lundi 29 novembre 2010 - par Lisa SION 2

Pas de gastronomie française...

...sans respect de la diversité d’une agriculture d’origine potagère. Ce dossier fort bien mené par notre étalonnette en chef complètement toqué, enfin je veux dire, au moins trente six étoiles au guide micheton, est en contradiction complètement paradoxale avec le terrain légal. Pour protéger la gastronomie française, il convient avant tout de définir avec attention l’immense panier des produits naturels utilisés, et de les préserver contre la chimie organique elle-même autorisée et couverte par la loi actuelle des normes européennes. En effet, l’essentiel des composants d’une assiette gastronomique se doit d’être absolument issu de la culture biologique sans aucune trace chimique et donc, rien ne peut provenir directement de toute la chaine de distribution de grandes surface qui représentent désormais 95 % du réseau commercial alimentaire destiné au grand public.

Les plus grands chefs ont souvent été soutenus personnellement par l’ensemble des représentants gouvernementaux locaux, et même nationaux comme Paul Bocuse, cuisinier favori de Giscard. Ils ne doivent leurs recettes mémorables qu’à deux facteurs précis : La qualité naturelle absolue des ingrédients qu’ils utilisent, et l’ordre quasi scientifique parfaitement établi entre les conditions exactes de température et de temps de cuisson. Si l’organisme de défense des patrimoines immatériels mondiaux qu’est l’Unesco ne peut rien sur ces deux dernières étapes, il est chargé de tout pouvoir sur les premiers cités, les ingrédients végétaux et animaux traités. Seulement voilà, comme le fait habilement remarquer Dominique Guillet, président de l’agence française de Kokopelli, « les plus grands restaurants, quand ils ne cultivent eux même dans leurs jardins potagers la plus grande part des légumes les plus fins et les herbes les plus rares, se fournissent chez lui ». Curieusement, ils ne prennent pas non plus sa défense devant les procès et entraves qui lui sont intentés, et se mettent ainsi dans l’illégalité la plus complète en ne répondant pas au cahier des charges de l’Europe. Celle-ci tend le tapis vert aux grands semenciers et leur fanion publicitaire, répandant les organismes génétiquement modifiés que l’on retrouve désormais indirectement partout. Dans la nourriture des poissons et crustacés d’élevage, des animaux d’élevage voués à l’alimentaire, et bientôt dans l’ensemble des légumes pour les protéger contre l’infestation des pesticides fongicides et autres parapluies chimiques ventilés au dessus des exploitations pour les protéger devant on ne sait quels parasites. Par quel circuit passent les différents ingrédients destinés aux restaurants gastronomiques et quel système de contrôle garantit l’état sanitaire de ces produits puisqu’une grande part de ceux ci ne viennent pas du commerce. N’y aurait il pas une politique bien différente entre le circuit confidentiel de la restauration étoilée et celle du grand public.

Au fin fond de ma campagne, j’ai connu une ferme auberge qui proposait pour quinze euros deux entrées, une tourte œuf ognon lard tomate et cantal fondu suivi d’une terrine en croute, deux plats au choix coq au vin ou agneau aux légumes, un plateau de chèvres de cinq qualités différentes et salade, suivi d’un fromage frais au coulis de mûres, le tout entièrement issu de leur propriété de sept hectares. Ce qui m’avait frappé, était la qualité des crottin secs, doux au goût et encore malléables. Les normes sont venues leur casser les pieds pour qu’ils fabriquent un labo carrelé, ventilé et un système pour gérer l’hydrométrie coûteux jusqu’à ce que leur crottin devienne fort au goût, mais dur et sec. Ils ont fini par baisser les bras et décamper. Ces organismes de contrôle sont allés tuer des quantités de petits producteurs restaurateurs jusqu’au plus profond des campagnes. Ils ont eu l’intention de mettre à mal des quantités de recettes naturelles comme le purin d’ortie, meilleur engrais naturel, et maintenant poursuivent les herboristes garants des secrets de bonne santé alimentaire. Pendant ce temps, les grands chefs qui font école apprennent à leurs élèves à ramasser au bord des ruisseaux bien des petites herbes qui donnent un goût unique à certaines sauces, ainsi que toute la panoplie de ce que la nature si riche offre gratuitement à ceux qui veulent bien se baisser pour la ramasser...et la revendre si chère dans les plus réputées enseignes sans aucun suivi sanitaire ni aucune mise aux normes.

Conclusion, je trouve très bien, monsieur le président, que vous ayez pensé à faire protéger ce qui reste de la gastronomie française à l’usage de l’élite par l’Unesco, mais il ne serait pas inutile de protéger également tout le reste de la chaine alimentaire devant les assauts des mondialisateurs et autres escrocs...



26 réactions


  • foufouille foufouille 29 novembre 2010 10:31

    un peu exagere
    sur de nombreux marches de campagne, on trouve des produits a bas de lait cru avec matieres grasses non precisees


    • Fergus Fergus 29 novembre 2010 10:54

      Foufouille a raison sur ce point, et ces produits, souvent excellents, ne sont pas forcément issus de l’agriculture biologique, et cela sans que leur qualité gustative en soit affectée. Et à tout prendre, mieux vaut un produit non bio artisanal qu’un bio acheté en supermarché et d’un intérêt culinaire pourtant quasiment nul.


    • brieli67 29 novembre 2010 17:25

      allons allons Foufouille !!
      notre border-line fantasque des prés et des veaux
      ne raconte pas n’importe quoi.

      approuvé par le digne Fergus des Volcans !!!

      Le lait a à être bouilli ou « pasteurisé » industriellement
      avant consommation de produits dérivés du lait

      la Brucellose EST LOIN d’être éradiquée en Auvergne, en France, en Europe et ressemble bigrement à la Syphillis en phase nerveuse - tertiaire

      Lors d’un pré- triage d’essais pharmacologiques cliniques dans un asile spécialisé dans le Quercy/Gers, il y a moins de trois ans,
      de la « patraquerie » au diagnostic !!!
      Dépression atypique chez une « délinquante asociale » connue avec fébricule sueurs nocturnes des myalgies, des « rhumatismes »
      Hospitalisée souvent, « internée » dix ans durant, cette personne avait laits et fromages en horreur !
      mais se restaurait dans l’alternance de préférence ....en chèvreries, fruitières, .. les week-ends

      .Chez l’Homme, la prévention est basée sur des règles d’hygiène et de sécurité :

      • Port de gants et de masque pour les professionnels en contact avec des produits biologiques potentiellement infectés.
      • Lavage des mains.
      • Hygiène des étables.
      • Hygiène des produits laitiers. Consommation de produits laitiers pasteurisés.
      • Eviter la consommation de crudités en région endémique.
      Le chêvrier arrosait ses céleris, ses tomates, ses scaroles de bouillons de brucella de ses caprins, ses ovins...

      La merde avec les Grands de la Distribution : les cahiers de charge propres à leur enseigne et contourne ainsi la réglementaion brucellienne !

      On ne produit pas assez de « BIO ». Un scandale après l’autre pour satisfaire la demande.
      Dans TOUS les élevages, même bio, 7 molécules sont « tolérées » en EU, jamais contrôlées ...
      Sans cet arsenal chimique, il n’y aurait pas de viande, de laits, d’oeufs....
      Qu’on se le dise....


  • Fergus Fergus 29 novembre 2010 10:48

    Salut, Lisa.

    Avant même de lire, je plusse, rien que pour la photo de cet appétissant plateau où se côtoient cantal, fourme d’Ambert, époisses, valençay, pont-l’évêque et camembert (malheureusement insuffisamment affiné, ce dernier !). Vive le fromage !


  • Ariane Walter Ariane Walter 29 novembre 2010 11:55

    Heelo Lisa,
    je plusse après avoir lu, ce qui prouve tout de même que je suis plus sérieuse que fergus.
    Vos préoccupations rejoignent les miennes.
    je vais au restaurant moins volontiers, moi qui soigne ma petite personne avec du bio.
    Je me dis : "autrefois, aller au resto était une fête, maintenant c’est un casse-tête. Avec quoi font-ils leur cuisine ? D’où vient la viande ? Vérifient-ils s’il y a des OGM ou pas ?
    Il est bien évident que la qualité de la cuisine vient des produits utilisés. Et que tous leurs putains de lobbies font tout pour les rendre médiocres ou malsains. Excellent exemple que celui des fromages.

    Je voudrais faire une parenthèse pour ceux qui pensent que se préoccuper de ces problèmes , c’est être chochotte. je ne crois pas. c’est au contraire une grande preuve d’intelligence, l’intelligence étant une faculté d’adaptation et dieu sait si nous avons besoin de tout notre faculté immémoriale d’adaptation pour ne pas couler dans les pièges de leur empoisonnement de la vie !

    Mais ça m’a donné faim cet article ! En particulier le menu....Où est-ce ce petit resto ????


    • Fergus Fergus 29 novembre 2010 15:45

      Allez, après avoir lu l’article entièrement pour être cette fois aussi sérieux qu’Ariane (que je salue en passant), je voulais apporter mon soutien à son avant-dernier paragraphe : oui, la gastronomie et, plus largement, la qualité alimentaire sont des questions sérieuses. A nous de nous mobiliser pour une plus grande transparence, pour une meilleure traçabilité et pour refuser les oukases des multinationales de la bouffe et des engrais.

      A ce propos, je rappelle que pour les petites surfaces, il n’est pas besoin de désherbant chimique : il suffit de verser de l’eau bouillante ou, mieux encore, l’eau chaude de cuisson des pâtes ou des patates.

      Concernant le potager, je vous annonce, probablement pour la fin de la semaine s’il est approuvé en modération un petit jeu dans un article qui s’appellera « Macédoine de légumes ».

      Bonne journée à tous.


  • LE CHAT LE CHAT 29 novembre 2010 12:49

    j’achète ma caisse de fruits et légumes bios directement au producteur , ainsi que les oeufs , meilleure qualité pour moi , meilleur prix pour lui , c’est du gagnant -gagnant !
    dommage que pour le reste des aliments , on connaisse beaucoup moins la provenance !
    à éviter en priorité les plats cuisinés ,de la malbouffe pleine de gras , de sucres et de sel entirérement controlée par les trusts agroalimentaires .


  • juluch 29 novembre 2010 13:05

    L’article est intéressant et met en lumière les difficultés des producteurs et « réalisateurs » étranglés par des normes à la c** !


    N’empêche, on trouve des produits dignes de ce nom sur nos marchés.....

    De bons fromages, des charcuteries de qualités, des fruits et légumes « normaux »...


     Les grandes surfaces ont aussi des produits de qualité avec les fromages à la coupe.....plus cher mais bien meilleurs que ceux emballés dans les rayons froids.

    Et puis, rien n’es plus beau que de cueillir ses champignons et de les faire revenir avec ail et persils !!!

    Et merde à Bruxelles et ses technocrates !!!!!
    Comme si on avait attendu après eux et leurs normes à l’Américaine, pour savoir se nourrir depuis des centaines d’années !

    Agriculture traditionnelle contrôlée par les lobby agro alimentaire, règles stupides favorisant une minorité de gens qui risquent pas de se nourrir avec de l’OGM !!!



    Bien votre article Lisa Sion2

    • brieli67 29 novembre 2010 14:17

      Le trappiste cloîtreux qui se mêle
      Recette de la chartreuse svp !

      Erreur !!
      C’est le « TOUR DE MAINS »
      la téche-nique de transformation/sublimation (physico-chimique-mécanique) d’un produit « vulgaire » ou rare ( par ignardise crasse, la ménagère ne sait qu’avec une seule truffe de 55 g on peut aromatiser ses pommes sautées pendant 6 mois)
      en un rôt, en un mets « à faire pisser les anges » comme disent les alamans(y compris les Suisses.

      Schdùagert 746 : MASSAKKKKKKKKKKKKKKKER de Cannstatt

      Les fils de la « bousculade »  732 Cenon à l’oeuvre :
      l’aîné le plus grand le plus fort Carloman en devint fou et fut encloitré au Monte Cassino
      a survécu et s’est imposé en Europe le Petit, Bref...


  • Vipère Vipère 29 novembre 2010 17:04

    Bonjour à tous et à Lisa Sion

    On n’est jamais aussi bien servie que par soi-même !

    Cette année, j’ai pris mon courage à deux mains et dès l’automne, suis allée dans les bois cueillir avec des spécialistes, des cèpes que j’ai mis bocaux.

    Armée d’un bouquin sur les conserves en tout genre, j’ai scrupuleusement suivi les indications et le succès est au rendez-vous.

    Des cèpes excellentissimes qui feront une garniture digne des restos gastronomiques !


    • Fergus Fergus 29 novembre 2010 17:25

      Bonjour, Vipère.

      Inutile de se référer aux restos gastronomiques pour les cèpes : poêlés, persillés et aillés, c’est là qu’ils sont les meilleurs.

      Suggestion : lorsque vous trouvez des cèpes un peu véreux, couper les en tranches fines et mettez-les à sécher sur une planche durant 2 ou 3 jours. Lorsqu’ils sont complètement déssechés, placez-les dans un bocal avant de les ressortir quelques mois plus tard pour relever un civet de lapin par exemple après les avoir laissés se réhydrater dans la sauce.

      Autre suggestion : les confits de cèpes comme cela se pratique dans le sud-ouest. Un régal également (voir sites spécialisés).


    • brieli67 29 novembre 2010 19:59

      http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article11

      Les sangliers sont plus radioactifs que les cèpesen Hautes-Pyrénées

      la cartographie de la contamination
      http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/tchernobyl_animation_nuage2.aspx

      c’est comment chez vous ?

      que croire ?

      QUI CROIRE ??? la Verdose présidentielle au long nez ?


  • ARMINIUS ARMINIUS 29 novembre 2010 18:10

    Les bonnes adresses sont hélas éphémères, il suffit qu’elles soient dans un guide et tout de suite elles attrapent la grosse tête. Le bouche à oreille doit sans cesse être remis à jour, difficile de trouver le bon plan, reste le chez-soi, au moins on sait d’où viennent les produits : privilégier les marchés, en sachant discerner le producteur du revendeur, le raisonné ou le bio-sans- le savoir, ça existe. Pareil pour les poissons, les fromages, la charcuterie : avec l’œil, le nez et un peu de chance on peut s’en tirer : je n’achète les coquillages et crustacés que vivants, les huitres non manipulées, les saumons itou, quitte à réduire les quantités et bien sûr tout ce que la nature continue à nous offrir gratos : champignons sauvages, pissenlits, noix et noisettes, mures, châtaignes, figues, pignons, huitres sauvages, moules, crevettes, palourdes coques et bigorneaux, oursins etc...ça vaut tous les restos du monde !


  • Clojea Clojea 29 novembre 2010 18:14

    Salut Lisa et merci pour l’article. Tout à fait d’accord avec toi. Les petits producteurs en bavent pour rester en vie, car bonjour les impositions à des normes ultra rigoureuses et souvent inutiles de la part de Bruxelles qui suit d’ailleurs le modèle américain. Les grands chefs essayent de faire leur marché si possible chez les petits producteurs, mais c’est de moins en moins facile, tant les produits chimiques, OGMs et compagnies ont envahis le marché. Longue vie aux petits producteurs et à la gastronomie française. A bas Monsanto et consorts qui veulent tuer le bio, car c’est de cela qu’il s’agit par derrière. Personne n’y fait attention mais le danger est là, main basse sur l’alimentation et contrôle de la population.


  • brieli67 29 novembre 2010 18:39

    Môssieu Lissa vous connaissez

    wikidébrouillards ? c’est l’occasion ou jamais.

    Du pays à la cantine parlementaire au phoque

    un énooooooooooooooooooooooooooorme dossier en 4 épisodes

    http://www.radio-canada.ca/television/revolution_alimentation/episodes/

    Bonne voyure
    sinon eat the weeds : 122 plantes à vos pieds sur les branches. Regardez, prélevez....

    Des prestations et des aides inconnues en Europe
    welcome Leeners


  • Salsabil 29 novembre 2010 19:37

    Coucou Lison,

    Vision assez intéressante du comparatif nantis / pas nantis et des avantages et inconvénients en découlant.

    Pour ma part pas besoin de graaands restaurants qui coûtent la peau des fesses pour 3 mignardises dans l’assiette !

    Suffit de choisir soi-même ses produits, soit en les cultivant, soit par le biais d’un producteur local fiable.

    Après, c’est un plaisir de transformer, mélanger, associer les saveurs les unes avec les autres pour en obtenir une divine sensation.

    Ceci étant dit, des oeufs tout frais, à la coque avec des mouillettes au beurre, c’est pas compliqué et qu’est-ce que c’est bon !
    Les oeufs je les trouve dans une ferme pas très loin de chez moi, leur prix est on ne peut plus raisonnable, tout comme le lait qu’il vendent « à la pompe » (tu apportes tes récipients et ils remplissent), ils font aussi des fromages (chèvres frais ou affinés, vache, fromage blanc fouetté ou pas, crème fraîche et beurre). Jamais été déçue, on se régale à tous les coups.

    Pour les légumes, il y a une cueillette à proximité, pas de pesticides, utilisation raisonnée de l’eau, etc., parfait pour congeler ou mettre en conserve les productions estivales en vue de l’hiver.

    Sinon, comme tous ici, je laisse, entre autres, dans mon jardin, pousser mûres, fraises des bois, pissenlits...Quant aux châtaignes elles tombent en quantité hallucinante, il n’y a qu’à se baisser...

    M’enfin, que demande le peuple ?

    Qu’on leur donne de la brioche ! Pfff ! smiley

    Le bonjour en passant à tous les bons-vivants qui n’ont pas manqué se retrouver sous cet article. Amitiés et la bisàtôa.


  • brieli67 29 novembre 2010 20:43

    la gastronomie sera digitale

    une imprimante 3D alimentaire  : forme, couleur, texture et goût

    comment ça marche :


    • Salsabil 29 novembre 2010 21:19

      Au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! smiley

      Non mais qu’est-ce que c’est que ce binzz ???

      Ca va pas Bribri, ou quoi !

      Beurk...........


    • brieli67 29 novembre 2010 23:37

      §§ très bonne impression !!!

      il y a 18 jours lors de mon passage à Singapore 

      ça change du DK -frites de l’Istanbul, même si c’est le meilleur du 68 !
      - la carte est encore courte : plein de boulot à faire sur les « encres »-

      le boeuf et surtout la vache de réforme a le pré qui se dérobe sous ses pattes : 
      taratata... on sonne la fin du hamburger et du hot-dog !!!

      une bonne chose non ?



    • Salsabil 30 novembre 2010 02:02

      Alors la culture « sous air », je ne connaissais pas !

      A première vue, ça ne donne pas envie mais l’explication pourrait générer une adhésion intéressante.
      Ca reste quand même hyper-surprenant et au visu, le non-contact avec la terre me pose problème... Comment transmettre le goût du terroir à des bêtes qui vont manger un espèce d’herbe virtuellement créée ???

      Et les prés verdoyants qui nourrissent nos cheptels, on en fait quoi ???


    • Salsabil 30 novembre 2010 02:06

      Quant aux « döner », c’est carrément problématique !

      Avant, les restaurateurs pouvaient les préparer eux-mêmes. Désormais, ils sont soumis à une prérogative stipulant que seule la viande déjà épicée et préparée peut être vendue.

      Adieu les bons döner à la viande hachée comme en Turquie smiley


    • brieli67 30 novembre 2010 02:40

      Dick Despommier et la Ferme Verticale 

      réalisable techniquement dès à présent. 
      ce rédacteur bien connu (e) en parle, du moins a cherché infos.



  • brieli67 30 novembre 2010 00:37

    une troisième « fin des terroirs » ? TEXTE DE 1985


    en direct du SIAL 2010 / C’EST L’HEURE DES TEXTURES



    une réédition DANS TOUTE BONNE LIBRAIRIE : incontournable !
    La France de nos aïeux : La fin des terroirs, Les imaginaires et la politique au XXe siècle d’ E. Weber.



  • brieli67 30 novembre 2010 03:06

    Pour sûr 




    les légumes du Potager que va nous détailler prochainement Fergus dans son Quizzzzzzzzzzzzz

    c’est qu’il y a du monde au balcon PFAF / 700O candidats.
    petit bouton bleu/blanc/rouge : traduction en ligne 

    bonne chance au concours de Fergus
    Premier prix : au choix 
    une heure (et une heure seulement) avec le Nain du Jardin ou 
    une nuitée prolongée/al longée avec son Italienne


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