      à court terme c’est vrai. mais si on veut un jour sortir du nucléaire (ma belgique s’y est engagée mais parle maintenant de reculer l’échéance), il faut vraiment trouver un moyen de stockage.

      En cherchant un peu j’ai trouvé aussi ceci : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/32938.htm

      une transformation de l’électricité en hydrogène qui serait ensuite reconverti en électricité.

      Pour ce qui est du prix du photovoltaique, au plus la production augmentera moins ce sera cher... comme toute technologie. De plus, je ne pense pas qu’on connaisse encore le cout exacte de l’énergie nucléaire. On le connaitra quand on pourra évaluer le coût réel du démantellement d’une centrale et le stockage de ces déchets... mais c’est un autre débat.


    • Stephane Klein (---.---.19.227) 26 décembre 2006 17:18

      Concernant le stockage d’energie, vous avez un element de reponse ici :

      http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/pdf/rap-hydraulique-2006.pdf

      Les moyens de stockage d’energie sont multiples et existents deja :

      - non-turbinage du debit des grand barrages de montagne.
      - les stations de pompage-turbinage qu’on utilise pour stocker le surplus nucleaire mais qui peut fort lisser la production eolienne.
      - les centrale thermiques a biomasse ou biogaz peuvent intervenir en complement de l’eolien et du PV... encore faut-il promouvoir ces filieres.
      - les moyens de stockage plus inhabituels existents : volanst inertiels de grande ampleur et stockage par compression d’air dans d’anciennes mines : on etudie la sequestration de CO2 dans des mines mais on peut aussi utiliser ces mines pour stockage d’energie sous forme d’air comprime.


    • Fillaam (---.---.55.11) 30 décembre 2006 17:16

      Sortir du nucléaire... C’est une BLAGUE ??!! Je préfère sortir du charbon, de l’hydrogène, du bois, du colza, de la betterave, du pétrole que du nucléaire !! Si vous avez le temps ya des commentaires intéressants ici http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16861 .

      je n’ai pas peur des déchets nucléaires, j’ai plus peur en ce moment que le ciel me tombent sur la tête, quand tu vois le temps qu’il a fait aujourd’hui (ciel charbonneux, pluie de janvier, serre). Vive le nucléaire...l’éolien, le photo, l’hydro, l’animal (manège de chevaux, de bétail) tous ce que vous voulez, mais vraiment laissez tomber la combustion... Si je me répète, si je saoule ,je continuerai à distiller mes messages jusqu’à ce que mon fournisseur d’accès me coupe la ligne.


  • g.jacquin (---.---.32.52) 26 décembre 2006 15:27

    Oui bof... encore un article « coup d’épée dans l’eau » ... Qui n’apporte rien que l’on sache depuis longtemps, quelques chiffres maladroits et qui de toute façon n’explique pas le fond du problème.

    D’ailleurs quel est le fond du problème ?

    1) La pollution (GES, autres ???)

    2) L’Independence énergétique ?

    3) Le prix du kWh ?

    Cette mesure, mise en application par ce gouvernement (rachat du kW h 30cts€ pour les installations en sur-toitures et 55cts€ pour les installations intégrées) à comme principal objectif de « soulager » la production de BASE (globalement, le nucléaire). En effet, les centrales électriques polluantes (thermiques) sont utilisées, essentiellement pour les heures de pointes qui je le rappelle, sont importante en hiver. Ce qui veut dire que l’impacte de cette mesure pour diminuer les GES est très insignifiante car jusqu’à 9 heures le matin (les heures de pointes commence vers 7 heures du matin. Il s’agit bien sur, de la consommation et non pas du changement de tarification...), le rayonnement solaire est faible, de même, le soir, les heures de pointe commence vers 17h...donc idem pour le rendement des panneaux solaire : faible à inexistant. Donc cette mesure fiscale ne concoure pas à limiter les GES.

    Chaque citoyen de ce pays est en mesure de prendre une calculette et compter. Prenez vos factures EDF sur un an de consommation, diviser le montant annuel par le nombre de kWh consommés. Vous serez aux environ de 11cts € du kWh (en moyenne suivant le type de contrat passé avec EDF) Mais de toute façon, le montant sera bien inférieur au 30 cts€ ou à plus forte raison, à 55 cts si vous êtes en intégré. Ce qui veut dire qu’il est absolument avantageux pour le particulier, de vendre toute la production photovoltaïque à EDF et racheter à EDF ce qu’il à besoin...

    Oui mais pourquoi ????

    Cadeau du gouvernement (pour ceux qui ont les moyens d’investir entre 25000 et 30000€) ou décision idiote prise par des incompétents ??? Sur le plan strict de la gestion, c’est clair que ce genre d’incitation fiscale coute cher !!! D’autant que l’on touche à la production de base qui est largement suffisante (nucléaire) !!!

    A t’on un problème d’indépendance énergétique avec le nucléaire ? Non ! Puisque les réserves en uranium, au court actuel, sont suffisantes pour les 30 prochaines années et que de toute façon, il existe en France des filons inexploités pour des raisons de prix de revient.

    Personnellement, je n’ai pas de réponse à cette incitation que je ne comprends pas.

    Le problème de la France concernant les GES pour la production d’électricité est mineur et concerne environ 10GWe installé. Si on veut diminuer les GES des centrales thermiques, il faut les arrêter. Si on les arrête, il faut trouver une énergie de substitution. En France, la seule énergie qui permette d’assumer les variations des heures de pointes, c’est... l’hydraulique. Et lorsque je lis ça et là qu’en France il n’y à plus de site exploitable, c’est faux. C’est même le contraire ! Mais ce sont tous des sites occupés (habités)donc seule une décision politique d’envergure peut permettre d’équiper ces sites.

    Une autre solution consiste à mettre des batteries derrière les panneaux solaires et restituer pendant les heures de pointes vers EDF, l’énergie stockée pendant les heures creuses. A ce moment là, on pourra admettre des prix de rachat du kWh qui soit à la mesure des investissements réalisés par les particuliers... Car on sera sur que cette énergies concourt bien à la suppression des GES d’une part, et limite ou supprime le rachat d’énergie d’EDF à l’étranger à des tarifs prohibitifs (heures de pointe).

    Quand à savoir si oui ou non, les particuliers doivent être autonomes, la réponse est simple...

    Un alternateur de 1GWe coute beaucoup moins cher que 1 millions d’alternateurs de 1 kWe. Tous le monde peut le comprendre. En termes de gestion du patrimoine des Français, il serait inconcevable de démonter l’inverse.

    Le photovoltaïque, tel qu’il est géré aujourd’hui, est une opportunité pour gens riche, de gagner un peu plus d’argent. En l’état actuel, il n’est pas démontré que cela concourt à améliorer les performances de EDF tant pour limiter les GES, que pour augmenter l’autonomie énergétique de la France. Il est vrai que lorsqu’un pays affiche au compteur plus de 1000 milliard d’€ de dette, quelques millions d’€ par ci par là ne pose pas de probleme...

    Sans aucun doute, encore une énarquerie....

    Il y a eu le Lyonnais, il y a les eoliennes, bientôt, il y aura le photovoltaïque...


    • (---.---.162.15) 26 décembre 2006 16:09
        Personnellement, je n’ai pas de réponse à cette incitation que je ne comprends pas.

      Vous comprendrez le jour où vous arriverez à vous projeter dans 50 ans. Changez donc de binocles, prenez des jumelles.

      Sans parler de votre philosophie à centralisation forcenée...

      Am.


    • jako (---.---.21.70) 26 décembre 2006 16:18

      oula, il y a surement pas mal d’erreurs sur vôtre raisonnement, indépendance grâce au nucléaire , certe alors pourquoi craindre tant le pic de consomation et acheter du Kw à l extérieur ?


    • Stephane Klein (---.---.19.227) 26 décembre 2006 17:09

      Voila un commentaire completement a cote de la plaque.

      Le pic de consommation se presente a 12h00 et un autre autour de 18h00 or le PV produit justement a plein a midi, il repond donc a un besoin de pointe, malgre son intermittence.

      Ensuite, il ne s’agit pas d’une mesure pour les ’riche’, tout le monde aura d’ailleurs bien note le mepris que vous avez des ’riches’, c’est grace a des gens comme vous que tout le showbiz francais se retrouve en Suisse.

      Non, ca n’est pas une mesure pour les riches d’une part parce que ce systemes de valent pas entre 20 000 et 30 000 euros mais autour de 15 000 a 20 000 pour 2 kWc. Et si vous pensez l’inverse c’est que vous vous laissez enfler par un installateur ayant senti le filon. Aujourd’hui le prix honnte d’equilibre pour le particulier dont l’install ne pose pas de probleme est 8 000 euro/kWc, au-dela, continuer a chercher un autre installateur. Donc d’une le prix n’est pas si eleve et de deux, n’importe qui peut emprunter sur 10-15 ans pour rembourser son installation et apporter uun montant d’amorcage reduit. comme le contrat court sur 20 ans, on est tranquille.

      Le PV permet au contraire a ceux qui seraient tentes par l’investissement, de le faire a echelle modeste et humaine.

      Maintenant sur le tarif. Celui-ci a ete effectivement decide a l’encontre du bon sens. La meilleure decision aurait ete : 50 cE/kWh au nord de la Loire, 40cE/kWh au sud pour tout type d’installation et aucune obligation d’integration au bati. Et comme le but est de susciter une forte demande pour generer des investissement industriels propres a faire baisser les couts de production, laisser ces tarifs inchanges jusqu’en 2009 (dans 2 ans) puis les baisser de 5%/an pour les nouveaus contrats.

      a titre d’exemple, le tarif allemand a et fixe - pour faire simple - a 57 cE/kWh en 2004 et decroissant de 5% jusqu’en 2006 puis decroissant de 6.5%/an pour le nouveaux contrats a partir de 2007.

      Et en Allemagne - ou il n’y a pas ce type de debat immature sur les ’riches’ - une industrie Pv est nee quasiment de zero, creant des milliers d’emplois a forte valeur ajoutee et peu delocalisables, exportant les panneaux solaires eun peu partout dans le monde.


    • Stephane Klein (---.---.19.227) 26 décembre 2006 17:11

      ... Et qe vous aurez realise une recherche poussee. Parce que si vous vous arretez au premier commercial, vous risquez fort de vous faire arnaquer, mieux vaut mettre ce petit monde en concurrence.

      Maintenant vous pouvez attendre que l’information vienne a vous ou aller a elle, sur internet ou lors de salons divers.


    • jako (---.---.90.47) 26 décembre 2006 20:17

      bon , il faut faire attention aux amalgames , le jako il dit que les EDF ont peur des PICS il parle pas des riches..... ensuite au sujet des pics ce n’est pas du tout hors sujet si les villages et les particuliers avaient des moyens auntonomes de production bin y’aurait plus de pics .... voilà


    • jcm (---.---.54.24) 30 décembre 2006 13:57

      Pour de l’info sur le solaire, les solutions, les installateurs..., une bonne part de l’essentiel est répertorié ici : L’énergie solaire


  • Philippe DELCROIX (---.---.200.206) 26 décembre 2006 15:35

    Il est vrai que les Allemands ont quelques mesures d’avance en matière d’énegies renouvelables : la Passivhaus, qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme ( et revend de l’électricité au réseau) est une réalité.Un rappel : la Passivhaus est une maison qui combine solaire + géothermique + VMC alimentée courant continu + super isolation etc... Une trentaine de concepteurs allemands sont capables de vous fournir des maisons préfa de ce type Le surcoût « énergies renouvelables » n’est pas si élevé du fait que le préfa est moins cher que le traditionnel.


  • (---.---.162.15) 26 décembre 2006 16:14

    je suis très dubitatif face à un tel article. S’il est vrai que des choses importantes ont bougé, je ne vois rien venir de concret autour de moi.

    J’y croirai le jour où je serai démarché par un commercial pour qu’il me propose un devis d’installation de panneaux solaires et d’éolienne au dessus de mon toit...

    Am.


    • Stephane Klein (---.---.19.227) 26 décembre 2006 17:22

      J’abonde dans le sens de l’auteur, n’importe lequel d’entre nous peut aujourd’hui inflechir le cours de l’histoire energetique et devenir autonome par plusieurs moyens :

      - installer son propre systeme PV ou mini-eolien.
      - investir collectivement dans des projet d’electricite renouvelable, le plus simple et le plus evident etant de se regourper pour installer une centrale PV sur le toit de son ecole.
      - acheter de l’electricite verte chez Enercoop, Poweo, Direct Energy....a partir de juillet 2007 juste un peu de patience.


  • minijack minijack 27 décembre 2006 05:51

    Révolution ?... Oui, bon enfin... Révolution de palais, parce que ce n’est pas d’aujourd’hui que les français peuvent autoproduire de l’énergie. Je connais un moulin privé sur le Loiret qui en produit depuis 40 ans, et quelques trop rares installations de micro-centrales privées sur des torrents de montagne. Mais il est vrai que tant que EDF était en position de monopole elle faisait à peu près ce qu’elle voulait. Elle était théoriquement OBLIGEE de racheter le surplus de production mais bien peu de gens le savaient. Depuis quelques temps, Europe oblige, on l’a contrainte à s’ouvrir à la concurrence et on en parle davantage mais le fait n’est pas vraiment nouveau.

    Ce que je relève dans votre article est surtout le parallèle qu’on peut faire entre ENERGIE et INFORMATION. Et je suppose que ça n’est pas par hasard, même si vous n’y faites pas explicitement allusion, que vous l’appelez energie 2.0 en référence au web 2.0. ?

    En effet, c’est cela l’important. La capacité de ne plus dépendre de ces gigantesques trusts internationaux qui contrôlent tout de notre vie, des transports à l’énergie et de l’eau jusqu’aux infos. Reprendre la main, c’est là la véritable révolution.

    Small is Beautifull ! (et souvent bien moins cher à l’usage !) Mais en matière d’énergie ce n’est pas encore pour demain. D’ici 10 ou 15 ans peut-être ? Pour l’instant, les matériaux capteurs ou transporteurs d’énergie ont encore un coût un peu élevé pour les particuliers.


    • Gypse Claude MICHEL 30 décembre 2006 06:58

      Cher minijack, vous conviendrez avec moi que les solutions de production d’énergie décentralisée que vous citez (micro-centrales, moulins privés) concernent une minorité d’individus. Aujourd’hui, la production d’énergie décentralisée est accessible au plus grand nombre, et c’est bien un phénomène récent. Votre réflexion sur le parallèle entre énergie et information est tout à fait judicieuse, je prépare un article sur le sujet. A bientôt sur Agoravox.


  • axion (---.---.174.250) 27 décembre 2006 08:06

    La production des cellules photovoltaïques nécessite de l’énergie, et on estime qu’une cellule photovoltaïque doit fonctionner pendant plus de dix ans pour produire l’énergie qui a été nécessaire à sa fabrication.

    Pris sur Wikipedia, et qui recoupe ma propre connaissance du sujet.

    Ce cout ne prend pas non plus en compte le cout du recyclage de la cellule (qui contient des métaux lourds).

    Sur l’article :

    Je le trouve un peu léger. Il manque des considérations chiffrées : consommation moyenne d’un ménage, consommation d’énergie par habitant et par an (bien supérieur car prenant en compte tout ce qu’achète et consomme un foyer), coût énergétique de la production des cellules solaires (dont on voit qu’elles ne sont rentables énergétiquement qu’au bout de dix ans), coût de maintenance (si elles ne sont pas régulièrement néttoyées, elles perdent en efficacité énergétiques, etc ...)

    A noter que la meilleure façon de récupérer l’énergie solaire est le solaire thermique, bien supérieur aux pompes à chaleur par exemple, (qui récupèrent l’énergie solaire thermique absorbée par le sol, donc avec un rendement ridicule par rapport au solaire thermlique direct), et infiniement plus que le solaire photovoltaique. De plus, le cout de production du solaire thermique est faible (pas de silice à fondre ni à purifier).

    Axion.


    • Stephane Klein (---.---.19.227) 27 décembre 2006 13:04

      Affirmer de but en blanc que le retour d’energie est de 10 ans est une preuve de mauvaise information.

      Je n’ose imaginer que votre but est d’intoxiquer le debat avec de telles affirmations.

      C’est d’abord faux pour une raison evidente : on produit 40% d’electricite en plus par an entre Ajaccio et Calais pour un meme systeme PV, alors sur quoi ce ’10 ans’ se base ?

      Consultez plutot ce document : http://www.hespul.org/IMG/pdf/Brochure-indicateurs_France.pdf

      On y lit que pour un systeme classique optimise, c’est 2 ans de retour energetique a Marseille et 2.5 a Paris sachant qu’un module PV a une duree de vie de 35-40 ans meme si sa puissance nominale diminue.

      D’une facon generale, je vous suggere de parcourir l’integralite du site de l’association et de vous abonner a la liste de diffusion ’producteur-pv’. Et d’une facon


  • (---.---.96.121) 27 décembre 2006 09:16

    dix ans c’est faux

    je site mes sources :

    facteur 4 edition terre vivante.

    et sabine rabourdin chez delachaux et niestlé

    et 2 ans sur wikipedia

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Panneau_solaire

    (les dechets nucleaires avec par exemple 15.7 millons d’années de radiations pour l’iode 129 )


  • g.jacquin (---.---.76.187) 27 décembre 2006 10:38

    @Stephane klein

    Premièrement :

    Les pics de consommation se situent à 8heures le matin et à 19h le soir. Le rendement solaire devient intéressant vers 10h le matin et bien sur à 19h le soleil est couché.

    Info : http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/vie_publi_annu_prev_2005.jsp

    À la page 6 du document « dossier complet », vous trouverez la courbe type d’une journée de consommation en hiver.

    Je veux bien suivre vos conseils et m’informer mais commencer par en faire autant avant d’écrire n’importe quoi !

    Deuxièmement Le calcul d’une installation photovoltaïque ne se fait pas à la bonne franquette comme vous le laissez supposer. Tout dépend du choix de production. Il existe aujourd’hui 3 possibilités les plus utilisées.

    1) le fonctionnement photovoltaïque en autonome (isolé) On consomme ce que l’on à produit et donc ce que l’on a stocké. Cette installation permet une alimentation électrique pour les habitations ou EDF demande des fortunes pour poser les poteaux...

    2) Fonctionnement en injection totale sur le réseau EDF C’est le mode le plus couramment utilisé car il permet de revendre plus cher l’électricité à EDF que EDF vous la vends (relire ce que j’ai écrit sur le sujet plus haut).

    3) Fonctionnement mixte :

    On consomme :

    Soit la totalité de la production photovoltaïque

    Soit la totalité sur EDF (la nuit)

    Soit on revend l’excédent produit

    Soit on complémente la production photovoltaïque par EDF.

    Le cas n°1. est un cas actuellement rare. N’en parlons pas.

    Le cas N°2. Plus on à les moyens, plus la surface de capteurs est importante, plus on vend de kWh à EDF mais plus l’investissement de départ est important.

    La logique est bizarre puisque le gouvernement ne cherche pas à harmoniser la production individuelle sur le long terme mais plutôt à favoriser la production d’électricité sans gérer la partie financière.

    On ne construit pas, dans ce cas, une installation photovoltaïque pour couvrir ses besoins mais uniquement pour faire de l’argent. Par contre, EDF (c’est à dire nous) paye et paye cher puisque dans ce cas, le kWh photovoltaïque revient à EDF, près de 18 fois plus cher que le kWh nucléaire...

    Concernant le dimensionnement de l’installation, c’est simple : Plus on à d’argent plus la surface capteur est importante...Les aides sont limités à 16000 euros de matériel éligible (pour un couple) pour le crédit d’impôt et à 3000Wc pour les aides régionale (2CE / Wc).

    Bien sur il faut avoir acquitté la facture de l’installateur pour en bénéficier. Et c’est tout le problème. Une installation de 3000Wc coute environ 25 000€. Il faudra régler cette somme pour obtenir les aides.

    Attention entre le moment de la décision et la réalisation, compte tenu de la lenteur administrative, il faut au minimum 6 mois pour obtenir les autorisations, les contrats EDF etc.

    Le cas N°3. Ce type d’installation tends à disparaitre et est remplacé par le cas N°2.Tout le monde comprendra pourquoi. Pourtant, dans le principe, c’est celui qui correspond le mieux à la philosophie générale : je produis en moyenne ce que je consomme. Si je consomme moins j’en fais profiter les autres et si je consomme plus, EDF me revends ce dont j’ai besoin. En clair, le particulier finance sa production en fonction de ses besoins (il est aidé par les primes régionale et les crédits d’impôts) en sachant que quoi qu’il arrive, EDF est prêt à lui fournir ce qu’il à besoin. La contrepartie, c’est la baisse de production d’EDF donc EDF n’a pas besoin de reconstruire des unités de production supplémentaire mais seulement de maintenir son parc actuel en état. Sur le plan financier la logique est respectée puisque les aides ont été octroyées pour la réalisation de l’unité de production photovoltaïque adaptée à la consommation du particulier. Si le particulier revend à EDF l’excédent, EDF paye 55CE si le particulier rachète des kWh à EDF, il paye le prix normal en fonction de son contrat.

    Mais attention car tout risque de changer à partir du 1 juillet 2007 avec la libéralisation du marché de l’électricité. Il se peut que le cas N°3 devienne le cas le plus utilisé vu l’augmentation des tarifs de l’electricité que nous allons subir. Fini les heures de pointes ou heures creuses, fini les périodes EJP, le système tempo sera probablement supprimé... Nous allons subir la loi du marché par des entreprises privées... Une nouvelle énarquerie se prépare dont nous seront les dindons de la farce...

    Pour finir, la France ce n’est pas l’Allemagne...On se fout de ce qui si passe. La seule chose importante, c’est ce qui se passe en France.

    Et en plus, il se trouve que la grande majorité des Français commence à en avoir assez des décisions prises à Bruxelles qui pénalisent chaque foyer français.


  • Stephane Klein (---.---.19.227) 27 décembre 2006 12:53

    « Pour finir, la France ce n’est pas l’Allemagne...On se fout de ce qui si passe »

    Bravo, bel exemple d’ouverture. Au contraire, vous seriez bien inspire d’y jeter un coup d’oeil, ca vous eviterai de debiter des erreurs et d’intoxiquer le debat.

    Tout d’abord sur la liberalisation : c’est tout sauf un revolution puisque les entreprises peuvent deja se fournir en electricite chez plusieurs distributeurs prives depuis 2004. Plusieurs articles existent sur Agoravox, mais bon, il faut les lire avant.....

    Ensuite cet Allemagne qui a decidement toujours une longueur d’avance sur nous - sans doute un rapport a une certaine ouverture d’esprit - , cet Allemagne promeut tres efficacement le PV dans un marche de la PRODUCTION et de la DISTRIBUTION TOTALEMENT PRIVATISE. Alors comment font-ils ? Un petit voyage la-bas vous ferait le plus grand bien.

    Ensuite la politique francaise de promotion du PV est certes tres peu pertinente a bien des egards mais ne cible pas que les particuliers mais aussi les investisseurs prives car le PV a vocation a repondre a la demande en masse. C’est grace a des projets de 50, 100, 1000 ou 10 000 kWc que le PV deviendra une alternatvie credible economiquement et ecologiquement.

    Remarque pour tous : de tels projets ont vocation a etre anime par des investisseurs prives rassembles en collectifs, cad vous.

    Et en tant que porteur de projet de 50 kWc, je ne vais meme pas relever vos erreurs sur le cout, qui le supporte ou les conditions de realisation, ca serait du temps perdu.


  • g.jacquin (---.---.67.77) 28 décembre 2006 17:23

    Décidément, vous faites celui qui est bien informé mais vous êtes systématiquement à coté... Le faite vous exprès ?

    1) La France produit beaucoup moins de gaz à effet de serre que l’Allemagne. C’est historique du fait de notre choix nucléaire. D’autre part la France produit d’avantage d’énergie renouvelable que l’Allemagne

    http://reports.fr.eea.europa.eu/signals-2004/fr/FR_Signals_web.pdf

    2) Concernant la libération des prix de l’énergie électrique, je parlais des particuliers et non des professionnels puisque la date retenue et le 1 /07/2007. A cette date, les particuliers pourront choisir leurs fournisseurs. Il est fort à parier que les tarifs vont être intéressant les 2 premières années mais ... Les grands consommateurs (dont la tarification n’est plus encadrée depuis quelques années), ont vu le prix du kWh s’envoler >50%.

    3) Promotion du PV en Allemagne : He oui... ils n’ont pas le choix car d’un coté ont leur demande de réduire les GES issue de leurs centrales à charbon et de l’autre, ils n’ont pas d’alternative de grande puissance. Donc, il reste l’éolien, PV et l’électricité de la France. Si vous voulez je développe...

    4) Concernant les investissements privé dans le PV comme dans l’éolien, je vous aie démontré que c’était inadapté mais également que cela rapportait de l’argent. J’ai même émis l’hypothèse que c’etait une énarquerie...

    Le PV doit être pour le particulier, une énergie de remplacement à EDF et non pas un moyen de s’en mettre plein les poches. Donc je répète, la méthode qui consiste à faire de l’injection réseau à des tarifs de rachat par EDF, 15 fois supérieur à celui du nucléaire, est inadapté. En revanche, la méthode qui consiste à construire une installation PV qui soit en adéquation avec sa consommation c’est à dire, produire ce que l’on consomme et le surplus le revendre me semble bien plus crédible pour le long terme. Puisque tout simplement, EDF voit la consommation du particulier « effacée » sans que cela lui coute quoi que ce soit. C’est quand même bien l’objectif : Limiter la production d’électricité et donc limiter les inconvénients qui vont avec... Concernant l’incitation du particulier à s’équiper, Prime régionale, crédit d’impôts, et surtout puisqu’il produit son électricité, il se retrouve avec une facture EDF à 0 ou même si il à produit d’avantage qu’il à consommé, EDF lui fait un chèque.

    5) Donc vous êtes porteur d’un projet de 50kWc... Mazette !!! je comprends mieux votre réaction lorsque j’ai écrit qu’il fallait être riche pour pouvoir investir dans le PV. 50kWc !!! Fichtre !!! Nous voilà avec une surface de : 50000Wc/120Wc (puissance crête par m²) soit environ une surface de 416m². Voyons si vous utilisez des panneaux Photowatt à 600€/pièce, ce qui nous fait environ 250 000€, auquel il convient d’ajouter les onduleurs par exemple du SMA ; soit six unités de 8kWp soit environ 20000€. Auquel il convient de rajouter la TVA soit un total de : 225 752€ plus la MO : environ 40000€ ttc, ce qui nous fait un total de 265 752€. Auquel je retranche les aides : 6000€ pour l’aide régionale et 8000€ pour le crédit d’impôt (à supposer que vous y ayez droit). Soit un Total général d’environ 251 752€.

    Regardons maintenant combien de kWh il vous faudra vendre à EDF pour amortir votre matériel : 251752 / 30CE (puisque il est peu vraisemblable que vous puissiez intégrer 416m² donc adieu les 55 CE...) soit 839 173 kWh Que produise vos 416m² : Sachant que 120Wc (1m²) produisent annuellement 154kWh. Donc la production énergétique annuelle sera de 416m² x 154= 64064kwh/an (installation située à Nice), il faudra donc 839173 / 64064 = 13 ans pour amortir votre installation. Si on considère que cette installation va durer 20ans sans entretien, la rentabilité se fera sur : 20-13= 7ans soit ; 7 x 64064kWh/an x 0.3CE = 134534€ ; soit un revenu annuel de 134534/20= 6726€.

    Cela ne me regarde pas mais j’ai l’impression que vous êtes porteur d’un projet... pas très rentable....


  • Jean Valdet (---.---.53.250) 13 janvier 2007 10:38

    Enfin un article intelligent !


  • Gilles BERTIN (---.---.225.18) 7 février 2007 16:38

    Pour un particulier en France, la pose de 40 m² de panneaux sur sa toiture permet de produire autant que sa consommation annuelle d’énergie.

    Bonjours la pollution visuel, fini nos beaux toits en tuiles romanes.


  • Philou82 (---.---.137.100) 25 février 2007 12:35

    Vous dites qu’il faut en France 40 m² de panneaux solaires sur une toiture pour fournir la production électrique d’une famille française. Mais sur quoi se fonde ce chiffre ? Quelle est la consommation moyenne en France et l’énergie reçue par m² et par an ?


    • Gypse Gypse 27 février 2007 12:00

      La consommation moyenne d’électricité est de l’ordre de 4000 kWh par foyer et par an. Une surface de 40 m² correspond à une puissance de 4 kWc.

      Or 4kWc solaires produisent entre 4000 Kwh et 4800 Kwh/ an en France métropolitaine, selon la région.

      Voilà. N’hésitez pas à réagir si vous souhaitez approfondir.


  • Rocla (---.---.65.52) 27 février 2007 12:54

    L’ éléctricité me branche moyennement , par contre j’ aime beaucoup les styles de vies différentes du normal , le nomadisme entre autre , si dans un autre article l’ auteur nous ferait une description de son mode de vie , que ce soit dans une verdine , à pied , ou tout autre moyen de déplacement .(je suis pas un mangeur de niglo)

    Cordialement à vous .

    Rocla


    • Gypse Gypse 27 février 2007 19:45

      Je suis moi aussi un simple gadjo. Et malheureusement, mon nomadisme s’est jusque là davantage caractérisé par sa forte teneur en CO2 qu’en kilogrammes de crottin. Mais l’idée est sympa. Je note.


  • blaireau 20 août 2007 18:17

    Bonjour

    Article interessant,commentaires interessants. Il semble qu’il faille mesurer les capitaux investis dans les sources classiques de production d’energie et le taux de rentabilite qu’on en attend pour juger de l’interet d’une diversification a l’aide de sources renouvelables. Bien evidemment celui qui invente le moteur a eau est un mort vivant si je puis me permettre cette metaphore. les grands groupes petroliers ,par exemple ,s’interessent au solaire,pour y etre et en maitriser le developpement car il ne faudrait pas que ce soit rentable trop vite. les tres rares ingenieurs du solaire ont du mal a trouver un emploi. la bascule va etre extremement difficile ,dangereuse et longue. En fait seuls les petits pays a faible consommation et petite industrialisation paraissent les mieux places pour profiter des premieres evolutions le probleme dans ce cas ,vient de leur main d’oeuvre locale qui ne suit pas . Le seul progres reel est la destruction des monopoles et l’avenement de l’individu mais il s’agit la d’un mouvement d’ensemble . Evidemment nos usines ne sont pas pres de fonctionner au solaire donc ne vendez pas vos actions total ou exon mobil.

    CLAUDE

    WWW.FLORIDEFACILE.COM


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