mardi 25 août 2020 - par Fergus

Irrigation agricole : les retenues d’eau collinaires, bonne ou mauvaise solution ?

Les épisodes de sécheresse récurrents que subit notre pays du fait du réchauffement climatique exacerbent dans les campagnes le débat sur les « retenues collinaires ». Considérées désormais par de nombreux agriculteurs comme une nécessité vitale pour la survie de leur exploitation, elles sont dénoncées avec virulence par les écologistes. Tous ont de solides arguments à faire valoir…

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Avant toute chose, il convient de définir ce qu’est une « retenue collinaire ». Comme son nom l’indique, il s’agit d’un plan d’eau artificiel créé dans un paysage rural vallonné afin de stocker des eaux pluviales en période de précipitations abondantes pour répondre à divers besoins. Certaines retenues collinaires, en nombre minoritaire, peuvent également être partiellement alimentées par les hautes eaux d’une rivière via un bief de dérivation. Enfin, d’autres ne sont pas, ou sont peu, alimentées par les eaux de ruissellement, mais principalement par pompage dans les nappes phréatiques lorsqu’elles atteignent un niveau élevé.

Il existe différents types de retenues collinaires. La majorité d’entre elles répondent à des besoins techniques tels l’alimentation d’habitations en eau potable, l’aide à l’infiltration dans les sols des eaux excédentaires, le lagunage (filtrage naturel des eaux usées), ou bien encore l’alimentation des canons à neige et la prévention des incendies dans les secteurs les plus exposés. Ce ne sont pas ces plans d’eau qui nous intéressent ici, mais ceux dont la finalité est agricole.

Il s’agit dans ce cas de « constituer des réserves d’eau durant les périodes de pluie en vue de les restituer en période de pluviométrie insuffisante à des fins d’irrigation des cultures et d’abreuvage du bétail ». Énoncé de cette manière par les agriculteurs, cet objectif semble être frappé au coin du bon sens. Et cela d’autant plus que la succession, désormais accélérée par le changement climatique, des épisodes de sécheresse durant les périodes estivales donne incontestablement du poids à cet argument. Ce n’est donc pas un hasard si la plupart des Chambres d’agriculture départementales soutiennent les initiatives d’implantation de ces retenues collinaires qui prennent la forme de bassins de rétention à fond imperméable.

Pallier le manque d’eau récurrent

« Avec des étés de plus en plus secs, on ne peut plus se passer d’arroser. Il est devenu indispensable d’irriguer pour [assurer] la production. On utilise également l’eau de la retenue, via la pompe, pour abreuver les bêtes  », expliquait l’an passé Gilles Dumond, un agriculteur de Corrèze, dans les colonnes du quotidien La Montagne. Une opinion partagée par de très nombreux exploitants agricoles dont les champs et les pâturages sont grillés. Au point, pour de nombreux éleveurs, de devoir nourrir dès l’été leurs animaux en puisant dans les fourrages séchés et ensilés qu’ils ont stockés en prévision de la saison d’hiver. Le discours est le même du côté des céréaliers, des maraîchers et des arboriculteurs qui, en l’absence de retenues collinaires, constatent une baisse significative de leurs rendements, et craignent un risque de disparition de leur exploitation pour les plus exposés d’entre eux.

Tout cela est vrai, et les écologistes ne le nient pas. Ils n’en réfutent pas moins avec détermination la pertinence de la création de nouvelles retenues collinaires. Certes, ces bassins de rétention permettraient aux agriculteurs de pallier le problème de manque d’eau récurrent qu’ils subissent été après été, et par conséquent de maintenir leur production à un niveau satisfaisant. Mais cela ne pourrait se faire, selon les porte-paroles des associations, qu’au prix de graves préjudices sur l’environnement. Les écologistes pointent notamment une évidence : les eaux pluviales collectées et stockées dans les bassins de rétention ne ruissellent pas et ne jouent donc pas leur rôle d’équilibre des écosystèmes situés en aval ; pire : en les privant d’une partie de l’eau qui leur est nécessaire, elles en accentuent la sécheresse. Autre évidence soulignée par les écologistes : ces plans d’eau artificiels sont soumis à une forte évaporation – les spécialistes évoquent des pertes pouvant atteindre localement 50 % – qui soustrait encore plus d’eau aux écosystèmes aval, les volumes évaporés étant remplacés dans les bassins par des précipitations ultérieures, elles-mêmes soumises à ce phénomène d’évaporation.

Les biotopes et les écosystèmes situés en aval sont d’autant plus durablement menacés que les facilités d’irrigation dont bénéficient les agriculteurs grâce à l’existence des retenues collinaires ne les incitent pas à modifier leur modèle d’exploitation. Résultat : les cultures très demandeuses en eau – par exemple le maïs – sont de facto maintenues, voire développées, dans des régions où l’évolution climatique devrait conduire les exploitants à entreprendre des mutations pour faire face aux prochains et inévitables épisodes de sécheresse.

Acclimater de nouveaux types de cultures

Autrement dit, pour reprendre le propos d’un militant écologiste de Dordogne, « C’est un cercle vicieux : plus il y a d’épisodes de sécheresse, plus on creuse des retenues collinaires sans adapter notre modèle de culture au manque d’eau. On marche sur la tête ! ». Un processus que d’autres écologistes qualifient de « désastreuse fuite en avant ». La responsable EELV du Lot-et-Garonne Annick Minnaert est même allé jusqu’à parler de « délinquance écologique » à propos de la retenue controversée de Caussade (Tarn-et-Garonne), créée en toute illégalité à des fins d’irrigation par un collectif d’une quarantaine d’agriculteurs avec la complicité des dirigeants de la Chambre d’agriculture départementale. Un point de vue partagé par la Justice : en juillet 2020, elle a condamné à de la prison ferme le président et le vice-président de cette chambre (lien).

De nouveaux affrontements de type Sivens, ou des affaires de type Caussade, sont-ils envisageables ? Probablement pas car les projets ambitieux comparables à ces deux-là ont sans doute été remisés pour longtemps dans les cartons des exploitants agricoles. Ils ont été remplacés par la volonté de multiplier les petites retenues collinaires, moins exposées à des contraintes réglementaires et moins susceptibles de mobiliser les militants de France Nature Environnement et autres associations de défense des écosystèmes. Il existe donc un risque réel de dégradation des biotopes, d’autant plus choquant que la multiplication des bassins de rétention a pour effet d’ajouter à la sécheresse naturelle ce que l’on nomme la « sécheresse anthropique », autrement dit directement imputable à l’influence des hommes sur l’écoulement des eaux.

Si l’on en croit les écologistes, rejoints par une minorité des agriculteurs, le temps est venu de bannir les cultures les plus consommatrices en eau des territoires les plus exposés au risque d’épisodes récurrents de sécheresse. D’ores et déjà, des exploitants agricoles ont, plutôt que d’opter pour la réalisation de nouvelles retenues collinaires, choisi – notamment pour l’alimentation du bétail et la méthanisation – d’acclimater des cultures comme le millet, la silphie et le sorgho, moins gourmandes en eaux et donc moins sensibles aux épisodes de sécheresse. Des initiatives saluées par les militants verts qui perçoivent dans ces mutations « la voie de la sagesse ». Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir pour qu’en toutes régions les écologistes et les exploitants agricoles parviennent à trouver un point d’équilibre !

À lire, sur le site de France Nature Environnement : Sécheresse : les barrages, fausse solution face au dérèglement climatique.



182 réactions


    • foufouille foufouille 27 août 2020 16:52

      @Yanleroc

      sa production est totalement ridicule, loin des 3 kg par pied pour une tomate ordinaire.


    • eau-mission eau-pression 27 août 2020 17:44

      @Yanleroc

      Les fraudes aux aides ne sont pas l’apanage des petits propriétaires. D’ailleurs, il se dit que les contrôles PAC de France-Agrimer sont plutôt ciblés sur les petits ; du moins cerians « gros » ont une bonne immunité.

      Faudrait quantifier tout ça, mais les fraudes dont tu parles ne me semblent pas consmmatrices d’eau !
      L’abus courant, c’est d’acheter des terres pour avoir le statut d’agriculteur ou autre qui donne droit de construire hors zone urbanisable.


  • jymb 25 août 2020 13:28

    Je suis stupéfait de ces pseudo débats

    L’eau ne disparaît pas, elle circule en permanence 

    riviéres, nappes phréatiques, évaporation, pluie...

    Absente momentanément d’un côté elle est présente en excès de l’autre 

    lors de fortes pluies, tout ruisselle et n’a aucun intérêt immédiat pour les sols 

    retenir une petite ( voire infime ) fraction des ces eaux pour plus tard, c’est de la gestion intelligente

    Si l’on veux jouer à l’écolo radical, allons y : commençons par exemple par interdire à la ville de Marseille de se servir de l’eau de la Durance (https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Marseille) une vrai insulte à la nature qui n’a pas fait « naturellement » se jeter la Durance dans le Vieux Port !


    • babelouest babelouest 25 août 2020 13:54

      @jymb
      Cette est est pompée dans les nappes phréatiques. Cela veut dire qu’en été, si les industriels agricoles en ont plus, les agglomérations en ont moins même en hiver. Quand je vois ces immenses arroseurs, en plein après-midi d’été, qui s’en donnent à chœur joie, alors que la modération commande de restreindre l’irrigation des jardins, et de la réserver pour les périodes sans soleil, cela me serre le cœur.


    • Fergus Fergus 25 août 2020 15:41

      Bonjour, jymb

      Allez dire cela à ceux  de plus en plus nombreux qui avaient naguère une rivière qui coulait devant leur porte et ne voient plus en été qu’un filet d’eau, et parfois un lit à sec !


    • jymb 25 août 2020 18:17

      @babelouest

      L’eau d’arrosage retourne... à la nappe phréatique, d’où l’existence des « compteurs verts » 
      Là encore, pas de miracle ou de malédiction de l’eau 


    • jymb 25 août 2020 18:21

      @Fergus

      Merci d’apporter ...de l’eau à mon moulin
      Je vais donc de ce pas combler le canal de Marseille et rendre son eau à la Durance 

      Hors plaisanterie, les fortes pluies d’automne seront comme chaque années perdues à 99 % faute de solution de stockage/régulation, sinon les barrages sur les segments hauts des rivières, lorsqu’ils existent
      Les agriculteurs auraient tort de ne pas chercher à mettre de côté un peu de cette manne céleste et naturelle . Je suis partisan d’encourager les solutions locales 


    • babelouest babelouest 25 août 2020 18:23

      @jymb

      Pas du tout ! Comme cela se passe en plein jour, en pleine chaleur souvent, les 9/10 s’évaporent en pure perte. Si ce n’est pas du gaspillage....


    • chantecler chantecler 27 août 2020 12:21

      @jymb
      Oui , en attendant par chez moi , où l’eau ne manque théoriquement pas, un immense étang , cette année, est complètement à sec .
      Alors l’eau c’est comme le ruissellement pour les libéraux ....


    • Yanleroc Yanleroc 27 août 2020 12:23

      @babelouest, c’ est une question de technologie !
       
      même si c’ est de l’ eau qui ne retournera pas à la nappe phréatique
      ce qui s’ évapore sera de toute façon récupérée dans les nuages
      ça ne gêne en rien le cycle de l’ eau, c’ est tout bénèf !


  • binary 25 août 2020 13:47

    Ce fameux réchauffement climatique qui a fait que l’hiver dernier a duré un bon mois de plus que d habitude.


    • sylvain sylvain 25 août 2020 13:59

      @binary
      si vous voulez contecter le réchauffement climatique, ayez au moins le bon sens de na pas prendre des exemples locaux, surtout que des agriculteurs pourraient éventuellement lire cet article


    • Fergus Fergus 25 août 2020 15:44

      Bonjour, binary

      Il semble vous avoir échappé que, sous nos climats, le réchauffement climatique se traduit, et se traduira de plus en plus, par des hivers perturbés et caractérisés par des précipitations plus nombreuses ; a contrario, les étés seront de plus en plus secs et caractérisés par des épisodes de sécheresse plus marqués et aggravés par les canicules.


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2020 16:06

      @Fergus. Ah ? Et tu as des sources scientifiques, autres que des escrocs aux ordres ?


    • Aristide Aristide 27 août 2020 11:58

      @Fergus

      Peut être l’usage du conditionnel ajouterait de la crédibilité à ce discours asséné comme une vérité indépassable. Conditionnel dont les organismes comme le GIEC usent à juste raison, tellement le problème est complexe.

      La Gretaification du discours des enragés écolos devient insupportable.Toutes les incertitudes sont balayées, ce qui rend incompréhensible la complexité du problème. L’écologie est devenu une religion ou tout est dogmatique, indiscutable.

      Il parait que le doute est le moteur essentiel de la science, il faudrait peut être que les écolos évitent de le cantonner au rang de crime contre la planète.

      PS : Une remarque, on ne parle plus de réchauffement climatique mais de changement climatique ...


    • chantecler chantecler 25 août 2020 16:12

      @Fergus
      Vraiment ?
      Tu as besoin d’opposer des écolos aux cultivateurs pour ne pas prendre position ?
      Tu pourrais dire : « pour ma part je pense que de telles pratiques sont détestables parce que ça assèche les cours d’eau , les nappes phréatiques, que ça concentre la pollution, que ça détruit la faune , ça favorise le développement des algues toxiques sur la côte ,.... ou au contraire sont bénéfiques car ça permet aux cultivateurs de sortir un max de céréales , de betteraves , ça remplit leur escarcelle , ça les rend heureux car au passage ils emmerdent ceux qui ne sont pas de leur monde, etc etc ... »


    • Fergus Fergus 25 août 2020 16:31

      @ chantecler

      Je ne les oppose pas, ils s’opposent tous seuls ! 

      Heureusement pas partout. Il est de nombreux endroits en France où, par chance, les uns et les autres parviennent à trouver des terrains d’entente.
      Ce n’est malheureusement pas le cas dans les départements du grand sud-ouest les plus exposés aux intenses sécheresses.

      En ce qui me concerne, je n’ai pas à prendre position pour un camp ou pour l’autre, sachant qu’en certains lieux, c’est aux premiers que je serais amené à donner raison, en d’autres lieux aux seconds. Il n’y a pas deux dossiers identiques !


    • chantecler chantecler 25 août 2020 18:08

      @Fergus
      Tandis que tous les zécolos et tous les paysans sont identiques ?


    • Fergus Fergus 25 août 2020 19:06

      @ chantecler

      Pourquoi ce persiflage ? Je n’arrête pas, dans les commentaires, de souligner qu’il y a différentes sortes d’écolos et autant de sortes d’agriculteurs !


  • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2020 13:52

    « dérèglement climatique ». Ah ? Tu as connu un climat « réglé » ? Raconte !


    • Fergus Fergus 25 août 2020 15:52

      Bonjour, JC_Lavau

      Tu as raison, les changements du climat ont été très nombreux au cours de l’histoire qui se présente sous la forme de cycles plus ou moins longs.
      On parle de « déréglement » dans la mesure où les changements actuels sont de facto accentués et surtout fortement accélérés par l’action de l’homme.


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2020 16:08

      @Fergus. Qu’il y ait des pantins pour te seriner cette fable, certes. Même qu’ils prétendent que les gaz polyatomiques sont désormais « à effet de serre ». On vous fait gober n’importe quoi, à vous.


  • wpjo 25 août 2020 14:46

    Rien contre les retenues tant qu’ils ne pompent pas la nappe phréatique. Et à condition qu’elles ne servent dans aucun cas des cultures gourmandes d’eau.

    Quant à ces écolos de ville : ça a une grosse gueule mais ne sait même pas s’occuper des plans locaux d’urbanisme en imposant des constructions durables, peu gourmandes en énergie ou qui récupèrent l’eau de pluie. Ces écolos qui trouvent normal que l’eau de pluie va directement dans les égouts et pas dans le sol. Ces écolos qui ne sont rien d’autres que des supplétifs du PCF.


    • Fergus Fergus 25 août 2020 15:56

      Bonjour, wpjo

      « à condition qu’elles ne servent dans aucun cas des cultures gourmandes d’eau »
      C’est ce qui pose principalement problème dans les régions où les rapports sont les plus tendus entre les écologistes et les agriculteurs. Qui plus est, certaines retenues sont en partie alimentées par des pompages, mais aussi par des détournements de l’eau des rivières.

      Sur les « écolos de la ville », le fait qu’une partie d’entre eux prend des positions de nature idéologique sans maîtriser le sujet.


  • wpjo 25 août 2020 15:01

    Je me rappelle l’Inde. J’ai fait la traversé entre Madras et Bombay et entre les deux, il y a le semi-désert. Les seules pompes à l’eau que j’ai vu, c’étaient des agriculteurs privés qui utilisaient l’eau pour des cultures de ... riz (saisissant : en plein semi-désert des cultures de riz inondées !!) . Pour eux, les profits ; pour les autres, la désertification de leurs pauvres lopins de terre.

    Et le maïs et l’irrigation, c’est du pareil au même.


  • juan 25 août 2020 15:42

    Les écolos nous emmerdent, ces retenues, du moins, celles qui retiennent les excédents sont intelligentes, non comme ces parasites qui ne sont là que pour démolir avec le néant comme solution viables. Ils ne seront crédibles que dans le cadre d’un groupement politique qui sera capable de les recadrer. Seuls ils ne valent rien, des nuls !


    • Fergus Fergus 25 août 2020 16:07

      Bonjour, juan

      Vous exprimez là un ressenti global qui n’est pas étayé par des arguments. 

      Comme les agriculteurs, les écologistes sont très divers et ne peuvent par conséquent pas être tous mis dans le même sac.


  • Caparut Caparut 25 août 2020 19:05

    Bonjour

    Permettez-moi de vous signaler une erreur.

    Le lac de Caussade ne se situe pas à Caussade (Tarn-et-Garonne) mais sur la commune de Pinel-Hauterive dans le Lot et Garonne. Caussade étant le lieu-dit de la commune où a été construit ce lac tant controversé.


  • marmor 25 août 2020 19:52

    J’ai compris pourquoi les gros agriculteurs s’entêtaient à produire du maïs à grands coups d’arrosage au détriment des autres cultures. Après avoir demandé à une connaissance, gros agriculteur, quel était le rendement de ma¨s à l’hectare, il m’a annoncé 150 quintaux à l’hectare, soit 15 tonnes, le tout, sur 100 hectares ! soit 1500 tonnes ! Quand on sait que le maïs est coté environ 161 € la tonne................


    • Fergus Fergus 25 août 2020 20:01

      Bonsoir, marmor

      Eh oui, cela peut rapporter, à condition de pouvoir disposer d’une importante irrigation.
      Cela dit, vous m’étonnez avec ces 150 quintaux : en moyenne, le maïs donne en général moins de 100 quintaux. Dans quelle région atteint-on un tel rendement ? 


    • marmor 25 août 2020 23:59

      @Fergus
      Tarn et garonne. Beaucoup d’arrosage pour obtenir ce rendement, Ils vident la rivière Aveyron !! 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 août 2020 00:07

      @marmor

      Vous nous gonflez a longueur d’années d’être les pays du soleil...assumez .


  • Le421... Refuznik !! Le421 26 août 2020 09:16

    Comme pour beaucoup de choses, le problème est la taille.

    On vient d’analyser que l’assainissement non collectif est moins polluant que le tout à l’égout. En ville, ce dernier système est quasiment indispensable, mais des projets existaient en pleine campagne en pensant que les nuisances seraient moindre. Grave erreur qui a été souvent corrigée. L’épandage individuel est moins nuisible car il n’y a pas concentration de la pollution comme dans une station.

    Et c’est pareil pour l’irrigation. Les réserves d’eau, lorsqu’elles demeurent à taille raisonnable, ne provoquent guère plus de nuisance que, comme chez moi, les coassements des grenouilles rieuses à la saison. Dans mon cas précis, possédant une propriété à flanc de coteau, le ravinement est évité et la réserve d’eau pour le potager assurée.

    Les bassines peuvent être créées, mais en aucun cas elles ne doivent être de taille à assurer une distribution collective. Par ici, les champs de maïs sont aspergés à gogo, avec des fuites d’eau qui dégoulinent par les routes, alors que certains manquent d’eau.

    Comme dans beaucoup de domaines, il faudrait que la raison et la logique humaine prédomine quand la FNSEA ne pense que gros sous.

    Et s’il n’y avait que l’agriculture... Hélas !!


    • Fergus Fergus 26 août 2020 09:26

      Bonjour, Le421

      « Comme dans beaucoup de domaines, il faudrait que la raison et la logique humaine prédomine quand la FNSEA ne pense que gros sous »

      Eh oui ! Le problème est que la FNSEA est beaucoup trop soucieuse des intérêts de l’industrie agro-alimentaire. Il est vrai que nombre de ses dirigeants sont partie prenante des deux côtés, ceci expliquant cela !


  • zygzornifle zygzornifle 26 août 2020 09:24

    elles sont dénoncées avec virulence par les écologistes.

    en tout cas ce ne sont pas les écolos qui vont nourrir la planète ….


    • Fergus Fergus 26 août 2020 09:27

      Bonjour, zygzornifle

      Certes ! Mais il ne faudrait que la fuite en avant de certains exploitants agricoles contribue à la détruire !


  • Traroth Traroth 26 août 2020 11:30

    C’est d’abord les méthodes d’irrigation qu’il faut changer, afin que l’agriculture soit moins gourmande en eau. Et ensuite, il faut lutter contre les pertes des réseaux d’acheminement. Et là, ce qui est frappant, c’est que les réseaux gérés par des entreprises privées ont des performances catastrophiques. La nationalisation de l’eau s’impose.


    • Fergus Fergus 26 août 2020 12:00

      Bonjour, Traroth

      Il faut en effet « changer les méthodes d’irrigation », mais pas seulement.
      Quant à « nationalisation de l’eau », je suis bien d’accord avec vous.


    • Aristide Aristide 26 août 2020 13:06

      @Fergus

      Nationaliser l’eau ?

      Allons, la distribution de l’eau est déjà un service public en responsabilité des collectivités locales. Elles décident d’être en régie ou en DSP ( Délégation de Service Public).

      Les collectivités locales décident, ce sont des élus, et on pourrait croire que le privé est favorisé par les élus de droite. et bien à Nice par exemple, Veolia a été remplacé par une régie, comme à Paris, Reims, ...

      En régie pour environ 40% de la population actuelle, c’était 28% en 2000.

      Il me semble de bonne politique de laisser les élus locaux décider en place de creer un machin national ...


    • Fergus Fergus 26 août 2020 16:01

      @ Aristide

      A défaut de « nationaliser »  ce qui n’este en effet peut-être pas le meilleur moyen —, au moins en revenir partout à des régies publiques.


    • Traroth Traroth 26 août 2020 17:14

      @Aristide
      C’est justement ces DSP le problème.

      Dans les municipalités qui « délèguent », l’eau est systématiquement plus chères et les déperditions systématiquement plus élevées.

      Je vous renvoie vers l’émission « Cash Investigations » qu’Elise Lucet a consacré au sujet, ça sera toujours un début !

      « L’eau : scandale dans nos tuyaux »


  • ETTORE ETTORE 26 août 2020 13:03

    Bonjour Fergus.

    Par expérience du vécu au quotidien, je retiens que quand un « agriculteur » propose une « solution » ce n’est que pour sa gueule.

    Sa vision de la nature s’arrête là ou s’arrête son terrain.

    J’en ai pour preuve bien des exactions menées par cette « profession »...

    Un simple exemple, de par chez moi, les coulées de boues au centre du village sont récurrentes, en raison de l’encaissement de la commune, entre plusieurs collines.

    Avant il y avait des vignes, et autres céréales diversifiées qui y étaient planté.

    Actuellement, c’est...maïs et houblon, houblon et maïs et surtout bien plantés dans le sens du ruissellement des eaux de pluie.

    Les champs cultivés s’arrêtent à 3 m des premières maisons, pas de terrain laissé libre, le moindre centimètre, ( quitte à labourer une partie du chemin rural) est planté.

    La mairie à dépensé une fortune pour creuser un bac de retenue d’eau, servant à stabiliser l’écoulement des eaux de ruissellement ....De peur de voir leur terre s’écouler dans cette retenue, les « braves paysans » ont érigés des monticules de terre afin de dévier cette eau.

    Alors, je sais qu’ils ne sont pas tous comme cela, mais, franchement, la couche est profonde.

    Imaginez, que lors d’une récente coulée de boue, un « exploitant laitier » à vidangé sa retenue bétonnée de pisse de vache, en se disant....cela ne se verras pas !

    Alors faire croire qu’il y auras concertation et entente.....


    • titi titi 26 août 2020 14:09

      @ETTORE

      « Sa vision de la nature s’arrête là ou s’arrête son terrain. »

      Ca c’est le propre de tous les hommes, agriculteurs ou non.


    • Fergus Fergus 26 août 2020 15:58

      Bonjour, ETTORE

      Fort heureusement, tous les exploitants agricoles ne sont pas à mettre dans le même panier. Certains sont même en accord avec les écolos pour sauvegarder les écosystèmes en adaptant leur modèle de culture. Mais ils sont peu nombreux.


  • Rémi Mondine 26 août 2020 14:12

    Ce qu’il faut changer c’est le pouvoir innimaginable de nuisance accordé á ces menteurs d’écologistes.

    Faisons le bilan :

    Fermeture de fesseheim : Plus cher plus de carbone.

    Eoliennes et autre ENR : Plus cher par milliards et plus de carbone.

    Agriculture bio : On bourre les produits de sulfates de cuivre je me réjouirait lorsque tous les bobos qui bouffent ca seront malade et découvrirons qu’en fait de porduit sain c’était plus mauvais.

    Il faut interdire les partis écologistes. Redonner aux agriculteurs la capacité de gérer les bassins. Si l’eau s’évapore, je vais vous réveller un miracle : Elle retombera et ca maintient l’hydrométrie réduisant le besoin d’arroser.

    Les écolos mentent et pervertissent. Ce qu’ils veulent c’est la disparition de l’agriculture industrielle pour réduire la population humaine par la famine.

    Hors cette agriculture a pour la première fois de l’histoire de l’humanité :

    -Réduit les famines.

    -Permit que la nourriture ne soit plus le premier poste budgétaire des ménages.

    Il ne faut pas oublier que si les gens ont un toit sur la tête cela vient aussi de cette agriculture intensive.

    Pour rien au monde je ne reviendrait à cette saleté de bio. 

    -Il contient des sulfate de cuivre bien plus dagereux que le Glyfosate.

    -Il y a réguliérement des contaminations à la maladie du charbon ou avec des plantes toxiques.


    • Fergus Fergus 26 août 2020 17:20

      Bonjour, Rémi Mondine

      Désolé, mais je crois que la solution n’est pas dans votre discours, aussi radical que celui de certains écologistes. 


  • troletbuse troletbuse 26 août 2020 16:25

    Le plus important serait d’irriguer le cerveau des mougeons. Mais, malheureusement, ce n’est pas le chemin qui est pris.


    • Fergus Fergus 26 août 2020 17:22

      Bonjour, troletbuse

      Et irriguer le cerveau des trolls, ce ne serait pas mal non plus. Hélas ! il semble que trop de buses soient obstruées.  smiley


    • troletbuse troletbuse 26 août 2020 20:40

      @Fergus
      Ainsi que les trolls faux LFI et vrais macronists ! /-))


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 août 2020 17:51

    L’an passé le 25/07, sur ce sujet sur Agoravox, j’ai fais un article,

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/73-departements-en-etat-de-216834 Dans lequel j’ai écrits ceci.

    Oui, j’ai critiqué les « écolos khmers verts » pour leur opposition au barrage de Sivens, mais je soutiens les « écolos responsables » pour leur lutte contre les « bassines agricoles » ! ( leur définition est plus bas )

    Conclusion : pour une vulgaire < marre à canards >,nos neuneus d’écolos ont fais un binz monstre. J’aimerais voir leurs tronches dans un demi-siècle quand faute de structures de réserves d’eau, les prix des légumes pour les nourrir mes seront prohibitifs !.....,car comme je l’ai indiqué dans mon article, la flotte retenue pourra bien plus tard irriguer des cultures destinées aux humains.


    • Fergus Fergus 26 août 2020 18:00

      Bonjour, Gilbert Spagnolo dit P@py

      A toutes fins utiles, je vous invite à lire cet intéressant texte de France Nature Environnement : Sécheresse : le barrages, fausse solution face au dérèglement.
      L’un des problèmes des « bassines » est qu’elles n’incitent pas les agriculteurs à changer de modèle pour s’adapter dans les lieux les plus concernés par les épisodes de sécheresse. Seule, une toute petite minorité a entrepris d’aller dans ce sens.


    • foufouille foufouille 26 août 2020 18:09

      @Fergus

      certainement car le kg de tomate à 5€ n’est pas un prix raisonnable mais réservé au bobo.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 août 2020 18:24

      @Fergus

      Je vais lire ton lien mais pour info, comme je l’indique dans mon article, je suis pour les bassines qui récupèrenten periodes de pluie, de la flotte qui de toute façon ira à la mer. De plus ces retenues en été outre de permettre une irritation, sont aussi bénéfiques pour les nappes phréatiques ( système d’infiltration ) Par contre, j’ai bien spécifié que j’étais contre les pompages pour alimenter les dites bassines.

      @+P@py


    • Fergus Fergus 26 août 2020 19:02

      Bonjour, foufouille

      Tout dépend à quel moment tu achètes tes tomates, et quelle qualité tu recherches. Il en va de même des fraises : entre 500 g du Val-de-Loire à 4 euros sans grandes qualités gustatives et 500 g de fraises de Plougastel à 7 euros, si j’ai les moyens j’achète les secondes, et si ce n’est pas le cas, je me passe de fraises. 


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 août 2020 19:49

      @Fergus

      Pour les fraises,le sucre,du moins leurs goûts sucrés, ne sont pas leurs qualités premières.

      https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=fraise_nu

      @+P@py


    • Fergus Fergus 27 août 2020 09:13

      Bonjour, Gilbert Spagnolo dit P@py

      C’est vrai, mais personnellement, ce sont moins les qualités nutritives des fruits que je recherche que leur goût. 


    • Legestr glaz Legestr glaz 27 août 2020 09:22

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      Le goût sucré serait donc une « qualité » ? Il me semblait qu’il s’agissait des vitamines des minéraux et des oligo-éléments contenus dans le fruit ? 


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 27 août 2020 09:29

      @Legestr glaz

      Stp, ne nous fais pas le coup du premier de la classe. Pour la majorité des consommateurs ,le gout du fruit ( en general sucré ) et bien le premièr critère donc la qualité pour son choix, non ?

      @+P@py


    • Legestr glaz Legestr glaz 27 août 2020 10:31

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      La première qualité d’un aliment ce sont ses nutriments, le goût arrive en second. Si on peut réunir les deux, c’est tant mieux. 

      Mais les fruits, depuis des décennies, ont été de plus en plus sélectionnés pour leur « goût sucré » et non pour leurs « nutriments ». On peut fermer les yeux sur cette affaire et traiter les autres de « premier de la classe » que cela ne change rien au problème. Et si les gens sont « conduits » à consommer des fruits maintenant chargés en fructose et dont les nutriments ont tendance à disparaître il ne faut plus s’étonner de la montée des maladies métaboliques. 

      Le choix des consommateurs, s’ils étaient éclairés, devraient se porter sur « la densité nutritionnelle » de l’aliment. Seulement voilà, personne ne s’émeut de la diminution de la densité nutritionnelle des aliments, même pas vous puisque vous parlez d’un choix prioritaire pour le goût « sucré » ! 

      Seule la lucidité peut nous sauver, comme avec le masque de la honte. « Assis » dans un restaurant n’est plus l’équivalent de « debout » dans un restaurant en ce qui concerne la propagation du virus ! Tant que l’on continuera à faire avaler de telles couleuvres aux « consommateurs », tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais celui d’Aldous Huxley cette fois ci !

      Et ça, c’est ce que l’on veut bien reconnaitre « officiellement » !

      Nos aliments contiennent-ils moins de nutriments qu’avant ?

      C’EST PLUTÔT VRAI

      Les études sur le sujet indiquent que la concentration de certains nutriments importants a tendance à baisser. Des travaux menés aux Etats-Unis sur 43 fruits et légumes, et publiés en 2004, indiquent que les concentrations ont baissé : 20 % pour la vitamine C, 15 % pour le fer, 16 % pour le calcium ou encore 6 % pour les protéines.

      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/10/12/qualite-nutritive-des-aliments-des-inquietudes-et-des-exagerations_5012617_4355770.html


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 27 août 2020 12:28

      @Legestr glaz

      J’ai du mal m’exprimer, j’indique tout simplement que la majorité des consommateurs placent pour la plupart des fruits, le goût sucré en premièr. Perso,ce n’est pas mon cas ainsi j’achète les premières fraises, en sachant bien que ces dernières seront bien moins sucrées que celles qui viendront plus tard. Ce qui veux bien dire que c’est avant tout,toutes les autres qualités ( vitamines, oligoéléments etc ) propre à chaque espèces de fruits qui dictent mon choix.

      @+P@py


    • Legestr glaz Legestr glaz 27 août 2020 13:10

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      J’avais mal compris. Merci Gilbert. 


  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 26 août 2020 18:16

    J’ai passé une semaine dans le Queyras .
    L’eau des cascades est fraiche et bonne. (Cascade de la Pisse)
    La journée 28 ° , la nuit 8° , de la neige sur certains sommets .

    Retour vers Briançon puis le Lautaret 6° pluie massive , direction Grenoble .

    Donc aucun soucie......


    • Fergus Fergus 26 août 2020 18:57

      @ SPQR Sono Pazzi Questi Romani

      Le Queyras et son voisin le Briançonnais : de superbes régions.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 août 2020 20:52

      @SPQR Sono Pazzi Questi Romani

      ...Et une petite balade au camp des Rochilles endroit oû j’ai fais mes mahnoeuvres de fin de classe au 93 ème RAM de Grenoble août 1958,juste avant de partir en Grande Kabylie en < vacances > offertes par le < sournois > de Jarnac dit également < le Spymphe >,ou plus familièrement < Tonton >. Au camp pour se laver c’était des lavabos extérieurs en ferrailles, et l’eau était captée sur une coulée d’un névé, Cette dernière coulait uniquement aux heures chaudes ( 12x16 ) Souvenirs souvenirs.

      @+P@py


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 août 2020 21:03

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      Il y a une dizaine d’années, je suis retourné sur place également en été, ben le ruisseau de l’herbe au milieu des cailloux. Pour info, je suis monté avec ma voiture ( la piste en partant du parking de Plan l’achat, est fermée par une barrière,..mais comme ancien du 93 ..je me suis demerdé pour monter en bagnole,..secret ) @+P@py


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 août 2020 22:24

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      Quelques photos du camp des Rochilles.

      https://photos.app.goo.gl/JpneYxitz1mhJa196

      Le point rouge le ruisseau qui servait à alimenter en eau les lavabos extérieurs ( les seuls à mon époque quand j’ai fais mes classes à l’armée.

      https://photos.app.goo.gl/4ern5rYusjnhmknd7

      Le point rouge, indque l’emplacement du camp au bout de la piste accessible en bonne saison par une voiture classique. A l’extrême gauche les deux petits lacs de montagne ,..e

      https://photos.app.goo.gl/tmmUudrWpRwaftq97

      ...et à hauteur du premier lac, c’est l’endroit où j’ai pu admirer longuement un troupeau de bouquetins.

      @+P@py


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 août 2020 22:27

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      La dernière photo !!!!!!!!!,alors je la place demain.

      #+P@py


    • Fergus Fergus 27 août 2020 09:35

      @ Gilbert Spagnolo dit P@py

      Ayant disposé d’un studio à Chantemerle, mon épouse et moi connaissons très bien ce coin.
      A deux reprises, nous avons effectué le grand classique qu’est le « Tour des Cerces » (à chaque fois en une journée) : départ des Chalets de Laval dans la Clarée, montée au col des Béraudes, passage par les lacs de la Ponsonnière et des Cerces, col des Rochilles, refuge des Drayères et retour vers Laval. Une superbe rando !
      Dans cette région, outre les crêtes autour du Granon et du Grand Area, nous avons également pas mal fréquenté les forts de Briançon et de Montgenèvre jusqu’à l’Infernet et le Janus.
      Sans oublier toutes les randos du côté parc des Ecrins.
      Meilleure période : fin juin-début juillet, notamment pour la flore.


  • Désintox Désintox 27 août 2020 17:15

    Merci pour cet article.


  • grangeoisi grangeoisi 28 août 2020 11:13

    Pour produire et en tirer bénéfice l’homme fera toujours un assèchement de la mer d’Aral.Ce que l’on pêche industriellement n’est surement pas une bonne gestion halieutique...

    On va donc tranquillement dans le mur lequel se rapproche ,par ailleurs, par la surpopulation et la variation climatique.


    • Fergus Fergus 28 août 2020 11:18

      Bonjour, grangeoisi

      Un constat pessimiste qui, malheureusement, reflète la réalité de nos comportements.


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 août 2020 11:27

      @grangeoisi : « On va donc tranquillement dans le mur lequel se rapproche ,par ailleurs, par la surpopulation et la variation climatique ».
      Ah ? Toi y en a comprendre les fluctuations climatiques ?
      Raconte nous l’optimum romain !
      Raconte nous le refroidissement climatique qui a chassé les Ostrogoths et les Wisigoths hors de leur Suède natale !


    • grangeoisi grangeoisi 28 août 2020 12:10

      @JC_Lavau

      <<..Raconte nous le refroidissement climatique qui a chassé les Ostrogoths et les Wisigoths hors de leur Suède natale !>>

      Donc il se peut se produire quelque chose lors de variations climatiques...merci de le souligner... smiley !!


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 août 2020 12:33

      @grangeoisi. En totale soumission à la propagande hégémonique, toi y en a induire subrepticement que fluctuation y en a être anthropique, donc pendre ou brûler coupables, au nom des plus saintes guerres de religion...


    • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 30 août 2020 05:02

      @grangeoisi

      Puisque vous êtes Si soucieux ....

      Auriez vous oublié cela ?

      https://www.zeit-fragen.ch/fr/archives/2020/n-5-17-mars-2020/30000-soldats-arrivent-en-europe-sans-masque-de-protection.html

      Je précise qu’en France le ministère de l’écologie est destinataire d’information classée secret défense ......
      Aussi ils sont totalement informé sur l’utilisation de l’uranium appauvri dans les munitions et blindages .

      Ai je vu leur chef de parti et leur chef de propagande ( Cohn Bendit) émettre quelques protestations + ?


  • llecuyer llecuyer 1er septembre 2020 23:19

    Merci pour cet article équilibré et très bien écrit. Sans doute faut-il mettre un peu d’eau dans son v.. dans sa colline. Au lieu d’être pour à 200% ou contre à 300%, réfléchir aux situations où une retenue collinaire pourraît être vertueuse.... contrairement à ce que disent certains agriculteurs, toutes les retenues collinaires ne sont pas bonnes et à l’inverse, toutes ne sont pas mauvaises a priori. Tout dépend de sa taille, du territoire, de l’utilisation qui en est faite. #penser-complexe-rend-moins-con


    • Fergus Fergus 2 septembre 2020 09:45

      Bonjour, llecuyer

      Merci pour votre commentaire.
      Je suis totalement d’accord avec vous. A cet égard, l’on ne peut que regretter le manichéisme sectaire qui prévaut sur le web en général, et ce site en particulier.


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