samedi 19 mars 2016 - par Daniel Debrus

Gaz à effet de serre et réchauffement climatique : démêler le faux du vrai

Les gaz à effet de serre (GES) et plus particulièrement le CO2 (dioxyde de carbone ou gaz carbonique) sont présentés par les médias, les politiques et une partie des scientifiques comme des fléaux responsables du réchauffement de la planète.

Qu'en est-il vraiment ? Les experts du GIEC (Groupe Inter gouvernemental d'Experts sur l'évolution du Climat) aussi appelé IPCC (International Panel of Climate Change) nous disent-ils toute la vérité ? Que proposent-ils ?

 

SOMMAIRE

 

1. L'effet de serre et les principaux GES

2. Le CO2 et le cycle du carbone

3. Variations de la température de la Terre

4. Les cycles de Milankovitch

5. El Niño

6. Influence du soleil et des nuages sur la température

7. Variation du CO2 en général

8. Le CO2 anthropique (dont l'origine est l'activité humaine)

9. La poussée du lobby nucléaire

10. Le nucléaire, la fausse solution

 

 

1. L'effet de serre et les principaux GES

Il convient de dire que l'effet de serre nous est bénéfique dans la mesure où il nous permet de vivre. En effet, sans effet de serre, la température de la Terre serait de -18°C, alors qu'elle est de 14 à 15°C en moyenne, favorable à la vie. La Terre reçoit environ 1368W/m² d'énergie solaire, dont 11 %, soit 146W/m², est retenu dans la basse atmosphère et constitue « l'effet de serre », d'après les travaux de Raval et Ramanathan en 1989. Les nuages peuvent refléter jusqu'à 50W/m² ou absorber jusqu'à 30W/m². La fourchette se situe donc entre 96 et 176W/m². La vapeur d'eau joue un grand rôle dans l'effet de serre. D'après les travaux de Peixoto et Oort en 1992, la vapeur d'eau dans l'atmosphère équivaut à un voile de 2,5 cm d'eau enveloppant la Terre, avec un temps de résidence de 9 jours.

Il est admis que le gaz à effet de serre le plus important de par sa contribution à l'effet de serre est la vapeur d'eau H20, à hauteur de 55 %, ensuite arrive le CO2 pour 39 %, puis le protoxyde d'azote N2O à 2 %, le méthane CH4 à 2 % et l'ozone O3 à 2 % ; il y a aussi différents gaz comme le CFC, dans des proportions moindres. Ces gaz ont un potentiel de réchauffement global (PRG) différent.

Le CO2 a un PRG de référence de 1, le méthane est 25 fois plus réchauffant. La vapeur d'eau n'a pas de PRG attribué car le temps de résidence n'est que de 9 jours dans l'atmosphère. Or, toujours d'après Peixoto et Oort, l'énergie emmagasinée dans l'océan est 2 000 fois plus élevée que celle contenue dans l'atmosphère. En conséquence, cette faible capacité de la vapeur d'eau à stocker de l'énergie fait qu'elle a un fort pouvoir d'effet de serre. En revanche, l'énorme capacité de l'océan à emmagasiner l'énergie (environ 1,6 x 1027 joule) fait qu'il peut jouer un rôle important sur la température de la planète, grâce à son effet tampon.

 

2. Le CO2 et le cycle du carbone

Le CO2 dans l'atmosphère représente une quantité d'environ 810 Gt (gigatonnes c'est-à-dire milliards de tonnes).

L'océan (hydrosphère) contient environ 38 000 Gt de carbone (soit presque 50 fois plus que l'atmosphère). Enfin, la biosphère (plantes, sols, animaux) constitue un réservoir de 2 000 Gt de carbone et la lithosphère (sédiments, roches) est le plus gros réservoir, avec 20 millions de Gt de carbone.

Des échanges se font entre les différents réservoirs, les plantes absorbent du CO2 lors de la photosynthèse, les animaux rejettent du CO2 en respirant.

120 Gt (source : GIEC) sont ainsi échangés entre l'atmosphère et la biosphère. Les plantes, lorsqu'elles meurent, libèrent tout le carbone emmagasiné qui sera stocké au niveau des sols, puis emprisonné dans la lithosphère.

D'autre part, 90 Gt de CO2 (source : GIEC 2006) sont échangées entre l'atmosphère et l'hydrosphère.

D'après la loi de Henry qui mesure la solubilité d'un gaz dans un liquide, si la température du liquide augmente, la pression du gaz augmente et la concentration atmosphérique aussi.C'est un peu comme une bouteille de soda qu'on réchauffe, le gaz carbonique contenu dans le liquide s'échappe car la pression augmente. C'est ainsi que lorsque la température de l'eau augmente, l'océan libère du CO2 et lorsqu'elle baisse, l'océan absorbe du CO2. L'océan austral absorbe beaucoup plus de CO2 car il est plus froid.

Le processus d'absorption est une réaction chimique entre le CO2 et l'eau (H2O) qui donne de l'acide carbonique (H2CO3), qui lui-même va se désagréger pour donner des carbonates. Ceux-ci vont se combiner avec le calcium, donnant du carbonate de calcium (calcaire) se déposant ainsi dans les océans. Si un déséquilibre survient, l'océan peut dégazer plus de CO2 qu'il n'en absorbe.

Le bilan total des échanges de CO2 est donc de 210 Gt, soit environ 1/4 du volume total de l'atmosphère. A cela s'ajoutent les émissions de CO2 anthropique (d'origine humaine) dû à l'industrialisation, qui sont estimées à 37 Gt, ou 49 Gt si on inclut les autres GES par équivalence, selon le dernier rapport du GIEC de 2013.

Ces émissions sont estimées d'après l'AIE (Agence Internationale de l'Energie) à 31 Gt.

 

3. Variations de la température de la Terre

La température moyenne de la Terre, de 1910 à nos jours, a augmenté de 1°C, et ce petit degré est présenté comme spectaculaire. En réalité, la Terre a déjà connu des périodes de réchauffement important ou bien de refroidissement intense.

La NASA, l'Université de Columbia à New-York et le Met Office (institut météorologique britannique) affirment que 2015 est l'année la plus chaude jamais enregistrée à la surface du globe. C'est ce qu'on appelle de la désinformation. En effet, les enregistrements officiels et fiables de la température ne remontent qu'aux années 50 et nous savons avec certitude aujourd'hui grâce à plusieurs techniques d'analyses scientifiques que la Terre a déjà connu des variations de température importantes.

La fameuse courbe de Mann, la « crosse de hockey », reprise par le GIEC, est accentuée par le fait que nous avons connu de 1550 à 1850, un petit âge glaciaire, avec une période très froide, de 1645 à 1715, appelée le minimum de Maünder. Quand on démarre de très bas, la remontée ne peut être que spectaculaire. De plus, Mann, dans ses mesures de température du 20ème siècle, a utilisé les cernes des arbres. Or, d'après Vincent Courtillot, cette technique n'est pas fiable dans la mesure où les cernes des arbres jeunes sont plus larges que celles des arbres vieux, et ceci à température identique. Si on utilise la densité du bois, elle est la même pour un arbre jeune que pour un vieux. En conséquence, on obtient une analyse plus fine de la température, faisant apparaître, par exemple, une baisse de 1900 à 1910, une augmentation de 1910 à 1940, puis une baisse de 1940 à 1960. les mesures récentes font apparaître une hausse de 1960 à 1998, puis une stabilisation.

Si on recule un peu plus dans le temps, la période dite de l' « Optimum médiéval », entre 1000 et 1200 a été certainement aussi chaude qu'aujourd'hui. La meilleure des preuves est que le Groenland était colonisé par les vikings, qui faisaient de l'élevage sur des prairies verdoyantes, à l'endroit même où aujourd'hui la glace recouvre tout ! Cette période est minimisée par la courbe de Mann.

Un peu plus loin dans le temps encore, pendant la période romaine, la mer avançait plus à l'intérieur des terres. On retrouve des vestiges de ports romains à une centaine de mètres de la côte (A Egine, en Grèce). A Saint-Cyr sur mer, une villa gallo-romaine jadis au bord de l'eau est maintenant à plusieurs centaines de mètres du rivage. Ces témoins nous permettent de penser que les glaciers avaient fondu et que le niveau de la mer était monté, en raison de la hausse de la température.

Enfin l'analyse des carottes de glace ou des sédiments lacustres ou océaniques nous a permis de savoir qu'il y a eu un « Optimum holocène » de -10 000 à -6 000 ans, à la fin de la préhistoire. Il y eut un réchauffement brutal, plus élevé qu'aujourd'hui, entraînant la fin de la glaciation de Würm et l'apparition de lacs et de rivières dans le Sahara.

Nous sommes actuellement dans une phase inter-glaciaire depuis 18 000 ans qui se terminera dans 10 000 à 40 000 ans. La Terre n'est donc pas prête de se refroidir à l'échelle de milliers d'années.

 

4. Les cycles de Milankovitch

Le CNRS, dans un article de Marie-Antoinette Mélières, intitulé « théorie astronomique du climat » apporte un éclairage intéressant sur la corrélation entre la rotation de la Terre autour du soleil et la variation de la température.

Le scientifique Milankovitch, dans les années 20, a mis en évidence 3 points :

- l'excentricité : la révolution de la terre autour du soleil décrit une ellipse qui selon un cycle de 100 000 ans environ, peut se rapprocher du cercle (excentricité faible) ou bien s'écraser (excentricité forte). Dans ce dernier cas, la Terre est très éloignée du soleil en hiver et en été, ce qui entraîne des hivers rigoureux et des étés frais. La diminution de l'énergie solaire peut aller jusqu'à 6 %. Pour cette raison, tous les 100 000 ans, nous avons une glaciation. La dernière, dite glaciation de Würm, s'est terminée il y a 18 000 ans.

- l'inclinaison : si l'on considère l'axe de la Terre passant par le pôle Nord et le pôle Sud, on s'aperçoit qu'il est « suspendu », tel un balancier, à l'étoile polaire Ursae minoris, et que ce balancier bouge de 21° à 24,5°. Le cycle aller-retour se fait en 41 000 ans. Lorsque l'inclinaison est maximale, l'hémisphère nord reçoit moins d'énergie du soleil l'hiver, et plus l'été. Ceci favorise donc des hivers plus froids et des étés chauds.

- la précession : l'axe de la Terre n'est pas toujours « suspendu » à la même étoile, il décrit un cercle selon un cycle de 22 000 ans, de sorte que la Terre peut se rapprocher encore plus du soleil. Dans 10 000 ans, l'étoile polaire sera Vega.

A l'heure actuelle, la configuration – excentricité faible (la Terre décrit quasiment un cercle autour du soleil) et inclinaison de 23°26 – fait que c'est en hiver que la Terre est plus proche du soleil. Nous avons donc des hivers de plus en plus doux. L'inclinaison va diminuer jusqu'à un angle de 21° à l'avenir, accentuant un peu plus cet effet.

Une configuration proche de l'actuelle s'est déjà produite il y a 400 000 ans (au stade isotopique 11), où la phase inter-glaciaire fut longue (30 000 ans). Mais l'inclinaison était de 24,2°, les étés étaient plus chauds que la moyenne des inter-glaciaires et on estime que le niveau de la mer était supérieur de 10 mètres à celui d'aujourd'hui. On a même retrouvé du pollen de vigne sauvage dans le massif du Vercors, en analysant des carottes de glace.

Une autre configuration voisine a été aussi remarquable. Il y a 128 000 ans, lors de la dernière période inter-glaciaire (entre la glaciation de Riss et celle de Würm), il faisait 2°C de plus qu'aujourd'hui à notre époque et le niveau de la mer était plus élevé de 2 mètres.

 

5. El Niño

D'après la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), l'année 2015 a été la plus chaude depuis la fin du XIXème siècle. Mais que représente un siècle depuis que la Terre existe ? C'est comme un quart de seconde dans une année ! Encore une fois, bien avant que des mesures officielles n'aient été effectuées, des périodes très chaudes ont eu lieu, il n'y a donc pas lieu de s'affoler, d'autant que la pointe de douceur de l'hiver 2015-2016 est due à El Niño, phénomène climatique cyclique qui consiste en un réchauffement du Pacifique Nord. Les alizés, soufflant dans le Pacifique Sud, chassent les eaux chaudes de surface vers le Nord, refroidissant ainsi les eaux de la côte Ouest de l'Amérique du Sud. Le dernier épisode intense de El Niño date de 1997 – 1998. Il est reconnu que ce phénomène marin de surface a des conséquences sur le climat de l'ensemble du globe.

 

6. Influence du soleil et des nuages sur la température

On sait que l'activité du soleil est variable et que des éruptions se produisent, visibles sous la forme de tâches solaires. D'après la Royal Astronomical Society, en dénombrant ces tâches, on s'aperçoit que leur nombre est variable de manière cyclique (cycles de Swabe). Tous les 11 ans, une recrudescence se produit, mais les cycles sont plus intenses les uns que les autres. Depuis le minimum de Maünder, en 1761, les cycles solaires ont été numérotés, et nous sommes actuellement dans le cycle 24.

On sait qu'une intense activité magnétique au même moment que les tâches solaires, produisent des changements sur les émissions de rayons X et UV. Ces orages magnétiques dévient le rayonnement cosmique (travaux de Hess en 1912) provenant de l'espace. La Terre est bombardée par des micro particules et se protège grâce à son champ magnétique (magnétosphère).

Le cycle 24 est caractérisé par une faible activité du soleil (avec 75 taches en 2013) et c'est le plus faible depuis le cycle 14 en 1906 (avec 64 tâches). D'après le docteur Hathaway, les 10 cycles les plus intenses se sont produits depuis les années 50. On voit donc une corrélation possible entre le réchauffement des 50 dernières années du XXe siècle et l'intensité des cycles solaires.

Svensmark, astrophysicien, et Shaviv, professeur à l'université de Jérusalem, ont publié dans la revue Nature des recherches montrant que le rayonnement cosmique a une influence sur la formation de nuages. Ils ont reconstitué en laboratoire un brouillard à partir d'un bombardement de micro particules. Il apparaît que des nuages de basse altitude se formeraient sous l'influence des rayons cosmiques. Les nuages de basse altitude sont responsables d'une baisse de la température, contrairement aux nuages de haute altitude, qui jouent un rôle de serre.

Le « clou » de l'histoire, c'est que la professeure Valentina Zharkhova de la Royal Astronomical Society prédit un nouveau petit âge glaciaire durant le cycle 26, entre 2030 et 2040, où l'activité du soleil pourrait baisser de 60 %. Cette prédiction met à mal les théories alarmistes du GIEC qui prévoit un réchauffement de plusieurs degrés durant les prochaines décennies.

 

7. Variation du CO2 en général

Nous avons vu que la température de la Terre variait en fonction de nombreuses causes. Mais venons-en à l'accusé n°1, la vedette des médias et du GIEC, le CO2 !

Le taux de CO2 est aujourd’hui de 380 ppm (parties par millions), niveau soi-disant jamais atteint auparavant. Pourtant quand on fait des recherches, on s'aperçoit qu'au Dévonien, il y a 500 millions d'années, le taux de CO2 de l'atmosphère était 20 fois plus élevé qu'aujourd'hui. Il a ensuite baissé, grâce à la colonisation par les plantes du milieu continental, pour arriver au Carbonifère (-300 millions d'années) au même niveau qu'aujourd'hui. Ensuite, en raison d'un réchauffement, le taux est remonté au Crétacé (-250 millions d'années) à un niveau 5 fois plus élevé qu'aujourd'hui (sources : Berner dans la revue Nature, ENS de Lyon)

Depuis le Crétacé, le taux de CO2 a baissé pour arriver à un taux variant de 150 à 280 ppm, au rythme de glaciations et périodes inter-glaciaires. Il a augmenté jusqu'à 380 ppm depuis 1750, et cette hausse serait attribuée selon le GIEC, uniquement aux émissions industrielles.

Il n'y avait pourtant pas d'industries au Crétacé et encore moins au Dévonien !

Plus récemment, quand on regarde les émissions annuelles de CO2 d'après le rapport du NIPCC (2008), on constate annuellement des pics ou bien des baisses spectaculaires.

Par exemple, en 1991-1992, durant l'éruption du volcan Pinatubo, nous avons eu un refroidissement, et un creux de CO2 . A l'inverse, en 1997-1998, date du dernier épisode intense de El Niño, un pic de CO2 a été relevé, de même lors de la canicule de 2003.

Enfin, lorsqu'on analyse la courbe de température moyenne globale (d'après les données du Mett Office), on s'aperçoit qu'elle a augmenté de 1910 à 1940, alors que les émissions de CO2 étaient faibles, puis a baissé jusqu’aux années 60-70 alors que la production industrielle battait son plein. Depuis 1998, on observe une stabilisation de la température jusqu'à 2013. Cette stabilisation embarrasse les experts, qui l'attribuent à juste titre à l'effet tampon des océans, propriété mise en évidence par Peixoto et Oort (voir chapitre 1)

Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, c'est donc la température qui provoquerait l'augmentation du CO2 et non l'inverse. Les GES ne sont pas responsables à part entière du réchauffement climatique.

 

7. Le CO2 anthropique (dont l'origine est l'activité humaine)

Selon le dernier rapport du GIEC de 2013, les émissions de GES équivalent CO2 (c 'est à dire tous GES confondus) s'élevaient en 2012 à 49 Gt, dont 76 % de CO2, soit 37 Gt de CO2. D'après l'AIE (Agence Internationale de l'Energie) il est de 31 Gt/an. Le GIEC ayant surestimé les chiffres de 20 %, nous ne retiendrons que les chiffres officiels de l'AIE.

Les émissions annuelles sont passées de 27 Gt à 31 Gt de 2006 à 2012, soit une augmentation de 15 % en 6 ans. La consommation d'énergie dans le monde est de 13,37 milliards de Tep (Tonnes équivalent pétrole) et les experts prévoient une augmentation des émissions de CO2 proportionnellement.

Pour autant, on peut se poser la question : « Le CO2 d'origine anthropique s'accumule-t-il dans l'atmosphère ou est-il recyclé ? » Pour y répondre, il faut prendre en compte le volume des échanges entre la biosphère et l'océan, d'une part et l'atmosphère et l'océan, d'autre part. On estime que 90 Gt sont échangées entre l'océan et l'atmosphère alors que 120 Gt sont échangées entre la biosphère et l'atmosphère. Le volume total échangé est donc de 210 Gt soit environ 1/4 du volume de l'atmosphère (810 Gt). Le CO2 global de l'atmosphère se renouvelle donc tous les 4 ans. Si l'on fait un calcul très simple, on s'aperçoit qu'au bout de 4 ans, et sur la base de 31 Gt/an, on arrive à une concentration totale maximale de 77,5 Gt de CO2 anthropique soit 9,5 % du CO2 total de l'atmosphère seulement, l'impact sur le réchauffement global est donc limité.

Toujours d'après le GIEC, avant 1750 l'atmosphère contenait 600 Gt de CO2 et l'augmentation de 210 Gt jusqu'à nos jours serait exclusivement due au CO2 anthropique. Nous voyons bien que c'est faux, puisque compte tenu des échanges, 77,5 Gt représentent 36,9 % de l'augmentation. Ce qui veut dire que 63,1 % de l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère depuis 1750 n'est pas d'origine anthropique mais est due à une cause toute autre que l'industrialisation. Cette augmentation est due à un dégazage important des océans en raison d'un déséquilibre provoqué par une augmentation de la température terrestre. Faure (1990) estime que 4 000 Gt de CO2 sont transférées de l'océan vers l'atmosphère puis vers la biosphère continentale durant la phase de réchauffement de la fin d'une glaciation jusqu'à la période inter-glaciaire.

Dans le rapport du GIEC de 2007, on relève des anomalies dans les valeurs d'échanges. Avant 1750, l'absorption de CO2 par la biosphère était de 90 Gt, elle est passée à 120 Gt en 2006. On se demande bien comment cela est possible étant donné la déforestation massive qui a eu lieu depuis, notamment en Amazonie et en Indonésie, créant un déficit de photosynthèse !

Ensuite, on relève 60 Gt absorbés par les océans en 1750 et 90 Gt en 2006. Il n'est pas logique qu'en phase d'augmentation de la température, la masse de CO2 absorbé augmente. On a donc l'impression que les déséquilibres ont été gommés afin de mettre en évidence le CO2 anthropique comme seule augmentation du CO2 global de l'atmosphère.

Tom Segalstad, professeur de géologie de l'environnement à l'Université d'Oslo, a estimé que 99 % des molécules de CO2 dans l'atmosphère, en 1982, étaient du 12 CO2 , provenant de l'isotope 12 stable. Il estime que la durée de séjour dans l'atmosphère est de 5 ans pour les isotopes 13 C et 12 C.

Le GIEC, dans son premier rapport, estime que la durée de séjour du CO2 anthropique dans l'atmosphère serait de 50 à 200 ans. Dans le même rapport, le GIEC se contredit car il admet le principe du renouvellement tous les 4 ans (expliqué précédemment). D'après les études de Tom Segalstad en 1992 et 1998, les mesures des différents isotopes de carbone et notamment le 14 C (carbone 14) dans l'atmosphère permettent de conclure que la hausse du CO2 atmosphérique n'est pas due uniquement au CO2 anthropique. En effet, il y a une erreur de 50 % par rapport aux estimations du GIEC qu'on appelle le « puits manquant ». Il est en effet possible de tracer le CO2 anthropique grâce à l'isotope carbone 14 d'origine fossile.

Nous pouvons donc conclure à un manque de déontologie évident de la part des experts du GIEC, et nous allons voir pourquoi.

 

9. La poussée du lobby nucléaire

Le GIEC a été créé en 1988 par l'ONU, sous l'impulsion de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan. Thatcher cherchait le prétexte pour fermer les mines de charbon et développer l'énergie nucléaire. D'après Libération (article du 2 novembre 2014), le GIEC aurait été créé afin d' « empêcher une agence de l'ONU soupçonnée de militantisme écologique de mettre la main sur l'expertise climatique ».Aux États-Unis, Al Gore, vice-président, a été un des artisans précurseurs du GIEC. Il a été prix Nobel commun avec le GIEC en 2007.

L'énergie nucléaire est présentée comme étant faible émettrice de gaz à effet de serre et donc la seule alternative possible au réchauffement climatique, tout en assurant une production constante et régulière d'énergie.

Le président du GIEC, Hoesung Lee, est un économiste coréen, le vice-président, Jean Jouzel, climatologue, est par ailleurs membre du Commissariat à l'Energie Atomique. Il a déclaré à la SFEN (Société Française de l'Energie Nucléaire) ; « il y a très peu de scénarios qui réussissent à garder sous la barre des 2°C (de réchauffement climatique, NDLR) sans nucléaire. »

Michel Petit, ancien responsable du groupe français des experts du GIEC, préside le comité scientifique de l'association « Sauvons le climat » . Dans un article du 5 novembre 2014 intitulé : « Oser le nucléaire pour trouver les solutions aux problèmes climatiques », il déclare : « Seuls les scénarios de « la catégorie Message » (Autriche) limitent le stockage du CO2 à 24 milliards de tonnes (24 Gt) grâce à un développement massif de la production d'électricité nucléaire entre 2060 et 2100, ou à une réduction drastique de la consommation énergétique » .Il ajoute aussi : « Un fort développement du nucléaire permet de maintenir la consommation d'énergie à un niveau raisonnable, de stabiliser la concentration de CO2 dès 2060, de réduire considérablement sinon de supprimer les besoins de stockage de CO2 et le recours aux combustibles fossiles plusieurs décennies avant la fin du siècle ».

Nonobstant le fait que l'uranium est aussi un combustible fossile, duquel on extrait une infime partie qu'est l'uranium 235 nécessaire au fonctionnement des centrales nucléaires, l'uranium est extrait dans des pays particulièrement instables politiquement, comme le Niger. Et le développement de l'énergie nucléaire risque de poser de sérieux problèmes géopolitiques, mais aussi économiques en raison de l'augmentation de la demande de minerai. Michel Petit aurait des actions chez AREVA qu'il ne s'exprimerait pas autrement !

D'ailleurs, à propos d'AREVA, Philippe Varin, président du conseil d'administration, a déclaré le 1er décembre 2015, dans Slate : « Le nucléaire est une technologie indispensable si le monde veut gagner le combat du climat. Ne perdons plus de temps dans les combats d'arrière-garde avec les climato-sceptiques ». Effectivement, AREVA ne doit pas perdre de temps pour renflouer les 4,5 milliards d'euros qu'elle a perdu dans un chantier d'EPR à la dérive en Finlande, et les contribuables français devront mettre la main à la poche pour payer les 3 milliards d'euros qui lient l’État à l'EDF pour le sauvetage d'AREVA !

Même l'AIE ne jure que par le nucléaire. Maria Van der Hoeven, directrice exécutive de l'AIE, a déclaré : « pour limiter efficacement l'augmentation de la température à 2°C, les capacités nucléaires doivent plus que doubler d'ici 2050. »

Brice Lalonde, ancien candidat écologiste aux présidentielles et ministre de l'environnement sous Mitterrand, gère actuellement pour la France, le « global compact », organisation chargée par l'ONU de proposer des solutions au changement climatique. Il a engagé Myrtho Tripathi, ancienne dirigeante d'AREVA, pour proposer des offres « nouveaux réacteurs » à l'Inde. Elle a déclaré par ailleurs : « Le nucléaire est une des solutions d'aujourd'hui sans laquelle nous ne parviendrons pas à relever le défi du changement climatique ». Myrtho Tripathi a été détachée par AREVA pour faire partie des programmateurs de la COP 21.

On a bien compris les gros enjeux économiques et les conflits d'intérêts qui se cachent derrière cette mascarade, d'autant plus que l'objectif de la COP 21 est de lever 100 milliards de dollars par an auprès des pays dits développés. Les contribuables seront à nouveau mis à contribution avec de nouvelles taxes !

 

10. Le nucléaire, la fausse solution

Il y avait en 2010 dans le monde 436 centrales nucléaires pour une production de 2254 Twh/an, soit 2754 milliards de Kwh. Le principe d'une centrale nucléaire est somme toute basique. Ce n'est ni plus ni moins qu'une cocotte-minute, dans laquelle on place des crayons d'uranium 235, que l'on bombarde de particules afin de provoquer la fission de l'atome qui va se répercuter en chaîne et produire du plutonium, extrêmement radioactif et utilisé d'ailleurs dans le nucléaire militaire. Cette réaction chimique a pour avantage de dégager beaucoup d'énergie qui chauffe l'eau et dégage de la vapeur, qui va faire tourner des turbines, afin de produire de l'électricité. On peut faire la même chose en chauffant de l'eau avec du charbon, du pétrole ou du gaz.

Il y a deux types de centrales nucléaires, à circuit ouvert et à circuit fermé. Les premières nécessitent 160 litres d'eau par Kwh, les deuxièmes seulement 6 litres/Kwh en moyenne. Il faut un débit minimum de 2m³/s pour la rivière qui va refroidir la centrale. Une centrale est donc fortement dépendante d'une quantité d'eau suffisante pour la refroidir. De plus, la vapeur d'eau envoyée dans l'atmosphère représente 2 litres/Kwh. La conséquence est donc une baisse du débit en aval, ainsi qu'un réchauffement de l'eau avec toutes les nuisances que cela comporte pour les écosystèmes aquatiques. Si une canicule survient, avec une baisse d'étiage importante, on peut être amené à stopper une grande partie des réacteurs du pays. L'énergie nucléaire n'est donc pas aussi fiable que cela.

A cela s'ajoute une pollution thermique de l'air, ainsi qu'une pollution par les rejets chimiques des aéroréfrigérants. Le plus grave est le problème des déchets radioactifs, dont on s'est débarrassés en les envoyant par le fond de la mer coulés dans du béton qui maintenant se fissure ou bien enfouis sous terre, et plus récemment stockés dans le but de faire fonctionner des centrales nouvelle génération au plutonium (EPR, Astrid).

Par ailleurs, la vapeur d'eau qu'on envoie dans l'atmosphère représente environ 6 Gt, et si on double le parc des centrales comme préconisé par l'AIE, on arrivera donc à 12 Gt, ce qui aura un impact sur l'effet de serre, au même titre que les autres GES. Enfin, il faut souligner que, bien que limitées, les émissions de CO2 d'une centrale sont estimées entre 5 et 17 g de CO2 /Kwh (liées essentiellement à la construction).

Pour terminer, les risques d'emballement et d'explosion d'une centrale existent et sont d'autant plus présents que les dernières annonces de Ségolène Royal reportent de 10 ans la durée de vie du parc français, rallongeant la durée de vie de 40 à 50 ans. C'est vraiment jouer avec la vie des citoyens et les mauvais souvenirs de Tchernobyl et Fukushima sont là pour nous le rappeler.

 

CONCLUSION

Le professeur James Hansen, climatologue à Columbia University à New-York est un militant contre le réchauffement climatique et les gaz de schistes. Il a déclaré récemment au journal « The Independant » : « Nous connaissons très bien d'où vient le réchauffement, l'augmentation des gaz à effet de serre, principalement le CO2 . Ces pièges à rayonnement réduisent la possibilité de laisser échapper le rayonnement de l'énergie, ainsi la planète est en déséquilibre, il y a plus d'énergie entrante que sortante ». Mais il ajoute aussi : « La Terre est constamment en train de se réchauffer quoique avec des hauts et des bas, dus aux flux naturels comme El Niño, et en concurrence avec des forces naturelles comme les volcans et la variabilité du Soleil ».

A mon avis, vouloir lutter contre le climat et limiter le réchauffement à 2°C, revient à se battre contre des moulins à vent ; néanmoins le fait de diminuer l'utilisation des combustibles fossiles est louable dans la mesure où il permet de freiner la pollution atmosphérique et ses conséquences sur l'environnement et la santé. Ce qui l'est moins, c'est de la remplacer par l'énergie nucléaire, tout aussi polluante et bien plus dangereuse. Autant remplacer la peste par le choléra.

Les budgets colossaux consacrés à l'énergie nucléaire devraient être investis dans les énergies renouvelables (solaire thermique, photovoltaïque, éolien, géothermie, centrales à production d'hydrogène par électrolyse …) vers une transition énergétique véritablement écologique.

 

Daniel DEBRUS



249 réactions


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 21 mars 2016 16:33

      @JC_Lavau
      insulter, se répéter et surtout déblatérer... il est vrai qu’avec vos deux neurones le choix est limité, comme entre le nucléaire et rien d’autre !


  • JC_Lavau JC_Lavau 21 mars 2016 14:32

    Halte-là, mon frère ! Tout ceci sent le libertinage !
    Songe au salut de ton âme, et répète zététiquement et pieusement après moi le CREDO :
    Je crois au GIEC tout puissant,
    à l’extinction du Gulf Stream pour nous punir de nos péchés,
    à la submersion des atolls quelle que soit l’évolution verticale de leurs planchers océaniques,
    à la disparition des glaciers de l’Himalaya en 2035,
    je crois que la neige est un souvenir du passé que nos enfants ne verront plus,
    je crois en des usines d’enfouissement du dioxyde de carbone, et tant pis pour la minorité de riverains malchanceux,
    je crois que la spéculation sur les indulgences-carbone est une bénédiction pour la planète,
    je crois que l’ours blanc est menacé par le réchauffement climatique,
    je crois à l’acidification des océans puisque les plus grands simulateurs l’ont brillamment simulée,
    je crois que le Soleil est une étoile invariable,
    je crois que Greenpeace n’est pas actionnaire de BP,
    je crois que le climat va se dérégler et échapper à toutes les prévisions sauf celles du GIEC,
    je crois qu’il y aura 50 000 000 de réfugiés climatiques en 2010, oups ! en 2020, enfin en 2050, quoi,
    Je crois que la physiologie végétale c’est tout des menteries inventées par le démon.
    Je crois qu’à Libé Sylvestre Huet est honnête, courageux et indépendant de son patron, lequel est encore plus honnête encore.
    Je crois que Jean Jouzel est assis à la droite du GIEC le tout-puissant,
    Je crois que Jean Jouzel et Valérie Masson-Delmotte ont raison de réclamer mille milliards d’euros pour sauver le climat, européennes du 25 mai 2014.
    Amen.


  • air1 air1 21 mars 2016 17:59

    Autant je suis d’accord sur cette supercherie de réchauffement climatique d’origine anthropique, servant les lobby green (solaire et éolien) avant tout aujourd’hui, autant sur le nucléaire c’est beaucoup plus nuancé.

    Le nucléaire est la seule énergie à ce jour digne de ce nom en tant qu’énergie de réseau et avec un avenir conséquent (contrairement aux énergies fossiles comme le pétrole et le gaz restant relativement limitées dans le temps). Les énergies renouvelables sont très bien mais uniquement en appoint localement, l’hydraulique est presque parfait mais limité dans l’espace.
    On fait de grand progrès, il faut moderniser nos centrales, en fermer certaines, en ouvrir d’autres et tirer tout le monde vers le haut.
    On peut être pour ou contre mais on ne peut nier ces faits. L’énergie nucléaire fait vivre et a fait vivre infiniment plus qu’elle ne tue ou n’a tué mais ça évidemment les anti progrès ne veulent même pas l’imaginer, ils sont pourtant pour certains les enfants du nucléaire.

    L’autre point est qu’aujourd’hui à contrario de ce que vous dites cette industrie est mise à mal par nombres d’ONG avec leur green bashing, regardez les malthusiens du wwf ou de greenpeace par exemple. La Cop21 et surtout nicolas hulot ne défendent pas le nucléaire. Lors de la COP21 on ne l’a pas attaqué non plus certes mais il n’est pas vraiment envisagé comme solution.
    On interdit à l’Afrique de l’utiliser sous prétexte qu’ils ont du soleil mais le solaire ne fera pas tourner leurs industries et est hors de prix, eux n’ont pas nos subventions et ne peuvent se permettent de jouer comme nous, eux jouent avec leur vie.
    La Chine a bien saisie les enjeux et investis massivement dans cette jeune énergie encore pleine d’avenir avec l’EPR ...
    Bref, dites vous qu’un jour aussi l’Homme a eu peur du feu avant de l’apprivoiser et d’en grandir, oui le nucléaire à de grands défauts comme avoir une sécurité irréprochable et une gestion des déchets mais aujourd’hui il demeure une option à saisir, faute de mieux.


    • Jean Keim Jean Keim 21 mars 2016 18:16

      @air1
      Apres un incendie dû à un feu mal maîtrisé, quels que soient les pertes ou les dégâts, il est le plus souvent possible rapidement et sans crainte de reconstruire, après un accident majeur de centrale nucléaire il n’en est pas ainsi loin s’en faut, les conséquences létales sont présentes pour des siècles.


    • JC_Lavau JC_Lavau 21 mars 2016 21:22

      @Jean Keim. Dans le roman pour enfants qui date du temps où ma grand-mère était enfant, les enfants sont bloqués par la marée sur l’îlot La Roche aux mouettes. Pour qu’aucun ne meure de froid durant son sommeil, le jeune chef les tient éveillés par un concours d’histoires à raconter. Mais le plus jeune proteste, qu’il en assez de ces histoires, et qu’il voudrait qu’on rentre chez nous.
      Toi aussi tu voudrais effacer le présent, et rentrer chez toi, quand tu étais enfant, ou que tes parents l’étaient.
      Ces invocations sont-elles efficaces ?


    • Jean Keim Jean Keim 22 mars 2016 07:56

      @JC_Lavau
      Nous sommes responsables de ce que nous pensons, je ne sais pas comment doit être le monde de demain mais je sais ce que la pensée est capable et incapable de faire à l’intérieur de ses propres limites.

      Prétendre que la civilisation actuelle nous emmène vers un avenir meilleur fait partie des histoires que l’on raconte aux petits enfants pour les garder endormis.


  • Rohan-40 (---.---.109.233) 21 mars 2016 19:17

    Très intéressant ; dommage que les prises de positions antinucléaire sur les quelles cet article se termine entache sa crédibilité par son sectarisme, sectarisme qu’il reproche par ailleurs au GIEC et aux pronucléaires.

    RH


    • JC_Lavau JC_Lavau 21 mars 2016 21:12

      @Rohan-40. Il était une fois - il est mort depuis - un vieil algonkin qui était simultanément attachant, alcoolique et insupportable. J’ai tenté de lui faire comprendre qu’il devait se restreindre à n’énoncer qu’une seule idée par phrase.
      Daniel Debrus n’a pas réussi à assimiler qu’il devrait se restreindre à ne faire passer une seule idée par article, et qu’il devrait se documenter bien davantage pour chaque article, afin d’y écrire nettement moins de bêtises.


    • Daniel Debrus Daniel Debrus 21 mars 2016 23:57

      @JC_Lavau
      Ce n’est pas parce qu’on est ingénieur de recherche qu’on peut s’octroyer le droit de prendre les autres pour des ignares. La culture, c’est pas comme la confiture.....


    • Daniel Debrus Daniel Debrus 22 mars 2016 00:03

      @JC_Lavau
      Ce n’est pas parce qu’on est ingénieur de recherche qu’on peut s’octroyer le droit de prendre les autres pour des ignares. la culture c’est pas comme la confiture...


    • JC_Lavau JC_Lavau 22 mars 2016 08:38

      @Daniel Debrus. Si tu étales ta cancritude avec fiertitude, tu dois t’attendre à ce qu’on s’en aperçoive.


    • chantecler chantecler 22 mars 2016 09:06

      @Daniel Debrus
      D’autant que si la critique est facile l’art est difficile...
      Ceci dit il existe des commentateurs qui ont de solides connaissances dans leur domaine de prédilection ...
      Dommage qu’ils ne fassent pas d’articles sur AgX ou ailleurs .
      ....
      Si ça se passe sur Agx et que le sujet m’accroche je serai ravi et intéressé de les lire ou de discuter avec eux .
      ....
      J’ajoute qu’il y a deux sites que j’apprécie particulièrement :
      *Agoravox donc pour la diversité de ses sujets et des opinions exprimées , car je ne vois pas l’intérêt d’intervenir sur des sites « militants » où a priori tout le monde est d’accord et où d’ailleurs la moindre dissidence est censurée .
      Histoire de garder les pieds sur terre et ne pas me barrer dans des utopies sans avenir .
      Attention je ne critique pas les utopies : elles sont nécessaires .
      ....
      *Wikipédia : qui quoique très critiqué , expose des connaissances de base indispensables .
      Une encyclopédie à la portée de tous quand on utilise un PC .
      ....
      Car nous avons besoin de référents pour avancer , pour nous construire, évoluer , pour démontrer ,pour justifier et pour réfléchir , tout en s’octroyant à l’occasion évidemment plus ou moins de distances avec eux .Il ne s’agit pas de se soumettre entièrement ....
      ....
      Et des référents ça peut être des sites , mais aussi des gens, plus ou moins savants ,qu’on appelait autrefois des maîtres dans le bon sens du terme , qui offrent des livres , des textes , des conférences etc ...
      .....
      J’ai eu la chance , par exemple dans les années 70 , pardonnez cette confidence , de rencontrer René Dumont , chercheur à l’INA , souvent dehors avec sa bicyclette , qui a popularisé les bases de l’écologie en tant que SCIENCES , pour le meilleur et le pire de ses utilisations ultérieures ....
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Dumont
      Cdt.
      Cr.


    • joletaxi 22 mars 2016 09:37

      @chantecler

      si vous comptez sur wiki pour avoir une approche objective, pas étonnant que vous vous égariez

      pourquoi ne pas lire quelques pages de pensée unique ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 22 mars 2016 12:41

      @chantecler
      Wikipedia ?
      Directement rédigée par les services de Tel Aviv pour les sujets vraiment sensibles :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Asma_el-Assad

      De nombreuses autres fraudes forcenées sont attentivement veillées par la police secrète de WP : si tu oses corriger une demi-phrase, tu es immédiatement banni.
      Voir leur fraude à « acidification des océans » :
      http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/fraude-nulle-trace-de-corpus-152331


    • chantecler chantecler 22 mars 2016 14:42

      @JC_Lavau
      Ah oui et cet article par exemple ?
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Sionisme_r%C3%A9visionniste
      Si tu trouves un embryon de ces informations dans un quotidien ou un hebdomadaire courants je te paie un voyage où tu veux ...... disons la Creuse ....
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Sionisme_r%C3%A9visionniste
      Le danger , ce sont les idées arrêtées et les rumeurs qui enlèvent aux gens toute curiosité ...
      Et ça encore :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Benyamin_Netanyahou
      Je ne prétends pas que c’est le top , mais que c’est beaucoup mieux que rien ....


  • Ayslin (---.---.75.71) 22 mars 2016 01:52

    Mme si on ne comprend pas assez bien ces sujets pour bien exprimer son avis, il m’est vident que l’homme est gocentrique par nature et qu’il se croit l’origine de tout. Pourquoi choisir des solutions potentiellement dangereuses, polluantes quand d’autres options plus respectueuses de notre cosystme s’offrent nous ? Pas besoin d’tre scientifique ou de chercher bien loin pour le comprendre. Merci pour cet article qui aide mieux comprendre certaines choses, comme le rle des ocans. En attendant, aujourd’hui, je profite d’un ciel bien bleu par chez moi, chose qui devient rare cause de la pollution chinoise qui vient m’emmerder jusqu’au Japon.


  • Laulau Laulau 22 mars 2016 10:18

    Si j’ai bien compris, cet article veut démontrer que c’est le lobby nucléaire qui est a l’origine de l’emballement médiatique sur le réchauffement médiatique et le CO2. La conclusion est qu’à l’exemple de l’Allemagne,il faudrait abandonner le nucléaire pour se tourner vers les énergies renouvelables.
    Et bien entendu, aucun lobby n’est derrière cette théorie, pas vrai ? Il m’est donc inutile de faire remarquer que là où on abandonne le nucléaire pour les moulins à vent et autres prouesses technologiques, ce sont les combustibles fossiles qui remplacent, en fait, le nucléaire.
    Il est vrai que les majors du pétrole et du gaz ne sont pas des lobbies, leur intentions sont purement désintéressées. En plus ils sont écolos puisqu’ils payent avec des billets verts !


    • chantecler chantecler 22 mars 2016 11:49

      @Laulau

      Et alors Laulau , ça t’emmerde que l’on essaie de te faire comprendre que ni la consommation de bois, de charbon , de pétrole ou de nucléaire , ont un impact signifiant sur le réchauffement climatique et qu’on nous abuse pour nous faire cracher du pognon inutilement ?
      ....
      C’est bien ça que je reproche à certains écolos : leur sectarisme , quand ils n’utilisent par ces mouvements pour de pures visées politiciennes , c’est à dire pour se faire élire à un niveau quelconque .
      J’ai connu comme ça un maire , ancien cadre , qui s’est présenté à des élections municipales : il se présentait « divers gauche et de sensibilité écologique ».
      ....
      Une fois élu il est devenu un notable quelconque , oubliant ses promesses d’amélioration de l’environnement et il a initié une politique à la Michel Péricard dans « chefs d’oeuvres en périls », et encore... Fallait voir à quels chefs d’oeuvres il s’intéressait ... !

      Bien pire : son obsession qui a duré des années ( puis il a été battu , plus exactement il a renoncé à se représenter au 3éme mandat ) a été de reboucher un lac magnifique ,en partie situé dans sa ville , connu de tous les habitants , où les parents y avaient travaillé ,puis leurs enfants qui y pique niquaient et s’y baignaient depuis les années ....1950 ?

      Et je te garantis que ça représentait un sacré marché donc des masses de pognon .
      Et je ne suis pas certain que cette histoire soit terminée .....

      https://www.google.fr/search?q=Lac+du+ciment+95&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwjU0PK8jdTLAhUDOBoKHXa1DHQQsAQIQw&biw=1920&bih=875

      Si celle-ci t’intéresse tu peux la trouver en tapant « lac du ciment 95 » sur g.....le .
      Tu y trouveras de tout y compris un maximum de cupidité et d’hypocrisie .
      Cdt.
      Cr.


  • JES (---.---.160.100) 22 mars 2016 11:29

    Quand je vois les gens qui s’insultent dans les réactions, je me dis qu’un monde à 1350 ppm de CO2 me conviendrait pour les calmer ! Sans le Soleil qui est une centrale de fusion nucléaire, il n’y aurait pas de vie sur la Terre. J’ai aussi des panneaux photovoltaïques non connectés au réseau public qui me produisent de l’électricité d’origine nucléaire !


    • JC_Lavau JC_Lavau 22 mars 2016 12:55

      @JES. Bin, les forêts, les taillis et les cultures seraient beaucoup plus vigoureux et résistants aux aléas saisonniers. L’expérience est courante en serres. Elle a été refaite en institut de recherches à Lisboã, mais attention, les conclusions du rapport étaient dictées par la bureaucratie qui alloue les crédits. Donc la conclusion est truandée dans les formes prescrites, mais si tu oses lire les résultats détaillés, tu constates que les mesures disent le contraire du résumé :
      http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-fraude-a-70-des-arbres-menaces-153196


    • JES (---.---.160.100) 25 mars 2016 12:36

      @JC_Lavau
      Merci pour votre réponse et votre article. Je savais que plus de CO2, c’est plus de vie. Je savais qu’il fut un temps (voici 460 millions d’années si mes souvenirs sont bons), il y avait 6600 ppm de CO2 et des fougères hautes de 30 m. L’accord de la COP21 que j’ai analysé conclut : les termes CO2, dioxyde, gaz carbonique n’y sont pas présents ; le mot carbone apparaît 5 fois. Bien à vous.


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 mars 2016 14:56

      @JES
      A l’Ordivicien ? Non, il n’y avait que les précurseurs des hépatiques, avasculaires, donc très inféodées au marécages de bords de rivières.
      Il faudra attendre le Dévonien supérieur pour que se répandent des Progymnospermes.
      Soit un âge de quelques 380 Ma.


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 mars 2016 17:15

      @JES.
      Il n’y a pas de plantes vasculaires attestées avant le Silurien supérieur : Cooksonia, Steganotheca.
      419 Ma BP.


    • Daniel Debrus Daniel Debrus 26 mars 2016 07:47

      @JES
      Plus de CO2, plus de vie, n’exagérons rien tout de même, nous ne sommes pas des plantes ! Au dévonien, le taux de CO2 était de 10000 ppm environ, soit 1%. A ce taux , l’air est respirable, certes, mais avec des gros risques d’acidose respiratoire.


    • JC_Lavau JC_Lavau 29 mars 2016 23:42

      @Daniel Debrus
      Au Dévonien il n’y avait aucun vertébré terrestre, que des arthropodes. Les forêts notables ont commencé au Dévonien supérieur. Ce qui implique très probablement d’autres évolutions du côté des mycorhizes, qui n’ont pas été instantanées non plus, mais ne laissent guère de traces fossiles décelables ni interprétables..


  • JC_Lavau JC_Lavau 22 mars 2016 12:45

    Pour les cernes des arbres, Debrus a oublié une autre info essentielle donnée par Courtillot : c’est un filtre passe-haut. ça ne donne que les variations à moins de dix ans. Les fréquences plus lentes sont effacées par ce « proxy ».


    • chantecler chantecler 22 mars 2016 14:53

      @JC_Lavau
      Oui sans mentionner l’importance de l’âge des arbres : les premières cernes sont beaucoup plus larges, donc signifiantes que les suivantes...
      Mais un commentateur l’a signalé sur ce fil ...
      Quant à cette discipline, la dendrochronologie , où il m’est arrivé de travailler, dans un cadre archéologique , elle donne beaucoup plus de renseignements que purement climatologiques ...
      L’origine de ces arbres , de leurs essences, leurs maladies , etc, etc ...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dendrochronologie


    • joletaxi 22 mars 2016 15:16

      @chantecler

      les gens un peu informés( pas sur les bonnes pages de l’immonde« évidemment) ont connu cette saga, le Michael trick, hide the decline, les errements de Yamal etc.

      Ce que les gens ne comprennent pas c’est que la partie  »scientifique" de l’étude de l’effet de serre, cela représente une petite centaine de scientifiques, qui s’auto révisent dans leurs publications, ce que Wegner a appelé la clique, et dont la plupart ont fait la une des émails du climate gate.
      Tous les autres basent leurs publications dans divers domaines, sur ces conclusions là, et bien entendus, ne peuvent qu’être tous d’accord, on les voit mal contester la base même de leur gagne pain.

      Et bien entendu, le GIEC garde jalousement sa fine équipe,
      par exemple, la courbe en crosse de hockey, qui a fait les beaux de M Man, et sa célébrité, et que le GIEC a balayé prudemment sous le tapis sans explications.
      Mais puisque l’on vous dit que ce sont les meilleurs, alors croyons....


    • JC_Lavau JC_Lavau 22 mars 2016 16:40

      @joletaxi
      Depuis la mort d’Hubert Beuve-Méry, c’est l’article qui a le plus changé. Avant c’était Le Monde, à présent c’est Li Monde.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 22 mars 2016 17:55

    L’Occident est orgueilleux :


    Pour tous les fléaux qui détruisent le Monde d’aujourd’hui, tous les Occidentaux qui bavardent (scientifiques, intellectuels, politicards, journalistes...) tous ne considèrent que les « conséquences » mais jamais ne parlent des vraies causes !

    En supposant que « l’effet de serre » soit vraiment quelque chose de sérieux scientifiquement parlant, alors pourquoi personne ne s’attaque à la cause qui produit le gaz qui produit ce soi- disant étouffement de l’atmosphère ? 

    Pourquoi vous voulez toujours mener un train de vie infernal, vous voulez toujours plus de confort, plus de bouffe, plus de gaspillage dans l’extravagance, vous voulez toujours climatiser vos espaces publics, vous voulez toujours plus ? 

    Tout cela demande de l’énergie et tout cela fait que la courbe de la demande et de la consommation des hydromerdes sera encore prochainement encore plus raide que la courbe du chômage de Hollande qui a ruiné la Terre lors de sa prestation en décembre 2015 ! 

    Comme pour le « terrorisme » que l’Europe vit désormais quotidiennement ... L’origine et la cause du terrorisme ne sont jamais murmurées dans aucun discours politique, dans aucun article de journaux ! Comme disait Pascal : Vous vous couvrez les yeux pour vous empêcher de voir la Vérité ! 

    Alors faites messieurs...

  • pissefroid pissefroid 23 mars 2016 16:37

    Note pour Daniel Debrus

    au sujet de l’affirmation, en tête : sans effet de serre, la température de la Terre serait de -18°C

    La valeur de -18 °C est erronée, comme l’ont démontré Gerlich et Tscheuschner (G&T)
    http://www.pensee-unique.eu/effetdeserre.html

    Calcul trivial (et faux) :
    Le calcul de la température est fait à partir de l’irradiance moyenne, 240 W/m^2.
    sigma.T^4 = 240 W/m^2 ; T^4=240/sigma=4,23e9 donc T=255 kelvins soit 255-273=-18°C
    (sigma = 5.67e-8 W/(m^2.K^4) , 240 W/m^2 est l’irradiance moyenne, il arrive 342 W/m^2 et 30% sont réfléchis il reste donc 340x0,7 = 240 W/m^2).

    En fait il faut calculer la température de chaque élement de surface du globe à partir de ce qu’il reçoit du soleil, et, ensuite moyenner les températures sur la totalité du globe.

    Gerlich et Tscheuschner ont fait le calcul et trouvent que ce type de calcul indiquerait que la température moyenne (vraie) de la Terre sans atmosphère, éclairée par le Soleil serait de -129°C et non pas de -18°C.

    Le document en anglais est disponible ici :
    http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v4.pdf

    Autre calcul ici :
    http://www.objectifliberte.fr/belouve-serre-page1.html

    Dans ce document Jean-Michel Bélouve fait un calcul approché correspondant à l’analyse de G&T.
    Il trouve une température de -128°C.


    • Homme de Boutx Homme de Boutx 24 mars 2016 23:02

      @pissefroid
      un corps noir recevant 340 W en moyenne réémet à 278 K (+5°C) après on peut déblatérer en fonction de l’albédo résiduel, si les pôles gèlent, si on met une couche de blanc partout...on peut réchauffer ou refroidir à volonté.
      Il faut voir que la terre, c’est 70 % de nuages sans inertie thermique : un parfait écran thermique.


    • pissefroid pissefroid 25 mars 2016 08:46

      @Homme de Boutx

      Ce que vous dites, à propos du corps noir, est exact si la surface est plane et perpendiculaire à la direction du flux.


    • Daniel Debrus Daniel Debrus 27 mars 2016 17:28

      @pissefroid
      Ce calcul ahurissant ne fait beaucoup avancer le smichblik. la temperature de - 18° est retenue par des scientifiques de tous bords(climato-sceptiques ou pas). Ce qu’il faut retenir, c’est que la terre serait extrêmement froide sans son atmosphère où la vapeur d’eau joue un role clé de stabilisation de la température.


    • pissefroid pissefroid 28 mars 2016 09:04

      @Daniel Debrus

      La température de -18°C retenue par des scientifiques de tous bords correspond à la température d’un corps noir émettant 240 W/m^2. Ceci est conforme aux lois de la thermodynamique.

      La température de -18°C n’est pas la température de la terre nue, sans atmosphère.
      Cela a été démontré par Gerlich et Tscheuschner dans ce document :

      http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v4.pdf

      La température de la terre, calculée, sans atmosphère, est de -129°C.
      Ce calcul, conforme aux lois de la thermodynamique, n’est pas réfutable.
      Le calcul développé dans le document cité est un calcul intégral élémentaire qui peut donc être déchiffré et contrôlé.


  • JC_Lavau JC_Lavau 24 mars 2016 13:56

    Un sommet : « l’acide carbonique (H2CO3), qui lui-même va se désagréger pour donner des carbonates. Ceux-ci vont se combiner avec le calcium... »
    L’était au fond près du radiateur, pendant les cours de chimie ?


    • chantecler chantecler 24 mars 2016 21:05

      @JC_Lavau
      Ca devient poilant !
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_carbonique


    • JC_Lavau JC_Lavau 24 mars 2016 21:34

      @chantecler. Et comme d’hab la nullité scientifique et le militantisme forcené de cet organe de propagande :
      « Avec l’augmentation des émissions de CO2 dans l’atmosphère, on peut remarquer une acidification des océans  ; »
      Les géologues connaissent bien l’érosion chimique des continents. Mais si tu fais un rappel de ce fait déjà bien connu des géographes quand j’étais minot, tu es effacé et banni par la police secrète de WP.
      Selon les carbocentristes, désormais aucune rivière ne charrie plus que des anions, plus aucun cation. Il font les géosciences sur des bases toutes nouvelles !


  • JML94 25 mars 2016 19:03

     smiley C’est quand même curieux cette propension à mettre en doute les travaux scientifiques des climatologues. Il y a des milliers de sujets scientifiques et d’une manière générale les non spécialistes, quels qu’ils soient, laissent le soin aux spécialistes de dire ce qu’est l’état de la science, même si elle comporte des incertitudes. Curieusement, sur ce sujet du réchauffement et alors que l’immense majorité des climatologues disent qu’il y a un réchauffement dommageable dû à l’activité humaine, tout le monde s’en mêle sur un mode religieux : on « croit » ou pas au réchauffement climatique. Imaginez que j’écrive ici que je ne crois pas au big bang. Je pourrais aussi dire à mon médecin que je ne crois pas à son diagnostic ou que je ne crois pas que la terre soit ronde. La science n’est pas une affaire de croyance mais la confrontation entre des modèles et les observations. Elle est bâtie sur des consensus. Il faut certes parfois les réviser lorsque de nouveaux éléments se présentent (par exemple le scénario qui a mené à l’homme moderne a dû être révisé récemment à cause de nouvelles découvertes) mais révision signifie rarement remise en cause globale. Tout simplement à cause des fondements de la méthode expérimentale décrite ci-dessus.

    Vous parlez de lobby ? Je n’ai jamais eu la moindre information tangible qui vienne étayer votre thèse du lobby nucléaire. Par contre, j’en ai eu de nombreuses qui établissent un lien entre lobby pétrolier et climato-sceptiques. En faites-vous partie monsieur Debrus ? 

    • JC_Lavau JC_Lavau 25 mars 2016 19:35

      @JML94. Bin, je suis simultanément accusé d’être à la solde des pétrolières, et d’être pauvre. Les crédules et paranoïaques carbocentristes ont du mal à choisir leurs griefs.

      Léger détail, regarde qui a financé au départ le C.R.U. seize-dix-sept ans avant que Maggy les arrose d’argent public. J’ai déjà donné cette info ici des dizaines de fois, mais aucun des piliers de comptoir ici n’a encore pris la peine de lire la source. Les faits sont tellement incompatibles avec leur croyance d’hébétés...
      J’ai aussi expliqué ici, et la source en est déjà donnée plus haut sur cette page, comment ils s’y sont pris pour compromettre jusqu’aux sourcils des milliers de scientifiques naïfs, et qui de toutes façons avaient besoin de faire bouillir la marmite.


    • Daniel Debrus Daniel Debrus 25 mars 2016 22:35

      @JML94
      Si vous pensez que je fais partie d’un lobby pétrolier, c’est que vous n’avez pas bien lu ma conclusion. Si je suis un climato-sceptique, c’est mon droit, comme d’ailleurs les deux tiers des français.Quant aux modèles informatiques, ils ne travaillent qu’en fonction de ce qu’on paramètre dans les programmes.Si on rentre des informations erronées ils donnent des réponses erronées.Les climatologues sont certes des scientifiques respectables, mais il serait intéressant de savoir si au sein du GIEC leurs analyses sont respectées, et non détournées et manipulées vers des conclusions élaborées d’avance. Force est de constater qu’un certain nombre de scientifiques sont opposés aux thèses du GIEC, et sont forcément persona non grata au sein du débat. Alors on peut toujours faire des raccourcis du style :« ils sont à la solde du lobby pétrolier » , mais c’est un peu facile, vous ne trouvez pas ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 mars 2016 23:24

      @Daniel Debrus
      Dans quarante ans peut-être, la climatologie deviendra une science. Quand on en saura beaucoup plus qu’à présent, et quand les escrocs qui profitent actuellement de ce juteux fromage politique, seront morts.

      Pour l’instant, nous n’avons là qu’une énorme escroquerie à l’échelle planétaire, une escroquerie encore bien plus énorme que celle Trofim Dénissovitch Lyssenko. Escroquerie initiée par des fortunes pétrolières en 1971 (Rockefeller, BP, Shell), relayée actuellement par des banksters qui dirigent toute la presse aux ordres, et leurs exécutants à l’ONU, exécutants à l’OMS, exécutants dans nos ministères.


    • Daniel Debrus Daniel Debrus 27 mars 2016 18:15

      @JC_Lavau
      En effet, la climatologie pourra être enseignée lorsqu’elle sera libérée de tout conflit d’intérêt, afin de servir le bien commun et la sécurité des citoyens avant tout.


  • JML94 26 mars 2016 15:25

    Allez, je ne résiste pas : à consommer sans modération https://youtu.be/R6eywXdssMw


    • Daniel Debrus Daniel Debrus 27 mars 2016 18:09

      @JML94
      Vraiment tendancieux, et c’est peu dire. il ne tient pas compte des échanges entre l’atmosphère et l’océan et la biosphère. Il ignore totalement l’activité magnétique du soleil, en se bornant uniquement à la variation de son effet radiatif pendant ses cycles.La déforestation massive n’est même pas évoquée.L’effet tampon de l’océan n’est même pas envisagé. De la propagande ....


  • chantecler chantecler 27 mars 2016 18:22

    Ah , ben salut à tous !
    Je continue à suivre le débat .
    Mais en ce moment je me bats sur le réchauffement/refroidissement à l’E.N ...
    Champs X ....
    Ben , c’est pas gagné !


  • Addcom 31 janvier 2017 16:41

    Merci pour cet excellent article particulièrement informatif. www.avis-de-deces.com/article/Catastrophes-Naturelles-Plus-De-600-000-Morts-En-20-Ans


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