vendredi 4 novembre 2016 - par Bertrand Cassoret

Non, il n’existe pas de scénario « 100% énergies renouvelables »

Des politiques et journalistes l'affirment : il serait possible, en France, de passer à 100% d'énergies renouvelables. D'où tiennent-ils cette information ? Aucun scénario de transition énergétique français n'affirme qu'il soit possible de se passer des énergies fossiles et nucléaires, même avec une réduction drastique de la consommation d'énergie.

 

Electricité ou Energie ?

L'affirmation qu'il serait possible de passer à 100% d'énergies renouvelables vient généralement d'une étude de l'Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie (ADEME) parue en 2015 portant sur une France alimentée à 100% en électricité renouvelable. Mais l'électricité représente moins de 23% de la consommation finale d'énergie française. Avec une électricité 100% renouvelable, on sortirait du nucléaire mais on résoudrait moins du quart du problème énergétique.

Pourquoi serait-il souhaitable de n'utiliser que des énergies renouvelables ? Parce qu'elles ne manqueront jamais, mais aussi parce qu'elles émettent peu de polluants atmosphériques dangereux pour la santé et de CO2 qui réchauffe le climat. Les énergies fossiles, c'est à dire le pétrole, le gaz et le charbon sont responsables de centaines de milliers de morts dans le monde chaque année à cause de la pollution qu'elles génèrent, elles représentent en nombre de morts de centaines de Tchernobyl chaque année, sans parler des conséquences du réchauffement climatique. L'important est donc de se passer des énergies fossiles, c'est à dire du pétrole, du gaz, et du charbon.

Or, en France, ces énergies servent très peu à produire de l'électricité, elles servent essentiellement au transport et au chauffage. Il parait donc souhaitable de remplacer les automobiles à pétrole par des automobiles électriques, les camions à pétrole par des trains de marchandises électriques, les chauffages au gaz ou fioul par des pompes à chaleur électriques, les processus de chauffage industriels au charbon, fioul ou gaz par des systèmes électriques... Mais cela devrait logiquement faire augmenter la consommation d'électricité. Il faut donc regarder le problème énergétique dans son ensemble et pas seulement sous le prisme de l'électricité.

 

Les scénarios de transition énergétique :

- le scénario Negawatt prévoit bien de se passer quasiment entièrement du nucléaire, mais pas totalement des énergies fossiles qui représenteraient encore 10%. Ce scénario prévoit surtout une réduction drastique de la consommation d'énergie primaire de 66%.

- le scénario Greenpeace abouti à une baisse similaire de la demande énergétique de 63% sans sortir complètement des fossiles.

Pour réduire la consommation, parmi les propositions de Negawatt, Greenpeace et de l’association Virage énergie : baisse de 70 % de la consommation de vêtements, de 50 % des produits de ménage, de 50 % des cosmétiques et produits de toilettes, de 50% de la consommation de viande, de 50 % des sèche-linges, lave-vaisselles, congélateurs, équipements audio-visuels, de 50 % de la taille des réfrigérateurs, utilisation de lave-linge collectifs, baisse de la température de confort des logements, de la taille des logements qui devraient pourtant être collectifs, hausse du nombre d’habitants par foyer, disparition du véhicule tel que nous le connaissons aujourd’hui, réduction du tourisme longue-distance et des voyages en avion, baisse des hébergements en hôtels…. On peut considérer ces changements nécessaires mais ils sont absolument incompatibles avec la croissance économique recherchée par l'immense majorité des politiques.

- l'ADEME a publié en 2013 des scénarios de transition énergétique « Contribution de l'ADEME à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050 ». Ils n'aboutissent pas du tout à la conclusion qu'on peut se passer aisément du nucléaire et des fossiles. Ils préconisent dans le scénario "médian" une baisse de 47 % de la consommation d’énergie finale. Les énergies renouvelables fourniraient alors 55 % des besoins, le reste étant assuré par le pétrole, le gaz et le nucléaire qui auraient un rôle non négligeable. Selon les scénarios la production nucléaire irait de 251 à 670 TWh par an (elle a été en 2015 de 417TWh).

- L'Agence Nationale pour la Coordination de la Recherche pour l'Energie a publié en 2013 trois scénarios permettant de diviser par 4 les rejets de CO2 : tout en développant largement les énergies renouvelables et sans sortir du nucléaire, les baisses de consommation d'énergie finale iraient de 27 à 41 % grâce à des efforts soutenus d'efficacité énergétique.

- le scénario Negatep de l'association "Sauvons le climat" prévoit une division par 4 des rejets de CO2 malgré une baisse de seulement 18 % environ de la consommation d'énergie finale. Les énergies fossiles seraient très largement remplacées par les énergies renouvelables (+150 %) mais aussi nucléaire (+46 %) capables de produire de l'électricité décarbonée dont la production augmenterait de 61 %.

Aucun scénario français ne prétend donc qu'il soit possible de remplacer les énergies fossiles et nucléaires par des renouvelables, même en diminuant drastiquement la consommation.

- le scénario "Wind Water Sun", de l'Université de Stanford en Californie, prétend pouvoir fournir tous les besoins énergétiques mondiaux avec des renouvelables sans baisse de confort. Un projet tellement ambitieux que les critiques sur son réalisme ne manquent pas. Au niveau français, trop peu de détails sont donnés pour qu'on puisse bien comprendre par quel miracle il serait possible de faire ce que les études françaises ne prétendent pas pouvoir faire. Les potentiels de production utilisés sont supérieurs à ceux de tous les autres scénarios français, les problèmes d'intermittence et de stockage de l'électricité solaire et éolienne semblent nettement sous-estimés. Pourtant au rythme actuel d’installation d’éoliennes terrestre en France (environ 1GW par an), il faudrait plus de 150 ans pour atteindre la puissance nécessaire de ce scénario, alors que la durée de vie d’une éolienne ne dépasse pas 25 ans.

 

Une électricité 100% renouvelable ?

Si le but n'est pas de lutter contre la mortelle pollution atmosphérique et le dangereux réchauffement climatique mais de se passer du nucléaire, alors la question de savoir si, en France, on peut produire la quantité d'électricité que l'on consomme actuellement uniquement avec des renouvelables est pertinente.

L'étude de l'ADEME "Un mix électrique 100 % renouvelable" parue en 2015 n'est pas un scénario de transition puisqu'elle n'explique pas comment passer du système actuel à ce nouveau système. Il s'agit d'un travail « à caractère prospectif et exploratoire ». Il me semble que l’enthousiasme qu’a suscité cette étude peut être modéré car elle considère dans son scénario « de référence » :

- Une consommation d’électricité en baisse à 422 TWh par an contre environ 440 TWh (consommation nette) en 2015 ; et ceci malgré 10 millions de véhicules électriques (sur 38 millions de véhicules actuellement en France), malgré la croissance démographique et sans doute économique.

- L’utilisation de bois ou de biogaz pour produire de l’électricité, ces sources d’énergie seraient alors moins disponibles pour le chauffage.

- Des moments où il faudrait importer de l’électricité depuis l’étranger, non forcément produite par des renouvelables.

- Du stockage par batterie dont le bilan environnemental est médiocre, il faudrait plusieurs millions de tonnes de batteries dont la durée de vie est limitée.

- Une augmentation du nombre de Stations de Transfert d’Energie par Pompage (lacs artificiels ou barrages permettant un stockage indirect de l’électricité), sans qu’il soit précisé où construire de nouvelles immenses retenues d’eau. Rappelons la forte opposition qu’a rencontrée la construction du barrage de Sivens.

- Un important stockage par « Power to gas », technique permettant de transformer de l’électricité en gaz (hydrogène ou méthane), puis éventuellement en électricité. Cette technique est prometteuse mais encore balbutiante et sans réel retour d’expérience. Elle n’existe actuellement que sous forme expérimentale, compter largement dessus est donc assez ambitieux.

- Un énorme développement de l’éolien dont la production serait de 303 TWh par an alors qu’elle était au maximum de 160 TWh dans le rapport publié par l’Ademe en 2013. La production éolienne a été en France de 21 TWh en 2015, il faudrait au moins 10 fois plus d’éoliennes qu’aujourd’hui.

- Un facteur de charge optimiste de l’éolien terrestre de 31 % alors qu’il n’est actuellement que de 23 % (le facteur de charge est le rapport entre la puissance moyenne réelle et la puissance installée, il rend compte du fait que le vent ne souffle pas toujours suffisamment).

- Une puissance éolienne installée de 96GW contre 10GW en 2015. Sachant qu’on a installé en France moins de 1GW par an ces dernières années, il faudrait 86 ans au même rythme pour arriver à cette puissance, mais la durée de vie d’une éolienne est inférieure à 25 ans.

- D’importants reports de consommation (60 TWh) des usines, de chauffage des maisons, de chauffage de l’eau ou d’usages d’appareils électro-ménagers. Il faudrait, essentiellement en fonction du vent, parfois décaler leur mise en marche lorsque la production ne suffit pas. Il s’agit donc d’une tendance vers un moindre confort puisqu’il faudrait parfois décaler les horaires de travail des salariés, éviter de chauffer son logement lorsqu’il fait froid, de faire la cuisine lorsqu’on a faim…

- Un ajustement offre-demande modélisé trop peu finement, les auteurs soulignant eux-mêmes que la gestion de la stabilité du réseau électrique n’est pas traitée dans l’étude.

Indépendamment des problèmes d’intermittence et de stockage, cette étude de l’Ademe précise que le productible maximal théorique des renouvelables est, en France, de 1268 TWh. Mais l’Ademe souligne que « rien ne garantit l’adéquation, à chaque instant, entre production et demande ». Ce chiffre ne signifie donc pas que l'on puisse disposer de toute cette énergie : il faudrait lui soustraire les inévitables pertes de transport et de stockage, et surtout ce que l'on ne serait pas capable de stocker car pas forcément produit au moment où l’on en a besoin. Ce chiffre de 1268 TWh, bien que paraissant assez optimiste, reste nettement inférieur à la consommation d’énergie française (1900 TWh en énergie finale payée par le consommateur, presque 2900 TWh en énergie primaire avant toute transformation) et ne fait que confirmer la conclusion précédente : il faudrait considérablement diminuer notre consommation d’énergie pour sortir des fossiles et du nucléaire.

 

Historiquement on n'a jamais connu de croissance économique associée à une baisse de la consommation d'énergie et ce découplage semble très improbable. Les politiques qui préconisent le remplacement des énergies fossiles et nucléaires par des renouvelables doivent donc commencer par expliquer comment ils vont gérer le chômage, les déficits publics, la santé, les retraites, l'éducation, la sécurité, les aides sociales... en décroissance économique.



192 réactions


    • Onecinikiou 6 novembre 2016 23:58

      @pemile


      Tesla qui est le plus en pointe dans les batteries lithium fait déjà des batteries de 10KW, avec son Powerwall. Sauf qu’elle pèse 100 kg coûte 5000€ TTC avec l’onduleur. Sans la pose. Et Sans les panneaux...

      De toute façon je vous parle de stocker 1,17 TWh équivalent à la production nucléaire journalière, pour pallier les jours sans vents et/ou sans soleil de vos énergies intermittentes, et vous me parler de batterie de 10 KW... C’est parfaitement dérisoire. C’est en même grotesque. Je stoppe là.



    • pemile pemile 7 novembre 2016 09:54

      @Onecinikiou « vous me parler de batterie de 10 KW... C’est parfaitement dérisoire. C’est en même grotesque. »

      Déjà, il est évident que ne connaissez pas le principe des batteries à flux, pour lesquelles l’énergie stockée dépend de la taille des réservoirs et pas de la puissance de la batterie. Je vous cite une petite société francaise qui déploie dès demain, et pas en 2148 comme vous le laissiez penser,
      des dispositifs industriels pour des micros réseaux.

      Le lien que je vous ai donné plus haut, vers l’ensemble des recherches mondiales concerne des batteries de 1MW et des projets de réservoirs pouvant stocker 10 ou 100MW.

      « Je stoppe là »

      Ben, ouais, je comprends bien que vous préférez continuer à ne parler que des batteries lithium plutot que de ces nouveaux dispositifs à coût moindre et proportionnés en puissance et en durée de vie (25 ans) au production éoliennes et photovoltaique smiley


    • amiaplacidus amiaplacidus 7 novembre 2016 11:17

      @Onecinikiou
      "Vous ne savez donc pas lire, suivre ou comprendre un raisonnement ? Je me base uniquement sur vos déclarations. J’ai déjà mis en évidence dans mes messages précédents la puissance au m2 de votre installation (211W/m2), si tant est que vos chiffres de départ sont vrais. « 

      Je vais tenter de vous expliquer clairement, comme à un élève du collège. Mon photovoltaïque a produit en 2015 (dernière année complète) 8547 kWh (chiffre attesté par des documents EDF). La durée de vie garantie (en fait, minimum) est de 25 ans, admettons, durant cette période une production de 8000 kWh annuels. Cela fait une production totale de 200.000 kWh. Pas trop difficile ? Vous suivez toujours ? L’installation a coûté, au total, 21.000 €. Ce qui fait un prix de revient de 0,105 € par kWh produit durant ces 25 ans.Si l’on tient compte du rendement du capital investi (vous voyez, je raisonne en bon capitaliste), admettons que l’on peut doubler ce chiffre et on arrive à 0,21 € par kWh, c’est-à-dire, un prix largement compétitif. Et ce prix, c’est sans aucune subvention.
      Pouvez-vous faire ce genre de calcul pour le nuke ?
      La réponse est non, parce que vous ne savez pas combien coûte effectivement le démantèlement (si l’on juge par l’expérience de Brennilis, ce sera 20 fois le prix prévu (les Français peuvent s’attendre à des copieuses augmentations du prix de l’électricité dans les prochaines années). Vous ne savez pas non plus combien coûte la gestion des déchets durant les 100.000 prochaines années. Ne parlons pas des coûts de la mise aux normes (si comme le démantèlement ils sont estimés à 20 fois moins que le coût réel, on a du souci à se faire), etc, etc.
      .
      .
       »Il en irait peu ou prou d’un réseau gigantesque à l’échelle de la France, en cas de météo défavorable. Réseau que vous appelez de vos voeux les plus chers, Il faut bien que vous en assumiez les conséquences pratiques inévitables. « 

      Je crois que vous avez de la peine à comprendre ce que vous lisez. J’appelle de mes vœux, et je crois l’avoir répété, non pas un réseau gigantesque, mais bien au contraire un maillage LOCAL, des échanges énergétiques LOCAUX, je pense que vous avez un peu de peine à vous imaginer ce que cela représente. Mais pensez au réseau internet, interconnexion de réseaux autonomes. Bon, le Fournisseurs d’Accès Internet ont, en partie, confisqué la liberté d’accès au réseau (bigre, il ne fallait pas rater une occasion de se remplir les poches) , mais cela n’empêche pas de constituer un réseau coopératif et cela se fait de plus en plus. De toute façon, les réseaux internet universitaires sont totalement autonomes.
      En matière d’énergie, actuellement, développer un réseau local, c’est interdit, je ne peux pas vendre ou acheter de l’électricité à un voisin, c’est un monopole que ce sont réservé quelques entreprises.
      .
      .

       »Quant à l’Allemagne et la lignite, et le redémarrage de ligne voici quelques liens :« 

      Je vous avais demandé une liste des centrales au charbon, qui, selon vos dire, les Allemands ont construit en masse entre 2014 et maintenant.
      Je comprends que vous ayez de la peine à constituer une liste avec RIEN ! Bon, il est vrai que vous avez la bonté de fournir des liens sur la consommation allemande de lignite et de charbon, article datant du 7 janvier 2014 et du 24 mai 2013.
      Il est temps de vous réveiller, vous savez, en trois ans, les choses ont beaucoup changé, le monde a évolué. En fait, je pense que vous êtes parfaitement éveillé, simplement, vous êtes rémunéré pour pratique de la DÉSINFORMATION.
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      .

       »...La situation de la Suisse est très particulière de part sa géographie, vous ne pouvez ignorer son potentiel hydraulique très important. ..."
      C’est vrai, j’oubliais totalement que la France était un pays plat, désespérément plat (normal avec un président qui s’appelle Hollande, je sais, c’est facile, mais je n’ai pas pu résister).
      Pas d’Alpes, pas de Pyrénées, pas de Massif Central en France.
      Pouvez-vous m’expliquez pourquoi rien n’a été fait pour développer l’hydraulique
      en France, pire, le peu qui existe, on est en train de le saboter. Je n’oserais pas penser que c’est sous la pression du lobby nucléocrate, oh non, loin de moi de telles pensées iconoclastes.
      .
      À propos de Suisse, je vous donne rendez-vous dans deux semaines (une fois mon copain rentré de vacances) pour comparer factures d’électricité suisses (électricité renouvelable, hydro, solaire, éolien) et françaises (essentiellement nuke).


    • abcd 7 novembre 2016 13:33

      @amiaplacidus, juste pour apporter une remarque sans m’inscrire dans votre débat, normalement les panneaux photovoltaïques (mais peut-être pas les vôtres et peut-être plus maintenant) perdent 1% de rendement par an (c’est-à-dire un bon 30% en moins la 25ème année), c’est pour cela que les premières années sont toujours supérieurs à ce que doit annoncer le fabriquant.
      Sinon toute transformation énergétique (puisqu’en physique on ne produit pas l’énergie, on la transforme) a des inconvénients, des avantages et pollue (au sens ou la pollution est forcement humaine, la nature est biodégradable et les fumés d’un volcan sont naturelles), le soucis des énergies renouvelables c’est qu’elle nécessite énormément de métaux, après c’est des choix, une fois qu’on a fait un choix, les scientifiques savent ou iront les crédits, les industrielles peuvent prévoir des équipements, les banques peuvent planifier un remboursement, bon pour l’instant le choix c’est : « on sait pas ».


    • amiaplacidus amiaplacidus 7 novembre 2016 17:39

      @abcd

      Votre remarque est fondamentalement correcte, mais cela dépend essentiellement de la qualité des panneaux photovoltaïque (PPV)).

      Typiquement, pour la qualité standard, c’est 80 % du rendement initial au bout de 25 ans (70 %, voire moins, pour le bas de gamme).
      C’est l’une des raisons pour laquelle j’ai choisi le haut de gamme. Le fabricant garanti 95 % du rendement initial à 25 ans d’âge.

      La deuxième raison de mon choix, c’est l’insensibilité à la température. Le rendement d’un PPV diminue avec l’augmentation de température. La technologie utilisée dans mes PPV est beaucoup moins sensible à cet effet.
      Plus coûteux au départ, mais très rapidement on amorti ce supplément de coût (en 3-6 ans, j’ai tracé des courbes avec différents PPV).
      Mes PPV sont de la même technologie que ceux qui équipe l’avion solaire qui a fait le tour du monde.


    • jedlib 8 novembre 2016 11:40

      @amiaplacidus
      Intéressantes vos statistiques mais la démonstration est incomplète car vous raisonnez uniquement en énergie sur une longue période, 3 ans. Il faut raisonner aussi en puissance car si vos capteurs solaires produisent quand vous ne consommez pas (ou peu), ce qui est souvent le cas par exemple l’été à 13h00 et que vous consommez beaucoup plus quand il n’y a pas de soleil, par exemple le soir en hiver on ne peut pas dire qu’il y a auto-consommation. C’est le réseau qui prend votre production et c’est encore le réseau qui vous délivre l’électricité que vous consommez. C’est rentable car votre électricité consommée vous est facturée 3 ou 4 fois moins chère que celle que vous vendez.
      C’est intéressant pour vous, financièrement, ça vous donne bonne conscience mais votre cas n’est pas du tout extrapolable, généralisable. Il faut d’autres moyens de production importants (centrales à énergie fossile, nucléaire, hydraulique...) pour rétablir les équilibres des lois de l’électricité qui veut qu’à chaque instant la production égale la consommation. La solution : le stockage que vous n’avez pas et pour lequel on n’a pas encore de solution durable et à l’échelle du besoin.
      En tout cas pour vous ça vous fait 8652 KWh à 35cts en produits et 4944 KWh à 10 cts de charges ça vous fait 2 534 € de gain. Finalement pour 30 m2 ça me paraît peu. Qui paie ? Réponse les autres consommateurs au travers de la CSPE. Qui a payé les subventions à votre investissement initial ?(pompées en grande partie par l’installateur qui en France sur-facture par rapport à ce qui se passe ailleurs !). Réponse : le contribuable dont je fais partie. Dites-moi merci !


    • pemile pemile 8 novembre 2016 12:01

      @jedlib « C’est intéressant pour vous, financièrement, ça vous donne bonne conscience [...] ça vous fait 2 534 € de gain. Finalement pour 30 m2 ça me paraît peu »

      Un peu incohérent comme discours, et à lire le témoignage d’amiaplacidus il est évident que sa démarche n’est pas le gain mais bien la réduction maximum de consommation d’électricité d’origine nucléaire, non ?


    • pemile pemile 8 novembre 2016 12:05

      @Onecinikiou

      Ben alors, vous qui insistiez lourdement sur les solutions de stockage, toujours rien à dire sur les batterie à flux ?

      http://aziz.seas.harvard.edu/electrochemistry


    • pemile pemile 8 novembre 2016 12:24

      @Onecinikiou

      Et bien sur, du fait qu’elles permettent de découpler puissance et quantité d’énergie stockée.


    • pemile pemile 8 novembre 2016 13:41

      @Gatinais33 « on pouvait se poser des questions quand vous parlez un peu plus haut en puissance (10 kW.) »

      C’était surtout parce que Kemwatt (ex Ionwatt) est une petite boite française de ma région.

      http://www.kemwatt.com/

      Et que le déploiement de ce premier petit prototype propre (molécules organiques) vise surtout des zones rurales du tiers monde ne disposant pas de réseau électrique.


    • amiaplacidus amiaplacidus 8 novembre 2016 15:03


      @pemile qui écrit : "il est évident que sa démarche n’est pas le gain mais bien la réduction maximum de consommation d’électricité d’origine nucléaire, non ?« .

      La réponse est : OUI ! ! ! ! !

      Parce que l’on ne doit pas se contenter de dire : »le nuke c’est mal« , il faut DÉMONTRER que DES solutions (et pas UNE solution) sont possible, dès maintenant.
      .
      .
      Pour le stockage, passablement de recherches sont en cours et progressent rapidement. Certaines approches sont originales (j’ai déjà parlé du stockage inertiel). Je donne ici quelques liens sur l’EPFL (parce qu’à titre d’ancien, je reçoit les publications), mais, en Allemagne, en Suède, en Italie, etc, il se fait aussi des travaux intéressants.
      http://energycenter.epfl.ch/production_stockage_hydrogene
      http://actu.epfl.ch/news/leclanche-et-l-epfl-innovent-pour-stocker-l-energi/
      http://actu.epfl.ch/news/l-etat-de-vaud-soutient-le-stockage-d-energie-par-/
      .
      En France, pratiquement rien ne se fait, en tout cas absolument rien d’innovant. De nouveau,il ne faudra pas venir se plaindre dans une dizaine d’années.
      C’est vrai qu’on ne peut pas à la fois investir dans la recherche et tenter de colmater désespéramment des cuves de réacteur pourries tout en amortissant l’invraisemblable coût financier des EPR (sans compter les indemnités que la Finlande va réclamer pour des EPR, qui après une dizaine d’années de retard ne fonctionnent toujours pas).
      .
      Dans la totalité des classements des écoles supérieures et des instituts de recherche, les organismes français sont en chute libre. Dans certains classements, aucun organisme français n’apparaît dans les cent premiers.

      C’est désespérant de voir à quel état de déliquescence est réduit un pays, qui fut à la pointe de la technologie dans beaucoup de domaines.

      Il ne faut plus se payer de mots, il faut agir. J’ai l’impression que les »élites« françaises sont un peu dans la situation du type qui bascule de la fenêtre d’un 30em étage et qui, en passant au niveau de l’entresol crie, : »jusqu’ici, tout va bien".


    • amiaplacidus amiaplacidus 8 novembre 2016 15:06

      @amiaplacidus
      Je complète :
      Il est évident que si l’on ne cherche pas, on ne trouvera pas.


    • JC_Lavau JC_Lavau 8 novembre 2016 16:04

      @Gatinais33. Non, on ne peut pas. Il suffit d’avoir vu exploser un condensateur pour s’en convaincre. Toute concentration d’énergie potentielle, est potentiellement explosive.


    • jedlib 8 novembre 2016 23:34

      @pemile
      Parce que j’ai fait le calcul avec les chiffres donnés par Mr Amiaplacidus avec ses 30 m2 mais j’avais en tête plutôt un rapport de 2 000 €/an pour 15 m2 de PV.


  • zygzornifle zygzornifle 4 novembre 2016 15:31

    avec les bagnoles électrique qui commencent a se vendre on va rigoler , voiture nucléaires en France et voitures au charbon en Allemagne .....


    • BOBW BOBW 5 novembre 2016 10:26

      @zygzornifle : smiley Hi ! HI,les Allemands vont nous revendre les « gazogènes » au charbon de bois, que nos utilisions pendant leur occupation sous Pétain !...


  • fcpgismo fcpgismo 4 novembre 2016 17:33

    Article médiocre trop de paramètres ne sont pas pris en compte, Géothermie profonde,énergie marée motrice, production de méthane à partir d’algues marines. Etc...


    • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 4 novembre 2016 17:40

      @fcpgismo
      L’ANCRE qui coordonne des organismes de recherche publics comme le CNRS, l’IFPEN... , et l’Ademe n’auraient donc pas réfléchi à la géothermie, les usines marée motrice....


    • hunter hunter 4 novembre 2016 18:46

      @Bertrand Cassoret

      Vous manifestez trop de respect envers tous ces organismes stipendiés, où se réfugient bon nombre de médiocres, dont le principal talent est d’avoir réussi à dissimuler leur faible niveau technique, et ainsi accéder à de substantiels fromages républicains !

      Ces organismes sont peut-être prestigieux (et donc très respectables) à vos yeux, mais je pense qu’il serait bon de leur appliquer la méthode de Descartes, à savoir un doute méthodique, qui pourrait peut-être révéler quelques dysfonctionnements systémiques !

      Amiaplacidus a montré avec ses explications ici, qu’il y a des choses à faire...je ne pense pas qu’il bosse à l’ADEMe, pourtant il l’a fait et ça marche !

      Il serait peut-être plus judicieux d’écouter et de s’inspirer de gens comme lui (et il y en a beaucoup de par le monde, et l’internet peut leur permettre de partager idées et résultats), plutôt que de « savants » stipendiés, complètement déconnectés de la réalité, et qui sont souvent loin d’être compétents !

      Pour résumer en fait, la bonne vieille sagesse populaire : l’habit ne fait pas le moine !

      Adishatz

      H/


  • wawa wawa 4 novembre 2016 18:24

    Effectivement, les lois de la physique et certaine constantes ne vont pas changer :
     
    On ne dépassera pas 1000 W/m² de flux solaire. Certes on est qu’a 10% de rendement, mais les panneaux des satellites (arseniure de gallium, très polluant)sont a 30% : on a déjà mis un max de blé pour les perfectionner, chaque kilo en orbite coutant si cher mais ne s’imposent pas au sol (EREOI désastreux ?)
     
    La limite de betz (https://fr.wikipedia.org/wiki/Limite_de_Betz) est presque atteinte par les éolienne modernes.
     
    L’energie contenue dans un barrage (ou une bouteille d’air comprimé) ne dépassera pas E<PV.
     
    Le rendement de carnot restera r = (1-Tf/Tc).
     
    Les merveilleux sous marins non nucléaire que l’on refourguera a la marine australienne sont thermique, tout comme ceux que l’industrie allemande refourgue a la marine grecque(on se fait chier a embarquer de l’oxygène sous forme peroxyde ou liquide, ce qui n’est pas sans risque et divise la densité energétique du gasoil /5) et non sur batterie : les militaires n’ont pas fait de recherche sur les batteries ? ils ont du pognon eux et ne sont pas arrivé a concevoir des batteries a 20% de densité energétique du gazoil
     
    Quand au fameux (fumeux ?) gaz to power -power to gaz annoncé le plus tranquillement du monde a 100% dans le monde merveilleux des rédacteur du rapport de l’ADEME (ingénieurs ou ingénus ??)personne de sérieux ne l’envisage >10%.
     
    et j’en oublie...


    • Croa Croa 4 novembre 2016 23:09

      À wawa,
      C’est surtout que les panneaux pour satellites sont dans l’espace. En théorie 30% de rendement est aussi possible avec du silicium dans ces conditions. Le problème c’est que les rayons du soleil doivent traverser de l’air. Déjà en haute montagne le rendement est amélioré, c’est dire ! En plus les panneaux pour satellites sont perpétuellement maintenus bien face au soleil et ça compte aussi.


    • biquet biquet 6 novembre 2016 00:24

      @wawa
      « L’energie contenue dans un barrage (ou une bouteille d’air comprimé) ne dépassera pas E<PV. »
      Si E est toujours disponible et illimité où est le problème ? Toute la différence avec F, le fossille, qui est limité et où il faut dépenser de l’énergie pour aller le chercher. Et en plus son rendement est très médiocre, entre 0,3 et 0,5.


  • gogoRat gogoRat 4 novembre 2016 19:15

    commencer par expliquer comment ils vont gérer le chômage,[...] , la santé, les retraites, [..], la sécurité, les aides sociales... en décroissance économique
     
    ( l’intrication de ma remarque avec ’les déficits publics - l’éducation’ étant moins triviale ...)

     Il me semble qu’en ’décroissance économique’, un changement de paradigme permettant à la fois beaucoup moins de stress, et plus de sérénité, passant certainement par une reconnaissance des vertus civilisatrices de l’otium (contrairement à un « travail » qui additionne corvées et prétentions à manager son prochain, comme les ânes additionnaient des carottes et des torchons) permettrait enfin de réaliser ce qu’honnêteté veut dire :
     lorsqu’un prétend défendre une égalité en dignité, on ne tolère pas le chantage aux contrats de subordination réservés aux plus obéissants et aux moins ’emmerdeurs’ risquant de lancer des alertes !

      « Le chômeur, au lieu d’être la rançon de la science, devrait en être la récompense »
     Jacques Duboin

     Si être confronté à l’ennui est le luxe auquel est vouée à être condamnée notre humanité trop performante, pourquoi tout le monde ne devrait-il pas en profiter ?
     
     En évitant les productions de superflus (y compris en armements de tous calibres) voulus ou organisés par des commanditaires agités ... et en reconnaissant à chacun la contribution qu’il apporte par sa seule existence, un Revenu Minimal d’Existence devrait calmer bien des ardeurs de productions inutiles et néfastes ; ce qui rendrait caduque la notion même de chômage, de retraite, de soit-disant ’aides sociale’, et aurait un bénéfice immédiat sur la santé et la paix des esprits, donc sur la sécurité ... tout en rendant tout à fait naturelle et mieux acceptée cette ’décroissance économique’.
     (Ne pas oublier que l’Homme ne se rebelle jamais contre les contraintes et aléas naturels ; mais toujours contre les injustices imputables à sa propre espèce ! )


  • fatallah 4 novembre 2016 21:15

    Le vrai progrès ne sera pas de rouler en véhicule électrique. Ce serait de ne plus avoir besoin de rouler.

    Et il faut oublier le mot « croissance » dans un monde fini, tout le monde ne peut pas avoir de la croissance de tout. Sinon on a la croissance de la misère.

    Si le mot « décroissance » vous dérange, vous imaginez peut être retourner dans des cavernes, renseignez-vous sur les alternatives.


    • Croa Croa 4 novembre 2016 23:23

      À fatallah
      « Ce serait de ne plus avoir besoin de rouler. »
      *
      Tout à fait !  La transition énergétique passe PAR UNE RELOCALISATION DES ÉCONOMIES.

      Ça ne sert à rien de couper des chênes allemands pour en faire des meubles chinois achetés par des français !
      Sachant qu’en plus lorsque le container de meubles quitte la chine on ne sait même pas où il sera vendu finalement car c’est le marché qui décide (il se peut que le container soit déchargé à Rotterdam, puis prenne la direction de l’Italie avant de finir en France ! )


  • yvesduc 4 novembre 2016 21:24
    Merci pour votre article.

    Mark Jacobson, de l’université de Stanford, vient de livrer un rapport montrant la possibilité de passer aux 100 % renouvelables dans le monde et en France : http://www.sciencesetavenir.fr/…stanford_107597

    Je n’ai pas regardé de près mais je serais en effet curieux de savoir comment il résout les différents problèmes liés à l’électricité (moindre densité, stockage, intermittence, etc.).

    • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 5 novembre 2016 17:12

      @yvesduc
      C’est bien de cette étude dont je parle dans l’article. Elle est en contradiction avec les études françaises et trop peu détaillée, contrairement à celle de l’Ademe.
      L’Ademe arrive péniblement à 422TWh (avec des importations et reports) , et précise que le potentiel maximal renouvelable de la France est de 1268TWh indépendamment des problèmes d’intermittences et de stockage, alors que la consommation d’énergie finale est actuellement de 1900TWh.


  • Jean Keim Jean Keim 4 novembre 2016 22:24

    Difficile de savoir où se situe la vérité, il y a qq. mois le mensuel Science & Vie publiait un article envisageant que le 100 % renouvelable est possible, l’idée générale est que si les énergies renouvelables proviennent de plusieurs sources différentes – éolien terrestre et maritime, hydraulique de barrages, marémotrice, énergie de la houle, solaire, géothermie, etc., statistiquement les sources exploitables à un instant « t » feront que l’énergie disponible sera suffisante. 


    • Jean Keim Jean Keim 5 novembre 2016 08:20

      @Jean Keim
      Sans oublier l’exploitation de la biomasse et les modérations de la consommation combinées avec les économies d’énergie.


    • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 5 novembre 2016 17:14

      @Jean Keim
      C’est bien de cette étude dont je parle dans l’article, le Wind Water Sun de Stanford. Elle est en contradiction avec les études françaises et trop peu détaillée pour être claire, contrairement à celle de l’Ademe.
      L’Ademe arrive péniblement à 422TWh (avec des importations et reports) , et précise que le potentiel maximal renouvelable de la France est de 1268TWh indépendamment des problèmes d’intermittences et de stockage, alors que la consommation d’énergie finale est actuellement de 1900TWh.


    • JC_Lavau JC_Lavau 5 novembre 2016 17:49

      @Jean Keim. Cela t’est difficile par ton ignorance en sciences et techniques. Tu es incapable de démonter où cette presse aux ordres te bourre le mou.


    • Jean Keim Jean Keim 5 novembre 2016 19:32

      @JC_Lavau,


      Bonsoir et une question, pourquoi tant de haine ?

      Effectivement je ne suis pas un scientifique, juste un technicien, le vrai propriétaire de S & V est probablement un fond de pension, et s’il y a beaucoup de choses qui tentent de me bourrer le mou, je laisse glisser.
      Bien malin qui peut dire où se situe la vérité, même en SCIENCES, il faut accepter des postulats, j’attends avec impatience votre réaction épidermique smiley

      L’article de S & V est quand même étonnant, ce magazine 100 % pour le nucléaire donne l’impression de faire volte-face, je me suis d’ailleurs demandé si ce n’était pas pour remonter dans l’estime de certains de ses lecteurs.

      Ne vous mettez pas trop en colère, cela ne vaut vraiment pas le coup.
      Je vous souhaite de passer une bonne soirée.

    • JC_Lavau JC_Lavau 5 novembre 2016 23:41

      @Jean Keim.
      Il m’est impossible de passer un article ici : barrage complet. Seules ont passé les deux pochades du premier avril. Il ne m’est possible que de brefs rappels en commentaires uniquement.

      Tous les magazines de vulgarisation, tous, militent pour la crédulité au « réchauffement climatique », parmi d’autres militances, toutes plus politiques et irresponsables les unes que les autres, et toutes obligatoire dans la presse aux ordres.

      Ces militants n’ont jamais manipé en alternatif triphasé, n’ont jamais couplé un alternateur au réseau. Ils n’ont pas la plus petite idée des contraintes, pour maintenir un réseau de puissance en état de marche. Ils n’ont pas non plus appris les contraintes et disciplines pour réussir une innovation technique, ils ne savent pas faire une étude de faisabilité, ils n’en soupçonnent pas les statistiques de résultats. Ils ne soupçonnent pas à quel point leur narcissisme et leur ignorance sont manipulés par leurs marionnettistes.

    • Jean Keim Jean Keim 6 novembre 2016 08:17

      @JC_Lavau
      J’ai pratiqué toutes les manips que vous suggérez, j’ai fait de l’assistance technique auprès d’entreprises qui avaient des problèmes de stabilité de réseaux, ou qui avaient des machines comportant des électroniques de puissance polluant leur réseau par des injections de courants harmoniques, le développement des lampes dites économiques et de l’électronique domestique n’arrange rien...


      À court terme la disparition des centrales de fortes puissances serait désastreux, ce sont elles justement par leur forte puissance qui stabilisent le réseau en fréquence et en tension, de plus leurs forts courant de court-circuit et donc leurs faibles impédances internes, permettent malgré les longueurs de ligne, d’assurer correctement le fonctionnement des protection du réseau et d’encaisser les pics de puissance.

      Dans ce domaine les compétences d’EDF sont indéniables mais le revers de la médaille est que l’énergie est un monopole qui risque d’être totalement privatisé, certains en rêve, le monde de l’énergie et du climat est aussi incertain que celui de la géopolitique.







    • JC_Lavau JC_Lavau 6 novembre 2016 09:08

      @Jean Keim. « Le monde du climat » est né de la corruption, et demeure sous le règne de la corruption.


    • JMBerniolles 6 novembre 2016 09:16
      @JC_Lavau

      Désolé pour la censure..... Elle généralisée et plus féroce ailleurs dans les médias officiels.

      Ce qu’il faut aussi noter sur cette question du climat, c’est la complicité vénale de beaucoup de nos scientifiques du climat (ailleurs il y a au moins des scientifiques du domaine qui démontent ce qui apparaît de plus en plus comme une manipulation politique. Mais pour être honnête je dois dire qu’au début je me suis moi-même laissé séduire par cette hypothèse CO2 équivalent).
      J’ai été frappé par les 600 signataires de la pétition Masson-Delmotte/Bard qui avaient la démarche très scientifique de faire taire les autres analyses.
      Et par la manière pourrie dont Vincent Courtillot est attaqué.

      Cela contribue aussi grandement à la liquidation de notre recherche dans d’autres domaines.




  • Croa Croa 4 novembre 2016 23:37

    La vérité oblige à dire qu’une transition énergétique ver le 100% renouvelable sans remise à plat de tout ce qui caractérise notre civilisation n’est pas possible.
    *
    Il faut donc tout remettre à plat !  Et donc faire feu de tous bois, c’est à dire renoncer à la croissance (qui de toute façon n’apporte que des malheurs), renoncer aux voyages (on n’est pas bien en France ?), manger (plutôt des légumes) et consommer local ( et redécouvrir qu’il existe des saisons smiley ), oser partager (nous avons trop de misérables alors que le pays est riche !) et vivre sobrement.
    Vu qu’il s’agit d’une question de survie !


    • Croa Croa 5 novembre 2016 09:44

      À sarcastelle,
      Oui il faut aussi renoncer au nucléaire je pense. L’intérêt du nucléaire c’est de continuer à gaspiller l’électricité (seulement l’électricité : il ne faut pas exagérer !) MAIS en vivant dangereusement !  smiley (Et aussi en refilant le pb des déchets aux générations suivantes.)
      *
      Surtout l’arrêt du nucléaire relève d’une politique cohérente de renoncement à la croissance pour une autre société de sobriété heureuse parce que basée sur le partage équitable et la solidarité. Dans les sociétés du futur nous n’auront besoin ni du pétrole ni du nucléaire... Si toutefois nous sommes toujours là, le pire étant aussi possible si nous persistons dans la voie actuelle ! smiley


    • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 5 novembre 2016 17:16

      @Croa
      la sobriété heureuse, c’est moins de moyens pour l’éducation, le logement, la santé, la culture, la sécurité, les loisirs... Pas facile pour un politique de se faire élire sur un programme comme ça.


    • Onecinikiou 6 novembre 2016 03:24

      @Bertrand Cassoret


      Avec les cons de Français, tout est possible ! Toujours dangereux de sous-estimer la bêtise de nos contemporains...

    • Croa Croa 6 novembre 2016 14:40

      À Bertrand Cassoret,
      C’est là que tu te trompes ! Le système actuel dit de consommation fait la part belle aux banques dont la fortune est faite en pompant sur la marge de nos gaspillages, suite à quoi il en reste de moins en moins pour l’éducation, le logement, la santé, la culture, la sécurité, les loisirs...
      Évidemment ça peut paraître paradoxal qu’il en reste plus pour le social dans un système sobre mais c’est pourtant la vérité. (Pas la place ici de le démontrer mais nous y reviendrons.)


  • soi même 5 novembre 2016 00:16

    à l’auteur c’est tous à fait logique, les nouvelles énergies du futur non rien d’électrique... !


  • Rincevent Rincevent 5 novembre 2016 00:46

    Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est, soit un fou, soit un économiste - Kenneth Boulding : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenneth_E._Boulding


  • Christian 5 novembre 2016 10:37

    Si je prend le cas de la Suisse, en 1970 le 89,6% de la production d’électricité était d’origine hydraulique. Il aurait suffit à ce moment, au lieu d’investir dans le nucléaire, de transférer l’argent du nucléaire à la modernisation de vieilles centrales et turbines ainsi qu’à de nouvelles centrales de productions, il ne s’agissait que de 10,4%. En même temps pousser aussi le solaire thermique et photovoltaïque. Ainsi nous aurions eu affaire à des énergies propres, renouvelables et ne produisant aucun....énervements comme le nucléaire et l’éolien.
    On notera au passage l’absence de problèmes de recyclages de l’hydraulique et du solaire thermique.
    Cela n’a pas été fait donc on s’énerve avec le nucléaire et l’éolien. le nucléaire représente environ le 26% et l’hydraulique le 60%, le reste de l’importation.

    En France c’est encore pire parce que je vois mal comment remplacer le nucléaire, il se pose tj le problème de l’intermittence de l’éolien et du solaire. Il est cependant vrai qu’une installation massive de solaire diminuera forcément la nécessité d’un agent de production stable tels que l’hydraulique, le charbon ou le nucléaire. Il n’empêche que cette politique demandera à la fois du stockage et de nouvelles lignes HT, c’est particulièrement le cas pour les éoliennes. 

    Bon...on se répète un peu dans ce débat, non ?


  • JMBerniolles 5 novembre 2016 10:45
    Il est bon de rappeler que la question de l’énergie est un sujet à 90% scientifique, le reste étant lié à des données fondamentales (qui sont totalement ignorée dans le discours officiel et donc dans la plupart des commentaires ici) comme la démographie (qui peut devenir une des causes de la mort de l’humanité), les besoins basiques des sociétés humaines et l’économie qui définit le domaine du possible en la matière.

    Or ce sujet qui est totalement politisé est traité par des journalistes, des hommes politiques, des activistes la plupart du temps sans formation scientifique, ce qui leur permet de lancer des affirmations grossièrement fausses, et quelques scientifiques qui sont manipulés (les médias censurent avec férocité tous les droits de réponse, tous les articles émis par des experts scientifiques
    qui tentent de rétablir des vérités). En lisant les commentaires sur cet article, qui énonce une bonne part des réalités du domaine, on se rend compte combien les gens sont peu habitués à ces vérités souvent basiques. Comme ce commentateur qui juge l’article médiocre parce qu’il ne parle pas de la géothermie, des marée motrices, sans doute des hydroliennes, ..... et pourquoi pas de l’effet peltier, et n’a pas connaissance des problèmes et limites de ces procédés dont l’étude ne date pas d’aujourd’hui. Il ignore notamment que des rapports officiels décrivent le fiasco des agro carburants, que l’échec de la Biomasse première et deuxième génération est reconnu.... 

    A l"Assemblée nationale le débat sur la Loi de transition énergétique a rassemblé, au maximum, de l’ordre de 40 députés. Les débats étaient menés par deux incompétents Denis Baupin, auteur de commentaires complètement nuls et François Brottes médiocre maitre d’œuvre incapable de prononcer le mot Négawatts qui est le fond de ce qu’il appelle nouveau modèle énergétique, et auteur d’une Loi invraisemblable sur les tarifs de l’électricité.

    Le fonds de cette LTE c’est avant tout une composante de l’austérité en matière d’énergie, y compris pour les plus démunis, puisque les tarifs sociaux de l’électricité sont supprimés au profit d’un chèque limité, et une privatisation rampante de la production d’électricité (explicite avec la privatisation de l’hydroélectrique). Diviser par deux notre consommation électrique signifie faire passer notre pays directement au stade du sous développement.

    Même ces députés peu au fait du problème n’ont pas été trompé par ce rapport de l’ADEME, agence créée sur une base anti nucléaire.

    Comme le fond scientifique de la question est littéralement gommé, celle-ci n’est plus qu’une affaire de sémantique.

    Qu’est ce que le renouvelable ? aujourd’hui dans l’idéologie sectaire ce sont les EnR éolien et Photovoltaïque. La géothermie ne fait pas l’objet d’un débat politique puisque la finance ne s’y intéresse pas pour l’instant et l’intérêt des pompes à chaleur dans le sol n’est pas nié. La surrégénération dans un cycle Plutonium ou Thorium a été écartée sur critère politique de l’accès au caractère renouvelable.

    Enfin toutes les études montrent aujourd’hui que dans les conditions actuelles, pour notre pays, un électronucléaire à moins de 50% ferait courir de gros risques de Black out sérieux (entrainant morts, traumatismes, impacts économiques...). C’est pratiquement les conditions des pics de puissance en appel, qui dépassent largement les 100 Gigawatts, alors que notre électronucléaire est limité à 63,2 Gigawatts (de l’ordre de 50% donc).

    Si on ne comprend pas que l’écologie politique (rien à voir avec la défense de l’environnement) est la façade du néo libéralisme, notamment pour justifier l’austérité, on ne peut pas comprendre le fond de la politisation de notre domaine de l’énergie.












    • Laulau Laulau 5 novembre 2016 15:40

      @JMBerniolles
      Un seul mot : Bravo !


    • biquet biquet 5 novembre 2016 23:58

      @JMBerniolles
      François Brottes médiocre
      Je confirme pour avoir eu directement affaire à lui. Médiocre c’est faible, je dirais totalement incompétent (il me l’a même écrit en toutes lettres !). Il n’empêche que ce Monsieur a été nommé directeur d’ERDF avec un salaire de 12 000 € par mois. Tout le mal français résumé dans cette situation.


    • Onecinikiou 6 novembre 2016 02:07

      @biquet


      Ce pays est foutu. Le sytème médiatico-politique et la superstructure idéologique sur lequel il est désormais fondé à tout fait pour promouvoir les incompétents, les ignares et sinon les traitres, et tout fait pour placardiser les gens intelligents et de bonne volonté acquis au service de l’intérêt général, indissociable en France de l’intérêt national.

      Sauf à faire la révolution et couper quelques têtes (quelque milliers tout de même), rien de bon ne peut plus lui arriver.

    • JMBerniolles 6 novembre 2016 09:21
      @biquet

      Merci de cette précision. Au début je ne le connaissais que par ses interventions publiques, sa Loi invraisemblable sur les tarifs EDF et puis quelques amis savoyards m’ont parlé de lui.

      Il est mis à ERDF pour conduire la transformation du réseau afin de le rendre plus compatible aux courants intermittents.... en gros quelques centaines de milliards d’euros pour cette folie obsessive

      C’est exactement pour cela que les EnR éolien et photovoltaïque constituent une bulle financière.

    • JMBerniolles 6 novembre 2016 09:25
      @Onecinikiou

      Vous avez raison. Il faudrait une révolution, mais elle n’aura pas lieu.

      Donc nous allons toucher le fond. A ce moment là, j’espère qu’il y aura un sursaut.

  • robiocop21 5 novembre 2016 11:06

    Je souscris pleinement à cet article. Je voudrais simplement ajouter quelques éléments qui me semblent importants. 

    1- Il faut prendre conscience que la vitesse de la transition vers les énergies renouvelables n’est pas neutre. Aller trop vite peut avoir l’effet inverse de celui escompté. Avec la structure existante du mix énergétique français, vouloir passer rapidement au solaire signifie importer des panneaux fabriqués en Chine ou aux US avec une énergie très fortement carbonées. On peut discuter du rendement CO2 et du fait que le solaire rembourse ou non le CO2 qui a servi à le fabriquer, il n’empêche que, si il le rembourse, c’est en fin d’exploitation, c’est à dire 20 ou 25 ans après sa fabrication. En d’autres termes, il y a un taux de croissance maximum admissible du solaire, qui ne pourrait être augmenté que dans le cas ou le silicium serait fabriqué en France ou que les pays exportateurs accélèrent drastiquement leur transition. 
    2- le raisonnement est identique pour les batteries Lithium dont les éléments sont coréens japonnais ; chinois ou américains. Il ne faut pas oublier qu’au sortir de l’usine, une Renault Zoé avec sa batterie de 21 KWh a déjà consommé l’équivalent de 3500 à 4000 l d’hydrocarbure. Tant que l’électricité français contiendra 0.18g de CO2 au KWh, il vaudrait mieux rouler avec une voiture thermique consommant 4l/100 Km. Inutile de dire que la Zoé et pire, la Tesla, sont extrêmement polluantes si utilisées dans la plupart des autres pays. 
    3- La décroissance, mesurée par le PIB n’est certainement pas ce que les exégèses du libéralisme veulent faire croire. Avoir des machines à laver qui durent 20 ans, ne pas changer d’I-phones tous les 6 mois ou éviter d’acheter des meubles chez Ikéa ne rend pas la vie insupportable. Simplement cela signifie moins de fabrication, moins de profit et moins d’emploi. Donc la nécessité de changer ou au moins corriger nos modes de production. C’est un autre débat, mais il est intéressant de constater qu’à l’heure de la COP 22 et des traités CETA ou TAFTA, la libéralisation des échanges internationaux, l’éloignement de la production et la multiplication des transports, ne vont certainement pas dans le bon sens. 

  • MAF MAF 5 novembre 2016 11:46

    Les chiffres, toujours les chiffres.

    Il y a 2 façons d’aligner les chiffes : 
    soit en tableau comme le fait un comptable, alors il apparaît ’facile’ de remplacer une énergie par une autre, 
    soit en chronogramme, c’est ce que doit gérer les techniciens et les ingénieurs des réseaux. La difficulté est donc technique. L’intermittence est une difficulté. La ’solution’ toute trouvée : le stockage. Certes à notre niveau, on sait stocker, on stocke nos aliments, Notre frigidaire les stocke dans le froid, il fonctionne en intermittence, mais il y a des pertes, il faut alimenter ce frigo, qui n’est pas complètement. Le stockage, c’est pareil, il faut de la place, de l’énergie, parfois la fiabilité n’est pas toujours là.

    Un chiffre : chaque français devrait fournir 8600 kWh par an d’électricité ’décentralisée’ si on ’voulait’ d’un coup de baquette magique supprimer toutes les ’centrales’, qui portent bien leur nom. La centralité de l’énergie permet d’obtenir des réseaux qui peuvent recevoir des énergies renouvelables venant de très loin (donc décentralisées) grâce à des tensions élevées, avec très peu de pertes. La fiabilité des réseaux est assurée par les maillages. Les énergies sont des ressources décentralisées (Gaz, Charbon, Uranium, PV, Eolien). L’Homme a créer des centrales afin d’optimiser la redistribution, d’assurer la fiabilité, de gérer la mixité énergétique. Ne soyons pas anti-centrales, c’est-à-dire Anti-Tout.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 novembre 2016 14:37

    NON, il n’existe aucune solution parce que les énergies fossiles et nucléaires sont les seules qui peuvent satisfaire la criminelle gourmandise humaine, surtout celle des pays dit occidentaux ! 


    J’avais déjà dit que les « Moulins à vent des temps modernes », les « puces vermines suceuses des rayons du soleil » , les « voitures truc-truc » etc ...
    NE SONT QU’UNE HYPOCRISIE CAPITALISTE DÉVELOPPÉE PAR LES SCIENTIFIQUES NULS ET ILLETTRÉS ET DIABOLIQUEMENT SOUTENUE PAR LES MINABLES MÉDIAS DE TOUTES LES TRAHISONS ! 

    C’est le comportement, le seul comportement individuel et collectif synonyme d’un train de vie d’enfer mené par les centaines de millions d’individus qui à eux seuls GASPILLENT TOUTES LES ENERGIES ET DONC DÉTRUISENT LA NATURE ET LA NATURE HUMAINE !

    J’avais lancé un appel aux pays africains et asiatiques en décembre 2015 les invitant à refuser l’invitation de Hollande au couscous empoisonné... 

    J’avais aussi écrit un article sur ce site : 


    NON, personne ne peut faire de la politique avec la Nature et si quelqu’un ou tout le monde persiste, ce sera à leur risque et péril certains !

  • JC_Lavau JC_Lavau 5 novembre 2016 17:13

    « de CO2 qui réchauffe le climat » ! Compte là dessus et bois de l’eau claire !

    Des menteurs aux ordres répètent ce canular, et toi tu les crois !
    Et avant Margaret Thathcher, qui finançait ces menteurs aux ordres ? Mmh ? Qui, depuis 1971, depuis la fondation du CRU ?

  • biquet biquet 5 novembre 2016 17:29

    Une augmentation du nombre de Stations de Transfert d’Energie par Pompage (lacs artificiels ou barrages permettant un stockage indirect de l’électricité), sans qu’il soit précisé où construire de nouvelles immenses retenues d’eau. Rappelons la forte opposition qu’a rencontrée la construction du barrage de Sivens.
    Le problème n’est pas là. En fait on remonte l’eau dans les STEP par la même conduite forcée qui sert à produire l’électricité. La masse d’eau à remonter fait un tel poids que l’énergie nécessaire ne peut être fournie que par les centrales nucléaires, durant les heures de faible consommation de la nuit. Le système des STEP disparaîtra avec l’énergie nucléaire. Il est tout de même curieux de constater que l’Autriche a renoncé par référendum au nucléaire mais a la plus forte densité de STEP sur son territoire en important l’électricité « nucléaire » des pays voisins.
    L’électricité représente beaucoup plus que 23 % de l’énergie consommée car on ramène toutes les mesures en TEP (tonne équivalent pétrole). Mais le pétrole ne sert pas seulement à nos voitures, il sert à toute l’industrie chimique, plasturgie, fibres artificielles, silicone etc....et que je sache ces éléments issus du pétrole n’ont aucune fonction énergétique.
    Si le pétrole était remplacé par l’électricité pour nos bagnoles, alors ce serait la catastrophe : l’Arabie Saoudite et le Qatar n’aurait plus d’argent pour nous acheter des armes et soutenir Daesh.


  • student 5 novembre 2016 18:06
    Un mix électrique 100% renouvelable n’est pas techniquement impossible mais serait hors de prix et socialement rejeté.
    Hors de prix car l’ADEME a (volontairement ?) très fortement sous-estimé les rendements de stockage du « power to gaz » ainsi que les pertes dans les réseaux électriques qu’il faudrait considérablement renforcer.
    Socialement inacceptable, car vouloir envahir nos territoires par des dizaines de milliers d’éoliennes, d’« usines à gaz » (stockage) et de « fermes solaires » mettrait la France à feu et à sang bien avant qu’on ait atteint le dixième de l’objectif : les exemples de Sivens, NDDL et des ZADistes le montrent sans qu’il soit besoin de plus d’explications.
    Signalons que l’ADEME n’a jamais prétendu avoir résolu le problème du 100% renouvelable, car il y a des aspects de l’étude qui bloquent comme l’équilibre instantané du réseau ; actuellement cet équilibre est réalisé avec les groupes tournants des centrales classiques ; avec les interfaces numériques des éoliennes et panneaux solaires, c’est quasiment insoluble. Il faut lire entre les lignes de l’étude ADEME et remarquer le point d’interrogation du titre (100% renouvelable en 2050 ?) pour s’en rendre compte.
    En réalité, tous ces chercheurs bardés d’ordinateurs et experts en programmation n’ont aucune expérience industrielle et leurs pseudo démonstrations théoriques sont truffées de grossières lacunes. Leur seul mérite c’est de forcer à mettre le doigt sur les problèmes de fond à traiter avant d’espérer arriver au Nirvana (légitime) du 100% renouvelable.
    Le drame c’est que de nombreux journalistes qui se disent « scientifiques » se font l’écho de ce type de rapports au point d’en devenir les ardents défenseurs en oubliant le sens critique voire physique : le cas du média « Les Techniques de l’Ingénieur » et d’Olivier Danielo est édifiant. Rares sont ceux comme Sylvestre Huet qui ont une vraie culture et sont capables de relativiser les propos fracassants de l’ADEME ou de l’Université de Stanford.
    Il faut donc se contenter du nucléaire pour de nombreuses décennies, et de développer la recherche sur les énergies renouvelables. A terme, peut-être que le soleil, le vent et les marées fourniront une énergie de base fiable à bas coût, mais il est probable que le nucléaire progressera aussi au point de devenir lui-même une énergie renouvelable.

  • MAF MAF 5 novembre 2016 19:15

    @Bertrand Cassoret


    Les freins au tout renouvelable sont :
    -le taux de charge
    -la durée de vie de production d’énergie électrique.

    Exemple : Si nous voulons l’équivalent de 100 GW avec une seule source d’énergie qui fonctionne en permanence, il faut pour:le :
    -Nucléaire 133 GW à disposition, (taux de charge 75%)
    ou
    -Eolien 500 GW à disposition, (taux de charge 20%) (environ) 

    Mais leur durée de vie est différente, prenons 25 ans pour l’éolien, et 50 ans pour le nucléaire.Il faut pour maintenir la puissance voulue, remplacer chaque année :
    -Nucléaire : 2,6 GW/an à renouveler chaque année
    ou 
    -Eolien : 20 GW/an à renouveler chaque année.

    Rappelons qu’en 2015, il y a eu en France 1 GW de renouveler en Eolien, et en Allemagne, il y a eu 4 GW.
    Les chiffres sont certes à affiner, mais les ordres de grandeurs sont là. 

    Les chiffres sont angoissants, cela n’empêchent pas de mixer les énergies, mais il est important de rajouter, dans tous les scénarios , la puissance à renouveler par source d’énergie pour la maintenir en l’état, sans faire de croissance, ni de décroissance.

    • biquet biquet 6 novembre 2016 00:41

      @MAF
      Le taux de charge de l’éolien terrestre est de 22,83 % (2000 h sur 8760). Le renouvellement de l’éolien ne suppose aucun démentèlement, ni traitement des déchets. On conserve le mat, on change les pales si c’est nécessaire, on remplace le multiplicateur et le rotor et c’est reparti. Un coût dérisoire par rapport à une centrale nucléaire, 300 éoliennes coûteront beaucoup moins cher qu’un seul réacteur nucléaire.


    • Onecinikiou 6 novembre 2016 02:55

      @biquet


      1/ Le renouvellement dont vous parlez n’existe pas : les parc éoliens offshore en France actuellement en construction sur le littoral Atlantique et en Manche (3 GW de puissance installée) prévoient au cahier des charges de l’appel d’offre de l’Etat un plan de démantèlement complet et une remise en état des sites à un état comparable à l’état initial, après la durée de vie prévu de 25 ans. Et s’il n’existe pas c’est bien qu’il doit y en avoir quelques raisons techniques.

      2/ Même en cas hypothétique de renouvellement, le coût ne certainement pas aussi « dérisoire » que vous voulez bien l’évoquer, rapporté notamment au nombre substantiel d’éoliennes à remettre à neuf ! 300 éoliennes ne couvrent en effet nullement la production d’un seul réacteur nucléaire. Les éoliennes actuellement les plus puissantes (6 MW de puissance crête) sont naturellement aussi les plus massives (180m de hauteur, 1500 tonnes au total).

      3/ Pour équivaloir la production annuelle d’un seul EPR de 1650 MW de puissance, et en prenant en compte leur facteur de charge respectif, il faudrait installer non pas 300 mais près de 1000 (963 exactement) de ces éoliennes géantes. Leur masse totale représente 1,5 million de tonnes, soit plus que le bâtiment réacteur et ses annexes de l’EPR de Flamanville. 

      4/ Pour exemple, le coût total d’installation d’un parc éolien offshore de 83 éoliennes de 6 MW au large de Fécamp coutera la bagatelle de 2 milliards d’€. Il ne produira qu’une fraction de la production d’un EPR. Rapporté à un facteur de charge prévu de 39% (bien meilleur qu’à terre), il ne produira en effet « que » 1,7 TWh, contre 11,5 TWh pour un EPR.


    • biquet biquet 6 novembre 2016 09:19

      @Onecinikiou
      Je parlais de l’éolien terrestre pas de l’éolien offshore, pour lequel les conditions sont différentes.
      La comparaison avec l’EPR de Flamanville est saugrenue car rien n’indique qu’il fonctionnera un jour, surtout à la puissance annoncée. Déjà les ingénieurs s’accordent que la puissance « lissée » de l’EPR de Flamanville ne dépassera pas 1400 MW. C’est justement cette puissance qui a imposé des normes de sécurité intenables, il est probable que pour Flamanville puisse fonctionner sa puissance maximale ne dépasse pas 900 MW ; à 9 milliards d’investissement cela met le MW à 10 millions d’euros. C’est beaucoup plus qu’une éolienne terrestre de 2 MW. Ce qui n’est jamais évoqué aussi, c’est le coût du transport. Plus vous avez des unités de production importantes, plus le coût du transport est élevé, car ces unités desservent un territoire beaucoup plus grand.


    • MAF MAF 6 novembre 2016 09:21

      @Bertrand Cassoret
      @biquet 

      Il est sûr qu’il est plus facile de démanteler une éolienne qu’un réacteur. Mais à énergie donnée produite, il est certain que la quantité de béton à démanteler sera largement plus importante pour l’éolien terrestre que pour l’électronucléaire.Il n’est pas certain qu’après 25 ans de fonctionnement, avec les technologies qui progressent en puissance, que le mât sera conservé. Le béton pose des problèmes d’érosion des cotes, avec le sable qui s’épuise. Pour la maintenance, on conserve le mât mais pas pour le démantèlement, surtout si ce n’est pas la même entreprise.Les entreprises sont concurrentes. 

      Ce débat ne porte pas sur l’attrait ou pas des énergies renouvelables ou s’il faut développer l’éolien ou pas. Il est sûr qu’il faut développer des solutions alternatives et/ou complémentaires. Le débat est de savoir OUI ou NON s’il est possible techniquement et/ou économique d’aller vers un schéma 100% renouvelables en préservant la sécurité d’approvisionnement, en préservant la stabilité sociale et économique, en préservant les matières premières, en préservant le mieux possible l’environnement, en minimisant l’impact climatique de l’énergie, en faisant le moins de morts possible, en préservant l’équilibre de la balance commerciale. En l’état actuel des choses, ma réponse serait plutôt négative.
      Il est sûr également qu’une énergie infinie poserait des problèmes de pollutions, de prédation contre la baisse de la biodiversité, de l’augmentation de l’énergie thermique dont on ne connait pas très bien les conséquences sur le climat et ce malgré une utilisation de 100% d’énergie décarbonée. 

      Allons plutôt vers un objectif de 0% d’énergies fossiles, avec un mix de 100% d’efficacité énergétique, d’énergies décarbonées, et de sobriété. On a besoin de toutes les énergies.

      Il faut 2 tonnes équivalent pétrole par personne pour avoir une société acceptable en terme de confort, d’accès aux études, à la santé, à une espérance de vie acceptable. Cela est une hérésie de penser que les 10 milliards de personnes pourront tous vivre jusqu’à 120 ans, se déplacer à l’autre bout de la Terre. Il existera toujours un petit % de personnes qui pourront faire ce qu’ils veulent. IL faut faire en sorte que l’IDH de chaque pays converge vers des valeurs acceptables, et pour cela il faut en moyenne 2 TEP par personne d’objectif pour toutes productions futures avec des tolérances selon les variations de climat. 

    • biquet biquet 6 novembre 2016 09:58

      @MAF
      "Le béton pose des problèmes d’érosion des cotes, avec le sable qui s’épuise. Pour la maintenance, on conserve le mât mais pas pour le démantèlement, surtout si ce n’est pas la même entreprise.Les entreprises sont concurrentes."
      Les 2 phrases sont en contradiction, la deuxième infirmant la première ; c’est justement parce qu’il faudra économiser le béton qu’on conservera le mat, concurrence des entreprises ou pas.
      Pour en revenir à l’investissement le coût du MW d’une éolienne terrestre de 2 MW est de 1,3 million d’euro. Si on multiplie par 4,38 pour tenir compte du facteur de charge, cela fait 5,69 millions d’euros le MW. Si on conserve le mât des éoliennes lors du démentèlement comme dit plus haut, alors la différence de coût devient très importante entre les éoliennes et l’EPR, même si l’éolien, à mon avis, du fait de son intermittence ne pourra jamais remplacer totalement le nucléaire.


    • MAF MAF 6 novembre 2016 15:39

      @biquet
      Ce ne sera pas à l’entreprise, qui reprendra le marché 25 ans après, de se soucier de l’adaptation de la nacelle sur l’ancien mât qui ne sera peut-être plus aux normes, qui ne pourra peut-être pas supporter une puissance plus grande. Le risque est d’avoir des éoliennes à l’abandon 25 ans après. Il existera certainement des nouveaux types de béton utilisant moins de sable, qui réutilisera des bétons recyclés. Avez-vous des exemples où les entreprises conservent les anciens mâts et ainsi faire l’économie de béton ? Il sera plus ’facile’ d’utiliser des éoliennes off-shore avec des caissons flottants. Le démantèlement sera plus aisé.


    • abcd 6 novembre 2016 15:55

      @MAF
      http://www.planetoscope.com/matieres-premieres/172-production-mondiale-de-cuivre.html
      Une éolienne c’est 3 tonnes de cuivres, dans 30 ans on recyclera les éoliennes actuelles si on veut des nouvelles, car on aura quasiment extrait tout le cuivre disponible.
      La fin des ressources, par un rendement décroissant d’extraction, c’est pas que le pétrole, alors bien sur il y a des recherches possibles sur des céramiques supraconductrice à basse température (autour de -20°) qui pourrait remplacer certain usage du cuivre, mais on en est loin et puis cela s’ajoute à tout ce que la science doit nous fournir depuis 30 ans (fusion, supraconducteur à température ambiante, théorie du tout, eugénisme, etc...), sauf que non.
      Le problème c’est pas l’énergie ou les ressources c’est les 2 en même temps, c’est cela qui est merdique une énergie infini avec des ressources finis, pas de problème on recycle tout, des ressources infinis avec une énergie fini, pas de problème on optimise tout (éolien, stockage, pas de soucis), les 2 ressources finis avec une demande croissante (augmentation de la population) et bah.... c’est le retour du politique et des choix.


    • Onecinikiou 6 novembre 2016 22:09

      @biquet


      Vous affabulez : les dernières tranches des REP actuels, dont le plus récent à près de 20 ans, disposent déjà d’une puissance de près de 1400 MW, et vous voudriez nous convaincre que l’EPR n’y parviendrait pas ? Mais où s’arrête la mauvaise foi des anti-nucléaires...

      D’autre part ces réacteurs existent et fonctionnent, preuve de leur possibilité. Accessoirement ils assurent depuis 25 ans 80% de notre production - et de notre consommation - électrique nationale sans faiblir.

      Et vous reste donc à prouver que vos « solutions » soient à même de faire pareille, au même coût, financier et écologique, et avec la même garantie de fonctionnement. Bon courage en tout cas. Nous attendons d’ailleurs toujours une étude crédible et dûment chiffrée à ce sujet, qui ne soit pas autre chose qu’un ramassis de délires prospectifs. 

    • Onecinikiou 6 novembre 2016 22:18

      @biquet

      « à 9 milliards d’investissement cela met le MW à 10 millions d’euros. C’est beaucoup plus qu’une éolienne terrestre de 2 MW »

      Vous raisonnez en MW installé, ce qui est parfaitement fallacieux dans le cadre d’énergies qui ont des facteurs de charge de 3 à 6 fois inférieurs à ceux de centrales thermiques. 

      Commencez à raisonner en MWh comme je le fais, vos comparaisons en deviendraient bien plus crédibles, et honnêtes. 

      Je vous rappelle que vous n’avez pas affaire ici à des journalistes de France Info ou du Monde, mais à des gens qui connaissent leur sujet. Un peu de sérieux que diable...

    • biquet biquet 7 novembre 2016 09:35

      @Onecinikiou
      Et vous reste donc à prouver que vos « solutions » soient à même de faire pareille, au même coût, financier et écologique, et avec la même garantie de fonctionnement
      Il est bien là le problème. J’ai soumis, avec une lettre de recommandation d’un député, une série de calculs à la division mécanique des fluides de l’ONERA à Paleisau. Je demandais (début janvier) de valider ou d’invalider ces calculs. Depuis janvier l’ONERA refuse de répondre, pourtant ils ont tous les moyens scientifiques (je ne suis qu’un plouc en comparaison) et matériels (la plus grande soufflerie d’Europe à Modane Arvieux) pour vérifier ces calculs, alors pourquoi refusent-ils de se prononcer ? L’explication est simple, si mes calculs sont validés c’est la fin du nucléaire.


    • Onecinikiou 7 novembre 2016 16:13

      @biquet


      Diantre, je ne savais pas que j’avais affaire au fils adultère d’Einstein et de Newton, et que nous étions grâce à vos lumières au bord d’une révolution copernicienne !

      Je peux avoir un autographe... ?

    • biquet biquet 7 novembre 2016 17:25

      @Onecinikiou
      Non, justement je dis que suis un plouc dans le domaine scientifique, ce qui rend encore plus absurde la non-réponse de l’ONERA, quoi de plus facile que démontrer que des calculs sont faux ?


  • JMBerniolles 5 novembre 2016 23:52
    Apparemment Pierre Laurent vient de se faire assez largement désavouer par les membres de la conférence du PC.

    Les militants, ou ce qu’il en reste, trancheront. Théoriquement ils devraient être assez bien représentés par leurs délégués à la conférence du parti. Ce qui pourrait conduire à une candidature du PC ?
     
    En fait c’est la survie du PC, ou plutôt de l’appareil après les multiples dérives et erreurs qui ont vidé le PC de son assise marxiste léniniste, qui est en jeu.

    Il est incontestable que cela plombe lourdement la dynamique de la candidature Mélenchon.



  • JMBerniolles 5 novembre 2016 23:53
    Apparemment Pierre Laurent vient de se faire assez largement désavouer par les membres de la conférence du PC.

    Les militants, ou ce qu’il en reste, trancheront. Théoriquement ils devraient être assez bien représentés par leurs délégués à la conférence du parti. Ce qui pourrait conduire à une candidature du PC ?
     
    En fait c’est la survie du PC, ou plutôt de l’appareil après les multiples dérives et erreurs qui ont vidé le PC de son assise marxiste léniniste, qui est en jeu.

    Il est incontestable que cela plombe lourdement la dynamique de la candidature Mélenchon.

  • JMBerniolles 5 novembre 2016 23:55
    C’était un commentaire destiné à un autre article.
    On peut néanmoins penser que la question nucléaire était un objet de divergence profonde.

    • Onecinikiou 6 novembre 2016 03:22

      @JMBerniolles


      Bof, pas tellement, les cocos ont lâché sur tout, ils lâcheront facilement encore demain sur la question du nucléaire, histoire de rallier un peu plus qu’ils ne le font déjà l’idéologie dominante foncièrement anti-nationale et anti-populaire.

  • ENZOLIGARK 6 novembre 2016 13:00

    Eolien , ... Qui seme le vent recolte des pepetes ( page 65-66 ) ... Les Dossiers du Canard enchaine - No 115 - avril 2010 ..... Les profiteurs du bizness ecolo ... . ... АФФ ИСС ...


  • JMBerniolles 6 novembre 2016 20:38
    Dans l’inconscience la plus complète des français qui sont complétement dépassés et manipulés, l’ASN, sa composante anti nucléaire, est en train de nous préparer un futur Black out qui sera d’une manière invraisemblable imputé au nucléaire.

    Evidemment avec la complicité de François Brottes qui agira en tant que responsable d’ERDF.

    C’est ce que l’on appelle un false flag, et notre pouvoir a déjà pratiqué ce détournement criminel.

    La production électrique est basée sur une pyramide à la base de laquelle se trouve l’électronucléaire. La largeur de cette base représentant la part de production nucléaire est importante. Actuellement nous sommes régulièrement au alentour de 80%.

    Lors de pics d’appel de puissance qui surpassent les 100 Gigawatts, la part du nucléaire tombe à 50%. Il se trouve également, ce qui est peu connu parce que cela montrerait le grand intérêt du nucléaire, que des réacteurs nucléaires, ceux de Fessenheim notamment, jouent un rôle en pointe c’est à dire dans l’ajustement fin de la puissance produite vis à vis de la demande. La puissance des réacteurs nucléaires peut également varier ce qui ajoute un degré de souplesse.

    Dans les conditions actuelles du réseau et de la production d’électricité qui comporte une part aléatoire qui peut être importante, notamment en provenance d’Allemagne, une part du nucléaire sous les 50% fait courir des risques importants de Black out. 

    Pour l’instant cela ne concerne que des périodes ponctuelles dans l’année, mais l’arrêt prolongé de beaucoup de nos REP, plus de 20 sont concernés sur 58, généralise cette plage de fragilité de notre réseau électrique. 

    Le motif avancé par l’ASN, s’il n’est pas à négliger, qui tourne surtout autour de questions de documentation relative aux pièces forgées, aujourd’hui on dirait un problème d’assurance qualité, et de très légères déviations, pratiquement inévitables sur de grandes pièces forgées, de la teneur en carbone. Qui, à leur niveau, n’ont pas d’influence sur la tenue mécanique et l’évolution de la tenacité.

    L’ASN fait durer l’instruction du moindre problème, de la moindre question au-delà de tout ce qui est raisonnable dans le but évident de ralentir le chantier de l’EPR de Flamanville et de créer les conditions d’un Black out.

    Le musellement de nos médias et leur asservissement jouera naturellement un grand rôle dans ce scénario criminel. Parce qu’un Black out sérieux provoque traumatismes et décès.


    • Onecinikiou 6 novembre 2016 21:59

      @JMBerniolles


      Evidemment M. Berniolles, vous reprendrez bien un peu de Juppé, de Vals ou de Macron pour 2017, après le glorieux mandat de l’homme de gauche Hollande, en tout cas présenté comme tel même parmi ses contempteurs du FdG à l’instant de pénétrer dans l’isoloir !

    • JMBerniolles 6 novembre 2016 22:54
      @Onecinikiou

      Je en participerai pas à l’élection de ces gens là.

      Vous subirez Juppé comme moi....



    • Onecinikiou 7 novembre 2016 00:06

      @JMBerniolles


      Oui, malheureusement je suis sur le même bateau que les cons, mais moi je ne voterai pas pour lui, ni au premier tour ni au second.

      Puissiez-vous en dire autant.

    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2016 08:22

      @Onecinikiou.
      Tiens ? Un procès d’intention ? Comme c’est bizarre !


    • JMBerniolles 7 novembre 2016 10:03
      @Onecinikiou

      Je pensais que vous auriez compris que je ne voterai pas Juppé.

      Ces futures élections sont tellement manipulées que la meilleure attitude est de s’abstenir pour ne pas cautionner cette mascarade. 

    • Onecinikiou 7 novembre 2016 17:07

      @JC_Lavau


      Bof, le procès d’intention vous savez, il est facile à faire depuis trente ans vis à vis des imbéciles soumis au front ripoublicain.

      La question c’est : en êtes-vous !

    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2016 19:33

      @Onecinikiou. De la pédale ?


  • HELIOS HELIOS 6 novembre 2016 20:45

    .... ET SI LE PETROLE ETAIT A-BIOTIQUE ?


    ... comme il semblerait l’être ?.... depuis 65 millions d’années, la dérive des continents, et tout et tout et tout, combien y-a t-il d’endroit sur terre où la surface de cette epoque se retrouve a plus de 2000 m de profondeur aujourd’hui ??? justement aux endroit ou l’on pompe du petrole ? quelqu’un a -il pensé qu’il y avait des dinosaures, des forets luxuriantes et pourrissantes a 2000 m de profondeur ???

    Bon, je n’ai rien dit hein... je suis juste con, mais au moins je rigole....



    • abcd 6 novembre 2016 21:04

      @HELIOS, du méthane abiotique cela existe sur d’autres planètes, mais du pétrole... (soupir)
      Et cela change quoi ? la CO2 n’a plus d’effet sur l’atmosphère et extraction n’a plus rendement décroissant ? une belle piste pour ce voiler la face, cela doit être vraiment inscrit au dos des tablettes de la Loi, c’est ça y avait un onzième commandement : « demain tout ira bien », ils ont pas du aimer la blague devant les vandales et on effacé ce commandement divin :)


    • HELIOS HELIOS 6 novembre 2016 23:35

      @abcd

      .. euh, d’habitude, je ne discute pas, mais là, l’interpellation me derange :


      (1).. vous dites : la CO2 n’a plus d’effet sur l’atmosphère... 
      vous y etes presque. c’est juste une question de saturation... une fois que la dose est suffisante (le taux pour ceux qui chipotent), vous pouvez en rajouter tant que vous voulez, cela ne change plus rien. C’est ce qu’il se passe avec le CO2, qui n’est de plus pas un bon GES (gaz a effet de serre). L’augmentation de son taux n’a plus du tout le même effet, cela se verifie en laboratoire... et la theorie appliquée a notre athmosphère est aussi vraie pour l’effet de serre que pour la saturation... vous ne pouvez pas prendre seulement une partie de l’experience....

      (2) l’extraction n’a plus rendement decroissant...
      Je suppose que vous voulez dire que la production baisse. 
      Certes elle baisse, mais ce n’est pas exactement pour les raisons que vous pensez (en relation naturellement avec mon message). l’Iran et quelques autres pays dont l’irak et des pays « xxstan » ont fortement diminué leur production a cause des differentes crises. D’autres diminuent leur investissements et donc leur production a cause des prix bas et enfin d’autres, les plus riches, ferment les puits lorsque leur debit « economique » n’est plus satisfaisant, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont vides, il faut juste adapter les forages et cela a un cout.

      enfin, je precise que je ne suis pas un astronome, il est des lunes de nos planetes comme Titan qui ont du methane et autre hydrocarbones sans avoir jamais vu un dinosaure et il ne manque que quelques conditions physique pour que cela fasse des hydrocarbures a l’instar de notre petrole.


      Cela dit, je ne preconise rien, je suis seulement surpris par le discours généralisé.
      Ce dont je suis sur, c’est qu’une civilisation ne se développera pas sans energie et a mon avis nous en auront de plus en plus besoin. Il me semble que l’electricité est actuellement le meilleur vecteur pour consommer cette energie, mais il en existe d’autres bien adaptés aux usages qui leurs sont reservés.

      En tout etat de cause, je ne crois pas non plus, que demain les humains resteront chez eux, même avec tous les substituts technologiques 3D ou plus, que leurs maisons seront des ruches, comme leurs villes et qu’ils ne mangeront plus rien ou presque. un week end a la campagne avec aller retour en voiture, un bon steak de vache patagonienne les interressera toujours, comme un petit noël aux Caraibes ou dans le Pacifique

      A mon avis, le seul risque que nous devront regler, c’est celui de la surpopulation et des migrations. et là, il y a loin de la coupe aux levres car nous sommes naïfs et faibles. nous avons déjà réglé cela chez nous, il va etre difficile de le regler ailleurs.

    • abcd 8 novembre 2016 21:11

      @HELIOS Pour le rendement d’extraction décroissant, je vais me contenter d’un copié coller :
      Imaginez un puits sans fond mais ou le niveau d eau baisse quand on le vide, c est comme un puit avec fond sans source pour l alimenter en plein été, sauf que le fond semble inaccessible. Au début pas de problème vous pouvez boire en penchant la tête dans le puits, mais au fil de vos usages le niveau descend, alors vous allez chercher une corde et un seau, mais avec le temps la fatigue aidant, vous bricolée un système pour mouliner plutôt que tirer et pourtant a un moment le temps et l énergie nécessaire pour remonter l eau vous semblerons tellement esclavagisant que vous fuierez l endroit pour un autre a l eau plus accessible. Le pétrole c est pareil, au début il faut une pioche, puis un puits, le voilà offshore, tant pis s il faut extraire des bitumes, etc... Imaginez au début un point d énergie en rapporte mille, puis cent car il vous en a fallut 900, puis 10 car vous en avez utilisé 990, qu elle est la probabilité de cramé tout le pétrole ? Aucune, car on arrêtera avant d arriver a un baril de pétrole depenser pour un baril de pétrole récolter. C est un rendement décroissant.
      En fait on a beau montrer une sorte de courbe croissante, avec un peak, il faut imaginer que ce peak est en fait un sorte de plateau, avec 2 vallées de chaque coté (comme dans une courbe de gauss (selon l’exemple le peak est autour d’un mouliné au dessus du puit).
      Et sinon je me demande si avoir des bases en écologie (quand je parle d’écologie, c’est pour redonner une crédibilité à cette science, par rapport à la vulgate actuelle) rend certaine approche beaucoup plus intuitive (notamment la météo, si vous avez une heure à perdre sur la météo de la terre depuis presque ses origines, taper :« la terre est bleu comme une orange, france culture » dans votre moteur de recherche préféré).
      Une science basé sur le mélange des savoirs dans un système (par une approche atomique, climatique, informationnelle au sens vivant, qui pense les espèces par rapport à leurs stratégies (par observation, pas par animisme) dans des niveaux trophiques (anciennement, chaine alimentaire) doit questionner autrement la modernité.


  • Ruut Ruut 7 novembre 2016 13:31

    Géothermie (pour remplacer le Nucléaire) ça fonctionne.
    éolien et solaire pour une production supplémentaire avec stockage hydraulique, ça fonctionne.
    Des centrale a dihydrogène pour les pics ponctuels avec production de H2 via du solaire et de l’éolien, ça fonctionne aussi.

    Le nucléaire et les énergies polluantes c’est juste un choix politique.
    Et le mythe des économies d’énergies c’est de la fumisterie (un peut comme le développement durable avec des produits plus cher mais a obsolescence programmé qui au final sont plus cher vue qu’ils ne durent que 5 ans exemple l’électroménager Siemens où tous les composants de la cuisine équipée tombent tous en même temps en panne 5 ans et demis après leur achat)


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 novembre 2016 17:53

      @Ruut. Superbe foutage de gueule : présenter le géothermique comme un renouvelable !

      Vous avez au moins regardé les gradients et les flux géothermiques présents en France ? Bien sûr que non.
      Tout ce qui éblouit les ceusses qui font un premier sondage, c’est un stock. Non renouvelable à l’échelle humaine.
      Et à Bâle, ils ont dû arrêter tout : beaucoup trop de séismes déclenchés par l’exploitation géothermique.

    • jedlib 8 novembre 2016 23:52

      @Ruut
      Les filières que vous évoquez n’existent encore qu’au stade de démonstrateurs sauf pour le stockage hydraulique avec les STEPs mais même ces dernières coutent très cher et il faut trouver les sites (montagneux).
      « Le nucléaire et les énergies polluantes c’est juste un choix politique » : non c’est un choix technico-économique où le coût du combustible intervient principalement. Actuellement c’est le charbon qui revient le moins cher d’où la nécessité de taxer le carbone mais le marché du CO2 est un échec en Europe ; La loi de l’offre et de la demande ne devrait pas s’appliquer à tous les domaines. ça c’est un choix politique mais que la France ne peut pas imposer seule.


  • bob33 20 novembre 2016 11:26

    Beaucoup de contrevérités factuelles dans ce billet, notamment sur le scénario 100% de l’Ademe. Par exemple, l’Ademe a omis de prendre en compte la flexibilité industrielle (alors que celle-ci joue déjà aujourd’hui un rôle de plus en plus important pour l’équilibrage du système).

    Globalement l’Ademe a pris des hypothèses très défavorables à l’éolien et au solaire.

    • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 21 novembre 2016 10:40

      @bob33
      Quelles sont les contre-vérités factuelles de ce billet ?
      Cet article tente de résumer objectivement différents scénarios, pas de les remettre en cause.

      Vous pensez que l’Ademe a été pessimiste, ça n’est pas l’avis de beaucoup de commentateurs. Mais ça n’est pas non plus le propos de cet article.


  • bob33 4 décembre 2016 11:13

    Votre passage sur le scenario de l’Ademe comporte beaucoup d’erreurs factuelles, notamment sur le stockage sur la flexibilité de la consommation (notamment, l’Ademe n’a pas pris en compte la flexibilité industrielle dans son scenario à l’horizon 2050, alors même que celle-ci joue déjà aujourd’hui un rôle important). Plus généralement, l’Ademe a pris des hypothèses qui conduisent à surestimer très largement le coût des scénarios intensifs en renouvelables, voir https://blogs.mediapart.fr/nicom/blog/030516/le-scenario-de-lademe-sur-lelectricite-renouvelable-des-hypotheses-pessimistes.


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