mercredi 16 juin 2010 - par Lucilio

Le fiasco des énergies renouvelables

Le résultat de l’étude italienne pourrait également être étendue de la même manière au reste des pays qui, pour obéir aux diktats de Bruxelles, ont décidé d’appuyer ce type d’énergie au travers d’aides et de subventions publiques, arguant faussement, comme le démontrent maintenant les chiffres, des avantages de l’énergie verte dans la création artificielle de postes d’emplois dans ce secteur au détriment de l’économie globale du pays.

Après les fraudes aux crédits de carbone en Allemagne (et qui s’élèvent à 5 milliards d’euros pour l’ensemble de l’Union européenne) et après la faillite de l’économie verte en Espagne – où chaque emploi « vert » coûte près de 600.000 euros aux contribuables, selon une étude qui a fait grand bruit, jusqu’au Sénat des États-Unis –, une nouvelle étude confirme le fiasco des énergies renouvelables. Cette fois-ci, c’est l’Instituto Bruno Leoni qui a publié un rapport (« Are Green Jobs Real Jobs ? The Case of Italy ») sur l’impact des subventions publiques au secteur de l’énergie éolienne et solaire en Italie, en prenant comme référence l’étude sur les emplois « verts » réalisé par l’Université Juan Carlos et les analystes de l’Instituto Juan de Mariana en Espagne. Et les résultats sont encore pires que ceux enregistrés dans le cas espagnol.
 
Les chercheurs Carlo Stagnaro et Luciano Lavecchia montrent que chaque emploi « vert » qui se crée en Italie détruit 6,9 postes de travail dans l’industrie et 4,8 pour l’ensemble des secteurs économiques. Un résultat pire qu’en Espagne où chaque emploi « vert » a nécessité en moyenne des subventions pour un montant de 571.138 euros depuis l’année 2000 – de sorte que, pour chaque poste de travail créé dans le secteur des énergies renouvelables, a été détruit en moyenne 2,2 emplois dans le reste de l’économie espagnole.
 
L’étude prend comme référence le volume de subventions « vertes » estimé par le gouvernement italien jusqu’en 2020, dans l’optique de l’agenda imposé par l’Union européen pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle conclut que l’injection d’aides publiques créera entre 23.700 et 45.100 emplois dans le secteur éolien et entre 26.900 et 45.900 dans le secteur photovoltaïque jusqu’en 2020. Le problème réside dans le fait que le coût de ces subventions publiques sera milliardaire. Concrètement, les experts calculent que les contribuables italiens débourseront de leur poche – via les subventions directes – quelques 30,8 milliards au secteur éolien et 32,7 autres milliards pour le solaire. En conséquence, la création de chaque emploi « vert » dans le secteur éolien coûtera entre 464.000 et 1,3 million d’euros, selon les différents scénarios analysés (poids plus ou moins important des énergies renouvelables dans l’ensemble du secteur). Tandis que dans le cas de l’énergie photovoltaïque, le coût pour les contribuables oscillera entre les 713.000 et les 1,22 million d’euros pour chaque poste de travail généré jusqu’en 2020.
 
 
Actuellement, en tenant compte des subventions déjà versées entre 2005 et 2008, chaque emploi « vert » italien a déjà coûté en moyenne 163.000 euros. Cependant, les nouveaux engagements de l’exécutif italien pour se conformer à la stratégie de l’Union européenne contre le « changement climatique » pour 2020 menace de faire exploser le coûts des emplois « verts », comme c’est déjà le cas en Espagne depuis des années.
 
Ce nouveau rapport de l’Instituto Bruno Leoni confirme ainsi les résultats du rapport espagnol concernant la même matière – qui avait eu une grande répercussion aux États-Unis quand le président Obama montra son intention d’imiter le modèle énergétique vert espagnol. De fait, le fisaco vert espagnol a été désormais ouvertement admis par le gouvernement lui-même et spécialement par le Ministre de l’Industrie, Miguel Sebastián, qui s’est montré fermement décidé à réduire de manière drastique les subventions au secteur des énergies renouvelables. Le résultat de l’étude italienne pourrait également être étendue de la même manière au reste des pays qui, pour obéir aux diktats de Bruxelles, ont décidé d’appuyer ce type d’énergie au travers d’aides et de subventions publiques, arguant faussement, comme le démontrent maintenant les chiffres, des avantages de l’énergie verte dans la création artificielle de postes d’emplois dans ce secteur au détriment de l’économie globale du pays.
 


46 réactions


  • morice morice 16 juin 2010 11:45

    le fiasco des éoliennes, entretenu par qui ? Des députés, devenus lobbystes d’Areva ou d’EDF...

    facile à montrer pourtant....

    le nucléaire électrique réclame le secret.

    pas l’éolien.

    que préfèrent les pouvoirs forts ? le nucléaire..

    vous avez encore une fois tout faux, mon vieux : votre hyperlibéralisme fait de vous un soutien direct aux dictatures....

  • foufouille foufouille 16 juin 2010 11:48

    les delocalisations ne detruise aussi aucun emploi
    parole de liberal !


  • foufouille foufouille 16 juin 2010 11:50

    le parti des gueux et des sans cullotes propose :

    la creation du bon d’echange du tresor francais
    par contraction le franc
    le franc a la meme valeur que l’euro en franc
    il n’est pas titrisable ni cote en bourse
    le franc a une valeur physique (un franc = un titre)
    le franc a une date limite de 3 mois, il est ensuite perime et echangeable a 50% en euro
    il est interdit de refuser des francs
    les objets vendus doivent avoir la meme valeur en euro et en franc
    le franc ne peut comporter des milliemes (0.001f)
    le franc n’a aucune valeur hors de france et dom-tom

    meme non perime, il ne peut etre echanger que a 50% de sa valeur contre une autre monnaie

    le franc est verse a tout citoyen francais ou etranger vivant sur le teritoire francais ( a definir, car il faut eviter les expats et fuite de capitaux) avec papier sous la forme d’une allocation sociale universelle mensuelle (6560f par adulte et 3280 par enfant de – de 14a, 4500 de 14 a 18)
    le franc peut aussi ouvrir a un credit en franc physique
    dans le cas de l’immobilier, seul les primo accedants pourront contracter un credit (sauf cas speciaux, la revente ne peut etre effectuee avant 30a en tant qu’habitation principale)
    qui sera, bien sur preleve sur l’ASU, un intermediaire (banque ou conseiller financier) pourra bien sur etre remunere
    le franc favorise donc, une consommation locale
    il sera aussi constituer de petite coupure pour eviter la fausse monnaie

    Bis repetita placent...
    La liberté d’expression permet aux « pro-capitalistes » et aux « faux libertarien », et cætera, de répéter inlassablement leurs mêmes antiennes rétrogrades, affirmations indémontrées et non étayées par des observations tangibles.
    Donc, n’en déplaise à beaucoup, la même liberté d’expression m’autorise également à répéter tout aussi inlassablement mes propres propositions progressistes.

    Un nanti capitaliste. (tm JPL)


    • foufouille foufouille 16 juin 2010 11:51

      Bis repetita placent...
      La liberté d’expression permet aux « pro-capitalistes » et aux « faux libertarien », et cætera, de répéter inlassablement leurs mêmes antiennes rétrogrades, affirmations indémontrées et non étayées par des observations tangibles.
      Donc, n’en déplaise à beaucoup, la même liberté d’expression m’autorise également à répéter tout aussi inlassablement mes propres propositions progressistes.
      (tm JPL)
      Un sous-capitaliste.


    • LE CHAT LE CHAT 16 juin 2010 11:59

      Foufouille président ! smiley le franc pour les descendants des francs !


    • ZEN ZEN 16 juin 2010 18:05

      Tiens, un Chat écrasé ! smiley
      Replié !


    • zelectron zelectron 16 juin 2010 22:04

      @le chat

      ...les Francs, la fameuse peuplade germanique ?


  • slipenfer 16 juin 2010 12:50

    Pour des alternatives au nucléaire STOP EPR /Lien

    Grand rassemblement le 20 JUIN A DIEPPE
    on peu amener sont saucisson sont vin , son thé a la menthe et
    sa couscoussière.

    Parce que nous refusons la perpétuation des risques du nucléaire ;
    Parce que nous refusons que le lobby nucléaire nous impose un nouveau réacteur ;
    Parce que nous refusons la confusion entre service public et intérêt du lobby nucléaire ;
    Parce que nous savons que cet investissement inutile restera finalement à la charge des clients d’EDF et des générations futures ;
    Parce que nous voulons que l’avenir s’ouvre à des énergies renouvelables, décentralisées, propres et sans risques ;

    Signez l’Appel international contre l’EPR !


  • Lorenzo extremeño 16 juin 2010 12:56

    C’est pas un scoop, mais Lucillio ne verra donc jamais autre chose que le profit
    á court terme de ses potes lobbyistes,incapable de se projeter dans le long terme
    du retour sur investissement d’une politique d’énergies renouvelables comme
    le solaire dans la région d’Espagne ou j’habite.

    Quelle pollution á lui tout seul ! UN VRAI ÉCRAN DE FUMÉE !  smiley


  • Lorenzo extremeño 16 juin 2010 13:23

    Avec Lucilio pas de doute on est tous pliés de rire  smiley

    allez Lucilio, one more for the road !  :->


  • foufouille foufouille 16 juin 2010 13:36

    il fait quel temps a bruxelles, lucilio ?


    • Pyrathome pyralene 16 juin 2010 14:01

      Foufouille, arrête de donner des cacahuètes à ce macaque , tu le nourris....
      mieux vaut l’ignorer, laissons le parler tout seul de son totalitarisme des égouts.... smiley


  • TSS 16 juin 2010 14:08

    Je détesterais faire partie de la ligue antialcoolique.

    Effectivement le cerveau a l’air bien touché... !!


  • mokhtar h 16 juin 2010 14:31

    @ C’est quoi, çà, Lucilio ?
    Vous y allez un peu trop fort... C’est abusif de votre part. Prendre de tels calculs micro-économiques pour arguer d’un échec des énergies renouvelables... c’est passé de mode, je ne sais pas si vous vous en êtes aperçu.
    Je suis mal à l’aise en lisant votre article qui condamne des expériences qui n’ont pas fait leurs preuves. Par contre, le pétrole et le nucléaire ont fait leurs mauvaises preuves, en incluant les coûts en vie humaines, en destructions des ressources, (en pertes de ressources pour cause de pollution pour l’éternité ou de longs siècles ou millénaires) des pollutions pétrolières et nucléaires, des coûts supportés par les nations et les populations.
    Il faut bien prendre ces coûts en considération : ce n’est pas parce que les entreprises ne les payent pas que les politiques (ou les journalistes) sont dispensés de les faire.

    On peut bien être d’accord avec vous, AUX SEULS PLANS DES ENTREPRISES ET DU TRÈS COURT TERME.
    Mais à long terme et aux niveaux macroéconomiques, vos arguments tombent à plat.
    Un exemple : si la France décide de recycler tous ces déchets ménagers pour en faire, disons, du compost, (sans parler de la récupération du méthane) : voilà donc quelques bonnes dizaines de millions de t d’engrais naturel (pris sur le total de plus de 860 millions de t de déchets) pour la terre agricole française, qui ne foutra plus le camp en ruissellements (par centaines de millions de t annuellement). donc plus d’engrais azotés, plus d’engrais phosphatés. C’est tout bénéfice pour l’agriculture et la terre qui se régénère et même pour les nappes d’eaux qui seront infiniment moins polluées. donc, moins de coûts d’épuration de l’eau, moins de maladies, moins de dépenses des santé. Et peut être à la clé, plus déficit de la sécurité sociale.
    Bien sûr, l’électricité d’origine nucléaire coûte moins cher à produire ACTUELLEMENT ET DANS LES CONDITIONS ACTUELLES SEULEMENT et, en cherchant bien, on peut en produire encore à bien moindre coût : mais à quel coût de pollution et de risques d’accidents génocidaires ? Tout çà avec l’impasse sur les principes de précaution, en utilisant des technologies qu’on ne sait pas maîtriser en cas d’accident. Morice nous apprend que lors de l’accident nucléaire du Three Mile Island, les américains n’avaient pas de plan d’évacuation de la population de la ville voisine qui l’a miraculeusement échappé belle parce que le coeur du réacteur avait fondu et a frôlé la grande explosion : la CATA. LA TOTALE
    Tout çà avec l’impasse sur les dépenses de sécurité : Savez vous que la pollution du Golfe du Mexique aurait pu être évitée si Bp n’avait pas voulu rogner sur un demi million de dollars en installations de sécurité supplémentaire ?
    Ce que je trouve encore bien plus minable et qui me soulève le cœur, c’est que la presse s’empresse de publier régulièrement ce que l’accident a coûté à BP, en pauvres dollars.


  • sonearlia sonearlia 16 juin 2010 15:11

    Et le fiasco de la privatisation du nucléaire, vous avez prévu d’en parler ?


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 02:37

      Comme je suis contre les privatisations j’ai bien envie de dire d’accord mais en fait il n’y pas de fiasco à part la souveraineté industrielle bradée et en retour le petit jeu du renouvelable pour augmenter le prix de l’électricité.

      Donc rien à voir avec le nucléaire. Les petits jeux de base d’une entreprise privé pour faire mousser les prix en jouant le jeu du renouvelable sans expliquer que c’est incohérent.


  • jjwaDal jjwaDal 16 juin 2010 17:35

    Ces études ne sont pas fausses (l’espagnole et l’italienne) mais sont aussi divergentes du monde réel que la comptabilité d’un épicier peut l’être de celle d’un Etat. Bien sûr que la R&D, la mise en place de l’outil industriel, la mise en place des conditions d’un déploiement nécessitent une mise de fond importante.
    Il n’est pas interdit d’en parler. Sauf qu’on développe de nouvelles sources d’énergie (virtuellement inépuisables), avec des technologies et des volumes de production évoluant rapidement, des coûts qui diminuent et qu’il faut comparer aux alternatives.
    Sur Terre, les chinois sont en passe d’être les premiers dans les technologies du secteur et sont en train de les développer à grande échelle, pas à la demande de la commission européenne. Idem pour les USA.
    Toutes les sources conventionnelles sont encore largement subventionnées (un fait avéré depuis des décennies) quand elle ne diminuent que marginalement notre vulnérabilité à la pénurie ou aux prix exhorbitants.
    Le peak-oil pourrait faire les deux à court terme. Vous suggérez un recours massif au nucléaire à l’échelle mondiale ?
    Avec quel minerai, à moins que vous songiez à la génération 4 de réacteurs (pas au point, pas faute d’avoir essayé).
    Donc les italiens peuvent continuer à dépendre essentiellement des énergies fossiles importées et le peak-oil ou le baril à 200 dollars ne changerait pas la conclusion de votre article ni même de ces études...
    Votre dossier à charge mal ficelé ne peut tromper que peu de monde.
    C’est bien plus complexe que ça.


    • joelim joelim 16 juin 2010 20:13

      Post non replié... pour cause de crampe de l’auteur ?


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 02:52

      Remarquez que la technologie est supplétive (donc c’est un supplément de coût sans fiabilité d’approvisionnement) et ce genre de manquement était bien connu depuis le départ mais non il faut se la jouer genre remplacer tout par du renouvelable est possible !!!!!

      Il n’y a qu’une possibilité, c’est délocalisé tout l’industrie pour transformer le peuple en esclave au service de la finance.

      Et ça c’est juste pour chez nous, parce que vous pensez que ce qui est impayable pour nous à une chance de remplacer le charbon (qui relâche plus de radioactivité que le nucléaire) ?????

      Donc . à la ligne, vous êtes maintenant enfermer dans une fuite en avant avec des formidable découverte alors que tout les budgets sont déjà explosé.

      Alors le pique Huile depuis 100 ans c’est dans 45 ans pourquoi ? C’est justement le temps de rentabiliser une plateforme sans baisser la peur du manque. 

      Quand au nucléaire le thorium abondant partout offre 100 ans d’extraction exponentielle et les nouveau réacteur seront économe en combustible.

      Je vous passe la couplet sur la transmutation des déchet radioactifs en nouveau combustible qui offriront 1000 ans de combustible avec les déchets actuelles mais c’est sans doute ce qui va arrivez dans 20 ans.

      Et dans 50 ans la fusion au laser par confinement inertielle.

      ça à l’air amusant de plier la réalité à ce rêve anglosaxon de décentralisation et de haine de l’industrie, mais ça n’arrivera pas. Ou plutot si vous y arriverez, vous aurez tué l’indépendance énergétique et économique d’un peuple mais les autres ne commettront jamais la même erreur.

      Tout le monde n’a pas les moyens de se droger d’écologie anglosaxonne pour avoir une bonne conscience d’oligarque. 


  • Redrogers 16 juin 2010 18:00

    Citez moi un secteur qui n’a jamais reçu de subventions dans les pays « développés » ?
    L’automobile ? L’énergie ? le textile ? L’agriculture ? La pêche ? Le tourisme ? Le bâtiment ? Les infrastructures ? etc, etc, etc...

    PS : Je pense que vous avez passé l’âge de jouer aux pliages, non ?


  • ZEMBLA 16 juin 2010 18:04

    ha ha ha ha ha ! ( 10 caractères )


  • ZEN ZEN 16 juin 2010 18:06

    Les éoliennes ?
    Du vent !... smiley


  • asterix asterix 16 juin 2010 18:35

    Vous êtes tous bien méchants avec Bruxelles ! En France, on parle de lois. Dès qu’il s’agit de Bruxelles, ce sont des diktats.
    Je vous signale à tout hasard que Bruxelles est sous la coupe d’un tout autre diktat, mais comme celui-ci est N... , pardon nationaliste, il vous concerne beaucoup moins. Ce ne sont pas des éoliennes qu’il vous faut, mais des lunettes à longue vue.


  • joletaxi 16 juin 2010 18:45

    Et oui, à côté des bonnes intentions, il y a la réalité.

    Non seulement il s’agit d’une gabegie sans nom,mais en plus, il s’agit d’une impasse technologique.
    On a déjà eu ici maintes fois l’occasion d’expliquer pourquoi la filière éolienne était incapable de s’insérer dans le réseau.Il en est de même pour le photovoltaïque.
    Mais en préambule, il faudrait déterminer une fois pour toutes quelle option est la bonne ;
    -soit nous courrons un risque de réchauffement catastrophique du climat,et dans ce cas, quelqu’en soit le prix, il nous faut baisser notre production de gaz à effets de serre.
    mais même dans ce cas, l’exemple danois et allemand nous montre que ces filières ne nous apportent pas la solution.
    -soit, tout cela procède des débordements d’une poignée de scientifques à l’égo démesuré(une clique comme les appelait Weggman) et dans ce acs, la seule chose que l’on puisse raisonnablement faire,,c’est de s’en remettre au marché pour trouver les solutions énergétiques de l’avenir(un ami, financier, ma faisait remarquer, que c’était la première fois que des fonctionnaires déterminaient quelle voiture il fallait construire)
    Pour les antinuc de conviction, ils n’ont d’autres réponses à cette alternative,que les habituelles imprécations, et autres attaques sur les grands méchants capitalistes(il paraîtrait que BP a largement financé Le WWF, et autres associations,on les voit très peu en première ligne d’ailleurs pour le moment)

    • jjwaDal jjwaDal 16 juin 2010 21:05

      @ Joletaxi.
      La gabegie consisterait à ne pas développer ces énergies puis accepter de s’endetter à mort pour acheter un pétrole indispensable à 200 ou 300 $/baril.
      Or nous allons dans le mur en ne développant pas les renouvelables et en n’électrifiant pas le parc automobile.
      Y-at’il un fiasco des renouvelables ? Sur le plan financier c’est très discutable car il faudrait savoir que le pétrole restera sagement à 80 dollars le baril pendant 30 ans (douteux) et quand bien même, vaut-il mieux « arroser » des industriels et leurs employés pour gagner de l’indépendance énergétique ou des émirs pour assoir notre dépendance catastrophique ? Se souvenir qu’une fois la mise de fond faite, le coût du combustible est zéro et que le coût pour les allemands de cette « gabegie » (on peut dire qu’ils sont les pionniers dans l’éolien et le solaire à cette échelle) est de 4/5 euros par mois et foyer. Rappellons que l’organe compétent (GWEC) prévoit 200 GW d’éolien fin 2010 et 400 GW fin 2014 (donne une idée de la vitesse d’évolution mondiale de la « gabegie » et que plus de 10 GW de PV seront installés en 2010 (tous ces chiffres en évolution rapide, typiquement + 30%/an pour l’éolien et 50%/an pour le solaire). Le monde entier peut se tromper et vous avoir raison, des études internationales nous mentir et vous dire la vérité (sur les difficultés à intégrer le solaire et l’éolien), c’est cependant improbable.


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 03:13

      La demande d’électricité explose et c’est la charbon qui est gagnant alors tes pseudo études sur des réseaux de subsides ne pèse pas grand chose face au besoin d’énergie.

      Ceux-ci sont industrielle et ne peuvent donc en aucun cas venir du renouvelable. 

      mais à force de délocalisation peut être que vous vivrez le mirage de la société post-industrielle quelque années de plus (malgré l’énormité du culpabilisme sans fondement sur ce sujet).

      Autre point rigolo ? Jamais vous ne verrez les « grands » mouvement écolo mondialisé (donc à la botte des anglosaxons) vouloir le protectionisme même environnementale parce que leur vision de l’écologie découle d’une nature romancé où des seigneurs peuvent chasser en paix sans la plèbe et surtout pas d’un renforcement du savoir technique d’un peuple capable de concurrencé leur domination.


    • jjwaDal jjwaDal 17 juin 2010 09:40

      @Rastapopulo
      On peut tailler la route énergétique avec les renouvelables sur des millions d’années, avec le nucléaire (Gen4) sur des milliers, mais avec le charbon...
      Si vous aviez 200 ans de réserves pour le charbon et que vous décuplez sa consommation,devinez ce qui se passe ?
      Si en 4 ans l’éolien ajoute 200 GW de capacités on peut douter que le charbon fasse de même (ne parlons pas du nucléaire). Certes les 50 GW produisant autant que ces infrastructures éoliennes seront mis en ligne,mais on a une courbe tendancielle d’un côté et une progression irresistible de l’autre. La réalité est que europe, USA et Chine ont tous les trois au minimum une dizaine de fois la ressource pour produire leur électricité actuelle via l’éolien et que les Chinois ne visent que 150 GW d’éolien en 2020 parce qu’ils n’ont pas l’outil industriel pour aller plus vite (ils ont l’hydraulique pour réguler l’intermittence de l’éolien et les moyens du foisonnement).
      Les consommations de vent et soleil sont soutenables dans la durée, pas celle du charbon, pétrole et gaz.
      A terme nous n’aurons que le nucléaire et les renouvelables et personne ne devrait souhaiter l’échec d’une filière énergétique peu polluante et locale. L’énergie est le pilier de notre civilisation et on fait encore des guerres (Irak, Afghanistan) pour se garantir des pénuries.
      Le fiasco est l’idée que l’aubaine des « fossiles » allait durer éternellement à un coût dérisoire. Il vaut mieux se réveiller avant la tempête inévitable...


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 10:04

      La disproportion des renouvelables pour assurer une fiabilité moyenne d’approvisionnement annonce des dépenses somptuaires qui après 1 projet de fanatiques hypersubventionné ne verront plus le jour.

      Les coûts sont exorbitant puisqu’il doit y avoir plusieurs fois la capacité des piques de conso pour espérer (avec une prière) rencontrer les besoins.

      je ne comprend pas d’ailleurs le projet dan le désert, c’est le matin et le soir les piques de consos.

      Bref, Il y encore besoin de beaucoup de temps avant que ce soit exploitable concrètement dans une société de savoir technique industrielle mais non ça doit être absolument maintenant... pourquoi au fait ? Ha oui la propagande du réchauffement anthropocentriste bien commode pour financiariser encore plus le monde !


  • Lorenzo extremeño 16 juin 2010 18:58

    Cher Lucilio,

    (smiley foutage de gueule et coup pied au cul)

    le président Obama, himself, aprés avoir déclaré que cette catastrophe est un
    « 11 septembre écologique » vient de délivrer dans son discours du 15 juin
    la phrase suivante :
    « La tragédie qui touche nos côtes est un rappel douloureux et fort, que le temps
    d’adopter les energies propres du futur est venu »

    pas de quoi récupérer de la gueule de bois dont vous semblez pas vous remettre smiley

    attention Lucilio,un pliage serait trés mal vu de la faculté, vous êtes toujours
    en observation je vous rapelle !
    vous allez pas vous mettre Obama á dos en plus ! !








    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 03:04

      Euh en quoi le pétrole joue sur notre électricité ?

      2° bientôt Oblabla poussera au bourse de carbone amplement financé par BP car tout le beau monde l’establishment britanique est derrière votre vision « mondialiste » de l’écologie.

      Voyez Strong, Gore, Goldsmith,... regardez bien la vie de ces gens qui sont dans les instance dirigeantes de votre mouvements de mondialiste anglosaxons.

      Oblabla ne devait jamais laissé BP géré ça alors que c’est un manque de maintenance du premier bailleur de fond de Greenpeace qui a causé la catastrophe.

      Le voir récupérer ça pour diriger le mouvement ne m’étonne pas de l’establishment.


  • yvesduc 16 juin 2010 20:37

    Mais encore ? Que signifient ces chiffres ? Signifient-ils que les investissements auraient été plus productifs ailleurs ? Ou que ces mesures ont ravagé l’industrie ? Autre question : les emplois « dans l’industrie » dont il est question produiront-ils l’énergie manquante une fois franchis le Pic Pétrolier et le Pic Énergétique global ? Combien coûtent les centrales thermiques, nucléaires et hydrauliques ? Combien d’emplois « dans l’industrie » auraient pu être créés si l’on n’avait pas construit ces centrales ? (on se demande alors avec quelle énergie notre belle industrie aurait tourné...) Combien coûte le réseau routier ? (les routes, les ponts, les carrefours, etc.) Bref, un article qui suggère de très gros raccourcis et propose une vision à court terme.


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 02:59

      Tu te rend compte que tu parle de pique huile pour remplacer le nucléaire que toute le monde nous envie ?

      Il est où le sens de critiquer le manque de rigeur pour y aller de la sienne.


  • Lorenzo extremeño 16 juin 2010 20:43

    @ yvesduc
     c’est bien ce que je disais une vision á court terme,pas étonnant de la part de
    ceux qui regardent juste au bout de leurs pompes le profit immédiat, CQFD.


  • dolecologie 16 juin 2010 20:54

    Les chiffres doivent toujours être comparatifs. Que peux-t-on tirer de ces chiffres énormes jetés pêle mêle si on ne peut les comparer à rien ?
    Et quels sont les critères utilisés, sont ils identiques aux autres créations d’emploi ? Et ceci sans oublier qu’un camion a toujours remplacé un grand nombre d’attelages à chevaux !


  • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 21:38

    c’est votre article qui est un fiasco.
    mensonger, manipulateur, il a toutes les qualités.
     smiley


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 03:16

      Charbon forever !

      Et puis faire semblant de découvrir le gigantisme des subsides (présent depuis le départ) c’est pas joli-joli pour votre image d’honnête homme.

      Vous ne pliez jamais la réalité à vos désirs tout de même pourquoi commencez maintenant.

      Ha ben non ce sera la fuite en avant et la dénégation jusqu’au bout !

      Super comme programme.


  • Le matou 16 juin 2010 22:09

    Je propose à l’auteur d’appliquer le même raisonnement au secteur du nucléaire. Comparer investissement en euros pour la construction, le fonctionnement, l’entretien et le démantèlement des centrales nucléaires avec le nombre d’emplois créés dans ce secteur... smiley


    • rastapopulo rastapopulo 17 juin 2010 02:57

      M’enfin le nucléaire est champion des coûts. C’est vraiment pas le sujet à aborder pour défendre les énergies supplétives rebadgé « énergie de demain » par les commerciaux qui adore ce qui pousse à la hausser les prix.

      Chez nous, l’office de contrôle a calculer 1,9 milliards de bénéfices en prolongeant les centrales nucléaires. Entretien ? 80 millions d’€. Suez ne déclare que 900 millions de bénéfice et ne paient pas d’impôt sur les sociétés par montage financier mais leur réponse « ha mais on a investi 300 millions dns le renouvelable et si plus de permis existaient nous aurions investi plus » ben vi vu que c’est archi rentable pour eux !!!!!


  • Rackam 16 juin 2010 22:36

    Avec le même type de raisonnement on pourrait tirer à vue sur l’informatique qui a « détruit » des milliers, voire des millions , d’emplois. Mais ce papier qui ne mérite même pas le nom d’article, ne vaut pas la peine qu’on y réponde autrement que par l’indifférence.


  • sonearlia sonearlia 17 juin 2010 04:30

    Tien, les posts avec plus de 50% d’avis positif ne peuvent plus être replier ?

    @rastapopulo : on est donc d’accord.


  • sisyphe sisyphe 17 juin 2010 09:42

    Cessez d’alimenter la petite propagande ultralibérale de ce clown, en venant poster sur ses torchons. 

    Un vote négatif, pas de commentaire, et hop, à la trappe...

    Boycott total. 


  • joletaxi 17 juin 2010 10:16

    C’est tout à fait extraordinaire !

    On a déjà à maintes reprises expliqué ici,et Jacquain en avait fait une démonstration sans appel et sans faille, pourquoi les énergies éoliennes et photovotaïque ne peuvent s’insérer dans un réseau au delà d’une proportion maximale de 20 %,sous peine de poser des problèmes d’instabilité et de régulation insolubles.(raison inavouée et inavouable,qui a obligé les Allemands à remettre très vite en chantier 5 méga centrales au charbon,et qui oblige les Danois à importer autant de courant de pointe, qu’ils n’en produisent avec les éoliennes)
    Il est donc tout à fait irréaliste d’imaginer assurer une indépendance énergétique avec ces moyens.Et faire croire aux gens qu’il serait possible de compenser les instabilités inhérentes au système en multipliant les installations(ne parlons même pas ici de coûts) est tout aussi fantaisiste et trompeur.
    Vous voulez des énergies renouvelables disponibles en cas de besoin,construisons et équipons les barrages(un bon gros barrage sur la Loire, je suis certain que cela va passer sans aucun problème) des usines marémotrices(quoique le bilan est moins favorable(une bonne usine dans la baie de l’Abbervrach, cela va faire plaisir),mais arrêter de nous enfumer avec l’éolien .
    Concernant la voiture électrique,je suis loin d’être certain que ce soit une solution viable et la nouvelle voiture reste à inventer(voir la différence de consommation entre une Cayenne hybride et conventionnelle,1 litre de carburant)
    On peut rêver ,mais l’électricité est à la base même de notre civilisation et il nous faut adopter des projets surs en terme de fiabilité et de sécurité et ne pas céder à des phantasmes

  • drlapiano 17 juin 2010 10:17

    Bravo encore Lucillio !


    Ce qui est clair c’est que sortir du marché, c’est substituer l’arbitraire à la volonté libre.
    Tous ces vociférants d’agoravox sont des petits tyranneaux qui veulent disposer de la force de l’état pour imposer à leur concitoyens les minable petite vertu ...
    Lamentable vertitude ... qui n’y lit les vieilles ficelles de l’agit-prop 

    Pendant que l’Europe socialisante vole l’argent des citoyens pour l’investir dans des chimères, des sociétés privées viendront rafler la mise en ... répondant tout simplement aux besoins qui s’expriment sur les marchés ( ce qui fait qu’ils sont biens réels) 


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