jeudi 20 septembre 2012 - par Ronny

LES OGM, des poisons ? Questions autour de la nouvelle affaire Séralini…

Les faits

Le Nouvel Observateur nous indique que la revue scientifique « Food and Chemical Toxicology », revue que l’on peut qualifier de sérieuse, publie dans son édition du 19 septembre un article de l’équipe du professeur Gilles-Éric Séralini, qui démontrerait la toxicité de variétés de maïs OGM tolérantes à un herbicide. Celui-ci est accompagné de photos inquiétantes de rats nourris de rations constituées de maïs OGM tolérant, et dans certains cas d’eau additionnée de glyphosate. Ceux-ci sont affectés de tumeurs volumineuses généreusement mis en évidence.

Curieusement, à la date de rédaction de cet article, il a été impossible de se procurer dans la revue en question l’article mentionné, qui n’apparaît ni dans la liste des articles du numéro en cours, ni dans celle des articles acceptés pour publication. Peut-être s’agit-il là d’un point la technique, qui fait cependant qu’il est vain de tenter de s’appuyer sur une base solide pour évaluer l’étude concernée.

Ce qui est intéressant en revanche, c’est la publicité faite autour cet article, avec publication du « Nouvel Observateur », du « Monde », de « Libération », du « Parisien » et de « France Info » ! Le tout sous des titres inquiétants tels que « des OGM tuent » ou « les OGM, des poisons ». Cette publicité est d’ailleurs concomitante avec la parution d’un livre rédigé par Gilles-Éric Séralini, et intitulés "Tous cobayes !" (édition Flammarion, a paraitre fin septembre). Etrange coïncidence, en tous cas…

Qui est Gilles-Éric Seralini ?

Gilles-Éric Séralini est professeur à l’université de Caen, et biologiste moléculaire. Avec d’autres scientifiques il a demandé en 1996 un moratoire sur les cultures OGM et en 1999 avec Jean-Marie Pelt et Corinne Lepage, il crée le CRII-GEN. Depuis, il s’affiche ouvertement, et c’est son droit, comme un « anti- OGM »militant. Cet élément de contexte posé fait que les résultats de l’étude pâtissent immédiatement d’une suspicion de biais. Ce biais est d’ailleurs le même que celui qui affecte les travaux publiés par des scientifique des entreprises telles que du Pont de Nemours, Syngenta, ou Monsanto, et qui suggèrent une totale innocuité des lignées OGM. Gilles-Éric Seralini est également présenté comme un « lanceur d’alerte » ; il s’inscrit dans la même mouvance intellectuelle de personnalités comme le très controversé Christian Vélot, où Éric Meunier, tous deux militants anti-OGM. 

Il faut ajouter à cela, au passif de G-E Séralini, que plusieurs de ses travaux ont été invalidés ou tout au moins fortement critiqués par la communauté scientifique, en dépit de leurs publications dans des revues scientifiques à comité de lecture. Pour les lecteurs peu habitués aux protocoles scientifiques, toutes les revues sérieuses proposent à 2, 3 voire 4 experts du domaine, de relire de façon critique les articles qui leur sont soumis. Cette procédure limite le risque de voir publier des articles scientifiques déficients mais ne l’abolit pas complètement. La réelle validation de la découverte et de la validité de la publication, se fait au travers de la répétition de l’expérience par d’autres en d’autres régions du monde. Par ailleurs, certains experts peuvent laisser passer des erreurs qui sont ensuite repérées par d’autres membres de la communauté scientifique et c’est assez fréquemment ce qui s’est produit pour les publications de l’équipe de Caen, en particulier au niveau de l’analyse statistique. Malheureusement, ces invalidations n’ont pour ainsi dire jamais fait l’objet d’une publicité aussi importante que celle qui a concerné les travaux invalidés. Ce sont donc ces derniers, qui en dépit de leurs faiblesses méthodologiques, ont laissé une trace dans l’opinion publique. 

En attendant d’en savoir plus…

En attendant que l’article en question soit disponible – et encore une fois il est particulièrement surprenant que celui-ci soit absent du site de la revue scientifique qui le publie – il faut donner quelques éléments d’information concernant le maïs en question, et au-delà ce qu’il est convenu d’appeler un OGM.

Ce maïs a été rendu tolérant à un herbicide total, le glyphosate. Comme de nombreux herbicides, le glyphosate a pour cible une enzyme du métabolisme général de la plante. Parce que l’herbicide pénètre dans la cellule végétale, il va se fixer sur l’enzyme, et empêcher la plante de produire telles composées indispensables à sa survie, d’où sa mort. Les lignées en question ont été rendues tolérantes herbicides par introduction d’un gène qui permet à la plante de produire une enzyme cible naturellement insensible à l’herbicide, entendons que la plante tolérante. Les études menées sur la variété OGM ainsi obtenue montre que son métabolisme général est faiblement affecté par la modification génétique, bien moins que ne l’est le métabolisme de la plante non OGM équivalente lors de périodes de sécheresse. Il est donc très surprenant que les animaux de laboratoire nourris avec du maïs OGM ait développé des pathologies particulières. Il faudra néanmoins attendre la publication de l’article concerné et les vérifications expérimentales qui s’en suivront pour essayer de comprendre s’il s’agit d’une erreur, somme toute triviale, ou d’un phénomène avéré.

En revanche, un herbicide reste un toxique et il n’est donc pas forcément surprenant que celui-ci puisse induire des effets cellulaires délétères. La dose (comme la répétition de l’exposition) faisant le poison, Il faudra en revanche s’intéresser aux concentrations de glyphosate qui ont été administrées aux animaux de laboratoire, et bien vérifier que celles-ci représentent des concentrations équivalentes à celles que l’on peut retrouver dans les résidus végétaux, qu’ils soient OGM ou non d’ailleurs, traités avec cet herbicide. Des concentrations 100, 1000 voire 10000 fois supérieures n’auraient en effet aucun sens toxicologique. 

Par ailleurs, une conclusion majeure sur laquelle s’accorde l’ensemble des équipes ayant travaillé sur les risques associés aux variétés OGM, et ce depuis 20 ans partout dans le monde, est qu’un OGM donné diffère d’un autre OGM. En d’autres termes, ce qui est peut-être vrai pour le maïs tolérant au glyphosate peut ne pas être vrai pour du maïs tolérant à un herbicide, ou pour du colza tolérant au glyphosate. En conséquence, chaque étude relève du « cas par cas ». La généralisation en la matière qui transparaît sous le titre « les OGM, des poisons » est donc abusive, ne correspond parfaitement à la façon de procéder des anti-OGM, comme à celle d’ailleurs, des pros OGM. 

Il faut aussi rappeler que la directive européenne 2001/18 CE définit comme OGM « un organisme, à l'exception des êtres humains, dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle ». A ce titre, les variétés végétales issues de mutagenèse sont effectivement des OGM, mais elles échappent à la réglementation concernant les OGM obtenus par transfert d’ADN (opération dite transgenèse), comme l’ont été les maïs évoqués plus haut. La mutagenèse est un processus qui permet d’augmenter artificiellement la fréquence des mutations dans une espèce donnée. Dans le cas de l’amélioration végétale, elle permet d’accroître la diversité génétique (qui est d’ailleurs une forme de biodiversité) et de sélectionner plus facilement des caractères intéressant pour l’agriculture. Cette technique fait d’ailleurs l’objet d’une opposition forte des anti-OGM avec des épisodes récents d’arrachage de mais ou de tournesols obtenus de la sorte. Il se trouve cependant que de tels OGM (ou leurs produits dérivés) sont dans nos assiettes depuis plus de 40 ans sous forme de riz, de pamplemousse, de blé, le colza, de tournesol, etc. Ainsi, aujourd’hui, toutes les lignées d’orge cultivée en France (et dans le monde), y compris en agriculture biologique, sont des OGM au sens où elles résultent toutes d’un travail d’amélioration fondée sur la mutagenèse. Nous buvons donc tous (ou tout moins tous les consommateurs) de la bière ou du wisky élaboré à partir d’OGM ! Cet état de fait permet à Graham Scoles, du département des Sciences végétales de l’Université de Saskatchewan, d’affirmer qu’établir « une liste des variétés de plantes améliorées par mutagenèse reviendrait, à quelques exceptions près, à établir une liste de toutes les variétés de plantes cultivées dans le monde [2] ».

On voit donc bien que le dossier des OGM végétaux est bien plus complexe que ne le laissent supposer à première vue les affirmations péremptoires de tel ou tel lobby pro ou anti-OGM, les uns jouant faussement de la fibre de la malnutrition, les autres des peurs liées à la symbolique de l’alimentation. Dans ce contexte délétère, on ne peut que regretter que les essais en champ des équipes scientifiques indépendantes de ces lobbys soient régulièrement détruits empêchant ainsi toute évaluation impartiale des conséquences de la culture de variétés génétiquement modifiées.

 

Références

1. http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html

2. http://www.agriculture-environnement.fr/edito,2/ogm-et-alors,764.html

 

Crédit photo

GEO : http://www.geo.fr/environnement/actualite-durable/ogm-signes-de-toxicite-pour-trois-mais-monsanto-59334



111 réactions


  • jean 20 septembre 2012 09:16

    Merci de réagir à cette information essentielle. Pour ma part, en dehors de la dangerosité, sur laquelle je ne suis pas capable de me prononcer, je pense que le simple fait de breveter le vivant et toute la masse juridique autour de cette affaire sont suffisants pour rejeter cette ignominie.


    • Hermes Hermes 20 septembre 2012 10:17

      Bonjour Jean,

        Les OGM ouvrent une brèche très dangereuse dans le maintien de ce qui reste de l’intégrité et de la cohérence de l’écosystème. La complexité et l’interdépendance des espèces est totalement niée par cette approche qui ne prend pas en compte le processus global d’adaptation et d’évolution.
      A terme le vivant risque par ailleurs d’être considéré ni plus ni moins comme des objets complexes de profit potentiel. Le sommeil généralisé qui enferme les gens dans les attitudes mécaniques et prédictibles permettra sans difficulté de nier toute existence de conscience en dehors des mécanismes connus des biologistes.
      Une raison de plus pour se réveiller et ne pas accepter les modèles matérialistes réducteurs, uniquements pilotés par des considérations économiques : la liberté n’est pas monnayable smiley

      Bonne journée


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 10:53

      La question de la brevetabilité du vivant est un réel problèmes à la fois en termes éthiques et en termes d’accès aux « innovations » des régions du monde les plus défavorisées. La question éthique est de loin la plus complexe et mériterait plus d’un article sur Avox.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 11:23

      Ca n’a rien de complexe.

      Le vivant ce n’est pas de la technologie. Ça n’a pas à être breveté.


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 11:43


      Votre vision binaire des choses me rappelle celle des barbus destructeurs de Bouddhah avec les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. C’est encore une fois plus complexe !

      Je ne suis pas personnellement favorable au brevet sur le vivant de façon général. Donc breveter un gène, une séquence, une plante, un insecte, c’est non. En revanche sur l’utilisation, c’est différent.

      Vous êtes une entreprises de semenciers, une PME par exemple spécialisé sur le maïs, vous décidez de ne pas développer de filière OGM pour différentes raisons toutes plus légitimes les unes que les autres... Il vous faut 10 ans de temps de travail, de R et D, pour produire une lignée de maïs résistante à une maladie « X ». Vous voudriez qu’elle ne soit pas protégée comme obtention variétale ? Du coup, qui se lancera dans ce travail si il ne peut rentrer au moins dans les fonds investis ? Pas la recherche publique dont ce n’est pas la finalité et pas l’agriculteur du coin qui n’en n’a ni les moyens financiers, ni les moyens techniques...

      Avec ce genre de raisonnement, on n’aurait probablement ni aspirine ni doliprane, ni anti-tumoraux efficaces...


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 12:11

      Décidément c’est une obsession chez vous de vous en prendre à la personne des contradicteurs au lieu de trouver des arguments.


      Vous placez des mots sous ma plume que je n’ai pas ecrit, me faites détruire des bouddhas que je n’ai pas détruit, me faites pousser un barbe que je n’ai pas et me preter une religion qui n’est pas la mienne !

      Mais est-ce surprenant de la part de quelqu’un qui pond des articles pour critiquer des etudes scientifiques qu’il n’a pas lu !

      Et qui a le culot de retournant ce manque hénaurme de déontologie contre les gens qui ont publié l’étude en prétendant qu’on l’empeche d’avoir acces à l’info par on ne sait quel machination.

      Si ça sonne, allez ouvrir et soyez gentil avec les messieurs qui vont vous passer une chemise avec de longues manches. Ils veulent votre bien smiley



    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 12:39

      Avec ce genre de raisonnement, on n’aurait probablement ni aspirine ni doliprane, ni anti-tumoraux efficaces...


      D’après le vôtre, l’abbé Mendel a probablement été financé par l’industrie agroalimentaire ?



    • Emmanuel38 20 septembre 2012 15:31
      LES OGM, des poisons ? Questions autour de la nouvelle affaire MONSANTO...N’inverser pas causes et effets, svp

    • Emmanuel38 20 septembre 2012 15:32

      oups....n’inversez pas


    • perlseb 20 septembre 2012 17:46

      Il vous faut 10 ans de temps de travail, de R et D, pour produire une lignée de maïs résistante à une maladie « X ». Vous voudriez qu’elle ne soit pas protégée comme obtention variétale ? Du coup, qui se lancera dans ce travail [...]

      Mais acune entreprise privée ne devrait se lancer dans un tel travail. D’ailleurs, s’il était effectué correctement, ce n’est pas 10 ans qu’il faudrait mais environ 50 ou 100 ans pour mettre au point une nouvelle variété. Pourquoi si longtemps ? Parce que dans une société où l’on ne prend pas les consommateurs pour des cobayes, il faudrait tester les nouveaux produits sur un échantillon représentatif d’humains consentants et rémunérés pour leur prise de risque sur un délai équivalent à une vie : leur état de santé serait bien évidemment suivi avec tout le soin qu’il faudrait. Tous les nouveaux produits destinés à l’alimentation (nouveaux emballages, nouveaux produits chimiques (phytosantaires, colorants, ...)) devraient être soumis à une période de tests aussi longue car la durée de vie d’un humain n’est pas de 3 mois.

      En clair, on ne peut pas appliquer les principes industriels à l’alimentation, et vouloir le faire est un manque de respect profond pour les humains et, non accessoirement, pour les plantes, les animaux et le sol (quant aux menteurs qui parlent de la famine pour justifier les OGM, les semences OGM plus chères ne visent absolument pas les pays en difficulté).

      Bref, les OGM sont dans la droite ligne de l’agriculture intensive : appauvrissement et stérilisation des sols, destruction des insectes pollinisateurs par nourriture déséquilibrée et insecticides, pollution chimique obligatoire pour prévenir les maladies inévitables dans ces champs concentrationnaires, ... Ceux qui regardent la nature comme une usine ne soupçonnent absolument rien de sa complexité et de sa fragilité (co-évolution, auto-régulation, coopération,...).


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:13

      Bah, ils ont construit leur réserve de graines frigorifiée au pôle nord et ils pensent que si ça vire à la cata, ils pourront piocher dedans pour replanter apres d’apocalypse.




    • nicolas_d nicolas_d 20 septembre 2012 20:40

      Une pétition liée aux OGM, à l’industrie agro alimentaire, aux brevets, aux semences en général :

      http://www.avaaz.org/fr/petition/Que_la_justice_revienne_sur_la_decision_pr ise_contre_Kokopelli//?tta

      "Kokopelli est une association qui distribue des semences anciennes et biologiques dans le but de préserver la biodiversité semencière et potagère. Mais du fait de la pression des lobbys, l’Union Européenne interdit la circulation des semences qui ne sont pas enregistrées dans un catalogue officiel.« 

      Le jour où il n’y aura plus de pétrole, d’énergie, plus rien... que se passera-t-il si, en plus, plus rien ne pousse ? Car les semences du »catalogue officiel" sont ou seront bientôt toutes stériles.

      Vous êtes concernés, signez SVP


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 10:56

      Je ne soutiens pas Monsanto et le point d’interrogation n’est pas « de moi ». Il se trouve dans l’article du « nouvel obs » sauf erreur de ma part.

      Essayez de relire ce qui est écrit sans a priori dans l’article et de comprendre que le problème posé va bien au delà de la simple vision blanc ou noir des choses...


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 20 septembre 2012 11:40

      A propos de lobbyiste, vous pourrez certainement compter sur Claude Allègre pour ajouter un point d’exclamation à l’affirmation suivante : « tout ça c’est du faux, les OGM sont bons, mangez-en ! »

      C’est d’ailleurs curieux qu’on ne l’ai pas encore entendu s’exprimer sur le sujet. Il attend certainement que Monsanto lui fournisse ses éléments de langage.

       smiley


  • alinea Alinea 20 septembre 2012 10:42

    Belle neutralité !
    Pour ma part, j’ai cru observer que chaque fois que l’homme met sa patte sur la Nature, il fout la m...
    Aussi je ne compte pas sur lui pour espérer retrouver un ordre naturel.
    Car, au fond, pourquoi « balancer » de l’herbicide dans des céréales si ce n’est par paresse de désherber ? Si ce n’est parce que l’homme ne supporte pas de se soumettre aux lois naturelles alors qu’il se soumet si facilement aux lois humaines ?
    Comme Jean, je ne suis pas scientifique et ce problème est pour moi tout simplement moral et philosophique.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 11:03

      Quelle neutralité ?

      L’intro présente comme un FAIT un gros mensonge : il a été impossible de se procurer dans la revue [Food and Chemical Toxicology ] l’article [de l’équipe du professeur Gilles-Éric Séralini]

      Et ça c’est quoi alors ?

      Une étude sur la culture des petits poids en basse écosse ? smiley


      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512005637


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 11:03

      On ne balance pas de l’herbicide pour se faire plaisir mais effectivement pour désherber. Et on désherbe parce que la concurrence des « adventices » fait perdre du rendement de culture, jusqu’à 50 voire 70% dans les circonstances les pires.
      Dans une situation idéale, il faudrait désherber mécaniquement où à la main, nous sommes d’accord. Ceci n’est pas envisageable dans le cadre de l’agriculture à haut rendement que nous connaissons. Il est pourtant possible, par le jeu de rotations culturales plus complexes que celles qui existent, et moyennant que l’on accepte de perdre en rendement de 10 à 15% (à compenser financièrement pour l’agriculteur) de réduire d’’environ 40% la quantité de désherbant utilisé sur certaines cultures. Pas simple, mais théoriquement faisable.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 11:10

      On ne balance pas de gros pipeaux pour se faire plaisir mais effectivement pour décérébrer. Et on doit décérébrer parce que la concurrence des plantes naturelles fait perdre du bénéfice aux gros pourris de l’industrie agroalimentaire, jusqu’à 50 voire 70% dans les circonstances les pires.
      Dans une situation idéale, il faudrait décérébrer mécaniquement où à la main, nous sommes d’accord. Ceci n’est pas envisageable dans le cadre de l’intoxication à haut rendement que nous connaissons. Il est pourtant possible, par le jeu de rotations culturel plus complexes que celles qui existent, et moyennant que l’on accepte de perdre en rendement de 10 à 15% (à compenser financièrement par le tribuable) de réduire d’environ 40% la quantité d’intox utilisé sur certains médias. Pas simple, mais théoriquement faisable.


    • foufouille foufouille 20 septembre 2012 15:39

      le paillage evites de desherber
      il suffit de couvrir le sol


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 16:52

      Oui mais la paille on peut pas la vendre en fûts...


    • foufouille foufouille 20 septembre 2012 17:13

      paillage est generique
      tu peut utiliser des films plastiques ou encore des ecorces bio qui coutent la peau du cul


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 17:42

      je voulais dire : y’a pas d’profit à faire !


  • zadig 20 septembre 2012 10:45

    Bonjour,

    Cet article est en avant garde de la riposte de Monsato.
    Vous avez reçu votre plat de lentlles  ?

    Salutations


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 11:03

      Commentaire excessif donc non sans importance.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 11:11

      Article excessif donc non sans importance.


    • zadig 20 septembre 2012 11:32

      A Ronny,

      Bien entendu, mon commentaire était une blague.
      Monsanto a les moyens de s’offrir des mercenaires autrement plus consistants.

      Donc pour les délicieuses lentilles (du Puy ! ) c’est foutu

      Salutations


    • sirocco sirocco 20 septembre 2012 17:43

      « Cet article est en avant garde de la riposte de Monsato. »

      La riposte ne s’est pas fait attendre. Au JT de midi aujourd’hui sur France 3, on a déjà eu droit au discours d’un professeur qui conteste la façon dont a été menée l’étude de M. Séralini...

      Cet éminent spécialiste français préfère sans doute les études menées dans les conditions préconisées par Monsanto, à savoir sur un période maximale de 90 jours.

      Et pour cause : ce n’est qu’à partir du 4ème mois que les rats nourris au maïs transgénique commencent à développer des tumeurs ! Au regard de leur courte durée de vie.

      C’est pourquoi on ne voit pas le bétail nourri au maïs OGM développer des tumeurs. Ces bêtes ayant une espérance de vie beaucoup plus longue que les rats, les tumeurs n’apparaîtraient que bien plus tard. Les animaux auront été abattus avant... C’est ce qu’a expliqué M. Séralini.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:15

      C’est pas celui qui nous a expliqué qu’il n’y avait pas de rupture du confinement à Fukushima ni fonte des reacteurs ?


  • Aldous Aldous 20 septembre 2012 10:47

    L’auteur dit : Curieusement, à la date de rédaction de cet article, il a été impossible de se procurer dans la revue en question l’article mentionné, qui n’apparaît ni dans la liste des articles du numéro en cours, ni dans celle des articles acceptés pour publication.

    Encore plus curieux : moi je l’ai trouvé en moins de 5 mn sur le site de Food & Chemichal Toxicology.

    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512004668

    Bonne lecture, donc.

    Au fait, il aurait été judicieux de lire l’étude avant de la critiquer.

    Ca se fait quand on a un peu de déontologie.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 10:55

      Oups, j’ai copié le mauvais lien.

      Voici le bon : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512005637


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 11:10

      Récapitulons.
      Hier vers 09H00, article inaccessible
      Hier vers 10H30, article inaccessible
      Hier vers 12H30, article inacessible
      Hier vers 14H00 rédaction de cet article pour Avox.
      Ce matin, article accessible effectivement
      Ce matin, via un contact chez l’éditeur. L’article a fait l’objet d’une demande exceptionnelle de non diffusion de la part des auteurs avant publication du journal. Pour info, la plupart pour ne pas dire la quasi des articles scientifiques sont disponibles « en ligne » des semaines voire des mois avant publication. Pourquoi celui-ci a t il échappé à cette règle, à la demande des auteurs qui plus est, mystère mais j’ai mon idée la dessus... 

      Quant à lire l’étude avant de la critiquer, vous me direz dans le texte où cette étude fait l’objet d’une critique. J’ai simplement présenté des faits vérifiables par tous au sujet de l’auteur de l’étude, des lignées végétales étudiées et de la mutagenèse. Je me suis donc abstenu de tous commentaires sur la validité des données publiées, n’ayant pas lu la dite étude. Je l’ai en revanche fait ce matin, et je suis au regret de dire qu’elle souffre encore un fois de très nombreux défauts. Si j’ai le temps, j’écrirai quelque chose là dessus ce week end.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 11:13

      Moi je lis :

      Available online 19 September 2012

      C’est des menteurs chez Food & Chemichal Toxicology ?

      Ils font partie du complot anti OGM ?


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 11:34

      L’article a été publié le 19 septembre effectivement mais mis en ligne en fin de journée seulement... Cela correspond au timing que je vous ai donné.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 11:44

      Ce n’est pas ce que vous dites dans votre article.

      Je cite : il a été impossible de se procurer dans la revue en question l’article mentionné

      N’importe qui comprend : La revue a été publiée sans l’article mentionné.

      Maintenant vous reculez et expliquez que ce que vous entendiez c’est que vous n’êtes pas parvenu à vous le procurer en ligne.

      C’est un peu léger pour décrédibiliser le contenu de l’étude comme vous le faites.


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 20 septembre 2012 13:38

      Salut,


      « j’ai mon idée la dessus... »

      Ça c’est la meilleure...

      Absolument convainquant... tant-mieux pour vous... et auriez-vous l’amabilité, cher auteur de nous la préciser, cette idée ? Ou est-on là pour faire galerie, auquel cas merci de nous le dire ?

      En tous cas, la suspicion plane au-dessus de ces articles. Le premier qui n’est pas encore lu au moment du deuxième, si j’ai bien compris, et le deuxième, d’un auteur aux « idées la-dessus » si réservées...

      Bon appétit à tous, en attendant...


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 20 septembre 2012 15:15

      bon... il ne répondra plus, le Ronny, maintenant.... tant-pis.
      C’est con parce que j’avais une autre question : je lis en caractères bien gras « une nouvelle » affaire Seralini ?
      Ah.
      C’est quoi la vieille affaire ? je viens de visiter Wikipédia et y ai effectivement lu qu’il avait poursuivi en diffamation un collègue jaloux. Et gagné, d’ailleurs. Ca serait pas vous ou un de vos proches, par hasard, le condamné ?

      Jeter ainsi le doute sur qqun en évoquant la récidive dès le titre, c’est pas beau, ça, Ronny, on dirait du Sarkozy. Surtout quelqu’un qu’on attaque en procès d’intention et dont on commente un article AVANT DE L’AVOIR LU.
      Du grand, du beau, du propre et courageux Ronny... A propos, c’est quoi votre nom à vous ? Parce que Seralini, il a peut-être tord, peut-être raison, mais on connaît le sien.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:17

      Non il répondra pas : la force de l’intox, c’est qu’elle a les moyens, mais pour ce qui est de l’intelligence...


  • jjwaDal jjwaDal 20 septembre 2012 10:59

    Il est inévitable que l’expérience OGM tôt ou tard se termine très mal, vu son acharnement pathétique à ignorer la réalité notamment concernant son postulat fondateur (un gène code pour une protéine unique, point barre) et les techniques d’implantation du transgène (me rappelle souvent le personnage de Mickey dans « Fantasia »), mais de là à publier sans vérifier ses sources et à publier en réaction sans avoir le plus petit os à nous donner à ronger il y a un pas que perso je ne franchirais pas. Aucune étude sur les OGMs ne peut invalider le principe, puisque chacun est en soi une expérience assez unique ou le hasard a sa place. Tristement invalider le concept même (je parle des OGMs en pleine nature), prendra du temps, bien plus que celui nécessaire pour une étude.

     


  • Voltaire Voltaire 20 septembre 2012 11:08

    L’article du Monde m’ayant aussi interpellé, j’ai cherché l’article original et j’ai pu le trouver sur le site de l’éditeur : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512005637

    Plusieurs choses frappent à la lecture de cette publication :

    - la méthodologie statistique décrite dans les méthodes est extrêmement complexe, mais aucune barre d’erreur ne figure dans les résultats sur la mortalité ou sur le nombre de tumeurs. on ne peut donc pas savoir si les résultats obtenus sont statistiquement significatifs ou pas.

    - la lecture de la figure 1 (mortalité) suggère qu’il n’y a pas de mortalité spontanée plus importante chez les males en fonction du traitetent ; par contre, les cas ayant nécessité une euthanasie en raison de tumeurs multiples ou graves chez les femelles semblent significativement plus important chez les rats traités (soit avec OGM, soit avec roudup).

    - en figure 2 (nombre de tumeurs), il ne semble là aussi ne pas y avoir de différences significative sur le nombre total de tumeurs entre rats traités ou non traités, mas par contre on observe une apparition plus précoce de tumeurs chez les rats traités (OGM et/ou roundup).

    Ce qui est frappant, c’est qu’il ne semble y avoir ni effet dose (que ce soit avec OGM et/ou avec roudup), ni différence significative entre rats ayant absorbés des OGM, du roundup, ou les deux. Ceci est assez difficile à expliquer et jette un petit doute sur les résultats, même si rien ne suggère que les rats contrôles ont été traités différemment des rats traités.

    Au final, il faut aussi noter que l’effet noté est assez réduit (un doublement du nombre ou de la grosseur des tumeurs par rapport aux sujets contrôles est un effet assez faible par rapport à celui constaté avec des produits réellement cancérigènes) et demande donc à être etayé statistiquement. En revanche, ce qui parait plus notable est un effet de précosité de l’apparition de tumeurs (tous les rats développent normalement des tumeurs à un âge avancé), qui demande à être étudié de plus près, et surtout validés sur au moins une autre espèce animale (la réponse des rats aux produits cancérigènes est parfois très différente de celle des primates).

    Le caractère très sensationaliste des articles publiés dans les média à propos de cette publication est certainement déplacé, mais cet article a le mérite d’avoir réalisé une étude de long terme qui ouvre des questions intéressantes. Pour autant, le rat (dont la durée de vie est courte, environ 24 mois) n’est probablement pas un bon modèle pour ce type d’étude chronique longue ; il serait intéressant de la réaliser sur des animaux différents comme le porc afin de mieux différencier la survenue de tumeurs naturelles de celles éventuellement provoquées par le roundup ou les OGM. 


    • alinea Alinea 20 septembre 2012 11:24

      Oui, encore des expérimentations sur les animaux !
      Quand l’homme ne se croira plus tout permis, je vous jure, tout ira beaucoup mieux !


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 11:47

      T’inquiète, celui là ça fait un moment qu’il est expérimenté sur l’homme directement.


    • Voltaire Voltaire 20 septembre 2012 12:46

      J’ai pu lire un certain nombre de réactions scientifiques à cette publication.

      Deux éléménts principaux émergent, comme je l’avait suggéré dans mon commentaire :

      - un problème statistique : le faible nombre de rats, notamment dans le groupe témoin, ne permet pas de conclure de façon fiable à une augmentation statistique du nombre de tumeurs ;

      - l’apparition normale de tumeurs chez cette souche de rat au cours du vieillissement, ce qui rend problématique des études chroniques à long terme en se basant sur ce critère ;

      A cela s’ajoute d’autres problèmes liés à l’alimentation des rats par du maïs, problème connu et qui augmente la fréquence d’erreurs.

      L’absence d’effet dose, à la fois pour le roundup et pour les OGM, suggère à de nombreux scientifiques que l’étude ne permet pas de conclure de façon fiable à un effet cancérigène de ces produits ; en raison de la faible taille de l’échantillon témoin, la possiblité de simple variations naturelles entres groupes ne peut pas être exclue.

      A mon avis, ce sont des critiques valables ; l’article me pose de vrais problèmes au niveau statistique. Néanmoins, l’effet apparent de précocité dans l’aparition de symptomes chez les rats traités mérite d’être examiné de plus près ; j’aurais aimé une analyse statistique sur cet élément particulier.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 13:09

      Le souci, c’est qu’il est difficile de mener ce genre d’enquetes.

      Non seulement les semences de Monsantos sont difficiles à obtenir pour un tel usage mais en plus les fonds pour financer ces études sont introuvables.




    • alinea Alinea 20 septembre 2012 13:34

      Aldous : oui, c’est vrai ! Mais le peuple, c’est peut-être moins que le bétail ! Alors, ça ne me console pas.


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 13:47

      + 1.

      Les calculatrices et les ordinateurs commencent à tourner, les résultats sont en cours de réexamen, ainsi que les protocoles. Il y a des erreurs d’interprétation, des biais expérimentaux et des omissions en nombre dans l’article, ce à quoi je m’attendais plus ou moins et plutôt plus que moins...


    • Alpo47 Alpo47 20 septembre 2012 14:30

      Nous n’avons aucun doute quant au fait que nombreux sont les chercheurs pro-ogm, comme vous, en train de se répandre partout pour discréditer cette étude.

      On sait, on a l’habitude. Ne prenez donc pas le « quidam » pour un imbécile.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:20

      Si si, ils prennent le quidam pour un imbécile.


      faut dire qu’avec la dose massive de conneries qu’on lui injecte dans la tronche avec la TV et la presse aux ordres, il a du mérite, le quidam qui se pose encore des questions !

      En fait ils ne prennent pas le quidam pour un imbécile, mais ils ont tout fait pour qu’il le devienne.

  • Robert GIL ROBERT GIL 20 septembre 2012 11:11

    Monsanto, c’etait le fabricant de l’agent orange avec les degats que l’on sait et qui n’a jamais été jugé, alors pourquoi voulez-vous qu’il soit embeté pour de malhaeureux OGM..........

    http://2ccr.unblog.fr/2012/03/23/lagent-orange-un-crime-impuni/


  • sam turlupine sam turlupine 20 septembre 2012 11:43

    http://naturalnews.com/037249_GMO_study_cancer_tumors_organ_damage.html

    avec de belles photos des rats concernés par l’expérience.
    Tous à vos assiettes.


  • picpic 20 septembre 2012 11:51

    Que monsanto nous explique par a+b, comment rendre stérile chaque semence permet de lutter contre la faim dans le monde plutôt qu’exactement le contraire ?

    Juste ça !


    • sirocco sirocco 20 septembre 2012 17:28

      Votre remarque est tout à fait pertinente.

      Les batailles menées actuellement par Monsanto sous couvert de lutter ici contre tel insecte ravageur, là pour permettre l’utilisation de tel désherbant (fabriqué évidemment par la multinationale), ou là pour augmenter la productivité en fonction du sol ou du climat, ne sont que des leurres destinés à faire accepter par un maximum d’agriculteurs partout dans le monde ses semences OGM.

      Le véritable but de Monsanto (et de deux ou trois autres firmes dans le monde qu’il pourra absorber ultérieurement) est, à terme, de CONTAMINER l’ensemble de l’agriculture mondiale. Car ses semences, comme vous l’avez rappelé, sont STERILES. Ce qui veut dire que chaque année il faut - il faudra - s’adresser à Monsanto pour pouvoir réensemencer.

      Monsanto, même s’il s’en défend, rêve ainsi de devenir le maître de l’agriculture et donc de l’alimentation mondiale. Il pourra ainsi décider à quel pays et sous quelles conditions il acceptera de vendre ses semences, lorsque tous les champs de blé, de maïs, de riz, de soja, de pommes de terre... seront devenus OGM et stériles...


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:23

      Un gouvernement sensé et soucieux du bien commun devrait légiférer pour interdire la vente de semences donnant des pousses stériles.


      Il y a tromperie sur la marchandise : une plante n’est pas naturellement stérile.

      Mais là encore les députés et les journaux sont démissionnaires.

      Honte à eux !

    • sirocco sirocco 20 septembre 2012 20:16

      Ils sont démissionnaires... ou achetés pour se taire...


  • zototo 20 septembre 2012 12:35

    Article qui me donne envie de vomir. L’auteur qui fait style de ne pas avoir de position transpire le pro OGM à plein nez...

    Les OGM sont à bannir pour une raison simple : ce sont les fruits de modification génétique faites alors que les scientifique sont clairement à coté de la plaque dans se domaine... comme les crétins finis qui vous disent fièrement que 95 ou 99% de l’adn ne sert à rien...


    • zototo 20 septembre 2012 12:38

      Vous remarquerez le grand classique du genre utilisé par l’auteur qui d’un seul coup se pose plein de question sur l’auteur et les conditions de l’étude...
      Prenez ce même auteur sur une étude vous disant que les OGM sauvent les bébé phoques, il ne se posera plus la moindre question...


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 13:53

      Je ne connais pas beaucoup de personnes dans mon entourage qui diraient que 95% de l’ADN ne sert à rien. En revanche, je connais beaucoup de gens qui diront que l’on en connait pas la fonction de 60 à 80% parfois de l’ADN de certaines cellules...

      Je ne suis pas pro-OGM, ni anti d’ailleurs, mais je m’interroge sur l’environnement de la publication et tente d’expliquer que cela fait plus de 40 années que nous avalons ou buvons tous les jours des OGM ou des produits dérivés, que cela vous plaise ou non (doù l’impossibilité d’être anti !). La question est donc un poil plus compliqué que la vision très manichéenne de certains ici qui refusent de voir la réalité en face. Le fait de se mettre la tête dans le sable n’ jamais permis de mieux appréhender des questions complexes...


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 13:57

      Vous constaterez que j’écrivais que le biais lié à cette étude en raison des convictions de l’auteur, et de son appartenance au CRI-GEN, chose qu’il s’est d’ailleurs bien garder de signaler comme potentiel conflit d’intérêt dans la section de l’article réservée à cet effet, fait que je suis aussi suspicieux que devant une publication de Monsanto ou Syngenta qui me dirait qu’il n’y a aucune effet lié à tel ou tel OGM. Evidemment vous n’avez probablement pas lu cette phrase. Tête dans le sable je disais....


    • sam turlupine sam turlupine 20 septembre 2012 16:35

      Tiens !
      Le lobbyiste pro-Monsanto a fait supprimer mon post.
      Rien d’étonnant ; Monsanto pratique cette censure depuis des années, sur tous les articles mettant en cause leur nocivité sur TOUS les plans ; santé, production, stérilisation des plantes pour avoir à en racheter, etc...

      Je ne saurais trop conseiller à tous ceux qui se posent des questions, la vision du « Monde selon Monsanto » pour un état précis des lieux.

      Round-up, OGM : Monsanto est un fabricant de mort, et cela est largement prouvé.

      Alors, venir jouer les sodomisateurs de diptères sur cette étude, c’est le signe clair d’un lobbyisme qui n’ose pas dire son nom.

      Et il n’y a, là-dedans aucune injure ni infraction à la charte ; je défie de le faire supprimer.


    • ottomatic 20 septembre 2012 17:37

      « que cela fait plus de 40 années que nous avalons ou buvons tous les jours des OGM »


      Décidément, pour un scientifique vous m’avez l’air bien imprécis...
      Ne mélangez pas OGM et sélection génétique, ce n’est pas du tout la même chose...
      Oui, il y a des OGM utilisés depuis longtemps comme des bactéries modifiées pour produire certaine substance... mais seulement en laboratoire ou en industrie...
      Les mais de monsanto posent un gros problème : les molécules insecticides pompé sur de la génétique de bactérie ou autre ne sont pas les mêmes que celles produites par la bactérie d’origine... genre de chose que personne n’accepterait des OGM utilisés en labo ou en industrie...

    • sirocco sirocco 20 septembre 2012 17:55

      « cela fait plus de 40 années que nous avalons ou buvons tous les jours des OGM ou des produits dérivés »

      Qui vous dit que certaines maladies que des gens développent aujourd’hui n’ont absolument rien à voir avec la consommation répétée - même sous forme de produits dérivés - d’aliments génétiquement modifiés ? Vous n’en savez rien, moi non plus.


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 18:01

      Cela fait effectivement 40 ans que nous avalons des OGM par le biais de notre nourriture. La plupart des espèces cultivées résultent de sélection basée sur la mutagenèse, qui génère des espèces OGM. Ce n’est pas moi qui dit que ces variétés sont OGM d’ailleurs, mais la commission européenne dans sa définition de ce que sont les OGM. Ce sont également les anti-OGM qui le disent, lors des campagnes d’arrachage de variétés issues de mutagenèse ! Tous les « muesli », la bière le wisky, le riz, le blé en grande partie, etc., presque toutes les espèces sauf peut être certains espèces fruitières sont issues de techniques de sélection générant des OGM. Encore une fois que cela vous plaise ou non... Le problème est qu’en disant cela on prend les anti-OGM fanatiques à leur propre jeu, et c’est ce qui rend ce type de commentaire insupportable auprès de cette frange de la population.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:29

      Putain déjà 40 ans !


      En plus vous etes nul en calcul !

      Alors, que dit Wikipedia ?

      Inexistantes en 1993, les surfaces cultivées OGM (soja, maïs, coton, etc.) sont en forte expansion et avoisinaient en 2009 les 134 millions d’hectares10, soit plus de 9 % du milliard et demi d’hectares de terres cultivées10.


      1993 + 40 = 2033

      C’est fou comme le temps passe vite (surtout quand on lit de telles absurdités) !



    • sam turlupine sam turlupine 20 septembre 2012 19:35

      Cela fait effectivement 40 ans que nous avalons des OGM par le biais de notre nourriture. La plupart des espèces cultivées résultent de sélection basée sur la mutagenèse, qui génère des espèces OGM.

      Amalgame qui est une grosse arnaque.

      La mutagenèse NATURELLE ne produit pas, comme celle fabriquée dans les labos de Monsanto et consorts d’espèces STÉRILES ; c’est à dire qui ne produisent pas de graines, et qu’on est donc obligé de racheter chaque année, ce qui a (entre autres) provoqué la faillite de dizaines de milliers d’agriculteurs (notamment en Inde, où une foultitude se sont suicidés).

      Par ailleurs, la mutagenèse naturelle ne produit pas de gène PESTICIDE, comme ceux implantés par Monsanto et autres dans les OGM fabriqués.

      Grosse, très grosse différence, n’est-il pas ?

       smiley

      Faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons...


    • foufouille foufouille 20 septembre 2012 20:24

      "La mutagenèse NATURELLE ne produit pas, comme celle fabriquée dans les labos de Monsanto et consorts d’espèces STÉRILES ;"

      si mais sans pesticides ou autre gene delirant


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 23:12

      Et oui, que cela plaise ou non cela fait plus de 40 ans que des lignées végétales issues de mutagenèse non pas naturelle (on ne parle pas dans ce cas de mutagenèse mais de mutations spontanées) mais de mutagenèse chimique ou induite par des rayons gamma existent. Dure réalité .. Et elle permettent aussi d’obtenir des plants tolérantes aux herbicides. Les lignées d’orge dont je parle ont été obtenues par irradiation, de même que le blé... C’est le moment d’aller vous resservir un petit verre de bière ogm !


  • LE CHAT LE CHAT 20 septembre 2012 12:55

    Tout ce qui vient de Monsanto est suspect , ils empoisonneraient la planète pour quelques milliards de plus .............


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 17:45

      pourquoi le conditionnel ?


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 13:59

      On va déjà commencer à examiner l’article et les donnés qu’il contient... Cela part pas trop bien pour l’étude en question à vrai dire. Mais sur le fond vous avez raison, la validation expérimentale doit être faite si les résultats présentés sont solides.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 15:16

      Qui ça « on » ?


    • ottomatic 20 septembre 2012 17:44

      C’est bien marrant, l’étude montre le danger des OGM et ça y est, tout le monde cherche déjà la petite bête...

      Par contre, rien sur les protocoles plus que douteux mis en oeuvre pour les études sur certain médicament...
      A titre d’exemple, la grande majorité des études sur le cancer et les médications liés ont été invalidé par une grande université américaine pour cause d’impossibilité de reproduire les résultats. Pourtant, les médicament en question continu de creuser le trou de la sécu, de faire des morts... et les médecins sont toujours formé sur la base de ces études bidonnés par l’industrie phamaceutique...

    • sirocco sirocco 20 septembre 2012 18:01

      « Une expérience est réputée fiable lorsque celle ci respecte un protocole précis... »

      Le protocole préconisé par Monsanto pour ce genre d’étude est limité à 90 jours !

      Et les rats nourris au maïs OGM commencent à développer des tumeurs à partir de 4 mois ! 

      Ce sont des petits malins, chez Monsanto !


    • Emmanuel38 20 septembre 2012 18:33


      Répondez, Ronny ! Qui est « on » ?


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 23:17

      On c’est l’ensemble des scientifiques non financés par Monsanto, Syngenta ou Du pont, et non soutenu par le CRII-GEN ou greenpeace et qui essayent tant bien que mal d’évaluer les risques liés aux OGM, quand leurs expérimentations ne sont pas fauchées. Ceux ci sont rétribués sur fonds publics, et la plupart d’entre eux n’ont pas d’avis tranchés sur la question. En revanche ils essayent de savoir, plutôt que d’affirmer une croyance de façon péremptoire comme de nombreux intervenants sur ce fil...


    • Aldous Aldous 21 septembre 2012 07:42

      Vous ne faites manifestement pas parti de ceux qui n’ont pas d’avis tranché comme vous dites :


      Vous avez commencé par démolir cette étude avant meme de la lire.

      On se passera donc de votre avis qui n’est manifestement pas neutre.

  • Alpo47 Alpo47 20 septembre 2012 14:22

    L’Empire contre attaque ...

    Une étude met en cause toute sa stratégie pour breveter le vivant et avoir le monopole des semences, alors l’empire délègue un certain nombre de ses affidés pour semer le doute et dénaturer le contenu de l’étude. On a déjà vu ça avec les cigarettiers qui ont tenu 25 ans en niant la dangerosité de la cigarette.
    Et lorsque l’on manque de solides arguments, on dénigre directement l’auteur.
    A t-il bien payé ses PV ? Divorcé ? Une casserole aux basques ? ...oui ? ... ses arguments ne valent rien.

    Ainsi vont tous les lobbys, dont la seule motivation est le profit et la force, la cupidité.


  • mortelune mortelune 20 septembre 2012 14:37

    Les gens font des confusions pas possibles sur les ogm.

    - Je rappelle que la modification génétique d’une plante est moins péjorative que les pesticides et autres herbicides que vous mangez à hautes doses dans vos « 5 fruits et légumes par jour ». On montre du doigt les ogm en oubliant tout le reste et c’est bien dommage. 
    - Je rappelle que Mosanto a obtenu la possibilité de posséder des brevets et ça c’est véritablement une honte. 
    Donc que l’on acharne sur les OGM ne doit pas faire oublier les produits chimiques qui sont dans nos assiettes. Cet acharnement ne doit pas faire oublier non plus que des gens ont permis à une entreprise , déjà richissime, de décider à la place des agriculteurs et de les raquetter. 
    Personnellement je préfère manger un maïs génétiquement modifié qui pousse en mode ’bio’ qu’un maïs ’non modifié’ qui pousse sur une terre saturée en engrais et herbicides et dont les feuilles sont couvertes de pesticides. 
    Evidemment dans l’absolu je préfèrerai un maïs véritablement ’bio’.

  • foufouille foufouille 20 septembre 2012 15:43

    meme sans brevet, les eleveurs de poussins arrivent toujours a en vendre
    et sans ogm


  • bacchus bacchus 20 septembre 2012 16:02

    C’est fou comme avec des choses aussi importante que la nourriture, le doute n’empêche pas la culture voir la mise en vente ( un peu comme avec les ondes des portables )

    Mais c’est vrai que monsanto n’a pas la patience de faire de test à long terme, autant tuer de gens, ils n’auront aucun scrupule à payer leurs erreurs à coup de $, c’est tout à fait possible avec eux et ils l’ont déja prouvé dans le passé.

    Ou alors menacer un futur président pour accéléré le processus :
    Monsanto menace bush pere futur président


  • Traroth Traroth 20 septembre 2012 16:30

    " Peut-être s’agit-il là d’un point la technique, qui fait cependant qu’il est vain de tenter de s’appuyer sur une base solide pour évaluer l’étude concernée«  : nullement. Ca veut simplement dire que vous avez été trop hâtif dans la rédaction de votre article, voila tout. Vérification faite, je trouve l’article en question sans le moindre problème sur le site : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512005637


     »Cette publicité est d’ailleurs concomitante avec la parution d’un livre rédigé par Gilles-Éric Séralini, et intitulés « Tous cobayes ! » (édition Flammarion, a paraitre fin septembre). Etrange coïncidence, en tous cas…«  : Vous voyez des mystères là où il n’y en a pas. Personne n’a jamais dit qu’il s’agissait d’une coïncidence. Séralini a sorti son livre au moment où son étude a été publiée, and so what ?

     »Cet élément de contexte posé fait que les résultats de l’étude pâtissent immédiatement d’une suspicion de biais«  : Quelle gracieuse manière de traiter Séralini de menteur SANS MÊME EXAMINER SES TRAVAUX. Comme il est contre les OGM, on va PARTIR DU PRINCIPE que c’est un menteur, jusqu’à preuve du contraire. Vous avez les mêmes à priori concernant TOUTES LES AUTRES ETUDES, financées par Monsanto ou Dow Agrosciences, j’imagine !

     »Il faut ajouter à cela, au passif de G-E Séralini, que plusieurs de ses travaux ont été invalidés ou tout au moins fortement critiqués par la communauté scientifique, en dépit de leurs publications dans des revues scientifiques à comité de lecture«  : Vous pouvez préciser, là ? Je vous attends au tournant...

     »une conclusion majeure sur laquelle s’accorde l’ensemble des équipes ayant travaillé sur les risques associés aux variétés OGM, et ce depuis 20 ans partout dans le monde, est qu’un OGM donné diffère d’un autre OGM«  : Ah bon ? Pourtant, l’idée que les médias reprenaient à longueur de temps et qui est battue en brèche par cette étude, c’est que les »les OGM sont inoffensifs« . Vous avez déjà entendu une autre version, vous ? J’aimerais vraiment savoir où ! Donc, à l’inverse de ce que vous dites, la version officielle, c’est bien que TOUS LES OGM présentaient le même niveau de risque : AUCUN. Donc, quand vous reconnaissez que c’est faux, on a envie de vous dire : CQFD.

     »On voit donc bien que le dossier des OGM végétaux est bien plus complexe que ne le laissent supposer à première vue les affirmations péremptoires de tel ou tel lobby pro ou anti-OGM«  : La »complexité", l’ultima ratio quand le public commence à comprendre la vérité. Traduction : ne cherchez pas à comprendre, c’est trop compliqué pour vous. Chacun appréciera...


  • joletaxi 20 septembre 2012 16:52

    curieux comme sur des sujets qui devraient d’abord être l’objet de controverses scientifiques, ceux-ci prennent en otage l’opinion publique,en jouant de la sensibilité et de la peur.
    cela est vrai sur le réchauffement climatique, les shalegaz,les vaccins ,les ondes GSM, etc.

    Or, il y a un fait qui est indéniable, c’est que des OGM, directement ou indirectement ,des millions de gens en ont bouffé ou en bouffent, et je n’ai pas connaissance de « drames » sanitaires.
    cela est vrai aussi pour les shalegaz, car depuis que cette technique est employée, dans les années 50, plus de 1 million de puits ont été creusés.Si les effets néfastes étaient aussi évidents qu’une certaine mouvance tente de le faire croire, j’ai vaguement l’impression que cela se saurait non ?
    De même le RCA, et son cortège de malheurs, dont laq montée des eaux.Que je sache, la petite plage où je jouait enfant, et où avait joué mon père(ce qu’il m’en a dit) est toujours à la même place.
    Bref, notre société a une curieuse tendance à écouter les prophètes millénaristes du malheur,alors que jamais dans notre histoire nous n’avons été aussi en sécurité et avons eu une telle aisance.
    voici ce qu’en pense l’AFIS( oups des bouffons)

    Association Française pour l’Information Scientifique – AFIS
    14, rue de l’École Polytechnique
    75005 PARIS
    http://www.pseudo-sciences.org
    Contact : [email protected]
    Paris, le 20 septembre 2012
    OGM : la science prétexte à show politico-médiatique
    La publication ce mercredi 19 septembre d’un article de Gilles-Eric Seralini et collègues dans
    la revue Food and Chemical Toxicology s’est faite dans des conditions étonnantes. Avant
    même la publication officielle, prévue à 15h, le Nouvel observateur titre de manière
    fracassante : « EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! ». La planète média s’emballe,
    avec des titres tous plus spectaculaires les uns que les autres. Dans le même temps, des
    journaux comme Le Monde et Le Figaro déclarent ne pas avoir pu accéder au contenu de
    l’étude pour la soumettre à des avis de scientifiques1, au nom d’une clause de confidentialité
    (ce qui explique le terme « exclusif » du Nouvel observateur).
    Bref, tout a été fait pour que cette publication soit d’abord un objet d’emballement
    médiatique, avant d’être publiée et disponibles pour la discussion scientifique.
    Et dans ce brouhaha, cet affolement organisé qui voit fleurir communiqués, prises de
    position, injonctions diverses pour « éviter un nouveau scandale sanitaire », il sera très
    difficile de revenir à ce qui est réellement écrit et sur sa validité scientifique. L’emballement
    médiatique, la peur, les décisions dans l’urgence risquent de l’emporter, sans même que les
    expérimentations et leurs résultats aient pu être analysés et vérifiés.
    Rappelons donc, dans ce déchaînement passionnel qui débute, que
    . En science, un seul article, quel qu’il soit et quel qu’en soit son auteur, ne fait pas la
    vérité. La science, c’est la reproductibilité des expériences. Il y de nombreux exemples
    de textes publiés, parfois dans des revues prestigieuses et médiatisés avec fracas, et
    qui n’ont pas résisté à l’examen. Citons par exemple l’affaire de la « mémoire de
    l’eau » du Professeur Benveniste, avec un article dans Nature, ou encore celle du Pr.
    Wakefield sur un lien allégué entre vaccin ROR et l’autisme… Le texte sera ensuite
    retiré, pour fraude, mais aura défrayé la chronique, et surtout conduit à des décisions
    désastreuses sur le plan sanitaire.
    . Un article qui publie sur un sujet complètement nouveau, jamais étudié avant, suscite
    un intérêt légitime, et appelle de façon évidente à une reproduction des expériences.
    C’était le cas de la mémoire de l’eau pour laquelle les tentatives de reproduction ont
    échoué.
    1
    « 
    Cependant et de manière inhabituelle, Le Monde n’a pu prendre connaissance de l’étude sous
    embargo qu’après la signature d’un accord de confidentialité expirant mercredi 19 septembre dans
    l’après-midi. Le Monde n’a donc pas pu soumettre pour avis à d’autres scientifiques l’étude de M.
    Séralini. Demander leur opinion à des spécialistes est généralement l’usage, notamment lorsque les
    conclusions d’une étude vont à rebours des travaux précédemment publiés sur le sujet » (Le Monde).
    . Un article qui affirme le contraire de ce que des dizaines de papiers ont dit par le
    passé, mérite examen précis, mais également prudence. Les affirmations relayées par
    le Nouvel Observateur font partie de cette catégorie.
    Ce qui devrait être logiquement entrepris, c’est un examen précis du texte, une reproduction
    des expériences. C’est ce que les agences sanitaires ont annoncé vouloir faire.
    Malheureusement, le temps de la science et celui du combat politique et médiatique ne sont
    pas les mêmes.
    Les initiateurs de ce qui ressemble à une opération de communication savamment orchestrée
    ont obtenu ce qu’ils souhaitaient. La suite est annoncée : un film, « Tous cobayes », qui rend
    compte de cette expérience, ainsi qu’un livre chez Flammarion. Les auteurs, militants
    engagés dans la lutte contre les OGM, semblent privilégier un plan de communication
    médiatique au détriment du fond scientifique.
    Supposons que le texte se révèle erroné, les expériences biaisées, ce qui ne serait pas la
    première fois en la matière, les conclusions tirées par le Nouvel observateur fausses… les
    mises au point qui demandent du temps pour être établies seront inaudibles. « Pour
    annoncer qu’une fillette lit sans le secours des yeux, les journaux mettent de gros titres ;
    c’est beaucoup plus discrètement que, plus tard, ils feront savoir que l’expérience était
    faussée » Jean Rostand (Inquiétudes d’un biologiste, Stock 1967, p. 70

    perso, ce qui a fait retentir le BSD(bulshitdetector) ,c’est que comme par hasard, il s’agit de Monsanto.
    Autre aspect cette fois très douteux, l’association de la pubilité faite autour de cette affaire, du livre, du film, et le « crime contre l’humanité » du largage des bombes atomiques sur le Japon.
    Rien que cela discrédite déjà complètement les auteurs.


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:03

      ben non joe, pas de conséquences sanitaires,c’est comme pour les radiations, les gens, se font des idées.


      Par contre les gamins qui ont de plus en plus de cancers, c’est surement psychologique.

    • joletaxi 20 septembre 2012 19:24

      ben oui, on a de plus en plus de cancers et on vit de plus en plus vieux,allez comprendre ?

      vous avez une étude digne de ce nom qui attribue l’augmentation des cancers à autre chose que le vieillissement de la population ?

      je sais c’est très ennuyeux,vivement que l’on retrouve une moyenne de longévité de 40 ou 50 ans comme il n’y a pas si longtemps où on n’était pas soumis à toutes ces saloperies concoctées par l’empire, étant entendu que le seul but de toutes les sociétés, de tous les financiers est de nous détruire(pas très malin au passage de bousiller sa clientèle, mais on n’est pas à une contradiction près)


    • Aldous Aldous 20 septembre 2012 19:34

      ha ben non, voyez vous, la tendence est à la baisse dans de nombreux pays.


      Et en général la multiplication des cancers chez les jeunes et les enfants, c’est pas signe de longévité.

    • joletaxi 20 septembre 2012 21:30

      ben voyons, vous prenez vos désirs, d’ailleurs plutôt exactement dans la ligne de ce que je décris, pour des réalités.

      L’espérance de vie continue à croitre(est-ce vraiment un bien, c’est un autre débat ?)
      Mais rien ne vous empêche de retourner vivre dans des pays de pénurie qui ont la chance de bénéficier de la bienveillance de mère nature.


    • foufouille foufouille 20 septembre 2012 21:44

      l’esperance de vie est basee sur des gens nes il y a 80a
      y avait pas d’OGM


    • perlseb 20 septembre 2012 22:54

      l’esperance de vie est basee sur des gens nes il y a 80a

      Merci, c’est fondamental. Quand ça va être l’hécatombe (ça baisse déjà aux USA, le modèle libéral à suivre), ceux qui veulent nous imposer leur « progrès » pour le profit à court terme ne pourront plus être jugés : ils seront trop vieux (voir l’exemple de l’amiante). C’est l’éternel problème : profit (court terme) contre existence humaine (long terme). Et il n’y a aucun lobby qui défend l’existence humaine.


  • PerVerseau 20 septembre 2012 17:07

    Nous savons tous que nous pouvons faire pleinement confiance à MONSANTO ! Alors n’ayez de craintes chèr(e)s lecteurs et continuez de bouffer de la daube chimico-organico-modifié pour ma part, mes quelques connaissances en biologie végétale (et un peut mon microscope) m’incite à continuer à manger 100% naturel les bons petits légumes de mon ami KOKOPELLI !

    Conseil : pour ceux qui n’ont pas de jardin, regardez bien autour de votre lieu de vie, une friche, une voie verte, un petit carré de verdure peut facilement être transformer en jardin, demandez cela ne coute rien, les bacs et massifs peuvent également faire l’affaire, faites pousser de l’authentique et il est fort à parier que vous ne polémiquerez plus jamais sur ce sujet. 


    • velosolex velosolex 20 septembre 2012 18:35

      Il semble que l’augmentation aberrante du taux de cancers et des pathologies neurologiques graves, dégénératives de toutes sortes, semble le cadet des soucis de quelques réacteurs.

      Qu’ils ne viennent pas pleurer quand ils seront affectés, ou un de leur proche.

      Les autres ont le courage de se poser les questions de l’origine.
      Les gros malins, je parle des industriels, et des groupes agroalimentaires, jouent gaillardement depuis des lustres sur la fibre « pas de preuves, allez vous faire foutre ! »

      Alors,quand une étude prouve manifestement le lien, comment continuer à se cacher la face, à moins d’être peut être un cadre d’une de ces entreprises.
      Mais alors, comment faire pour embrasser son enfant le soir ?


  • chmoll chmoll 20 septembre 2012 17:33

    y a plusieurs crétins à cols blancs et aussi des (parait-il) journalistes
    qui pose la question , faut-il s’en inquiéter ?

    mé pas du tout ,on est tous content d’avoir un cancer

    bande de cons !!


  • moorea34 20 septembre 2012 17:35

    Il est certain que dans l’article, la ligne 

    The authors declare that there are no conflicts of interest.

    a beaucoup rire ! lorsqu’on voit que Seralini a revendu l’exclusivité au Nouvel Obs (black out sur tous les autres médias) et que tout ça sort la veille de la publication de son livre et de son documentaire.... Quelle coïncidence !! Sans oublier qu’il fait par ailleurs de la pub pour ses pilules détoxifiantes « magiques » vendues par Sevene Pharma...

    Et le gars veut faire des leçons sur les conflits d’intérêt.  smiley smiley

     

    Sur le fond, ça semble tout aussi mauvais, avec des présentations de statistiques qui paraissent sorties des années 30 et avec des méthodes (plus grave) obsolètes dans le domaine...

    http://www.sciencemediacentre.org/pages/press_releases/12-09-19_gm_maize_rats_tumours.htm

     

     

     


  • velosolex velosolex 20 septembre 2012 18:28

    Article assez lamentable, servant les sophismes habituels, à propos de ceux qui osent attaquer « la modernité ».
    Son seul mérite est de montrer le taux de réaction, semble t’il inverse à l’effet recherché.
    La tentative de manipulation ne semble pas abuser grand monde.

    Bien plus que les gros titres réservées à ces éternelles caricatures de Mahomet, qui deviennent une caricature d’information, la mise en évidence des aberrations liées aux OGM est un événement considérable

    Cela risque enfin d’être un tournant important dans la bataille face aux bulldozers des multinationales, voulant breveter la vie, et se moquant comme de leur premières chenilles des conséquences sur l’avenir de la planète, de ses habitants, et du vivant en général.


  • Denzo75018 20 septembre 2012 18:52

    Des lobbystes pro-Extrême Gauche !

    Vendus ////


  • Alpo47 Alpo47 20 septembre 2012 20:15

    Cet auteur est surtout un bon exemple de quelqu’un qui avance « masqué » sur le web, se prétendant écologiste, défenseur de l’agriculture durable ... etc... pour publier des textes, ici pro-OGM, autrement dit le contraire de son « pedigree ».
    Bien évidemment les entreprises travaillent leur image et utilisent des personnes salariés ou dépendantes d’elles pour faire passer leur message. Rien de nouveau, juste une autre forme de lobbying.
    Oh, si juste un détail, cet auteur va devoir changer sa présentation ...ou son pseudo.


  • jjwaDal jjwaDal 20 septembre 2012 21:05

    Je viens de relire l’article que j’avais commis sur les ogms. On gagne beaucoup à se répéter (n’est-ce pas joe ?) mais si la population mondiale avait commencé à fumer du tabac en 1993 on commencerait à peine à voir émerger les premiers cancers. La différence est que les fumeurs se distinguent des non-fumeurs et que le lien de cause à effet (fumée de cigarette/cancer du poumon) est simple à faire.
    Nonobstant cet énorme avantage personne ne pourrait prouver que le tabac donne le cancer chez le fumeur avec ce recul.
      Or pour les ogms identifier les consommateurs, ce qu’ils mangent et ont mangé, les doses ingérées est tout simplement impossible. Pire les ogms ont une espérance de vie tellement faibles (on passe vite à autre chose) que les effets ont toutes les chances d’apparaitre quand l’ogm en cause n’existera plus en production. Un crime parfait ou la collusion entre des intérêts financiers puissants et le pouvoir politique a balayé les réserves scientifiques d’un revers de main et où les études épidémiologiques de longue haleine ont depuis le départ été considérées comme une perte de temps (d’argent surtout).
      Je doute un peu que sur ce temps court M Seralini ait pu faire sortir un signal du bruit et l’avenir nous le dira. Mais même s’il s’est trop avancé ce sont les promoteurs des ogms en plein champ qui ont perdu la raison et jouent avec notre santé, pas lui.


  • Pyrathome Pyrathome 20 septembre 2012 22:13

    Un collabo scientiste ??
    Tes OGM, tu sais où tu peux te les mettre ?....


  • moorea34 20 septembre 2012 22:20

    Attention avisse à la population....

    Contrairement à ce qui est annoncé par Seralini et ses disciples, il est prouvé au travers des ses propres résultats, que les rats qui vivent le plus vieux sont ceux qui ont ingéré le plus d’OGM et de Roundup !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Si si, c’est clairement visible sur ses propres courbes smiley

    Malheureusement pour nos épouses, la tendance s’inverse chez les femelles....

    En tout cas, pour nous, les hommes... tournée générale de roundup et d’OGM !!! Et à qui mieux mieux !!

     

    Là les courbes : www.bastison.net/Seralini.bmp

    (en gras les plus fortes doses d’OGM et de Roundup, en pointillés les malchanceux qui n’ont pas eu leur dose de Roundup ou OGM)


    • Ronny Ronny 20 septembre 2012 23:26

      Ce n’est pas le seul paradoxe. Les courbes présentées indiquent que des rats mâles nourris avec de fortes doses d’OGM vivent au moins aussi longtemps voire plus que des rats nourris avec de faible doses voire sans OGM. Par ailleurs, l’échantillon est statistiquement non exploitable, et dernière grosse ficelle que je viens de découvrir, il n’a pas employé les lignées de rats utilisés en écotox, mais des rats sélectionnés pour faire faire des tumeurs de masse importante, à haute fréquence, en cas d’alimentation riche, ce qui est le cas de l’article !!! Et la conclusion de l’article est : les OGM des poisons ?

      En fait, nous sommes en présence d’un incroyable coup médiatique. Les donnés scientifiques, y compris celle publiées par l’auteur ne sont pas en accord avec ses propres conclusions !!! Mais il s’est bien gardé de laisser passer la publication en « on line » avant de réserver au nouvel obs quelques soit disant scoops, mêmes si ceux ci ne sont pas étayés par ses propres données !!!!! Qu’importe, le coup médiatique est partie, la machine s’est emballé, on ne parle que de Seralini et de ses soit disant résultats. Il va pouvoir vendre son bouquin sans problème.

      C’est un cas d’instrumentalisation de la science pratiquement sans précédent !


    • moorea34 20 septembre 2012 23:35

      Bien d’accord....

      D’ailleurs, que les résultats soient confirmés ou pas (du tout), que restera-t-il ?

      Les OGM caca et pi c’est tout.

      Pauvre France... pays des Lumières où beaucoup n’ont pas encore trouvé l’interrupteur  smiley


    • Pyrathome Pyrathome 21 septembre 2012 11:42

      pays des Lumières où beaucoup n’ont pas encore trouvé l’interrupteur

      Tu ne l’as visiblement pas encore trouvé toit non-plus....sauf l’interrupteur du collaborationnisme


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