vendredi 19 février 2010 - par lucdelporte

Le bio, jusqu’à l’arnaque ?

Comme vous le savez si vous me lisez sur mon blog ou à d’autres endroits, je suis un consommateur attentif, et c’est assez logiquement que je me suis mis à la consommation bio depuis qu’elle s’est "démocratisée", comme on le dit malgré la laideur du terme (allez demander dans les quartiers populaires si le bio est démocratique, on n’en trouve à peine sur les rayons des hard-discounters). Mes achats, alimentaires notamment, sont rythmés par les marchés, par l’achat de fruits et légumes de saisons, et par les déambulations dans des boutiques bio, j’ai la chance d’avoir près de chez moi un Naturalia, et un La Vie claire non loin de mon lieu de travail. Jusqu’ici tout va bien.

Sauf que depuis quelques temps, je me pose la question, à la lecture d’articles de presse et d’éditos de blogs, de la limite de cette "bio-attitude" pour copier les mots d’une politicienne créative au moins au niveau du vocabulaire. La première fois où je me suis dit que quelque chose clochait (c’est comme ça que je le ressens), c’est quand je suis rentré dans un magasin bio près de Bastille où j’avais une course à faire. Pas une chaîne, une sorte de supérette indépendante. Où les bananes bio étaient loin au fond du magasin, presque cachées derrière un joyeux capharnaüm de potions supposées magiques (des sortes de compléments alimentaires améliorés, pourquoi pas, c’est un peu comme l’homéopathie après tout), et de pierres. Pour ceux qui fréquentent les magasins bio, vous voyez de quoi je parle. Pour les autres, il s’agit d’une lampe qui ressemble à une pierre légèrement rosée que l’on appelle "Lampe pierre de sel" et qui n’a pas qu’une fonction d’illumination (quoique) puisqu’elle "véhicule relaxation et sérénité, le corps s’apaise ; tout comme l’esprit sous l’influence des vibrations de couleurs émises par la lampe de sel allumée. Non seulement ces dernières neutralisent les ondes électromagnétiques néfastes à la santé, par l’émission d’ions négatifs, mais les tons naturels de la gemme de sel répondent aux besoins de l’organisme humain pour préserver sa santé." (Blog de Lajemy). La description de Naturalia est plus pragmatique. Mais quand même, le doute s’installe : mon esprit cartésien s’insurge contre une arnaque, un produit cher et sans effet.

Je retourne dans ce magasin de Bastille et y prend une des publications gratuites, une sorte de magazine publi-commercial, intitulé "Biocontact", "mensuel gratuit" de février 2010 sur "l’écohabitat", un thème qui m’intéresse. Bon, soyons clair, c’est plein de pub, ce n’est presque que ça, et là, on trouve vraiment tout et n’importe quoi, et l’arnaque envers des personnes influençables n’est pas loin. D’accord, la médecine "traditionnelle", si c’est dans le cadre familial et que c’est votre arrière grand-mère qui vous frotte du vinaigre sur une piqûre d’ortie, pourquoi pas. Quand c’est organisé de manière à sous-tirer de l’argent en vendant de la pseudo-soupe scientifique, là, je coince. Quelques exemples des publicités de ce "journal" :

  • Miel Manuka bio consommaction.png

    Le miel de Manuka. Utilisé par les maori. Bio, de Nouvelle-Zélande (importé en pirogue pour éviter les émissions de Co2 ?), il permet de "lutter contre le staphylocoque doré, la bactérie de l’ulcère à l’estomac (ce bon vieux stress ?)" et "cicatrise les plaies infectées" (sans ça, tous hémophiles ?). 25,20€ le pot de 500g, soit plus de 50€ le kilo. A titre de comparaison un miel bio origine France coûte entre 20 et 25€ le kilo. De quoi "se sucrer", si l’on peut dire !

détoxication consommaction arnaque.jpg

  • Là, franchement, difficile de ne pas crier à l’arnaque et à l’abus d’influence sur personnes fragiles ou dépendantes. Avec les produits que propose Détoxeo, on retrouve son bien-être, et "le plein potentiel de nos organes et cellules avec nos appareils de détoxination ionique". Pour la modique somme de 350€, l’entreprise vous fournit des instruments étranges (la photo montre une sorte de bidet rempli d’un liquide marronâtre) qui font "détoxication des métaux lourds", "équilibre acido-basique", "oxygénation cellulaire", et, c’est en prime Mesdames z-et Messieurs, sous vos yeux ébahis, "amélioration du sommeil". A ce prix là, moi, je ne dors plus ! Je crois qu’un bon gant de crin, du savon de Marseille et une balade en plein air vous détendent plus efficacement qu’un tel coup porté à votre bourse.
  • IMG_0541.JPGUn dernier pour la route, sur un thème que je vois ressortir de plus en plus, l’achat de caillous (pardon, de "céramiques à durée de vie illimitée") pour empêcher les mauvaises ondes de nous atteindre. Un chaman vaudou n’aurait probablement pas osé, mais Terres Sens, si, en proposant donc des "céramiques de protection et de revitalisation pour l’homme, son environnement, l’eau et l’alimentation". Et les éléphants roses ? Ces pierres, qui existent aussi sous forme de "pendentifs harmonisants bioprotections électromagnétiques" protègent nos corps des agressions modernes que sont, pêle-mêle parce que, quand même, la physique c’est drôlement compliqué, "du courant 50Hz, de l’ordinateur, du téléphone portable, du Wi-Fi, des antennes-relais". Tout un programme ! Sur Santé de l’habitat (je ne proposerai pas de lien vers ce boui-boui), le pendentif caillou rose est donc à 50€ et le cruchon pour "harmoniser" son eau à 75€. A ce prix-là, personnellement j’achète un grand cru et une pièce de sanglier.

Le reste des publicités de ce magazine sont à l’encan. Produits en tout genre pour maux de toutes sortes. Je suis partagé entre la peine, que des personnes puissent croire à de telles charlataneries, je croyais, naïvement, que l’éducation républicaine et la science étaient passées par là, eh bien non. Autre sentiment : la colère, quand je pense à cet argent que se font des marchands de sable, capable de vendre de vulgaires caillous à des prix démentiels. Pour un peu, certains s’endetteraient. On appelle ça, je l’ai appris il y a peu, "l’effet nocebo". Il suffit de se convaincre qu’un mal existe pour en ressentir les effets. De grâce ! Nous sommes en 2010, en France, et ces choses là ne devraient pas connaître une telle publicité.

chiffre d\'affaires de l\'alimentation bio biologique en Europe France.png

Le bio, en Europe, c’est près de 15 milliards d’euros, dont 2,2 milliards pour la France (source Bioforum). Et encore, le secteur pense faire mieux si la règlementation l’y aidait. La règlementation, parlons-en, puisqu’au vu de ce qui peut se vendre, on est en droit de douter de son application, si ce n’est de son existence.

Luc, Consommaction.



46 réactions


  • mokhtar h 19 février 2010 11:46

    A Lucdelporte, l’auteur
    Bonjour,
    Excellent article. L’apparition du Bio a été une réaction devant les arnaques du surconsommer. Et les arnaqueurs se servent de la législation pour se faufiler dans la commerce et la consommation bio.
    Il n’y a pas d’autre solution : il faut se méfier tout le temps et sruter attentivement tous les produits qu’on vous présente. Aucune confiance, sauf pour des réputations commerciales ETABLIES et les labels bios régulièrement vérifiés. ET s’informer et informer comme vous le faites si bien. A cet effet, je vous suggère de publier votre article ou d’en faire un lien dans d’autres forums citoyens. Il mérite le détour , à lire et à relire, contre ceux qui, à longueur de siècles, ont fait de nous des gogos.


    • Reinette Reinette 19 février 2010 12:12

      Lucdelporte Salut

      Naturalia, etc... c’est très cher pour la qualité des produits souvent inutiles ; je n’ai acheté qu’une chose dans ce genre de magasin, c’est la boule qui remplace la lessive, c’est génial pour le vêtement
       smiley
      j’ai une petite collection de petits cailloux, tous aussi jolis les uns que les autres, et ça ne m’a pas coûté un rond ; sélectionnés et récoltés aux fils de mes « promenades » dans de nombreuses régions, j’en fais des objets de décoration

      pour se nourrir bien à prix raisonnable, le mieux, je pense, c’est le marché


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 19 février 2010 11:50

    Effectivement, le bio est vérolé par la grande distribution qui afficha des années durant un yaourt à ce nom qui en petites lettres déclarait ne pas provenir de la filière bio. Maintenant, c’est la para pharmacie qui exploite le filon avec des quantités de produits bidons et mensongers. tout ceci participe à nuire à l’image et à l’éthique que représente ce terme.

    Déjà, pour simplifier, le système bio se contente de subtiliser tous les dopants et action mécaniques par un travail manuel et des traitements naturels comme le purin d’ortie, par exemple. Si le rendement est inférieur, le coût de production également, mais surtout, la qualité nettement meilleure, et donc, le prix devrait être sensiblement égal.

    de toutes façons, le simple fait de rapatrier de Katmandou tel ou tel produit par avion kérosène augmente d’autant l’empreinte carbone. Le seul vrai bio est local et sans emballage douteux.

    D’ailleurs, nos gouvernant s’occupent beaucoup plus de protéger leur gastronomie française auprès de l’Unesco, que de veiller à établir une réelle règlementation dans ce marché populaire. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/02/23/01011-20080223FILWWW00471-sarkozy-la-gastronomie-a-l-unesco.php


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 2 août 2010 01:25

      J’ajoute un bout de texte édifiant :  Paris, le 4 décembre 2008. Greenpeace publie aujourd’hui un guide des produits avec et sans OGM centré sur les produits symboliques des fêtes de fin d’année. Foies gras, saumons d’élevages, volailles, fromages sont passés au crible. Le marché se partage clairement entre les filières dont les animaux sont nourris aux OGM et celles qui font l’effort de les exclure : le bio, certaines AOC et labels de qualité... De nombreux fromages AOC (Cantal, Reblochon, Comté ou Gruyère) ont fait cette démarche, ainsi que de gros producteurs de volailles comme Loué. En revanche, on ne peut que regretter que des groupes comme Doux, Riches Monts ou Fauchon restent sourds aux demandes des consommateurs.Source : http://www.greenpeace.org/france/news/guide-pour-un-no-l-sans-ogm


  • cmoy patou 19 février 2010 12:09

    Des produits bio à 100% cela n’existe pas.

    Ou alors il faudrait cultiver des légumes sous atmosphère contrôlé.


  • magneticpole magneticpole 19 février 2010 12:22

    Ya beaucoup de réseau de magasins BIo, j’en connais deux que je considère les plus sérieux Biocoop et Satoriz avec des chartes précises, apres il y a des magasins plus spécialisés diététique ou new age. Faut juste savoir ce qu’on veut et les magasins essaie de contenter la demande...


  • Fedaykin 19 février 2010 13:09

    Le bio est une dénomination bien trop large à mon goût, et on y trouve de tout et n’importe quoi. Pour ma santé je préfère le label Bleu Blanc Coeur pour tout ce qui est nourriture (Lire le livre « Tous gros demain » au sujet des oméga 3 c’est passionnant).

    Juste une rectification :

    « [Le miel de Manuka] permet de »lutter contre le staphylocoque doré, la bactérie de l’ulcère à l’estomac (ce bon vieux stress ?)« 

    La bactérie de l’ulcère de l’estomac s’appel »Helicobacter pylori" et a été découverte dans les années 90. Les deux chercheurs ont même eut le droit à un Nobel. Cette bactérie serait a l’origine de 80 à 90% des ulcères, qui ne sont donc pas causé majoritairement par le stress (même si ça aide peut être).


  • Micromégas 19 février 2010 13:17

    C’est vrai que sous l’appellation bio on peut trouver n’importe quoi et les produits de para-pharmacie et ésotériques n’ont pas grand chose de commun avec les légumes et fruits AB produits localement et sans pesticides. Il faut croire que l’approvisionnement en produits locaux n’étant pas toujours facile faute d’offre suffisante, il est tentant de remplir les rayons par des produits new age !


  • jymb 19 février 2010 13:21

    Comme d’autres, pour ne pas mourir idiot, j’ai poussé la porte d’un supermarché bio.
    Aliments vendus à prix d’or et d’allure souvent repoussante, marques allemandes ou inconnues, tamponnées de généreux labels, prix affolants, allées du supermarché arpentées par des quidams blafards .

    La cerise sur le gateau qui vaut le détour à elle seule c’est effectivement la ou les revues gratuites empilées à la caisse. Une bonne lecture à haute voie et c’est l’hilarité jusqu’au larmes garantie. De quoi faire hennir un cheval à bascule comme aurait dit Haddock

    S’il y a des abrutis pour dépenser de l’argent dans des saucisses fourrées avec de la luzerne et s’offrir des stages du grand gourou ( avec entonnoir 100 % cosmique énergisant sur la tête ) aucun problème, nous sommes censés être dans un pays libre.

    Mais n’imposez pas ces délires aux autres !


    • Kelson 19 février 2010 15:43

      Quel beau troll ce jymb.... Que l’on prépare les plumes et le goudron !


    • Mmarvinbear mmarvin 19 février 2010 17:17

      Les plumes sont arrachées à la main et le goudron extrait à la pelle et d’une source locale ?


    • jymb 21 février 2010 16:46

      raconter ce que l’on a vu c’est être un Troll ???

      certains sont mûrs pour être journalistes à TF1  !


  • Lancwen 19 février 2010 13:57

    @jymb
    Vous faites une belle caricature du « bio », à croire que vous avez écouté le sketch d’un comique dont le nom m’échappe.
    Je suis moi même consommateur de produits bio, et quand je dis ça, cela exclut automatiquement tous les produits pseudo new age type pierre, crème ou autre soi disant invention géniale.
    Concernant les aliments, certes ils sont plus chers, mais ils n’ont rien à voir avec des aliments de supermarché (il se peut que sur les marchés certains producteurs non bio fasse aussi de très bon produits), ils ont une allure repoussante ? ma foi c’est la nature qui les a fait ainsi, mais c’est vrai qu’on est loin de la tomate bourrée de flotte et calibrée pour entrer dans des barquettes.
    Pour les revues, croyez vous vraiment qu’une revue peut être interessante si elle est gratuite ? Il fait bien payer la parution, c’est à comparer avec les revues de petites annonces ou on retrouve des marabous et autres exorciseurs à longueur de pages.
    Il est vrai que beaucoup de magasins bio ressemblent plus à des boutiques new age mais le bio ce n’est pas ça smiley

    Et puis personne ne vous oblige à manger bio smiley


    • foufouille foufouille 19 février 2010 14:25

      oeufs AB de poule eleve en cage ..............


    • jymb 19 février 2010 14:54

      désolé, je ne connait pas ce sketch

      c’est du vécu, et je peut même préciser avoir acheté pour essayer  : 50 % mangeable, 50 % pour la poubelle, avec le facteur multiplicateur du prix, c’est du grand luxe.


  • Karash 19 février 2010 14:48

    Et il se passe exactement la même chose avec les technologies « vertes ».

    Des charlatans inventent des gadgets à la cons, affirment avoir révolutionné le monde sur une vidéo internet, et ceux qui contredisent cette preuve évidente sont des obscurantistes à la solde d’un complot planétaire.

    Je pense à M.Cabanel que j’ai tenté de sensibiliser à ce problème ... en vain.

    Pas meilleur moyen de véroler tout un champ d’activité que de donner crédit à des conneries pareilles.


    • Terran 19 février 2010 16:01

      @ Karash

      Cabanel fait parti des obscurantistes, il ne comprend pas la science et il en a a peur.
      Moi aussi j’ai essayé de le raisonné, mais c’est un malthusien !
      Il ne croit pas au progrès, pourtant, il en profite grassement le bougre !

      Ce type a aucune crédibilité à mes yeux de scientifique averti !
      Depuis je lai ai donné le doux sobriquet de Chamanulard, contraction de chaman*elle et cas*nullard.

       smiley smiley


  • zelectron zelectron 19 février 2010 15:05

    Une petite histoire :
    Ça s’est passé il y a une quinzaine d’années (comme quoi !) un quidam vendait des « œufs frais du jour 100% bio » sur un marché de Lyon. Dénoncé par un de ses « bons amis », (quoique...) il avait pris 10 000 francs d’amende et 2 mois de prison avec sursis. Ce petit malin allait s’approvisionner au sud de Lyon chez un industriel de taille plus que respectable, puis passait chez un copain qui élevait des poules, prélevait un peu de paille et de fiente, barbouillait ses œufs et les plaçait dans des vieux paniers en osier avant de les placer sur son étal. Le prix ? avec un coefficient de 5 en moyenne...


  • fhefhe fhefhe 19 février 2010 15:37

    Pensez-vous que l’Agriculture « Bio » puisse nourrir la Planète ???
    Dans le années 50 la population « Active Paysanne » représentait 26 % de la population Française....en 2009 elle ne réprèsente que 2 % !!!!!
    Les exploitants avaient 10 maxi 20 hectares à cultiver pour « Vivre » . Aujourd’hui avec 100 hectares ils « survivent ».... !!!!
    Les Agriculteurs « Bio » du Gers et de la Haute Garonne vendent leur production 50 % plus chère ( Moins de Rendement ...) mais surtout , comme tout bon sens « Paysans » ils ont conscience que l’Offre est bien infèrieure à la demande....Ce surcoût de production se retrouvent dans les Prix à l’étalage ....mais ce n’est pas + 50% mais mini + 200 % !!!
    En tant qu’Ex- Directeur Commercial dans le Papier à Usage Graphique , je peux vous assurer que le Papier « Recylclé » vendu + 30 % (mini) est une fumisterie !!!!
    En effet , le Papier sorti d’usine fait un voyage jusqu’à l’Imprimerie....alors que le papier recyclé , il faut le prendre à l’imprimerie ou à la déchetterie , ensuite il faut le désencré (je vous fais grâce du process ) ! et le relivré !!!!

    70 % des foyers Français vivent avec moins de 2 000 € par mois , pensez vous qu’ils puissent manger « 5 » fruits et légumes par jour qui plus est bio.... ?????





    • TSS 19 février 2010 18:14


      ancien directeur commercial dans le papier d’imprimerie ,cela ne se voit pas dans votre texte... !!


    • fhefhe fhefhe 20 février 2010 02:13

      Pour la syntaxe ?
      Pour les fautes d’orthographes ?
      Dans mes commentaires , j’écris comme je parle....
      J’ai été licencié économique à 52 ans , et pour parvenir à mon poste il m’ a fallu presque 30 ans en commençant comme simple VRP et surtout en prenant le « risque » de changer 3 fois de société ....tout en étant pénalisé par une clause de non-concurrence.
      Agoravox est pour moi une source d’informations et surtout un plaisir de Lire des articles bien rédigés et de styles différents.
      Je suis un autodidacte qui n’a pas attendu que la vie lui donne des leçons ....


  • marie 19 février 2010 15:41

    le bio c d’abord et avant tout une façon de traiter la terre et les sols et de produire les fruits et légumes et l’élévage que nous consommons .
    çà exclut le pesticides et l’agriculture intensive et les ogm.et l’élévage industriel ! évidemment !
    çà inclut la biodiversité faune et flore que l’agriculture intensive détruit : mort à tout ce nuit à la rentabilité !.

    les productions de cette agri bio sont bons, mais variables aussi les fruits sont plus ou moins sucrés, mais la règle est le gout : ces produits ont du gout, leur gout !
    une salade bio ! ah ! les épinards, pommes de terre, les oeufs, les poulets : nourriture délicieuse : la vraie nourriture. comme avant !
    ce dont vous parlez c’est des arnaqueurs qui se servent de cette étiquette « bio » pour refourguer tout leur bazar ! ces gens on les trouve partout et pas que dans le soi-disant secteur bio ! aussi c au consommateur de faire marcher sa jugeotte.
    il ya une revue qui s’appelle "consom’acteur qui présente souvent des articles intéressants : il y eut récemment une enquète sur les surfaces bio en Europe dans lequel j’ai appris que la France se classe loin derrière l’Italie et l’Autriche ; eh oui, France : terre des pesticides ; bayer, syngenta et basf peuvent adresser un grand merci au gouvernement français et ses acolytes pour leur avoir ouvert la porte en grand sur nos champs et nos campagnes empoisonnés ! dernière en date : autorisation du cruiser et mise d’un nouveau pesticide sur le marché le proteus : LES ABEILLES VONT MORFLER QU’ON SE LE DISE !


  • Terran 19 février 2010 16:07

    C’est quoi du bio ?
    De produits naturels ! Point !

    Le reste c’est du blablabla marketing vert malthusien.

    Les produits naturels sont pas meilleurs et surement pas plus nourrissant que les produits cultivés correctement dans de bonnes conditions.
    Si on écoutait les éscrolos, on mangerait même pas de melons, car c’est pas un fruit qui existe pas à l’état naturel, et il y a bien d’autres exemples.

    Donc il faut se méfier des produits naturels, et faire confiance à nos vrais maraîchers qui connaissent leur métier.
    Ce qu’il ne faut pas manger ce sont les pétrotomates en hiver etc..
    Se méfier des produits hors saisons sauf si ils sont importés.
    Les produits des jardins étant à mon avis les meilleurs au meilleur moment.

    Le bio dans tout cela...hum hum
    C’est une étiquette marketting, c’est tout !
    Une arnaque de plus !


    • foufouille foufouille 19 février 2010 16:27

      regarde « notre pain quotidien »
      film la nourriture chimique


    • Terran 19 février 2010 18:34

      foufouille, t’es gentil, mais j’ai pas attendu l’escrologie pour faire gaffe à ce que je mange.

      J’ai pas besoin d’un film.


    • rastapopulo rastapopulo 19 février 2010 19:26

      Il existe des arguments pour le bio, si si je vous assure :

      Il y aurait plus de nutriments/gr.
      les cours d’eau sont moins sollicités
      les travailleurs manipulent moins de produits cancérigènes

      Travailler dans un verger BIO serait presque un rêve pour moi mais dans un verger où je vois les exploitants portés des tenus de guerre bactériologique, quel horreur.

      Maintenant que le prix est sur-exagéré, c’est l’évidence même.


    • lharmas 20 février 2010 01:34

      Je connaîs un producteur de fruits, non bio qui pour la conso familiale à un petit verger bio près de la maison.

      Du bio pour lui et du « naturel » pour Terran. Qui l’esprit tranquille ira faire son marché en se disant que quand le maraîcher porte un béret c’est qu’il n’est pas méchant.

      Terran, pour dire que les produits bio ne sont pas meilleurs c’est que vous n’en mangez pas. Si ils étaient cultivés de manière identiques se serait sans doute vrai, mais il se trouve que bien souvent les variétés diffèrent et les modes de cultures itou. Au final dans l’immense majorité des cas les produits bios ont meilleur goût

      Pas plus nourrissants ? les études divergent. Mais il est souvent constaté que les teneurs en eau sont plus faibles en bio ...

      Quand aux pesticides ne pas reconnaître que les produits bio en contiennent beaucoup moins que les non bios serait de la mauvaise foi.

      Vos pommes « naturelles » j’espère que vous les pelez .
      (2 minutes par pomme, au smic, ça fait 0,33 cts ... vos pommes « naturelles » coûtent finalement plus chère que les bios, et comme l’essentiel des vitamines est dans la peau ...
       smiley


    • Terran 20 février 2010 02:18

      T’es gentil aussi toi à vouloir me montrer qui est quoi et ce que j’ai dans mon assiette.

      Manque de bol, je jardine aussi !!!

      Alors les leçons des escrolos, j’en veux pas !
      Bio = naturel

      Biologique=naturel.

      Les reste, c’est du blabla pour dessiner en vert.
      Et mes grands parents étaient agriculteurs, j’ai grandi a moitié dans une ferme à boire du lait de vache sorti du pie.
      Que l’on faisait bouillir.

      T’appelle ça du bio, ben moi j’appelle ça du naturel, du monnaie courante, du pas trafiqué si tu préfères. Alors le goût, c’est quand tu veux !


    • lharmas 21 février 2010 00:49

      « j’ai grandi a moitié dans une ferme »

      Moi j’y vis et pas à moitié.
      Ensillage, anti-biotique, ... têter Marguerite n’est une garantie de rien.

      Les« t’es gentil », « escrolos » vous vous les gardez, merci.


    • caramico 21 février 2010 22:13

      En plus s’il tête des pies bouillies, quelle horreur...


    • Karash 22 février 2010 22:24

      C’est plutôt con de se fritter quand au fond on défend les mêmes idées.

      Pourquoi se réfugier derrière un mot, que ce soit « bio » ou « naturel » ou « vert grizbi » ou autre .. pour décrire la même chose : des produits cultivés sainement, dans le respect et du produit et du consommateur.

      Qu’on croie plutôt à la manière « cahier des charges » du bio ou la manière « à l’ancienne » de l’agriculteur ... c’est du détail.


  • Lapa Lapa 19 février 2010 16:19

    Le bio en lui-même n’est finalement que la façon normale d’élever et de produire qui a bien fonctionné durant des millénaires. Il souffre évidemment de la grande demande et du marketing intensif sur fond de grosses marges par la distribution.
    Pour booster encore ces marges on vent des produits connexes qui sont effectivement du pur charlatanisme (le bain de pieds est une arnaque qui a été démontrée maintes fois..etc...) car ils surfent sur la vague de défiance de tout ce qui est progrès, science et techniques avec des personnes qui ont une rationalité complètement à la ramasse et sont incapables d’avoir un avis raisonné sur un sujet. Ils ont un gros esprit critique pour tout ce qui paraît officiel, mais ne mettent pas du tout la même analyse critique en route pour ce qui est de la pure fantaisie.

    Maintenant niveau environnement on arrive à voir sur nos marchés des cerises bio venant du Brésil au mois de Février. Tout secteur soumis au pognon est sujet à dérive malheureusement.


  • Mengneau Michel Mengneau Michel 19 février 2010 17:57

    La plus belle arnaque se sont probablement les biocarburants. Ils ne peuvent absolument pas être bio s’il sont issus du maïs, de la betterave venant de l’agriculture intensive utilisant pesticides, nitrates, arrosages intempestifs, méthodes culturales hyper-productivistes, donc, ils ne méritent que l’appellation d’« agro-carburants », appelé autrement c’est un mensonge flagrant, voire souvent, une arnaque d’Etat !


  • TSS 19 février 2010 18:25


    Avant de massacrer les magasins Bio il vaudrait mieux s’occuper des gros escrocs de

     l’agroalimentaire et de leur nouvelle marotte le « greenwashing » !!

    chez moi il y a des producteurs de fruits,de viande de porcs(élevésen liberté),de fromages de

     chèvres au lait cru,de vin estampillés bio qui ne vendent pas plus cher que les produits grandes

     surfaces ... !!


    • foufouille foufouille 19 février 2010 19:02

      donne tes prix qu’on rigole


    • rastapopulo rastapopulo 19 février 2010 19:31

      des adresses (et des numéros de téléphones) surtout !!!!!

      Pour les amandes et les noisettes je descend où pour une razziaaaaaaaaaaaaaaa ?

      Taille-haut !!!!


    • TSS 20 février 2010 12:14


      que nenni ,pas d’ adresses !!

      je ne voudrais pas qu’une nuée de rapaces fondent sur ces pauvres gens et surtout leur donne

      des idées !!

      ex : il y a 25 ans, j’allais chez une petite productrice de chinon qui faisait un vin admirable ,

      elle fut citée par le« Gault et Millau » d’où plethore de bo bo attirés par l’article ensuite elle me

       regarda avec le mepris de sa nouvelle notorieté,je n’arrivai pas en BM ou Mercédès ,je n’y vais plus !

      donc pas d’adresses !

      pour les prix ,exemple:pommes ,poires bio ,cette année (2009) 1,50/1,80€/Kg 7/8 € /5Kgs

       


    • rastapopulo rastapopulo 21 février 2010 04:47

      L’année était très bonne pour les pomme/poire en Belgique.

      Au marché de gros, je pouvais les toucher à moins de 50 cent./kg par 8 kg (je sais plus si c’était 40 ou 45 cent. en discutant il est vrai !).

      La question à 70 cent ;/kg est : quelle est la perte en productivité d’être sans pesticide, 1 chichiffre ?

       


    • TSS 21 février 2010 10:13

      @rasta 
       je parle de fruits bio pas de pommes qui ont subi 17 traitements et qui sont impregnes juqu’à

      5mm sous la peau !! (fruits vendus en hyper)


  • MRI MRI 19 février 2010 18:31

    Vous confondez les boutiques diététiques ou ésotériques avec les épiceries BIO. Allez dans les BIOCOOP, même si ça n’est pas parfait, vous aurez des produits locaux, des produits équitables, quelques rayons de produits santé, livres, bien-être et une ambiance autre que celle d’un Hyper ou Super. Il faut encourager la bio et la consommation locale distribuée par des paysans courageux qui se mouillent pour produire le plus propre possible. Mais la bio n’est pas produite sous cloche de verre. De toute façon l’avenir est là, pas dans l’agro-industrie qui tue le monde à petit feu.
    Globalement la bio ne coûte pas plus cher parce qu’au fur et à mesure le consommateur bio change sa façon de consommer et de manger. Plus de produits frais, pas de plats préparés, c’est la santé et il faut persévérer.
    Méfions-nous des marchands du temple et utilisons notre cervelle pour séparer le bon grain de l’ivraie et ne pas se laisser berner par des magasins qui surfent sur la vague bio pour faire du pognon.
    A bon entendeur, salut. Michel


  • tvargentine.com lerma 19 février 2010 19:47

    Etrange quand même de voir un « commercial » se faire avoir par un produit de marketing que représente le « BIO »

    Le « BIO » c’est de l’eau ! 100% BIO

    Mais le Halal c’est BIO ????

    Si vous arrivez à faire les 2 ,vous êtes millionnaires actuellement en France

    Remarquez bien que les hezbollas aiment bien le vert comme les écologistes français qui n’arrêtent pas de prendre l’avion pour voyager...et donc polluer

    Bonne chance

    http://www.tvargentine.com


  • Lucrezia 21 février 2010 08:35

    Le BIO en soit, n’est pas le gage d’une vertu ni des produits ni de ceux qui les commercent ... Beaucoup ont vu dans ce secteur une façon de gagner rapidement beaucoup rapidement en jouant non pas sur la crédulité - car beaucoup des consommateurs BIO sont des consommateurs aguerris - mais laissant insidieusement et faussement entendre pleins de promesse d’une meilleure santé, forme, beauté et d’une vieillesse !

    Le marché du BIO est comme toutes les enseignes de la grande distribution, elle s’appuie commercialement sur les points « faibles » du consommateur pour agir sur les leviers irrationnels.

    Le BIO est bien à prendre en compte, mais c’est comme tout, il ne faut devenir un ayatollah du BIO et du BIO exclusivement, sinon cela devient pathologique comme tous ces consommateurs accrocs au gras, au sucre, aux plats cuisinés et maintenant au BIO !


  • le-Joker le-Joker 21 février 2010 09:12

    Je reviens du Salon Biofach à Nuremberg, certainement le salon le plus important du bio en Europe. Ce que l’on constate à la vue des exposants c’est que tout d’abord le marché du bio se porte on ne peut mieux et qu’il s’est réellement internationalisé avec l’arrivée de producteurs du Rwanda par exemple pour ne citer que celui-ci. Sur ce salon je n’ai vu aucune entreprise farfelue avec des procédés miracles, par contre les procédures de contrôle sont renforcées et les agréments de certification sont omniprésents sur l’ensemble des acteurs qui subissent un contrôle drastique de leurs productions. Ce que l’on constate aussi c’est que le marché se professionnalise et que la tendance générale est à une amélioration considérable des saveurs en tout cas en ce qui concerne les aliments préparés en bio.

    Tout ce qui touche aux compléments alimentaires est sous étroite surveillance, tant par la composition que la production des matières premières dans les différents pays représentés. La Chine y a une présence qui s’affirme de plus en plus avec des produits dont le niveau de qualité s’est fortement accru depuis une décennie. On est de plus en plus éloigné du produit bio pour ex soixante-huitard smiley 
    Toutes ces informations pour dire que le bio et la santé par les plantes ne sont pas ces formules miracles que l’on voit apparaitre sur certains magazines qui d’ailleurs portent la responsabilité des publications qu’elles laissent paraitre.
    Prochain salon Genève du 18 au 20 mai Vitafoods. et ensuite Biofach au Brésil, Chine, USA et Inde. En tout cas ce que j’en retiens au delà des produits c’est la gentillesse des personnes rencontrées et la diversité des contacts due aux origines différentes qui rendent ces déplacements passionnants.

  • aspic aspic 21 février 2010 21:13

    @l’auteur :

    vous faites une confusion entre « le bio » et toutes sortes de produits ésotériques ou pseudo-scientifiques, que l’on trouve aussi bien dans d’autres lieux, des annonces dans d’autres journaux d’annonces gratuites, des émissions télé de vente, ainsi que les promesses des voyants, horoscopes etc...

    C’est vrai qu’il ya des trucs vraiment affolant.

    J’ai tenu durant 15 années un magasin bio dans mon pays d’origine mais en mettant l’accent sur les vrais produits naturels et les plantes sous toutes leurs formes.
    Je me retrouve en France maintenant, en montagne, avec mon jardin, petits fruits, plantes aromatiques et mon activité avec les huiles essentielles.
    Il y a toujours eu une dualité chez les magasins bio/diététiques/naturels/eco/... entre ceux qui cherchent les « vrais » produits
    et ceux qui veulent seulement faire rapidement le plus de profit que possible.
    J’ai vendu de miel de manuka, il y a 25 ans déja, à des prix légèrement supérieur au miel commun. J’ai des rûches depuis très longtemps, chaque miel a ces vertus thérapeutiques, cicatrisation des plaies, pas besoin de le chercher en Nouvelle Zélande.
    Je préfère par contre l’huile essentielle du manuka (leptospermum scoparium) et je crains que l’on confonds un peu les vertus de l’huile essentielle avec les vertus du miel de manuka...


    Pour les sceptiques du « bio » : (nombreux ici)

    je leur propose de goutter une vraie fraise, carotte ou pomme de terre, comparé à ce que l’on trouve ailleurs. Je ne peux qu’encourager chacun d’essayer de cultiver quelques légumes s’ils ont un peu de terre...
    Des test sur la valeur nutritive, taux de magnésium etc ont pu démontrer des différences énormes entre les produits « bio » et conventionnels, une simple comparaison sous microscope montre d’ailleurs chez p.ex les fraises et pommes de terre une grande différence entre la taille des cellules, régulières dans le produits naturels, irréguliers chez le produits cultivés sur des terres nourris exclusivement avec des engrais chimiques.

    Les pesticides doivent pallier au maladies des plantes qui sont mal nourris et complètement en déséquilibre.
    Puis n’oublions pas l’ionisation des aliments (fraises, oignons, pommes de terres) pour qu’elles tiennent plus longtemps en rayons...
    N’oubliez pas que les paysans sont les premiers victimes des pesticides : cancers, maladies neurologiques, malformations chez leurs enfants, leucémies foudroyants chez leurs enfants...
    Quand au prix :

    Il y a de plus en plus de résaux paysanes qui vendent leurs produits (souvent en bio) sans intermédiares.
    Il est vrai que les produits naturels ont toujours été beaucoup plus onéreux en France que dans les pays du nord de l’europe ; j’ai constaté des écarts d’au moins 40 à 50% pour beaucoup d’articles ! Il me semble que les intermédiaires prennent beaucoup plus de marge,
    mais il faut aussi dire que les distances de livraisons et les frais qui en découlent sont beaucoup plus important que p.ex en Belgique ou en Hollande.
    Quand au labels bio :
    un vrai casse tête, au départ fait avec de bonnes intentions pour rassurer le consommateur, aujourd’hui un vrai jungle, avec des sociétés privées qui gèrent ces labels, c’est digne d’un débat à part.

    De plus en plus de paysans qui n’utilisent pas d’engrais chimiques abandonnent d’ailleurs les labels, trôp chèrs, contraignants, commercial, dans laquel il ne se retrouvent plus.

    Ce qui compte pour moi c’est de voir partout des produits sans engrais chimiques ni pesticides, la concurrence fera le reste, les vrais professionnels tiendront la route en donnant plus d’infos, meilleur choix de produits...
    Tout ceci n’a rien à voir avec de l’éco-terrorisme (le danger vert !) mais simplement avec le bon sens.


  • marie81 22 février 2010 09:44

    Dans les magasins bio vous vous faites avoir de temps en temps ,dans les autres à chaque fois


  • ludox 11 mars 2012 21:29

    SAlut,

    Ce soir sur France 5 aranaques alimentaires.
    La viande hachée halal non etiquetté et risquant de contenir des bacteries dangereuses.

    L’huile d’olive frelaté et notamment une huile de france du 06 labelisée bio AB ecocert alors que le gars fait 200L et importe 25000L d’italie.

    En plus l’huile viendrait de Tunisie via l’italie.
    Donc label bio donné parce que le mec paye ecocert.

    Resultat pou moi : j’etais pro bio mais maintenant je suis convaincu qu’il y a un tas d’escroqueries du même genre dans ce reseau.

    Donc pour moi fini le bio !!

    Bravo à ecocert qui a trahi tous les producteurs honnêtes.


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