samedi 30 juillet 2016 - par Philippe VERGNES

Méditerranée (Mare nostrum) : une mer assassinée – Réchauffement climatique, pollution, surpêche

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Qui se soucie encore de l’avenir de la Méditerranée, de son climat et de sa biodiversité ?

Les 18 et 19 juillet 2016 avait lieu à Tanger la MEDCOP22, malgré l’importance de ce sujet pour l’avenir de tous les Méditerranéens (lire infra) et le séminaire « Climat, biodiversité, croissance bleue : quelles solutions pour la Méditerranée ? » organisé par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer le 27 juin dernier, aucun média méridional ne s’est fait, en France, le relais de cette information. À décharge, les terribles tragédies qui en peu de temps ont touché la France entière, et plus particulièrement le Sud, « notre » Sud de France. Cependant, il est vrai aussi que pour les médias, mieux vaut surfer sur la vague des émotions et de l’indignation que de jouer le rôle, tant méprisé, de lanceur d’alerte. C’est une question… de rendement. Or, dans notre société actuelle, le profit est aussi une question de survie qui est venue peu à peu suppléer nos idéaux humanistes qui faisaient la réputation de la France dans le monde entier. Nous aurions bien besoin, à l’heure actuelle, de mener une véritable réflexion de fond, à l’échelle individuelle, locale et nationale, sur ce qui constitue le socle de nos valeurs communes héritées du Siècle des Lumières et de la Révolution française.

Pour parvenir à cela, nous devrons dépasser les clivages actuels et vaincre notre principal obstacle : le déni… « L’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, mais le déni entretenu par certaines croyances qui vont s’imposer à nous comme des certitudes. » (Jacques Salomé, 2012, La vie à chaque instant).

Vaincre ce déni est une nécessité pour dépasser les clivages dans lesquels nous enferment les tristes évènements qui viennent de toucher notre pays. Il en est de même sur tous les sujets de crise actuels. Au final, cela fait beaucoup de problèmes à résoudre d’un coup. Y parviendrons-nous ?

La question se pose d’autant plus que le cadet de nos soucis, comme en atteste le traitement de l’information par nos médias, à savoir la protection de l’environnement, risque très vite de devenir le plus important de nos problèmes.

Tentons d’analyser pourquoi !

Introduction :

Les premières traces de vie sur terre sont apparues dans les océans sous forme de bactéries il y a de cela 3,5 milliards d’années. Connu sous le nom d’algue bleue – d’où la couleur si caractéristique de notre planète vue de l’espace –, ce phytoplancton est à l’origine de la vie sur terre.

Nous avons coutume de considérer que les forêts sont les poumons de la planète, mais en réalité, ce sont les océans qui assurent près de 70% de nos besoins en oxygène[1]. Notre écosystème mondial aux interactions complexes entre eau, air, terre et feu (soleil, volcan, etc.) est donc fortement dépendant du bon état écologique de ses mers.

Parmi elles, la Méditerranée occupe une place exceptionnelle à plus d’un titre.

Ce qui frappe ses visiteurs aux premiers abords est la beauté de ses paysages ainsi que celle de ses fonds marins. À elle seule, sa biodiversité représente près de 18% des espèces marines connues à ce jour alors qu’elle couvre moins de 1% de la surface totale des océans.

Le revers de la médaille, c’est que son extraordinaire richesse est proportionnelle à sa fragilité. C’est l’une des raisons pour lesquelles la Méditerranée est reconnue comme faisant partie des 25 premiers points chauds de la biodiversité mondiale.

Cependant, cette diversité est aujourd’hui plus que jamais menacée de disparition. Les dangers qui la guettent ont pour noms réchauffement climatique, pollutions et… surpêche.

Le réchauffement climatique :

Quels liens existe-t-il, me direz-vous entre le réchauffement climatique et l’état des mers et des océans ?

Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls à ignorer ces informations puisque les organisateurs de la dernière COP21 n’avaient même pas prévu de traiter cette question dans leur agenda. Sans l’intervention d’un collectif de scientifiques et de chercheurs, d’élus de communes littorales et d’associations de protection de l’environnement dont le porte-parole fut le Prince Albert II de Monaco, l’importance des océans dans le changement climatique en cours n’aurait même pas été traitée à ce rendez-vous international.

Ces liens sont pourtant nombreux et ont pour certains étaient rappelés par le dernier rapport du GIEC (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat).

Nos activités industrielles dégageant des gaz à effet de serre, notamment du CO2, contribuent au réchauffement climatique et à l’acidification des mers et des océans.

Or, cette acidification est nocive à de nombreux organismes marins… tels que le phytoplancton, invisible à l’œil nu et pourtant si essentiel à notre survie puisqu’il fournit, nous l’avons vu, près de 70% de l’oxygène planétaire.

Dans le système climatique complexe de notre planète, les océans ont absorbé plus de 90% de l’énergie dégagé par le réchauffement climatique ce qui a déjà entrainé de nombreux changements sous la surface des mers : migration et/ou apparition de certaines espèces, parfois invasives et entrant en concurrence avec les espèces endémiques tout en les menaçant de disparition.

Cependant, le changement majeur s’effectue à l’échelle invisible, celle du phytoplancton.

En effet, ce microorganisme ne sert pas uniquement de base à la chaîne alimentaire marine, outre le fait qu’il produise l’essentiel de l’oxygène terrestre, il « piège » aussi une partie non négligeable du CO2 que nous dégageons de par nos activités : c’est la pompe à carbone océanique.

Ainsi, les services écosystémiques marins en termes de régulation et d’approvisionnement ont été estimés entre 15 000 et 51 000 milliards d’euros chaque année, soit plus que le produit national brut de tous les pays du monde[2].

C’est dire l’utilité des mers et des océans pour l’ensemble de l’humanité.

En contrepartie que faisons-nous pour eux ?

Nous les polluons à un point tel qu’aujourd’hui nous mettons en danger de mort les organismes à l’origine de la vie sur terre.

Chercher l’erreur !

La pollution :

L’accent mis depuis quelque temps sur cette problématique est encourageant, mais très nettement insuffisant au regard de la gravité des faits.

Je reste abasourdi lorsque je lis certains articles de presse qui donnent la parole à des « experts qui n’ont jamais vu la mer », comme je les nomme ironiquement tant leur déni du désastre en cours est gravissime.

Si je peux les comprendre pour diverses raisons qui relève d’une problématique que j’introduis dans mon ouvrage (les effets indirects du lobbying de certaines industries), ce n’est pas pour autant qu’il faille les excuser, car selon les bons mots d’Albert Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent et laissent faire ».

Or, si tant de gens regardent et laissent faire, c’est avant tout parce qu’ils sont sous informés et manipulés par des autorités qui sous couvert d’expertise peuvent dire et écrire des conneries monumentales sur la situation réelle des mers et des océans… et tout particulièrement sur notre Méditerranée.

Au court de ma carrière, j’ai ainsi lu et entendu des propos qui m’ont fortement choqué, non pas pour leurs inexactitudes, mais pour la puissance des dénis qu’ils exprimaient.

Parmi toutes les agressions polluantes que nous infligeons à la Méditerranée, il en est une de particulièrement scandaleuse et pernicieuse à souhait : c’est celle provoquée par les fabricants de pesticides qui osent s’autoproclamer industrie phytopharmaceutique ou phytosanitaire.

Je ne saurais développer plus avant ce point sans m’éterniser longuement sur la question.

J’aborde cette problématique dans mon livre où le lecteur curieux pourra y trouver tous les arguments scientifiques me permettant d’affirmer la nuisance de gens que je n’hésite aucunement à qualifier de « chiminazis ». Un terme choisi à dessein pour des raisons bien précises afin que le profane puisse mesurer simplement et très exactement le niveau de nuisance de cette industrie qui depuis près d’un siècle s’emploie à nous berner et à corrompre nos gouvernants pour s’assurer des profits conséquents ne reposant que sur du vent.

Et comme toujours lorsqu’un acte criminel est intentionnellement organisé, il convient de détourner les regards des curieux afin que le crime puisse se poursuivre en toute impunité. C’est la fonction sociale dévolue aux boucs émissaires.

En Méditerranée, les plus gros pollueurs impliqués tout à la fois dans le réchauffement climatique et les atteintes à l’environnement, à savoir les industriels semeurs de morts que sont les fabricants de pesticides, se sont trouvés de parfaits boucs émissaires, à savoir les pêcheurs que l’Europe, aux ordres des lobbys de l’industrie agrochimique comme en atteste le très délicat dossier des perturbateurs endocriniens[3], désigne comme responsable de la disparition des ressources marines à cause de la surpêche.

La surpêche :

En Méditerranée, l’Europe ne cesse de marteler l’information, reprise en cœur par l’ensemble de la presse écrite depuis plus d’un an maintenant : « Les faits sont incontestables : les stocks halieutiques de Méditerranée s’amenuisent. Certains sont quasi épuisés. Au total, 93 % des stocks de poissons évalués sont surexploités[4]. » « Plusieurs raisons expliquent l’état critique des stocks de poissons », surenchérit cet article. « La pollution et le changement climatique jouent certainement un rôle. Mais il ne fait aucun doute que l’exploitation massive des ressources halieutiques est l’une des causes principales. » (Sic ! C’est moi qui souligne.)

Plusieurs choses importantes sont à connaître au sujet de cette soi-disant surpêche :

  • La première, c’est qu’elle est le fruit incontestable de l’irresponsabilité européenne en matière de politique commune de pêche (PCP). Ce fait est d’ailleurs reconnu dans un communiqué de presse du parlement européen[5] : « La surpêche est généralement considérée comme le pire échec de la PCP actuelle, qui date de 2002. La nouvelle PCP devrait entrer en vigueur en 2014. »
  • La seconde, depuis 2008, plusieurs plans de sortie de flotte ont réduit le nombre des chalutiers méditerranéens, faisant passer leur nombre de 161 unités à 61. Cette mesure censée assurer la pérennité de la ressource pour les professionnels encore en exercice s’avère être totalement inefficace puisque les apports sous criée des chalutiers restants ont chuté d’autant.
  • La surpêche est définie en fonction du Rendement maximum durable (RMD). Cette mesure « est la plus grande quantité de captures que l’on peut extraire d’un stock halieutique à long terme et en moyenne, dans les conditions environnementales existantes (moyennes), sans affecter significativement le processus de reproduction [définition FAO] », nous informe le glossaire de l’Ifremer[6]. Problème, cette mesure est très fortement contestable, car elle ne prend pas en compte les changements de productivité liés à la pollution qui contribue à la stérilisation des mers et des océans. Autrement dit, elle exonère les véritables responsables de cette surpêche en luttant contre les effets au lieu de s’attaquer aux causes du problème.
  • Un précédent communiqué de presse de la commission européenne[7] stipulait que : « D’après les données sur les stocks halieutiques pour la Méditerranée, la situation est médiocre : au moins 96 % des stocks de poissons benthiques de la Méditerranée sont surexploités et, pour les stocks vivant en eaux médianes comme la sardine et l’anchois, ce chiffre est d’au moins 71 %. » Il s’avère qu’une récente étude sur la sardine et l’anchois réalisée par Ifremer Sète[8] a rendu publiques ses conclusions sur la disparition des stocks du petit pélagique de méditerranée. En cause non pas la surpêche comme nous l’assène à tue-tête l’Europe depuis 2014, mais un défaut dans la qualité de nourriture (le plancton) dont se nourrissent ces poissons. Une façon policée d’incriminer la pollution sans le dire puisque la seule raison pour laquelle la qualité du plancton diminue est due à la pollution et en particulier à la pollution chimique incompatible avec ces organismes marins pourtant si utiles à notre survie sur terre. Comme nous l’avons vue. La question que nous devrions donc tous nous poser est la suivante : pourquoi devrait-on prendre des gants pour incriminer les pollueurs et leurs méfaits (que l’on pense aux atermoiements de l’Europe sur le glyphosate, substance de base du Roundup, le pesticide le plus vendu au monde, reconnus mortels pour l’environnement marin ou encore sur la définition des « perturbateurs endocriniens » qui a soulevé un « tôlé » chez les spécialistes) alors que cette même Europe ne se gêne absolument pas pour incriminer une profession, menaçant de disparition toute une filière, pour des faits dont elle est majoritairement responsable ?

En d’autres termes, les pêcheurs et la filière pêche méditerranéenne payent les pots cassés pour des atteintes à l’environnement commis par d’autres… avec la complicité irresponsable d’une technocratie européenne totalement déconnectée des réalités du terrain.

Voilà très succinctement résumée la situation que doit affronter aujourd’hui l’ensemble des professionnels vivant de l’activité pêche en Méditerranée.

Conclusion :

C’est le déni organisé de la situation tragique que vit la partie de la Méditerranée la plus riche en biodiversité et le fait que ses pêcheurs tiennent lieu de bouc-émissaires auprès des autorités qui m’ont poussé à écrire l’essai que je présente ici. Des faits qui interrogent sur la finalité d’une telle politique et posent la question du « déficit de démocratie » que nous pouvons constater dans ce dossier comme dans bien d’autres désormais. Un « déficit » qu’a très bien souligné le film d’investigation édifiant « Océans, la voix des invisibles[9] », de Mathilde Jounot.

Philippe Vergnes

N. B. :

Parce que s’informer et partager l’information c’est déjà agir, je joins à cet article une lettre ouverte qui sera expédiée à tous les parlementaires, quels qu’ils soient, accompagnée d’un exemplaire du livre Méditerranée : une mer assassinée – Le crime parfait et d’une pétition en ligne afin d’inciter l’Assemblée nationale à réunir une nouvelle commission d’enquête parlementaire sur « la pollution du littoral méditerranéen et sur les mesures à mettre en œuvre pour la combattre et assurer la défense de la nature » qui visera des objectifs plus ambitieux encore que celle qui avait été mise en place en 1974 et qui avait permis, à l’époque, une prise de conscience ayant permis d’apporter des solutions pérennes sur les problèmes d’assainissements qui se posaient alors. Aujourd’hui, les dangers qui guettent cette mer sont d’un tout autre niveau, hautement plus toxique et dangereux pour la faune et la flore et l’ensemble de la chaîne trophique, d’où l’extrême urgence d’une telle commission d’enquête.

Synopsis du livre :

La biodiversité de la Méditerranée occidentale vit aujourd’hui ses dernières heures dans un silence de cathédrale. Cette « apocalypse » annoncée à l’horizon 2030 par le rapport de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques enregistré à l’Assemblée nationale et au Sénat le 21 juin 2011 est d’ores et déjà un fait acquis. Seuls un effort titanesque et une forte prise de conscience de la part de la société civile pourraient encore sauver ce qui peut l’être. La raison imposerait de mettre en œuvre un plan d’urgence pour susciter cet élan salvateur, car nos dirigeants s’illusionnent autour de la Directive cadre « Stratégie pour le milieu marin » (DCSMM) et de son Plan d’action pour le milieu marin (PAMM) basés sur une évaluation initiale des eaux marines et un programme de surveillance qui éludent les principales observations attestant des plus importantes dégradations subies par cette mer. Ce qui signifie très clairement que les objectifs visés par cette directive ne seront jamais atteints à l’horizon 2020 comme initialement prévu par ce texte… ni même en 2050, tant le déni qui imprègne cette évaluation est patent pour les acteurs de la filière pêche méditerranéenne. Est-ce pour cette raison qu’ils ont été écartés des travaux ouvrant la voie aux futures décisions qui seront prises à leurs dépens ?

Aujourd’hui, il ne s’agit plus de tergiverser, car le temps nous est compté. La convention de Barcelone de 1976 a montré ses limites et son incapacité à endiguer les flux de pollutions « émergentes » qui gangrène aujourd’hui la Méditerranée. L’extrême urgence de la situation tragique que vit cette mer exigerait de réunir une nouvelle commission d’enquête visant des objectifs plus ambitieux encore que ceux qui avaient été fixés en 1974 par celle que nos parlementaires avaient, à l’époque, votée à l’unanimité.

 

[1] Goudet, Jean-Luc (2016, juin), « Journée mondiale de l’océan : dix chiffres étonnants à connaître », sur le site Futura-Sciences.com. Consulté le 17 juin 2016.

[2] Barroux, Rémi (2015, juin), « Le réchauffement climatique va bouleverser la biodiversité marine », sur le site lemonde.fr. Consulté le 5 mars 2016.

[3] Les perturbateurs endocriniens sont un sujet très délicat à aborder dans cet article, mais je puis d’ores et déjà vous révéler ce qu’ils représentent : les perturbateurs endocriniens, au rang desquels rentrent la plupart des pesticides, sont le plus grand scandale sanitaire à venir de l’histoire de l’humanité… et je pèse mes mots. Avec cette bombe à retardement, exit l’affaire de la vache folle, du sang contaminé, du médiator, du virus H1N1 et j’en passe… Nos dirigeants, et l’Europe en tête font tout pour retarder l’explosion de cette bombe en n’hésitant pas à prendre des décisions qui favorisent les fabricants de pesticides, et ce même si certaines résolutions vont à l’encontre des règlements qu’elle édicte. Informez-vous simplement sur la controverse que la toute récente définition européenne des perturbateurs endocriniens a provoquée au sein de la communauté scientifique pour commencer à comprendre sur quoi nous mettons le doigt. Pour approfondir ce sujet, lire notamment :

Horel, Stéphane (2016, juin), « Perturbateur endocrinien : tollé contre Bruxelles », sur le site lemonde.fr. Consulté le 17 juin 2016.

Foucart, Stéphane (2014, octobre), « Perturbateur endocrinien : les raisons du retards européen », sur le site lemonde.fr. Consulté le 17 juin 2016.

[4] Commission européenne, Affaire maritime et pêche (2016, avril), « Pêche en Méditerranée : reconstituer les stocks pour redonner un avenir aux pêcheurs par Karmenu Vella » sur le site ec.europa.eu. Consulté le 17 juin 2016.

[5] Parlement Européen, communiqué de presse (2012, décembre), « Stop à la surpêche : une réforme majeure pour une “Europe bleueˮ approuvée en commission de la pêche », sur le site europarl.europa.eu. Consulté le 17 juin 2016.

[6] Ifremer (2013 juillet), « Rendement maximal durable (RMD) : concilier conservation et exploitation », sur le site ifremer.fr. Consulté le 17 juin 2016.

[8] Saraux, Claire (2016, avril), « Anchois et sardines faméliques en Méditerranée, la faute au plancton ? » sur le site Theconversation.com. Consulté le 5 avril 2016.

[9] Le Marin (2016, mars), « “Océans, la voix des invisiblesˮ, un film édifiant », sur le site lemarin.fr. Consulté le 16 juin 2016.

Ce documentaire est disponible en location pour la modique somme de 1€ ou en téléchargement au tarif de 10€ au lien suivant : https://vimeo.com/ondemand/oceanslavoix/160984621. À voir absolument pour comprendre les enjeux de la « surpêche ».



139 réactions


    • Philippe VERGNES 3 août 2016 20:43

      @ JC_Lavau,


      « Faut-il vous rappeler les techniques de fraude utilisée par ces fraudeurs institutionnels ? »

       smiley

      Dois-je vous rappeler quel est mon autre sujet de prédilection ?

      A ce titre, je vous recommande chaudement la lecture du nouveau livre d’Ariane Bilheran, « Psychopathologie de la paranoïa » paru tout récemment aux éditions Armand Colin. C’est une amie et je la tiens pour l’une des plus grandes spécialistes françaises du sujet. C’est également elle qui a préfacé mon livre présenté ici. Mais comme je ne vous demande pas de me croire sur parole, lisez ce que pense de cet ouvrage Marie Pezé, l’une des plus grandes spécialistes en France du harcèlement au travail au même titre que Marie-France Hirgoyen ou Christophe Dejours. Son avis est consultable sur ce lien.

      Aussi, il est regrettable que vous oubliez un point essentiel dans la contagion du délire paranoïaque : c’est que ce genre de délire repose toujours sur une part de vérité et que pour en sortir, il faut avoir accès à ce noyau de vérité pour l’analyser correctement et dénouer la pelote de nœud qu’a su créer au fil du temps le délire paranoïaque. Et c’est très exactement ce que je fais, là où de votre côté vous rejetez tout en bloc sans prendre conscience que ce faisant, vous tombez également aussi dans le piège tendu par ce genre de délire. C’est complexe, je l’avoue, mais vous devriez pourtant être à même de le comprendre au regard de vos propres recherches sur le sujet. C’est ce qui s’appelle, « savoir trier le bon grain de l’ivraie ».

    • JC_Lavau JC_Lavau 3 août 2016 20:51

      @Philippe VERGNES. il n’y a aucune concession à faire à un fraudeur invétéré, par exemple un clergé d’une secte. Il fraude, on le bannit. Terminé.


    • Philippe VERGNES 3 août 2016 21:40

      @ JC_Lavau,


      Il n’est pas question de faire la moindre concession à un fraudeur invétéré, il est juste question de lui couper l’herbe sous les pieds pour faire en sorte qu’il ne puisse pas contaminer l’ensemble de la société par la propagation de son délire. Là est l’enjeu !

      Avec votre méthode, on renforce le délire du fraudeur et on participe au clivage de la société qui dès lors prendra position soit pour, soit contre. Ce qui au final fait le jeu du fraudeur. Pas cool comme solution !

    • JC_Lavau JC_Lavau 3 août 2016 22:22

      @Philippe VERGNES.
      Es-tu bien sûr que tu te comprends ?
      Moi non plus.


    • Philippe VERGNES 3 août 2016 22:46

      @ JC_Lavau,


      Alors... quel serait donc l’effet de l’acide sulfurique sur l’environnement, les mers et les océans si un tel produit était injecté dans la stratosphère ?

      Ne me dites pas que vous n’en avez aucune idée... j’aurais du mal à vous croire.

  • JC_Lavau JC_Lavau 3 août 2016 16:54

    J’ai déjà lu des tas d’insinuations paranoïaques affirmant à des « épandages atmosphériques volontaires », selon un vaste complot qui embrasserait toute l’aviation civile, mais jamais le moindre fait expérimental vérifiable.


    • Yanleroc Yanleroc 3 août 2016 17:39

      @JC_Lavau
      Commencez par regarder le ciel tous les jours tout le temps et on en reparle.

      Ensuite la doc et les témoignages abondent. 

      pas de preuves hein ? 
      Pas de preuves sur les ovnis non plus. Et pourtant ..

      On dirait que vous ne lisez que des revues scientifiques, moi je lis les deux dans les limites de mes capacités bien sûr, en Science aussi, mais là je fait confiance aux scientifiques..certains.
      le tout étant bien sûr de trouver les bons.
       Des scientifiques reconnaissent les épandages comme JPP, mais pas vous hein ?
      par manque d’ investigations et d’intérêt sans doute, ou par blocage et peur de la fameuse dissonance induite par la remise en question.

      Avez vous regardé les vidéos concernant l’ Obscurcissement planètaire  ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 3 août 2016 18:42

      @Yanleroc. Que tu aies une frousse bleue, j’avais compris.
      Mais des preuves ?

      JPP, oui, je connais, il écrit plus vite que son ombre, et n’a jamais le temps de se relire ni de se corriger.


    • JC_Lavau JC_Lavau 3 août 2016 20:07

      @Yanleroc : « Commencez par regarder le ciel tous les jours ».
      Il fait beau, j’habite près de deux aéroports ; pas une seule traînée de condensation aujourd’hui.
      Le devin dessiné par Uderzo, était perturbé dans ses perceptions extra-sensorielles s’il y avait un esprit fort dans la maison. Toi aussi sans doute ?

      Dans ta guerre contre les instruits, tu peux relever que moi j’ai fait de la méca-flu et de la thermodynamique et en ai eu l’usage professionnel quelques années. Sans parler du la vigilance du marin aux signes météo. Dans ces conditions, voilà longtemps que ça ne me surprend plus qu’il y ait des jours et des heures avec traînées de condensation, et d’autres sans. C’est comme cela, la physique de l’atmosphère, même si ça te fait mal aux seins.

      Sur un plan strictement pratique, les arguments-vidéo, tu peux te les remballer. Ça fait vite planter ma bécane, d’une part. D’autre part les gonzes et les gonzesses qui usent de ruse voire de charme pour me dicter quoi penser et quoi ressentir, non merci, plus jamais ça ! Il y a comme cela une envahissante que j’ai dû endurer plus de soixante ans, alors je suis définitivement saturé. Plus jamais ça !

      Des arguments écrits, SVP. Et surtout des preuves écrites, vérifiables.


    • Philippe VERGNES 3 août 2016 20:19

      @ JC_Lavau,


      Puisque vous êtes revenu, j’aimerais que vous puissiez me dire quelles sont les conséquences pour l’environnement, les mers et les océans, que pourraient avoir, selon vous, des injections massives d’acide sulfurique dans la stratosphère ?

      Il ne s’agit pas là d’apporter une quelconque preuve que les « chemtrails » existent et tout le tralala... Non... pour le moment, je souhaite simplement en rester sur le plan des hypothèses et des probabilités scientifiques. Je cherche simplement un avis scientifique eu égard à cette hypothèse. Nous verrons pour la suite après.

    • JC_Lavau JC_Lavau 3 août 2016 20:45

      @Philippe VERGNES. N’oublie pas de commencer par les fabriquer, tes tonnes d’acide sulfurique. Parce que les sources naturelles sont assez vite énumérées : volcans, réduction thermique du zinc quand le minerai est un sulfure, réduction thermique du cuivre quand le minerai est un sulfure, dans l’antiquité métallurgie du plomb argentifère, combustion de carburants soufrés : charbon et fioul lourd.

      Si fabriquées puis vendues, des traces comptables sont faciles à trouver.


    • Philippe VERGNES 3 août 2016 21:56

      @ JC_Lavau,


      Pas de souci de fabrication, les procédés de désulfuration du pétrole en produisent en quantité illimitée.

      « Si fabriquées puis vendues, des traces comptables sont faciles à trouver. »

       smiley

      Là est toute la question. A quoi donc peut bien servir la directive « secret d’affaire » que vient de pondre l’Europe, selon vous ?
      Donc, si je dispose d’une quantité illimité d’acide sulfurique et que je « l’injecte » dans la stratosphère, quels pourraient en être les effets sur l’environnement, les mers et les océans ?

    • JC_Lavau JC_Lavau 4 août 2016 09:41

      @Philippe VERGNES. « Illimitée », seulement dans tes fantasmes.
      Tout acide sulfurique a un coût, et on consulte son prix du marché dans la mercuriale de l’Usine Nouvelle ou du Moniteur du Bâtiment et des Travaux Publics, pour la France.
      Qui va payer le fournisseur, qui n’a rien d’un philanthrope désintéressé ?

      Selon toi, c’est des états qui n’ont rien de mieux à faire des impôts qu’il collectent...
      Et il n’y a pas de Cour des Comptes ?
      Tu ne lui poses pas de questions non plus ?


    • Philippe VERGNES 4 août 2016 10:19

      @ JC_Lavau,


      T’es oui ou non capable de répondre à une question aussi simple que celle de savoir quelles seraient les conséquences pour l’environnement, les mers et les océans d’injections d’aérosols stratosphériques à base d’acide sulfurique ?

      Pour le reste, laisse tomber pour l’heure, c’est hors sujet au niveau de l’hypothèse telle que je te l’ai présentée. Si tu cherches à ruser pour éluder la question, tu ne vaux guère mieux que ceux que tu n’as de cesse de critiquer. C’est pourtant facile à comprendre !

    • Yanleroc Yanleroc 4 août 2016 11:10

      @Philippe VERGNES


      Si son ordi plante sur une vidéo You tube, ça augure mal de la mise à jour du logiciel (au sens large) ! 

      On a beau vouloir ne compiler que des preuves en béton, on ne peut faire l’économie de vidéos et de témoignages afférant au sujet :: ça met sur la piste généralement.

      Vous connaissez sans doute Acseipica et le rapport Case Orange,ainsi que le livre de Claire Severac, complotiste certes, mais dont l’ouvrage comporte un grand nombre de liens.

      Mais vous savez, preuves en béton ou pas, quand les conséquences et les applications dérangent, la preuve ne vaut plus rien, elle n’est qu’un élément perturbateur qu’il faut vite faire disparaître d’une façon ou d’une autre. Au mieux accepter une promotion.

      On attend la réponse de Lavau,... sur l’Aluminium aussi.
      Je suis désolé de ne pouvoir poursuivre mais j’ai une connexion wifi faiblarde pour l’instant.

    • JC_Lavau JC_Lavau 4 août 2016 11:18

      @Philippe VERGNES. Tiens ? Tu as déjà oublié que l’expérience est faite naturellement, à chaque grosse éruption volcanique ? Pinatubo par exemple.
      C’est même comme cela que je me suis aperçu que Gilles Delaygue fraude ses élèves, dans ses cours et TP, pour les convertir en militants supplétifs : Il leur donne des relevés de carottages antarctique, donnant seulement les taux de CO2 dans les microbulles, mais aucun relevé de pH par micro-électrodes dans la glace même. Là on relève l’imposteur professionnel. De plus il prend soin d’avoir un pas temporel tellement gros, qu’on ne peut plus déceler le retard d’environ 800 ans du CO2 atmosphérique sur la température des océans.


    • Philippe VERGNES 4 août 2016 11:57

      @ JC_Lavau,


      Tu ne réponds toujours pas à ma question pourtant simple : quelles seraient les conséquences pour l’environnement, les mers et les océans d’injections d’aérosols à base d’acide sulfurique dans la stratosphère ?

      Je ne te demande pas un discours pour savoir qui le fait, comment, pourquoi, qui payent, etc., je te pose simplement une question scientifique à laquelle un homme de science devrait être en mesure de répondre. Si c’est pas de ton domaine de compétence, y’a qu’à le dire, c’est pas compliqué tout de même.

      Ici, tes circonvolutions pour éviter la question démontre sans contestation possible que c’est bien toi qui est dans l’affectif et qui n’est plus en mesure de raisonner rationnellement à partir d’une hypothèse toute simple.

    • Francis, agnotologue JL 4 août 2016 11:59

      @JC_Lavau, Philippe Vergnes, 


      pardon pour cette intervention entre vous, je voudrais réagir à cete question posée par JC_Lavau :
       
      ’’Tout acide sulfurique a un coût, ... Qui va payer le fournisseur, qui n’a rien d’un philanthrope désintéressé ? ’’
       
      Cette question est dans le cadre de mon article COP21+TAFTA : les Etats sont pris entre le marteau de leurs engagements COP21 contre le réchauffement climatique, et l’enclume des sanctions éventuelles prévues par le TAFTA s’ils s’en prennent aux multinationales polluantes. La géo-ingénierie est la panacée idéale (pléonasme !) : en effet, non seulement les Etats peuvent dire qu’ils agissent conte le réchauffement climatique, mais en plus, ils se font des copains au sein des multinationales !
       
      Elle est pas belle la vie, au Libéralistan ?
       
       Donc, oui JC_Lavau, ce sont bien les Etats qui paient ces épandages. Mais chut, il ne faut pas le dire.


    • Philippe VERGNES 4 août 2016 12:12

      @ Yanleroc,


      Je connais l’association, mais je n’ai pas encore eu le temps de consulter tous les documents qu’elle a mis en ligne. Question lecture rapports et livre, malheureusement, je n’ai pas le temps de me pencher sur le sujet, car j’ai une pile de deux mètres de haut de livre à lire sur la problématique que je dénonce dans cet article. En plus ça devient urgent, car le ministère de l’environnement vient de lancer une consultation publique le 2 août pour un « projet national pour la mer et le littoral » avec un plan spécial pour la Méditerranée et j’ai 25 ans de données compilées à classer avant de répondre (heureusement, c’est un travail que j’avais en partie réalisé au travers de mon bouquin, car pour le seconde tome, je serais jamais près et va falloir que je résume).

      « Mais vous savez, preuves en béton ou pas, quand les conséquences et les applications dérangent, la preuve ne vaut plus rien, elle n’est qu’un élément perturbateur qu’il faut vite faire disparaître d’une façon ou d’une autre. »

      Oui, c’est pour cela que je parle de déni en introduction de mon article. Et contre cela, même les psys n’ont pas de recette miracle.

    • Philippe VERGNES 4 août 2016 12:35

      @ JL,


      Personnellement, je n’en doute pas, mais laissons là pour le moment cette question pour ne pas donner l’occasion à JC_Lavau de digresser encore par rapport à la question initiale sans cesse posée et reposée. Son avis scientifique compte aussi et il serait vraiment intéressant de savoir ce qu’il pense du cas des injections d’aérosols stratosphériques.

      Par contre, comme vous avez quelques notions d’économie, de marchés, d’économie de marché, etc. je vous pose une petite « colle » sous forme de boutade. Imaginez que vous soyez un riche industriel aux moyens quasi illimités et que dans votre production vous vous retrouviez avec un stock quasi « illimité » de résidus, je donne un exemple au hasard... smiley d’acide sulfurique, que vous ne parvenez pas à rentabiliser.

      Donc, vous êtes un riche homme d’affaire, les Etats vous mangent dans les mains depuis la première guerre mondiale, et vous vous retrouvez avec un stock de marchandise inutile sur les bras. Que faites-vous pour écouler votre stock ? Où si vous préférez, comment vous y prendriez-vous (en tant que riche homme d’affaire tout-puissant) pour rentabiliser ce surplus de marchandise qui à l’origine est impossible à « fourguer » sur un quelconque marché en quantité industrielle ?

      Dans le cas où vous ne connaîtriez pas la réponse, je vous laisse le soin d’imaginer la méthode.

    • Francis, agnotologue JL 4 août 2016 12:55

      @Philippe VERGNES
       

       ’’laissons là pour le moment cette question’’ : Au contraire, il m’a semblé que l’on devait y répondre avant d’exiger de lui qu’il réponde à celles qui lui sont posées.
       
      Ceci dit, je serais un très mauvais riche homme d’affaire et vous me posez là une colle. Cependant, si je devais donner une réponse, je m’inspirerais de cette petite vidéo très pertinente :
       

    • JC_Lavau JC_Lavau 4 août 2016 13:15

      @Philippe VERGNES. A présent je sais de source sûre, directement de la bouche même du cheval, que j’ai affaire à un malade mental. Paranoïaque avions-nous déjà précisé depuis quatre jours (31 juillet, 8 h 34).


    • Philippe VERGNES 4 août 2016 13:44

      @ JC_Lavau,


      Si nous devions nous fier à vos compétences en matière de diagnostic clinique, tous vos contradicteurs sur ce site, sans exception, sont des malades mentaux paranoïaques. Ce qui au final, finit par faire une sacrée liste. C’est-à-dire que selon vous : tout le monde est paranoïaque, sauf vous !

      Bon, si vous n’avez pas encore compris que ce genre de discours me donner mal au ventre à force de me faire me tordre de rire, c’est qu’en matière de science humaine et malgré toute votre formation, vous avez d’immenses carences.

      Mais pour ce qu’il en est de vos connaissances scientifiques, pouvez-vous me donner un seul exemple où j’aurais personnellement mis en doute vos compétences, je vous prie ?

      Je serais bien curieux de savoir à quel moment j’ai pu m’adonner à une quelconque disqualification de votre savoir scientifique en matières de sciences dures.

      Ceci dit, vous êtes encore en train de ruser pour ne pas répondre à ma simplissime question : quels seraient, selon vous, l’impact sur l’environnement, les mers et les océans si on injectait des aérosols à base d’acide sulfurique au niveau de la stratosphère ?

      C’est pourtant pas une question piège. (A moins que vous ignoriez la réponse, auquel cas votre attitude ici démontre que vous trollez et que vous tentez d’esquivez la réponse par des attaques ad hominen dont on sait très bien vous et moi qu’elles sont une arme défensive dans la panoplie des techniques paranoïaques et perverses. Ne dit-on pas justement que l’une des particularités du paranoïaque est d’opérer par projection ? Autrement dit, d’attribuer à autrui ses propres tares ?)

    • JC_Lavau JC_Lavau 4 août 2016 14:13

      @Philippe VERGNES.
      Combien de fois faudra-t-il te rappeler que cette manip est faite à chaque éruption volcanique majeure ?
      Etudier les documents, carottages inclusivement.

      Pour le Laki, la mortalité fut due principalement au fluor.


    • Philippe VERGNES 4 août 2016 14:31

      @ JL,


      Haaa je les adore moi ces petits jeunes ! (Ils sont plusieurs sur Internet à faire preuve de pédagogie pour nous informer de ces abus de pouvoir en tout genre et autres manipulations perpétrées par « l’establishment ».)

      On appelle cela le système des portes tournantes. (Il le dit en fin de vidéo en fait ! J’ai écris cela en même temps que j’écoutais la vidéo.)

      Autre exemple récent qui me concerne plus particulièrement relativement au sujet de cet article : « Une conseillère du ministère de l’Agriculture rejoint le lobby des semenciers ». C’est l’un des effets des « relations publiques », autrement dénommées « lobby » pour lequel je réserve deux chapitres dans mon livre afin que l’on comprenne bien de quoi il en retourne en matière de PAC (Politique Commune Agricole) et de PCP (Politique Commune des Pêches). Parce que l’une et l’autre sont comme bonnet blanc et blanc bonnet, mais que la PAC a une longueur d’avance sur la PCP.

      En fait de « colle » (qui n’en était pas une), c’est très simple : lorsque vous avez les moyens et que vous disposez d’un stock de marchandise dont vous ne savez que faire, vous créez le besoin et c’est là que rentre en ligne de compte toutes les stratégies des « relations publiques » (le lobbying) et tous leurs travers auxquels on a droit et que l’on peut désormais observer (il serait temps). Pour liquider les résidus du raffinage du pétrole « on » a d’abord créé de toute pièce la « révolution verte » et l’usage des pesticides, mais comme il restait encore trop de résidus à écouler, « on » y a rajouté la lutte contre le réchauffement climatique.

      Au final, vous posez certes une question essentielle, celle que nous devrions tous nous poser avant même de commencer à débattre : c’est de savoir à qui profite le crime. Le « cui bono fuerit » de Ciceron. Or, il se trouve qu’en la circonstance, tant pour ce qui concerne les conséquences de l’usage intensif de pesticides pour l’environnement marin - que je dénonce dans mon ouvrage -, que le réchauffement climatique, se sont exactement les mêmes acteurs à qui profitent le crime.

      Étrange coïncidence ne trouvez-vous pas ?

      (Pardonnez pour les fautes, mais j’ai pas le temps de me relire. J’suis toujours à la « bourre » !)

    • Philippe VERGNES 4 août 2016 14:41

      @ JC_Lavau,


      Pour ce qui est des éruptions volcaniques, vous n’ignorez pas que c’est l’éruption volcanique du Pinatubo en 1991 qui a donner l’idée aux scientifiques d’injecter des aérosols à base d’acide sulfurique dans la stratosphère tout de même ?

      Or, il se trouve que de l’acide sulfurique, les mêmes que vous incriminez dans la « farce » du réchauffement climatique (qui sont aussi les mêmes que ceux que j’incrimine dans mon livre à propos de la « révolution verte ») en ont des quantités « faramineuses » à revendre. (Voir ma réponse à JL ci-dessus.)

      Le « cui bono fuerit », ça vous parle, non ?

    • Francis, agnotologue JL 4 août 2016 14:45

      @Philippe VERGNES
       

       le plus étonnant, avec ces épandages volontaires (chemtrails ?) : on lutterait contre la pollution par la pollution, contre le mal par le mal ?


      Dit autrement : les épandages volontaires d’acides feraient baisser la température que les rejets intempestifs font monter ? Y a-t-il quelqu’un qui y comprenne quelque chose ?
       
       Selon moi, la géo-ingénierie existe, et ce sont les contribuables qui paient, sans en être informés ; de plus, les résultats de cette géo-ingénierie demeurent mystérieux.

    • JC_Lavau JC_Lavau 4 août 2016 14:47

      @Philippe VERGNES. Par la même méthode :
      Etant donné que 1 cheval = 12 oiseaux,
      démontrer que Pi est irrationnel.


    • Philippe VERGNES 4 août 2016 15:09

      @ JC_Lavau,


      C’est cela oui... j’en parlerais à votre cheval !

      Il saura très certainement résoudre l’équation. smiley

      Sinon ce serait quoi l’effet sur l’environnement, les mers et les océans des injections d’aérosols stratosphériques ???

      Les pluies que l’on dit acides ne sont-elles pas la conséquence des éruptions volcaniques que vous citez précédemment ? Et si oui, cela ne pourrait-il pas avoir de conséquence sur la supposée acidifications des océans ?

    • Philippe VERGNES 4 août 2016 15:10

      @ JL,


      Vous soulevez une question très importante à mon sens puisque vous évoquez là une logique paradoxale.

      J’y reviendrais plus tard. J’suis à la bourre pour aller bosser.

    • Francis, agnotologue JL 4 août 2016 16:04

      @Philippe VERGNES,

       
      ne vous laissez pas distraire : la logique du profit n’est pas comme la logique des mathématiciens, sujette aux paradoxes. Dit autrement : les paradoxes ne concernent que la logique pure, là où les valeurs sont abstraites et indiscutables. Et là encore, les paradoxes n’y sont toujours qu’apparents aussi longtemps qu’on n’a pas débusqué l’impureté.
       

    • Philippe VERGNES 4 août 2016 19:52

      @ JL,


      Je réponds tout d’abord ici à votre message de 14:45.

      Alors je ne sais pas si c’est dû au hasard, mais votre lien vers un site Canadien m’a tout de suite fait percuter. Cela fait plus d’une dizaine d’années, à l’époque où j’ai commencé à écrire sur les perversions narcissiques et les psychopathies (2004), que j’axe mes recherches sur des sites canadiens pour la simple et bonne raison qu’en matière de psychopathies et de prise en charge de ce trouble de la personnalité, il est reconnu que les Canadiens ont près de 35 ans d’avance sur nous, Français (pas sur les perversions narcissiques toutefois qui est bien une théorie franco-française).

      Vous venez donc de me faire penser à effectuer une recherche sur le site que vous me communiquez avec les entrées : « injection d’aérosols » et là bingo...

      Je copie colle le résumée de l’une des études présentées sur ce site, JC_Lavau va adorer (c’est moi qui souligne en italique et gras dans le texte) :

      « Robock, A., L. Oman et G.L. Stenchikov. « Regional climate responses to geoengineering with tropical and Arctic SO2 injections », dans JGR, vol. 113, D16101, doi:10.1029/2008JD010050, 2008, 15 p.
      Un modèle climatique mondial (MCM) est utilisé afin d’examiner les conséquences d’une injection d’aérosols de sulfate dans la stratosphère. Il est possible de réduire le réchauffement climatique, mais l’approvisionnement alimentaire et en eau a une incidence sur les tendances de précipitation régionales. Un réchauffement très rapide se produit si l’on suspend l’initiative de géoingénierie, en mettant en évidence l’un des risques d’une telle approche en l’absence de réductions parallèles des émissions des gaz à effet de serre.
      Des solutions en géoingénierie en matière de réchauffement climatique sont à l’étude, en raison d’une croissance continue des émissions de gaz à effet de serre. Une catégorie d’approches en géoingénierie comprend la réduction de la quantité de rayonnement solaire comme un moyen d’induire le refroidissement du système climatique. L’une des possibilités envisagées, soit une injection d’aérosols dans la stratosphère, a récemment fait l’objet d’une attention particulière. Cette étude par Robock et coll. comprend un rapport sur la première expérience du MCM extensive, axée sur l’évaluation de la réaction du système climatique transitoire à l’injection d’aérosols de sulfate dans la stratosphère. On a effectué des expériences pendant 40 ans, afin d’étudier les changements climatiques seulement (en utilisant le scénario A1B du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), ou en combinaison avec la géoingénierie. Pour les études de géoingénierie, on a injecté du dioxyde de soufre (SO2) à un taux constant (qui variait entre les expériences) pendant 20 ans, dans la stratosphère tropicale ou arctique. Ensuite, on a suspendu les émissions et continué les expériences sur un autre 20 ans afin de mesurer la réaction continue du système climatique. Les résultats ont permis de constater que l’augmentation des concentrations d’aérosol stratosphérique fait en sorte de réduire le réchauffement climatique, avec des réductions supérieures pour des injections plus importantes de SO2. Les injections de SO2 dans la stratosphère arctique ont une incidence inférieure aux injections dans la stratosphère tropicale, en partie en raison d’un cycle de vie plus court des aérosols arctiques. Par conséquent, si l’on pouvait injecter une quantité suffisante d’aérosol dans la stratosphère, sur une base continuelle, cela permettrait de refroidir la planète et même d’inverser le réchauffement climatique. Cependant, le réchauffement climatique revient très rapidement aussitôt que l’expérience de géoingénierie est suspendue, de façon telle que le taux de réchauffement dépasse celui prévu dans le scénario A1B. Il s’agit d’un rappel des risques de se fier à de telles initiatives afin d’atténuer le réchauffement climatique. L’étude comprenait également les incidences sur d’autres aspects du climat, à l’échelle régionale de même qu’à l’échelle globale. Ce qui est important, ce sont les constatations à l’effet que l’injection d’aérosols de sulfate dans la stratosphère tropique a entraîné le changement des moussons en Afrique et en Asie avec des graves répercussions sur l’approvisionnement alimentaire et en eau dans ces régions. Le fait que la géoingénierie arctique a eu des répercussions bien au-delà de l’Arctique est un résultat qui ne permet pas d’appuyer les propositions consistant à utiliser la géoingénierie arctique dans le but de limiter la fusion de la glace marine en été. »

      Bon, ce n’est pas le premier document officile allant en ce sens sur lequel je tombe, mais si vous savez lire entre les lignes, vous savez pourquoi parler de « chemtrails »... ben c’est complotiste, et vous savez également pourquoi une fois que l’on a commencé les injections d’aérosols dans la stratosphère... ben, on ne peut plus faire machine arrière.

      De tels procédés sont typiquement ceux de psychopathes totalement irresponsables. Ce qui m’amènera à répondre plus tard sur la question de la logique paradoxale de telles personnalités.

    • Francis, agnotologue JL 4 août 2016 20:27

      @Philippe VERGNES


       Les textes des experts me font toujours penser à Bernard Gireaudeau dans le film Ridicule : 

       
       Les experts, par définition, sont capables de prouver une chose, et son contraire. Je ne parlerai pas de logique paradoxale, ce qui nous égarerait, mais j’insiste, de logique du profit, ou si l’on préfère, la logique du prince lequel on le sait, a toujours raison.

    • JC_Lavau JC_Lavau 4 août 2016 20:39

      @Philippe VERGNES.
      Trop géniales, les erreurs de lecture et de traduction.
      Leurs « expériences » ne poussent que sur ordinateur, et modèle IPCC : « We use the Community Climate System Model version 3 to evaluate simulations ».

       smiley


    • Philippe VERGNES 5 août 2016 04:43

      @ JC_Lavau,


      J’ai perdu, mon message de réponse. Je ne le refais pas, mais merci à vous pour cette précision nécessaire afin de pouvoir discerner le vrai du faux dans ce genre de dossier et les probables sources d’erreurs possibles.

    • Philippe VERGNES 5 août 2016 05:22

      @ JL,


      Sur la logique paradoxale oui et non (normal, c’est paradoxal !)

      Vous avez raison sur la logique des mathématiciens sujette aux paradoxes. Les scientifiques n’aiment pas les paradoxes qu’ils appellent « singularités », car cela remet en cause leur théorie lorsqu’ils en rencontrent. Mais à noter que c’est aussi ce qui leur permet d’investiguer toujours plus loin dans la recherche. (Une propriété propre aux paradoxes justement.)

      Cependant, les paradoxes sont nombreux et il convient de les classer selon une typologie qui leur est propre. Certains sont de purs jeux de l’esprit, d’autres sont carrément mortels pour la psyché. C’est ce que Racamier a appelé les paradoxes fermés qui ne figurent pas parmi la typologie en lien ci-dessus (les paradoxes fermés sont un point aveugle des systémiciens ayant découvert les paradoxes pathogènes).

      Vous avez également raisons lorsque vous dîtes que « la logique du profit n’est pas comme la logique des mathématiciens ». Toutefois, derrière les logiques vénales ce cache également une autre logique qui puise sa source dans certaines pulsions connues sous les appellations de pulsions de mort, d’emprise, de destruction, etc. C’est le domaine des perversions et de la paranoïa. Un champ d’investigation complexe qui ne peut réellement se comprendre que si l’on approfondit nos connaissances sur les paradoxes pragmatiques et les paradoxes fermés qui en font partie.

      Par ailleurs, il existe un lien étroit entre logique du profit et pulsion de mort. C’est ce qu’a clairement mis en évidence le regretté Bernard Maris dans son ouvrage « Capitalisme et pulsion de mort ». Cette pulsion de mort que l’on retrouve à tout les niveaux de notre société aujourd’hui et dont les atteintes à l’environnement ne sont que l’une des conséquences. (On pourrait également en parler pour le terrorisme, les va-t-en-guerre, etc.)

    • Francis, agnotologue JL 5 août 2016 08:32

      @Philippe VERGNES
       

       je suis désolé, je ne vous suivrai pas dans ce hors sujet stérile que vous vous infligez vous-même sous cet article qui méritait qu’on s’y attarde mais qui commence à se noyer sous des détails insignifiants.
       
       Ces polémiques de pseudo-experts au sujet des relations de causes à effets, ou des motivations et travers sont justement de genre ces choses qui nous rendent impuissants devant des pouvoirs qui n’ont que faire de la logique et du bon droit, puisque, le droit, ils le prennent. Point barre.
       

       « Nous sommes un empire, maintenant, (poursuivit-il,) et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire (...). Et vous, vous tous, il ne vous reste qu’à étudier ce que nous faisons. » (Un conseiller de GW Bush)


    • Philippe VERGNES 5 août 2016 12:20

      @ JL,


      C’est parfaitement votre droit et peut-être bien en effet que cette voie n’est qu’un leurre, mais ce qui m’intéresse pour le moment, c’est de comprendre les processus à l’oeuvre qui peuvent conduire justement à toutes formes de destruction : violences, guerres, pollutions, etc.

      Votre citation nous exhorte nous-mêmes à l’action, et ce serait une bonne chose que de le faire concrètement, mais combien d’entre nous se plaignent et restent bien tranquillement assis sur leur canapé sans bouger le moindre petit doigt pour défendre une cause qui nous semble juste ? Bien peu... trop peu à mon sens. En tout cas, pas assez pour que les choses puissent évoluer favorablement dans le sens des plus défavorisés.

      Dès lors, on se console avec le peu qui nous reste. (Ce qui de mon côté n’est pas incompatible au fait de mener des actions.)

  • PIPO 17 août 2016 14:34

    bonjour Philippe,
    vous avez raison de les nommer « Chiminazi » :

    https://www.youtube.com/watch?v=PMhqLQRpjhw

    On en revient toujours à votre sujet de prédilection et à une nécessaire prise de conscience mondiale, plus que jamais urgente.
    Au boulot

    Merci (encore),


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